Un militaire a perdu la vie après avoir reçu une balle d'un policier.
L'incident s'est produit le vendredi 06 mars 2020 lors d'une patrouille de la police à Djigbé (arrondissement de Sèdjè-Dénou), dans la commune de Zè. Transporté à Cotonou pour les soins appropriés, il n'a pas survécu à ses blessures.
Selon l'Abp, le militaire en poste au niveau d'une base de forestiers de la localité, est décédé samedi 07 mars 2020. D'après la même source, l'Etat-major aurait dépêché des agents sur les lieux pour éclaircir les circonstances du drame.
Certaines informations qui restent à confirmer rapportent que l'incident s'est produit lorsque la patrouille de la police républicaine ripostait à une détonation.
La balle a atteint le militaire par le ventre et serait ressortie à hauteur des fesses.
Akpédjé AYOSSO
La célébration de la Journée internationale de la femme (JIF) a été marquée le samedi 07 mars dernier, par un évènement dramatique à Pahou dans la commune de Ouidah. Un homme âgé de 68 ans a perdu la vie après un acte sexuel avec une jeune fille âgée de 23 ans.
Affectueusement appelé ‘'Sounoukpo'', le directeur d'école à la retraite a invité à l'occasion de la JIF 2020, une de ses anciennes élèves pour un repas dans un restaurant.
Une demande que Rita, élève ayant abandonné les classes en 4ème, et exerçant dans le commerce de divers n'a pas rejeté.
Selon les informations rapportées par La Cloche, après avoir mangé et bu à satiété, Sounoukpo invite la jeune fille à passer en chambre. C'est au cours des ébats sexuels entre les deux amoureux que le drame est survenu.
En voulant se faire du sang neuf avec Rita, le vieux enseignant meurt en laissant deux épouses avec 10 orphelins.
F. A. A.
Le bureau du Conseil national du Patronat de la presse et de l'audiovisuel (Cnpa-Bénin) conduite par Evariste Hodonou a été reçu ce lundi 09 mars 2020 en audience par le président de l'Assemblée nationale Louis G. Vlavonou.
Elu président du Cnpa-Bénin en juillet dernier pour un mandat de 03 ans, Evariste Hodonou a présenté les membres de son équipe au numéro 1 des députés.
Selon Evariste Hodonou, cette audience s'inscrit dans le cadre de la tournée de prise de contact avec les présidents des institutions de la République.
Elle a été initiée par le nouveau bureau du Cnpa- Bénin.
« Nous sommes passés ce matin pour voir le président de l'Assemblée nationale pour lui présenter le bureau que je dirige et lui prendre des conseils et orientations », a-t-il déclaré.
A en croire le président du Cnpa-Bénin, « les échanges avec le président de l'Assemblée nationale se sont déroulés de façon sincère, franche et amicale ». « (…) nous avons reçu beaucoup de conseils et d'orientations », s'est-il réjoui.
Le mandat du nouveau bureau poursuit Evariste Hodonou est placé sous le signe de l'amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes. « C'est pour cette raison que très tôt, nous avons pris notre bâton de pèlerin pour aller vers les présidents d'institutions pour acquérir d'eux des conseils et orientations pour mener à bien notre mission (…) », a-t-il affirmé.
Akpédjé AYOSSO
Les usagers du marché Dantokpa ont découvert ce dimanche 08 mars 2020 le corps sans vie d'un nouveau-né dans les eaux sales du caniveau en face de l'église protestante Méthodiste.
Selon ‘'Frissons Radio'' et les témoignages, le corps du bébé aurait été jeté dans la nuit de samedi à dimanche. Il s'agit d'un nouveau-né dont le cordon ombilical n'avait pas encore été coupé.
Le corps sans vie du bébé a été retrouvé flottant sur l'eau.
Les éléments de la police de Dantokpa se sont rendus sur les lieux. Après l'analyse médicale, le corps a été déposé à la morgue pour les nécessités de l'enquête.
Akpédjé AYOSSO
Un camion gros porteur, un taxi et un motocycliste sont entrés en collision dans la soirée de dimanche 08 mars 2020 à Warikpa, dans la commune de N'Dali.
Selon Deeman Fm qui a rapporté l'information, deux personnes sont mortes dans cet accident. On dénombre également quatre blessés, dont deux graves conduits d'urgence à l'hôpital Padre Pio de N'Dali.
F. A. A.
Une bougie a déclenché l'incendie dans le 3ème arrondissement de Cotonou à Agbodjèdo, dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 mars 2020. Des motos, des machines à coudre, et plusieurs toitures sont parties en fumée. Selon des témoins du drame, le feu a été maîtrisé près d'une heure après par les sapeurs-pompiers et les riverains. Aucune perte en vie humaine n'est enregistrée.
Boniface CAKPO
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Le gouvernement béninois face à l'épidémie du coronavirusa pris des mesures urgentes de prévention, de préparation et de riposte. A cet effet, des sites d'isolement et de prise en charge sont en cours d'aménagement.
A Cotonou, le premier centre d'isolement et de prise en charge est fin prêt pour accueillir les éventuels patients au Coronavirus. Il est installé dans l'enceinte de l'école de Police à Cotonou.
Le Bénin dispose d'un centre d'isolement et de prise en charge à Cotonou pour tous les patients qui seraient touchés par l'épidémie Covid-19. Le centre moderne est composé de (03) trois salles dont deux (02) salles polyvalentes pour les patients suspectés de Coronavirus et une (01) salle pour accueillir et traiter les cas confirmés de malades au Coronavirus.
Les salles polyvalentes serviront de lieux pour examiner les personnes suspectées d'être infectées par le virus. En cas de détection de la maladie après les prélèvements, elles seront conduites dans la salle pour cas confirmés. Dans le cas contraire, la personne suspecte non atteinte rentre chez elle mais après avoir pris une douche.
Dans la salle des cas confirmés au Coronavirus, les malades seront traités. Si les malades guérissent après traitement, ils pourront aussi être libérés après bien évidemment avoir pris par le compartiment de la douche.
Le centre dispose également d'une morgue pour le traitement des dépouilles en cas du décès du patient.
Le centre d'isolement et de prise en charge a été construit conformément aux normes internationales avec un circuit tracé, des équipements de protections individuelles et des dispositifs de vidéosurveillance.
Abomey-Calavi et Natitingou abriteront aussi un centre d'isolement.
Les travaux de construction sont déjà en cours.
Selon le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin, le Bénin n'a encore signalé aucun cas de personne infectée au coronavirus.
Les populations doivent suivre rigoureusement les mesures préventives et contacter systématiquement le SAMU au 95.36.11.02, au 95.36.11.04 en cas de besoin.
Akpédjé AYOSSO
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Le Bénin à l'instar de la communauté internationale célèbre ce dimanche 08 mars 2020, la Journée internationale de la femme (Jif).
‘'La présence des femmes en politique et leur positionnement sur les listes pour les communales du 17 mai prochain'', c'est au autour de ce thème que la première présidente du réseau RIFONGA-Bénin, Claire Houngan Ayémonan, Christine Gbédji Viaho, membre fondateur du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), et Philomène Zountchégbé Ekpo, membre fondateur du parti Union progressiste (UP) ont débattu ce dimanche au cours de l'émission ‘'90 mn pou convaincre'' de la Radio nationale.
Selon la première présidente du réseau RIFONGA-Bénin, la situation des femmes en matière de gouvernance locale au Bénin n'a pas été reluisante. Sur 77 maires que compte le pays, on n'en dénombre que 03, soit un pourcentage de 03,89%, a-t-elle déploré. Pour ce qui concerne les élus locaux, la magistrate à la retraite renseigne qu'on dénombre « 69 femmes sur 1435 ».
Analysant ces données, Claire Houngan Ayémonan conclut que le Bénin n'a jamais atteint la barre des 5%.
La situation selon la première présidente du réseau RIFONGA-Bénin, se serait aggravée dès qu' « on a commencé à organiser les élections ». D'où une volonté politique pour remédier à la situation, a-t-elle souhaité.
Selon Christine Gbédji Viaho, membre fondateur du parti FCBE, le positionnement des femmes sur les listes devrait être une préoccupation prioritaire pour les partis politiques. Pour elle, les femmes doivent démontrer leur engagement et leur disponibilité à prendre part aux compétitions électorales.
Elle invite les partis politiques à prendre la mesure de la situation. Christine Gbédji Viaho a par ailleurs souligné que très peu de femmes militent réellement, et « ont la conviction de militer réellement dans un parti politique pour prendre des responsabilités ». Se référant aux élections locales du 17 mai prochain, elle indique que nombreux sont ceux qui courent avec leurs dossiers, mais « très peu de femmes accourent vers les autorités politiques pour présenter un dossier ».
Quand bien même on les appelle, elles ne voudraient pas, a expliqué le membre fondateur du parti FCBE. Observant « la domination ou l'intrigue » dans le jeu politique, elle a estimé que les femmes ont raison car, c'est des choses que « tout le monde n'arrive pas à supporter ».
Selon Philomène Zountchégbé Ekpo, membre fondateur du parti UP, le quota d'une femme par circonscription électorale pour le compte des législatives est déjà une avancée. Pour elle, il faudra renforcer, et étendre cette mesure au niveau des communes pour les élections locales.
« Je suis de la génération égalité : Levez-vous pour les droits des femmes », c'est le thème retenu pour l'édition 2020 de la Journée internationale de la femme.
F. A. A.
Des pirates ont attaqué ce samedi 07 mars 2020 au large de Lagos, au Bénin, dans le golfe de Guinée, le pétrolier Minerva Virgo de 51 000 tpl, qui avait à son bord 22 personnes.
Selon les informations, le navire construit en 2006 et propriété du grec Minerva Marine a quitté les Pays-Bas pour se rendre à Lagos, au Nigéria.
D'après le consultant en sécurité maritime Ambrey, le navire a été arraisonné par 5 à 6 personnes. Certaines informations ne sont pas encore confirmées, mais la même source renseigne que l'équipage est arrivé a accosté au port avec une personne portée disparue.
A en croire les informations en provenance de Grèce, la seule personne disparue serait dans les mains des assaillants. Il s'agit ‹‹du deuxième incident signalé dans les 24 heures à proximité››.
« Il est hautement probable que les auteurs des deux incidents soient du même groupe et soient très probablement originaires des eaux nigérianes », a affirmé Dryad.
A.A.A
Le Chef de l'Etat Patrice Talon et son épouse Claudine ont eu une pensée à l'endroit des femmes en ce dimanche 8 mars 2020, journée internationale des droits de la femme.
‹‹Avec ma tendre épouse Claudine, je souhaite une bonne Journée internationale des droits des Femmes, à toutes les femmes du Bénin et du monde››, peut-on lire sur le compte twitter de la Présidence de la République.
Via ce message, Patrice Talon a notifié aussi que les femmes sont au coeur des actions de son gouvernement.
‹‹Au cœur des diverses décisions et actions de mon Gouvernement, il y a la conviction que le développement de notre belle nation passe également par un respect plus accru des droits des femmes ainsi que leur renforcement. Nous continuerons, sans relâche, à y travailler››, indique-t-il.
Akpédjé AYOSSO
La Journée internationale de la femme (JIF) célébrée chaque 8 mars tire son origine de la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. L'organisation internationale Vital Voices Global Partnership dans les pays où elle intervient initie une marche (mentoring Walk). L'édition 2020 à Cotonou a ciblé les élèves-filles notamment celles du Cours Secondaire Notre Dame des Apôtres qui ont commémoré la JIF ce samedi 7 mars 2020 par une marche pour défendre une bonne cause.
« Nous sommes de la génération égalité », « Nous disons non aux grossesses en milieu scolaire », tels sont les messages véhiculés par la centaine d'élèves filles ayant participé à cette marche.
Du Cours Secondaire Notre Dame des Apôtres à Gbégamey, en passant par le carrefour Cossi- carrefour Central et la bourse du travail, la marche a échoué au point de départ.
Selon Mme Marie-Reine Ahonon Zohoun, chef d'entreprise et mentor 2020 du mentoring Walk, « cette marche est initiée chaque année pour commémorer le 8 mars, rappeler les luttes qui ont été menées et mettre en lumière les femmes leaders. Il s'agit également de faire « le point du chemin parcouru et tout ce qui reste à faire pour que les femmes obtiennent leurs droits et soient traitées à l'égalité des hommes dans la communauté ».
Le thème retenu pour la célébration de cette année par l'Organisation des Nations Unies (ONU) est « Génération égalité d'ici 2030 » et Vital Voices Global Partnership a choisi les filles comme cibles parce qu'elles sont la relève de demain.
« Nous devons les former, nous devons déjà les préparer pour prendre la relève, pour que cet objectif fixé par l'ONU puisse être atteint », a déclaré Mme Marie-Reine Ahonon Zohoun.
Une rencontre d'échange riche en conseils
Après une longue marche, suivie d'exercices d'étirements avec des coachs sportifs, les élèves filles ont été entretenues sur les sujets relatifs au genre et aux grossesses en milieu scolaire. Les échanges avec un médecin en service au CNHU de Cotonou et les femmes organisatrices de cet évènement ont permis aux élèves-filles d'en savoir davantage sur les causes, les conséquences des grossesses en milieu scolaire et comment ne pas être victime du phénomène.
D'après Mme Marie-Reine Ahonon Zohoun, la grossesse en milieu scolaire est un facteur principal de la déperdition scolaire des élèves-filles. C'est un incident qui affecte négativement le rendement scolaire et « empêche les filles à long terme de pouvoir accéder à des postes de responsabilité au même titre que les hommes ». Il faut selon elle que les élèves-filles comprennent la nécessité de terminer leurs études.
« Les jeunes filles tombent enceinte durant l'année scolaire et n'ont plus l'opportunité de continuer leurs études et gâchent ainsi leurs vie », a indiqué Lisa Newman, élève en classe de seconde à Notre-Dame des Apôtres. Heureuse d'avoir participé à cette marche, elle exhorte ses collègues à se battre pour leur avenir et l'égalité hommes/femmes.
Imelda Kpakpo élève en classe de seconde a apprécié le sujet ‘'grossesse en milieu scolaire'' parce que c'est un phénomène très récurent.
Quant à Doriane Laourou, élève en classe de 1ère, elle invite ses camarades filles à dénoncer aussi les auteurs de viols et du harcèlement.
Le mentor 2020 du mentoring Walk n'a pas manqué de faire un appel à l'endroit des hommes. « Nous leur demandons d'aider les femmes, de donner ne serait-ce qu'une petite part d'autonomie aux femmes, de nous soutenir pour que nous puissions accéder un jour aux mêmes droits, aux mêmes postes de responsabilités qu'eux dans l'administration et un peu partout », exhorte Mme Marie-Reine Ahonon Zohoun.
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Encadré
A propos de Vital Voices Global Partnership
Vital Voices Global Partnership est une organisation non gouvernementale (ONG) à but non lucratif qui identifie, forme et autonomise les femmes leaders émergentes et les entrepreneurs sociaux du monde entier. Sa mission est d'investir et de donner de la visibilité aux femmes extraordinaires du monde entier pour transformer leur vie et générer la prospérité dans leurs communautés. Créée le 31 mars 1999, aux Etats-Unis, l'organisation accueille régulièrement des forums internationaux, des ateliers de renforcement des capacités et des séminaires de formation pour les femmes.
Vital Voices Global Partnership compte une équipe de plus de 1 000 membres, experts et dirigeants qui ont déjà formé et encadré plus de 14 000 femmes dans plus de 144 pays. Ces femmes, à leur tour, sont rentrées chez elles pour former et encadrer plus de 500 000 femmes et filles dans leurs communautés.
Akpédjé AYOSSO
A l'occasion de la Journée Internationale de la Femme, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l'UEMOA (BRVM) a célébré ce vendredi 06 mars 2020 à Abidjan, la culture de l'excellence chez les jeunes filles scolarisées avec l'ONG Dynamique Excellence Afrique qui vulgarise les STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématique) auprès des jeunes filles.
La cérémonie Ring the Bell for Gender Equality a connu la présence du Directeur Général de la BRVM Edoh Kossi Amenounve, de Mesdames Nabou FALL (Présidente WIC Côte d'Ivoire) ; Pierrette KOUAKOU (UBA Côte d'Ivoire et du personnel féminin de la BRVM et du DC/BR.
Sensibiliser les acteurs des marchés financiers sur la question de l'autonomisation économique des femmes et sur les opportunités pour le secteur financier de faire progresser l'égalité des genres pour un développement plus harmonieux et plus durable ; tel est l'objectif visé par l'édition 2020 de Ring the Bell for Gender Equality.
La Journée Internationale de la Femme 2020 a pour thème « Je suis la Génération Egalité : Levez-vous pour les droits des femmes ».
Selon la BRVM, il s'agit d'un « engagement, un appel en faveur de la justice économique et des droits pour toutes et tous, de l'autonomisation des femmes et de promotion de la technologie et de l'innovation afin qu'elles puissent contribuer à favoriser l'égalité des sexes et le leadership féminin ».
« L'égalité du genre ne se décrète pas. Elle se prépare. Cette préparation consiste à donner des chances égales aux jeunes filles et aux jeunes garçons afin de pouvoir lutter, compétir et se réaliser à l'âge adulte. La parité ira de soi après », a affirmé M. Edoh Kossi Amenounve, Directeur Général de la BRVM.
L'ONG Dynamique Excellence Afrique K2 (DynExcAfrica), invitée de la BRVM à cette édition est une organisation qui promeut la culture de l'excellence chez les jeunes filles scolarisées des quartiers populaires et des zones rurales, encourage, motive et prépare les jeunes filles à embrasser des domaines liés aux STEM (Science, Technologie Ingénierie et Mathématique).
Elle facilite également l'accès à l'information et à des formations de qualité, contribuant ainsi à la réduction de la fracture numérique et à la promotion des STEM en bâtissant une génération de jeunes filles africaines compétentes et compétitives au service du développement durable de l'Afrique.
Ring the Bell for Gender Equality est le fruit d'un partenariat entre la SFI/IFC, le Sustainable Stock Exchanges (SSE) Initiative, l'UN Global Compact, l'ONU-Femmes, la World Federation of Exchanges et Women in ETFs.
Akpédjé AYOSSO
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Les hor-la-loi ont ôté la vie à un jeune homme de la trentaine ce vendredi 06 mars 2020. Le crime a eu lieu à Biro, dans la commune de Nikki.
Oumarou Yamoussa originaire du village de Wonri et conducteur de taxi-moto (Zémidjan) a été braqué par des individus non encore identifiés après le pont péage. Rouée de coups de bâton, la victime est morte sur le champ.
Les malfrats ont réussi à emporter la moto du jeune homme.
Le crime a été commis après le passage des policiers en patrouille sur l'axe Biro-Sarawondo via le pont péage. C'est au retour de leur mission de surveillance, qu'ils ont découvert le corps sans vie du jeune homme. Après le constat, le corps a été remis aux parents pour inhumation.
A.A.A
(Par Roger Gbégnonvi)
A 65 ans, il débarque pour la première fois en Afrique subsaharienne, venant de sa Norvège natale. Dès la première sortie, il trouve « très belles » les femmes aperçues à Cotonou, « avec leurs cheveux longs et noirs et scintillants. Oh c'est charmant ! » Il a fallu arrêter net son lyrisme en lui murmurant sec que « ce n'est pas leurs cheveux ». A cet énoncé, il se raidit et braqua sur vous des yeux bleus sous des cheveux blonds. Sa surprise vous émut. Les allées d'un supermarché se prêtant si peu à un entretien soutenu, vous avez promis de lui expliquer plus tard en pensant par-devers vous que ce ne serait pas nécessaire.
Car il est pour trois semaines de vacances à Cotonou, Ouidah et Grand-Popo, et constatera partout que les femmes sont de véritables chefs-d'œuvre à profusion tant que ne les ont pas laminées grossesses à foison, travaux champêtres ou activités minables cache-misère. Cheveux de toutes les longueurs et, depuis quelque temps, de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Tressés. Torsadés. Arrangés à la Mireille Matthieu. Montés en chignon de forme et de hauteur diverses. Laissés en liberté pour que le vent y farfouille et que la démarche-anguille sur talons-aiguille les fasse onduler. Ce son actrices perpétuellement sur scène, tableaux vivants sortis des doigts experts de magiciennes dites esthéticiennes penchées sur toutes les revues qui enseignent et promeuvent l'art de ciseler les corps de femme. Et si Olaf retenait à Dîner en tête à tête un de ces corps remodelés, il verrait que ses cils – oh ces cils !, – que ses ongles – oh ces ongles !, – et que même sa peau, côté couleur, n'est pas sa peau.
L'Occident a créé la globalisation économique et la mondialisation politique. Et c'est ici, cher Olaf, que se vérifie, en tout domaine, le succès faramineux de vos deux créations. Ainsi, à Cotonou, Ouidah et Grand-Popo, vous nous verrez ahaner à chercher puissance et gloire. Nous avons pourtant adhéré à votre thèse du Dieu tout puissant descendu dans des conditions piteuses et remonté dans des conditions honteuses, après avoir été battu et mis à mort pour ses dires. Il connut au ciel puissance et gloire. Or c'est ici, tout de suite, sur terre, que nous voulons les avoir. D'où notre problème à suivre votre Dieu. Vous êtes protestant pieux ? Eh bien, vous vérifierez que les pasteurs, à Cotonou, Ouidah et Grand-Popo, font écho parfait à ceux d'Oslo : ils ressassent mot pour mot le message chrétien de l'Occident.
‘‘Mimétisme'', dites-vous ? Merci, cher Olaf. Et même, singerie intégrale. En y ajoutant ‘‘psittacisme'', vous voyez l'Afrique comme dans un miroir. Mais si vous connaissiez l'auteur de ‘‘Peau noire masques blancs'', vous nous pardonneriez, parce que Fanon, descendant d'esclaves, explique bien notre situation : « Il y a de cela longtemps, le Noir a admis la supériorité indiscutable du Blanc, et tous ses efforts tendent à réaliser une existence blanche. » Vous n'aviez donc pas à vous étonner et à me fouiller du regard lorsque je vous ai révélé, sans précaution, je l'admets, que les femmes par vous admirées portaient des cheveux achetés. Ce sont, si vous voulez, femmes actrices pour Afrique factice. Car ici comme ailleurs, « la femme est l'avenir de l'homme ». Le mâle joue les matamores, toujours, mais c'est la femme qui a la clé de la maison. L'humanité sera ce que les femmes en feront.
Le problème avec nous en Afrique, singulièrement au Bénin, c'est que, à force de « prier, pleurer, gémir », nous n'apportons rien de nouveau au monde, pire, « nous parasitons le monde ». Mais, cher Olaf, certains sont conscients du drame, conscients du défi à relever. Nous le relèverons avec d'autant moins de difficulté que les femmes à phanères achetés au marché et les autres se mettront à l'école d'un maître que vous ne connaissez pas, Césaire, descendant d'esclaves lui aussi. Dans ‘‘Cahier d'un retour au pays natal'', il somme le Noir et la Noire de « produire de son intimité close la succulence des fruits ».
Le ministre de l'Energie Dona Jean-Claude Hossou a présidé vendredi 6 mars 2020, à l'Hôtel Bénin Royal de Cotonou, l'atelier de vulgarisation du document intitulé « Introduction à la résilience aux changements climatiques en Afrique de l'Ouest ». Un répertoire de dates prédéterminées des saisons pluvieuses dans les villages et quartiers de villes du Bénin.
Cet important document va permettre aux producteurs de mieux maîtriser les dates des saisons des pluies afin d'améliorer leurs récoltes et de les sauvegarder. « Cet ouvrage marque un tournant dans le traitement de la question des dates des saisons de pluies dans l'espace intertropical. »,a signalé le professeur Nestor Aho l'un des rédacteurs de cet ouvrage.
Pour le Directeur national du projet Pana Energie, Todéman Flinso Assan, la disponibilité de ce document constitue un résultat phare dans la mise en œuvre du Projet de renforcement de la résilience du secteur de l'énergie aux impacts des changements climatiques au Bénin (PANA Energie), qui est le premier du genre en Afrique de l'ouest.
En effet nul n'ignore aujourd'hui les conséquences des changements climatiques dans les différents secteurs de développement d'une nation. Le secteur de l'agriculture est le premier à subir ces impactes à travers les changements non attendus, des dates et périodes des saisons de pluies impactant négativement les activités de nos vaillants producteurs.
Le Représentant Résident du PNUD, Bouri Jean Victor Sanhouidi a salué la volonté du gouvernement à répondre aux exigences des Objectifs du Développement Durables (ODD). « Le Bénin continue de faire des efforts pour la réduction de la crise liée au climat. La communauté internationale s'investit pour accompagner les efforts du gouvernement à travers des initiatives d'adaptation et de renforcement de la résilience. (…) La solution proposée dans ce document est donc la première dans la sous-région africaine », a-t-il souligné.
Le ministre de l'Energie Dona Jean-Claude Houssou avant de lancer officiellement la distribution et la vulgarisation du document, a apprécié la qualité technique du travail abattu par les auteurs de l'ouvrage. « Les auteurs du présent ouvrage après avoir mené des discussions sur les limites des indicateurs naturels, et de l'approche statistique saison, ont fondé leur analyse sur des déterminants astrophysiques des saisons. », a expliqué le Ministre Houssou
« La réalisation de ce document arrive à point nommé et se présente comme un excellent outil pour soutenir la stratégie d'adaptation aux changements climatiques du gouvernement du Bénin », a-t-il ajouté.
Marcel HOUETO
Le gouvernement du président Patrice Talon a initié de nombreuses réformes au profit du secteur privé. Dans le domaine portuaire, les réformes mises en œuvre avec le soutien de ‘'WEB Fontaine'' en faveur des importateurs et exportateurs ont été orientées vers la transparence dans les procédures. Il s'agit entre autres de la dématérialisation des procédures de dédouanement à travers la mise en place d'un portail électronique www.guce.bj pour toutes les formalités de commerce extérieur ; l'optimisation de la gestion des risques avec la mise en place d'un programme de sélectivité à un taux de 10% ; la généralisation de la migration vers le SYDONIA WORLD (Système Informatique mondial des douanes) pour toutes les unités de douane ; la mise en place d'un programme des Opérateurs Économique Agréés (100% de célérité pour les adhérents), et le paiement électronique des certificats, licence et permis via Mobile Money.
Selon l'Inspecteur des douanes, Raouf Malèhossou, ces réformes institutionnelles et informatiques ont abouti à la dématérialisation des procédures de dédouanement, avec des progrès appréciables.
La priorité du gouvernement, souligne-t-il, est la satisfaction des commerçants et l'amélioration systématique des procédures douanières.
L'une des réformes mises en œuvre au Port autonome de Cotonou (PAC) depuis environ 02 ans, selon l'inspecteur des douanes, est le web tracking. Il permet à l'opérateur économique de suivre via son téléphone portable toutes les transactions qui sont faites, a-t-il expliqué.
Selon le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, « depuis 2017, il n'y a plus de barrière routière et les faux frais ont disparu ».
Le ministre invite les acteurs du secteur privé à « prendre conscience de l'environnement actuel de la douane béninoise » ; ceci dans le but de leur éviter la production des fausses factures ou déclarations pour ne pas tomber sous le coup du code douanier qui prévoit l'engagement de la responsabilité pénale des acteurs fraudeurs. « Prenez conscience que nous sommes là pour vous aider. Nous avons la volonté d'aller à la perfection », a lancé M. Wadagni Faisant le croisement entre produits importés et pays d'exportation, il a attiré l'attention des acteurs du secteur privé sur l'opportunité que leur offre la réforme du code d'investissement, et les accompagnements pour les PME. « C'est le moment de réfléchir face à l'augmentation du coût de la main d'œuvre », a-t-il expliqué. A l'en croire, la Chine cherche à délocaliser ses entreprises, et le Bénin devrait s'ouvrir à cette opportunité, a conseillé le ministre de l'économie et des finances.
Il a enfin promis l'accompagnement du gouvernement pour les activités de transformation de type industriel.
En plus de la dynamisation du site web, un numéro vert, le 69858585 est ouvert aux acteurs du secteur privé pour toutes leurs préoccupations liées aux activités portuaires.
F. A. A.
Le recteur de l'Université d'Abomey-Calavi à travers un communiqué informe le public qu'il est organisé à l'intention des personnes non titulaires du Baccalauréat ou d'un titre en équivalence, l'Examen Spécial d'Entrée à l'Université (ESEU).
Selon le communiqué du recteur, 04 options sont offertes aux candidats. Il s'agit de :
• L'option A1 ou ESEU A1 qui permet de poursuivre les études dans le domaine littéraire ou des langues à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Culture (FLLAC) ou dans celui des sciences humaines à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (FASHS), les études juridiques à la Faculté de Droit et de Science Politique (FADESP) ou les études économiques à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG).
• L'option A2 ou ESEU A2 qui est ouverte aux titulaires de la Capacité en Droit, mais qui ne remplissent pas les conditions académiques d'inscription à l'Université.
• L'option B ou ESEU B qui donne accès aux études universitaires scientifiques générales.
• L'option C ou ESEU C exclusivement ouverte aux titulaires du Diplôme d'Etat d'Infirmier (DEI) ou du Diplôme d'Etat de Sage-Femmes (DESF) n'ayant pas le Bac et qui donne accès aux études dans les domaines couverts par les entités à savoir : la Faculté des Lettres Langues, Arts et Culture (FLLAC), la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (FASHS), la Faculté de Droit et de Science Politique (FADESP), la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) et la Faculté des Sciences et Techniques (FAST).
Peuvent faire acte de candidature les personnes des deux sexes âgées d'au moins 25 ans, et justifiant de deux années d'activités professionnelles. Les candidats à l'ESEU seront soumis à deux types d'épreuves. Une épreuve orale, et trois épreuves écrites, précise le communiqué.
L'épreuve orale est subie uniquement par les candidats des options A1, B et C, et donne accès aux épreuves écrites qui se présentent comme suit :
Pour l'option A1 : Une épreuve de Culture Générale prenant la forme d'une dissertation en langue française sur
un sujet d'ordre général ou d'une contraction de texte ; une épreuve de Langue Vivante au choix entre l'Anglais, l'Allemand ou Espagnol ; une épreuve de Géographie, d'Histoire, ou Programme des
classes de Terminale A
de Mathématiques au choix du candidat.
Pour les candidats de l'option A2, une épreuve de Droit Civil ; Droit Constitutionnel ; et Programme de
Capacité en Droit, et Economie Générale.
Pour l'option B, une épreuve de Culture Générale (Dissertation ou Analyse de texte) ; une épreuve de Mathématiques (Programme de la classe de Terminale D), et au choix une épreuve de Physique, de Chimie, ou Programme de la classe
de Terminale D
de Sciences de la Vie
et de la Terre (SVT).
Pour l'option C, une épreuve de Culture Générale (Dissertation ou Contraction de texte) ; une épreuve d'Anglais (Programme de la classe de Terminale D), et au choix du candidat, épreuve de Géographie,
d'Histoire, Programme de la classe
de Terminale D
de Sciences de la Vie
et de la Terre (SVT), ou
de Mathématiques.
Le dossier de candidature doit comporter :
1) une demande manuscrite, datée et signée du candidat, précisant l'option dans laquelle il a choisi de composer ainsi qu'un numéro de téléphone où il est joignable ;
2) une copie légalisée de l'extrait d'acte de naissance ou de la fiche individuelle d'Etat-civil ;
3) une copie légalisée de l'attestation du Brevet de Premier Cycle (BEPC) ou équivalent ;
4) une attestation de non-inscription au Baccalauréat délivrée par l'Office du Baccalauréat ;
5) une attestation de travail ;
6) une copie légalisée du diplôme de Capacité en Droit pour les candidats de l'option A2 ;
7) le récépissé de versement des frais d'inscription s'élevant à dix mille (10.000) francs CFA sur le compte ECOBANK, UAC/ESEU n°110069706005 ;
8) une notice individuelle ou fiche de renseignements à retirer au Vice-Rectorat en charge des Affaires Académiques (Rectorat Annexe), sur présentation du récépissé de la banque. Soigneusement remplie, cette notice sera insérée dans le dossier de candidature ;
9) une photo d'identité récente sur support CD ROM, format JPEG.
Les dossiers complets doivent être déposés au plus tard le jeudi 30 avril 2020 au Secrétariat Administratif du Vice-Rectorat en charge des Affaires Académiques à Abomey-Calavi. Tout dossier incomplet sera purement et simplement rejeté.
L'Examen Spécial d'Entrée à l'Université se déroulera sur le Campus Universitaire d'Abomey-Calavi selon le calendrier ci-après :
Epreuve orale : Mercredi 13 mai 2020 à 8 Heures
Epreuves écrites : Vendredi 15 et samedi 16 mai 2020 à 8 Heures.
F. A. A.
Les ‘'Alumni'' de la Chaire Unesco des droits de la personne humaine et de la démocratie (DPHD) ont un nouveau président. Gaudens DJIHOUESSI, c'est l'homme qui préside désormais ce regroupement des anciens étudiants de la Chaire Unesco des droits de la personne humaine et de la démocratie. La cérémonie de passation de charges a eu lieu le mercredi 04 mars dernier à l'Université d'Abomey-Calavi en présence du secrétaire scientifique de la Chaire, Dr Mathieu DEHOUMON.
Au nom de la nouvelle équipe, le nouveau président des Alumni a pris l'engagement de « poursuivre la mission sous la forme d'un double défi. « Existence et Visibilité », a-t-il souligné.
Le défi de l'existence selon le Dr Gaudens DJIHOUESSI consistera à achever, avant fin mars 2020, les démarches administratives à l'effet de donner « une pleine existence juridique » au groupe des Alumni. Le défi de la visibilité quant à lui, sera relevé grâce à une « stratégie adaptée de communication », a-t-il précisé. Il s'agira selon le nouveau président, d'amener tous ceux qui ont reçu une formation à la Chaire, de s'approprier les idéaux du groupe. Dans ce cadre, il a annoncé la célébration de façon annuelle, de la "Journée de l'Alumni Chaire UNESCO DPHD", dont la première édition est prévue pour le dernier trimestre de l'année 2020. Gaudens DJIHOUESSI a pour finir, remercier toute l'administration de la Chaire pour son soutien.
Il succède ainsi au Dr Simone HONVOU pour un mandat de 02 ans.
F. Aubin AHEHEHINNOU