Un véhicule de marque Toyota Carina 3 en provenance de la frontière de Hillacondji en direction de Cotonou a été arraisonné, samedi 26 juin 2021, à Agoué. Les deux (02) individus à bord du véhicule ont été interpellés car 40 kilos de faux médicaments y ont été découverts.
La police a procédé, sur renseignements, à la fouille d'un véhicule de marque Toyota Carina 3 en provenance de la frontière de Hillacondji en direction de Cotonou, samedi 26 juin 2021. Des sacs contenant des faux médicaments pesant environ 40 kilogrammes ont été découverts dans la malle arrière de la voiture.Retour ligne automatique
Les deux (02) individus à bord du véhicule ont été arrêtés. Ils seront présentés aux autorités judiciaires dans les prochains jours.Retour ligne automatique
M. M.
Plus de précisions sur le dossier à l'origine de l'arrestation, le 25 juin 2021, de neuf (09) personnes dont le Pdg de Sonimex et du directeur de l'Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (Ocertid).
L'affaire remonte à plusieurs semaines. Selon Frissons radio, 150 plaquettes de cocaïne pesant un peu plus de 145 kilogrammes ont été saisies dans un seul conteneur de sucre. Il y avait au total 200 conteneurs chargés de sucre. Les conteneurs venaient du Brésil avec un détour par l'Espagne. Sur intervention de la Brigade des stupéfiants et de l'unité mixte de contrôle, des conteneurs ont été bloqués et plusieurs personnes interpellées.
La police a saisi le passeport de l'importateur des conteneurs, un expatrié français qui les a revendus au PDG de Sonimex.
L'affaire a fait grand bruit suite à la restitution du passeport à l'importateur des conteneurs de sucre. La deuxième raison, c'est surtout parce qu'il y a eu main-levée sur les conteneurs bloqués par l'unité mixte et les conteneurs ont été sortis du port.
La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) s'est saisie du dossier.
Neuf (09) personnes dont Séraphin Yéto le Pdg de Sonimex et le directeur de l'Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (Ocertid) ont été présentés dans la soirée de vendredi 25 juin 2021 à la Criet. Il y a parmi ces personnes poursuivies pour « trafic de drogue », des agents d'une société de consignation et deux enleveurs.
Le commissaire Constant Badet, le patron de l'Ocertid n'a pas été auditionné, ni présenté au procureur spécial de la Criet. Il est mis aux arrêts de rigueur à la Brigade criminelle.
M. M.
Après son voyage privé, Patrice Talon est de retour à Cotonou depuis ce samedi 26 juin 2021.
En déplacement hors du territoire national, le président Patrice Talon est à Cotonou après quelques jours d'absence. La séance hebdomadaire du gouvernement béninois n'a pas lieu mercredi 23 juin 2021 en raison de son absence. Aucune information officielle sur son voyage.
A.A.A
L'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (Bepc), session de remplacement démarre ce lundi 28 juin 2021.
L'examen du Bepc, session de remplacement se déroule du lundi 28 juin au mercredi 30 juin 2021 sur toute l'étendue du territoire national. Au total, soixante-dix (70) candidats sont inscrits dans 11 départements. Les centres de composition sont répartis à raison d'un centre par département. Le centre du Ceg Ste Rita (Littoral) accueille 5 candidats. Dans l'Atlantique, c'est le Ceg 1 d'Allada qui accueille les 19 candidats. Le département de l'Ouémé (Ceg Bio Guerra) a le plus important nombre d'inscrits (22). Les candidats de l'Atacora (6) composent au Ceg 1 Natitingou. Le lycée Mathieu Bouké accueille les 6 candidats du Borgou.
A cette session de remplacement, 3 candidats composent au Ceg1 Djougou (département de la Donga), 2 au Ceg1 Kandi (Alibori), 2 au Lycée Houffon (Zou), 2 au Ceg1 Pobè (Plateau), 2 au Ceg Aplahoué (Couffo) et 1 au Ceg1 Comè pour le compte du département du Mono. Dans les collines, aucun malade n'a été enregistré lors du déroulement de la session normale.
Les résultats de la session de remplacement seront proclamés dans deux semaines, au même moment que la session normale de Bepc, session de juin 2021.
M. M.
La session de remplacement de l'examen du Baccalauréat 2021 se tiendra le 19 juillet 2021. Le Collège d'Enseignement Général (Ceg) Ste Rita est le centre retenu pour abriter les compositions.
Les candidats qui n'ont pas pu se rendre à la session normale du Baccalauréat pour des raisons de santé sont attendus à cette composition de deuxième chance.
Examen national.
82.938 candidats dont 31.931 de sexe féminin ont composé au Baccalauréat, session de juin.
M. M.
La police républicaine a neutralisé dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 juin 2021 deux présumés malfrats à Akpakpa Donatin (Cotonou).
Deux présumés malfrats étaient sur le point de mener une opération après leur passage dans une buvette au quartier Donatin. Les éléments du commissariat du 1er arrondissement de Cotonou se sont rendus sur les lieux. A la vue de la police, ils ont pris la fuite sur une motocyclette Haojue sans immatriculation. Rattrapés par les agents de police, les deux individus ont ouvert le feu. Ils ont été abattus par la police lors des échanges de tirs. La police a retrouvé sur les présumés voleurs un pistolet de fabrication artisanale, des munitions conventionnelles, deux plaquettes de comprimés etc. Sur instruction du Procureur de la République, les corps ont été déposés à la morgue.
A.A.A
Le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou a procédé ce samedi 26 juin 2021 à l'installation de la troisième mandature du Parlement des Jeunes du Bénin (PJB).
« Cette nouvelle mandature qui bénéficie d'une représentativité plus étendue passant de la sélection par département à la circonscription électorale connaît une innovation non moins importante », a écrit le président Louis Vlavonou dans un post sur sa page Facebook. Selon le président de l'Assemblée nationale, le nombre de vice-présidents passe de deux à quatre pour tenir compte des contingences soulevées par les autres mandatures.
Le Parlement des Jeunes du Bénin a entre autres pour objectifs de créer un cadre de concertation et d'échanges pour les jeunes, d'initier les jeunes Béninois à l'activité parlementaire, de développer la formation civique en initiant les jeunes à l'activité parlementaire ; d'impliquer les jeunes dans la mise en œuvre de toute législation nationale ou internationale concernant les jeunes et de la convention de lutte contre les violences faites aux femmes etc. Il est composé de 85 membres provenant des douze départements du Bénin.
« En perpétuant l'expérience du PJB, le Parlement souhaite donner aux jeunes, l'opportunité d'avoir une réelle compréhension du fonctionnement des institutions en général et de l'Assemblée nationale en particulier », a ajouté Louis Vlavonou.
Les nouveaux jeunes parlementaires ont été retenus au terme d'une procédure rigoureuse de sélection.
Le PJB est placé sous la tutelle de l'Assemblée nationale du Bénin. Son mandat est de 03 ans renouvelable une seule fois.
AAA.
Dans le but d'aider les pays et les organisations africains à renforcer leurs capacités en matière de transformation des TIC, l'Union Africaine des Télécommunications (UAT) a signé le 24 juin dernier un protocole d'accord avec le géant de la technologie Huawei.
Huawei et l'Union africaine télécommunications vont œuvrer à promouvoir l'innovation locale, partager les informations sur les dernières tendances, les défis rencontrés et les solutions apportées en Afrique et dans le monde, et développer l'économie numérique ainsi que la connectivité rurale, sur le continent, en approfondissant la recherche.
A travers ce partenariat, Huawei envisage d'offrir une formation sur le développement des compétences, notamment en matière de recyclage et de perfectionnement des membres de l'UAT.
Selon un rapport de 2019 de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) relatif aux économies numériques, l'Afrique et l'Amérique latine représentent ensemble à peine 5 % des centres de données dans le monde.
Dans les pays les moins avancés, une personne sur cinq utilise Internet contre quatre sur cinq dans les pays développés.
Lors de la cérémonie de signature le Secrétaire général de l'UAT, M. John Omo a salué les efforts de Huawei pour sa contribution à l'Afrique. « Huawei a transformé la connectivité et apporté une contribution majeure dans le continent, à travers ses investissements dans les infrastructures numériques, les compétences en TIC, les solutions de connectivité respectueuses de l'environnement et les technologies de pointe en faveur des zones rurales. L'organisation est un partenaire de développement de confiance pour l'Afrique. Le document que nous signons aujourd'hui vise à renforcer ce partenariat », a affirmé le Secrétaire général de l'UAT.
Transition vers une économie numérique
Le nouvel accord aidera « les pays africains, les régulateurs et les citoyens à bénéficier de la transition vers une économie numérique, à adopter de nouvelles technologies, à promouvoir des réseaux sécurisés et résilients et à acquérir les compétences numériques nécessaires pour faire progresser leurs économies ».
Le Vice-président de la Région Afrique australe de Huawei Samuel Chen a remercié l'UAT pour son leadership et sa promotion des TIC en Afrique. « L'UAT joue un rôle essentiel dans la région, grâce au soutien qu'elle apporte à ses pays membres dans le développement des politiques et stratégies, le partage de meilleures pratiques, le renforcement des capacités et la promotion de l'innovation, et nous nous réjouissons à la perspective de pouvoir les accompagner », a-t-il souligné.
A l'en croire, ces deux dernières décennies des centaines de millions d'Africains ont été connectées aux solutions large bande sécurisées et Cloud Computing. « Nous avons su gagner la confiance et le soutien de nos clients et de nos régulateurs ; nous sommes impatients d'en faire davantage », a ajouté Samuel Chen.
Le protocole d'accord prévoit également des formations de pointe aux membres de l'UAT, un accès à des experts mondiaux pour discuter des dernières technologies et tendances, et une collaboration sur la recherche pour aider à faire progresser la numérisation du continent.
À propos de l'UAT
L'Union Africaine des Télécommunications (UAT) a été créée en 1977 en tant qu'institution spécialisée de l'Organisation de l'unité africaine, aujourd'hui l'Union Africaine, dans le domaine des télécommunications. Elle fournit aux parties prenantes du secteur des TIC, un cadre approprié pour formuler des politiques et des stratégies efficaces, visant à améliorer l'accès aux infrastructures et aux services d'information. En outre, l'Union défend les intérêts de ses membres dans les conférences mondiales de prises de décisions et assure la promotion d'initiatives visant l'intégration des marchés régionaux, l'investissement dans l'infrastructure des TIC et le développement des capacités institutionnelle et humaine.
Sa mission est d'accélérer le développement des télécommunications / TIC en Afrique afin de parvenir à des économies numériques. L'Union envisage une Afrique autonome, en tant société de l'information inclusive dotée d'économies numériques fortes pour un développement social, économique et environnemental durable en Afrique.
L'UAT compte actuellement 48 États membres et 54 membres associés de la région africaine et d'autres régions.
AAA
Les résultats de l'examen du Baccalauréat, session de juin 2021 seront disponibles dans cinq semaines. C'est ce qu'a déclaré le Directeur de l'Office du Baccalauréat Alphonse da Silva, jeudi 24 juin 2021, lors de l'émission matinale "Bonjour Le Bénin" sur la Radio nationale.
Le Directeur de l'Office du Baccalauréat Alphonse da Silva s'est réjoui de l'organisation et du bon déroulement de l'examen national.
Les candidats ont composé dans le respect des mesures sanitaires. Il s'est aussi prononcé sur le cas de l'enseignant renvoyé de son centre de surveillance dans la matinée du lundi 21 juin. Le concerné serait en retard d'après les témoins. Il a été muté au secrétariat du Bac après l'incident.
Quant aux résultats du Baccalauréat, ils seront disponibles dans cinq semaines au maximum. L'examen du Baccalauréat a eu lieu du 21 au 24 juin 2021 sur toute l'étendue du territoire national. 82.938 candidats sont inscrits à cet examen.
A.A.A
Les États-Unis soutiennent les forces armées béninoises à travers la dotation de plusieurs infrastructures modernes au profit de la caserne de Cana, centre de formation des opérations de maintien de la paix dans la commune de Zogbodomey, département du Zou.
Un forage équipé de pompe hybride, construction de centre médical, de magasins d'armes, de grandes salles d'instructions ; ce sont entre autres les infrastructures réalisées à la caserne de Cana. Ces infrastructures permettront aux bénéficiaires de travailler dans de meilleures conditions.
Selon le Colonel Jocelyn Koukoui, Commandant du CFOMP-C (Centre de formation des opérations de maintien de la paix), ce n'est pas la première fois que les partenaires américains volent au secours des forces armées béninoises dans l'entraînement et l'équipement des personnels lors des déploiements sur les terrains des opérations. Depuis plusieurs années, le département d'État américain à travers un partenariat avec les forces armées béninoises renforce et améliore les conditions de formation et de recyclage des contingents béninois. C'est ainsi que le centre de formation militaire de Bembèrèkè a bénéficié d'importants accompagnements techniques.
Le gouvernement américain a aussi procédé à la création du Centre de formation des opérations de maintien de la paix de Cana.
L'Ambassadrice Patricia Mahoney n'a pas manqué de saluer la compétence des contingents béninois lors des missions à l'extérieur (Congo, Tchad, Sud Soudan, Mali etc). 2,4 millions de dollars ont été donc débloqués pour améliorer l'infrastructure du CFOMP-C.
A en croire le Contre-Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho, Chef d'État-Major Général des Forces armées béninoises, la compétence avérée reconnue aux militaires béninois sur les théâtres d'opérations extérieurs est due en partie à la qualité des formations reçues. Il a exprimé sa reconnaissance à l'Ambassadrice des États-Unis près le Bénin.
Quelques images de la cérémonie
La chanteuse béninoise Angélique Kidjo est en deuil. Sa mère Yvonne Kidjo est décédée dans la nuit du 25 vendredi à samedi 26 juin 2021.
La mère de la diva béninoise a rejoint la demeure éternelle à l'âge de 94 ans. Cette disparition fait suite au décès de son frère aîné Oscar Kidjo en 2018.
La star de la world musique s'est affichée avec sa maman sur la Toile, le 30 mai dernier, pour lui rendre hommage, à l'occasion de la fête des mères.
Angélique Kidjo perd sa Chère Mère au moment où elle se prépare pour le lancement de son nouvel album ‹‹ Mother nature›› (‹‹ Mère nature ››) prévu pour le 18 juin prochain.
Une Mère peut en cacher une autre
« Chère maman, à 94 ans tu as décidé qu'il était temps de rejoindre ton mari et ton fils. Un départ serein et paisible qui n'empêche est très douloureux pour nous. Nous aurions aimé te garder plus longtemps avec nous. Mon coeur pleure ce départ soudain. Nous te chérirons à jamais de même que tous les bons moments passés ensemble ce mois-ci. Repose en paix maman d'amour », a écrit son fils Alfred Kidjo dans un post publié sur sa page facebook.
Ancienne de l'école William Ponty au Sénégal, la mère de la star mondiale est l'une des premières comédiennes béninoises. Yvonne Kidjo est chorégraphe et directrice de théâtre renommée, ainsi qu'une femme d'affaires avertie.
Que son âme repose en paix !
La Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples a rendu un arrêt dans l'affaire Komi Koutché ce vendredi 25 juin 2021. Condamné à 20 ans de prison, l'ancien ministre de l'économie et des finances du Bénin Komi Koutché a été débouté par la Cour.
Komi Koutché a saisi la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples d'une requête introductive d'instance dirigée contre la République du Bénin aux fins de l'entendre déclarer responsable des violations de certains droits. Le requérant a sollicité la suspension de la demande d'extradition adressée au gouvernement espagnol et de la procédure pénale dont il fait l'objet à la Cour de Répression des Infractions Économiques et de Terrorisme (CRIET), l'annulation du mandat d'arrêt du 27 décembre 2018, la révocation de la décision d'annulation de son passeport ainsi que l'autorisation de se présenter aux élections sous la bannière de son parti politique.
L'opposant avait aussi sollicité l'allocation de la somme de cinq cent mille euros (500.000 €) en réparation du préjudice matériel, un million cinq cent mille euros (1.500.000 €) en réparation du préjudice moral, outre, celle de cinq cent mille euros (500.000 €) au titre de remboursement des frais de justice.
Bien qu'aucune exception d'incompétence n'ait été soulevée, la Cour a examiné les aspects de sa compétence et s'est déclarée compétente pour connaître de la requête. Elle a déclaré la requête irrecevable. Selon la Cour, Komi Koutché n'a pas épuisé toutes les voies de recours au Bénin.
L'ancien ministre de l'économie et des finances de Boni Yayi a été condamné à 20 ans d'emprisonnement par la Criet pour détournements de deniers publics en sa qualité de directeur général du Fonds national de micro crédit (FNM). Il réside actuellement aux États-Unis.
Lire l'intégralité de la décision
Du lundi 28 juin au vendredi 02 juillet 2021, environ 20 agents des services météorologiques de huit pays d'Afrique de l'Ouest seront formés à Dakar (Sénégal), sur la production de données climatiques robustes à partir des données satellitaires combinées avec les données des stations météorologiques collectées, au profit des agriculteurs. C'est une initiative conjointe du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) et de World Agroforestry (ICRAF).
L'agriculture, fortement dépendante des systèmes de production pluviale, subit les affres des changements climatiques. Cette situation compromet la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que le bien-être des populations en Afrique de l'Ouest. Selon Dr Caroline Makamto Sobgui, experte en mise à l'echelle des technologies et innovations au CORAF « le changement climatique a un sévère impact sur l'agriculture et pour les agriculteurs, il est plus que jamais essentiel de s'adapter, voire d'anticiper afin de réduire leur impact sur la qualité de vie des producteurs ».
Grace à une initiative conjointe du CORAF et de l'ICRAF, une vingtaine agents des services météorologiques prendront part du 28 juin au 02 juillet 2021 à une formation de renforcement de capacités. Ils seront dotés des techniques et outils pour contrôler la qualité des données climatologiques, acquérir les produits climatiques par satellite, cartographier des données des réseaux climatologiques avec un accent particulier sur la quantification des incertitudes d'interpolation, combiner des données satellitaires et celles des réseaux pluviométriques et enfin élaborer des produits climatiques d'aide à la décision. L'atelier s'inscrit dans le cadre de l'initiative “Enhancing National Climate Services (ENACTS)”, une approche mise au point par l'IRI (l'International Research Institute for Climate and Society) et ses partenaires, pour fournir des données climatiques robustes, fiables et facilement accessibles aux décideurs et aux producteurs en Afrique.
« Cette formation sur le module « Merging » de ENACTS permet de remédier à la faible densité du réseau météorologique en Afrique sub-Saharienne. Elle permet d'établir une corrélation entre le peu de données observées qui existent et celles des images satellitaires, et à partir de cette corrélation, d'extrapoler pour générer des données avec des qualités acceptables pour les sites qui n'en disposent pas. La formation ENACTS-Merging est une composante très utile pour la mise à l'échelle de l'approche “Services climatiques participatifs intégrés pour l'agriculture (PICSA)” » renseigne l'organisation sous régionale CORAF dans un communiqué de presse.
Les résultats attendus
Pour Dr Makamto Sogbui « l'information climatique constitue un puissant outil d'aide à la décision, qui aide les agriculteurs à prendre des décisions éclairées pour mieux faire face au changement climatique ». Il est donc attendu à la fin de cette formation, une maîtrise des outils et des techniques de contrôle de qualité, de spatialisation des données climatologiques ; une maîtrise des outils et des techniques de combinaison des données satellitaires et celles des réseaux au sol ; la production des grilles de pluie et des cartes de référence contribuant au renforcement des services climatiques ; la production des produits opérationnels pour le suivi de la campagne agricole sur la base de la combinaison des données satellitaires et celles des réseaux au sol et le renforcement de la maîtrise du logiciel R ( logiciel dédié aux statistiques et aux bases de données).
La formation sera assurée par des partenaires d'AGRHYMET basés au Niger et de IRI, basés aux Etats-Unis. Les participants viendront des six (06) pays couverts par le programme de Partenariat pour la recherche, l'éducation et le développement agricoles en Afrique de l'Ouest (PAIRED) que sont le Bénin, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Ghana et le Sénégal, et de deux pays additionnels à savoir le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Le CORAF et World Agroforestry (ICRAF) collaborent avec divers partenaires, notamment Agrhymet, l'International Research Institute for Climate and Society (IRI) et bien d'autres.
À propos du CORAF
Le CORAF, une organisation sous régionale constituée des systèmes nationaux de recherche agricole de vingt-trois pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre, a pour mandat de coordonner la mise en œuvre des politiques sous-régionales de recherche agricole telles que définies par les gouvernements. Créé en 1987 avec son Secrétariat Exécutif à Dakar, Sénégal, le principal objectif du CORAF est d'améliorer les moyens de subsistance en Afrique de l'Ouest et du Centre, à travers des augmentations durables de la production et de la productivité agricoles et de promouvoir la compétitivité et les marchés.
À propos de l'ICRAF
Le World Agroforestry (ICRAF) est un centre d'excellence scientifique et de développement qui exploite les multiples avantages que les arbres procurent à l'agriculture, aux moyens de subsistance, à la résilience et à l'avenir de notre planète, à partir des champs des agriculteurs à l'échelle continentale des paysages. Avec son siège basé à Nairobi, Kenya, il s'est donné pour vision, un monde équitable où tous les peuples ont des moyens de subsistance viables soutenus par des paysages sains et productifs.
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Le président directeur général de la société Sonimex Séraphin Yéto et huit autres personnes ont été déposés en prison ce vendredi 25 juin 2021 pour trafic de drogue et corruption.
Le PDG de la société Sonimex n'est plus libre de ses mouvements. Selon Frissons Radio, Séraphin Yéto a été placé en détention provisoire par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il est poursuivi pour des faits présumés de trafic de drogue et corruption. Huit autres personnes ont été également déposées en prison. Le patron de l'Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (Ocertid) est en arrêt de rigueur.
A.A.A
L'universitaire français, Pierre Hillard, combat le mondialisme qui prône la fin des nations au profit d'une gouvernance mondiale sous-tendue par le transhumanisme qui veut refondre l'humain. Ses références savantes donnent le sentiment qu'il a lu tous les ouvrages traitant du sujet de son aversion. Sur un plateau de télévision en juin 2021, il fait état de ce que la revue « The Economist », mondialiste et transhumaniste, dans son numéro de septembre 1990, ait laissé tomber deux parties du monde sur le nouvel atlas qui se prépare : « Il y a deux choses qui m'étonnent sur cette carte : il n'y a pas l'Australie, et la partie subsaharienne de l'Afrique. Pourquoi ? Je ne peux pas vous répondre. » Or, il existe des esquisses de l'effacement de l'Afrique noire. Quelques références les révèlent à souhait.
En septembre 1907 se tint à Lyon le synode pour structurer les Eglises catholiques romaines en train de naître en Afrique noire. Le vocabulaire fut « les Africains » et « les Noirs ». Au chapitre « Clergé indigène », il fut décidé, entre autres : « Quand enfin l'épreuve aura été suffisante et que les signes de vocation se présenteront à l'état de certitude morale, on les préparera directement au sacerdoce. Ce seront des prêtres libres […], ils sortiront le moins possible de leur pays et jamais n'iront en Europe. » Dédain et prise de distance
Le plus grand collège catholique du Bénin porte le nom du père Francis Aupiais (1877-1945). Ce missionnaire dévoué avait les Dahoméens en estime. Un autre missionnaire dévoué s'en émut et dénonça à leur supérieur les « apologies outrancières de la race noire », dont son confrère se rendait coupable. Reçu en audience par le Pape Pie XI, le père Aupiais s'entendit dire par son hôte : « Quand vous retournerez chez vos Africains, vous leur direz que je les aime pour ce qu'ils sont. » Comme il venait de les comparer aux « populations primitives » rencontrées chez lui dans son enfance, le « pour ce qu'ils sont » ne prêtait pas à confusion. Reçu à nouveau en audience par Pie XII, le père Aupiais s'entendit dire par son hôte : « Dites à vos Noirs que je les aime pour ce qu'ils sont. » Sauf confusion de la part des historiens, on pense que Pie XII aura préparé l'entretien en lisant le verbatim de la première audience accordée au missionnaire venu du Dahomey. Le 26 janvier 1944, le même Pie XII envoya son secrétaire d'Etat porter un message urgent à l'ambassadeur de Grande-Bretagne : « Le Pape espère qu'il n'y aura pas de soldats de couleur au sein des troupes alliées qui seront déployées à Rome après la libération. » Etc. Le Noir suscite chez eux dédain et prise de distance, chemins subliminaux vers l'effacement du Noir dédaigné et non-désiré.
Ces références n'ont pris aucune ride. En septembre 1990 « The Economist » efface l'Afrique noire. Le 26 juillet 2007 à Dakar, Nicolas Sarkozy fait la leçon et conclut : « Alors seulement […] l'enfant noir […] comprendra qu'il peut lever la tête et regarder avec confiance l'avenir. […] Et il se sentira enfin un homme comme tous les autres hommes de l'humanité. » A Minneapolis le 25 mai 2020, George Floyd fut empêché de « lever la tête » et mourut étouffé car, noir, il n'était pas « un homme comme tous les autres hommes de l'humanité ». On ne l'effaça pas que de l'histoire, on l'effaça de la vie. « Solution finale ».
Voilà pourquoi l'Africain noir, en habit vert d'académicien, en pourpre cardinalice, à la tête des Nations Unies, etc., n'est qu'objet de bonne conscience pour occulter la vérité. Le mondialisme et le transhumanisme, en gestation dans les officines agréés, écartent l'Afrique noire analphabète, aux langues et religions officielles empruntées à autrui, aux ressources abandonnées à autrui. Le double projet prométhéen de refonte de la planète et des hommes se fait sans l'Afrique noire. « The Economist » de septembre 1990 a donc devancé l'histoire qui avance sans l'Afrique noire, bientôt oripeau de l'ancienne histoire des hommes.