Si elle impressionnait de par ses compétences morales et un leadership efficace en politique, on en serait bien fier. Mais là, la jeunesse politique au Bénin, aujourdhui, est, en grande partie, en proie à un mal très profond : la propension à penser et à agir comme si en politique, tout se résume à la transhumance tous azimuts, au chantage, au marchandage, aux prestations de services politiques, au règne du mensonge.
S'il est vrai que de bons grains existent au sein de la jeunesse politique, il est extrêmement facile d'observer que dans une proportion inquiétante, une vraie pandémie ronge cette jeunesse et dont les principaux symptômes sont : absence totale de conviction politique, sens étriqué de l'engagement politique, déficit de sens de sacrifice digne d'un vrai militant, usage , à haute échelle, du faux.
Le mal est à son paroxysme, en dépit des garde-fous posés par la législation et les mesures prises pour encadrer la réforme du système partisan.
C'est vrai que la loi donne le droit et la liberté au militant d'un parti politique, d'en démissionner. Tout comme elle lui en avait donné le droit et la liberté d'y adhérer, sans contrainte. Nous sommes donc appelés, au moins, à respecter la loi. Au moins ! Mieux, le bon sens recommande qu'on ait des raisons valables pour envisager une démission. Si tant est qu'on est allé dans ce parti par conviction.
Déjà il faut s'assurer qu'on a le statut de membre dudit parti. Il faut éviter de faire de l'usurpation de titres, juste dans le vil dessein de fabriquer une étoffe trompeuse à sa personne et rechercher un effet plus fort que le normal à sa défection. Il faut aussi s'assurer qu'on ne nage pas dans une méconnaissance totale des textes fondamentaux du parti et, plus grave, des dispositions de la nouvelle charte des partis politiques.
L'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), fait l'objet, régulièrement de manoeuvres malsaines de gens tapis dans l'ombre qui n'ont trouvé mieux que donner dans la manipulation de la jeunesse politique ; en tout cas , dans sa partie manipulable, contre ce label politique. Le drame ici est que les jeunes de cette catégorie, même s'ils tiennent à affronter la vertu, ne sont pas capables , tout au moins, de dire à leurs manipulateurs : « Nous voulons bien le sale deal, mais ne nous ne sommes pas d'accord pour pousser loin le bouchon au point d'inventer ce qui n'existe pas, au point de justifier l'injustifiable, au point d'ériger le faux aux rangs de chose la mieux partagée ».
Comment comprendre que des noms fictifs soient régulièrement alignés sur des listes pour faire croire qu'il y vagues de démissions à l'UDBN ? De parfaits inconnus. Ce faux et usage de faux n'est plus à démontrer.
Comment comprendre que même dans des cas où, il y a un militant qui choisit d'exercer son droit de démissionner, que ce dernier fasse le choix délibéré et malsain de s'attribuer des titres qu'il n'a jamais portés au sein du parti, le rang qu'il n'a jamais occupé dans l'UDBN ! Facilement on sattribue, comme on n'achète des galettes d'arachide, les titres de membre fondateur, de coordonnateur, etc. . , ceci juste pour se donner une importance et un poids politique que l'on na pas.
Si tant est que celui qui a l'intention de démissionner est important, pourquoi aurait-il besoin de donner dans du faux et usage de faux ? Bien dommage !
Il y a du travail à faire pour inviter un peu de vertu dans la politique.
Par médias interposés, sur le terrain, on multiplie les assauts contre l'UDBN. C'est la preuve que l'UDBN dérange plus d'un et devient la cible des jaloux de son offre politique et de son label en politique. Mais c'est sans compter avec le mental d'acier de l'Amazone Claudine Afiavi Prudencio. Ces manoeuvres sont loin, très loin de pouvoir entamer mon moral. La Présidente et les membres du Bureau Exécutif National de l'UDBN ont bien conscience de ces manoeuvres qui sont à la base des sirènes malveillantes que les détracteurs font retentir sur le toit de l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau.
L'UDBN a de gros défis à relever. L'UDBN a conscience de la taille du travail à faire. L'UDBN a conscience de ce que tout n'est pas rose. Mais de là à vouloir faire croire à l'opinion que l'UDBN est un parti qu'on peut déstabiliser par ces vilaines manoeuvres, les détracteurs se sont proprement plantés. Ils ont tapé poteau, comme on le dit vulgairement ! Ni le parti, ni ses responsables, à commencer par moi-même la Présidente, Mme Claudine Afiavi Prudencio, n'en sont ébranlés. Puisque, contrairement à ce que pensent certains détracteurs, ignorants de l'histoire politique du Bénin, ceux et celles qui dirigent et animent l'UDBN ne sont pas nés de la dernière pluie. Ils ne sont surtout pas entrés en politique par accident et hier ! Ils ont un parcours. Un parcours qui, toute modestie gardée, mérite considération.
Qu'il soit clairement retenu par les uns et les autres : l'UDBN peut enregistrer des défections en son sein. C'est possible. C'est une réalité que vie toute organisation politique dans son processus de croissance. C'est de la même manière que le parti enregistre beaucoup d'adhésions, sur toute l'entendue du territoire national et hors du Bénin. Les démissions on en observe en grands nombres dans les autres partis de la place également.
Mais pour ceux qui nourrissent l'intention de rompre les amarres avec l'UDBN, il faut qu'ils aient l'honnêteté intellectuelle de s'éloigner du faux, du mensonge, de l'usurpation de titres et d'autres arguments dignes de tâcherons politiques et non de véritables militants de parti politique, surtout à l'ère de la réforme du système partisan.
Que ceux qui pensent donner de coups foirés à l'UDBN en pensant pouvoir signer sa mort, se le tiennent : ils se battront longtemps et en vain ! Vaines seront leurs oeuvres. Le présent et l'avenir du Bénin politique comptent et compteront avec l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau. La réforme du système partisan, impulsé par le Président Patrice Talon ne mérite pas ces pratiques rétrogrades, peu orthodoxes, complètement indignes de la jeunesse politique de mon pays, le BENIN ! Ce qui est clair, les réfractaires aus bons changements, finiront par se rendre compte qu'ils font fausses routes.
Mme Claudine Afiavi PRUDENCIO,
Présidente de l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN)
En Conseil des ministres ce mercredi 14 octobre 2020, le gouvernement béninois a autorisé l'acquisition et le déploiement d'équipements agricoles dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national de développement de la mécanisation agricole.
Dans le but d'améliorer continuellement les méthodes culturales ainsi que la productivité et la production agricoles, le gouvernement a initié le Programme national de développement de la mécanisation agricole.
En 2018 et 2019, l'Etat a subventionné au profit des producteurs l'acquisition de près de cinq cents (500) tracteurs.
« Après cette première expérience conduite avec succès et face à la demande croissante des producteurs, le Conseil a autorisé l'acquisition d'autres engins et équipements agricoles pour un montant d'environ dix (10) milliards de FCFA, en vue de leur cession à raison de 50% de subvention pour le kit composé de matériels automoteurs et d'équipements associés ; puis de 30% pour les matériels optionnels », renseigne le communiqué final du Conseil des ministres.
Il s'agit de six cents (600) tracteurs, de semoirs agricoles, d'outils de préparation du sol, de remorques, de tarières, de chargeur frontal, d'accessoires pour les tracteurs, de repiqueuses de riz, de camions ateliers, de matériels de production de fourrages, de lames niveleuses.
A cela s'ajoutent de pulvérisateurs pour le traitement et l'entretien des cultures, de moissonneuses lieuses pour la culture du riz, de récolteuses tractées pour la culture du maïs et du soja, de semoirs mono-graine et de rouleaux destructeurs de végétation, de motoculteurs et accessoires, puis de récolteuses pour la culture du coton.
Conformément au plan de riposte contre la Covid-19, « la possibilité de crédit bancaire sera facilitée aux acteurs du secteur agricole, à travers le mécanisme de financement du Fonds national de Développement agricole (FNDA) ».
A.A.A
Le conseil des ministres du mercredi 14 Octobre 2020 a procédé à six nominations dans les ministères des Affaires étrangères et de la Santé.
Au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, Monsieur Marc Hermanne G. Araba est Ambassadeur, Représentant permanent du Bénin auprès des Nations-Unies à New-York.
Marc Hermanne G. Araba a été secretaire général au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
M. M.
Le conseil des ministres du mercredi 14 Octobre 2020 a procédé à six nominations dans les ministères des Affaires étrangères et de la Santé.
Au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, Monsieur Marc Hermanne G. Araba est Ambassadeur, Représentant permanent du Bénin auprès des Nations-Unies à New-York.
Marc Hermanne G. Araba a été secrétaire général au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
M. M.
Le gouvernement a publié les statistiques de la pandémie du Coronavirus au Bénin à la date du 12 octobre 2020..
Selon les chiffres à la date du 12 octobre 2020, le Bénin compte un total de 2478 cas confirmés. 2330 personnes sont déclarées guéries, 41 patients sont décédées, et 107 sont encore sous traitement.
Le gouvernement en publiant ces derniers chiffres invite les populations au respect des règles barrières, et à appeler le centre d'informations Covid-19 au numéro gratuit 136.
F. A. A.
Le gouvernement a adopté ce mercredi en conseil des ministres le décret portant institution du Comité national de gestion et de sécurisation des pâturages.
Le Comité a pour mission de mettre en œuvre le plan national d'orientation et de développement des activités pastorales.
« Préparer, mettre en œuvre et suivre les activités de gestion du pâturage, prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs, participer au règlement diligent des conflits éventuels ». Tels sont, entre autres, les missions confiées au Comité national de gestion et de sécurisation des pâturages.
Le Comité est institué à travers un décret pris mercredi 14 Octobre 2020 en conseil des ministres. Le gouvernement entend réorganiser le modèle d'élevage en contenant les mouvements des bêtes dans les communes et les départements.
Le conseil a révélé que « les activités de transhumance, tel qu'elles se déroulent, sont sources de conflits permanents entre les éleveurs et les agriculteurs, avec des conséquences souvent dramatiques ». C'est dans la perspective de préserver la sécurité et de leurs biens que le gouvernement a pris le décret.
Le Comité national de gestion et de sécurisation des pâturages aura ses démembrements dans les communes et les départements. Il est doté également d'un sous-comité technique qu'il l'aidera dans la mise en œuvre du plan national d'orientation et de développement des activités pastorales.
Le conseil a donné des instructions aux ministres associés à la mise en place pour que le Comité national de gestion et de sécurisation des pâturages commence sa mission au plus tôt.
M. M.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 14 octobre 2020, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
Adoption des modalités de gestion et de sécurisation du pâturage en République du Bénin.
Les activités de transhumance, tel qu'elles se déroulent, sont sources de conflits permanents entre les éleveurs et les agriculteurs, avec des conséquences souvent dramatiques. Il s'en suit également des pertes importantes de cultures et de bétail.
Aussi, s'avère-t-il urgent de réorganiser ce modèle d'élevage pour préserver la sécurité des acteurs et de leurs biens, en contenant notamment les mouvements des bêtes dans les départements et communes.
C'est pourquoi, le Conseil a adopté le présent décret qui institue un Comité national de gestion et de sécurisation du pâturage, chargé de la mise en œuvre du plan national d'orientation et de développement des activités pastorales.
Cette structure est dotée de démembrements aux niveaux départemental et communal ainsi que d'un Comité technique dont les missions consistent, entre autres, à :
préparer, mettre en œuvre et suivre les activités de gestion du pâturage ;
prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs ;
participer au règlement diligent des conflits éventuels.
Les Ministres concernés veilleront au fonctionnement effectif des différents comités dédiés à la gestion de cette problématique.
Au titre des autres mesures normatives, le Conseil a adopté les décrets portant :
transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant dispositions spéciales de simplification et de gestion dématérialisée de l'état civil ;
nomination des membres du Conseil d'administration de l'Agence béninoise de l'Environnement (ABE) ; ainsi que le décret fixant
les modalités d'application de la loi n°2019-06 du 15 novembre 2019 portant code pétrolier en République du Bénin.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Approbation du document de politique nationale de développement des énergies renouvelables (PONADER) 2020-2030.
La promotion de l'immense potentiel dont dispose le Bénin, s'agissant de ce type d'énergie, appelle la mise en place d'une politique de développement du sous-secteur, avec des mesures incitatives aux plans institutionnel, réglementaire, technique, économique et organisationnel.
Aussi, est-il indispensable de définir un cadre stratégique devant servir de base pour l'élaboration, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des projets et programmes du domaine des énergies renouvelables, surtout au profit des zones rurales.
C'est pourquoi, le Conseil a approuvé le document de politique dont les objectifs majeurs sont :
élaborer une approche systémique du cadre de gestion ;
garantir une exploitation et un développement durables de ces ressources naturelles ;
faciliter un accès plus rapide des populations aux services énergétiques modernes.
II-2. Autorisation d'acquisition et de déploiement d'équipements agricoles dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national de développement de la mécanisation agricole.
L'objectif visé par ce programme est d'améliorer continuellement les méthodes culturales ainsi que la productivité et la production agricoles. C'est pour parvenir à cette fin que le Gouvernement a subventionné au profit des producteurs, en 2018 et 2019, l'acquisition de près de cinq cents (500) tracteurs.
Après cette première expérience conduite avec succès et face à la demande croissante des producteurs, le Conseil a autorisé l'acquisition d'autres engins et équipements agricoles pour un montant d'environ dix (10) milliards de FCFA, en vue de leur cession à raison de 50% de subvention pour le kit composé de matériels automoteurs et d'équipements associés ; puis de 30% pour les matériels optionnels.
Il s'agit de six cents (600) tracteurs, de semoirs agricoles, d'outils de préparation du sol, de remorques, de tarières, de chargeur frontal, d'accessoires pour les tracteurs, de repiqueuses de riz, de camions ateliers, de matériels de production de fourrages, de lames niveleuses, de pulvérisateurs pour le traitement et l'entretien des cultures, de moissonneuses lieuses pour la culture du riz, de récolteuses tractées pour la culture du maïs et du soja, de semoirs mono-graine et de rouleaux destructeurs de végétation, de motoculteurs et accessoires, puis de récolteuses pour la culture du coton.
Par ailleurs, conformément au plan de riposte contre la COVID-19, la possibilité de crédit bancaire sera facilitée aux acteurs du secteur agricole, à travers le mécanisme de financement du Fonds national de Développement agricole (FNDA).
II-3. Acquisition de réactifs, consommables et poches à sang au profit de l'Agence nationale pour la transfusion sanguine.
L'évaluation de la situation au niveau de l'Agence fait ressortir que, généralement, entre le mois d'octobre et la fin du premier trimestre de l'année suivante, elle fait face à un accroissement de ses besoins en intrants spécifiques.
C'est pour lui permettre de poursuivre sans risque d'interruption ses prestations, notamment au profit des femmes en âge de procréer et des enfants, que le Conseil a autorisé l'acquisition, pour environ un milliard (1.000.000.000) de FCFA, desdits intrants destinés à prélever et à qualifier les poches de sang en vue de leur utilisation sécurisée.
Le Ministre de la Santé et celui de l'Economie et des Finances, accompliront les diligences nécessaires à cet effet.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Le Conseil a autorisé :
la participation de l'équipe nationale sénior de football aux éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), au Cameroun en 2021, et de la Coupe du monde, au Qatar en 2022 ;
la célébration, au Bénin, le 16 octobre 2020, de la 40ème Journée mondiale de l'Alimentation et de la 24ème édition du TELEFOOD ;
la célébration, le 19 octobre 2020, de la 27ème journée des enseignants.
IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations ci-après ont été prononcées.
Au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération
Ambassadeur, Représentant permanent du Bénin auprès des Nations-Unies à New-York : Monsieur Marc Hermanne G. ARABA
Au ministère de la Santé
Conseiller technique aux Affaires pharmaceutiques : Monsieur Medessou Yowel Habib GANFON
Directeur général de l'Agence des Infrastructures sanitaires, de l'Equipement et de la Maintenance : Monsieur Laurent Godonou HOUNDETON
Directeur national de la Santé publique : Monsieur Sourakatou SALIFOU
Directeur national de la Médecine hospitalière : Monsieur Dodji Ange DOSSOU
Directeur général de l'Agence nationale de Contrôle de la Qualité des produits de Santé et de l'Eau : Monsieur L. Achille YEMOA.
Fait à Cotonou, le 14 octobre 2020,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Édouard OUIN-OURO
Le Bénin a un nouvel ambassadeur auprès des Nations Unies à New-York.
Il s'agit de Marc Hermanne G. ARABA. Sa nomination a été prononcée ce mercredi 14 octobre 2020 en Conseil des ministres.
Réunis en Conseil des ministres ce mercredi 14 octobre 2020, le Conseil des ministres a procédé à des nominations ci-après
Au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération
Ambassadeur, Représentant permanent du Bénin auprès des Nations-Unies à New-York : Monsieur Marc Hermanne G. ARABA
Au ministère de la Santé
Conseiller technique aux Affaires pharmaceutiques : Monsieur Medessou Yowel Habib GANFON
Directeur général de l'Agence des Infrastructures sanitaires, de l'Equipement et de la Maintenance : Monsieur Laurent Godonou HOUNDETON
Directeur national de la Santé publique : Monsieur Sourakatou SALIFOU
Directeur national de la Médecine hospitalière : Monsieur Dodji Ange DOSSOU
Directeur général de l'Agence nationale de Contrôle de la Qualité des produits de Santé et de l'Eau : Monsieur L. Achille YEMOA.
Les entreprises qui ont déposé leur dossier mais qui n'ont pas encore bénéficié de l'accompagnement du gouvernement face aux impacts du coronavirus sont invitées au Ministère de l'Economie et des Finances (MEF).
Dans un communiqué en date du 14 octobre, le Ministre de l'économie et des finances invite "les entreprises n'ayant pas encore bénéficié des mesures d'accompagnement du Gouv face à la pandémie de la Covid-19, bien qu'ayant soumis leur dossier de demande" à prendre part "à une importante réunion".
La réunion se tiendra le vendredi 16 Octobre 2020, à partir de 10 heures précises à la salle de conférence du Ministère de l'Economie et des Finances.
Pour atténuer les effets de la pandémie du coronavirus, le gouvernement a mis en place un programme de mesures sociales de 74,12 milliards FCFA dont un appui de 63,38 milliards de FCFA aux entreprises.
D'après le conseil des ministres de 10 juin 2020, cette dotation servira, entre autres, à la "prise en charge, selon le cas, de 70% du salaire brut des employés déclarés sur une période de trois mois, au remboursement des crédits de TVA, à l'exonération du paiement de la taxe sur véhicule à moteur pour ceux qui ne l'ont pas encore payée au titre de l'année 2020 ou à sa conversion en crédit d'impôt, au titre de l'année 2021, pour ceux qui l'ont déjà payée, à la prise en charge des loyers commerciaux sur trois mois au profit des agences de voyage déclarés".
La dotation est destinée aussi à la prise en charge intégrale des factures d'électricité pendant 3 mois pour les hôtels et les agences de voyage à hauteur de 4,1 milliards de FCFA.
M. M.
Musicien et écrivain, Habib Dakpogan est l'éditeur de livre “Mémoire du chaudron” de Tiburce Adagbè. Un ouvrage qui retrace les coulisses de l'accesssion de Boni Yayi à la magistrature surpême en 2006.
Lire l'interview qu'il a accordée à notre rédaction .
D'après nos informations l'essai politique de Tiburce ADAGBE intitulé « Mémoire du Chaudron » au sujet de la conquête du pouvoir par Boni Yayi en 2006 sort bientôt et vous en êtes l'éditeur. Pouvez-vous nous en dire plus ? N'est-ce pas un trop gros morceau ? On vous connaissait artiste et écrivain de talent certes, mais pas éditeur
Il s'agit de la rencontre d'un écrivain qui se lance dans l'édition et cherche des projets d'écriture convaincants donc porteurs, et d'un écrivain, éditeur dans une autre vie, qui veut éditer son premier ouvrage. Tout a commencé le plus fortuitement possible à l'occasion d'un lancement où j'ai croisé Tiburce Adagbè dix ans après un projet que nous avions piloté dans sa maison d'édition.
Il était en train de se faire une agréable réputation sur la toile en publiant sur Facebook à une fréquence régulière, de sulfureux épisodes d'une chronique au titre curieux de Mémoire du chaudron, qui retraçait avec un style enjoué et une vivacité particulière, les coulisses de la conquête du pouvoir par Boni Yayi en 2006. Je lui ai suggéré sans ambages d'en faire un livre et il m'a informé que ma suggestion était une raison supplémentaire pour qu'il commence à y penser sérieusement, puisque beaucoup de personnes, proches ou simples connaissances, ne cessaient de l'exhorter à poser ces souvenirs croustillants sur papier.
On a repris et gardé le contact dès lors, travaillant sur divers projets dont le journal satirique _Le Déchainé du Jeudi_ où je suis rédacteur et relecteur et lui le Conseiller éditorial. De temps à autre nous parlions de Mémoire du Chaudron, Tiburce faisant part de son avancement dans le processus d'en faire un livre et moi ne cessant de l'encourager car pour moi c'était incontestablement une œuvre majeure s'inscrivant à l'aise dans les milieux littéraire et politique.
Au même moment, à l'intérieur d'un cercle d'amis écrivains et journalistes, les discussions ont commencé à s'orienter sérieusement vers la création d'une maison d'édition pour contribuer auprès des autres maisons, à absorber dans la mesure du possible la faim du dire qui devenait boulimie dans les rangs des jeunes auteurs dont certains sont vraiment très doués. Nous avons donc mis sur pied _Encrage Editions_ , sous ma direction. La structure créée, j'ai approché Tiburce et lui ai proposé d'éditer son œuvre. Il a éclaté de rire, car il ne comprenait pas pourquoi je voulais qu'il serve de cobaye pour une maison d'édition qui n'avait pas encore un seul titre alors qu'il est l'objet d'une cour assidue de la part de plusieurs éditeurs tant au Bénin qu'à l'international. Ce n'est pas que l'idée lui ait déplu, mais pour lui, le risque était exorbitant et c'était légitime. Mais Tiburce est un fin intellectuel qui sait gérer ses a priori. Il n'ignore pas que la qualité prime sur le nom. Alors, un peu comme pour m'écarter avec bonne conscience, il a posé les conditions : qualité supérieure à la hauteur de ses ambitions (reliure, tranche, papier, encre, mise en page, graphisme et illustration), visibilité (présence du livre sur les plus grandes plateformes) et garanties de distribution. Comme vous l'avez dit, c'est un très gros morceau pour quelqu'un qui débute dans le milieu. Mais l'essentiel est le professionnalisme. J'ai réuni l'équipe et je leur ai dit que notre premier coup ne sera même pas un coup d'essai mais un sacré coup de maître. Nous avons fait nos offres à Tiburce, il a réfléchi un peu, et il a accepté, en se fiant plus à mon souci de qualité qu'à notre amitié. Il sait surtout, avec son expérience d'éditeur, la nécessité d'une relation de complicité en l'écrivain et son éditeur.
Nous avons également appris que l'ouvrage va connaître une commercialisation internationale !!Comment cela va-t-il se passer concrètement ?
Mémoire du Chaudron est disponible sur Amazon dès demain. Nous nouons déjà des partenariats avec d'autres distributeurs en ligne et des distributeurs locaux. Le livre physique est sorti de presses en France en fin de semaine passée et sera disponible dans les librairies du Bénin et de la sous-région en Novembre. Nous avons déjà de solides références pour les FNAC en France.
Les Béninois d'ici devront attendre encore jusqu'à quand pour avoir accès à la version livre de ce récit qui a secoué toute la toile ?
Mémoire du Chaudron est achevé d'imprimer à Lyon en France. Ceci pourrait titiller des susceptibilités et faire débat, je le sais, mais tout panafricaniste que je suis, j'ai reçu une énorme pression de l'auteur qui a mis la qualité au premier plan. J'avais une obligation de résultat. Pour un livre d'un volume de plus de 600 pages, et pour un auteur qui ne veut pas voir le moindre travers sur la tranche, nous n'avons pas eu le choix. Cependant nous avons ouvert la consultation chez les imprimeurs tant au Bénin, en Côte-d'Ivoire, en Tunisie, qu'en France. Nous avons une réputation à bâtir et la confiance d'un excellent auteur à mériter. Alors nous sommes allés à la meilleure offre technique pour un rendu convenant à nos exigences. Ceci explique donc en partie que le livre papier ait pris un peu plus de temps que s'il était fait sur place. Heureusement, l'attente des lecteurs ne sera que de courte durée. Le lancement se fera le 12 novembre prochain à Cotonou. Mais le livre sera disponible quelques jours plus tôt.
Votre regard sur le livre en tant qu'écrivain ?
Je suis tombé amoureux des histoires de Mémoire du Chaudron depuis le temps que je les lisais sur Facebook. Je me suis demandé comment il se faisait que Tiburce Adagbè se soit caché tout ce temps alors qu'il a l'une des meilleures plumes de ce pays toutes époques confondues. Quand le livre a pris la forme papier, l'extase n'a fait que grandir. En faisant le travail éditorial, tous les comités de lecture étaient enchantés, à l'unanimité, même les critiques les plus difficiles dont je fais partie. Nous sommes très honorés de faire partie de ce projet. Il s'agit d'une fresque truculente, qui raconte avec une langue littéraire et un style gracile, les incroyables péripéties ayant animé les coulisses de la prise de pouvoir par Boni Yayi en 2006. Nourrie d'histoire, parsemée d'humour, auréolée d'impertinence, elle fait revivre aussi bien les instants critiques que les moments enjoués de cette saga sociopolitique, avec des intrigues et des personnages réels. Elle questionne la sociologie, l'ethnologie, la philosophie, l'art, et bien entendu, la politique sous les tropiques béninois. Et surtout, croyez-moi, la version numérique du livre qui nous a tous tenus en haleine sur la toile n'est qu'une préfiguration de la grande puissance du livre qui entre bientôt en librairie. Car pour la cause, notre maison d'édition a mis la pression nécessaire pour que l'auteur reprenne la plume et détaille son récit. _Mémoire Du Chaudron_ , version livre que Me Robert DOSSOU nous a fait l'honneur de préfacer, vaut donc la peine d'être lu, surtout quand on déjà lu et aimé le premier jet qu'est la version numérique.
Propos recueillis par Paul Tonon
La loi des finances rectificative 2020 sera en examen au parlement ce jeudi au cours d'une session extraordinaire, la 5ème au titre de l'année 2020.
A l'ordre du jour de cette session extraordinaire, l'examen et l'adoption du projet de loi de finances rectificative, gestion 2020.
Après cette session, les parlementaires retrouveront encore le chemin de l'hémicycle dans les prochains jours, et ce, dans le cadre de la seconde session ordinaire de l'année 2020, qui sera consacrée à l'examen et à l'adoption de la loi des finances gestion 2021.
F. A. A.
Plusieurs pays africains connaissent un niveau élevé d'endettement, les rendant plus fragiles face à la crise mondiale actuelle. Mais les pays les plus endettés du continent sont loin d'être ceux auxquels l'on pourrait penser.
Selon les dernières statistiques du FMI, les dix pays africains affichant le taux d'endettement le plus élevé début 2020 sont les suivants : le Soudan, avec une dette publique équivalant à 207 % du PIB, l'Érythrée (165,1 %), le Cap-Vert (123,5 %), le Mozambique (108,8 %), l'Angola (95,0%), la Zambie (91,6 %), l'Égypte (84,9%), la Gambie (80,9%), la Mauritanie (78,5 %) et la République du Congo (ou Congo-Brazzaville, 78,5 %).
Ce classement correspond donc au niveau d'endettement des pays africains juste à la veille de la crise économique actuelle, liée au Covid-19. À ce stade, ces données peuvent être considérées comme étant les plus pertinentes pour effectuer des comparaisons, vu que les conséquences économiques de la pandémie actuelle pour l'année en cours ne peuvent encore être correctement estimées, et en particulier pour les pays en développement.
Les dix pays les plus endettés Afrique
Les « surprises » du classement
Le classement est donc dominé par le Soudan, pays d'Afrique connaissant une grave crise économique et qui est en période de transition politique depuis le coup d'État d'avril 2019. Une situation regrettable pour un pays qui n'est autre que le second producteur d'or du continent, après le Ghana, et qui a le grand avantage d'être abondamment irrigué par le Nil, le plus long des fleuves africains, et ses affluents. Il est d'ailleurs à noter que le Soudan fait désormais partie des cinq pays les plus pauvres du continent, avec un PIB par habitant de seulement 442 dollars début 2020.
Un autre élément surprenant du classement consiste en la place occupée par l'Angola, qui arrive au cinquième rang des pays africains les plus endettés. En effet, ce pays dispose également de très importantes richesses naturelles, et en particulier le pétrole dont il est le deuxième producteur continental, après le Nigeria. Toutefois, et comme pour ce dernier, l'Angola connaît aussi un déclin économique et un appauvrissement, avec en moyenne une croissance annuelle négative de -1,0 % sur la période de cinq années allant de 2015 à 2019 (et seulement 1,2 % pour le Nigeria), soit un taux largement inférieur au taux de croissance démographique du pays (3,3 % en moyenne sur la même période). Une évolution qui s'est notamment traduite par une baisse de 85 % de la valeur de la monnaie nationale par rapport au dollar depuis 2014 (près de 60% pour le Nigeria), et qui devrait se poursuivre pendant les quelques prochaines années, au moins, selon les prévisions en la matière, et comme pour le Nigeria. Ces deux pays souffrent notamment d'une tendance à la baisse de leur production pétrolière, et ne sont pas parvenus à diversifier leur économie et leurs exportations, qui reposent toujours presque uniquement sur les hydrocarbures (98 % pour l'Angola, et 94 % pour le Nigeria).
Enfin, ce classement fait apparaître qu'il n'y a que deux pays francophones parmi les dix pays les plus endettés du continent, et qui ne sont qu'à la 9e et à la 10e place, à savoir la Mauritanie et la République du Congo. Cette dernière devrait d'ailleurs sortir des dix premières positions au cours de l'année 2020 (mais il convient là de rappeler, encore une fois, qu'il est encore trop tôt pour avancer des estimations suffisamment fiables pour l'année en cours, compte tenu du contexte très particulier que le monde connaît actuellement).
L'Afrique francophone, partie la moins endettée du continent
L'Afrique francophone est d'ailleurs globalement la partie la moins endettée du continent, avec un taux d'endettement global de 50,1 % du PIB pour cet ensemble de 25 pays début 2020, et de 44,1 % pour sa partie subsaharienne composée de 22 pays (en tenant compte de la dette publique et du poids de chacune de leurs économies, selon les données disponibles mi-2020). Pour le reste du continent, le taux s'établit à 58,9 % pour l'ensemble de l'Afrique non francophone, et à 53,4 % pour sa partie subsaharienne. Le niveau d'endettement global de l'Afrique francophone est d'ailleurs largement inférieur à celui de la majorité des pays développés.
Dettes Afrique francophone
Cette assez bonne maîtrise de la dette, globalement, résulte en grande partie de la forte croissance économique que connaissent la plupart des pays d'Afrique subsaharienne francophone. Celle-ci constitue d'ailleurs la zone la plus dynamique - et historiquement la plus stable - du continent, dont elle a enregistré en 2019 les meilleures performances économiques pour la sixième année consécutive et pour la septième fois en huit ans. Sur la période 2012-2019, la croissance annuelle de cet ensemble de 22 pays s'est ainsi établie à 4,4% en moyenne (5,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale), contre 2,8% pour le reste de l'Afrique subsaharienne. Un dynamisme qui est particulièrement élevé au sein de l'espace UEMOA, qui n'est autre que la plus vaste zone de forte croissance du continent, avec une hausse annuelle du PIB de 6,4 % en moyenne sur cette même période de huit années.
Ces performances résultent elles-mêmes des nombreuses réformes accomplies par la majorité des pays francophones, et notamment en matière de bonne gouvernance, de diversification et d'amélioration du climat des affaires (même si de nombreux progrès restent à accomplir). Sur ce dernier point, certains pays ont ainsi réalisé un bon considérable entre les classements Doing Business 2012 et 2020, publiés par la Banque mondiale, et notamment le Togo (passé de la 162e à la 97e place), la Côte d'Ivoire (de la 167e place à la 110e place), le Sénégal (de la 154e à la 123e) ou encore le Niger (passé de la 173e à la 132e place). Ce dernier talonne ainsi désormais le Nigeria (131e), et fait largement mieux que l'Angola (177e) ou encore que l'Éthiopie (159e).
Grâce à ce dynamisme, la Côte-d'Ivoire vient par exemple de dépasser le Nicaragua en termes de richesse par habitant, pour devenir le premier pays africain au sous-sol pauvre de l'histoire à devancer un pays d'Amérique hispanique, avec un PIB par habitant de 2 286 dollars début 2020, contre 1 913 dollars (hors très petits pays de moins de 1,5 million d'habitants, majoritairement insulaires et ne pouvant être pris en compte pour de pertinentes comparaisons). Et ce, tout en ayant réussi l'exploit de dépasser le Ghana et le Nigeria, deux voisins regorgeant de richesses naturelles, pour devenir le pays le plus riche de toute l'Afrique de l'Ouest (2 202 dollars et 2 230 dollars par habitant, respectivement pour ces derniers). Quant au Niger, géographiquement pénalisé par son enclavement, il vient de réussir la performance de dépasser la Sierra Leone, et de quitter ainsi la place peu enviable de pays le plus pauvre d'Afrique de l'Ouest (555 dollars par habitant, contre 504 dollars). Enfin, des pays comme le Mali et le Bénin, qui ne font pourtant pas partie des plus riches de leur région, ont même un PIB par habitant supérieur à des pays comme l'Éthiopie ou le Rwanda, situés en Afrique de l'Est et bénéficiant d'une couverture médiatique favorable.
Au passage, et au niveau continental, il est à noter qu'il n'y a désormais plus qu'un seul pays francophone parmi les cinq pays les plus pauvres, tous situés en Afrique de l'Est (à savoir le Burundi, et les quatre pays anglophones que sont le Soudan du Sud, devenu le pays le plus pauvre du monde, le Malawi, la Somalie et le Soudan). De plus, il convient de souligner que les pays francophones sont globalement les moins inégalitaires du continent, la République centrafricaine semblant même être le seul pays francophone parmi les dix pays africains les plus inégalitaires (arrivant à la cinquième position pour l'indice GINI, selon les données de la Banque mondiale, toutefois basées sur des enquêtes pas toujours récentes en la matière). Enfin, il n'y a aujourd'hui plus aucun pays francophone dans les six dernières places du classement international de la Banque mondiale pour le climat des affaires, désormais majoritairement occupées par des pays anglophones (en 2012, cinq des six derniers étaient francophones).
Cette évolution globalement favorable de l'Afrique francophone n'était d'ailleurs pas aussi facilement prévisible il y a quelques décennies, au moment des indépendances. En effet, il convient de rappeler que le Royaume-Uni avait pris le contrôle des terres les plus fertiles du continent (le Ghana, la Nigeria - avec le delta du fleuve Niger et ses affluents, le Soudan et le Soudan su Sud - avec le Nil et ses affluents, la Tanzanie, le Zimbabwe…), ainsi que des territoires les plus riches en matières premières (les trois premiers pays producteurs d'or du continent, que sont le Ghana, le Soudan et l'Afrique du Sud - longtemps premier producteur mondial en la matière, le premier producteur de pétrole qu'est le Nigeria - devant l'Angola, ancienne colonie portugaise, le premier producteur de diamants qu'est le Botswana, ou encore le deuxième producteur de cuivre qu'est la Zambie). L'Afrique francophone a donc réussi son rattrapage par rapport au reste du continent, dont elle constitue même désormais la partie la plus prospère, globalement (ou la moins pauvre, selon la manière de voir les choses).
Globalement, les pays francophones sont donc mieux armés pour faire face à la crise majeure que traverse aujourd'hui le monde. Certes, le niveau d'endettement n'est pas le seul élément qui compte, mais il demeure incontestablement l'un des plus importants, avec de sérieuses conséquences aussi bien sur la capacité d'un pays à se relever que sur sa souveraineté.
https://www.cermf.org/les-dix-pays-africains-les-plus-endettes-fragiles
Le joueur béninois, Moïse Adilèhou, n'est pas malade du Coronavirus. Il a été testé négatif ce lundi 12 octobre 2020.
Arrivée lundi 5 octobre au regroupement de Chantilly pour le match contre le Gabon, l'international béninois a dû quitter la sélection nationale pour retourner à Nanterre jeudi 8 par précaution de l'encadrement technique. Le club NAC Breda où il évolue aux Pays-Bas avait indiqué qu'un joueur de leur effectif était testé positif. Ce qui a poussé le sélectionneur national, Michel Dussuyer à éviter tout risque, et à l'écarter de son effectif. Désormais testé négatif, il pourra rejoindre ses coéquipiers lors des prochains matchs, notamment la double confrontation face au Lesotho en novembre prochain dans le cadre des éliminatoires de la prochaine CAN.
F. A. A.
Le Directeur général du Millénium Challenge Corporation Sean Cairncross a tenu ce mardi 13 octobre 2020, une séance avec les responsables du MCA-Bénin II.
A la suite de sa rencontre avec le personnel du MCA-Bénin II, le Directeur général Cairncross a visité une bénéficiaire du programme Women Energy Entrepreneurship Initiative. Il s'est également rendu sur quelques chantiers de mise en œuvre du Compact dans Cotonou.
Durant son séjour au Bénin, M.Sean Cairncross aura des séances de travail avec des autorités gouvernementales.
A.A.A
Abandonnés à leur sort pour cause de Covid-19, c'est à la brigade des mineurs que des orphelins d'un centre d'accueil de Cotonou ont trouvé asile.
Estimés à une dizaine, ces âmes innocentes selon Frissons radio, se sont retrouvées dans la rue du fait de la fermeture du centre qui les avait accueillis. Ce centre selon la station radio, a fermé ses portes en raison de la pandémie de la Covid-19.
Informés de la situation, les éléments du commissariat du 11ème arrondissement de Cotonou les ont conduits à la Brigade des mineurs.
Ces orphelins ont un âge compris entre 6 et 14 ans.
F. A. A.
Premier Fournisseur privé d'Accès à Internet au Bénin, ISOCEL SA va déployer d'ici fin 2021, 500 km de fibre optique au Bénin à travers la mise en œuvre du projet dénommé INGAN (Isocel Next Generation Access Network).
Offrir aux utilisateurs une meilleure expérience de l'utilisation de l'Internet et des transferts de données ; tel est le but du projet de déploiement de la fibre optique d'ISOCEL. Ce vaste projet d'investissement dont la 1ère phase a été lancée officiellement en avril 2019 a permis la mise en service d'un réseau d'accès en fibre optique jusqu'à l'abonné d'environ 100 km.
A partir de ce trimestre, l'équipe dirigeante d'ISOCEL compte poursuivre le projet avec le déploiement de 400 km de fibre optique.
A l'horizon 2021, ISOCEL va déployer au total 500 km de fibre optique dans le Bénin. Par ce projet, ISOCEL « renouvelle son engagement d'offrir l'Internet Très Haut Débit afin de répondre à la demande de plus en plus croissante en bande passante des utilisateurs ».
ISOCEL SA contribue également ainsi à l'ambition du gouvernement béninois de développer et de promouvoir le secteur du numérique afin de faire du Bénin le hub numérique de la sous-région.
A propos d'ISOCEL
Acteur majeur de l'écosystème numérique, ISOCEL SA offre des services de connexion et Data depuis plus de 10 ans au Bénin. Son challenge est de connecter à Internet, en haut débit et en volume illimité, les particuliers et les professionnels.
Pour satisfaire aux exigences de sa clientèle, ISOCEL propose une gamme étudiée de produits et services : les liaisons spécialisées ; les liaisons Internet dédiés et Data ; le data center et les services d'hébergement, une plateforme d'interconnexion et de sites distants etc.
ISOCEL dispose d'une centrale d'assistance aux entreprises à travers son service après-vente disponible 24h/24.
Le projet de déploiement de la fibre optique de la société annonce les prémices d'une grande révolution technologique.
A.A.A
2915-2020 : Il y a 5 ans que quittait ce monde, l'ex-président de la République, général Mathieu Kérékou. Des célébrations religieuses sont organisées par la famille en sa mémoire. Les cultes commencent ce mercredi 14 Octobre 2020.
Dans le cadre de la commémoration des 5 ans de décès de l'ex-président Mathieu Kérékou, la famille du général organisent des cérémonies religieuses en sa mémoire.
Une messe est célébrée le mercredi 14 octobre 2020 à 10 heures en l'église catholique Saint François d'Assise de Donaten (Akpakpa Cité Vie Nouvelle, rue de l'ex SONICOG) à Cotonou.
Une séance de recueillement suivie de prières seront organisées au Mausoléeun le mercredi 14 Octobre 2020 à 10 heures à Natitingou. Elles seront suivies de messe à 19 heures en la Cathédrale Saint Sauveur de Natitingou.
Les cérémonies religieuses seront clôturées le samedi 17 octobre 2020 à 10 heures par une messe en la Cathédrale Saint Sauveur de Natitingou.
Mathieu Kérékou est né le 2 septembre 1933 à Kouarfa (Natitingou). Il a été Président du Bénin du 26 octobre 1972 au 1er mars 1990 (période révolutionnaire) et du 4 avril 1996 au 5 avril 2006 (ère du Renouveau démocratique).
Le général a rendu l'âme le 14 octobre 2015.
M. M.
Surpris aux environs de 4 heures du matin auprès d'un camion en stationnement chargé de marchandises, un présumé voleur a pris la fuite. Il a laissé sur les lieux sa moto.
Un habitant de Banigbé dans la commune de Ouèssè a donné l'alerte dans la nuit du samedi 10 Octobre au dimanche 11 Octobre 2020 à la vue d'un individu auprès d'un camion en stationnement chargé de marchandises.
Le présumé voleur a pris la fuite. Il a abandonné sa moto de marque Bajaj et un sac sur les lieux de son forfait. Selon Leparakois, il a été retrouvé dans le sac, deux pinces, un tournevis, deux clés mécaniques et une ampoule économique.
M. M.
Les têtes couronnées et les dignitaires du culte vodoun ont procédé au retrait des objets mystiques qui empêchaient l'accès des bureaux du censeur et son adjoint et le déroulement des activités au collège d'enseignement général 1 d'Êkpè, ce mardi 13 Octobre 2020. Ils ont procédé à des rituels de purification en vue d'anéantir les effets néfastes de ces pratiques de charlatanisme.
La barricade insolite avait été érigée pour protester contre les 30 heures de masse horaire exigée aux enseignants aspirants et la liste des enseignants aspirants rendue publique.
Des enquêtes sont ouvertes pour retrouver les auteurs de ces actes.
M. M.
Les cours sont perturbés ce mardi 13 Octobre 2020 au Collège d'enseignement général de l'arrondissement d'Ekpè, dans la Commune de Sèmè-Podji. Une barricade constituée d'un mélange d'huile rouge, de farine de maïs, de feuilles sèches de bananier et une pancarte de protestation bloquent l'accès du bureau au censeur de l'établissement. Le fait insolite a créé des mouvements de foule dans l'enceinte du Ceg1 d'Ekpè.
« Non aux 30 heures ! », « Non à la liste publiée ! ». Voilà entre autres les messages écrits sur la pancarte accroché avec des feuilles sèches de bananier ce mardi matin à la porte du censorat du Ceg 1 d'Ekpè.
D'autres messages sont hostiles aux autorités.
La devanture de la porte est aspergée d'huile rouge et de farine de maïs mélangé à de l'huile de palme.
Ce dispositif mystique a été déployé pour bloquer l'accès au bureau du censeur du collège.
Les ingrédients identifiés dans la ''barricade'' correspondent à ceux utilisés par les gardiens de la nuit, communément appelés ‘'Zangbéto''.
Une foule d'élèves et de curieux se sont regroupés dans l'enceinte du collège après la découverte de la barricade dans la matinée.
Les chefs du culte ‘'Zangbéto'' et les agents de la police républicaine sont allés sur les lieux pour aider à la reprise des cours au Ceg1 d'Ekpè.
M. M.