Un père de trois enfants peut désormais dormir confortablement sur le dos pour la première fois en 15 ans, grâce à l'ablation d'une tumeur massive de 5 kg par l'organisation humanitaire Mercy Ships.
Fidisoa, bâtisseur et riziculteur malgache, avait 38 ans lorsque ce qui semblait être un minuscule bouton sur son dos a commencé à se développer, d'abord pour devenir une grosseur, puis pour atteindre la taille d'un poing. Elle a continué à grandir jusqu'à ce qu'il ait l'impression de porter un sac à dos sous sa chemise.
À 53 ans, Fidisoa avait du mal à effectuer les nombreux travaux manuels nécessaires à sa subsistance et s'allonger sur le dos lui était douloureux.
Il a concentré tous ses efforts sur la suppression de sa tumeur et a utilisé toutes ses économies pour financer trois interventions chirurgicales dans des hôpitaux de Madagascar en 2015, 2018 et 2021. Mais à chaque fois la tumeur a repoussé.
Il raconte : "La première opération a coûté 600 000 ariary (environ 135 USD), car la tumeur était plus petite à l'époque. La deuxième a coûté 1 300 000 Ariary (290 USD) et la troisième 5 000 000 Ariary (1 250 USD)."
"La première et la deuxième opération ont été payées avec tout l'argent que j'avais économisé au fil de mes années de travail." Ensuite, pour payer sa troisième opération en 2021, Fidisoa a accepté un nouveau contrat à l'étranger afin de réunir les fonds nécessaires, qui ont été entièrement dépensés pour le traitement.
Père de famille avec trois enfants âgés de 5, 22 et 25 ans, Fidisoa a dû continuer à travailler dur dans les champs pour subvenir aux besoins de ses proches malgré ses douleurs physiques et ses difficultés à rester actif.
L'espoir est finalement arrivé sous la forme d'une annonce expliquant que l'organisation humanitaire internationale Mercy Ships proposait des opérations chirurgicales gratuites pour des affections telles que la sienne sur son navire-hôpital Africa Mercy®.
"J'avais entendu parler de Mercy Ships en 2015 aux informations, mais à l'époque, je ne savais pas comment être sélectionné", explique-t-il. Lorsque Mercy Ships est revenu à Madagascar en 2024, Fidisoa a pu être ausculté par l'équipe médicale bénévole et a été accueilli à bord de l'Africa Mercy® pour recevoir son opération tant attendue.
Le jour où Fidisoa est enfin monté à bord du navire-hôpital a été inoubliable - à plus d'un titre. "Aujourd'hui, le 6 juin, c'est mon 53ème anniversaire et le fait d'être opéré gratuitement demain est le plus beau cadeau d'anniversaire que j'ai jamais reçu. Les infirmières sont si gentilles et m'ont même chanté 'joyeux anniversaire'", déclare Fidisoa.
Après quatre heures d'opération, la famille de Fidisoa, dont sa femme, sa fille et sa sœur, l'attendait à l'extérieur de la salle d'opération. Elles étaient enchantées.
"Ils ont été stupéfaits de voir à quel point j'avais changé", commente Fidisoa en souriant. "Merci à toutes les personnes bienveillantes et humbles de Mercy Ships et à tous ceux qui ont rendu cette transformation possible."
Le Dr Tertius Venter, chirurgien plasticien reconstructeur bénévole d'Afrique du Sud, faisait partie de l'équipe qui a opéré Fidisoa dans le cadre d'une procédure appelée excision de l'hibernome dorsal. Il a déclaré que la tumeur bénigne - un fibrome lobulaire mou qui pesait 5 kg - avait désormais complètement disparu. Après les autres interventions chirurgicales, la tumeur avait repoussé parce que les tissus anormaux n'avaient pas été enlevés complètement.
"Dans son cas, nous avons passé beaucoup de temps parce que les tissus anormaux s'étaient également infiltrés dans ses muscles, et nous avons donc dû aller chercher chaque morceau en profondeur. Nous les avons maintenant complètement enlevés", explique le Dr Venter.
Enfin libéré du poids qu'il portait depuis longtemps, Fidisoa va pouvoir mener une vie normale.
Une fois guéri, Fidisoa est plein d'idées nouvelles pour l'avenir. Sans les limitations physiques liées à sa tumeur, le travail qui avait longtemps été difficile lui apparait désormais comme un nouveau départ.
"J'ai hâte de me remettre immédiatement au travail dans la ferme où je cultive du riz. J'ai l'intention de réparer une vieille moto que j'ai chez moi et de l'utiliser pour livrer des sacs de riz à mes clients. Peut-être qu'avec le temps, je me rendrai aux îles Comores pour faire des travaux de construction, mais pour l'instant, je resterai à Madagascar", déclare-t-il avec optimisme.
Source : Communiqué de Presse
A propos de Mercy Ships
Mercy Ships est une organisation humanitaire internationale qui déploie les deux plus grands navires-hôpitaux civils au monde, l'Africa Mercy et le Global Mercy, pour fournir des soins de santé gratuits et de première qualité aux plus démunis. L'ONG internationale soutient également le développement des systèmes de santé des pays hôtes par la formation des professionnels de la santé et la rénovation d'infrastructures. Fondé en Suisse en 1978 par Don et Deyon Stephens, Mercy Ships est intervenu dans 55 pays. A bord de ses navires, une moyenne de 3 000 bénévoles par an, issus de 65 pays, contribuent à l'œuvre de Mercy Ships. Des professionnels tels que chirurgiens, dentistes, personnel infirmier, formateurs dans le domaine de la santé, cuisiniers, marins, ingénieurs et agriculteurs dédient leur temps et leurs compétences à cette cause. Avec des bureaux dans 16 pays et un Centre opérationnel pour l'Afrique basé à Dakar, au Sénégal, Mercy Ships se met au service des nations en restaurant santé et dignité.
La Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) organise en collaboration avec ITC (International Trade Centre) et le soutien de IFTC (International Islamic Trade Finance Corporation) et Afreximbank, un atelier sur le thème « Comment exporter avec la ZLECAf ? ». Les travaux se sont ouverts ce lundi 22 juillet 2024, à l'hôtel du Lac, Cotonou.
Préparer les entreprises béninoises à profiter des opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). C'est l'objectif de l'atelier coorganisé par la CCI Bénin, et ITC, avec le soutien de IFTC et Afreximbank. La première phase de l'atelier consiste à former durant deux jours des formateurs. Selon Razack Yessoufou, responsable du département des services délégués des opérations dans les régions économiques du pays, à la CCI Bénin, les formateurs proviennent de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin, de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), des Douanes Béninoises, du ministère de l'Industrie du Commerce etc. Ils seront chargés au cours de la seconde phase de l'atelier qui démarre mercredi, de former les chefs d'entreprises sur le thème « Comment exporter avec la ZLECAf ». « Nous allons nous approprier des textes de la ZLECAf et de ses opportunités pour les entreprises afin de pouvoir les préparer (chefs d'entreprises, ndlr) pour aller sur le marché africain », a expliqué Razack Yessoufou.
Dans son intervention, Ilyas Choubaili, consultant auprès de ITC et expert dans le commerce international durable, a relevé la nécessité pour les opérateurs économiques de se préparer à l'export. « L'export ce n'est pas une chose simple pour une entreprise. Il faut se préparer et être prêt à exporter, optimiser le commerce international transfrontalier, la logistique, pénétrer le marché et faire des études de risque. Il faut aussi savoir comment financer son exportation intra-Afrique », a affirmé Ilyas Choubaili. Selon ses explications, le processus d'exportation se résume en quatre étapes à savoir : la préparation, la conformité des produits et du marché vers lequel l'entreprise veut exporter, la logistique et le financement de l'exportation.
4 sessions enrichissantes
L'atelier comprend quatre sessions avec des modules. La première session permet d'aborder le commerce intra-africain et les opportunités présentées par la ZLECAf. La deuxième session ‘'Êtes-vous prêt à exporter ? ‘', sera l'occasion pour les participants de mieux comprendre les implications d'une préparation à l'exportation. Les normes pour le commerce intra-africain feront objet de débat lors de la troisième session. La quatrième session est axée sur la sélection des marchés d'exportation avec les potentiels les plus élevés. « C'est un atelier interactif, de partage et d'échange », a précisé Ilyas Choubaili.
Plusieurs autres consultants interviendront au cours de la formation avec les opérateurs économiques. « Nous aurons un intervenant de l'ITC qui va présenter le nouvel outil d'étude du marché de l'ITC, l'Observatoire africain du commerce. Nous aurons également un intervenant des Douanes Béninoises qui va parler des formalités douanières », a ajouté l'expert dans le commerce international durable.
À l'issue de l'atelier, les chefs d'entreprises seront capables d'identifier les opportunités de marché en Afrique pour leur produit en tenant compte de la ZLECAf. Ils pourront aussi identifier les aspects les plus importants de la préparation à l'exportation pour se préparer à tirer parti de ces opportunités. Les Chefs d'entreprises seront aussi à même d'évaluer l'importance et les défis de respecter les différentes normes pour le commerce intra-africain et de prendre une décision de sélection de marché, basée sur une étude de marché secondaire.
Akpédjé Ayosso
À propos de la ZLECAf
La ZLECAf est une zone de libre-échange qui couvre presque toute l'Afrique. C'est la plus grande zone de libre-échange au monde en termes de pays participants (54 des 55 États membres de l'Union Africaine ont signé le texte consolidé de l'accord établissant la ZLECAf). Elle a été fondée en 2018, bien que le commerce dans le cadre de la ZLECAf n'ait commencé qu'en janvier 2021. Les objectifs de la ZLECAf sont entre autres, de créer un marché unique des biens et des services, et de réaliser la libre-circulation des personnes et des investissements à l'intérieur de la zone.
Les activités au Port sec de Parakou, dans le département du Borgou vont bientôt démarrer. La nouvelle a été annoncée à travers un communiqué par le président du Groupe Petrolin, Sammuel DOSSOU-AWORET, qui a exprimé ses remerciements au gouvernement béninois.
Plus de doute quant au démarrage des activités au Port sec de Parakou. La Société PIC International SA, filiale du Groupe Petrolin de Sammuel DOSSOU-AWORET, a déjà obtenu tous les agréments nécessaires. L'annonce a été faite à travers un communiqué.
Le PDG du Groupe Petrolin à travers ce communiqué, a rassuré les futurs usagers de ce port sec ainsi que les populations locales. Pour lui, il s'agit d'une avancée décisive et « un pas majeur vers l'amélioration de la logistique et des infrastructures de transport au Bénin, renforçant ainsi la compétitivité du pays sur le plan régional et international ».
Sammuel DOSSOU-AWORET a également exprimé sa gratitude au chef de l'Etat Patrice TALON pour l'audience récemment accordée à une délégation de la Société PIC International SA. Cette rencontre d'après lui, témoigne de l'engagement du président de la République à soutenir les projets structurants pour le développement économique du Bénin. Il n'a pas manqué de saluer « les instructions claires » données par le président TALON pour accélérer le processus de mise en service du Port sec de Parakou. « Le Port Sec de Parakou, véritable joyau logistique, est appelé à devenir un moteur de croissance économique pour le Bénin », a fait savoir le PDG du Groupe Ptetrolin
F. A. A.
Des milliers de réfugiés burkinabè ont trouvé refuge au Bénin, en dépit de l'effritement des relations de coopération entre les deux pays ; l'un se réclamant désormais de l'AES (Alliance des Etats du Sahel), et l'autre de la CEDEAO. Le porte-parole du gouvernement a informé l'opinion lors d'une émission télévisée dimanche 21 juillet 2024.
Des burkinabè forcés de quitter leur pays pour chercher refuge ailleurs à cause de la menace terroriste. Le Bénin dans son engagement à la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace CEDEAO a accueilli 5000 d'entre eux sur son territoire. Et ce, malgré les attaques verbales du capitaine Ibrahim Traoré. Le secrétaire général adjoint, porte-parole du gouvernement a informé le public ce dimanche 21 juillet 2024 lors d'une émission télévisée.
Selon Wilfried L. Houngbédji, ce mouvement massif est attribué à la menace terroriste qui sévit au Burkina Faso ; et les réfugiés burkinabè qui affluent sur le territoire béninois ne sont pas refoulés. Le Bénin rassure-t-il, leur fournit « toute l'assistance humanitaire nécessaire afin que, lorsque les conditions seront réunies dans leur pays, ils puissent y retourner. « Mais en attendant, qu'ils se sentent en sécurité et protégés comme les Béninois », a confié le porte-parole du gouvernement.
« Ceux qui se déplacent ainsi recherchent la quiétude. S'ils avaient la quiétude chez eux, ils ne viendraient pas ici », a-t-il déclaré répondant aux attaques verbales du capitaine Ibrahim Traoré.
En 2021, le Bénin avait accueilli plus de 200 réfugiés venant de Yabtankouagou, dans la commune de Madjaouri au Burkina Faso. Ils avaient été logés dans la commune de Matéri, dans le département de l'Atacora.
F. A. A.
A Zoungbo Kpatinmè, une localité de l'arrondissement d'Adanhondjigon, commune d'Agbangnizoun, une fillette âgée de 08 ans environ a été offerte en sacrifice à un fétiche. La victime, une apprenante en classe de CE1 dans l'école du village, a disparu depuis le 17 mai 2024.
Encore un crime rituel qui plonge toute population dans le désarroi. La nommée PD, élève à l'EPP de Zoungbo Kpatinmè, une localité de l'arrondissement d'Adanhondjigon, commune d'Agbangnizoun, a disparu depuis le 17 juillet 2024. Elle se rendait au moulin situé à environ 200 mètres de la concession qu'elle habite lorsqu'elle a été enlevée. L'enquête ouverte par la police a permis d'interpeller le présumé auteur, un certain D S, dans la commune d'Abomey-Calavi. Ce dernier selon les témoignages du responsable de l'association de développement du village, rapporté par L'investigateur, était dans le village le jour la petite fille a disparu. Connu pour ses actes malsains, il clamait au moment des faits, acquérir une belle voiture, et construire une grande maison.
Soumis à l'interrogatoire, il est passé aux aveux. La perquisition à son domicile a permis de retrouver la tête de la petite fille emballée dans un sachet noir. Les autres parties du corps selon ses déclarations, ont été jetés dans un WC au village à Agbangnizou. Ce qu'un fort détachement de policiers est allé constater ce lundi 22 juillet. Mais les fouilles apprend-on, sont restées infructueuses.
La disparition de cette petite fille prouve une fois encore que les parents doivent bien suivre les mouvements de leurs enfants, surtout en cette période des vacances.
F. A. A.
Dans trois jours démarrent les Jeux Olympiques de Paris 2024. Bien évidemment le Bénin sera représenté. Ce lundi, à l'ambassade du Bénin à Paris, nos athlètes ont reçu le drapeau national.
Alors qu'ils continuent les préparatifs pour défendre les couleurs nationales lors des JO Paris 2024, les athlètes béninois ont reçu une magnifique réception à l'ambassade du Bénin à Paris ce lundi soir. C'était notamment en présence du ministre des Sports et de l'ambassadrice. C'était également l'ultime occasion pour les autorités de remettre le drapeau béninois aux athlètes. Pour rappel, les Jeux Olympiques de Paris 2024 démarrent le vendredi prochain.
J.S
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon que depuis trente ans que mes Neveux et Nièces journalistes pleurnichent que la direction de la HAAC, leur autorité de régulation devrait revenir à un professionnel, Patou vient enfin de jouer la balle dans leur camp , en nommant l'autre écrivaillon à la barbichette blanche , qui semble avoir fait toutes les guerres et s.est caché depuis huit ans à la Marina dans la cabinet présidentiel comme chargé de mission, derrière sa mystérieuse et redoutable notion de normo- communication dont il est le père, et que journalistes et même une bonne partie des politiciens de la mouvance goûtent très peu
Toujours est il qu il y'a le risque que désormais le tout nouveau Président de la HAAC , qui au cours d un précédent mandat de vice président il y'a 10 ans avait entre autres exploits fermé sans état d.âme des journaux comme le Beninois Libéré , invente une nouvelle notion de norme-régulation ...
Mais vous mes neveux et Nièces qui ricanez et avertissez qu.un journaliste qui a séjourné huit ans durant dans l.ombre de Patou ne peut plus vraiment être considéré comme un des leurs vous êtes des pagailleurs.
Votre Oncle AGBAYA
Le Président sénégalais Bassirou Diomaye FAYE a reçu en audience, lundi 22 juillet 2024, le Ministre béninois des affaires étrangères, Olushegun Adjadi BAKARI.
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Porteur d'un message du président béninois Patrice Talon, le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Olushegun Adjadi BAKARI a été reçu en audience ce lundi 22 juillet 2024 à Dakar par le Président sénégalais Bassirou Diomaye FAYE.
Le message du Chef de l'État Patrice Talon au président sénégalais, selon le chef de la diplomatie béninoise, s'inscrit dans le cadre du renforcement des liens d'amitié, de fraternité et de coopération entre les deux pays et sur des sujets qui sont importants en matière d'intégration sous régionale.
M. M.
Le Bénin compatit à la douleur du peuple vietnamien suite au décès de Son excellence Nguyen Phu Trong, secrétaire général du parti communisten le vendredi 19 juillet 2024. Un message de condoléance a été rendu public le 21 juillet 2024 par le Ministère béninois des Affaires étrangères.
« Nous avons appris avec tristesse le décès de son Excellence Nguyen Phu Trong, Secrétaire Général du Parti Communiste du Vietnam », a indiqué le Ministère béninois des affaires étrangères sur X (ex Tweeter), le 21 juillet.
Le message transmet les condoléances du peuple béninois ont été présentés au peuple du Vietnam ainsi qu'à la famille de son Excellence Nguyen Phu Trong, décédé le 19 juillet dernier.
Nous avons appris avec tristesse le décès de son Excellence Nguyen Phu Trong, Secrétaire Général du Parti Communiste du Vietnam @VNGovtPortal. Le peuple béninois présente ses condoléances au peuple vietnamien. Nos pensées vont à sa famille et au peuple vietnamien en ces moments… pic.twitter.com/eXFlY3Eah7
— Bénin Diplomatie (@BeninDiplomatie) July 21, 2024
Nguyễn Phú Trọng est né le 14 avril 1944 dans le district de Dong Anh (Indochine française). Il a exercé les fonctions de président de l'État du 23 octobre 2018 au 5 avril 2021, de Président de l'Assemblée nationale vietnamienne du 26 juin 2006 au 27 juillet 2011 et de secrétaire général du Parti communiste vietnamien (PCV) du 19 janvier 2011 au 19 juillet 2024.
M. M.
Le tribunal de commerce de Cotonou a condamné, le 04 juillet 2024, la Société G-R TRUST ESTATE SARL à payer à la Société SCANDI WEST AFRICA BENIN SARL la somme de francs CFA neuf millions neuf cent quatre-vingt-quinze mille (9.995.000) en principal. Voici des extraits du jugement.
Par exploit du 31 janvier 2024, la Société SCANDI WEST AFRICA BENIN Sarl a attrait la société G-R TRUST ESTATE SARL devant le Tribunal de Commerce de Cotonou le 31 janvier 2024 pour solliciter la condamnation de la défenderesse au paiement des sommes de francs CFA neuf millions neuf cent quatre-vingt-quinze mille (9.995.000) en principal, et cinq millions (5.000.000) à titre de dommages-intérêts.
SCANDI WEST AFRICA BENIN Sarl demande également à la juridiction de céans d'assortir la présente décision de l'exécution provisoire sur minute.
Au soutien de son action, elle expose que la société G-R TRUST ESTATE SARL a acquis auprès d'elle, contre des factures, des copieurs et des consommables. Qu'ayant manqué à son obligation de paiement intégral du prix de vente desdits matériels, elle a, conformément aux clauses du contrat qui les lie, résilié ledit accord et demandé le règlement des factures RICHO-PRO suivant correspondance en date à Cotonou du 08 décembre 2022. Qu'elle a réclamé le remboursement du prix de vente des appareils aux caractéristiques, C751EX de montant 6.500.000 F CFA et R-PRO 651EX dont le solde du prix de vente s'élève à 3.000.000 F CFA ainsi que le montant relatif aux factures des consommables s'élevant à 495.000 F CFA, soit au total la somme de 9.995.000 F CFA. Que par correspondance référencée n°008/01/23/DG/G-R-TE en date à Cotonou du 16 janvier 2023, la société G-R TRUST ESTATE SARL a reconnu devoir le montant de la créance et pour le paiement duquel, elle a émis un échéancier de paiement demeuré non exécuté à ce jour.
SCANDI WEST AFRICA BENIN Sarl ajoute qu'elle a délaissé a G-R TRUST ESTATE Sarl, le 28 septembre 2023, une sommation de payer valant mise en demeure, laquelle est restée sans suite. Elle précise que cette situation non justifiée lui cause de sérieux dommages.
Assignée à personne, la société G-R TRUST ESTATE SARL n'a pas été représentée pour faire valoir ses moyens de défense.
Pour le Tribunal, il résulte des éléments de la cause et des pièces du dossier de la procédure que la Société G-R TRUST ESTATE SARL n'a pas fait la preuve du paiement de sa dette.
Statuant publiquement, par jugement réputé contradictoire, en matière commerciale, et en premier ressort, le 04 juillet 2024, le Tribunal a condamné « la Société G-R TRUST ESTATE SARL à payer à la Société SCANDI WEST AFRICA BENIN SARL la somme de francs CFA neuf millions neuf cent quatre-vingt-quinze mille (9.995.000) en principal ».
M. M.
La société AGOUALAND Sarl a été condamnée le 04 juillet 2024 par le Tribunal de Commerce de Cotonou dans une affaire de dette l'opposant à une société spécialisée dans la vente de matériaux de construction.
La société JALLIS FRERES COMPAGNIE (JAFCO) SARL a saisi le Tribunal de Commerce de Cotonou le 14 février 2024 contre la société AGOUALAND Sarl. Elle expose que « courant les années 2020 et 2021, la Société AGOUALAND SARL a acquis auprès d'elle divers matériaux de construction dans le cadre des travaux de son complexe touristique » et « effectué plusieurs paiements, restant devoir la somme de francs CFA dix millions huit cent six mille deux cent cinquante (10.806.250) ».
JAFCO Sarl réclame le paiement des sommes de dix millions (10.000.000) de FCFA, de deux millions (2.000.000) FCFA au titre de dommages et intérêts et d'un million cinq cent mille (1.500.000) FCFA au titre des frais irrépétibles.
AGOUALAND Sarl reconnaît une créance de dix millions huit cent six mille deux cent cinquante (10.806.250) FCFA après trois paiements s'élevant à 2.837.500 FCFA. Celle-ci demande l'échelonnement de la somme due à raison de cinq cent mille (500.000) FCFA par mois à compter du 05 juillet 2024. AGOUALAND Sarl ajoute qu'elle a « ordonné à sa banque, la NSIA, le 03 avril 2024, de payer à JAFCO, la somme de francs CFA deux millions (2.000.000) restée bloquée sur son compte, ce qui ramènerait le reste à payer à un montant de huit millions huit cent six mille deux cent cinquante (8.806.250) ».
JAFCO Sarl refuse d'accorder un délai de grâce car le non-paiement à temps du solde du prix d'achat des matériaux par AGOUALAND Sarl lui a créé d'énormes préjudices.
Statuant publiquement, contradictoirement, en matière commerciale et en premier ressort le 04 juillet 2024, le Tribunal de commerce de Cotonou a rejeté le délai de grâce sollicité par la Société AGOUALAND.
AGOUALAND Sarl a été condamnée à « payer à la Société JALLIS FRERES COMPAGNIE (JAFCO) SARL la somme de francs CFA huit millions huit cent six mille deux cent cinquante(8.806.250) au titre du solde de sa dette ».
La Société AGOUALAND Sarl a été condamnée également aux dépens.
Le jugement est assorti de l'exécution provisoire et seulement à hauteur de la moitié en ce qui concerne le paiement, a ordonné le Tribunal.
La demande de paiement de dommages et intérêts de JAFCO Sarl a été rejetée au motif qu'elle n'a pas apporté la preuve du préjudice subi.
M. M.
Le nouveau président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), Edouard LOKO a pris fonction ce lundi 22 juillet 2024. La cérémonie de passation de charges a été marquée par la présence des nouveaux membres et du personnel de l'institution.
Après 05 ans à la HAAC, Rémi Prosper MORETTI cède sa place à Edouard LOKO, nommé en Conseil des ministres par le chef de l'Etat. La cérémonie de passation de service entre les présidents entrant et sortant de la HAAC a lieu ce lundi 22 juillet 2024.
Le nouveau président de l'institution en charge de régulation des médias au Bénin s'est voulant rassurant à l'occasion solennelle de sa prise de fonction. Il a annoncé des grands chantiers pour la presse béninoise et pour le bien être des professionnels des médias. « Le président de la République a certainement voulu renvoyer la balle dans notre camp en choisissant un ancien vice-président de la Haac, ancien président de l'Odem et ancien président du patronat pour diriger l'institution », a fait savoir le nouveau président.
Pour ce qui concerne les dérives dans le métier, Edouard LOKO entend sanctionner. Dans le message prononcé à l'occasion, il a souligné qu'il ne tremblera pas la main pour agir. « Nous allons remettre l'église au milieu du village », a t-il signifié.
Le premier chantier sur lequel le nouveau président de la HAAC est attendu est celui de la réforme dans le secteur des médias voulue par le chef de l'Etat Patrice TALON.
F. A. A.
Le chef de l'Etat Patrice TALON a procédé à l'installation officielle des membres de la 7e mandature de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC). La cérémonie d'installation a lieu à la Présidence de la République ce lundi 22 juillet 2024.
Une nouvelle équipe pour réguler les médias au Bénin. Au terme d'un long processus de désignation et d'élections, la 7e mandature de la HAAC a été officiellement installée ce lundi 22 juillet 2024, par le chef de l'Etat Patrice TALON.
Cette nouvelle mandature est composée constituée ainsi qu'il suit.
– Monsieur Edouard LOKO, Monsieur Mohamed BARRÉ et Madame Roukiatou Bio FAÏ, tous désignés par le Président de la République ;
– Messieurs Tossou Marcellin AHONOUKOUN, Ahokanou Fernand GBAGUIDI et N'tcha Gérard N'DAH pour le compte de l'Assemblée nationale ;
– et Messieurs Armand Godonou HOUNSOU, Basile TCHIBOZO et Lionel GBÈGONNOUDÉ pour le compte des professionnels des médias.
La nouvelle équipe de la HAAC est présidée par Edouard LOKO pour un mandat de 5 ans.
La cérémonie d'installation officielle a été précédée dans la matinée par la passation de charges entre Rémi Prosper MORETTI, et Edouard LOKO, respectivement présidents sortant et entrant de la HAAC.
Accueillis depuis ce dimanche soir à l'aéroport de Cotonou, les 24 joueurs convoqués par la Fédération Béninoise de Basketball pour le stage international de perfectionnement, ont démarré les hostilités ce lundi 22 juillet 2024.
Au nombre de ces 24 joueurs, on compte 14 évoluant à l'étranger et 3 membres du staff de formation. L'objectif de ce stage est de renforcer les capacités des Guépards basketteurs en vue des prochaines échéances de la discipline. Ceci est une initiative de la FBB dans son engagement à préparer au mieux les joueurs pour les compétitions à venir.
J.S
L'ambassadrice du Bénin en France, Corinne Brunet, a présenté le 19 juillet 2024, les instruments d'acceptation du Bénin aux subventions à la pêche de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Le Bénin marque son accord pour les subventions à la pêche de l'OMC. L'ambassadrice du Bénin en France, Corinne Brunet, a présenté les instruments d'acceptation du pays à Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce, vendredi 19 juillet 2024.
Ce même jour, Lansana Gberie de Sierra Leone, a présenté les instruments d'acceptation de son pays, à la directrice générale de l'OMC, portant à 80, le nombre d'acceptations.
L'Accord de l'Organisation mondiale du commerce sur les subventions à la pêche, a été adopté en juin 2022, à la 12e Conférence ministérielle de l'OMC. C'est le premier accord de l'Organisation axé sur l'environnement et le premier accord multilatéral juridiquement contraignant portant sur la durabilité des océans. Il régit l'octroi de subventions à la pêche et reconnaît que certains types de subventions pourraient avoir une incidence négative sur la durabilité des ressources naturelles marines.
F. A. A.
La situation de la crise alimentaire au Soudan préoccupe plusieurs pays. Dans une Déclaration conjointe rendue publique le 15 juillet 2024, les gouvernements de 15 pays, dont le Bénin, les Émirats arabes unis, le Maroc, la Jordanie et le Nigeria, ont exprimé leur profonde préoccupation face à l'escalade de la crise et le risque de famine dans la région.
Quinze pays dont le Bénin, les Émirats arabes unis et le Maroc viennent de rendre publique une déclaration conjointe sur la situation alarmante de la sécurité alimentaire et le risque de famine au Soudan.
Soulignant les ramifications plus larges, le communiqué indique que le conflit en cours au Soudan a un impact sur les pays voisins et pose un défi humanitaire important.
« Nous sommes particulièrement préoccupés par le fait que la phase de classification intégrée de la sécurité alimentaire révèle une « détérioration dramatique et rapide » de la situation de la sécurité alimentaire et les conséquences désastreuses de la détérioration de la situation sur la sécurité et le bien-être des civils, dont plusieurs milliers d'enfants, qui sont menacés. souffrant de malnutrition aiguë sévère », a-t-il noté.
La déclaration met en garde contre les déplacements potentiels, les crises de réfugiés et les problèmes de migration, appelant à une réponse internationale coordonnée à cette crise croissante.
Exprimant leur profonde inquiétude face à la détérioration de la situation humanitaire, les gouvernements ont fait écho à l'appel du Conseil de sécurité de l'ONU demandant à toutes les parties au conflit de garantir un accès rapide, sûr et sans restriction à l'aide humanitaire civile. « Nous rappelons l'appel du Conseil de sécurité de l'ONU aux parties belligérantes à autoriser et faciliter le passage rapide, sûr, soutenu et sans entrave de l'aide humanitaire vers les civils dans le besoin, notamment en supprimant les obstacles bureaucratiques et autres », souligne le communiqué.
Ils ont souligné la nécessité de faciliter les visas et les permis de voyage pour les travailleurs humanitaires et les fournitures essentielles, comme indiqué dans la résolution 2736 du Conseil de sécurité, adoptée le 13 juin 2024.
Les gouvernements ont exhorté les parties belligérantes au Soudan à cesser immédiatement les hostilités, à adhérer au droit international humanitaire et à se conformer à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. "Nous appelons les parties belligérantes au Soudan à cesser immédiatement les hostilités, à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et à se conformer à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité", indique le communiqué.
Ils ont également appelé les acteurs étrangers à cesser de fournir un soutien armé ou matériel aux parties belligérantes et à s'abstenir de toute action susceptible d'exacerber le conflit.
Le communiqué appelle la communauté internationale à apporter une réponse immédiate et coordonnée pour répondre aux besoins urgents des personnes touchées au Soudan. « La communauté internationale doit accroître l'aide humanitaire, soutenir les recommandations de l'IPC visant à intensifier les interventions nutritionnelles, à restaurer les systèmes productifs et à améliorer la collecte de données », insiste-t-il. Les gouvernements ont appelé à des efforts coordonnés pour parvenir à une solution durable au conflit et garantir le bien-être et la sécurité du peuple soudanais.
Liste des pays signataires de la Déclaration conjointe
Les gouvernements des Émirats arabes unis, de Jordanie, du Maroc, de Mauritanie, du Tchad, des Comores, de Guinée-Bissau, des Seychelles, du Sénégal, du Bénin, du Kenya, de la Sierra Leone, de l'Ouganda, du Mozambique et du Nigéria.
Le journaliste, François-Xavier NOUMON de E-Télé n'est plus. Il est décédé dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 juillet 2024.
Deuil dans la presse béninoise. François-Xavier NOUMON de E-Télé est décédé dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 juillet 2024, des suites d'un accident de circulation. La nouvelle de son décès a surpris plus d'un.
Vendredi 19 juillet dernier, il a co-animé avec Ozias SOUNOUVOU de la Télévision nationale, l'entretien dans le cadre de la rencontre hebdomadaire de la presse avec le porte-parole du gouvernement, et diffusé dimanche 21 juillet.
Informé de son décès, Wilfried L. HOUNGBEDJI, porte-parole du gouvernement dit être dévasté. Le défunt journaliste selon le secrétaire général adjoint de l'Exécutif béninois, est l'un des meilleurs de sa génération. « Je ne pouvais imaginer que c'était la dernière émission avec ce brillant journaliste », a-t-il écrit sur sa Page Facebook.
François Xavier NOUMON occupait le poste de Chef Programme et Coordonnateur de la chaîne télévisée E-Tele.
Le Bénin accélère ses efforts de lutte contre les changements climatiques. A l'occasion d'une Table ronde internationale sur le financement climat organisée le 16 juillet 2024 à Cotonou, les initiatives visant à catalyser le financement climatique dans le pays ont été exposées.
Elargir les mécanismes de financement climatique au Bénin, c'est l'objectif de la Table ronde internationale sur le financement climat qui a eu lieu à Cotonou, le 16 juillet 2024. La rencontre organisée en collaboration avec le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale, a connu la participation des partenaires financiers et des partenaires au développement, le secteur privé et la société civile.
Le Bénin grâce à l'appui constant du Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, et la Banque Africaine de Développement (BAD), réalise des progrès significatifs dans sa stratégie de financement du climat. Ces efforts selon une publication du gouvernement, incluent l'accès à la facilité de Résilience et de Durabilité, l'établissement du Rapport National sur le Climat et le Développement, ainsi que la création d'un cadre institutionnel pour une gouvernance et une intégrité des projets climats, notamment carbone au Bénin. Ces initiatives ont également permis la mise en place d'un programme de financement adressant les secteurs prioritaires tels que l'Énergie et l'Agriculture.
La directrice adjointe de cabinet du ministre de l'économie et des Finances, présidente de l'Autorité d'Enregistrement des Projets Carbone au Bénin, a détaillé les initiatives visant à catalyser le financement climatique dans le pays. Adidjatou HASSAN a rappelé le travail accompli depuis près de trois ans sur un mécanisme de financement innovant basé sur la valorisation des crédits carbone issus des premiers projets pilotes nationaux. « Les projets d'agriculture régénérative et d'énergie renouvelable qui composent cette phase pilote adressent à la fois la mitigation et l'adaptation, tout en luttant contre l'insécurité alimentaire et en favorisant l'indépendance énergétique. Ces projets doivent aujourd'hui trouver les financements nécessaires à leur mise à l'échelle nationale » a- t-elle déclaré.
Cette table ronde selon le ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances, permettra de mieux comprendre les efforts du Bénin face au changement climatique et de converger vers une initiative commune en vue de la COP 29. Romuald WADAGNI a exprimé le vœu qu'à cette rencontre internationale sur le climat, qu'on dise que la Banque mondiale, le FMI et les partenaires au développement ont accompagné le Bénin pour exécuter, transformer, réaliser un projet de financement innovant lié au changement climatique qui pourra être répliqué dans plusieurs autres pays.
Des partenaires s'engagement
« Le Bénin a été un précurseur en matière de politique et de financement climatiques dans la région, tant pour renforcer la résilience au changement climatique que pour assurer un développement à faible émissions de gaz à effet de serre », c'est ce qu'a confié Tobias ADRIAN, conseil financier et directeur du département des marchés monétaires et de capitaux du Fonds Monétaire International. Avec ses collègues du FMI, la Banque mondiale et d'autres partenaires, il s'est engagé avec les autorités béninoises, à aider à catalyser le financement privé pour le climat au Bénin. L'objectif étant de pouvoir progresser et annoncer un plan concret lors de la réunion de la COP29 en novembre 2024 ».
Comme lui, Marie-Chantal UWANYILIGIRA, directrice des opérations de la Banque Mondiale, a exprimé la volonté de l'Institution à accompagner activement les efforts du Bénin. « Le Bénin a besoin d'environ 10 milliards d'euros d'ici 2030 pour atteindre ses objectifs climatiques, dont la moitié dans les deux prochaines années », a-t-elle rappelé exhortant les partenaires techniques et financiers à soutenir les réformes liées au changement climatique et a encouragé les partenaires privés à investir davantage dans le secteur climatique.
Les ministres José TONATO du cadre de vie et des transports, chargé du développement durable, Olushegun BAKARI, des affaires étrangères, et Véronique TOGNIFODE, ont représenté le gouvernement à cette Table ronde internationale sur le financement climat.
F. A. A.
A Dansatingo, une localité de la commune de Bopa, dans le département du Mono, un jeune homme a perdu la vie dimanche 21 juillet 2024. Il a été asphyxié alors qu'il nettoyait une citerne.
Un jeune homme meurt de façon tragique dimanche dernier à Bopa, dans le département du Mono. Sollicité comme deux autres camarades pour le nettoyage d'une citerne, il meurt par manque d'oxygène au fond de la citerne. Selon le Chef village de Dansatingo, Lokossou Alain, la victime n'est pas mort par noyade mais par asphyxie. La drame s'est produit à cause du dioxyde de carbone que dégageait la motopompe utilisée pour vider la citerne.
Les deux autres jeunes hommes qui sont allés à sa rescousse ont été aussi victimes d'asphyxie. Ces derniers ont été conduits d'urgence au centre hospitalier de Comè avant d'être évacués au Cnhu de Cotonou.
F. A. A.
La Banque mondiale a publié le rapport 2023 de l'Evaluation des politiques et des institutions. Selon le document rendu public le 16 juillet 2024, le Bénin prend la tête du classement dans les régions Afrique de l'Ouest et du Centre, et le 2e rang sur l'ensemble du continent.
Le Bénin reprend encore la tête du classement dans la région Afrique de l'Ouest et du Centre après l'Evaluation des politiques et des institutions de la Banque mondiale, au titre de l'année 2023. Ceci, grâce à un score de 3,9, derrière le Rwanda, 1er sur le continent avec un score de 4,1.
Le rapport 2024 selon le communiqué de presse de la Banque mondiale, fournit une évaluation de la qualité des politiques et des institutions dans les 39 pays IDA en Afrique subsaharienne pour l'année civile 2023. Les pays sont classés sur une échelle de 1 (faible) à 6 (élevé) selon 16 critères regroupés en quatre domaines à savoir : gestion économique, politiques structurelles, politiques d'inclusion sociale et d'équité, et gestion et institutions du secteur public.
Lire l'intégralité du communiqué de presse
Accra, 16 juillet 2024 — Le rapport annuel d'évaluation des politiques et des institutions nationales (CPIA selon son acronyme anglais) confirme que les pays d'Afrique subsaharienne ont relativement bien traversé l'année 2023 grâce à des réformes économiques et sociales convaincantes. Il convient notamment de souligner que les gouvernements et les banques centrales ont commencé à accorder davantage d'attention au renforcement de leur crédibilité, de leurs capacités et de la transparence qu'à la lutte contre les chocs mondiaux. Cela se traduit notamment par les bonnes performances de la région en matière d'indépendance des banques centrales, une caractéristique institutionnelle qui renforce la capacité des pays à réduire l'inflation et peut améliorer la perception des risques par les investisseurs. Toutefois, les pays ont été freinés par une transparence limitée et un encadrement judiciaire insuffisant. En outre, les progrès ne sont pas généralisés, car les gouvernements sont face à des contraintes budgétaires consécutives aux coûts élevés du service de la dette et devront donc redoubler d'efforts pour attirer des investissements privés afin de stimuler la croissance économique.
L'évaluation CPIA est un diagnostic annuel portant sur les pays admis à bénéficier des financements de l'Association internationale de développement (IDA)*, l'institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres. Le rapport 2024 fournit une évaluation de la qualité des politiques et des institutions dans les 39 pays IDA en Afrique subsaharienne pour l'année civile 2023. Les pays sont classés sur une échelle de 1 (faible) à 6 (élevé) selon 16 critères regroupés en quatre domaines : gestion économique, politiques structurelles, politiques d'inclusion sociale et d'équité, et gestion et institutions du secteur public.
La note globale moyenne CPIA en Afrique subsaharienne reste stable : elle s'établit à 3,1, un résultat identique à celui des deux années précédentes. Une analyse plus détaillée des évaluations par pays indique que l'Afrique subsaharienne a rattrapé le score global moyen des pays IDA dans le reste du monde, et ce grâce à la réforme des politiques sociales, à l'amélioration convaincante de la politique budgétaire et aux dispositions institutionnelles visant à promouvoir la stabilité économiques.
« Le rapport CPIA permet de cerner les domaines de faiblesse relative et d'engager un dialogue sur les réformes politiques susceptibles de produire de meilleurs résultats de développement », explique Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l'Afrique.
Le rapport 2024 souligne fortement la nécessité d'attirer et de conserver des investissements plus importants de la part du secteur privé. « Les investissements privés devront reprendre après des années de croissance de ceux provenant du secteur public. Compte tenu des taux d'intérêt élevés et de la dette publique, le secteur public ne peut pas continuer à assumer le plus gros des efforts, mais il existe de considérables opportunités dans les domaines du commerce et de l'économie numérique », déclare Nicholas Woolley, l'auteur principal du rapport CPIA.
À cet égard, les notes de l'évaluation CPIA procurent aux entreprises et aux investisseurs internationaux des indications sur la qualité des institutions et l'efficacité des réformes récentes, afin de lever des doutes qui empêchent parfois les partenaires intéressés de lancer de nouvelles activités dans la région. Les notes détaillées des 39 pays d'Afrique subsaharienne sont disponibles en ligne à l'adresse suivante : https://www.worldbank.org/en/data/datatopics/cpia
Andrew Dabalen présentera le rapport aujourd'hui à Accra, au Ghana, dans le cadre d'un débat sur les politiques cherchant à promouvoir la croissance du secteur privé, animé par Bernard Avle (Citi FM). La discussion devrait couvrir tous les domaines de l'évaluation CPIA, à savoir l'importance de la stabilité macroéconomique pour le secteur privé, les solutions réglementaires à faible coût pour soutenir le commerce et l'investissement, et la façon dont l'éducation, la santé et l'inclusion sociale stimulent la croissance des entreprises locales. Le rôle de la transparence et de la responsabilité des gouvernements pour éviter la captation des marchés publics est également à l'ordre du jour.
*L'Association internationale de développement (IDA) est l'institution de la Banque mondiale qui se consacre aux pays à faible revenu. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L'IDA est l'une des principales sources d'aide pour ses 75 pays clients dans le monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Depuis 1960, l'IDA a fourni une aide financière de 552 milliards de dollars, en faveur de 115 pays. Au cours des trois dernières années (ex. 2021-23), ses engagements annuels ont représenté en moyenne près de 36 milliards de dollars, dont 75 % environ en direction de l'Afrique.
Ci dessous le classement