Le maire de Bohicon Me Rufino D'Almeida a dévoilé ce samedi 25 juillet 2020, dans l'émission Xodji de Radio Trait d'Union (RTU) ses priorités pour les premiers mois de son mandat notamment le lotissement de la commune et l'éclairage public.
« Avec le soutien de mon conseil communal, je vais donner un ultimatum de trois ou quatre mois aux géomètres pour boucler les travaux de lotissement dans leurs zones. Passé ce délai, les contrevenants seront seuls responsables de leurs actes. Je vais aussi procéder à l'identification de toutes les réserves administratives dans les prochains jours », a précisé Me Rufino D'Almeida.
S'agissant de l'éclairage public, il a annoncé l'électrification de 12 quartiers de Bohicon. En dehors de cela, « 1200 lampadaires seront implantés aux abords des voies ».
L'ouverture des voies occupe une place importante dans le programme du nouveau président du conseil communal.
Le maire de Bohicon a déjà procédé à « la signature des actes de naissance, de décès et de mariage, non signés depuis des lustres, en vue de permettre aux bénéficiaires d'entrer en possession de leurs actes ».
Tout en réaffirmant sa volonté de combler les attentes des populations de Bohicon, Rufino D'Almeida invite ces dernières au respect des gestes barrières contre la Covid-19.
A.A.A
Le maire de Djougou Malick Séïbou Gomina a reçu le vendredi 24 juillet 2020 en audience les membres du bureau du comité des sages de la commune conduite par son président Karimou Boukary Ténakah. Ils ont échangé sur les questions liées au développement de la commune de Djougou.
Le comité des sages de la commune a félicité le maire pour son élection à la tête de Djougou. « On vous a déjà vu à l'œuvre à travers vos nombreuses actions sur le terrain avant même votre entrée en politique. Nous sommes prêts à vous accompagner et vous soutenir dans la mise en œuvre des actions de développement de notre commune et surtout pour maintenir la paix et la cohésion sociale entre les citoyens de la commune », a déclaré le président du comité Karimou Boukary Ténakah, rapporté par l'ABP.
Les membres du bureau du comité des sages de la commune ont transmis au maire Malick Séïbou Gomina un document qui fait part des problèmes de la commune. Il s'agit notamment de l'insécurité, l'insalubrité, la divagation des animaux, l'achèvement de la construction du CHD Donga et la lenteur dans la réalisation de certains projets.
« Je me battrai corps et âme pour trouver de solutions adéquates et pérennes aux problèmes de développement de notre chère commune », a déclaré le maire de Djougou. Malick Séïbou Gomina compte sur le soutien des sages et notables pour l'atteinte des objectifs de développement de Djougou.
A.A.A
Ghislain Assogba effectue depuis le vendredi 24 juillet 2020 une marche de la commune de Glazoué pour Cotonou afin de susciter un second mandat de Patrice Talon. Arrivé dans la ville de Bohicon aux environs de 11 heures 43 minutes ce dimanche 26 juillet 2020, le jeune béninois est revenu sur le but de sa marche au micro de Icône TV.
« Le but de ma marche, c'est de susciter la candidature du président Patrice Talon aux élections de 2021. C'est la raison pour laquelle je marche de Glazoué pour Cotonou pour remettre à lui ou à son équipe ma modeste contribution pour le paiement de sa caution », a déclaré Ghislain Assogba.
Il invite la population de Bohicon, de Glazoué, du Bénin en général et surtout les jeunes à rejoindre le mouvement. « Rejoindre le mouvement pour demander au président Patrice Talon qui a tant de réalisations à son actif de se représenter en 2021. Pour moi un jeune indépendant, ça serait la plus grave erreur politique depuis le Renouveau démocratique de laisser partir le Chef d'Etat actuel en 2021 », a ajouté Ghislain Assogba.
Le marcheur précise qu'il n'est membre d'aucun parti politique. Toutes les dépenses de cette marche poursuit-il sont à ma charge. « Je loge là où la nuit me rattrape. Je mange à ma faim. (…) Je vais atteindre Cotonou avant la fin de la semaine », précise Ghislain Assogba.
À Bohicon, il a reçu les félicitations du directeur départemental Zou, de la culture, de l'artisanat et du tourisme Charles Kakai Glele. « Je dois lui dire toute l'admiration qui est celle des jeunes du département du Zou. Il mérite d'être encouragé, il mérite d'être soutenu. (…) Toute la jeunesse du Zou engagée aux côtés du président Patrice Talon se reconnaît à travers cette initiative », a affirmé Charles Kakai Glele.
A.A.A
La première session criminelle de l'année 2020 du tribunal de première instance de deuxième classe d'Abomey-Calavi s'est ouverte ce lundi 27 juillet 2020.
A l'ordre du jour de la session, une vingtaine de dossiers avec une quarantaine d'accusés.
Au total, 20 dossiers dont un dossier d'assassinat, un dossier de coups mortels, un dossier d'incendie volontaire, deux dossiers de traite d'enfants, un dossier d'association de malfaiteurs, un dossier de vol à main armée, un dossier de tentative de vol aggravé, un dossier de meurtre et onze dossiers de viol sont inscrits au rôle de cette session qui verra comparaître 40 accusés.
Au cours de la conférence de presse animée le vendredi 24 juillet dernier, le procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe d'Abomey-Calavi Aubert Kodjo fait savoir qu' « une analyse des divers crimes figurant sur le rôle d'audience, permet de constater que les crimes contre les personnes prédominent nettement avec un pourcentage de 87 % contre les atteintes aux biens qui représentent 13 % des affaires inscrites à ce rôle ». Ce tableau selon le procureur, traduit « la survivance voire la recrudescence des agressions sexuelles dans le ressort du Tribunal d'Abomey-Calavi, en dépit des efforts sans cesse fournis par les pouvoirs publics et les forces de sécurité dans la lutte contre cette forme de délinquance, le banditisme et l'insécurité ».
En organisant la session criminelle, le tribunal d'Abomey-Calavi entend « jouer sa partition et apporter des réponses idoines aux cas qui lui sont déférés afin de rassurer les populations », a-t-il expliqué.
Aubert Kodjo invite les populations à suivre les audiences en vue de s'informer, de s'éduquer, dans le respect des gestes barrières de la lutte contre la pandémie du Covid-19.
F. A. A.
Un homme machiniste de profession est décédé ce dimanche 26 juillet 2020 à Zafi un village de Dogbo dans le département du Couffo.
Selon Frissons Radio, la victime « était en train de changer le moteur d'un de ses appareils lorsqu'il a été électrocuté ». À leur arrivée, les sapeurs-pompiers ont constaté le décès de l'homme âgé de 35 ans environ.
A.A.A
Les éléments du commissariat du deuxième arrondissement de Parakou ont procédé ce samedi 25 juillet 2020 à l'interpellation de deux individus au quartier Banikanni pour commercialisation, détention et usage de chanvre indien.
Les deux hommes arrêtés sont identifiés en tant que vendeurs de chanvre indien aux jeunes de la ville de Parakou. Une perquisition faite à leur domicile a permis de retrouver des boulettes et emballages de chanvre indien ainsi que sept téléphones portables.
A.A.A
Testé positif au Covid-19, Cheick Mourtala Mouhamadou Gounou, membre de l'organe de conciliation et d'arbitrage de l'Union Islamique Bénin (UIB) est désormais guéri de la maladie suite à son traitement.
Cheick Mourtala Mouhamadou Gounou a été atteint du coronavirus et admis au centre de prise en charge d'Allada. Soumis au traitement pendant des jours, le dignitaire de l'islam a regagné son domicile sain et sauf. Son test de dépistage après son traitement a été négatif.
Ce membre de l'organe de conciliation et d'arbitrage de l'Union Islamique Bénin (UIB) atteste de l'existence du Covid-19 et invite ses frères et sœurs en islam et toute la population béninoise au respect des gestes barrières.
A.A.A
Le Bénin a enregistré de nouveaux sujets atteints du Covid-19. Selon le point fait par les autorités sanitaires à la date du vendredi 24 juillet 2020, le Bénin a un total de 1770 cas confirmés, 1036 guéris, 699 sous traitement et 35 décès.
Les populations sont appelées à poursuivre l'observance des gestes barrières telles que : le port de masque, le lavage des mains et la distanciation d'au moins 1 mètre.
A.A.A
Le karité béninois ne pourra pas bien s'exporter cette année. Et pour cause, la baisse continue des prix des matières premières sur le marché mondial provoquée par la pandémie du Coronavirus. Les prix de cette matière première exportée après le coton, le cajou et l'ananas pourront considérablement chuter .
Dans la fabrication du chocolat, le karité occupe une place prépondérante. Encore appelé « l'or des femmes » ou arbre à beurre, le karité est un produit substituable au cacao, dont le beurre est intégré dans la fabrication du chocolat.
Cependant, du fait de la crise du Coronavirus, le cours du cacao selon Le Monde, plonge.
Pour l'analyste des matières premières agricole, Pierre Ricau, cet effondrement des prix du cacao ces dernières semaines s'explique par la baisse de la consommation de chocolat, et le déséquilibre généré par une offre abondante face à une demande qui ralentit. Ainsi, « la baisse de prix de l'un -notamment du cacao- entraîne souvent la baisse de prix de l'autre », a-t-il indiqué.
Dans ce cas, les exportations des amandes de karité suivant les explications de l'analyste, vont s'en trouver affectées en raison de la faible disponibilité de la demande. Ce qui pourrait marginaliser le Bénin sur la liste des pays exportateurs d'amandes et de beurre de karité cette saison.
L'une des conséquences selon Pierre Ricau, est que les femmes collectrices et transformatrices de l'arbre à beurre au Bénin risquent de souffrir de cette crise, étant donné que la filière étant tournée vers l'extérieur. L'entreprise de commercialisation d'amandes de karité Wakapou, face à cette situation a décidé en l'absence de commande, de faire une année blanche et de mettre ses opérations en veilleuse, espérant que l'économie reparte dans le bon sens en 2021.
Selon un rapport de la Fao (Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture), rapporté par Zoomagro, la Covid-19 continuera de chahuter le marché des matières premières agricoles en 2021.
Les experts prévoient un impact de la pandémie plus fort pour la viande, le poisson et les huiles. Ce qui implique une perturbation du marché à l'export des oléagineux notamment le cacao, le karité etc.
Le karité contribue à hauteur de 1,23% au PIB. C'est la troisième filière d'exportation après le coton, et le cajou.
F. A. A.
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Luxury Area , la plus grande marque de prêt à porter féminin d'inspiration africaine au BéninLe nombre de cas confirmés à la pandémie du Coronavirus ne cesse d'augmenter au Bénin.
Selon les dernières statistiques publiées par le gouvernement, le pays à la date du 24 juillet 2020 compte un total de 1770 cas confirmés. 1036 patients sont déclarés guéris, 35 décès. Le gouvernement en publiant ces chiffres a une fois encore invité les populations au respect des règles barrières de la Covid-19, et à appeler le 136 aux moindres symptômes.
Des personnalités résidant au pays et de la diaspora viennent de créer un Collectif pour l'Ordre Démocratique et Républicain au Bénin (Coder-Bénin). Ce Collectif a organisé le vendredi 24 juillet 2020 un point de presse virtuel sur le Manifeste pour la restauration de l'ordre démocratique et républicain au Bénin.
Le Manifeste pour la restauration de l'ordre démocratique et républicain, adressé au Président de la République et aux Corps constitués de la Nation, a été présenté vendredi dernier au cours d'un point de presse virtuel.
Dans sa présentation, Mme Célestine Zanou a décrit un état des lieux désastreux de la situation politique nationale. Selon elle, l'initiative du Manifeste est une démarche citoyenne des personnalités soucieuses du présent et du futur du pays. Elle a mis l'accent sur leur détermination à agir pour l'intérêt national.
Selon Me Ousman Fatiou, le Manifeste est le fruit d'une inquiétude des Béninois d'ici et de la diaspora. L'avocat dénonce un net recul de la démocratie au Bénin au cours des quatre dernières années. ‹‹ Nous sommes passés d'un État de droit à un État de lois ››, déplore-t-il.
Me Fatiou évoque entre autres la restriction des libertés, la politisation du Conseil supérieur de la magistrature et une justice aux ordres.
‹‹ Nous vivons des moments difficiles pour la liberté de la presse ››, a avoué Charles Migan.
‹‹ Nous avons une justice des forts, des vainqueurs ››, fustige le juriste Nourou-Dine Saka Saley, qui déplore l'absence de l'opposition au niveau de l'Assemblée nationale.
Un Mémorandum pour une sortie de crise
Les signataires du Manifeste demandent au Président de la République d'œuvrer pour le retour des exilés et l'organisation d'une conférence citoyenne pour le retour à un vivre ensemble.
M. Chabi Patrick Mahamou est convaincu que le chef de l'État va saisir cette opportunité pour sortir par la grande porte.
Me Fatiou a expliqué que le Manifeste n'est pas anti Talon. ‹‹ Oui, Patrice Talon et le gouvernement travaillent. Mais nonobstant les bonnes actions, il a fait reculer le pays sur le plan démocratique ››, a-t-il conclu.
Coder-Bénin, selon ses initiateurs n'est pas un parti politique et n'a pas vocation à celà.
Le Manifeste de Coder-Bénin contient un Mémorandum de sortie de crise. Dans ce document, il est demandé au président de la République d'abroger les lois liberticides, le code électoral et la constitution révisée. Sans oublier de rétablir les exilés dans leurs droits.
Le point de presse virtuel de Coder-Bénin a été organisé depuis les États-Unis par l'Ambassadeur Omar Arouna et d'autres responsables du Collectif.
D. M.
Par requête en date du 22 juin 2020, le sieur Amadou Assouma a saisi la cour suprême pour invalider le siège du conseiller municipal Ousmane Abdoulaye Traoré et de son suppléant dans la cité des koburu. La Cour après en avoir délibéré par arrêt Numéro 2020/251/CA/ECM du date 16 juillet a annulé le siège occupé par le requis.
Une décision qui met en difficulté les Forces Cauris pour un Bénin Émergent ( FCBE) pour l'élection du poste de Maire.
Voici l'intégralité de l'arrêt rendu par la Haute Juridiction . CLIQUEZ POUR LIRE
L'ancien ministre des travaux publics et des transports, Richard Mahougnon Sènou rappelé à Dieu ce samedi 25 juillet 2020, est un gestionnaire des finances publiques. Précédemment fonctionnaire de la Banque Mondiale, il fut un acteur politique et candidat aux élections présidentielles de 2006 et 2016.
Né le 26 avril 1950, Richard M. Sènou a fait ses études à l'université de Paris Nanterre où il obtint une maîtrise en Économie, après un Bac série D au Collège Père Aupiais de Cotonou.
De 1978 à 1980, il fit un stage en expertise comptable à Paris. De 1992 à 1998, il conduit avec succès, plusieurs projets d'infrastructures au Burundi, au Rwanda et en République Démocratique du Congo. Devenu analyste financier durant les années 1985 et 2006, il dirige le groupe des projets du secteur énergie de la Banque Mondiale au Burkina Faso, en Sierra Leone, et au Ghana.
A l'élection présidentielle de 2006, il essaie de briguer la magistrature suprême et obtint 16.208 voix. Appelé au gouvernement, il occupe le poste de ministre délégué auprès du président de la République, de novembre 2006 à juin 2007. A charge des travaux publics et les transports, il a contribué de par ses compétences, à la réalisation de grands ouvrages tels que les passages supérieurs de Houéyiho et de Steinmetz dans la ville de Cotonou.
Candidat malheureux à la présidentielle de 2016, Richard Mahougnon Sènou a œuvré pour la tenue du dialogue politique d'octobre 2019 au Bénin. Ces assises selon lui, étaient nécessaires pour décrisper la situation sociopolitique dans le pays.
Convaincu des opportunités que le Bénin peut tirer de la proximité avec le Nigéria, Richard Sènou a exhorté les candidats à l'exercice du pouvoir d'État à créer un ministère spécial pour gérer les relations entre les deux pays. Le Nigéria selon lui, doit être transformé en un atout sur tous les plans. Les chefs d'État qui se sont sucédés à la tête du pays devraient selon l'ex ministre des travaux publics et des transports, faire de l'anglais la deuxième langue nationale. Ainsi, dès que les Béninois auront la possibilité de s'exprimer en anglais, cela pourrait améliorer les relations commerciales avec la première puissance économique africaine.
F. A. A.
Une barque a chaviré ce vendredi 24 juillet 2020 sur le lac Nokoué faisant quatre morts et huit rescapés. La barque en surcharge s'est renversée suite à un grand vent qui a soufflé sur le lac.
Voici quelques images de l'opération de sauvetage
Dans un entretien accordé à l'Agence Ecofin, le président de l'Association nationale des exportateurs d'ananas du Bénin (ANEAB), Jean Xavier Satola, a expliqué les performances enregistrées dans la filière ces dernières années, et les défis à relever pour conquérir l'ensemble du marché européen.
Selon le président de l'ANEAB, le Bénin à la date d'aujourd'hui exporte plus de 1000 tonnes d'ananas par an. Un record encore loin de celui de 2015 où le pays avait atteint la barre des 4120 tonnes, a-t-il rappelé. Cette régression à l'en croire, est due à la crise survenue lors de la campagne 2016-2017 avec les résidus ‘'d'étéphon'', un produit qui permet de colorer l'ananas. « Les quantités du produit chimique ont dépassé les limites maximales résiduelles (LMR) autorisées notamment en Europe », a expliqué Jean Xavier Satola soulignant que cette situation a amené le gouvernement à imposer une interdiction d'exportation de l'ananas coloré qui, selon lui, constituait la majeure partie des volumes expédiés.
Cette auto-suspension selon le président de l'Association nationale des exportateurs d'ananas a permis au Bénin de ne pas être pénalisée par une éventuelle interdiction de la part de l'UE, qui aurait eu plus de dommages pour la filière qu'un retrait volontaire.
L'exécutif, confie-t-il, a demandé à ce que des réformes soient faites au niveau de la filière d'exportation pour corriger les dysfonctionnements ayant conduit à cette crise. Ce n'est qu'après l'application des recommandations gouvernementales que les exportations ont repris depuis bientôt 08 mois.
Les principales destinations de l'ananas du Bénin sont les pays européens, notamment la France, la Belgique, la Suisse, l'Espagne et d'autres pays du Maghreb (le Maroc essentiellement), a expliqué le président de l'ANEAB.
La concurrence sur le marché européen
Selon Jean Xavier Satola, le Bénin fait face à la concurrence d'autres exportateurs dont le Costa-Rica qui, selon lui, constitue une menace pour les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique).
Malgré cela, les ACP, soutenus par le Comité de Liaison Europe Afrique-Caraïbes-Pacifique (COLEACP) essaient de résister et de surmonter cette concurrence.
Sur le continent africain, le pays fait face également à des concurrents dont l'un des plus importants reste le Ghana. Ce pays selon le président de l'ANEAB, dispose d'un vaste réseau d'avions qui lui permet d'être sur tous les marchés ; un avantage que les exportateurs béninois n'ont pas.
Selon Jean Xavier Satola, s'ils doivent conquérir le marché suisse par exemple, cela n'est pas possible en raison de l'absence de vols directs vers cette destination. Une situation qui limite la capacité de l'ananas du Bénin et l'empêche de se déployer sur la totalité des marchés européens.
Pour y parvenir, le président de la faîtière de la filière d'ananas au Bénin fait savoir qu'il faut passer par des vols intermédiaires. Ce qui selon lui, présente des difficultés sur le plan logistique.
Il a par ailleurs rassuré de la présence du Bénin en France et en Belgique.
L'ananas du Bénin, une qualité sur le marché européen
« L'ananas du Bénin possède une qualité organoleptique exceptionnelle qui force le respect et l'admiration des consommateurs européens, qui exigent que ce type d'ananas puisse leur être fourni de façon régulière », a confié Jean Xavier Satola. Ce qui permet au pays de se positionner « sur le marché de niche européen ».
A en croire le président de l'ANEAB, des procédures pour l'exportation du Pain de sucre avec l'indication géographique (IG) sont en cours. « Nous sommes encore en phase procédurale, mais nous prospectons déjà de nouveaux débouchés sur le marché international. Dès qu'on aura fini toute la procédure, le Bénin pourra disposer d'un atout supplémentaire pour se positionner davantage sur les marchés internationaux et sous-régionaux », a-t-il annoncé.
Impact de la crise de la Covid-19
En raison de la pandémie du Coronavirus dont l'une des conséquences fut la fermeture des frontières aériennes et terrestres, l'ananas avion n'a pas été exporté, et des stocks destinés à l'exportation « sont restés sur les bras et ont pourri », a confié.
A l'en croire, il n'y a pas encore une étude sur les conséquences de la pandémie de la Covid-19 sur la filière. M. Satola souligne que le gouvernement est entrain d'évaluer l'impact de la crise sanitaire sur la production agricole, dont la filière ananas.
F. A. A.
L'organisation non gouvernementale Caritas Bénin a lancé ce vendredi 24 Juillet 2020 au centre pastoral Saint Charles Lwanga de Ouando à Porto-Novo, la campagne dénommée « Mini-projet de Caritas Bénin pour la riposte au Covid 19 ». La cérémonie de lancement a eu en présence de la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Mme Véronique Tognifode Mewanou.
La campagne « Mini-projet de Caritas Bénin pour la riposte au Covid 19 » va se dérouler pendant une période de trois mois dans les communes d'Avrankou, Aguégués et Missérété. Des communes qui font partie de l'ex-cordon sanitaire instauré par le gouvernement.
Selon Mgr Aristide Gonsallo, Evêque du Diocèse de Porto Novo, président de Caritas Bénin et représentant la Conférence épiscopale à travers cette campagne, les populations concernées bénéficieront d'une assistance. Il s'agit entre autres des pauvres, les veuves et des malades chroniques.
La campagne sera marquée par la distribution de 5000 masques de protection faciale, de vivres et biens à 500 ménages pauvres ; de 120 dispositifs de lavage dans les principaux marchés et lieux de regroupements. Aussi, 120 émissions radios seront-elles réalisées au cours de la même période.
Les activités seront menées avec l'appui technique des Assistants Sociaux en service dans les Centres de promotion sociale des localités bénéficiaires.
La ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Mme Véronique Tognifode Mewanou a salué cette initiative de Caritas Bénin. Elle n'a pas manqué de rappeler les actions menées par le gouvernement pour soulager les populations dont les activités ont été impactées par les mesures restrictives du gouvernement contre la propagation du Covid-19.
La ministre a invité les populations à poursuivre le respect des gestes barrières contre le coronavirus.
Caritas Bénin est une organisation non gouvernementale créée par l'Episcopat béninois. Elle intervient dans plusieurs domaines dont les services sociaux de base.
A.A.A