La scène s'est produite le 25 octobre dernier à N'dali dans le département du Borgou.
La police a intercepté un véhicule dans lequel se trouvait une dizaine de moutons. Les bêtes avaient le museau fermé avec une bande adhésive. Ce qui les empêchait de bêler pour attirer l'attention. C'est la nouvelle technique des voleurs de bétail, qui ont réussi à prendre la fuite.
Une enquête est ouverte pour retrouver les présumés voleurs de moutons.
Depuis quelques temps, des vols de bétail sont enregistrés dans plusieurs localités.
La semaine dernière, un présumé voleur de boeuf a été brûlé vif à Matéri.
M. M.
Pour exercice illégal en pharmacie, quatre personnes ont été condamnées ce lundi 26 octobre 2020 par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Les inculpés sont des vendeurs de produits pharmaceutiques dans le secteur informel. Ils ont écopé de 4 ans d'emprisonnement dont 1 ferme.
A.A.A
Dans le cadre de l'élection présidentielle de 2021, le Conseil d'Orientation et de Supervision de la liste électorale (Cos-Lépi) a mis en place une application androïd pour consulter la liste électorale sans se déplacer.
Les étapes pour consulter
Télécharger l'application : Android => https://www.coslepi-antbenin.org/app_android
Installer l'application
Choisir l'option :Électeur, Carte, Centre de vote
Renseigner : Électeur => Nom, Prénoms, Date de naissance
Carte => Numéro
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M. M.
Âgée de deux ans, une fillette a chuté accidentellement ce lundi 26 octobre 2020 dans un puisard de 10 mètres abandonné au quartier Sosigbè dans la commune de Comè.
Selon Frissons Radio, la victime a été repêchée vivante par des puisatiers avant l'arrivée des sapeurs-pompiers. Elle a été ensuite conduite aux a urgences pour les soins.
A.A.A
Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le ministre du Cadre de vie et du développement durable a donné des clarifications sur les coûts des routes réalisées sous le Président Patrice Talon.
« Nous avons imposé des standards permettant de quadrupler la durée de vie de ces nouvelles voies qui est de vingt-cinq ans, au lieu de cinq ans à dix ans par le passé », a expliqué José Tonato dans Jeune Afrique numéro 3094 de novembre 2020. Selon, le ministre, comparativement à ce qui se faisait par le passé, des volets tels que la voirie, l'assainissement, les trottoirs, l'éclairage public solaire, l'installation du mobilier urbain et des équipements de sécurité, des plantations d'arbres sont pris en compte dans la construction des routes. "Il faut comparer ce qui est comparable", a-t-il répondu face aux critiques sur la cherté du kilomètre linéaire de l'asphaltage avec les coûts pratiqués dans la sous-région.
M. M.
La réalisation du projet de construction d'une Cité ministérielle à Cotonou débute en novembre 2020 pour une durée de 24 mois.
La construction de la Cité ministérielle de Cotonou est l'un des projets phares du Programme d'Actions du gouvernement béninois. Le démarrage des travaux annoncé pour 2019 sera effectif en novembre prochain. D'un coût estimé à 70 milliards de FCFA, la Cité ministérielle est composée des bureaux des ministres, cabinets ministériels et services centraux.
Les travaux de construction de la Cité ministérielle à Cotonou sur une superficie de 5 hectares, située entre le Palais de la Marina et l'Ambassade des Etats-Unis comprennent dix (10) bâtiments de type R+5 (6.000 m² x 10 = 60.000 m²) organisés autour d'une nef centrale assurant un passage frais et ombragé d'un bâtiment à l'autre ; un (01) bâtiment R+3 pour Parking et Restaurant de surface utile 15 838 m² (Parking de 500 véhicules aux RDC, 1er et 2è étages ; Restaurant au 3è étage) ; deux (02) locaux techniques, une (01) guérite de sécurité et des ouvrages connexes et aménagements divers (galerie couverte, parking, voirie et réseaux divers).
L'identité architecturale d'ensemble est marquée par une façade de panneaux de terre cuite et une façade ventilée mise en œuvre en cinq variantes pour distinguer les différents bâtiments. Les bâtiments du bureau sont orientés nord -sud pour atténuer leur exposition au soleil.
Selon le gouvernement béninois, la réalisation de la Cité ministérielle de Cotonou favorisera l'émergence d'une véritable zone de concertation des cabinets ministériels et l'amélioration de leur fonctionnalité. L'ambition du gouvernement est d'offrir aux agents de la fonction publique un cadre de travail fonctionnel sur un même site pour une gestion optimale des affaires de l'Etat.
S'agissant de la réalisation de ce projet d'envergure, le gouvernement a opté pour un partenariat public privé pour le financement, la viabilisation, la construction et la concession de cette Cité.
La Société Immobilière et d'Aménagement Urbain (SImAU) est mandatée par l'Etat béninois pour la conduite du projet. Le délai d'exécution est de vingt-quatre (24) mois.
A.A.A
Présenté au Procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou ce lundi 26 octobre 2020, le présumé pédophile arrêté au marché de Dantokpa N.B alias Mahounan séjourne désormais à la prison civile de Cotonou.
Devant le Procureur de la République, l'homme âgé de 48 ans n'a pas reconnu les faits qui lui sont rapprochés pour viol sur mineures et traite de mineures. Le présumé pédophile soutient qu'il n'a jamais tenu de rapports sexuels avec les filles mineures âgées de 6 ans à 14 ans.
Selon Frissons Radio, les 11 mineures, toutes orphelines viennent des villages de la commune de Lalo dans le département du Couffo. Il promettait aux parents d'inscrire leurs enfants en apprentissage. A Cotonou, les filles travaillent dans sa boutique de poissonnerie au marché de Dantokpa qui lui sert aussi de dortoir. Le présumé pédophile a également interdit aux filles de dormir avec des sous-vêtements.
A en croire la même source, les victimes sont réparties en trois catégories. Il y a les filles qui ont fini par céder ; celles qui se sont opposées et battues régulièrement ainsi que les plus jeunes enfants en moyenne 6 ans d'âge qui doivent lui toucher les parties intimes.
L'inculpé a nié tous les faits alors que les examens médicaux pratiqués sur cinq d'entre elles prouvent le contraire. Aussi, quatre des filles mineures ne sont-elles plus vierges. Le présumé pédophile qui risque la réclusion criminelle à perpétuité est placé sous mandat de dépôt.
A.A.A
Un véhicule de marque Toyota Carina immatriculé AB 0638 RB s'est renversé lundi 26 octobre 2020 sur la route Cotonou-Porto Novo. L'un des pneus de la voiture s'est endommagé à Sèmè-Podji à la hauteur de l'entreprise Cajaf Comon. Le véhicule a fini sa course dans les caniveaux. L'accident a provoqué la mort du conducteur. Deux femmes sont grièvement blessées. Le véhicule a quitté Lomé (Togo). Il se rendait à Porto-Novo quand l'accident est survenu. Les enquêtes sont lancées pour retrouver les parents des accidentés.
M. M.
Une cinquantaine de personnes victimes d'escroquerie par une société de vente de parcelles à Cotonou.
Selon Frissons Radio, la société a escroqué plusieurs millions de FCFA à ses clients. Certaines victimes ont les papiers mais n'ont pu entrer en possession de leur bien. D'autres ont visité les terrains mais n'ont pas eu les papiers. Le comptable a été interpellé la semaine dernière. Quant au patron de la société, il est recherché par la Police Républicaine.
A.A.A
D'ici à l'an 2022, le réseau électrique du Port autonome de Cotonou (PAC) va connaître une amélioration. L'annonce a été faite ce week-end par les responsables de la direction générale du port.
Cette décision des responsables du port selon la Radio nationale, a été prise dans le but de satisfaire la demande d'énergie en attente. Les travaux d'amélioration du réseau énergétique ont démarré par la pause de câbles souterraines devant contribuer au transport de l'énergie vers l'enceinte portuaire, avec la construction du boulevard de la Marina.
F. A. A.
D'ici 2025, le Bénin espère doubler le Produit Intérieur Brut (PIB) du tourisme. C'est ce que renseigne le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuel (DPBEP) 2021-2023.
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement entend renforcer les bases matérielles et immatérielles de la culture béninoise. Il s'agit selon les objectifs rapportés par l'économiste, d'accroitre et d'améliorer l'offre touristique. Dans ce sens, il sera notamment question de l'aménagement des sites touristiques et leurs voies d'accès ; du renforcement des capacités des ressources humaines ; de l'amélioration de la qualité des produits touristiques et du système d'octroi de licence ; de la consolidation du système statistique du tourisme et de la mise en place du compte satellite du tourisme. Autant d'actions qui permettront à terme, de promouvoir le tourisme domestique.
Ainsi, pour compter de 2021, le gouvernement se donne comme priorités, la promotion de la « destination Bénin » ; la poursuite du programme de préservation et de mise en valeur du patrimoine culturel et du patrimoine naturel à caractère culturel ; la poursuite de la construction des arènes culturelles ; la promotion de l'économie de la culture, la poursuite et l'achèvement des travaux de réhabilitation des bâtiments de la Bibliothèque Nationale, des bibliothèques départementales et des Centres de lecture publics. A tout cela s'ajoute l'approfondissement de l'opérationnalisation des classes culturelles ; la promotion des entreprises et des industries culturelles et diffusion des produits et œuvres artistiques et culturels sur les marchés national, régional et international ; et la valorisation des talents dans le domaine de la culture.
F. A. A.
Le Bénin pourrait se doter les jours à venir d'une nouvelle loi sur la décentralisation. Il s'agit de la loi modifiant et complétant la loi n° 97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l'administration territoriale de la République du Bénin .
Introduite à l'Assemblée nationale pour examen et adoption, cette loi fait partie des dossiers que la représentation nationale devra étudier durant les travaux de la sesonde session ordinaire de l'année 2020, ouverts il y a quelques jours.
Le budget de l'État exercice 2021 ainsi que plusieurs autres lois et proposition de loi seront examinés par les parlementaires au cours de la session budgétaire.
Détails des dossiers à examiner
1.Le Projet de loi modifiant et complétant la loi n° 97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l'administration territoriale de la République du Bénin
2. Projet de loi portant autorisation de ratification, de la Convention portant création de l'Alliance pour le Bio digesteur en Afrique de l'Ouest et du Centre, adoptée à
Ouagadougou, le 04 octobre 2018 ;
3. Projet de loi portant code de nationalité béninoise ;
4. Le projet de loi portant statut du barreau de la République
du Bénin ;
5. Projet de loi portant loi organique sur le Conseil Economique et Social ;
6. Projet de loi portant statut des magistrats de la Cour suprême ;
7. Projet de loi portant autorisation de ratification, du Traité des Nations unies sur l'interdiction des armes nucléaires adopté, le 07 juillet 2017 à New York et signé par le Bénin, le 26 septembre 2018 ;
8. Projet de loi relative à l'octroi de pension et autres avantages aux anciens Présidents des Institutions prévues par la Constitution ;
9. Projet de loi portant création, organisation et fonctionnement des offices à caractère social, culturel et scientifique ;
10. Projet de loi sur la biosécurité en République du Bénin ;
11. Projet de loi organique sur la Cour des Comptes ;
12. Projet de loi modifiant et complétant la loi n° 2018-18
du 12 juillet 2018 portant régime juridique de bail à usage
domestique en République du Bénin ;
13. Projet de loi fixant le cadre général de gestion des projets d'investissement public ;
14. Projet de loi portant définition et répression de l'usure en République du Bénin ;
15. Projet de loi relative à l'insertion et à la réinsertion professionnelles des allocataires de bourses, d'études et stages ;
16. Projet de loi portant régime financier des collectivités territoriales en République du Bénin ;
17. Projet de loi portant protection de la santé des personnes en République du Bénin ;
18. Projet de loi portant conditions de création, mission, organisation et fonctionnement des organisations interprofessionnelles agricoles en République du Bénin ;
19. Projet de loi relative au taux d'intérêt légal en République du Bénin ;
20. Proposition de loi portant hygiène publique en
République du Bénin ;
21. Proposition de loi portant gestion des produits chimiques et de leurs déchets en République du Bénin ;
22. Proposition de loi sur les cérémonies ruineuses ;
23. Proposition de loi portant obligation de souscription
d'assurance par tout utilisateur d'un véhicule terrestre à
moteur en République du Bénin ;
24. Proposition de loi modifiant et complétant la loi n° 2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction ;
25. Proposition de loi modifiant et complétant la loi n° 92-021 du 21 août 1992 relative à la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication, etc.
F. A. A.
Après Parakou il y quelques jours, l'Agence béninoise pour l'environnement (ABE) a organisé lundi 26 octobre 2020, à la Maison des jeunes de Sèmè-Kpodji, une audience publique à l'endroit des protagonistes du Projet de construction et d'exploitation d'un pipeline à la frontière Nigéro-béninoise à Sèmè, pour l'exploitation du pétrole brut du bloc pétrolier Agadem du Niger.
La rencontre a pour objectif de compléter l'information sur le projet à l'endroit des responsables à divers niveau dans les Mairies de Pobè, Savè, Kétou, Sakété, Ifangnin, Adjaouère, Avrankou, Adjarra et Sème-Kpodji. Long de 1 982 km, dont 1 298 au Niger et 684 km au Bénin, l'oléoduc sera construit conjointement par la China National Petroleum Corporation (CNPC). Les travaux devront démarrer en janvier 2020, pour une mise en service du pipeline prévue en janvier 2022. La production sera destinée à l'export, via le port en eau profonde de Sèmè-Podji, au Bénin. L'infrastructure aura une capacité de transport de 4,5 millions de tonnes par an, soit 35 millions de barils. Huit stations de pompage doivent être construites, dont six au Niger et deux au Bénin. Pour le président de la commission du projet, Ernest Amoussou, il s'agit d'informer les populations que le projet impactera, sur sa description physique, les impacts environnementaux et les mesures prises par rapport à la mise en œuvre du projet. C'est un projet structurant, ajoutera pour sa part, le maire de Sèmè-Kpodji, Jonas Gbènamèto, qui impactera 17 communes et 152 quartiers du Bénin du Nord au Sud, et qui induira la création de nombreux emplois.
Par ailleurs, l'infrastructure aura une capacité de transport de 4,5 millions de tonnes par an, soit 35 millions de barils. Huit stations de pompage doivent être construites, dont six au Niger et deux au Bénin. Le projet représente un investissement de 4,5 milliards de dollars américains (4 milliards d'euros).Petit producteur de pétrole avec ses gisements dans le sud-est du pays depuis 2011, le Niger prépare son entrée dans la cour des grands producteurs d'or noir en Afrique de l'Ouest, derrière le Nigeria (plus gros producteur de la région, avec plus de 2 millions de barils/jour) et le Ghana (autour des 200 000 barils/jour).
L'ouvrage permettra au Niger de multiplier par plus de cinq sa capacité d'exportation en la faisant passer de 20 000 aujourd'hui à 110 000 barils par jour. Ainsi, à l'horizon 2022, le Niger espère quintupler ses capacités d'exportations d'hydrocarbures, grâce aunouveau pipeline via Cotonou. Avec cet ouvrage, dont les travaux doivent démarrer en janvier prochain, Niamey entend renforcer sa place dans le cercle des pays producteurs de pétrole sur le continent. Long de 1 982 km, dont 1 298 au Niger et 684 km au Bénin, l'oléoduc sera construit conjointement par la China National Petroleum Corporation (CNPC). Les travaux devront démarrer en janvier 2020, pour une mise en service du pipeline prévue en janvier 2022. La production sera destinée à l'export, via le port en eau profonde de Sèmè-Podji, au Bénin. En 2022, la croissance du Niger devrait s'établir à 12 %, soit six points de plus qu'aujourd'hui. D'après les projections, le pétrole, qui représentait en 2017 4 % du PIB, doit atteindre en 2025 et 24 % de la richesse nationale. Et rapporter environ 45 % des recettes fiscales (quelque 400 milliards de FCFA), contre 17 % en 2017.
Paul Tonon
La police républicaine a mené l'opération "zéro trafic d'enfants en 2020" dans le département de l'Atacora. 19 présumés trafiquants d'enfants sont arrêtés à l'issue de l'opération le 26 Octobre 2020. Ils faisaient le convoyage de 34 enfants dont 22 filles des communes de Pehunco, Kouandé et Kérou vers Toucountouna. L'âge des enfants varie entre 8 et 17 ans. La majorité d'entre eux sont des écoliers. Les enfants interceptés ont été remis à leurs parents.
L'opération a été possible grâce à la collaboration des populations et des élus locaux de la commune de Toucoutouna. Elle a duré trois 3 jours.
M. M.
Dans le but de promouvoir le « Made In Bénin », le directeur Général de l'APIEx Laurent Gangbès et ses collaborateurs ont visité plusieurs entreprises dont VIPPInterstis, Engie Fénix, Matanti, Yulin, Upp et Utpa. Une visite de travail a également eu lieu dans l'enceinte du complexe industriel du groupe Dongaco à Sèmè-Podji.
L'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) est déterminée à accompagner les entreprises installées au Bénin afin de valoriser le « Made In Bénin ».
L'homme d'affaires béninois Zouberou Sayo Issa investissant plus de 34 milliards de FCFA, dont environ 75% sur fonds propres pour mener ses activités au sein du complexe industriel Dongaco a reçu la visite du Directeur Général de l'APIEx Laurent Gangbès.
Avec cinq unités de production agréées au régime C du Code des Investissements, notamment Dongaco SA, Dongaco Raffinerie d'huile Végétale, Dongaco Papiers, Dongaco Textile et Dongaco Savon-Détergent-Cosmétique, le complexe industriel génère plus de 500 emplois permanents et 2000 emplois indirects.
Les difficultés de Dongaco ont été exposées au Directeur Général de l'APIEx. Il s'agit entre autres de « la non-disponibilité de l'énergie électrique en qualité et en quantité puisque le bon fonctionnement des différentes unités du groupe nécessite leur raccordement au réseau électrique en moyenne tension et une disponibilité d'énergie d'environ 10 mégawatts ».
A cela s'ajoutent le retard dans le traitement des dossiers de demande de remboursement de crédit de la TVA par l'administration fiscale et la difficulté à obtenir la certification délivrée par l'Agence Nationale Nigériane en charge de la Gestion et du Contrôle des Aliments et des Médicaments afin que les produits soient exportés sur le marché nigérian.
Le PDG du groupe Dongaco, Zouberou Sayo Issa n'a pas manqué de remercier l'APIEx pour la démarche. A l'en croire, « l'accompagnement du gouvernement en ce qui concerne les agréments délivrés à ces unités de production a été déterminant dans la mise en œuvre de son projet d'investissement et l'encourage à aller encore plus loin dans ses ambitions industrielles ».
Il a annoncé l'installation de huit autres unités industrielles dès que la difficulté de raccordement au réseau électrique en moyenne tension sera résolue. Le projet va permettre la création de près de 5000 emplois.
La Commission béninoise des droits de l'homme (CBDH) dans son rapport 2019 sur la situation des droits de l'homme au Bénin a évoqué les dégâts matériels enregistrés par les sociétés LBM (Les Bagnoles motors) et JNP (Jéhovah Nissi Petroleum) pendant les violences post-électorales au Bénin en 2019. Les pertes sont évaluées à plus d'un milliard de FCFA.
Selon le rapport 2019 de la Commission béninoise des droits de l'Homme (CBDH), la société « Jehovah Nissi Petroleum (JNP S.A.) a fait « un point global des dégâts fixé à FCFA vingt-huit millions deux cent vingt-quatre mille huit cent quatre-vingt-huit (28 224 888) ».
Quant à la société Les Bagnoles Motors (LBM), elle évalue ses pertes à un « point global provisoire de FCFA un milliard trois cent quatorze millions cent quatre-vingt-dix-sept mille soixante-dix-huit (1 314 197 078) ».
Le Bénin a été secoué par des violences post-électorales en mai 2019. Le mouvement a été déclenché suite à l'annonce sur les réseaux sociaux de la présence des forces de l'ordre aux alentours de la résidence de l'ex président Boni Yayi à Cadjéhoun.
Les proches de l'ex- président ont supposé « qu'il y a là une volonté manifeste d'arrêter leur leader politique ».
Des partis politiques de l'opposition étaient absents des élections législatives d'avril 2019 pour des raisons administratives.
Des manifestations dans d'autres villes du Bénin ont occasionné également des morts et des dégâts matériels.
A.A.A
Une mission de la Banque arabe de développement économique en Afrique (Badéa) a foulé le sol béninois samedi 24 octobre dernier. L'objectif de la présence des émissaires de la banque arabe au Bénin, est de constater les diligences faites par le gouvernement pour la réalisation du programme de construction de 20 000 logements sociaux à Ouèdo, dans la commune d'Abomey-Calavi.
La Badéa est satisfaite de l'engagement du gouvernement et est bien optimiste quant au programme de construction des logements sociaux qu'elle entend accompagner, a confié Mounir Benseddik, porte-parole de la mission. A l'en croire, la délégation qu'il conduit est venue constater de visu les diligences du gouvernement et procéder aux derniers ajustements.
Selon le chargé de mission du chef de l'État, Zul-Kifl Salami, « la présence au Bénin d'une délégation multisectorielle si importante est le témoignage de la qualité des relations de coopération qui lient le Bénin et la Banque arabe de développement économique en Afrique ».
La Badéa souligne-t-il, est un partenaire stratégique qui a structuré sur des décennies son appui au développement du Bénin. Elle accompagne le pays dans les priorités définies par les autorités, a ajouté le chargé de mission.
Selon Zul-Kifl Salami, la Badéa a été présente aux côtés du Bénin sur les grands projets d'infrastructures. Dans la même logique, cette mission arrive pour accompagner le programme d'actions du gouvernement dans une composante essentielle, notamment la construction des logements sociaux.
La Badéa rassure le chargé de mission du chef de l'État, vient dans un environnement totalement balisé et c'est tout à l'honneur du Bénin et de son gouvernement. « Le Bénin a déjà fait toutes les démarches en amont : les études environnementales et sociales sont déjà faites, les dédommagements ont été opérés et les bailleurs sont heureux de constater que tout est prêt (…). Ils ont juste à poser leur valise de financement pour que tout soit bouclé au plus vite », a-t-il clarifié.
Une rencontre de la délégation avec des autorités du ministère de l'économie et des finances est prévue dans le cadre de cette mission.
F. A. A.
Reçu sur l'émission Grand Angle de Cystal News ce dimanche 25 octobre 2020, l'ancien bâtonnier Jacques Migan membre du bureau du parti Bloc Républicain (BR) s'est prononcé sur plusieurs sujets de l'actualité nationale.
L'un des sujets sur lequel l'invité de Virgile Ahouansè s'est exprimé est la polémique autour du parrainage pour la présidentielle 2021. La semaine dernière, une séance d'explication des modalités du parrainage pour la présidentielle de 2021 entre les députés et la Commission électorale nationale autonome (CENA) a eu lieu à l'Assemblée nationale.
Pour l'ancien bâtonnier, il n'y a aucune polémique à faire autour du parrainage pour l'élection présidentielle de 2021 au regard de l'article 44 de la Constitution en son dernier alinéa qui stipule que nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République ou de vice-président de la République s'il « n'est dûment parrainé par des élus dans les conditions et suivant les modalités fixées par la loi ».
« Vous devez être parrainé par des élus et non par des partis politiques », clarifie-t-il. Selon Jacques Migan, le parrainage est libre. La compétition poursuit l'invité aura belle et bien lieu puisque certains de l'opposition disent qu'ils ont déjà des parrains.
A l'en croire, la déclaration du député Dakpè Sossou sur la possibilité de marchandage du parrainage est une mise en garde. « En posant ce problème c'est dire qu'il ne faudrait pas demain que certains candidats osent se rapprocher des élus pour marchander leur parrainage », a déclaré Me Migan.
« Les conditions posées par Patrice Talon sont réunies »
Le membre du bureau du parti Bloc Républicain s'est également prononcé sur la probable candidature de Patrice Talon à la présidentielle de 2021. Pour lui, c'est clair que le Chef de l'Etat sera candidat.
Dans un entretien accordé à RFI et France 24 en 2019, Patrice Talon a évoqué trois facteurs qui détermineront sa volonté de se porter candidat en 2021 pour la présidentielle. Il s'agit primo de sa disponibilité personnelle, de son état d'esprit ; secundo, de l'environnement politique et tertio de la mise en œuvre de son Programme d'Actions.
D'après Jacques Migan, les conditions posées par Patrice Talon sont réunies. Le mandat unique prôné par le Chef de l'Etat souligne-t-il était subordonné à la révision de la Constitution. Le projet de révision de la Constitution de Patrice Talon qui souhaite notamment la mise en place d'un mandat présidentiel unique a échoué deux fois. « S'il n'avait pas introduit ce projet de société, on pourrait dire que Patrice Talon n'est pas sincère. Non seulement il est sincère, mais il est respectueux des textes », a déclaré l'ancien bâtonnier.
S'exprimant sur la candidature de Joël Aïvo, qui se dit « médecin de la démocratie », Jacques Migan déclare : « Il y a plusieurs catégories de candidats, vous avez ceux qui ont un projet de société, et ceux qui veulent être candidats, juste pour le plaisir ».
« Je veux bien qu'il ait des candidats en face de Patrice Talon mais il faut bien qu'ils viennent avec ce qu'il faut (un projet de société bien planifié) », a-t-il affirmé.
En ce qui concerne le récépissé du parti Les Démocrates, il ne devrait pas y avoir de polémique. « Si les observations sont conformes à ce qui leur a été dit, ils auront leur récépissé », a-t-il affirmé.
A.A.A
Les journalistes de l'ORTB ont sauvé deux dames d'un braquage vendredi 23 Octobre 2020 à Parakou. Armés de couteaux, les hors-la-loi ont tenté de déposséder les deux femmes de leurs téléphones portables non loin de l'antenne régionale de la radio nationale. Alertés par les cris des deux victimes, les journalistes ont réussi à désarmé les bandits. Ils ont alerté la police, qui a pu arrêter les délinquants.
M. M.