WASHINGTON- L’ONG américaine Défense Forum Foundation a exhorté le président Trump à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation illégale du Sahara occidental, en permettant la tenue d’un référendum d’autodétermination tant promis.
Dans une tribune publiée lundi par le Washington Examiner, la présidente de l’ONG, Suzanne Scholte, estime que le chef de la Maison Blanche, Donald Trump, est en mesure de remettre le processus onusien sur les rails en reconnaissant la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et en appelant à la fin de l’occupation illégale par le Maroc.
« Bien que tous les présidents américains aient exhorté le Maroc à permettre aux Sahraouis de déterminer leur propre avenir (…), nous n’avons pas pris de mesures concrètes permettant de résoudre le problème », écrit Mme Scholte dans cette tribune, intitulée « Trump pourrait libérer la dernière colonie en Afrique ».
« Le président Trump pourrait changer cela en reconnaissant officiellement la RASD et en appelant à la fin de l’occupation illégale » des territoires sahraouis par le Maroc, souligne la lauréate du prix de la paix de Séoul dans cette contribution, publiée à une semaine des négociations de Genève visant à relancer le processus de paix au Sahara occidental.
« Le Maroc n’aurait d’autre choix que de respecter enfin les engagements qu’il avait pris quand il avait invité en 1991 les Nations unies à s’impliquer (dans le conflit), lorsqu’il est apparu que les Sahraouis pouvaient gagner leur indépendance sur le champ de bataille », affirme-t-elle.
Depuis, le Maroc a investi des millions de dollars en lobbying pour bloquer la tenue du référendum, rappelle la militante américaine des droits de l’Homme, également présidente de l’ONG US-Western Sahara Foundation.
Pour empêcher le bon déroulement du référendum, le Maroc « a même soudoyé des fonctionnaires onusiens et des législateurs » comme l’ont révélé en détail plusieurs rapports ayant fait l’objet de fuite, dont l’un établi par le département des opérations de la paix de l’ONU, souligne Suzanne Scholte.
La résolution de ce conflit aiderait à instaurer une démocratie musulmane en Afrique du Nord, « qui serait un grand symbole d’espoir tout en apportant la stabilité tant attendue dans la région », soutient la présidente de Défense Forum Foundation.
« Cela profiterait au peuple marocain qui souffre également, alors que le roi a investi d’importantes ressources pour occuper illégalement le Sahara occidental plutôt que d’aider à élever le niveau de vie au Maroc et à créer davantage d’opportunités pour les citoyens de ce pays », enchaine Mme Scholte dans ce plaidoyer en faveur de la décolonisation du Sahara occidental.
Cela fait 43 ans que la Cour internationale de justice a affirmé le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même, poursuit-elle en rappelant la genèse du conflit au Sahara occidental, et les violations massives des droits de l’Homme commises par l’armée marocaine depuis l’invasion des territoires sahraouis jusqu’à ce jour.
« Des violations similaires des droits de l’Homme sont encore courantes et ont été documentées par le département d’Etat américain, ainsi que par Amnesty International, Freedom House, Human Rights Watch, le centre Robert Kennedy pour les droits de l’homme et l’Organisation mondiale contre la torture », tient à relever Suzanne Scholte.
L’ONG américaine avait lancé en aout dernier une pétition aux Etats-Unis pour réclamer la fin de l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc.
La fondation a accompagné la pétition d’une lettre ouverte adressée au président Trump dans laquelle elle l’a exhorté d’assurer la tenue du référendum d’autodétermination et de geler l’aide américaine au Maroc jusqu’à ce que les autorités de ce pays acceptent de libérer tous les prisonniers politiques sahraouis.
The post Décolonisation du Sahara Occidental: Trump exhorté à prendre des mesures concrètes appeared first on .
ALGER – Les intervenants lors de la journée de sensibilisation contre la violence dans les stades, qui s’est déroulée lundi à Tipasa, ont appelé à la mise en œuvre des recommandations émises lors des assises sur le renouveau du football algérien organisées en décembre 2017, pour venir à bout de ce phénomène qui prend de l’ampleur dans nos enceintes sportives.
Les participants à cette journée ont également insisté sur le rôle des médias nationaux, en les exhortant à éviter de publier de déclarations incendiaires qui incitent les supporteurs à la violence.
L’ancien journaliste de la télévision nationale, Mourad Boutadjine, a déploré l’éloignement des acteurs du football de l’application des orientations émises lors des assises du renouveau du football algérien, soulignant que les commissions de suivi « activent de façon provisoire et dans un cadre inadéquat ».
« Nous avons œuvré en vain pour la mise en place du comité des supporteurs dans un cadre juridique » (Boutadjine)
La même idée a été abordée par le président du MC El Eulma (Ligue deux) et membre du bureau exécutif de la Ligue professionnelle, Herrada Arras, qui à mis l’accent sur la nécessité d’appliquer les orientations des assises sur le renouveau du football algérien.
« Il y a des propositions très importantes qui sont sorties des assises sur le renouveau du le football algérien, comme la création d’une fédération des comités de supporteurs pour l’encadrement de ces derniers afin d’éviter la violence dans les stades », a-t-il fait rappeler.
De son côté, le président de la commission fédérale d’arbitrage, Mohamed Ghouti, a estimé que les erreurs d’arbitrages n’expliquent pas à elles seules les actes de violence dans les stades, appelant les présidents de clubs à éviter les déclarations incendiaires qui poussent les supporteurs à la violence.
« La qualité des stades algériens et leur manque de moyens poussent également les supporteurs à bout », a-t-il regretté.
Pour sa part, le représentant de la protection civile a appelé à un travail préventif pré-rencontre à travers la surveillance des stades, le nombre de supporteurs attendus et leur sécurité, leur disposition dans l’enceinte sportive, afin de faciliter la mission de toutes les parties.
Les organisateurs de cette journée de sensibilisation ont convenu de la création d’une caravane qui visitera les lycées pour des rencontres entre supporteurs avant les matchs afin de les sensibiliser sur les dangers de la violence dans les stades.
Cette manifestation a enregistré la présence de plusieurs élus locaux et d’anciens joueurs issus de la wilaya de Tipasa à l’image de Ishak Ali Moussa et Rachid Hamada.
The post Violence dans les stades: application des recommandations des assises sur le renouveau du football appeared first on .
MASCARA- Les travaux du colloque international « L’Emir Abdelkader El Djazaïri entre les deux rives » ont débuté, mardi, à l’Université « Mustapha Stambouli » de Mascara, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.
Cette rencontre scientifique est organisée à l’occasion du 186ème anniversaire de l’allégeance de l’Emir Abdelkader pour mener la résistance contre la colonisation française. Quelque 36 universitaires et chercheurs nationaux et étrangers prennent part à ce colloque.
Les participants étrangers viennent des Etats Unis d’Amérique, du Japon, de France, du Danemark, de Turquie, de Tunisie, de Mauritanie et de Libye.
Les conférenciers aborderont divers aspects de la vie, du combat et l’oeuvre pluridisciplinaire du fondateur de l’Etat Algérien moderne.
Une délégation de la ville américaine « El Kader », jumelée avec la ville de Mascara est également présente à ce colloque.
La rencontre, organisée par l’Université de Mascara, devra aborder durant deux jours, cinq axes dédiés aux études consacrées à l’Emir Abdelkader dans les domaines de l’histoire, du soufisme, philosophique, littéraire et militaire.
Cette rencontre vise à inventorier des études menées sur l’Emir Abdelkader dans diverses disciplines et domaines, la critique et l’évaluation des études et les bibliographies détaillées et spécialisées sur cette personnalité historique, ainsi que la création d’un réseau national et international de chercheurs sur l’Emir Abdelkader et la mise en place de nouveaux circuits de recherche sur sa personnalité.
The post Ouverture du colloque international « l’Emir Abdelkader El Djazaïri entre les deux rives » appeared first on .
ALGER – Quatre nageurs algériens, dont le champion Oussama Sahnoune, prendront part à la 14è édition des Mondiaux de natation (petit bassin, 25m) prévue du 11 au 16 décembre à Hangzhou (Chine), a appris l’APS de la Direction technique nationale de la Fédération algérienne de natation (FAN).
Durant la période réservée à la réalisation des minima de participation, laquelle a expiré le 22 novembre, la natation algérienne a réussi à obtenir quatre billets pour le rendez-vous de Hangzhou, grâce à Oussama Sahnoune (50 m et 100 m nage libre, 50 m et 100 m papillon), Jaouad Syoud (200 m 4 nages), Souad Cherouati (400 m et 800 m nage libre) et Rania Nefsi (100 m et 400 m 4 nages).
« La période fixée à la réalisation des minima, ouverte depuis 16 mois, s’est clôturée jeudi dernier. L’Algérie y a décroché cinq places par le biais de Sahnoune, Syoud, Cherouati, Nefsi et Ramzi Chouchar. Mais ce dernier va manquer le rendez-vous mondial, car il s’apprête à aller résider et s’entraîner en France et il prépare pour cela les papiers administratifs. Toutefois, une participation avec quatre nageurs constitue, en elle même, une bonne performance pour la natation algérienne », a indiqué le Directeur technique national, Abdelkader Kaouah.
S’agissant de la préparation de ces nageurs, détenteurs de bourses octroyées aux athlètes d’élite par le ministère de la Jeunesse et des Sports, Kaouah a fait savoir que chacun de ces quatre nageurs suit son programme à l’étranger au niveau du pôle d’entraînement auquel il appartient ».
Oussama Sahnoune (26 ans) nage au CN Marseille (France), Jaouad Syoud (19 ans) au CN Chalon (France), Rania Nefsi (22 ans) à l’Elite de Longueuil (Canada) et Souad Cherouati (29 ans) au Club Natation Lisbonne (Portugal).
« Il faut éviter de les perturber dans leur préparation, sachant qu’ils suivent un programme d’entraînement élaboré en collaboration avec la Direction technique nationale », a ajouté le même responsable.
La sélection algérienne avait l’occasion d’assurer une présence plus étoffée aux Mondiaux-2018. « Nous avions établi une liste de 11 nageurs, les plus proches des minima, tels le quatuor de l’USM Alger : Anis Djaballah, Riyadh Bouhamidi, Lounis Khendriche et Moncef Balamane. Ce dernier a raté sa qualification de 3 centièmes de seconde dans l’épreuve du 50 m brasse. Ces athlètes sont jeunes, ils pourront à l’avenir se qualifier aux Mondiaux », a fait remarquer le Directeur technique national.
Evoquant la prestation d’Oussama Sahnoune au récent Championnat de France à Montpellier (15-18 novembre), Kaouah a indiqué que le natif de Constantine est actuellement le chef de file de la natation algérienne, d’autant plus qu’il a réalisé à trois reprises les minima « A » de participation aux Mondiaux.
« Oussama a eu un excellent rendement au Championnat de France où il a remporté une médaille d’or au 100 m nage libre et une en bronze au 50 m nage libre. Il aurait même pu obtenir de meilleurs chronos. Mais ceci reste une simple étape dans le programme de préparation en vue des Mondiaux-2018 », a-t-il conclu.
The post Natation/Mondiaux-2018 (Bassin 25 m): 4 algériens qualifiés pour le rendez-vous de Hangzhou appeared first on .
ALGER – Le MC Alger, l’un des trois représentants algériens en Coupe arabe des clubs champions de football, tentera de composter son billet pour les quarts de finale en affrontant les Saoudiens d’Al-Nasr, mercredi au stade 5-Juillet (19h00) en 1/8 de finale (retour) de la compétition.
Vainqueur lors de la première manche disputée le 7 novembre à Ryadh (1-0) grâce à une réalisation signée Walid Derrardja, le MCA va faire face à une équipe saoudienne qui a effectué le déplacement à Alger avec la ferme intention de renverser la vapeur.
En dépit de l’avantage pris à l’aller, le MCA est appelé à rester vigilant, d’autant que ses dernières prestations en championnat ne plaident pas en sa faveur. En effet, le Mouloudia s’est fait rejoindre au score lors des deux derniers matchs de la phase aller en déplacement face au MO Béjaïa et à l’AS Aïn M’lila (1-1), perdant même à domicile devant l’USM Bel-Abbès (1-0).
« Al-Nasr reste une bonne équipe. Il faut qu’on oublie ce match aller et jouer avec la même détermination et volonté pour assurer la qualification.
On n’a pas droit à l’erreur et si on veut aller au stage hivernal avec un bon moral, il faut se qualifier. On sait ce qui nous attend mercredi.
Al-Nasr n’a rien à perdre, il va tout faire pour rectifier le tir, mais une chose est sûre, on ne va pas leur donner cette occasion, car on est bien armés pour cette bataille. On promet de la joie et du plaisir à nos supporters », a dit le défenseur central Zidane Mebarakou.
Côté effectif, le MCA se présentera amoindri par l’absence du défenseur Ayoub Azzi et du milieu de terrain malgache Ibrahim Amada, blessés, alors que l’attaquant Hicham Nekkache, aux soins, reste incertain.
De son côté, la formation d’Al-Nasr est arrivée lundi à Alger sans son attaquant vedette marocain Noureddine Amrabat (ex-Malaga / Espagne), blessé aux adducteurs.
Al-Nasr, dont l’entraîneur uruguayen José-Daniel Carreno a été limogé à l’issue de la défaite du match aller, sera dirigé sur le banc par le directeur technique des jeunes catégories Hilder Christofao qui assure l’intérim. Un changement qui s’est avéré bénéfique pour le club puisqu’il reste sur deux victoires de rang en championnat : en déplacement face à Al-Ittifaq (2-1) et à domicile devant Al-Shabab (1-0).
L’ES Sétif avait ouvert le bal pour les clubs algériens dans ces 1/8 de finale en s’inclinant à domicile face aux Saoudiens du Ahly (0-1), alors que l’USM Alger a chuté lourdement à Omdurman face aux Soudanais d’Al-Merrikh (4-1).
La finale de la compétition se déroulera en avril prochain à Al-Aïn (Emirats arabes unis) et le vainqueur empochera une prime conséquente de 6 millions de dollars.
The post Coupe arabe (1/8 de finale retour) MCA – Al-Nasr: le « Doyen » à 90 minutes des quarts appeared first on .
ALGER- Trente-sept (37) personnes ont perdu la vie et 1.149 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus du 18 au 24 novembre dans plusieurs régions du pays, indique mardi un bilan établi par les services de la Protection civile.
La wilaya de Bechar déplore le bilan le plus lourd avec le décès de 4 personnes alors que 18 autres ont été blessées, suite à 12 accidents de la route.
Durant la même période les unités de la Protection civile sont intervenues pour l’évacuation de 10.874 malades vers des structures sanitaires et pour l’extinction de 772 incendies urbains, industriels et autres.
The post Accidents de la circulation: 37 morts et plus de 1.000 blessés en une semaine appeared first on .
SAIDA – Neuf conventions cadre de formation de jeunes gérants de micro-entreprises ont été signées lundi à Saïda, au terme des assises régionales des jeunes entrepreneurs.
Ces conventions ont été paraphées entre la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs et les directions de l’énergie, de l’industrie, de l’environnement, la conservation des forêts, l’université « Dr Moulay Tahar » de Saida, l’APC de Saida, la chambre de l’industrie et du commerce « Okabane et les entreprises publiques des centres d’enfouissement technique et d’amélioration urbaine.
Ces conventions signées en présence des autorités locales portent sur la formation de jeunes gérants de micro-entreprises dans les domaines de leurs spécialités pour développer et élargir leurs activités d’investissement dans la wilaya, a souligné le vice-président de la Fédération nationale, Youb Okacha.
Ces jeunes promoteurs pourront, à la faveur des conventions cadre, améliorer et développer leurs compétences dans la gestion des micro-entreprises.
Pour sa part, le directeur de l’énergie de la wilaya de Saida, Yazid Zenzedj a exhorté, lors des assises, les jeunes promoteurs à faire preuve d’esprit d’entreprenariat et à contribuer au soutien à l’économie nationale, affirmant que ses services ouvrent leurs portes à ces promoteurs en les assistant et les accompagnant pour la réussite de leurs projets au titre des dispositifs d’emploi accordés par l’Etat.
Le même responsable a invité les jeunes diplômés des CFPA et des universités de se diriger vers la production à travers la création de micro-entreprises activant dans le domaine de l’énergie. Les jeunes peuvent créer des micro-entreprises dans les spécialités de montage et d’installation de plaques photovoltaïques et d’équipements Sighaz pour les véhicules, a-t-il dit.
Les assises régionales des jeunes entrepreneurs, organisées trois durant par la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs sous le slogan « la micro-entreprise, outil de développement local » a vu la participation de 30 micro-entreprises de 12 wilayas de l’Ouest du pays.
The post Assises régionales des jeunes entrepreneurs: signature de 9 conventions de formation appeared first on .
ALGER- L’assemblé générale extraordinaire de l’Union postale méditerranéenne (UPMED) a voté lundi, à l’unanimité, pour l’adhésion d’Algérie Poste à cette organisation régionale, a indiqué mardi l’entreprise dans un communiqué.
L’assemblé générale extraordinaire de l’UPMED, réunie à Madrid, « a voté, à l’unanimité des voix des 16 pays membres présents, pour l’adhésion d’Algérie Poste à cette organisation régionale », précise la source.
Cette adhésion permet à l’opérateur postal algérien dans le cadre de cette communauté d’entreprendre « un vrai dialogue technique pour échanger autour des différentes expériences dans le domaine postal et de s’imprégner également des meilleures pratiques et modèles postaux réussis ».
L’UPMED est une organisation restreinte, à caractère technique, chargée de promouvoir les intérêts collectifs de ses membres, d’encourager les transferts de savoir-faire et de technologie au sein de l’espace méditerranéen et de fournir des services de consulting, d’expertise dans le cadre du développement commun des relations entre les membres, en vue de renforcer l’intégration du réseau et l’interopérabilité des services postaux.
Cette union Méditerranéenne est composée d’opérateurs postaux désignés des Etats des deux entités postales régionales, européenne et arabe, Post-Europ, et la Commission Arabe Permanente des Postes (CAPP).
Elle compte les opérateurs désignés de la Croatie, Chypres, l’Egypte, la France, la Grèce, l’Italie, la Jordanie, le Liban, la Libye, Malte, la Mauritanie, le Maroc, Monaco, la Palestine, le Portugal, la Slovénie, l’Espagne, la Tunisie, la Turquie et la Syrie.
A rappeler que l’Algérie est aussi membre actif du Conseil d’administration de l’Union Postale Universelle (UPU), de l’Union Panafricaine des Postes (UPAP) et au sein de la Commission Arabe Permanente des Postes (CAPP).
The post Adhésion d’Algérie Poste à l’union postale méditerranéenne appeared first on .
CONSTANTINE – Le développement local, la démocratie participative et l’administration consultative participent à l’enracinement et à l’enrichissement de la gouvernance locale au service des citoyens.
C’est dans cette optique que le conseil consultatif de la commune d’El Khroub à Constantine sera installé incessamment dans le cadre du programme pilote pour le développement local et la démocratie participative (CapDel).
Le Conseil est présenté par des experts en gouvernance participative comme un partenaire « privilégié » de l’Assemblée populaire communale (APC), avec pour objectif d’instaurer le dialogue avec les acteurs locaux en les consultant sur les options de développement et les projets prioritaires de la commune ayant une incidence sur les conditions de vie des citoyens.
L’élection des représentants des différentes catégories de citoyens qui siégeront au sein du conseil consultatif a commencé mardi et s’étalera sur 3 jours (du 27 au 29 novembre), a indiqué à l’APS Boubaker Bouras, président de l’APC.
De son côté, Imène Zeghbid, coordinatrice locale du programme CapDel, a affirmé que la mise en place de ce conseil consultatif « permettra le renforcement des capacités des acteurs locaux, de la société civile et des opérateurs économiques afin d’améliorer leur travail conjoint et leur implication dans le développement de leur commune ».
Elle a fait savoir que 8 catégories seront représentées au sein de ce conseil avec un nombre de sièges bien défini, à savoir les associations (15), les opérateurs économiques (15), les comités de quartier (12), les femmes (3), les jeunes (3), les personnes aux besoins spécifiques (2), l’université (2) et 8 sièges au profit de la société civile (experts dans les domaines de la santé, l’éducation, le sport, la culture, l’urbanisme, …).
Au total, le conseil consultatif comptera entre 50 et 60 sièges, avec une représentation du nombre d’hommes et de femmes égale dans chaque catégorie et tiendra 4 réunions plénières ordinaires par an, sur convocation de son président.
La coordinatrice du programme affirme que la mise en place du conseil consultatif « permettra de dégager une vision commune qui sera intégrée au nouveau plan communal de développement (PCD) », d’autant que les membres de ce conseil jouissent collectivement d’un statut spécial qui en fait des partenaires de l’action communale.
Faisant partie des citoyens experts dans leur catégorie, Ahmed Kehili, directeur du collège d’enseignement moyen (CEM) Abdelhamid Kerboua d’El Khroub, estime que le programme CapDel « apporte un plus en matière de participation citoyenne en permettant que les avis des citoyens de la commune soient écoutés ».
Adhérant pleinement à cette idée et se disant prêt à apporter sa contribution, qu’il fasse partie ou pas du futur conseil consultatif, M. Kehili considère également que cet espace constitue une « réelle opportunité de pouvoir participer au développement local ».
Préparer les conditions d’une gouvernance locale consultative
En perspective de la mise en place du conseil consultatif, deux sessions de formation des acteurs locaux, encadrées par des experts en gouvernance participative et en planification stratégique locale, ont eu lieu au cours des mois de juin et octobre 2018, dans le cadre de l’exécution du programme CapDel, en vue de préparer les conditions pour une gouvernance consultative, axée sur les aspirations des citoyens, a-t-on rappelé.
En plus de ces formations, la charte communale de participation citoyenne a été également adoptée, début octobre 2018, conformément aux directives du programme CapDel, pour l’encadrement de la participation des citoyens et des acteurs de la société civile dans la gestion des affaires de la commune et la planification stratégique de son développement pour les 4 prochaines années.
Ayant participé aux sessions de formation des acteurs locaux, les membres de l’association locale « Ichrak » d’aide aux femmes et aux jeunes en difficulté, considèrent que « le conseil consultatif constitue une occasion de se faire entendre en étant assis à la même table que les décideurs et les élus locaux », exprimant le voeu que les choses se concrétisent par la suite réellement sur le terrain.
Dans cette optique, l’APC d’ El Khroub a lancé un appel en direction des citoyens et des acteurs de la société civile pour participer aux élections des membres du conseil consultatif, afin que chacun puisse concourir, en fonction de ses compétences, à la gestion des affaires de la commune et améliorer les conditions de vie des habitants, a-t-on indiqué.
Initié au titre d’une coopération triangulaire entre le gouvernement algérien, l’Union européenne (UE) et le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), l’atelier du programme CapDel,a été lancé le 6 avril 2017 à El Khroub.
Ce programme est mené à travers dix (10) communes du territoire national à savoir, El Khroub (Constantine), Babar (Khenchela), Djemila (Sétif), Massaad (Djelfa), Ghazaouet (Tlemcen) et Djanet (Illizi), Timimoune (Adrar), Ouled Ben Abdelkader (Chlef), Beni Maouche (Béjaïa) et Tighzirt (Tizi-Ouzou).
The post Programme CapDel à El Khroub: un conseil consultatif comme vivier de la démocratie participative appeared first on .
IVRY-SUR-SEINE (France) – Les territoires occupés sahraouis sont une « grande prison » dans laquelle les Sahraouis subissent quotidiennement la torture, la répression et de la souffrance, a affirmé lundi à Ivry-sur-Seine la fille du plus ancien prisonnier politique sahraoui au Maroc, Fatou Yahia Mohamed el-Hafedh.
« Nous sommes dans une grande prison dans les territoires occupés et nous souffrons tous les jours de l’occupation marocaine qui nous fait subir de la torture, de la répression et de l’injustice », a indiqué cette membre de la Ligue de protection des prisonniers politiques sahraouis au cours d’un débat sur le thème « Droits humains au Maroc, la défense des prisonniers politiques marocains et des prisonniers politiques sahraouis ».
Cette jeune sahraouie, venue d’El-Ayoun (capitale sahraouie occupée), a évoqué au cours de la soirée-débat, organisée dans le cadre du Festival des solidarités Internationales, la situation des Sahraouis dans les territoires occupés qui subissent les « affres » du colonialisme marocain, dont les forces de l’occupation s’abattent systématiquement et particulièrement sur les familles des prisonniers politiques sahraouis qui sont, selon elle, au nombre de 45.
« Les travailleurs sahraouis dans les territoires occupés qui manifestent pour le soutien des prisonniers politiquesvoient, sans aucune justification, leur salaire réduit », a-t-elle ajouté dans son témoignage.
Claude Mangin, épouse de Naâma Asfari, militant sahraoui détenu au Maroc du groupe de Gdeim Izik, a mis en exergue les conditions « inhumaines » que connaissent les prisonniers sahraouis dans les geôles de la puissance occupante, citant le cas de son mari qui « ne reçoit aucun soin dont il a besoin ».
« Les prisonniers politiques sahraouis sont détenus dans sept prisons éloignées entre elles qui sont très loin de leurs familles », a-t-elle rappelé, soulignant que les prisonniers sont traités comme des criminels.
La justice marocaine, un outil de propagande contre les Sahraouis
« La puissance occupante a mis sur pied une machine judiciaire qui broie les militants sahraouis des droits de l’Homme, malgré le fait qu’elle ait signé tous les accords et conventions internationaux », a ajouté cette militante française interdite par les autorités marocaines de rendre visite à son époux, se disant indignée de voir « l’incapacité » des autorités françaises face à l’application d’un droit international humanitaire.
De son côté, l’avocate des prisonniers politiques sahraouis, Ingrid Metton, expulsée du tribunal en plein procès, a indiqué que la justice au Maroc est un « outil » de propagande contre le peuple sahraoui qui revendique son droit à l’indépendance à travers un référendum d’autodétermination, un droit garanti par les résolutions des Nations unies.
Après avoir fait état des difficultés rencontrées lors de la défense des prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik, Ingrid Metton a affirmé qu’il existe au Maroc des violations « constantes » des droits de prisonniers sur lesquels « on n’applique aucune procédure judiciaire », avant de les juger.
« Nous, avocats français, avons subi lors du procès au Maroc ce que les Sahraouis subissent depuis plus de 40 ans », a-t-elle résumé, se disant « pessimiste » quant à la justice marocaine mais « optimiste » vis-à-vis de la justice internationale qui permettra, selon elle, à « faire avancer les choses ».
Les prisonniers marocains du Rif, accusés de séparatistes, ont subi de la torture
L’intellectuel, artiste et cinéaste américain Jean Lamore est venu témoigner sur la décision récente et « injustifiée » du centre Georges-Pompidou de retirer d’une présentation un ouvrage collectif, dont il est co-auteur, « Necessita dei Volti » (L’urgence des visages).
Il a déploré, dans cette affaire, que l’Etat français et ses institutions cèdent à la pression du royaume du Maroc, relevant les relations « intimes » d’un grand nombre de responsables français avec le palais marocain. Ce qui a laissé penser maître Ingrid Metton que les Marocains « détiendraient des dossiers sur ces responsables français ».
Dans cette soirée-débat, deux Marocains défenseurs des droits humains étaient présents pour apporter leurs témoignages sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, notamment dans la région du Rif qui a connu une révolte populaire réprimée dans le sang et par l’emprisonnement « systématique » des révoltés.
Ayad Ahram, de l’Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), créée en 1984 à l’initiative de démocrates marocains résidant à l’étranger, a évoqué la machine répressive des autorités marocaines qui s’abat sur les Rifains et les citoyens d’autres régions exprimant, de manière pacifique, leurs revendications sociales ou socio-économiques.
« Ces mouvements populaires revendiquent l’alimentation en eau, de l’emploi et de la considération. La réponse des autorités se manifestent par les détentions, les intimidations, la répression et les procès sont entachés d’irrégularités », a-t-il témoigné, soulignant le caractère « pacifique » de ces mouvements.
L’autre défenseur des droits de l’Homme au Maroc, Boualem Azzaoum du Comité de soutien du Rif, a indiqué que les révoltés du Rif sont accusés par la justice marocaine de « séparatistes », de « soutiens » au Front Polisario ou encore d’être « financés » par l’Algérie, notant que les tribunaux au Maroc « travaillent en permanence » depuis deux ans.
Avec ironie, il cite pour exemple, relevant de la « tragicomique », une plainte déposée par 180 policiers contre 19 citoyens du Rif, une région qui a connu dans son histoire, a-t-il dit, « beaucoup de souffrances et de malheurs ».
« Il n’y a pas de villes où des familles n’ont pas été touchées par la répression des autorités marocaines. Les prisonniers, qui sont dans 11 prisons, ont subi de la torture et les peines sont distribuées en vrac avec comme accusations de séparatisme, intelligence avec des puissances étrangères », a-t-il précisé, indiquant qu’aujourd’hui, les Marocains « ne peuvent pas se balader à trois ».
The post Les territoires occupés sahraouis sont une « grande prison » appeared first on .
La visite programmée du prince héritier saoudien en Algérie, Mohamed Ben Salmane, n’est pas bien vue par les journalistes, après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans un consulat saoudien à Istanbul.
Ils la dénoncent. Première à écrire un éditorial sur le sujet, la directrice du journal El Fadjr, Hadda Hazem, qui estime qu’il est de “notre devoir, en tant qu’Algériens, de nous opposer à la venue de Mohamed Ben Salmane”. “Après avoir été absous par Trump de tous les crimes depuis sa désignation comme prince héritier, qu’allons-nous gagner de cette visite ? Pour exécuter un ordre de Donald Trump et en protection des intérêts d’Israël, il (MBS) a fait baisser le prix du baril du pétrole de 82 à 52 dollars”, a écrit la journaliste. “Vous n’êtes pas le bienvenu, ô Ben Salmane !”, écrit-elle. La même radicalité a été partagée par le journaliste et écrivain Kamel Daoud qui a écrit sur Twitter que “Mohamed Ben Salmane est un assassin et celui qui va lui serrer la main à Alger sera son complice. Près de cent journalistes ont été tués en Algérie durant les années 90. Le 6 décembre, le prince viendra cracher sur leurs tombes”.
Pour Hamid Ghoumrassa, journaliste au quotidien arabophone El Khabar, la visite de Mohamed Ben Salmane aurait “été normale” sans l’assassinat du journaliste saoudien. Mais après cette affaire, “je suis contre sa venue malgré les tentatives du gouvernement algérien de blanchir” ce crime. L’avis est partagé par Zine Cherfaoui, le chef du service international du journal El Watan. “Avant l’éclatement de l’affaire Khashoggi, rappelle le journaliste, le discours de Mohamed Ben Salmane sur l’islamisme le rendait intéressant pour l’Algérie qui a payé le prix fort dans sa lutte contre le terrorisme. Mais avec l’affaire de l’assassinat du journaliste saoudien, son image est ternie, surtout s’il se confirme qu’il en est l’ordonnateur”. “Il devient, dès lors, un invité encombrant. Surtout que les journalistes algériens avaient payé de leur vie durant les années 1990”, indique Cherfaoui qui rappelle, néanmoins, que l’Algérie a déjà reçu des dirigeants dont les mains sont tachées de sang.
La visite du prince héritier entre dans le cadre de “son blanchiment, dans le monde arabe du moins, des suspicions qui l’accablent dans l’assassinat de Jamal Khashoggi”, fait remarquer Adlène Meddi, journaliste. “Sommes-nous en train de participer à cette opération de blanchiment ? Apparemment, c’est le cas si l’on se réfère à l’incongruité et au timing tardif du communiqué des AE concernant le crime contre le journaliste”, a-t-il ajouté. Un avis partagé par le chef de la rubrique internationale de Liberté, Lyès Menacer. “La venue de Ben Salmane en Algérie, alors que tous les soupçons pèsent sur lui dans l’assassinat de Jamal Khashoggi est une insulte à la mémoire de tous les journalistes emprisonnés ou assassinés pour avoir dénoncé les régimes totalitaires dans cette sphère qu’on appelle monde arabe et dont fait partie notre pays”, note le journaliste.
En plus des journalistes, une pétition est lancée sur les réseaux sociaux pour s’opposer à la venue du prince héritier saoudien. Des organisations de défense des droits de l’Homme, à l’image de l’une des ailes de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh), ont également dénoncé cette visite. Même des hommes politiques, notamment ceux issus de l’opposition, ont exprimé publiquement leur refus de voir le fils du roi Salmane fouler le sol algérien.
Ali Boukhlef
The post Sa visite en Algérie serait programmée pour le 6 décembre: Des journalistes disent non à MBS appeared first on .
Seize personnes ont trouvé la mort et 185 autres ont été blessées dans 398 accidents de la route enregistrés dans la wilaya de Guelma durant les dix premiers mois de l’année 2018, indique cette semaine le bilan de la Sûreté de wilaya. Le même rapport fait état de 288 accidents corporels enregistrés par les services de police. La même source indique que 76 mineurs et pas moins de 45 victimes de sexe féminin ont été blessés dans des accidents de la route durant cette même période. Selon les rapports communiqués à chaque fois par la police, les jeunes conducteurs sont les plus impliqués dans les accidents de la circulation survenus ces dernières années.
N. Guergour
The post Accidents de la route à Guelma: 16 morts et 185 blessés en 2018 appeared first on .
En grève illimitée depuis le 19 novembre dernier, les élèves du nouveau lycée d’Adekar n’avaient toujours pas repris, hier, le chemin des cours.
A travers cette action radicale de protestation, les lycéens entendent réclamer de meilleures conditions de scolarité notamment le chauffage dans les salles de cours dans une région montagneuse connue pour ses hivers très rudes.
Soutenus par l’Association des parents d’élèves, les grévistes exigent l’installation immédiate des chaudières à même de leur permettre de suivre leurs études au chaud dans ce nouvel établissement du secondaire ouvert il y a deux années.
«Il est impossible de reprendre les cours tant que les chaudières ne sont pas installées. Nombre de lycéens sont malades pour cause de froid dans les salles. Moi-même j’ai une bronchite», temoigne une gréviste.
Les lycéens grévistes regrettent «l’indifférence» des responsables du secteur de l’éducation, qui, indique-t-on, «ne semblent pas se soucier de leurs préoccupations». Il convient de signaler que dans les communes montagneuses à l’instar d’Adekar, où certains établissements scolaires ne sont pas dotés de moyens de chauffage, les apprenants se retrouvent contraints de sécher les cours durant les tempêtes de froid. Par ailleurs, les mêmes grévistes ont aussi soulevé le manque de moyens pédagogiques comme une bibliothèque, une salle d’informatique et une salle de sport. Ils demandent également, par la même occasion, l’approvisionnement régulier de leur établissement scolaire en eau.
Du côté de la Direction de l’éducation de Béjaïa, son premier responsable a annoncé que son service de l’équipement a été chargé d’établir un devis pour la prise en charge de l’installation d’une chaudière dans ce lycée.
Ouvert il y a deux années, ce nouveau lycée d’Adekar, d’une capacité d’accueil de 1 000 places pédagogiques, est doté d’une demi-pension de 300 rations par jour.
A. K.
The post Béjaïa: Grève illimitée au lycée d’Adekar appeared first on .
La question des soins palliatifs, de la création d’unité spécifique, prévue dans le cadre du Plan national anti-cancer, va faire l’objet d’une rencontre prochainement à Oran.
Dans un communiqué rendu public, l’EHU d’Oran informe que ce 29 novembre se tiendra une rencontre sur ce sujet avec la participation de plusieurs médecins de différentes spécialités.
La question des soins palliatifs se pose, comme expliqué dans le communiqué, par un «nouveau concept de soins qui correspond à une vision humaniste de la médecine préoccupée par la prise en charge de la souffrance globale du malade traversant une phase critique d’une affection potentiellement mortelle ou vivant la période terminale de sa vie. En sus, ces soins peuvent indubitablement influencer de manière positive l’évolution de la maladie et augmenter le taux de survie tout comme les autres traitements».
Organisée sous forme de table ronde, la rencontre avec la participation de spécialistes, de divers services de soins comme la réanimation, l’oncologie médicale, la médecine interne, la chirurgie générale et la radiothérapie, devra faire «le point sur les bases d’un plan d’action pour la promotion des soins de support et de soins palliatifs dans tous leurs aspects : organisation, fonctionnement, formation et recherche» et également pour apporter «au patient l’assistance nécessaire afin d’alléger ses souffrances, améliorer le confort des patients porteurs de pathologies lourdes et procurer le soulagement de la douleur et des autres symptômes gênants en mettant à leur disposition tout l’arsenal de soins palliatifs et de soutien», est-il expliqué.
Fayçal M.
The post Santé: Les soins palliatifs en débat à Oran appeared first on .
Une «délocalisation», même provisoire, voire itinérante du Salon international du livre d’Alger (Sila) a toujours été le souhait des habitants des villes de l’intérieur du pays. L’idée a fait son chemin.
Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a déclaré, samedi à Ouargla, que la prochaine édition du Salon national du livre, qui se tient pour la première fois dans la ville de Ouargla, «aura une dimension internationale». «La prochaine édition du Salon national du livre qu’abrite la wilaya de Ouargla, pour la première fois, aura une dimension internationale à la faveur de la participation des éditeurs étrangers au regard de l’environnement propice qu’offre la région pour accueillir de pareilles manifestations culturelles importantes», a souligné M. Mihoubi à l’ouverture de ce Salon à la bibliothèque principale de lecture publique Tidjani-Mohamed de Ouargla. «Il appartient dorénavant de choisir un espace spacieux pour accueillir les prochaines éditions de cet événement culturel afin de permettre aux éditeurs étrangers d’y prendre part et de découvrir la wilaya de Ouargla et son public», a-t-il ajouté. «Le ministère de la Culture tend, à travers cette manifestation nationale, à satisfaire des doléances soulevées lors de moult occasions», a notamment indiqué le ministre. Plus de 2 500 titres sont exposés au premier Salon national du livre de Ouargla organisé à l’initiative de l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (ONDA), en coordination avec le syndicat national des éditeurs du livre (Snel) et avec la participation de 15 maisons d’édition et de distribution de livres, implantées à travers le territoire national.
Le ministre de la Culture a en outre procédé à l’installation de Laïd Djellouli au poste de commissaire du Festival culturel international du livre, des lettres et de la poésie, qu’organise annuellement la wilaya de Ouargla. Le Salon national du livre de Ouargla qui se tient du 24 novembre au 2 décembre 2018, sous le slogan «Ouargla accueille le livre», a enregistré durant ses premiers jours, une importante affluence du public et des amoureux du livre.
Par ailleurs, lors de la cérémonie d’ouverture d’une antenne régionale de l’ONDA à Ouargla, couvrant plusieurs wilayas dans le sud du pays, le ministre a appelé à contribuer à la réussite de «cet important acquis», qui ne peut que satisfaire les acteurs du secteur de la culture, et d’en faire «une valeur ajoutée et de protection des droits d’auteurs, en plus de l’accroissement du nombre d’adhérents à l’Office, établi actuellement à près de 20 000 adhérents».
Mihoubi, qui avait auparavant visité le musée saharien, a souligné le grand rôle de cet espace culturel ouvert l’année dernière après des travaux de restauration et dont le répertoire est d’un apport certain pour les chercheurs et anthropologues cherchant à découvrir ou étudier l’histoire et la culture de cette région saharienne. Le ministre a souligné que son département œuvrera à recenser, répertorier, numériser et cataloguer les manuscrits en vu de leur préservation en tant que legs culturel national. Au passage, il a déploré le fait qu’il y ait des gens qui vendent des manuscrits algériens à des parties étrangères. «Cet état de fait est absolument inacceptable, car les manuscrits constituent un patrimoine national, dont le ministère de la Culture est, à juste titre, en droit de les posséder en priorité», a-t-il rappelé.
M. Azzedine Mihoubi a précisé que «des entreprises privées se chargent de la numérisation et du catalogage des manuscrits et que le ministère œuvre, en partenariat avec ces entités et à travers la bibliothèque nationale et les centres de manuscrits relevant du ministère, à cataloguer ces manuscrits et leur genre», ajoutant que «les manuscrits seront protégés en vertu de la loi de conservation du patrimoine culturel national 98/04». Au terme de sa visite dans la wilaya de Ouargla, Azzedine Mihoubi a présidé la cérémonie d’ouverture d’une conférence sur «la Révolution algérienne dans la poésie algérienne moderne et contemporaine», organisée par la Faculté des lettres et langues de l’université Kasdi- Merbah de Ouargla.
Dans son intervention, le ministre a relevé qu’il existe de nombreuses recherches sur la région de Ouargla et que le ministère s’emploie à inviter des chercheurs étrangers pour contribuer à l’approfondissement des travaux de recherche sur l’existence humaine dans la région, et ce, dans le cadre de l’histoire du peuplement humain dans l’Afrique du Nord.
Kader B.
The post Salon du livre de Ouargla: La prochaine édition sera internationale appeared first on .
Par Farouk Zahi
Kamel Bouchama, cet ancien haut commis de l’Etat, dans sa consonance la plus noble, est, en même temps, cet intellectuel impénitent qui ne cesse d’étonner par ses productions, profuses et documentées. Il vient, récemment, de gratifier ses lecteurs d’une trilogie constituée de trois œuvres publiées entre 2008 et 2010 intitulée «La glorieuse épopée de nos ancêtres» et ayant connu chacune un succès mérité chez le lectorat. Epuisés en librairie, ils font aujourd’hui l’objet d’une réédition de haute facture dans un non moins attrayant coffret. Présentée au dernier Salon international du livre d’Alger, cette œuvre majeure de l’auteur augure d’une place de choix dans les fonds documentaires particuliers et surtout publics-collèges-instituts-hautes écoles.
De l’aveu même de l’auteur à qui certains pourraient prêter la prétention d’empiéter sur un domaine qui n’est pas le sien s’agissant d’histoire, celui-ci réfute toute tentative velléitaire de sa part. Bien au contraire, le récit national de toute nation s’alimente de différentes sources aussi bien populaires qu’académiques. L’histoire première de la France, pour ne citer que celle que nous connaissons le mieux, s’est construite sur beaucoup de mythes, de la Chanson de Roland qui a immortalisé le Col de Roncevaux au vase qui en fit de même pour Soissons.
Dans l’œuvre de Kamel Bouchama, il s’agit de nos ancêtres, qui sont racontés dans trois ouvrages différents, plutôt indépendants, depuis le Ier siècle avant Jésus-Christ à l’Émir Abdelkader et ses compatriotes en pays du Levant, avec leur dernier exode de 1911, en passant par ces Algériens, de fiers Berbères qui ont fait l’Andalousie, depuis Tariq Ibn Ziyad jusqu’à la prise de Grenade par Isabelle la Catholique. Nos ancêtres sont racontés au cours des siècles, dans cette trilogie, pour dire par quoi ils se sont caractérisés, par quoi ils ont brillé et comment ils ont géré leur existence chez eux et dans les pays du bassin méditerranéen qu’ils ont investis pour de nobles causes et à la libération et l’émancipation de leurs peuples des jougs féodaux ou obscurantistes.
Dans sa présentation de cette anthologie, oui, n’ayant pas peur des mots, Kamel Bouchama en dira ceci : «La présente trilogie, comme son nom l’indique, rassemble les trois ouvrages, déjà publiés distinctement dans les années passées, 2008 et 2010, et raconte nos ancêtres à travers les différentes périodes de notre Histoire, d’où son titre «La glorieuse épopée de nos ancêtres». Je rappelle, sans prétention aucune, que ces contributions ont eu un succès mérité et qu’il n’y a aucun exemplaire de ces trois ouvrages, en vente aujourd’hui, dans les librairies du pays. Ainsi, les réunir dans un seul coffret – après les avoir revues, corrigées et enrichies –, puisque les sujets sont étroitement liés, est une opération nécessaire qui permettra aux lecteurs de s’imprégner de l’apport de nos ancêtres en une lecture assortie, assidue et continue.
Pour rappel, voici les titres de cette
trilogie :
• De Iol à Caesarea à… Cherchell (les avatars historiques d’une cité millénaire).
• La clé d’Izemis (les Mémoires anachroniques de l’Andalousie perdue).
• Les Algériens de Bilâd ec-Shâm (de Sidi Boumediène à l’Émir Abdelkader (1187-1883).
Pour notre part, nous avons choisi, délibérément, de chahuter l’ordre de présentation en scrutant dans le passé historique de nos aïeux partis souvent sous la contrainte de l’oppression ou à l’appel de leurs frères en religion du Machrek. «Les Algériens de Bilad ec-Shâm» balayera large et ce sera de Sidi Boumediène (1187) à l’Émir Abdelkader (1883), soit près de 7 siècles de présence maghrébine au pays du Levant. Lors de la présentation première de l’ouvrage à Cherchell – ne dit-on pas qu’à tout seigneur, tout honneur ? –, la cité antique n’étant pas le berceau de l’auteur ?
De Sidi Boumediène à l’Émir Abdelkader, le survol de l’Histoire nationale semblait trop court. Les jeunes, notamment les étudiants et étudiantes, étaient comme «pétrifiés» par le verbe de l’auteur qui virevoltait entre la syntaxe d’El Maâri et celle de Flaubert. Cette nation, dira-t-il, a engendré des hommes et des femmes dont beaucoup de pays ne peuvent se targuer d’avoir engendrés. Sidi Boumediène, enfant de Séville, Bougiote ensuite Tlemcénien d’adoption, était un monument de l’érudition religieuse soufie. Illustre enseignant à l’Académie médiévale de Béjaïa, il aura consacré sa vie durant à la cause de l’Islam, mis en danger par les Croisades. Il répondra à l’appel de Salah Eddine El Ayoubi en 1187. Il perdra le bras gauche lors de la bataille de Hattin, contre les Croisés et les Templiers, commandés par le grand maître Gérard de Ridefort et par le roi de Jérusalem, Guy de Lusignan.
La colonie algérienne sera constituée d’hommes de foi, de lettres, de paysans et d’artisans. Le point de départ en sera cette expédition. Elle occupera à El-Qods le quartier dit «Bab El Maghariba» où Salah Eddine leur offrira un bien «habous» important. Depuis lors, les Algériens ont érigé une vingtaine de villes et de villages en Galilée, à Tibériade et au Golan. Au nombre de près de 1 million d’âmes, ils seraient de 600 000 pour la seule Halab, Alep. Ils ont conservé leurs attaches culturelle et linguistique. Ceux de descendance amazighe ont conservé la langue classique, c’est-à-dire celle qui ne comporte aucune intrusion linguistique étrangère. Faisant appel à des références documentées, l’orateur ne laissera aucun répit à l’auditoire, en l’inondant d’informations aussi surprenantes, les unes que les autres.
A sa libération de la forteresse d’Amboise, l’Emir Abdelkader avait opté de séjourner en Turquie. Il y séjournera pendant deux ans pour jeter son dévolu, en définitive, sur ce qui est connu aujourd’hui comme la Syrie. Reçu par la foule comme un véritable héros national, il marquera de son empreinte la vie de tout le Moyen-Orient arabe. Ses discours religieux étaient suivis par les exégètes affirmés. Le khedive d’Égypte, lui-même, l’aurait consulté avant le creusement du canal de Suez. C’est dire toute la considération vouée à cet illustre combattant doublé d’un érudit. Il a été tout aussi grand dans sa longue lutte que dans son abdication. En abdiquant, il faisait un acte de foi en épargnant l’«holocauste» à son peuple, écrasé par une machine de guerre disproportionnée en nombre et en outils de guerre. Humaniste et tolérant, il fit tout de même reculer l’occupation armée de la Syrie de 60 ans. A l’approche des 97 navires de guerre français dans la rade de débarquement en 1860, il se présentera à la capitainerie pour lancer un ultimatum aux forces coloniales, soit pour se retirer, soit pour périr. Il leur signifiait qu’il disposait présentement d’une armée aguerrie, pour détruire toute leur belliciste armada. Et ce n’est qu’en 1920 que l’occupation fut effective, bien après la disparition de l’Emir. L’orateur parlera abondamment de la descendance d’Abdelkader Ibn Mohieddine El Hassani El Djazaïri.
Elevés spirituellement dans l’honneur et le bon droit, ses fils firent de la cause arabe leur propre cause. L’histoire de l’Insurrection de 1871 de Cheikh El Haddad et d’El Mokrani élude celle de l’Émir El Mohieddine qui, soutenu par Bennacer Benchohra, levait une armée au Souf livrant bataille aux forces coloniales à Tébessa, Chréa et Meskiana. L’Emir Ali, bien avant Omar El Mokhtar, menait bataille contre les Italiens en Tripolitaine. L’Émir Abdelmalek menait sous la bannière ottomane sa bataille du Rif en prenant comme adjoint Abdelkrim El Khatabi. L’Émir El Hachemi, quant à lui, préféra à la fin de sa vie se retirer à Bou Saâda où il y est enterré. Son fils Khaled sera l’un des précurseurs de la lutte politique en inspirant la création de l’Etoile nord-africaine (ENA). Il pensait déjà à une action commune maghrébine dans la lutte anticoloniale. L’Émir Saïd constituait, en 1918, le premier gouvernement syrien. Emaillé d’anecdotes, le récit se déroulait comme un conte ; l’auditoire en «lévitation» était comme sustenté sur quelque 7 siècles de son histoire qu’il découvrait soudain. Il est certain que l’orateur avait et l’art et la manière pour rendre l’Histoire, généralement rébarbative, une Iliade homérique.
La descendance féminine de l’Émir n’en était pas moins engagée dans le sillage du patriarche. La princesse Amal, sa petite-fille, étudiante studieuse à Cambridge et camarade d’Indira Gandhi, fit preuve d’audace en abordant le président Nehru en visite d’Etat en Syrie. Elle demanda ni plus ni moins de soutenir le peuple algérien dans sa lutte contre l’occupant. L’affaire était conclue au moment du toast présidentiel. Mohamed Tajeddine El Hassani, issu de la communauté algérienne, a été président de la République syrienne entre 1941 et 1944. Il détenait ainsi le record de longévité présidentielle quand les mandats étaient écourtés à 6 mois.
De grands noms dans le monde des sciences marquèrent durablement l’histoire du Ec Shâm, Jawdet El Hachimi fut cet émérite mathématicien qui, de retour de la Sorbonne, revivifia les mathématiques arabes pour les inscrire dans la modernité. Le plus grand lycée de Damas porte jusqu’à ce jour son nom. Merci Si Kamel pour ce trophée de voyage, vous auriez pu vous contenter du douillet de la chancellerie – M. Bouchama a été ambassadeur et ministre plénipotentiaire à Damas – et des apparats du titre.
Dans le premier ouvrage De Iol à Caesarea à… Cherchell, il explique qu’au-delà du sentiment personnel et du désir de faire connaître la ville qui l’a vu naître et à laquelle il se dit très attaché, comme tout un chacun pour sa ville natale, il a aussi ce désir de susciter le même engouement et la même émotion chez les lecteurs pour les inciter à en savoir plus sur l’Algérie et son passé. Oui, son passé car Cherchell a été la prestigieuse capitale de la Maurétanie, au dernier siècle avant J.-C., du temps du roi savant Juba II et ensuite du temps de son fils, le roi Ptolémée de Maurétanie. Peu de nos compatriotes connaissent l’union de Juba II avec Cléopâtre Séléné, fille de Cléopâtre him self, dont le célèbre tombeau dit de la «chrétienne» se trouve à Sidi Rached à la périphérie de Tipasa. Le roi Ptolémée est un sang mêlé berbéro-égyptien. Cette information, qui n’est d’ailleurs pas de première main, aurait dû être opposée par nos médias à la presse pharaonique qui, dans ses insanités lors de l’épopée d’Oumdorman, se targuait de descendance de sang bleu.
Dans cet esprit, la quête de la vérité historique et son appel pressant pour la prise de conscience de l’Histoire exaltante de l’Algérie par les générations actuelles et futures ont conduit l’auteur à la résolution de faire connaître Iol, Caesarea, aujourd’hui Cherchell.
Cette ville, qui a été, en effet, capitale politique et administrative, capitale culturelle à un moment donné de l’Histoire de notre pays, et qui a vécu en osmose avec les autres villes et les autres régions d’Algérie, l’accompagnant dans toutes les péripéties et toutes les étapes historiques qu’elles ont connues.
L’Histoire de Cherchell, comme l’écrit le Dr Boualem Benhamouda dans la préface de l’ouvrage, est replacée donc dans le cadre national, replacé lui-même dans le cadre maghrébin, arabe et méditerranéen ; le lecteur n’a pas donc à s’étonner de trouver un certain nombre de digressions. Cependant, la formule des questions et des réponses, entre le petit-fils et le grand-père, donne de la vivacité au texte et libère l’auteur d’une narration chronologique qui risquait d’ennuyer le lecteur.
Celui-ci est invité plusieurs fois à prendre conscience de la richesse et de l’importance du patrimoine historique, linguistique et culturel de l’Algérie à travers l’exemple de l’une de ses villes, Cherchell.
En effet, Iol, Caesarea, Cherchell, la ville des rois berbères, la capitale qui s’est révoltée contre les injustices et les excès des Romains, a subi les assauts des turbulents Vandales, avant de devenir rayonnante de culture islamique et arabo-berbère. Elle a participé aux épopées des différentes dynasties du Maghreb central, elle a aidé ensuite les Turcs à refouler les assauts des pirates européens, comme elle a sauvé des milliers d’Andalous fuyant la répression et la christianisation forcée de l’Espagne catholique. C’est dans cet esprit qu’elle a accueilli des centaines de familles andalouses.
En 1830, elle s’est opposée farouchement à l’occupation française et s’est intégrée à la résistance de l’Émir Abdelkader et à celle de 1871, menée localement par les Beni-Menaceur sous la conduite de Malek El Berkani. Enfin, elle a été le foyer du nationalisme où ont mûri des responsables nationaux de la Révolution du 1er Novembre 1954 aux côtés des militants locaux. Foyer également de la culture arabo-islamique grâce à l’action du saint patron Sidi-Braham El Ghobrini. Jalouse de ses traditions ancestrales, la cité garde, jusqu’à ce jour, quelques vestiges, certes lapidaires, d’une culture multi-ethnique plusieurs fois millénaire.
Dans l’ouvrage, La clé d’Izemis ou (les Mémoires anachroniques de l’Andalousie perdue) nous saurons que de 711 à 1492, et bien plus tard, il y a eu des événements, beaucoup d’événements, où musulmans, chrétiens et juifs ont eu à se rencontrer, à s’allier et à se confronter, à s’unir et à se diviser, à s’aimer et à se haïr, à se soutenir et à se médire réciproquement… l’auteur remémore tout cela, mais n’oublie pas de dire là où nous avons réussi – Dieu est témoin de notre bilan positif –, comme il n’occultera pas là où nous avons failli…, souvent lamentablement. Là-aussi, l’Histoire ne sera pas oublieuse, dira-il !
Cette troisième œuvre de la trilogie est donc la transposition, dans le temps, d’une présence soutenue de nos ancêtres, dans un espace qui a longtemps brillé par une civilisation pluriculturelle qui s’épanouissait dans les modes de vie, la littérature, l’architecture et les autres sciences dont les nôtres étaient friands et passaient pour être les maîtres de l’époque.
Il remonte ainsi le temps, pour refléter également cette relation explicite entre deux mondes, plutôt deux cultures qui affichaient ostensiblement leurs pouvoirs, les attraits et les impulsions des populations des deux rives de la Méditerranée. A cet effet, les historiens disaient s’agissant d’architecture, d’art et de sciences, que l’Andalousie musulmane constituait une «perfection de l’esprit humain». Alors ce travail, conçu sous forme de récit historique, vient pour ressusciter, en même temps qu’exalter de nombreux souvenirs, ceux des Berbères et des Andalous, ou ceux des Andalous-Berbères, c’est-à-dire de ceux qui ont vécu ces interférences culturelles et qui les ont développées pendant de nombreux siècles, dans un pays qui «fut perçu comme puissance allogène à l’Europe par l’Occident chrétien alors en pleine mutation».
Il vient aussi, à partir de ce pathétique itinéraire de «clé», mais à l’origine de jeunes de Césarée – devenue Cherchell – ou d’autres jeunes de villes algériennes, qui sont partis avec le conquérant Tariq Ibn Ziyad, raconter nos ancêtres qui, des siècles durant, ont participé à la gloire de cet empire qui a brillé de tout son éclat pour, hélas, tomber dans le délabrement après la «Reconquista».
Cet ouvrage donc est une passionnante plongée dans le passé, à l’image des ouvrages qui ont été publiés par d’autres auteurs, ces géants de la littérature auxquels l’auteur n’a pas la prétention de se comparer et encore moins de se compter parmi eux, comme il le déclare lui-même.
«Je n’ai fait que m’exprimer dans cette forme d’écriture pour être à l’aise avec ceux qui me liront et leur donner le maximum de repères et d’événements, certes éloignés les uns des autres dans le temps, mais qui forment, dans l’étendue des éphémérides, une suite logique relatant un riche fragment de l’Histoire de nos ancêtres dans le vécu de l’épopée andalouse.»
Ecrits dans un style aéré, les trois ouvrages incitent à la lecture apaisée de hauts faits, œuvres de nos prédécesseurs qui s’imposèrent à un Occident déjà hégémonique, non pas par le glaive et la catapulte, mais par la plume et le parchemin. L’union était sacrée en dépit des origines ethniques multiples, la Reconquista n’a pas fait de distinction entre l’Arabe et le Berbère, même le Juif subira les affres de l’Inquisition. L’antisémitisme est aussi vieux que la Vieille Europe.
F. Z.
The post Trilogie de Kamel Bouchama: Nos ancêtres racontés appeared first on .
Le cinéaste italien Bernardo Bertolucci est décédé hier des suites d’un cancer, à l’âge de 77 ans, à Rome. Il a marqué le septième art pendant plus de cinquante ans d’œuvres singulières comme Le Conformiste, Le Dernier Tango à Paris ou 1900.
Considéré comme «Le Dernier Empereur du cinéma italien», un titre inspiré de celui d’un de ses célèbres films, il était l’une des dernières grandes figures du cinéma italien et mondial.
Fils du grand poète italien Attilio Bertolucci, il est né à Parme en 1941. Sa vocation pour l’écriture apparaît dès l’adolescence. Sa rencontre avec le réalisateur Pier Paolo Pasolini, dont il devient l’assistant, le marque pour la vie. Il côtoie ensuite Sergio Leone, avec qui il travaille sur le scénario du Western Il était une fois dans l’Ouest. Bernardo Bertolucci réalise Prima della Rivoluzione, inspiré de La Chartreuse de Parme, en 1964, qui marque l’entrée du jeune réalisateur dans le monde du grand cinéma d’auteur.
Le Conformiste, avec Jean-Louis Trintignant, en 1970, est le récit, psychologique, intime, d’un homme qui tombe, contre toute attente, dans les pièges du fascisme. Dans la capitale française, le réalisateur tourne notamment en 1972, Le Dernier Tango à Paris qui provoque un énorme scandale en Italie, en France et dans le monde entier. En effet, les amours de Marlon Brando, un homme âgé, et Maria Schneider, une adolescente, choquent l’opinion. D’ailleurs, Maria Schneider affirmera avoir été traumatisée par la violence de certaines scènes.
En 1972, Bertolucci tourne 1900, fresque épique sur la naissance du communisme qui met, face à face, Robert De Niro dans le rôle d’un puissant et Gérard Depardieu dans celui d’un paysan. En 1987, il prend le cadre de la Chine pour raconter la vie du dernier empereur, un jeune souverain abandonné à lui-même, qui vit le désespoir au milieu du pouvoir. Bernardo Bertolucci «était un immense artiste et une personnalité hors normes qui a accompagné le cinéma italien du XXe siècle en devenant une figure majeure de son identité», ont réagi hier Pierre Lescure et Thierry Frémaux, président et délégué général du Festival de Cannes, dans un communiqué à l’AFP.
Le cinéaste italien «avait pour Cannes un lien indéfectible. Il est parti rejoindre son père Attilio, poète, et son frère Giuseppe, cinéaste, en laissant une trace ineffaçable dans l’histoire du cinéma», ont ajouté MM. Lescure et Frémaux. Bernardo Bertolucci avait présidé le jury du Festival de Cannes en 1990. Le cinéaste italien a reçu en 2011 la première Palme d’honneur de l’histoire du festival. «Brando, Depardieu, Trintignant, De Niro… Si Bertolucci a tourné avec les plus grands et les a magnifiés à l’écran, c’est parce qu’il était lui-même un géant», a estimé, pour sa part, le ministre français de la Culture Franck Riester, sur Twitter. «Il va manquer au septième art, cet art auquel il a tant donné», a ajouté le ministre français.
K. B.
The post Décès hier de Bernardo Bertolucci: Fin du règne du «Dernier Empereur» appeared first on .
300 g de riz cuit, 1 tranche de pâté de dinde ou de poulet, 4 œufs, 100 g de fromage rouge râpé, 150 g de fromage blanc, 2 pincées de safran en poudre, 100 g de chapelure, 4 cuil. à soupe de farine, 1 bain de friture
Mélangez le riz cuit avec le safran, 2 œufs battus et le fromage rouge râpé. Assaisonnez. Formez une boule de riz de la grosseur d’un petit œuf. Glissez-y un dé de pâté de dinde et un autre de fromage blanc, puis refermez la boule avec du riz. Roulez-la d’abord dans la farine, puis dans les œufs battus et dans la chapelure. Confectionnez autant de croquettes que possible. Faites chauffer l’huile de friture à 180°C. Mettez-y les croquettes à dorer par trois. Egouttez-les sur du papier absorbant. Gardez-les au chaud à l’entrée du four préchauffé à 120°C. Servez les croquettes bien chaudes.
Conseils : Accompagnez les croquettes d’un coulis de tomates. Evitez l’utilisation du riz long, car il ne colle pas.
The post Recette: Croquettes de riz appeared first on .
Le thé vert est généralement consommé sous forme d’infusion. Buvez-en trois ou quatre tasses par jour, de préférence en mangeant. En cas de fringale avant le repas, vous pouvez aussi en boire une tasse pour calmer votre faim. Cela vous permettra d’éviter le grignotage. L’important est d’en boire tous les jours, car l’action des principes actifs amincissants ne dépasse pas vingt-quatre heures. Après votre cure amincissante, veillez donc à en consommer régulièrement pour maintenir votre poids (deux ou trois tasses par jour).
Une tasse de thé vert contient environ 50 mg de caféine. La limite recommandée est de 300 mg de caféine par jour et il est déconseillé de dépasser cette dose moyenne quotidienne, afin de ne pas risquer d’éventuels effets hépatotoxiques (surtout si le thé est consommé à jeun).
Quelques recommandations
Bien que cette boisson soit naturelle, il est important de préciser que toute douleur abdominale et/ou hépatique doit vous inciter à vous rapprocher de votre médecin. L’avis d’un spécialiste est également recommandé aux femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi que pour les personnes carencées en fer.
Mieux vaut éviter de boire du thé vert avant de dormir, car la caféine peut être responsable d’insomnies.
The post Bon à savoir: Comment consommer le thé vert pour maigrir appeared first on .
Pour la pâte : 250 g de farine, 1 œuf, 30 g de sucre, 25 g de beurre, 1 cuillère à café de cannelle, 10 g de levure boulangère, 10 cl de lait, 1 pincée de sel
Pour l’intérieur des biscuits : 60 g de cassonnade, 40 g de beurre, cannelle
Faire tièdir le lait avec le beurre dans une casserole. Dissoudre ensuite la levure dans le mélange. Ajouter le sucre, le sel et la cannelle. Bien mélanger.
Battre l’œuf puis l’ajouter au mélange. Ajouter la farine pour obtenir une pâte molle mais non collante. Remettre de la farine s’il faut. Couvrir et laisser reposer 30 minutes à 1 heure dans un endroit sec. Etaler ensuite la pâte sur une surface farinée, rectangulaire. Ramollir le beurre pour l’étaler sur la pâte, puis saupoudrer du mélange sucre-cannelle. Rouler la pâte pour pouvoir en faire des rouleaux de 2 cm environ. Beurrer un moule et y disposer les 6 rouleaux suffisament éloignés car ils vont lever. Couvrir et laisser reposer encore 30 minutes. Cuire 20 minutes à 180°C (thermostat 6).
The post Recette: Biscuits roulés à la cannelle appeared first on .