Le ministre de l'énergie a entamé en fin de semaine, une tournée dans les départements de l'Atlantique, de l'Ouémé et du Plateau. Dans son périple, Dona Jean-Claude Houssou a procédé non seulement au lancement de travaux de construction d'ouvrages d'électrification pour le raccordement au réseau de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE), mais aussi à la mise en services d'autres.
C'est par les villages de Telokoe et Kpindjakanme, dans la commune de Kpomassè, et Siffenou à Ouidah que le ministre a entamé sa tournée. Les ouvrages qui seront réalisés par l'Agence Béninoise d'Électrification Rurale et de Maîtrise d'Énergie (ABERME) dans ces localités vont coûter 126.663.872 FCFA pour Telokoe, 29.132.604 FCFA pour Kpindjakanme et 60 millions FCFA pour Siffenou.
Au total, 200 ménages et 1200 habitants seront impactés par ces projets. Chaque localité pourra bénéficier de 15 lampadaires pour l'éclairage public.
Après ces lancements dans l'Atlantique, cap a été mis sur l'Ouémé et le Plateau. A Adjohoun dans l'Ouémé, le ministre a procédé au lancement des travaux de construction d'ouvrages d'électrification dans 04 localités dont Sissekpa (commune d'Adjohoun) pour un montant de 64.874.959 FCFA, Kpole, Kpanoukpade, Houezounme-Kpèvi (commune d'Akpro-Missérété). Les ouvrages à réaliser impacteront 200 ménages pour environ 1200 personnes. Ces localités bénéficieront également de 15 lampadaires chacune pour l'éclairage public.
A Obatedo dans la commune de Kétou, le ministre a procédé au lancement des travaux de construction d'ouvrage d'électrification par raccordement au réseau de la SBEE pour un coût estimé à 55 millions FCFA, et 15 lampadaires pour l'éclairage public.
50.000FCFA au lieu de 90.000, c'est le prix promotionnel proposé aux populations de ces localités, a informé le directeur général de l'ABERME, Jean Francis Tchekpo. Cette réalisation permettra aux ménagesl et aux artisans de bénéficier de l'énergie électrique, a-t-il fait savoir.
Outre ces lancements, le ministre de l'énergie a procédé à la mise en service à Towe dans la commune de Pobè, du système solaire photovoltaïque de l'Unité Spéciale de Surveillance des Frontières. D'un coût global de 15.098.000 FCFA TTC, cet ouvrage vient rassurer les populations de la localité que les forces publiques qui sont présentes pour les protéger sont aussi dans de bonnes conditions pour bien exercer leurs responsabilités.
Environ 700 millions FCFA, c'est le montant que le gouvernement va débourser afin de permettre aux populations de ces zones d'avoir accès à l'énergie électrique, a informé le ministre de l'énergie. Le milieu rural étant considéré comme ‘'le parent pauvre'' du système électrique béninois, le gouvernement a mis un point d'honneur à accélérer l'électrification rurale à travers des réformes, a-t-il rassuré.
Tous les ouvrages doivent être livrés dans 04 mois, a informé le ministre de l'énergie avant d'inviter les autorités locales et les populations à protéger les infrastructures qui seront érigées afin de les utiliser le plus longtemps possible.
Les populations à chaque étape de la délégation ministérielle, ont exprimé leur gratitude au chef de l'État, Patrice Talon et son gouvernement.
F. A. A.
Le corps sans vie d'un homme a été retrouvé en fin de semaine écoulée dans un puits à ciel ouvert d'environ 80m de profondeur à Adingnigon, un village de la commune d'Agbangnizoun, dans le département du Zou.
Agé de 38 ans environ, l'homme selon l'information rapportée par Frissons radio, avait quitté sa maison mercredi 04 novembre dernier aux environs de 06 heures et n'y est plus retourné.
En présence du chef d'arrondissement, du chef du village, et des éléments de la police républicaine, le corps a été remis aux parents pour inhumation.
Le défunt est manœuvre dans une société à Bohicon.
F. A. A.
L'Unité spéciale de surveillance des frontières de Towe dans la commune de Pobè est désormais électrifiée à l'énergie solaire photovoltaïque. Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou en tournée dans le département du Plateau a procédé à la mise en service de l'ouvrage vendredi dernier.
D'un coût global de 15.098.000 FCFA TTC, l'ouvrage mis en service est composé de 12 modules solaires et autres accessoires d'installation a informé le directeur général de l'Agence Béninoise d'Électrification Rurale et de Maîtrise d'Énergie (ABERME), Jean Francis Tchekpo.
L'électrification de l'Unité spéciale de surveillance des frontières de Towe vient rassurer les populations de la localité que les forces publiques qui sont présentes pour les protéger sont aussi dans de bonnes conditions pour bien exercer leurs responsabilités.
F. A. A.
Dans le cadre de la double confrontation avec le Lesotho comptant pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN 2022, les internationaux béninois commencent à rejoindre Cotonou. Par vol Air France dimanche 8 novembre 2020 aux environs de 21h, les joueurs Jodel Dossou, Youssouf Assogba, Charbel Gomez, Baraze Seidou sont arrivés au Bénin. Michaël Pote a foulé le sol du Bénin aux environs de 23h15. Le joueur Jérôme Bonou arrivera ce lundi 9 novembre.
Les internationaux vont rejoindre les joueurs locaux pour les entraînements. La première séance d'entraînement se fera à huis clos ce lundi 9 novembre 2020 à partir de 17h.
M. M.
Dans un message de sensibilisation à l'intention des conducteurs, la mairie d'Allada informe les usagers de la plateforme portuaire Atral qu' "il sera prélevé de tous les camions chargés de marchandises, en partance ou en provenance de l'intérieur du pays, une taxe forfaitaire de 2000 francs CFA au titre de droit de passage". La taxe entre en vigueur à partir du 1er décembre 2020. Selon le message, les camions dont les conteneurs sont chargés depuis le Port Autonome de Cotonou ne sont pas concernés par la taxe.
M. M.
Découverte macabre ce samedi 07 novembre 2020 dans le troisième arrondissement de la commune de Natitingou. Les corps de trois membres d'une même famille ont été retrouvés en état de décomposition.
Selon Frissons Radio, les trois corps ont été retrouvés dans une case dans le village Yétapo. Il s'agit d'une fillette de 4 ans, une femme de 42 ans et un homme de 70 ans environ. La fillette a été étranglée et poignardée. La femme et l'homme ont reçu des coups de manchette.
Les éléments de la police se sont rendus sur les lieux pour faire le constat. L'examen des corps fait par le médecin légiste révèle que les victimes sont décédées il y a environ deux jours soit le jeudi 05 novembre 2020. Sur instructions du Procureur de la République près le tribunal de Natitingou, les corps ont été remis aux parents pour inhumation. Une enquête est ouverte par la police.
A.A.A
Dans le cadre du tournoi de qualification à la Coupe d'Afrique des Nations des moins de 17 ans de 2021, l'équipe béninoise a été soumise au test de l'Imagerie à Résonnance Magnétique (IRM). Selon les résultats du test effectué le 2 novembre 2020, 15 des 26 joueurs béninois ont entre 20 et 27 d'âge. Une fraude sur l'âge qui si elle n'est pas corrigée, disqualifie le Bénin conformément aux règlements de la CAN U-17.
Il faut bien préciser qu'il s'agit ici d'un contrôle interne, initié par les responsables fédéraux pour s'assurer que les joueurs retenus pour la compétition sont effectivement dans la tranche d'âge prévue par les règlements de la Caf.
On espère que l'encadrement technique pourra procéder au remplacement des joueurs dans les délais
M. M.
Dans le cadre du tournoi de qualification à la Coupe d'Afrique des Nations des moins de 17 ans de 2021, l'équipe béninoise a été soumise au test de l'Imagerie à Résonnance Magnétique (IRM). Selon les résultats du test effectué le 2 novembre 2020, 15 des 26 joueurs béninois ont entre 20 et 27 d'âge. Une fraude sur l'âge qui si elle n'est pas corrigée, disqualifie le Bénin conformément aux règlements de la CAN U-17.
Il faut bien préciser qu'il s'agit ici d'un contrôle interne, initié par les responsables fédéraux pour s'assurer que les joueurs retenus pour la compétition sont effectivement dans la tranche d'âge prévue par les règlements de la Caf.
On espère que l'encadrement technique pourra procéder au remplacement des joueurs dans les délais
M. M.
Le Port Autonome de Cotonou, dans le cadre de l'exécution de son budget annuel, lance un avis d'appel à Candidature pour l'extension du bassin portuaire ouest du Port de Cotonou.
Lire l'avis en cliquant sur ce lien
Alain Orounla, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement était l'invité de l'émission « 90 minutes pour convaincre », dimanche 08 novembre 2020. Il a levé un coin de voile sur la personnalité qui occupera le poste de vice-président du candidat Patrice Talon à la présidentielle de 2021.
Le président de la République est libre de choisir le candidat avec lequel il se constituera en duo à la présidentielle de 2021. Quel que soit celui qui sera désigné, le choix se fera selon certains critères. « Le Vice-président, c'est forcément un allié et un partenaire du candidat président. Ce sera au Président Patrice Talon, quand il se portera candidat, de faire le choix de la personnalité qui lui paraît compétente pour être à ses côtés dans ce duo », a expliqué Alain Orounla. Selon le ministre, Patrice Talon a la possibilité de choisir une personnalité qui n'est membre d'aucun parti politique. « Le Vice-président peut ne pas être du Bloc Républicain, de l'Union Progressiste), ni d'aucun autre parti politique », a-t-il ajouté.
A cinq mois de la présidentielle, le Chef de l'Etat Patrice n'a pas encore rendue officielle sa candidature. Mais des partis de la mouvance présidentielle tels que Moele-Bénin, l'Udbn et le Bloc Républicain ont choisi de soutenir sa candidature en 2021.
M. M.
Le ministre de la communication et de la poste était ce dimanche 08 novembre 2020 l'invité de l'émission de ‘'90 mn pour convaincre'' de la Radio nationale. Durant les entretiens avec les journalistes, Alain Orounla a évoqué plusieurs sujets d'intérêt dont le second mandat de Patrice Talon à la présidentielle de 2021. Pour cette élection, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que la candidature de l'actuel locataire de la Marina s'impose.
Selon Alain Orounla, en 05 ans le Bénin a été transformé. Le pays souligne-t-il, a connu un leadership véritablement responsable et méthodique. A l'en croire, il y a eu de l'audace, de l'organisation, de la planification et du suivi. Ce qui selon lui, a conduit à des résultats.
« La candidature de Patrice Talon s'impose à lui-même », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Selon le ministre de la communication et de la poste, face à la pléthore de candidatures, celui qui a la chance et le privilège de conduire le pays de 2016 à ce jour, s'est imposé par son leadership, a convaincu, c'est Patrice Talon. Et quand on aime son pays, on ne peut que maintenir le cap pour aller au bout du programme qui a été judicieusement proposé aux Béninois et mis en exécution.
Pour le porte-parole du gouvernement, on ne va pas sanctionner la réussite au profit d'une aventure.
Il a émis le vœu que le chef de l'Etat répondra à cette demande des citoyens, qui souhaitent la continuité de ses actions à la tête du Bénin.
La question du parrainage
Le parrainage selon le ministre de la communication et de la poste, est un devoir républicain de « l'élu de tous les Béninois ». Refuser le parrainage à un candidat selon lui, c'est comme un maire refusait de délivrer des actes d'état-civil ou un acte administratif à un administré qui n'est pas de son bord politique. « L'élu en sa qualité d'élu dispose d'un privilège que la République lui a conféré d'adouber la candidature d'un Béninois dont il ne partage pas forcément les convictions. Ça n'a rien à voir avec la démarche politique et éventuellement politicienne d'appartenir à un camp et de faire triompher les idéaux de ce camp », a-t-il expliqué.
Le parrainage selon Alain Orounla permet au système partisan de fonctionner, de donner la chance à tout candidat crédible d'aller à la compétition. Ça n'oblige pas le parrain à avoir les mêmes convictions politiques que celui à qui il donne son parrainage, ça ne l'oblige pas à quitter sa formation politique ou à ne pas soutenir le candidat de sa formation politique sur le terrain, a-t-il indiqué précisant que « c'est une question de maturité politique ».
F. A. A.
Des Béninois impliqués dans un réseau de faux délivrance de tests de Covid-19 en France, c'est l'information qui provient des médias français depuis quelques heures.
Selon la presse française, c'est à l'aéroport de Roissy que le réseau de faussaires a été détecté. Dans cet aéroport, les passagers à destination de certains pays doivent présenter un test négatif à la Covid-19. S'ils sont positifs au virus, ils sont refoulés par les compagnies aériennes. Et c'est en ce moment que les faussaires leur proposent de faux documents.
Le mode opératoire de ces faussaires selon la police aux frontières de l'aéroport de Roissy, consiste à scanner sur ordinateur un test négatif de PCR, et à partir d'un logiciel de retouche de photo, modifier certaines informations.
Au moins, 200 faux documents ont été vendus à des voyageurs pour une somme variant de 100 à 150 euros (65 500 à 98 250 FCFA) par test, renseignent les mêmes sources.
Au total, 07 personnes dont des Béninois et des Camerounais ont été interpellés et seront poursuivis pour faux et usage de faux et complicité d'escroquerie. Ils risquent 05 ans de prison et 375.000 euros (245 625 000 FCFA) d'amende.
F. A. A.
Découverte macabre ce samedi 07 novembre 2020 dans la commune de Dassa.
Le corps de l'élève F.M. a été retrouvé derrière l'Institut biblique des Assemblées de Dieu. La défunte en classe de 3e était dans sa tenue Kaki avec son sac à côté. Des comprimés ont été également retrouvés sur elle. Les raisons de sa mort ne sont pas encore connues. En attendant les résultats de l'autopsie, d'autres sources renseignent que la victime serait en état de grossesse.
A.A.A
L'édition 2020 de Bénin Digital Tour aura lieu du 13 novembre au 31 décembre prochain. Organisé par l'ABSU-CEP, Bénin Digital Tour va permettre de former les populations à l'usage des services numériques.
Pour l'édition 2020, l'Agence béninoise du service universel des communications électroniques et de la poste (Absu-cep) va parcourir 50 communes du Bénin. La formation sur le numérique est destinée aux collégiens, étudiants et enseignants. Ils seront formés dans les salles de classe numérique.
Les agents de l'administration publique, le personnel des ONG, les commerçants, les artisans et autres entrepreneurs seront également formés au niveau des « points numériques communautaires ».
Les activités de Bénin Digital Tour 2020 sont regroupées en deux phases à savoir les formations et le cyber centre mobile.
Les populations peuvent s'inscrire en ligne sur le site web www.benindigitaltour.absucep.bj.
En initiant le Bénin Digital Tour, l'objectif de l'Absu-cep est de renforcer les compétences numériques des populations.
A.A.A
C'est au Ceg Ste Rita de Cotonou que le ministre délégué en charge de la défense nationale, Armand Nouwatin, a procédé au lancement des épreuves écrites du concours de recrutement militaire au titre de l'année 2020. Au nombre de 4565 répartis sur le territoire national, les candidats à ce concours ont composé dans des matières telles que la dictée ou le civisme.
Selon le colonel Fructueux Gbaguidi, représentant le chef d'Etat-major général des forces armées, l'objectif, c'est de recruter les meilleurs. « Il n'y a plus de cousins, de neveux qu'on fait entrer dans l'armée parce qu'ils ont des problèmes sociaux, […] », a-t-il fait savoir précisant que l'armée sera désormais « le creuset de l'excellence ».
Evoquant les rôles qui seront dévolus à la nouvelle armée, le ministre délégué en charge de la défense nationale a souligné que la nouvelle unité qui est entrain d'être mis sur pied a pour tâche de « défendre l'intégrité territoriale mais également contribuer à sécuriser chaque béninois là où il est aux côtés des forces de sécurité ».
Les militaires qui seront recrutés vont servir dans la Garde nationale, une nouvelle unité en cours de création.
La phase écrite qui a eu lieu ce samedi fait suite à la phase sportive. Les candidats qui seront retenus vont subir les épreuves de la dernière phase, celle de la visite médicale.
F. A. A.
Le centre olympique Paraïso qui occupe une partie du Stade Rene Pleven de Cotonou n'existe plus . Il a été rasé le 14 Septembre 2020 sur réquisition du préfet du Littoral
De quoi s'agit-il ?
Le 08 octobre 1993, suivant arrêté préfectoral N•02/407/DEP-ATL/ SG/SAD, une partie du stade René Pleven de Cotonou avait été prise en bail à usage professionnel de l'Association Omnisport Lagune (AOL) par Mohamed Yves Paraïso.
Le 05/03/2003, un autre arrêté enregistré sous le N•2/072/DEPT-ATL/SHG/SAS a précisé les conditions d'exploitation dudit domaine et les obligations contractuelles de chacune des parties.
En trente (30) ans d'exploitation, de lourds investissements ont été réalisés sur le site. Aire de jeu avec tribune pour le Basket Ball, de grands halls pour les Arts martiaux et la boxe, des cours pour les jeux, et divers.
Vue partielle des installations
De l'opération de démolition
Pour la démolition intervenue le 14 septembre, le préfet par Intérim du département du Littoral à évoqué la réalisation d'infrastructures d'intérêt public par l'Etat. De sources concordantes, l'Etat veut y réaliser le même modèle de Centre avec plus d'amélioration. Une décision a même été prise en conseil des ministres à cet effet . Une ambition louable pour le gouvernement qui suscite quelques interrogations. L'Etat a t-il prospecter toutes les options possibles en vue de sauvegarder les infrastructures en place ?
Le COP après le passage des bulldozers
Compte tenu de la superficie du Stade Rene Pleven qui permet de réaliser une trentaine d'infrastructures du même genre, les autorités préfectorales ne pouvaient -elles pas encourager le promoteur du Centre AOL à travers le maintien de sa structure qui fait partie des premières classes ou centres sportifs du pays ?
En clair, la reprise des activités sportives au Centre Olympique Paraïso après Covid-19 ne sera pas possible. Tous les équipements sportifs ont été évacués et les bâtiments laissés en l'état pour les bulldozers.
Les officiels, les instructeurs des clubs sportifs et les spectateurs sont privés de leur passion. Quid alors des milliers de jeunes que le Centre a sorti de la Rue et de son Rôle déterminant dans leur réussite ou accomplissement actuel ?
Logo souvenir du Centre
Collecter des données environnementales, sociales et médicales afin de mieux appréhender la relation entre la pollution atmosphérique et l'asthme des enfants dans les zones urbaines d'Afrique de l'Ouest dont le Bénin. C'est le but du projet AIRQALI-4-ASMAFRI qui réunit des équipes pluridisciplinaires du Nord et du Sud.
Lancé à Cotonou, ville du Bénin très atteinte par la pollution de l'air due au dioxyde d'azote (NO2), le projet AIRQALI-4-ASMAFRI va permettre de réaliser sur la base d'une cartographie de la pollution des tests sur 6500 adolescents scolarisés dans une trentaine collèges.
Environ 750 enfants asthmatiques seront suivis pendant 36 mois (mesures individuelles d'exposition aux polluants, questionnaires sur l'environnement immédiat, le mode de vie, la qualité de vie et surveillance clinique rapprochée de leur état de santé).
A en croire l'Institut de recherche pour le développement, « la quatrième année du projet sera consacrée à l'analyse de l'effet qu'aurait la mise en place d'un système d'alerte sur la pollution et une sensibilisation personnalisée à la qualité de l'air sur l'évolution de l'état respiratoire des enfants ».
Selon l'Institut de recherche pour le développement, les pays du Sud sont confrontés à des maladies « associées aux changements globaux tels que l'urbanisation, l'industrialisation et la pollution ». C'est le cas de l'asthme dont le nombre augmente dans les pays du Sud. L'Afrique subsaharienne qui est une région à revenu faible et intermédiaire enregistre un nombre important d'adolescents (13-14 ans) souffrant d'asthme.
Le projet AIRQALI-4-ASMAFRI (Air quality and quality of life for asthmatic children in Africa) va donc permettre de rechercher « la relation entre la pollution atmosphérique et l'asthme dans les zones urbaines d'Afrique de l'Ouest, où différents types de sources de pollution atmosphérique (anthropiques et naturelles) sont combinés ».
Des équipes pluridisciplinaires
Le projet est financé par l'ANR et coordonné par Richard Lalou, chercheur IRD au sein de l'unité MERIT. Il réunit 4 équipes du Nord dont deux unités de recherche de l'IRD (MERIT et UMMISCO), l'Unité de Chimie Environnementale et Interactions sur le vivant de l'Université de la Côte d'Opale ainsi que le Centre de Recherche en Climatologie de l'Université de Bourgogne ; et 3 équipes au Bénin, le Laboratoire de Biochimie et de Biologie Moléculaire de la Faculté des Sciences de la Santé de l'Université d'Abomey Calavi (UAC), le Centre National Hospitalier Universitaire – Phtisiologie et Pneumologie de Cotonou et le Département de Santé Publique de la Faculté des Sciences de la Santé (UAC).
L'objectif des scientifiques est de prouver qu'un air moins pollué peut favoriser la réduction de l'asthme et améliorer la capacité pulmonaire des enfants. Aussi, les informations en temps réel sur la pollution de l'air favorisent-elles une meilleure qualité de vie.
A.A.A
Les agents commissariat du 3è arrondissement de Cotonou ont menée une opération dans un cabinet de soins médicaux au quartier Adjracomey le lundi 02 novembre 2020. Le cabinet exerçait sans agrément. Les responsables, un homme et une femme qui sont toutes deux de nationalité nigériane ont été arrêtés. Le matériel médical ainsi qu'une importante quantité de médicaments contrefaits retrouvés sur les lieux ont été saisis par la police. Des poursuites judiciaires pour exercice illégal de la médecine sont lancées contre les mis en cause.
M. M.
Les agents du commissariat du 3è arrondissement de Cotonou ont détruit, mardi 03 novembre 2020, un ghetto sous le pont Martin Luther King au quartier Akpakpa, à Kpankpan. Douze (12) individus dont deux (02) filles ont été interpellés. Les occupants du ghetto avaient sur eux des produits psychotropes.
La police a saisi les produits. Les dispositions ont été prises pour empêcher la reconstitution du ghetto, qui a démantelé.
M. M.
(Par Roger Gbégnonvi)
Récemment, en France, à Conflans-Sainte-Honorine, on a décapité en pleine rue un professeur infidèle. Peu de temps après, à Nice, à l'intérieur d'une église dédiée à Mariam, Notre Dame de Tous, on a trucidé le sacristain infidèle et trucidé deux chrétiens infidèles venus prier. Quatre frères et sœur infidèles envoyés à trépas pour que soit grand Allah le Miséricordieux, grand par-delà et au-dessus des caricatures du Prophète – la paix soit sur lui.
L'assurance d'Allah tranche avec le louvoiement des parents humains, peut-être trop humains. En culottes courtes, nous leur avons fait avaler mille couleuvres. Pipi au lit alors qu'on n'était plus bébé, école buissonnière à répétition pour avoir le temps d'aller chasser le rat des champs, la marmite vidée de ses bons morceaux, maraudages intempestifs, le tout pour faire complément alimentaire, main basse sur la trousse de Maman cachée sous l'oreiller, mensonges épiques sur une liturgie cosmique prenant à témoin la terre sous nos pieds, le ciel sur nos crânes, et notre première communion, Fleur odorante d'absolues Vérité et Fidélité. Bluffés autant que médusés, nos parents essayaient sur nous chicote, baffes improvisées et si énergiques qu'elles nous révélaient des étoiles sans nombre dans une nuit soudaine et passagère, alors nous sautions par-dessus la palissade, et course-poursuite sur les sentiers, « arrêtez-moi ce chenapan, arrêtez-le-moi ! » On s'en foutait pas mal. Et pour nous faire mal, nos parents essayaient sur nous le vain chantage de notre illégitimité. Non, on n'était pas leur enfant, victime d'une distraction funeste, la sage-femme leur avait refilé un autre bébé, le leur ne pouvait pas être ça, ce rejeton de Satan. On s'en foutait pas mal. On n'avait pas lu Victor Hugo, mais on savait déjà, de science infuse, que nos parents étaient de son avis : « Voyez-vous, nos enfants nous sont bien nécessaires / Seigneur… » Victor Hugo reprochait au Seigneur d'avoir oublié la Miséricorde et d'avoir laissé sa fille mourir par noyade. Il avait sauvé Moïse des eaux, pourquoi pas la petite Léopoldine Hugo ? Nos parents n'eussent pas supporté non plus que le Seigneur laissât le tombeau s'ouvrir sur nous.
Aujourd'hui, nous avons pris leur place auprès de leurs petits-enfants, et ce n'est pas brillant. Bruits de vaisselle brisée et de casseroles entrechoquées qu'ils ont la folie d'appeler mélodie, musique-techno, comme ils disent. Habillement à la décrochez-moi-ça, malgré tout l'argent que vous y mettez : jean crotté multi-troué mal ficelé sur les fesses, exprès pour laisser voir la couleur du slip, ils ignorent manchettes et cravate, à côté d'eux vous êtes un martien, ou bien ce sont eux les troglodytes. Vous ne savez plus rien. Ils débarquent le samedi à la maison avec des wisigoths de leur espèce, ils veulent faire la fête, et « si ça doit gêner votre sommeil, libre à vous d'aller dormir à l'hôtel ». Vous avez compris. Calmement, vous vous retirez dans votre chambre – c'est encore possible –, vous vous bouchez les oreilles pour épargner les frais d'hôtel non prévus dans votre budget. Vous n'osez même pas leur dire qu'ils descendent de Satan, car vous imaginez l'outrance : « Oui, on le savait, mais vous faites bien de nous le confirmer ». Sous-entendu que c'est vous Satan. Ah les salauds !
Cela dit, si Allah le Miséricordieux se souvient de la tristesse de Victor Hugo dans « A Villequier », s'Il se fait résilient, auguste, comme nos ci-devant papa et maman, s'Il épouse une lueur de la pauvre tendresse parentale humaine, peut-être connaîtrons-nous déjà ici, sur le plancher des vaches, comme un avant-goût du Paradis que Son Prophète – la paix soit sur lui – a promis à ses enfants, tous infidèles, et notamment aux plus coriaces d'entre eux et qui, d'ailleurs, ne décapiteraient plus personne, parce que Allah Le Miséricordieux les aura habillés d'augustes modestie, d'amour aussi, pour les hommes, Ses enfants infidèles, leurs frères infidèles. Car quel homme peut-il s'élever à hauteur de la Vérité et de la Fidélité ?