Nommé il y a quelques jours chef de file de l'opposition, le secrétaire exécutif national des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Paul Hounkpè, fait face à l'une des exigences liée à sa nouvelle fonction. Il devra désigner avant le 13 mai prochain, un représentant de l'opposition au sein du Conseil électoral qui remplace la CENA pour l'organisation des élections au Bénin.}}
Parmi les 05 membres de la Conseil électoral, le chef de file de l'opposition désigne un. Une obligation à laquelle Paul Hounkpè nommé récemment chef de file de l'opposition devra satisfaire d'ici le 13 mai prochain. Qui aura les faveurs du patron des FCBE ? C'est la grande question que l'on se pose.
Les députés vont procéder à la désignation de leurs deux représentants au sein de la Conseil électoral ce jeudi. Le chef de l'Etat aura à désigner un membre et les magistrat aussi un représentant.
F. A. A.
En prélude à l'installation du Conseil électoral, le président de l'Assemblée nationale Louis G. Vlavonou invite les députés de la 8ème Législature à une session ce jeudi 06 Mai 2021.
Les députés vont désigner leurs représentants au sein du Conseil électoral. Composé de cinq membres dont un (01) Représentant de la Majorité Parlementaire, un (01) Représentant de la Minorité Parlementaire, un (01) Représentant du Chef de l'Etat, un (01) Représentant du Chef de File de l'Opposition et un (01) Magistrat désigné par ses pairs, le Conseil électoral est la nouvel organe appuyé d'une Direction Générale des Elections en charge de l'organisation des élections en République du Bénin.
La nouvelle structure remplace la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) conformément à la loi n°2019-43 portant Code électoral. Le mandat de la CENA prend fin le 13 juillet 2021.
M. M.
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a reçu à son cabinet ce mercredi 05 mai 2021, les membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) conduite par son président Emmanuel Tiando. Exprimer la reconnaissance de la nation, du gouvernement et celle du chef de l'Etat aux membres de cette institution de la République pour avoir relevé le défi de l'organisation de différents scrutins les 07 dernières années, c'est l'objectif de l'audience que Patrice Talon a accordé à Emmanuel Tiando et aux membres de la CENA.
A la sortie de l'audience, le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Emmanuel Tiando a remercié le chef de l'État pour l'invitation, sa disponibilité et son écoute. Cette audience à l'en croire, était important car elle a été l'occasion de faire le bilan des 07 années de mandat, et des suggestions afin de rendre plus performante la prochaine CENA. Les compliments du chef de l'Etat au cours de cette audience, Emmanuel Tiando dit les avoir reçus avec « beaucoup de bonheur », mais ils s'adressent aussi selon lui, à la nation béninoise mais aussi aux institutions qui l'ont accompagné tout au long de son mandat. « Si nous avons pu travailler dans les conditions que vous savez, c'est bien parce que nous avons le soutien de ces institutions et des personnes de bonne volonté qui ont bien toujours voulu nous accompagner », a témoigné Emmanuel Tiando.
Il n'a pas manqué d'évoquer les actions à mener afin de rendre les prochaines CENA plus performantes. Le président de l'institution chargée de l'organisation des élections au Bénin a souhaité que la CENA soit consultée pour le vote de certaines lois. « Si on doit procéder à la révision des lois telles que le code électoral ou la charte des partis, nous avons suggéré que la CENA qui est chargée de la mise en œuvre de ces lois soit consultée », a-t-il indiqué.
Les préoccupations ayant trait au siège de la CENA, aux conditions de travail, et à la construction de locaux départementaux pour l'entreposage du matériel électoral, n'ont pas été occultées durant l'audience marquée par la présence du président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou, et du Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum.
F. A. A.
La police togolaise a intercepté, vendredi 30 avril 2021, un véhicule transportant 1300 cartouches de munitions à Kodjoviakopé. Les 5 occupants du véhicule dont un Béninois ont été interpellés. L'information a été rendue publique ce mercredi 05 mai 2021 sur la page Facebook de la police togolaise.
Une voiture suspecte a été arraisonnée au Togo près de la frontière avec le Ghana. Deux (02) cartons contenant au total 1300 cartouches de chasse de calibre 12 soigneusement dissimulés dans des bagages ont été retrouvés dans le véhicule. Cinq (05) passagers, dont un Togolais, deux Nigérians, un Béninois et une Ghanéenne se trouvaient à bord du véhicule. Elles ont été toutes interpellées. Le Béninois arrêté a indiqué qu'il se nomme YAYA Kadiri et qu'il est enseignant dans l'arrondissement de Kassoua, dans la commune de Djougou. Il a confié aux services de police togolais « avoir acheté lesdites munitions au Ghana à Toudou auprès d'un certain AMINOU de nationalité ghanéenne ».
Au Bénin, une cargaison de 70 000 cartouches de calibre 12 avait été intercepté dans la commune de Bantè, il y a quelques jours, à la suite d'un accident.
Les services de police des deux pays enquêtent sur la prolifération des armes dans la région.
M. M.
Alain Orounla, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement a répondu, mercredi 05 avril 2021, aux appels incessants à libérer Réckya Madougou à cause de son état de santé. C'était en marge du conseil des ministres.
La santé de Reckya Madougou serait dégradée, selon les avocats de la candidate du parti d'opposition ”Les Démocrates" qui appellent à sa mise en liberté. Une posture fustigée par le ministre porte-parole du gouvernement.
Les avocats multiplient les sorties en appelant à la mise en liberté, à l'amélioration des conditions de détention et en désespoir de cause au lieu de se concentrer sur le dossier judiciaire de leur cliente, selon le ministre. « Lorsque le cas nécessite une évacuation, il y est donné une suite favorable (...). En tout état de cause, le gouvernement reste serein et fait confiance au service judiciaire et pénitentiaire pour examiner avec rigueur et aussi avec bienveillance, toute demande appuyée par des pièces et y donneront des réponses qui s'imposent », a indiqué Alain Orounla.
M. M.
On en sait un peu plus sur la position du gouvernement sur la demande d'évacuation sanitaire de Reckya Madougou formulée par ses avocats. Le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla au cours du point de presse du Conseil des ministres de ce mercredi 05 mai 2021 s'est prononcé sur la question.
L'état de santé dégradé de Reckya Madougou doit être constaté et attesté par des certificats médicaux de médecins assermentés, a fait savoir le ministre de la communication et de la poste. « Lorsque le cas nécessite une évacuation, il y est donné une suite favorable », a-t-il confié.
« Le gouvernement reste serein et fait confiance au service judiciaire et pénitentiaire pour examiner avec rigueur et aussi avec bienveillance, toute demande appuyée par des pièces, et y donneront des réponses qui s'imposent » a expliqué le porte-parole du gouvernement après avoir fustigé l'attitude des conseils de Reckya Madougou. Au lieu de se concentrer sur le dossier judiciaire de leur cliente, ceux-ci déplore le ministre, multiplient les sorties en appellent à une mise en liberté, à l'amélioration des conditions de détention de leurs clients.
F. A. A.
Le 5 mai, Journée du patrimoine mondial africain est l'occasion pour les peuples du monde entier, de célébrer le patrimoine culturel, naturel, historique et unique du continent africain.
Il est impérieux de valoriser nos patrimoines nationaux car l'Afrique ne dispose que de 12% environ de l'ensemble des sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial et chose préoccupante, 39% environ de ces biens figurent sur la liste du patrimoine mondial en péril.
Aussi, face à divers défis, tels que les changements climatiques, l'insécurité et la pandémie actuelle du COVID-19, les pays africains doivent-ils s'assurer que leur remarquable patrimoine est capable de s'adapter et de prospérer dans l'environnement actuel. C'est dans cette optique que l'Union africaine (UA) a déclaré l'année 2021 "Année de l'UA pour les arts, la culture et le patrimoine" : Leviers pour construire l'Afrique que nous voulons".
La Direction du complexe de la Pendjari s'associe à cette célébration et se réjouit du succès du partenariat public-privé entre le Bénin et l'ONG Internationale African Parks pour la réhabilitation et le développement du Complexe Pendjari, créé depuis 1961, reconnu comme réserve de biosphère par l'UNESCO depuis 1986 et inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis le 07 juillet 2017.
Grâce au soutien du Gouvernement de la République du Bénin et des partenaires notamment The Wyss Foundation, National Geographic Society, la Fondation des Savanes Ouest-africaines « FSOA », l'Agence Nationale de Promotion des Patrimoines et de Développement du Tourisme (ANPT), The Wildcat Foundation, la GIZ à travers le programme RBT-WAP/GIC-WAP, Elephant Crisis Fund, Lion Recovery Fund, ZSL et Panthera, ADAPT-WAP, à qui nous adressons notre profonde gratitude, le Parc national de la Pendjari présente un nouveau visage plein d'espoir.
La Direction du Complexe de la Pendjari remercie également la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses (DGEFC), le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF), les responsables des Associations Villageoises de Gestion des Réserves de Faune (AVIGREF), les autorités politico-administratives, traditionnelles et religieuses et les populations riveraines, pour leurs précieuses contributions et invite les touristes nationaux et internationaux à visiter le Parc national de la Pendjari, la référence en Afrique de l'Ouest.
#Journée du patrimoine mondial africain
#Pendjari National Park
#AfricanParks
Par arrêté en date du 3 mai 2021, le maire de la commune d'Abomey-Calavi, Angelo Ahouandjinou a nommé des chefs d'arrondissement par intérim dans les arrondissements de Hêvié, Akassato et Abomey-Calavi centre.
La nomination de ces trois chefs d'arrondissements par intérim de sources concordantes, fait suite à l'incarcération de Patrice Hounyèva, et Apollinaire Hounguè, respectivement anciens CA de Hêvié et d'Akassato, et impliqués dans l'affaire 39 hectares dans la commune d'Abomey-Calavi.
Selon l'arrêté portant nomination des chefs d'arrondissements par intérim, Arsène Jonathan Dovoedo élu sur la liste Union Progressiste aux dernières élections communales, assure désormais la gestion courante des affaires à Hêvié tandis que Augustin Kpego occupe le même fauteuil à Akassato.
A l'arrondissement d'Abomey-Calavi centre, c'est le conseiller Franck Doho qui assure la gestion courantes des affaires en attendant l'élection d'un nouveau CA. Il est aussi élu sur la liste UP.
F. A. A.
« Exécution des travaux complémentaires et de travaux neufs d'amélioration du projet d'aménagement paysager et de génie civil du boulevard de la Marina, du Champ de foire sud, de la Place de l'indépendance, de l'Esplanade des amazones et du jardin de Mathieu à Cotonou », c'est l'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 05 mai 2021.
Selon le gouvernement, les travaux confortatifs sur le boulevard de la Marina et ses environs ont connu, en cours de réalisation, des évolutions pour y apporter des améliorations esthétiques et fonctionnelles, de même que pour en optimiser les coûts et la durabilité des investissements. Ces différentes modifications ont nécessité, selon les cas, des études complémentaires et des travaux supplémentaires, indique le compte rendu du Conseil des ministres.
Il s'agit entre autres, de l'agrandissement de l'Esplanade des amazones avec le réaménagement du parc adjacent, y compris la zone sud ; de l'aménagement d'un parking Est à l'Esplanade des amazones ; de l'aménagement des surfaces des allées et esplanades ; de l'évolution du dispositif d'éclairage pour intégrer un modèle spécifique pour les jardins et parcs urbains ; de l'installation du mobilier urbain et des mâts porte-drapeau ; de l'aménagement de toilettes, bâches à eau et cabines techniques ; de la pose des pierres ornementales sur les murs extérieurs de clôture ; et de la revue et l'amélioration des aménagements paysagers.
F.A.A.
Au cours du point de presse du Conseil des ministres ce mercredi 05 mai 2021, le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla s'est prononcé sur la découverte à Agbon, un village de l'arrondissement d'Atokolibé à Bantè, de 70.000 munitions de calibre 12 dans un minibus accidenté le 30 avril dernier.
« En dépit de la vigilance des services de police, il est à déplorer qu'il y a de ces produits dangereux qui circulent dans notre pays », a fait savoir le ministre de la communication et de la poste. M. Orounla se dit heureux que le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ait eu « l'initiative heureuse d'ouvrir une enquête sur ces produits interceptés pour déterminer leur provenance et leur destination ».
Ce qui inquiète dans cette découverte selon le porte-parole du gouvernement, c'est que « les munitions interceptées sont de même nature que celles qui ont permis à des forces dites de résistance d'agresser nos forces de sécurité et de défense ». « Nous savons d'ores et déjà que ces produits qui proviennent d'un pays voisin, étaient destinés à une localité que nous connaissons très bien. Le gouvernement a bien raison d'être attentif à ce qui se passe dans cette localité et a procédé à l'interpellation d'un certain nombre d'acteurs qui ont publiquement appelé à venir au secours », a-t-il précisé.
Alain Orounla a émis le vœu que les résultats des enquêtes en cours soient vite rétablis.
F. A. A.
Réuni en conseil des ministres, mercredi 05 mai 2021, le gouvernement a transmis à l'Assemblée nationale pour autorisation de ratification du Traité portant création de l'Agence africaine du Médicament (AMA).
« Coordonner et renforcer les initiatives relatives à l'harmonisation de la réglementation des produits de santé ainsi que l'amélioration des compétences des inspecteurs chargés du contrôle des bonnes pratiques de fabrication ; désigner, promouvoir, soutenir et suivre les centres régionaux d'excellence réglementaire aux fins de développer les capacités des professionnels de la réglementation des produits de santé ». Telles sont, entre autres, les fonctions de l'AMA dont le Traité portant création a été transmis aux députés pour ratification à l'issue du conseil des ministres de ce mercredi.
« Ladite agence est une Autorité régionale de régulation pharmaceutique qui vise à renforcer les capacités des Etats membres et des communautés économiques régionales, dans le cadre de la réglementation des produits de santé en vue d'améliorer l'accès des populations à des produits de qualité, efficaces et sans risques », indique le conseil des ministres.
Le traité s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des réformes du sous-secteur pharmaceutique. Il répond à la vision du Gouvernement d'améliorer les services sociaux de base, et permettra à l'Agence béninoise de Régulation pharmaceutique de bénéficier d'une assistance de l'AMA pour une meilleure mise en œuvre des fonctions de réglementation pharmaceutique et l'assainissement du sous-secteur.
M. M.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 05 mai 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
Transmission à l'Assemblée nationale, pour autorisation de ratification, du Traité portant création de l'Agence africaine du Médicament (AMA).
Ladite agence est une Autorité régionale de régulation pharmaceutique qui vise à renforcer les capacités des Etats membres et des communautés économiques régionales, dans le cadre de la réglementation des produits de santé en vue d'améliorer l'accès des populations à des produits de qualité, efficaces et sans risques.
Ses fonctions consistent, entre autres, à :
coordonner et renforcer les initiatives relatives à l'harmonisation de la réglementation des produits de santé ainsi que l'amélioration des compétences des inspecteurs chargés du contrôle des bonnes pratiques de fabrication ;
désigner, promouvoir, soutenir et suivre les centres régionaux d'excellence réglementaire aux fins de développer les capacités des professionnels de la réglementation des produits de santé.
La ratification, par le Bénin, de ce traité s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des réformes du sous-secteur pharmaceutique. Elle répond à la vision du Gouvernement d'améliorer les services sociaux de base, et permettra à l'Agence béninoise de Régulation pharmaceutique de bénéficier d'une assistance de l'AMA pour une meilleure mise en œuvre des fonctions de réglementation pharmaceutique et l'assainissement du sous-secteur.
Les ministres sectoriels impliqués veilleront à l'aboutissement de la procédure législative.
Le Conseil a, par ailleurs, adopté le décret portant création et approbation des statuts du Fonds national pour l'Environnement et le Climat.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Exécution de travaux complémentaires et de travaux neufs d'amélioration du projet d'aménagement paysager et de génie civil du boulevard de la Marina, du Champ de foire sud, de la Place de l'indépendance, de l'Esplanade des amazones et du jardin de Mathieu à Cotonou.
Les travaux confortatifs sur le boulevard de la Marina et ses environs ont connu, en cours de réalisation, des évolutions pour y apporter des améliorations esthétiques et fonctionnelles, de même que pour en optimiser les coûts et la durabilité des investissements.
Ces différentes modifications ont nécessité, selon les cas, des études complémentaires et des travaux supplémentaires. Il s'agit notamment de :
l'agrandissement de l'Esplanade des amazones avec le réaménagement du parc adjacent, y compris la zone sud ;
l'aménagement d'un parking Est à l'Esplanade des amazones ;
l'aménagement des surfaces des allées et esplanades ;
l'évolution du dispositif d'éclairage pour intégrer un modèle spécifique pour les jardins et parcs urbains ;
l'installation du mobilier urbain et des mâts porte-drapeau ;
l'aménagement de toilettes, bâches à eau et cabines techniques ;
la pose des pierres ornementales sur les murs extérieurs de clôture ;
la revue et l'amélioration des aménagements paysagers.
En vue de la conduite diligente de ces travaux, le Conseil a marqué son accord pour conclure les marchés avec des entreprises spécialisées et instruit les ministres concernés de veiller à leur bonne exécution.
II-2. Réalisation des études, travaux et conduite de la mission de contrôle pour la construction du monument Bio GUERA et la réfection de la place du Souvenir à Cotonou.
Le projet de conception, de réalisation et de contrôle des travaux du monument Bio GUERA, de même que celui de réfection de la place du Souvenir, s'inscrivent dans le cadre du programme global des aménagements urbains. Ils sont destinés à rehausser l'attractivité de la ville de Cotonou tout en valorisant l'identité historique de même que l'histoire culturelle et politique de notre pays.
A cet effet et dans une démarche globale d'aménagement d'envergure, il est apparu nécessaire d'en synchroniser la réalisation avec ceux déjà en cours que sont le monument des amazones, le boulevard de la Marina, le jardin de Mathieu.
C'est pourquoi, le Conseil a autorisé la contractualisation avec diverses structures ayant de solides références, en vue de la réalisation des prestations dans les délais prévus.
Fait à Cotonou, le 5 mai 2021,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
En Conseil des ministres ce mercredi 05 mai 2021, le gouvernement a marqué son accord pour la réalisation des études, travaux et conduite de la mission de contrôle pour la construction du monument Bio GUERA et la réfection de la place du Souvenir à Cotonou.
Le projet de conception, de réalisation et de contrôle des travaux du monument Bio GUERA, de même que celui de réfection de la place du Souvenir selon le gouvernement, s'inscrivent dans le cadre du programme global des aménagements urbains. « Ils sont destinés à rehausser l'attractivité de la ville de Cotonou tout en valorisant l'identité historique de même que l'histoire culturelle et politique de notre pays », précise le Conseil des ministres.
Ainsi, dans une démarche globale d'aménagement d'envergure, il est apparu nécessaire selon le gouvernement, « d'en synchroniser la réalisation avec ceux déjà en cours » à savoir, le monument des amazones, le boulevard de la Marina, le jardin de Mathieu.
F. A. A.
Le Bénin a lancé une étude sur l'évaluation des potentialités fourragères. C'était le mardi 04 mai 2021 à travers un atelier organisé à l'Infosec de Cotonou par la Direction de l'élevage avec l'appui financier de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine. L'objectif est de faire face au besoin en ressources pastorales des ruminants.
Réaliser une cartographie complète des ressources alimentaires pour le bétail en fonction des zones agro-écologiques et des pôles de développement agricoles avec un accent particulier sur les différentes communes dont les ressources restent encore mal connues. Tel est l'objectif de l'étude sur l'évaluation des potentialités fourragères qui a été lancée par le Bénin, selon Yao Akpo, directeur de l'élevage du ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. Les données de l'étude serviront à la mise en œuvre du projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants (ProSeR) et du projet d'appui au développement des Filières lait et viande et à la promotion des entreprises d'élevage ( PRODEFILAV- PEL).
« Le Bénin va poser, à travers cette étude, un pas décisif dans sa marche vers une meilleure gouvernance et une gestion plus rationnelle de ses ressources pastorales relevant des pâturages naturels, de la verte pâture et des espaces aménagés », a indiqué Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche.
L'Uemoa accompagne la mise en œuvre du projet dans les pays côtiers tels que le Bénin, le Togo et la Côte d'Ivoire avec un appui financier de 300 millions de Frans CFA pour la recherche durable des solutions contre les crises pastorales récurrentes qui affectent la productivité du bétail dans la sous-région ouest africaine en général et au Bénin en particulier, selon Yawovi Bathassi, représentant résident de l'Uémoa au Bénin.
M. M.
Les membres du gouvernement ont tenu ce mercredi 05 mai 2021 sous la présidence du chef de l'Etat Patrice Talon, la session ordinaire du Conseil des ministres. Au cours de ce rendez-vous hebdomadaire, plusieurs décisions ont été prises.
Les décisions prises en conseil des ministres ce mercredi concernent entre autres, la transmission à l'Assemblée Nationale pour autorisation de ratification du Traité portant création de l'Agence Africaine du Médicament (AMA) ; de la création et de l'approbation des statuts du Fonds National pour l'Environnement et le Climat.
Au titre des communications, le gouvernement s'est prononcé sur l'exécution de travaux complémentaires et de travaux neufs d'amélioration du projet d'aménagement paysager et de génie civil du boulevard de la Marina, du Champ de foire sud, de la Place de l'indépendance, de l'esplanade des amazones et du jardin de Mathieu à Cotonou.
La réalisation des études, travaux et conduite de la mission de contrôle pour la construction du monument Bio GUERA et la réfection de la Place du souvenir à Cotonou, a été aussi débattue.
f. A. A.
Dans le cadre du 2ème Programme Millenium Challenge Account Bénin (MCA-Bénin II), la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE) a annoncé le démarrage imminent des travaux d'envergure dans plusieurs localités du Bénin.
Les travaux à réaliser démarrent le 14 mai dans les localités de Natitingou, Tanguiéta, Cobly, Matéri, Datori, Batia et Porga, et le 17 mai dans les localités de Kolokondé, Bassila, Alédjo, Penessoulou, Prèkètè, Tchaourou, N'Dali et Ouèssè.
« Pour compter de ces dates, la fourniture de l'énergie électrique connaîtra des perturbations dans ces différentes zones », précise un communiqué de la SBEE signé du directeur commercial Eric Gilson.
La durée maximale des coupures selon le même communiqué, est de 08 heures par jour.
Tout en présentant ses excuses pour les nombreux désagréments que pourraient subir les populations concernées, la SBEE avertit que le réseau doit toujours être considéré sous tension.
F. A. A.
Le Conseil Consultatif National de l'Enseignement Secondaire Général, de la Formation Technique et Professionnelle a tenu sa session au titre de l'année 2021-2022. Les travaux qui se sont déroulés du lundi 03 au mardi 04 mai 2021 à la salle des fêtes du Lycée Technique Coulibaly de Cotonou ont été lancés par le Directeur de Cabinet du Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Inspecteur Garba Ayouba.
Au cours de la session, les demandes de création, d'extension, de dédoublement, de changement de dénomination, de suppression de groupes pédagogiques et le transfert de sites de certains établissements publics et privés d'enseignement secondaire général d'une part et ceux de la formation technique et professionnelle d'autre part ont été étudiés par les membres du Conseil Consultatif National de l'Enseignement Secondaire Général, de la Formation Technique et Professionnelle.
Pour le Directeur de Cabinet du Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Inspecteur Garba Ayouba, la session entre dans le cadre des préparatifs de la rentrée 2021-2022. Le travail à abattre fait appel à « un sens élevé de responsabilité et d'impartialité à l'effet d'éviter les remous sociaux ou des vagues de contestation qui seraient issus des résultats des travaux », a précisé le représentant du ministre.
Selon Arsène Koffi Zocli, directeur de la programmation et de la prospective, un long processus a abouti à l'organisation de la session du Conseil Consultatif National.
Une visite des sites a été organisée dans chaque département et un rapport a été soumis aux conseils départementaux. Les résultats des travaux ont été transmis à la Direction de la Programmation et de la Prospective. La DPP a fait la synthèse des résultats et élaboré les différents documents qui sont enfin soumis au Conseil Consultatif National.
M. M.
Suppléant de feu Kifouli Kakpo, Delphin Aholou a intégré le conseil communal d'Adjohoun ce mercredi 05 mai 2021. C'est à l'occasion de la 3ème session extraordinaire que le maire François Zannougbo a procédé à son installation.
Delphin Aholou succède depuis ce mercredi à Kifouli Kakpo précédemment chef de l'arrondissement (CA) de Togbota, et rappelé à Dieu le 05 mars dernier.
Après avoir salué la mémoire du CA défunt, l'autorité communale a exprimé sa joie d'accueillir le nouveau conseiller. François Zannougbo a invité le nouveau membre du conseil communal à participer activement au processus de développement de la commune qui, à l'en croire, implique la participation de tous les fils et filles d'Adjohoun.
F. A. A.
Le président de la Dynamique restaurer la confiance (DRC), Iréné Agossa, a réagi quelques heures après la nomination de Paul Hounkpè au poste de chef de file de l'opposition. Pour le colistier du second duo de l'opposition à l'élection présidentielle de 2021, un débat de clarification s'impose.
La nomination de Paul Hounkpè au poste de chef de file de l'opposition est la bienvenue car elle intervient dans le cadre de l'application des textes, a reconnu Iréné Agossa dans un entretien accordé à la radio nationale (Ortb). Il a exprimé le vœu que cette nomination soit prononcée dans le cadre d'une élection législative qui consacre réellement la place de l'opposition sur l'échiquier politique nationale. « On n'a pas eu d'égalité au niveau des élections législatives. Ces élections n'ont pas donné une place à l'opposition », a rappelé le candidat malheureux à l'élection présidentielle.
Tout en félicitant le secrétaire exécutif national des FCBE, M. Agossa précise que le travail reste à faire, et que la configuration de l'opposition sera bien connue après les législatives de 2023. Elections pour lesquelles il dit se battre déjà pour qu'il y ait un chef de file assez représentative de l'opposition. « Il y a du boulot, la tâche elle est républicaine, on va savoir, si elle n'est pas républicaine, nous nous écartons systématiquement de cette forme d'opposition », a confié Iréné Agossa. Le candidat de la DRC souligne la nécessité d'un débat de clarification pour que les populations puissent se retrouver dans les combats que mène l'opposition.
Comme lui, les députés Marcellin Ahonoukoun et Abdoulaye Gounou ont donné leur avis sur la nomination de Paul Hounkpè, au poste de chef de file de l'opposition.
Pour le député du parti Union Progressiste, cela témoigne de la vitalité de la démocratie béninoise. Après 30 ans de démocratie, « c'est maintenant qu'on vient de mettre encore des choses qui manquaient pour l'arsenal des institutions qui doivent constituer le socle même de notre démocratie », a expliqué Marcellin Ahonoukoun.
Selon Abdoulaye Gounou, « ce n'est pas facile de désigner la personne qui va vous critiquer en permanence officiellement ».
Saluant le courage du chef de l'Etat, il a précisé que c'est une première dans l'histoire du Bénin.
Par décret n°2021-183 du 28 avril 2021, le chef de l'Etat Patrice Talon, conformément aux dispositions de la loi n°2019-45 du 25 novembre 2019 portant statut de l'opposition en République du Bénin, a procédé à la nomination de Paul Hounkpè, secrétaire exécutif national des Fcbe, au poste de chef de file de l'opposition. Un poste qui lui confère désormais un statut avec des attributions.
F. A. A.
Le carrefour de l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou va abriter une statue de Bio Guerra. L'ancienne statue représentant une femme souhaitant la bienvenue aux passagers a été démolie il y a quelques jours.
Les travaux d'aménagement se poursuivent à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Ces travaux sont étendus au carrefour de l'aéroport. L'ancienne statue, une femme qui tient une calebasse a été détruite. Elle sera remplacée par celle de Bio Guerra, un héros de la résistance nationale contre le colonialisme.
C'est désormais ce héros national qui souhaitera la bienvenue aux passagers de différentes nations à l'aéroport de Cotonou.
De son vrai nom Gbaasi N'Guerra, Bio Guerra est un prince guerrier wassangari né en 1856 à Gbaasi dans la commune de Kalalé. Il a mené plusieurs résistances contre l'impérialisme français au Bénin. Il est mort le 17 décembre 1916. C'est le défunt, Sa Majesté Dorosunon qui a conçu l'emblématique statue de Bio Guerra de Parakou.
A.A.A