Double fête religieuse ce jeudi 13 mai 2021 : l'Ascension pour les chrétiens et le Ramadan pour les musulmans. Le Chef de l'Etat Patrice Talon a souhaité à travers un message sur sa page Facebook, une bonne fête à la communauté musulmane et à tous les chrétiens.
« Cette année, le Ciel nous fait la grâce inédite de la coïncidence de deux célébrations religieuses majeures », a-t-il relevé dans son message. Pour Patrice Talon, « ceci doit être vu comme le signe que, partout sur la terre, la coexistence pacifique des religions, leur complémentarité au service du bien-être spirituel et social de l'humanité, doivent être entretenues ».
Le président de la République souhaite une bonne fête aux musulmans et catholiques. « Bonne fête de l'Aïd El-Fitr à toute la communauté musulmane du Bénin, mais également du monde. Bonne fête de l'Ascension à tous les catholiques d'ici et d'ailleurs. Ensemble pour un monde plus uni et plus ouvert », a-t-il conclu.
A.A.A
A travers un message sur sa page Facebook ce jeudi 13 mai 2021, le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou a souhaité une bonne fête de l'Aïd el Séghir (Aïd el-Fitr) à la communauté musulmane.
« Puisse Allah, le Tout-Puissant, récompenser toute la communauté musulmane du Bénin et du monde pour son mois de jeûne. Joyeuse Fête de l'Aïd el Séghir », a-t-il écrit.
A.A.A
Pour avoir giflé un magistrat, juge au tribunal de Kandi, le commissaire adjoint de l'Unité Spéciale de Police Maritime et Fluviale Noël Ballo et Christophe Houélété en service au commissariat de police du 5e arrondissement de Cotonou séjournent depuis mercredi 12 mai 2021 à la Police des Armées de la Brigade Economique et Financière. Ils seront présentés au procureur ce vendredi.
Le commissaire Noël Ballo et le SBP Christophe Houélété auraient donné une paire de gifles à un magistrat en service à Kandi dans la soirée de vendredi 07 mai 2021. La victime a saisi le procureur du tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Selon ‘'Le Potentiel'', Jules Ahoga a confié les enquêtes à la Police des Armées. C'est donc dans ce cadre que les deux policiers ont été arrêtés. A en croire la même source, ils seront présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou vendredi 14 mai 2021.
A.A.A
Une vive altercation s'est produite, dimanche 9 mai 2021, à Ouèssè dans le département des Collines, entre un éleveur qui conduisait son troupeau au pâturage et un motocycliste. Ce dernier a tiré à bout portant sur une bête du troupeau et abattu ensuite le bouvier.
Une dispute entre un motocycliste et un éleveur s'est terminée, dimanche 9 mai 2021, par la mort du bouvier. Lors du passage des bêtes qui empêchaient visiblement la circulation, un motocycliste a signifié le fait au bouvier et demandé le retrait des animaux de la voie. Le bouvier rétorque au motocycliste que le troupeau ne gêne nullement son passage. Le ton monte entre les deux. Le motocycliste sort une arme et tire sur un animal du troupeau. Le bouvier réagit mais l'homme tire sur lui à bout portant. Il décède sur-le-champ.
Informée du drame, Eugénie Otékpo, le Chef de l'Arrondissement (Ca) central de Ouèssè, accompagnée des agents de la police s'est rendue au domicile de la famille du bouvier pour leur présenter les condoléances.
La police a ouvert une enquête pour retrouver l'homme qui a disparu après son crime odieux.
M. M.
Victor Dassi Adossou, président de la Cour Suprême a été reçu dans l'après-midi de mercredi 12 mai, au cabinet du ministre des Infrastructures et des Transports, Hervé Hehomey.
Il s'agit d'une visite de courtoisie qui a permis à Victor Adossou et Hervé Hehomey d'échanger autour des sujets d'intérêt commun aux deux institutions. Le ministre Hehomey a présenté au président de la Cour Suprême les réalisations du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) dans les secteurs infrastructure et transport. L'audience a eu lieu en présence des membres des cabinets des deux personnalités.
A.A.A
Dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2021, trois garçons travestis ( Kani, Fati et Jennifer) avaient été lynchés à Cotonou. En attendant les poursuites judiciaires engagées contre les auteurs de cette agression, les trois filles ont fait le récit de leur calvaire à Amnesty International.
La scène de cette agression qui s'est déroulée dans la nuit du 30 avril au 1er mai a été filmée par les agresseurs et la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Après leur agression, Kani, Fati et Jennifer (noms par lesquels ils se font passer pour elles), qui ont trouvé refuge auprès d'une association, ont continué de recevoir des menaces.
Kani, Fati et Jennifer ont déclaré à Amnesty International qu'ils ( elles) ont été victimes d'un piège tendu par un de leurs ''amis''. Ce dernier les avait invitées à un ''anniversaire'' dans un bar qu'elles avaient l'habitude de fréquenter à Cotonou.
A leur arrivée sur les lieux, les trois travestis ont senti que l'anniversaire en question n'aurait pas lieu. Leur ''ami'' faisait des va-et-vient à l'intérieur du bar, et des hommes qu'elles ne connaissaient pas venaient s'asseoir à tour de rôle à côté d'elles, comme pour les observer de près.
L'une d'elles a fait le récit suivant à Amnesty International :
« Notre ''ami'' a appelé Fati à l'extérieur, mais une fois dehors il n'était plus là. Deux garçons ont alors commencé à l'agresser et à voler ses biens, après lui avoir demandé si elle était un homme ou une femme. Nous avons voulu sortir pour la rejoindre mais la porte avait été fermée. On ne pouvait ni s'enfuir, ni aider Fati. Finalement la porte a été ouverte et nous nous sommes aussi retrouvées dehors avec elle. On m'a demandé si je suis un garçon ou une femme, je n'ai pas répondu, puis j'ai dit que je suis une femme transgenre. L'homme qui m'a posé la question n'a pas compris ce que je disais. Il m'a alors touché et a commencé à me gifler quand il a constaté que je n'avais pas de seins. »
Elle (il) a ajouté :
« On avait déjà commencé à nous prendre en photo. Ensuite les gars ont commencé à nous menacer en nous demandant de nous déshabiller. Ils ont commencé à le faire avec force, à tirer nos vêtements. Je criais qu'ils n'ont qu'à nous amener au commissariat de police. Ils ont continué à me frapper, ensuite j'ai essayé de défendre Fati, et à ce moment un gars m'a frappé au cou avec une bouteille de bière. Pendant tout ce temps, des gens nous filmaient et nous photographiaient (…) Finalement nous avons pu nous enfuir grâce à des conducteurs de taxi-moto. »
Amnesty International a visionné plusieurs vidéos qui montrent une foule bruyante d'hommes faire face à Kani, Fati et Jennifer, acculé(e)s contre un mur, contraint(e)s de se déshabiller et empêché(e)s de dissimuler leur sexe avec les mains.
Le certificat médical de l'un(e) des victimes, consulté par l'organisation, conclut à une « contusion corporelle sévère compatible avec les sévices que la patiente déclare avoir subi », et prescrit une semaine d'incapacité totale de travail.
Depuis l'agression, aucune d'elles n'a pu retourner à son domicile. Après la diffusion des vidéos sur les réseaux sociaux, certains de leurs parents ont menacé de les tuer ou de les empoisonner si elles rentraient chez elles. D'autres parents leur ont conseillé de se mettre à l'abri quelque temps.
Dans la nuit du 1er au 2 mai, deux individus se sont introduits dans le logement géré par l'association où les trois victimes ont trouvé refuge.
“Ils ont escaladé pour entrer dans la cour du bâtiment, mais ont été repérés par des gens qui ont crié pour les faire fuir,” a déclaré à Amnesty International le président de l'association. Il a indiqué que dans la journée, une foule s'était attroupée devant le bâtiment, en pointant du doigt les gens qui y entraient et sortaient. Il a déclaré à Amnesty International se sentir menacé.
D'autres associations béninoises de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) qui ont publiquement ou non pris la défense des trois personnes agressées ont, à leur tour, été victimes de menaces.
La présidente de l'une de ces associations a déclaré à Amnesty International :
« Avant l'agression de ces trois filles ( garçons ), j'étais déjà la cible d'insultes auxquelles je ne répondais jamais. Après l'agression la situation a empiré. Cinq membres de l'association dont moi-même, ont reçu des menaces. Dans mon quartier, j'arrive difficilement à sortir, et mes parents ont menacé de me renvoyer de la maison en m'accusant d'être un enfant maudit. »
La présidente et fondatrice d'une autre organisation a également déclaré à Amnesty International avoir reçu des menaces de mort et de viol par téléphone, après qu'elle a dénoncé l'agression des trois femmes dans une vidéo publiée le 2 mai sur la page Facebook de l'association.
LA RÉDACTION
La Fondation de Moov Africa, en partenariat avec la société Qoto, a distribué gracieusement le mercredi 12 Mai 2021, des lampes solaires aux écoliers de l'école primaire publique du village de Koupagou, dans la commune de Boukoumbé, en présence des autorités communales de Boukoumbé, des acteurs communaux du système éducatif primaire et des parents des bénéficiaires.
Kouagou M'po Aladji, handicapé physique au niveau des deux bras et de l'une des jambes, peut désormais,grâce à la Fondation de Moov Africa et son partenaire Qoto, étudier avec de la lumière. Ecolier en classe de CM1 à l'école primaire publique de Koupagou, il a, tout comme une vingtaine de ses camarades d'école, reçu une lampe solaire et ses accessoires. « Je suis très content et je voudrais remercier la fondation Moov Africa, qui m'a offert cette lampe solaire, je promets travailler brillamment pour passer au CM2 l'année prochaine et surtout pour avoir mon certificat d'étude primaire (CEP) », a promis le jeune M'po Aladji, qui malgré son handicapé, doit chaque jour ouvrable parcourir près 4 kilomètres pour rallier son école.
Cette action profondément sociale de la Fondation de Moov Africa, vise à accompagner ces écoliers issus de familles vulnérables à bien étudier pour de meilleurs résultats scolaires et par la même occasion promouvoir l'excellence.
« Nous avons identifié beaucoup de villages sur l'ensemble du territoire béninois où les enfants sont sans électricités et étudient dans des conditions pénibles. Comme on dit souvent, que la lumière soit et la lumière fût. Vous espérons que cette action va changer leurs conditions d'études », s'est voulu optimiste, la directrice exécutive de la Fondation Moov Africa.
CHABI KAO Dolores, a salué l'engagement de la société Qoto, distributeurs des lampes scolaires, aux côtés de la Fondation Moov Africa, pour soulager les peines de ces enfants. Elle a aussi rassuré, des diligences qui sont entrain d'être faites par la Fondation pour offrir de l'eau potable à ces écoliers, à travers la construction d'un forage incessamment.
Au nom du maire de la commune de Boukoumbé, le chef d'arrondissement de Boukoumbé centre, KOUAGOU N'TCHA Koupétah,
a témoigné la gratitude du conseil communal à la fondation de Moov Africa pour l'ensemble de ses œuvres sociales, qu'elle ne cesse de poser pour le bonheur et l'épanouissement des communautés à la base.
Abondant dans la même dynamique, le chef de la région pédagogique n°5 (Boukoumbé-Cobly), AKPLAKOU Nicola Yaovi, a souligné le caractère sacramental du mot « merci » pour dire sa fierté à Moov Africa, pour cet acte de générosité. Il a émis le vœu que d'autres écoles de la commune soient également impactées par cette action.
« Ce geste nous aidera à réussir dans nos études et nous vous promettons d'en faire bon usage », ont promis les bénéficiaires par la voix de leur porte-parole.
Après l'épate de la distribution, la délégation de Moov Africa, sous le leadership de la directrice exécutive de la Fondation, CHABI KAO Dolores, s'est rendue aux domiciles de certains bénéficiaires, donc celui de Kouagou M'po Aladji, pour non seulement s'enquérir encore plus de leurs conditions de vie et d'étude, mais aussi et surtout pour une démonstration pratique de l'utilisation de ces lampes solaires.
Quelques images
Le 14 mai est le dernier délai fixé aux occupants de la plage de Fidjrossè pour libérer l'espace et permettre ainsi le démarrage des opérations de reboisement de la bande côtière. Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement s'est prononcé, mercredi 12 mai 2021, sur l'opération en marge du conseil des ministres.
À deux jours du démarrage des opérations de libération du domaine maritime public à Fidjrossè Cotonou, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement a fait savoir que les occupants des lieux ont été suffisamment préparés en amont sur ce qui va arriver. Il y a eu une longue période de sensibilisation, de mise en demeure. « On ne saurait donc parler de libération sauvage. Le gouvernement a pris le soin de préparer les uns et les autres à un retour à la légalité, à la libération de l'espace public. Toutes les précautions ont été prises », a indiqué Alain Orounla.
De plus, les opérations de libération des espaces qui ont eu lieu en 2016, renseignent les populations qu'une telle occupation anarchique de la bande côtière est illégale.
Le ministre porte-parole a expliqué à nouveau l'objectif de l'opération qui démarre ce vendredi 14 mai. Le gouvernement entend protéger la plage contre l'érosion côtière. Il est également prévu la mise en place d'infrastructures touristiques et d'embellissement dont des réceptifs hôteliers, de centres de loisirs et de cités balnéaires.
M. M.
Le porte-parole du gouvernement béninois Alain Orounla s'est prononcé ce mercredi 12 mai 2021 sur la nomination de Paul Hounkpè en qualité de chef de file de l'opposition.
Le Secrétaire exécutif du parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) Paul Hounkpè a été nommé Chef de file de l'opposition béninoise par décret N° 2021-183 du 28 avril 2021 conformément à la loi portant statut de l'opposition en vigueur au Bénin. Selon le ministre Orounla, Paul Hounkpè a été nommé parce qu'il réunit les critères. Prenant acte de la volonté des électeurs béninois qui ont porté à la tête de l'opposition le parti FCBE dirigé par Paul Hounkpè, le gouvernement l'a désigné en qualité de chef de file de l'opposition.
Cette nomination a été critiquée par certains acteurs de l'opposition. « Que ceux qui ont la critique facile parviennent à remplir ces critères et cette ambition et ils se verront désigner dans les échéances à venir. En attendant, ce choix est conforme à notre législature », a-t-il ajouté.
A.A.A
Par arrêté en date du 12 mai 2021, le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Alassane Seidou, a suspendu M. Edmond Babalékon Laourou de ses fonctions de maire de la commune de Bantè pour fautes lourdes. Un autre arrêté a été pris pour désigner Kakpo Comlan Bernardin pour assumer provisoirement les fonctions du maire de la commune.
Suspendu de ses fonctions de maire, il est reproché à Edmond Babalékon Laourou des faits graves, lesquels sont constitutifs de fautes lourdes au regard des dispositions de l'article 55 de la loi nº 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin. Il s'agit de l'absence de collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour le rétablissement de l'ordre public à l'occasion des différentes manifestations violentes orchestrées par des administrés au cours du processus électoral d'avril 2021 ; refus de rendre compte à l'autorité de tutelle des différents événements relevant de l'exercice de son pouvoir de police administrative ; paralysie de l'administration communale résultant de son absence au poste depuis le 13 avril 2021. A cela s'ajoute le refus de participer à la réunion du lundi 26 avril 2021 convoquée par le Préfet dans le cadre du bilan sécuritaire relatif au processus de l'élection présidentielle du 11 avril 2021.
Les fonctions du maire suspendu seront assurées provisoirement par Kakpo Comlan Bernadin pour compter du 12 mai 2021, selon l'arrêté signé par le ministre Alassane Séidou.
A.A.A
Par arrêté en date du 12 mai 2021, le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Alassane Seidou, a suspendu M. Edmond Babalékon Laourou de ses fonctions de maire de la commune de Bantè pour fautes lourdes. Un autre arrêté a été pris pour désigner Kakpo Comlan Bernardin pour assumer provisoirement les fonctions du maire de la commune.
Suspendu de ses fonctions de maire, il est reproché à Edmond Babalékon Laourou des faits graves, lesquels sont constitutifs de fautes lourdes au regard des dispositions de l'article 55 de la loi nº 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin. Il s'agit de l'absence de collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour le rétablissement de l'ordre public à l'occasion des différentes manifestations violentes orchestrées par des administrés au cours du processus électoral d'avril 2021 ; refus de rendre compte à l'autorité de tutelle des différents événements relevant de l'exercice de son pouvoir de police administrative ; paralysie de l'administration communale résultant de son absence au poste depuis le 13 avril 2021. A cela s'ajoute le refus de participer à la réunion du lundi 26 avril 2021 convoquée par le Préfet dans le cadre du bilan sécuritaire relatif au processus de l'élection présidentielle du 11 avril 2021.
Les fonctions du maire suspendu seront assurées provisoirement par Kakpo Comlan Bernadin pour compter du 12 mai 2021, selon l'arrêté signé par le ministre Alassane Séidou.
A.A.A
Interception d'une barque motorisée contenant 832 Kg de cannabis à Agoué dans la commune de Grand-Popo dimanche 09 mai 2021.
Les éléments du commissariat d'Agoué ont intercepté en mer une barque motorisée transportant des colis suspects. Les occupants ont pris la fuite en plongeant dans l'océan lors de l'opération. La fouille a permis de découvrir une importante quantité de stupéfiants. Il s'agit de 832 Kilogrammes de cannabis répartis dans 26 sacs. Une enquête est ouverte par la police.
A.A.A
Le directeur départemental du Trésor public de l'Atacora, Hermann Adoto, est gardé à la Brigade économique et financière (BEF) depuis le lundi 10 mai dernier. Il serait impliqué dans une affaire de malversations financières.
Tout est parti d'une plainte du chauffeur du directeur départemental du Trésor public de l'Atacora. Celui-ci accuse son patron de ne vouloir lui payer ses frais de mission. Selon le Potentiel, le chauffeur a dû porter l'affaire devant la justice afin que Hermann Adoto ne lui restitue ses émoluments.
Dans sa plainte, il a également évoqué des faits de gabegie financière dont le directeur serait l'auteur, et qui concernent les frais d'entretien de postes comptables dont le service n'existe pas. Ces postes comptables selon le journal, sont les trésoreries communales et celle départementale. Les frais à eux alloués, servent à l'achat de produits d'entretien ; des ampoules ; à la réparation des serrures, des robinets ; au sarclage ; à l'entretien des climatiseurs ; à la vidange des fosses sceptiques et à de petites réparations.
Plusieurs autres personnes pourraient être interpellées dans cette affaire.
F. A. A.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 12 mai 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
I- MESURES NORMATIVES.
Sous cette rubrique, les textes suivants ont été adoptés :
I-1. Décret portant conditions d'exercice de la mission de contrôle technique en République du Bénin.
Ce décret instaure le cadre juridique relatif à cette activité et permettra désormais au maître d'ouvrage de contracter sur des bases concrètes avec des professionnels en vue de sécuriser les investissements engagés.
En effet, l'absence d'un tel texte pour encadrer l'exercice de cette mission ne permet pas actuellement au ministère en charge de l'Habitat de délivrer des agréments. Cette défaillance fait que les maîtres d'ouvrage se retrouvent parfois seuls face aux conséquences découlant d'une défaillance liée à l'ouvrage pendant la période de garantie.
L'agrément est accordé aux entreprises et aux contrôleurs techniques individuels après une vérification de leurs compétences et des garanties d'indépendance qu'ils apportent au contrôle.
De même, le présent décret vise à organiser les modalités de réparation des dommages affectant un ouvrage immobilier, y compris les vices liés au sol, pendant une période de dix ans.
I-2. Décret portant création du Centre national de Théâtre.
En raison des difficultés d'ordre structurel et organisationnel qu'il rencontre depuis de longues années, le Festival international de Théâtre du Bénin (FITHEB) s'est progressivement écarté de la vision et des ambitions premières à l'origine de sa création. Il est devenu peu attractif et ne figure plus sur la cartographie des événements à forte valeur ajoutée.
C'est pour ces raisons que s'est imposée la nécessité de procéder à des réformes profondes afin de favoriser le développement du théâtre dans notre pays. Celles-ci impliquent un modèle d'organisation viable, susceptible de porter de nouvelles dynamiques et d'impacter notablement l'ensemble du secteur.
Pour ce faire, le Gouvernement a décidé de la restructuration significative de l'institution aux fins de contribuer à développer l'ensemble du secteur théâtre et de lui assurer un rayonnement au-delà de la biennale jusqu'ici organisée.
Le Conseil a donc acté la dissolution du FITHEB et marqué son accord pour la création du Centre national de Théâtre dont la mission est de contribuer à la promotion et au développement du théâtre dans son ensemble et de donner un contenu plus attrayant à la biennale.
A cet effet, ledit Centre est notamment chargé :
de la création, la production et la diffusion du théâtre ;
de la gestion des festivals de théâtre du Bénin et de la promotion des représentations théâtrales ainsi que des manifestations artistiques connexes, en collaboration, en matière logistique, avec l'Agence nationale des événements culturels, sportifs et des manifestations officielles (ANECSMO) ;
du renforcement des capacités et de l'encadrement des acteurs culturels dans le domaine du théâtre ;
de l'identification de toutes les manifestations et activités théâtrales ;
de la promotion des arts du théâtre par toutes voies utiles ;
de l'approfondissement des échanges culturels entre les pays d'Afrique et le reste du monde par l'accueil, la diffusion de spectacles, l'organisation de conférences, de colloques, d'ateliers d'exposition et de foires ;
de l'aide à la médiation culturelle.
Le Conseil a instruit les ministres concernés par le sujet à l'effet de veiller à son opérationnalisation. Il a, par ailleurs, procédé à la nomination des membres de son Conseil d'administration ainsi que ceux de son Conseil artistique.
Au titre des autres mesures normatives, ont été adoptés, les décrets portant :
approbation des statuts de l'Agence nationale de protection civile ;
approbation des statuts modifiés de la Bibliothèque nationale du Bénin et nomination des membres de son Conseil d'administration ;
reversement et reclassement des fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse, conformément à la loi n° 2020-18 du 3 juillet 2020 relative à leur statut spécial.
II- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Le Conseil a autorisé la participation du Bénin aux 37ème et 38ème sessions du Conseil des Ministres du CAMES qui se tiendront en Côte d'Ivoire, du 31 mai au 5 juin 2021.
III- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations ci-après ont été prononcées :
A la Commission électorale nationale autonome (CENA)
Membres du Conseil électoral
Messieurs
Koffi Adolphe DJIMAN, désigné par le Président de la République ;
Sacca LAFIA, désigné par la majorité parlementaire ;
Boukari ADAM SOULE, désigné par la minorité parlementaire ;
Sanni GOUNOU, désigné par le chef de file de l'opposition ;
Aurelien Luc Nicolas ASSOGBA, désigné par l'Assemblée générale des magistrats.
A l'Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP)
Président : Monsieur Séraphin AGBAHOUNGBATA
Membres
Au titre du ministère de la Justice et de la Législation : Monsieur Gilbert Ulrich TOGBONON
Au titre du secteur privé :
Madame Francine AISSI HOUANGNI
Monsieur Derrick BODJRENOU
Au titre de la Société civile :
Madame Carmen S. Oredolla GABA
Monsieur Martin Vihoutou ASSOGBA
Enfin, sur proposition du Président de la République, monsieur Pascal ESSOU est nommé Médiateur de la République.
Fait à Cotonou, le 12 mai 2021,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.-