Cela fait déjà plus de deux années que l’hôpital Frantz-Fanon qui jouxte celui d’Ibn-Sina a été transformé en pavillon des urgences médicales et cardiologiques (PUM). Au niveau des travaux de rénovation, on n’a pas lésiné sur les moyens, puisque « les vies humaines n’ont pas de prix », avons-nous entendu à l’époque. En effet, tout a l’air nickel, on pourrait voir son visage sur le sol, tant c’est propre et beau, une véritable perle du centre hospitalo-universitaire. Mais seulement en apparence, car si on va plus en profondeur, on se rend compte que tout va de travers au niveau de cet établissement sanitaire.
Aucun jour ne se passe sans qu’un patient ne soit victime d’un arrêt cardiaque au PUM. La cause est simple : aucune équipe de réanimation n’a encore été affectée depuis. Cela semble incroyable, mais c’est vrai ! Une équipe de réanimation est censé être disponible en permanence aux urgences cardiologiques, où les arrêts cardiaques sont plus fréquents. Mais nos chers administrateurs ne semblent pas avoir pris le temps d’étudier ce côté avant l’inauguration en grande pompe de cet établissement, qui se révèle être un cadeau empoisonné pour les habitants de la région d’Annaba. En effet, les efforts consentis par l’administration hospitalière restent plus qu’insuffisants. Le service des urgences dispose d’un seul maître-assistant qui n’est disponible que durant les cinq jours ouvrables de la semaine et cela de 8 heures à 16 heures et n’est assisté d’aucun personnel paramédical.
Les malades qui y sont acheminés, dans le cadre d’une urgence, doivent attendre l’arrivée du maître-assistant le lendemain matin, c’est-à-dire à 8 heures. En dehors des heures de travail de la maître-assistante, les patients peuvent mourir sans que personne ne se préoccupent de leur sort. Et ils ne sont pas les seules victimes de cette négligence. Les médecins de cette structure sanitaire en souffrent aussi. Certaines personnes qui n’arrivent pas à accepter le décès de leurs proches, surtout quand ils voient qu’il y a eu «négligence», s’emportent et en arrivent à agresser les résidents et les internes qui sont souvent en première ligne.
En outre, aucune garde des équipes de réanimation n’est donc assurée au PUM. Ce qui fait que pour les cas urgents, il est fait appel à une des équipes du centre hospitalo-universitaire Ibn-Sina. L’équipe en question met une éternité pour répondre au téléphone, puis demande qu’une ambulance vienne les chercher. Ces procédures prennent en moyenne plus de 20 minutes. Les patients atteints d’un arrêt cardiaque doivent être réanimés en moins de 4 minutes. Dépassé ce délai, les dégâts enegistrés sur le cerveau sont irréversibls. Le temps que mettent les équipes de réanimation pour arriver sur les lieux est généralement dramatique pour le malade.
L’un des médecins nous confie que «la plupart du temps, quand l’équipe de réanimation arrive le patient est dans une mort encéphalique. Il faudrait qu’il y ait une équipe de réanimation qui assure la garde 24 heures sur 24».
En plus de l’absence d’équipe de réanimation, le matériel médical est insuffisant au pavillon.
L’un des médecins internes rencontrés sur place nous déclare : «Il y a un manque terrible au niveau des tensiomètres et des glucomètres qui sont plus que nécessaires dans le service. » L’un des deux médecins affirme qu’il est impossible de travailler sans tensiomètre, dans un service où la majorité des admis et des malade souffre d’hypertension artérielle.
Une promotion de réanimateurs est pourtant sortie du CHU d’Annaba, il y a peu de temps, pourquoi ne pas les avoir affectés au niveau du PUM ? Il s’agirait de procédures administratives assez compliquées pour la création de tels postes budgétaires. En termes de priorité, la bureaucratie l’emporte sur le caractère sacré de la vie.
The post Annaba / Pavillon des urgences médicales : L’insuffisance le dispute à l’aléatoire appeared first on .
ALGER – Des participants à une conférence organisée, mercredi à Alger, ont appelé les autorités françaises à assumer leur responsabilité en matière de « collecte de déchets issus de leurs essais nucléaires dans le Sahara algérien en 1960 ».
Organisée par le Forum du quotidien El-Moudjahid, en coordination avec l’Association « Machaâl Echahid », à l’occasion du 59ème anniversaire des essais nucléaires français en Algérie, le président de l’association du 13 février 1960, El-Hamel Bounaama a appelé à la nécessaire « prise en charge immédiate et sérieuse des déchets résultant de ces essais nucléaires », soulignant que « cette responsabilité incombe à la France qui garde toujours les cartes de ces essais », qu’il a qualifiés de « tragédie humaine qui perdure ».
Le même intervenant a également demandé d’effectuer « des études scientifiques » pour déterminer la liste des pathologies induites par ces explosions, en vue de permettre au médecins de chercher les thérapies appropriées, notamment avec l’enregistrement d' »un cas d’atteinte de plusieurs types de cancers », outre « la difficulté de diagnostic d’autres types de maladies dues à ces essais ».
De son côté, l’historien Zeghidi Mohamed Lahcene, a souligné, après avoir présenté un exposé sur les tentatives du colonisateur français à travers ces essais nucléaires qu’il a qualifiés des « plus importantes qu’a connues le monde », la nécessaire exploitation des résultats de la recherche scientifique qui a été réalisée au niveau des établissements universitaires, tant celle à caractère médicale que socio-psychologique, et ce, en vue d’assurer un accompagnement « incluant toute » la population des régions touchées par ces explosions ».
Pour sa part, l’avocate Fatma Zohra Benbraham qui a axé son intervention sur l’aspect juridique des explosions nucléaires, a qualifié ces dernières de « crime contre l’humanité qui demeure imprescriptible », appelant à « demander des comptes à la France suivant les cadres juridiques et les us internationaux ».
Elle a appelé à assainir les régions qui ont été le théâtre de ces explosions, soulignant l’importance de la coordination avec les autorités françaises qui doivent fournir à l’Algérie les données relatives à ce dossier qu’elle a qualifié de « complexe et central ».
Les démarches de la France coloniale pour une maitrise des technologies du nucléaire aux objectifs militaires lui ont permis de produire une bombe atomique dès la fin des années 50 du siècle dernier, la raison pour laquelle elle a effectué des essais nucléaires.
Elle décide, alors, de faire du Sahara algérien et de sa population un champs pour ces essais. La première explosion a été réalisée dans la région de Reggane le 13 février 1960, avec une puissance variant entre 60.000 et 70.000 tonnes de T.N.T. Cette bombe est cinq fois plus puissante que celle lancée sur Hiroshima, selon les experts.
The post Essais nucléaires dans le Sahara algérien : la France appelée à assumer sa responsabilité appeared first on .
Par Farid Alilat
Nouvelle valse à la tête de la police algérienne. Le président Bouteflika a procédé ce mercredi 13 février à la nomination de Abdelkader Kara Bouhadba comme directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) en remplacement de Lakhdar el-Habiri, selon un communiqué de la présidence rendu public dans la soirée.
En poste depuis le 26 juin, Lahbiri a été appelé à d’autres fonctions, selon la terminologie officielle. Aucune explication n’a été fournie pour justifier le limogeage de M. Lahbiri.
Commissaire divisionnaire, directeur de la police judiciaire, directeur de l’enseignement et des écoles à la DGSN, Abdelkader Kara Bouhadba, son successeur, est un enfant du sérail.
Deuxième limogeage en quelques moisC’est le deuxième changement qui touche cette institution des services de sécurité en quelques mois : le 26 juin 2018, le général-major Abdelghani Hamel, en poste depuis 2010 et réputé fidèle parmi les fidèles du cercle présidentiel, a été limogé avec fracas au lendemain de la saisie de 701 kilos de cocaïne dans le port d’Oran (à l’ouest d’Alger) à bord d’un bateau en provenance du Brésil.
Le limogeage de Hamel intervenait sur fond de scandale de trafic de cocaïne qui a éclaboussé de nombreux fonctionnaires dont des magistrats. Des journaux ont fait état de l’implication du « chauffeur personnel » du général Hamel dans cette affaire. Quelques heures avant son son limogeage, le général Hamel avait évoqué l’affaire du trafic de cocaïne en proférant des menaces à peines voilées.
« Celui qui veut lutter contre la corruption doit être propre », avait dit Abdelghani Hamel, qui depuis n’a plus pris la parole en public.
The post Algérie : le patron de la police nationale limogé appeared first on .
ALGER – Plusieurs initiatives ont été lancées pour hisser Tipasa au rang de ville intelligente : « Tipasa Smart City », a indiqué mercredi à Alger, Dr Mustapha Hatti, chercheur en énergies renouvelables et membre de la commission de pilotage de ce projet d’avenir.
« En 2017, nous avons pris l’initiative d’ériger la ville de Tipasa en « Smart city » en collaboration avec les autorités locales, des chercheurs et plusieurs investisseurs de la wilaya de Tipasa. Depuis, plusieurs initiatives ont été lancées pour concrétiser ce projet d’avenir », a expliqué M. Hatti, chercheur auprès de l’Unité de développement des équipements solaires (UDES) de la wilaya de tipasa, relevant du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER).
Il s’exprimait lors d’une conférence consacrée au projet « Tipasa Smart City », organisée en marge de la 2ème édition du Salon de l’électricité et des énergies renouvelables (SEER) tenu au 10 au 13 février en cours à Alger.
Egalement président de l’association « Tipasa Smart City », en cours de création, M. Hatti a ajouté que deux conférences internationales sur la ville intelligente ont été organisées en 2017 et 2018, en vue de concevoir ce projet, définir ses grandes lignes et enrichir ses perceptions, à travers toutes les parties prenantes, comme les autorités locales, les chercheurs, des investisseurs, ainsi que les experts internationaux ayant pris part à ces deux évènements.
Grâce à ces deux conférences internationales, une commission a été créé pour piloter et mener les actions initiées dans le cadre du projet « Tipasa Smart City ». Elle regroupe des représentants du monde académique (chercheurs, universitaires…), des représentants de l’administration locale (directeurs de wilaya, maires…), des représentants des investisseurs (entrepreneurs, industriels, agriculteurs…), ainsi que des élus locaux.
Vers un Jumelage avec une ville intelligente italienne
Soulignant qu’un projet de cette envergure, nécessite d’importants financements, M. Hatti a souligné l’impératif d’attirer les capitaux en sollicitant les investisseurs, les commerçants, les industriels, les agricultures locaux pour qu’ils investissent dans des projets, à la fois rentables et innovants.
A cet effet, il a cité un projet pilote d’un investisseur privé dans le transport en commun qui a mis en circulation cinq (5) bus dotés de Wifi. Une application internet, développée par un jeune chercheur, informe les riverains sur les horaires de passage de ces bus et leur localisation.
Un autre projet de la récolte des déchets ménagers dans des horaires bien précis a été également opéré dans la wilaya de Tipasa, selon M. Hatti, affirmant qu’un laborieux travail de sensibilisation a été mené auprès des citoyens pour les faire adhérer à ces actions inscrites dans le projet de la ville intelligente.
Le projet « Tipasa Smart City » comprend d’autres actions, à l’image des quartiers pilotes pour l’efficacité énergétique, des applications internet pour la circulation routière, l’établissement d’une carte géographique de la ville, ainsi qu’une base de données offrant tous les détails de la ville (administrations, hôpitaux, sites touristiques…), a indiqué M. Hatti, ajoutant qu’un jumelage avec une ville intelligente italienne est également en cours d’élaboration pour un échanges d’expertises et d’expériences.
Le chercheur a affirmé que la ville de tipasa est en phase de transition pour devenir une ville intelligente, en ajoutant que plusieurs organisations internationales ont été sollicitées, dans ce sens, afin qu’elles apportent « une contribution » technologique ou financière aux actions menées dans le cadre de ce projet d’avenir.
Située à 60 Km à l’ouest d’Alger, tipasa est une ville côtière à vocation agricole et touristique. Elle renferme plusieurs sites archéologiques datant de l’époque romaine et classés patrimoine mondial de l’humanité par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
L’Algérie compte plusieurs projets de villes intelligentes, dont celui de la capitale « Alger Smart City », à l’horizon 2035, ainsi que des nouvelles villes intelligentes, en cours de réalisation, telles Sidi Abdellah (Ouest d’Alger) et Bouinan (Blida).
The post Tipasa Smart City: plusieurs initiatives lancées pour concrétiser le projet appeared first on .
ALGER – Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, et Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) a souligné, mercredi à Constantine, l’importance de l’industrie militaire dans le processus de développement et de modernisation des capacités des forces armées algériennes, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
Au 2ème jour de sa visite dans la 5ème Région militaire à Constantine, le Général de Corps d’Armée a inspecté, en compagnie du Général-Major Ammar Athamnia, commandant de la 5ème Région militaire et du Général-Major Rachid Chouaki, directeur des fabrications militaires au ministère de la Défense nationale, le Complexe des véhicules blindés à Roues à Aïn Smara « RHEINMETHALL-ALGERIE » où il a tenu une rencontre avec les cadres et les employés de l’Entreprise.
Dans une allocution d’orientation prononcée à l’occasion, le vice-ministre de la Défense nationale a mis l’accent sur « l’intérêt qu’accorde le Haut Commandement à ce genre de projets industriels stratégiques et importants qui s’articulent sur le transfert des technologies de haute précision, et qui contribuent à la promotion et le développement des fabrications militaires en particulier, et l’industrie nationale en général », a indiqué la même source.
Citant le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, le MDN a affirmé, dans son communiqué, que « la vision du Haut Commandement de l’ANP quant à la question du développement et de la modernisation des capacités de nos forces armées, est une vision globale et intégrée ».
Une vision, a-t-il poursuivi, « dans laquelle les fabrications militaires avec tous leurs secteurs et filiales occupent l’espace et la place mérités, puisque ceci constitue un effort colossal qui se fait avec des pas certains sur le chemin de l’installation d’une industrie militaire moderne, grâce à l’appui et le soutien indéfectible dont jouit ce secteur vital, de la part de son excellence Monsieur le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, et qui fait du partenariat et de l’échange des expériences, un des facteurs clés dans l’acquisition des nouvelles technologies qui mènent à la concrétisation, progressive et effective sur le terrain, du principe d’autosuffisance, en contribuant et en consolidant le processus d’effort général consentis dans le développement et la promotion du tissu industriel national ».
Dans ce contexte, le Haut Commandement de l’ANP « aspire au meilleur, partant de ce qui est constaté en termes de rigueur manifestée par l’ensemble des cadres et des techniciens de ce Complexe industriel vital, et de ce qui a été relevé en termes de ferme volonté, donnant des résultats fructueux pour atteindre les objectifs escomptés », a-t-on ajouté.
Les ateliers de l’entreprise « RHEINMETHALL-ALGERIE », spécialisée dans la fabrication de véhicules à roues 6×6 « FUCHS 2 », compte près de 1.000 jeunes employés de la région et des régions limitrophes, dont des ingénieurs et des techniciens, participant ainsi à l’absorption du taux de chômage et faisant accroitre l’apport de l’ANP dans la promotion de l’industrie et le développement de l’économie nationale, à travers la diversification des sources de revenus du pays et la réduction de la dépendance vis-à-vis de l’étranger.
Le Général de Corps d’Armée a inauguré, auparavant l’Institut de Formation en techniques d’automobiles et de motorisation relevant du Complexe de la promotion des fabrications mécaniques, qui prend en charge la formation des techniciens et des professionnels au profit de l’ensemble des unités des fabrications militaires relevant de ce Complexe.
Il a ensuite suivi un exposé présenté par le directeur dudit Complexe avant de visiter les différentes infrastructures pédagogiques de l’Institut et s’enquérir du cursus de la formation dispensée.
Le peuple algérien saura faire face aux différents défis
Mardi, le Général de Corps d’Armée avait présidé, dans l’après-midi, en compagnie du Général-Major Ammar Athamnia, une réunion avec le Commandement et les Etat-Majors de la région, les Commandants des secteurs opérationnels et leurs Etats-Majors, ainsi que les Commandants des unités et des structures de formation, lors de laquelle il a suivi un exposé global présenté par l’adjoint au Commandant de la région, portant sur la situation sécuritaire prévalant dans le secteur de compétence.
Gaïd Salah avait prononcé, à l’occasion, une allocution d’orientation, à travers laquelle il a rappelé les réalisations accomplies par l’Algérie sur plus d’un plan, tout en soulignant que le peuple Algérien qui a su vaincre le colonialisme barbare et contrer, avec toute sa force, le terrorisme abject, saura sans doute faire face aux différents défis.
Partant de cette optique, le Général de Corps d’Armée a affirmé que « l’Algérie a certainement besoin d’hommes de valeur, qui ont eu foi en la glorieuse révolution, qui continuent à la considérer en tant que rempart des valeurs nobles, et qui estiment que ceux qui y ont cru, et se sont imprégnés de ses principes sauront, sans nul doute, consacrer tous leurs efforts, voire leurs vies, au service de l’Algérie ».
Il a jugé « impossible d’omettre toutes ces réalisations et tous ces acquis, que personne ne peut négliger, sauf les ingrats dont les desseins sont hostiles et les discours sont pleins de haine, qui ne mesurent nullement le poids de la stabilité et de la sécurité de l’Algérie, et ne considèrent aucunement le devenir du peuple algérien combattant, qui a su déjouer toutes les manœuvres et manigances, et faire face à l’hostilité de certains ennemis de l’intérieur et de l’extérieur ».
Il a insisté, à ce titre, sur l’expression « ennemis de l’intérieur et de l’extérieur » qui, a-t-il dit, aspirent à « faire de l’Algérie et de son peuple, qui est et restera attaché à l’esprit de Novembre en tant que doctrine et source d’inspiration, les otages de leurs intérêts abjects et de leurs ambitions sordides ».
« (…) le peuple qui a réussi à mettre en échec les manœuvres méprisables du colonisateur français, en dépit de tout ce qu’il a pu endurer, des pratiques et des manigances auxquelles il a fait face et des propagandes qu’il a su contrer, un peuple qui a tout aussi bien réussi, grâce à son esprit patriotique, et à sa grande conscience du sens de l’intérêt suprême de l’Algérie, à faire avorter le projet terroriste qui a usé des mêmes pratiques et des mêmes méthodes que celles employées par le colonisateur français, est un peuple digne de perpétuer le message de ses aïeux et de prendre la responsabilité de préserver leur legs », a-t-il soutenu.
« Un peuple d’une telle conscience et d’un tel discernement, n’a jamais été et ne pourra être une proie facile entre les mains de ceux qui se nourrissent de rêverie et d’illusion, qui sont prêts à vendre la sécurité de leur pays et la stabilité de leur patrie au prix de leurs intérêts, sacrifiant, sans scrupule, l’Algérie et le futur de son peuple », conclut-il.
The post Gaïd Salah souligne l’importance de l’industrie militaire dans la modernisation des forces armées appeared first on .
ALGER-Le groupe parlementaire Algérie-Etats Unis d’Amérique a été installé, mardi, à l’Assemblée populaire nationale (APN) par le président de la Commission des affaires extérieures et de laCommunauté à l’étranger, Abdelhamid Si Afif, en présence de l’ambassadeur américain à Alger, John Desrocher.
S’exprimant à cette occasion, M. Si Afif a estimé que ce groupe parlementaire d’amitié constituait un « jalon supplémentaire à la coopération bilatérale et au renforcement de la dimension parlementaire de manière à consolider les liens d’amitié entre les deux peuples algérien et américain ».
A ce propos, M. Si Afif qui a procédé à l’installation de ce groupe au nom du président de l’APN, Mouad Boucharab, a appelé « les parlementaires qui représentent les peuples et expriment leurs préoccupations, à s’adapter aux actions engagées par leurs gouvernements sur le plan diplomatique, au regard de l’importance que revêt désormais la diplomatie parlementaire dans les relations internationales et les groupes parlementaires d’amitié ».
Rappelant, dans ce cadre, « le grand intérêt accordé par l’Algérie à la diplomatie parlementaire, en lui consacrant une place exceptionnelle au sein de la Constitution de 2016, initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika », mettant en avant « le souci permanent de l’APN de s’adapter à cette dynamique positive et de concrétiser ces réformes sur le terrain, à travers ses initiatives et activités visant à jeter les ponts d’amitié avec les parlements des pays entretenant des relations d’amitié avec l’Algérie ».
Par ailleurs, il a salué « les relations privilégiées liant le parlement algérien et le congrès américain », formant le vœu de « conforter la confiance et l’amitié entre les deux peuples et de créer un cadre complémentaire de coordination et d’approfondissement du dialogue et de la concertation entre les parlements des deux pays ainsi que la mise en place des fondements de la coopération parlementaire ».
Se félicitant des relations d’amitié historiques liant l’Algérie et les Etats unis, M. Si Afif a appelé au « renforcement de ces relations dans le domaine économique, à travers l’établissement d’un partenariat stratégique solide mutuellement bénéfique dans le cadre gagnant-gagnant ». Il a appelé, en outre, à l’augmentation des investissements américains directes et à l’établissement d’une base solide de partenariat industriel et économique dans tous les secteurs, notamment dans les domaines de l’industrie et de l’agriculture ».
De son côté, le président du groupe parlementaire d’amitié Algérie-Etats Unis d’Amérique, Abdelkrim Meheni a dit que l’installation de ce groupe constituait « un jalon supplémentaire à l’édifice des relations historiques de coopération et de solidarité existantes entre les deux pays », rappelant le rôle de ce groupe dans « le soutien de l’échange, de la communication et du rapprochement entre les deux instances législatives des deux pays ».
Il s’est félicité, en outre, du « niveau des relations entre l’Algérie et les Etats unis d’Amérique », marquées par « le respect mutuel », appelant à « les valoriser et à les renforcer dans plusieurs domaines économiques, commerciaux et parlementaires ».
M.Meheni a exprimé, également, son souhait de parvenir à un partenariat plus important entre les deux pays dans le domaine économique, et ce à la lumière des défis qui se posent à l’Algérie en matière de diversification de son économie et de renforcement de son développement et de recherche d’opportunités d’investissements étrangers ».
Il a souligné, dans ce sens, « le rôle important de ce groupe dans le renforcement et la consolidation des ponts de coopération, la création de nombreux espaces pour la communication et le dialogue et l’échange d’expériences entre les parlementaires des deux pays, les hommes d’affaires et les experts ».
L’ambassadeur américain a, pour sa part, salué le « niveau de coopération entre le Congrès américain et le Parlement algérien », appelant à « la consolidation de cette coopération à l’avenir dans plusieurs domaines, notamment économique et commercial hors hydrocarbures ».
The post APN: installation du groupe parlementaire Algérie-Etats Unis d’Amérique appeared first on .
ALGER- La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Fafa Sid Lakhdar Benzerrouki a présidé, mercredi à Alger, l’installation de la sous-commission du Conseil chargé de la mise en œuvre de l’agenda du développement durable des années 2030 et 2063.
Présidant la première réunion de cette commission, Mme Benzerrouki a indiqué que l’installation de ce mécanisme thématique technique visait à « aménager un espace de consultation, de réflexion et de coordination pour la mise en place du plan d’action de suivi de la mise en œuvre et de la réalisation des 17 objectifs du développement durable en matiere des droits de l’homme », soulignant que « les principaux objectifs ont été constitutionnalisés en 2016, notamment les objectifs relatifs à la couverture sanitaire dans l’article 66, le droit à l’éducation et à l’instruction dans l’article 65 et la non discrimination entre les deux sexes dans l’article 36 ».
Dans ce contexte, la présidente du CNDH a affirmé que « l’Algérie est sur la bonne voie en termes de mise en œuvre des objectifs du développement durable », faisant part du classement de l’Algérie à la première place au niveau africain en ce qui concerne l’indice de développement humain (IDH), selon les normes des Nations Unies ».
L’installation de cette commission s’inscrit dans le cadre « de l’application des décisions du réseau africain des instances nationales des droits de l’homme, qui a constitué un groupe de travail chargé de l’élaboration d’une cartographie des bonnes pratiques basée sur les spécialités référentielles adoptées par l’assemblée générale du réseau en février 2018 ».
Composée de membres du Conseil national des droits de l’Homme et de représentants de la société civile et présidée par le membre du Conseil, Abdellatif Bendaida, cette commission œuvrera à « élaborer les recommandations et propositions à soumettre par le Conseil, sous forme de rapport, aux instances onusiennes, au Gouvernement et au Premier ministre ».
Ce rapport porte sur tous les aspects liés aux droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux.
« Le rapport annuel à soumettre au président de la République, en cours d’élaboration par six commissions permanentes spécialisées, arrive à sa phase finale », a fait savoir Mme Benzerrouki en réponse aux questions de la presse en marge de la cérémonie d’installation.
Elle a révélé, par ailleurs, que le Conseil qu’elle préside « a reçu les familles des migrants clandestins algériens retenus dans des centres de rétention dans des pays européens et a transmis leurs doléances au ministère des Affaires étrangères (MAE), qui se charge du traitement de ce dossier », annonçant, à ce propos, que le Conseil prépare la tenue d’une conférence dans le but d’associer la société civile à la lutte contre le phénomène de la migration clandestine, à travers la sensibilisation des jeunes algériens à ses risques et dangers.
The post CNDH: sous-commission de suivi de la mise en œuvre de l’agenda du développement durable appeared first on .
ALGER – Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a relevé, mercredi, avec « un profond regret » la recrudescence du phénomène de la violence au sein de l’université, et ce suite à l’assassinat, il y a deux jours, d’un étudiant universitaire dans sa chambre à la résidence universitaire de Ben Aknoun, appelant à l’organisation d’une conférence nationale, avant fin mars prochain, « en vue d’élaborer un plan clair et précis devant mettre fin à ce phénomène ».
Dans son communiqué, le CNES « relève avec un profond regret la recrudescence du phénomène de la violence au sein de l’université, qui est passé des agressions physiques et atteintes psychologiques aux homicides et meurtres au sein de l’université et des résidences universitaires ».
« L’assassinat de l’étudiant Assil Belalta et celui de l’étudiant zimbabwéen, une semaine plus tôt, démontrent que les établissements et les résidences universitaires ne répondent plus aux normes de sécurité », a-t-il estimé.
Le CNES a appelé, dans ce sens, à « l’organisation d’une conférence nationale, avant fin mars prochain, sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et en partenariat avec les différents partenaires sociaux notamment les syndicats et les organisations estudiantines, dans le but de mettre un terme au phénomène de la violence au sein de l’université ».
Le Conseil a plaidé pour « l’ouverture d’une enquête urgente sur le travail des sociétés de sécurité et de gardiennage chargées de garantir la sécurité au sein de l’enceinte universitaire, la prise de mesures urgentes pour assainir les résidences universitaires, à travers le pays, des étrangers et intrus, ainsi que la poursuite en justice et la prise de sanctions à l’encontre de tout individu impliqué dans de telles affaires ».
Le CNES a également insisté sur « la prise de sanctions fermes contre toute personne qui encourage ou exerce une violence matérielle ou morale en milieu universitaire », exprimant sa pleine disponibilité à coopérer de manière inconditionnelle avec le ministère de tutelle pour le rétablissement de la stabilité et de la sécurité dans le secteur de l’Enseignement supérieur ».
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Tahar Hadjar avait affirmé, mardi, que les services de son département ministériel « ne ménagent aucun effort », en vue d’assurer la sécurité au sein des cités universitaires, dénonçant l’assassinat dont a été victime l’étudiant Assil Belalta.
S’exprimant lors d’une réunion avec les recteurs d’universités et directeurs des écoles supérieures de la région du Centre, le ministre a appelé à la nécessité de « garantir la sécurité, le calme et la sérénité au sein de l’enceinte universitaire ».
The post CNES: appel à une conférence pour mettre un terme à la violence au sein de l’université appeared first on .
BORDJ BOU ARRERIDJ – Le ministre des Travaux Publics et du Transport, Abdelghani Zaalane, a indiqué mardi soir à Bordj Bou Arreridj « l’élaboration d’un programme de transport de 17 millions tonnes/an par voie ferroviaire d’ici 2022 ».
Lors de l’inspection de la base logistique du port sec de Tixter attaché au port de Bejaia, le ministre a souligné que le gouvernement ambitionne de réhabiliter le transport par voie ferroviaire en notant que cette base est « un modèle » du transport intermodal du fait de disposer d’une voie ferroviaire et de sa proximité de l’autoroute Est-ouest.
Plus de 60 % des mouvements du port de Bejaia se font avec les wilayas voisines, Bordj Bou Arreridj, Sétif, M’sila et Bouira, a souligné le ministre estimant que cela concrétise « le développement des bases logistiques dans le pays sans lesquelles l’on ne peut parler d’exportation ou d’importation ».
« Nous avons 20 bases logistiques réalisées à travers le pays et 10 autres sont en cours de réalisation », a-t-il indiqué assurant que le mérite de ces réalisations revient au programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika d’encouragement des exportations hors hydrocarbures puisque ces bases permettent à l’opérateur d’effectuer sur place toutes les opérations douanières, administratives et d’embarquement liées à l’exportation ou l’importation « en peu de temps et à moindre coût ».
Lors de la mise en service de la gare routière de classe A au chef-lieu de wilaya, M. Zaalane a indiqué qu’au cours des deux dernières décennies, 81 grandes gares routières ont été inscrites dont 74 ont été réceptionnés à l’instar de celle de Bordj Bou Arreridj.
Reconnaissant le déficit en entretien des réalisations existantes dont les gares routières, le ministre a assuré que la priorité sera donnée à l’avenir à l’entretien pour garantir la pérennité de ces infrastructures.
Le ministre a en outre inspecté le chantier de réalisation d’un tronçon de 10 km de la RN-103 entre Bordj Ghédir, Ouled Sidi Mansour et Maadhid et a insisté sur l’accélération de sa réalisation afin de désenclaver les localités de la région.
Il a appelé à programmer le doublement de 50 km du chemin de wilaya CW-42 entre Bordj Ghedir et Bordj Bou Arreridj et a fait état du lancement de plusieurs études de routes dont la voie de contournement d’El Achir qui connait un intense trafic.
Il a également inauguré une trémie sur la RN-5 et CW-42 au centre-ville de Bordj Bou Arreridj, un centre de formation de conducteurs de véhicules de transport de voyageurs et marchandises et les travaux des installations sur l’autoroute Est-ouest.
The post Vers le transport de 17 millions tonnes/an par chemin de fer d’ici 2022 appeared first on .
NEW YORK (Nations unies) – Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, a affirmé, mardi, à l’ONU qu’il n’y avait pas de crise humanitaire dans son pays, dénonçant une « politique américaine hostile qui vous tue d’un côté et vous donne à manger de l’autre ».
« Il n’y a pas de crise humanitaire au Venezuela. Il y a une économie bloquée et assiégée par les Etats Unis », a souligné déclaré M. Arreaza lors d’une conférence presse au siège de l’ONU, dénonçant le double discours de Washington.
« Un gouvernement qui vous menace de faire usage de la force, d’une invasion, d’un blocage, qui donne à d’autres pays l’ordre de vous bloquer, a-t-il vraiment envie de vous apporter une aide humanitaire ? », a-t-il dénoncé.
« C’est un gouvernement hostile qui vous tue d’un côté et vous donne à manger de l’autre », a fait observer encore le chef de la diplomatie vénézuélienne. M. Arreaza a, pour la deuxième fois ce mois-ci, rencontré mardi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Il indiqué avoir discuté avec M. Guterres d’une « coopération renforcée » entre le Venezuela et les Nations unies. Le gouvernement vénézuélien a signé mardi à Caracas, en faveur de l’alimentation scolaire, deux accords avec l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et l’agence onusienne de protection des enfants UNICEF.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est proposé à l’occasion de jouer un rôle de médiation au Venezuela, mais a insisté qu’il ne le ferait qu’à la demande des deux parties. L’ONU s’est dite prête, en outre, à renforcer son aide humanitaire au Venezuela, souffrant d’une série de sanctions décrétées par les Etats-Unis et des pays occidentaux.
The post Venezuela : le chef de la diplomatie rejette l’aide humanitaire américaine appeared first on .
CHLEF- Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat,Abdelkader Benmessaoud a annoncé, mardi à Chlef, l’organisation prochaine,à Alger, d’une rencontre nationale sur l’investissement touristique.
« Les résultats des Assises nationales du tourisme ont mis en avant la nécessaire organisation d’une rencontre nationale sur l’investissement touristique qui associe les investisseurs et les banques, en vue d’examiner les problématiques et solutions, notamment celles ayant trait à la durée de remboursement des crédits », a indiqué le ministre en marge de sa visite d’un établissement hôtelier privé sis à Chlef.
M.Benmessaoud a souligné, à ce propos, que « plusieurs établissements hôteliers, y compris ceux du secteur public, pâtissent de la problématique de remboursement des crédits bancaires dans les sept années », faisant état de démarches entreprises par son département pour l’extension des délais de remboursement du crédit.
« Les Assises ont permis d’identifier les points forts en matière de soutien au secteur et aux investisseurs dans ce domaine, tels que l’accès au foncier touristique, l’octroi des crédits bancaires et de nombreuses facilitations au niveau des impôts, ce qui a contribué à l’augmentation du nombre de lits au niveau national, à plus de 140.000 lits », a ajouté le ministre.
Répondant, par ailleurs, à une question de la presse locale sur le rôle des agences de tourisme dans le soutien au secteur, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a mis en avant » le nécessaire accomplissement par ces
agences d’un rôle de promotion du tourisme algérien et de son image, en tant que pays à vocation touristique », ajoutant que les perspectives du tourisme d’ici 2030 sont « très prometteuses ».
Le ministre a mis en relief l’importance d’accompagner les agences de tourisme dans la promotion de la destination Algérie, annonçant à ce titre, l’organisation prochaine d’une rencontre au profit des agences aux fins de les tenir informées et de leur donner différentes instructions, dans l’objectif d’ériger les régions algériennes, en régions d’attraction des touristes étrangers ».
Concernant le tourisme thermal en Algérie, M. Benmessaoud a indiqué que toutes les structures thermales existantes, font l’objet d’opération de réhabilitation, d’autant plus que le tourisme thermal est l’un des points forts de l’Algérie, qui compte à son actif, 283 sources thermales.
L’Algérie dispose de 12 structures touristiques relevant du secteur public et de plus de 40 projets d’investissement en cours de réalisation, ce qui contribuera, assure le ministre, à ériger l’Algérie en l’un des pôles mondiaux en matière de tourisme thermal.
The post Tourisme: une rencontre nationale sur l’investissement prochainement à Alger appeared first on .
GENEVE – Le taux de chômage dans le monde a légèrement fléchi l’an dernier, retrouvant son niveau d’avant la crise financière de 2008, à 5%, mais les perspectives restent « incertaines » face aux « risques macroéconomiques accrus », a indiqué l’ONU mercredi.
En 2018, il y avait 172 millions de chômeurs dans le monde, ce qui correspond à un taux de chômage de 5% (contre 5,1% en 2017), un niveau qui prévalait en 2008, indique l’Organisation internationale du travail (OIT), qui dépend de l’ONU, dans son rapport annuel publié mercredi. Globalement, ce taux devrait se stabiliser à 4,9% en 2019 et 2020 si l’économie mondiale réussit à éviter une « récession majeure », selon les prévisions de l’OIT.
« Toutefois les prévisions du taux de chômage sont très incertaines, en raison des risques économiques, financiers et géopolitiques » prévient l’OIT, qui relève « déjà des signes de détérioration des perspectives économiques mondiales, comme en témoigne la révision à la baisse du FMI des estimations de croissance ».
Selon la directrice générale adjointe de l’OIT, Deborah Greenfield, la tendance à la baisse du taux de chômage mondial devrait en effet « s’arrêter ». Même en l’absence de récession, l’accroissement de la population dans le monde entraînera inévitablement une progression du nombre de chômeurs (173,6 millions en 2019 et 174,3 millions en 2020), le marché du travail ne parvenant pas absorber l’ensemble des nouveaux arrivants.
Dans la région Asie-Pacifique, le taux de chômage devrait demeurer à 3,6% environ jusqu’en 2020. En Amérique du Nord, il devrait atteindre son niveau le plus bas cette année, à 4,1%.
Dans les pays du Nord, du Sud et de l’Ouest de l’Europe, le chômage, à son plus bas depuis dix ans, à 7,6% l’an dernier, devrait continuer de reculer jusqu’en 2020 (7,1%). En Europe de l’Est, la baisse du volume de la main œuvre devrait faire reculer le taux de chômage.
En Afrique, 4,5% de la population est au chômage, un chiffre qui, selon l’OIT, n’est pas dû au bon fonctionnement du marché du travail, mais qui s’explique par le fait que « pour une grande partie de la population africaine, le chômage n’est pas une option ».
Les Etats arabes, où les travailleurs migrants représentent 41% de la main d’oeuvre, enregistreront un taux de chômage régional stable à 7,3% jusqu’en 2020. Les jeunes sont touchés de « manière disproportionnée », avec un taux de chômage quatre fois plus élevé que les adultes.
Dans ces pays, le taux de chômage des femmes est par ailleurs trois fois plus élevé que celui des hommes. Dans son rapport annuel sur « l’emploi et les questions sociales dans le monde », l’OIT a également souligné la persistance de l’écart entre le taux d’activité des hommes et celui des femmes, en particulier dans les pays Arabes, en Afrique du Nord et en Asie du Sud.
Un autre problème mis en évidence par le rapport est la persistance de l’emploi informel (non déclaré), avec 2 milliards de travailleurs classés dans cette catégorie. « Avoir un emploi ne garantit pas toujours un mode de vie décent.
La preuve : 700 millions de personnes vivent dans une situation d’extrême pauvreté ou de pauvreté modérée, bien qu’elles aient un emploi », a relevé le directeur du département de la recherche de l’OIT, Damian Grimshaw, dans le communiqué.
The post Le taux de chômage dans le monde a atteint 5% en 2018 appeared first on .
PARIS – Avec environ 9000 décès par suicide par an, soit 24 par jour, la France présente un des taux de suicide les « plus élevés » d’Europe, a indiqué Santé Publique France (SPF) dans son dernier bulletin, qualifiant ce phénomène de « problème majeur » de santé publique.
« Il s’agit donc d’un problème majeur de santé publique dont l’impact en termes humains et économiques est important », a souligné le bulletin de SPF publié le 5 février sur son site.
Les chiffres sont établis à partir d’enquêtes et de bases médico-administratives qui permettent d’étudier la mortalité, la morbidité et les causes associées à l’acte suicidaire, a-t-on précisé.
Ainsi, près de 5 % des 18-75 ans de la population française adulte déclare avoir pensé à se suicider au cours des 12 derniers mois et plus de 7 % déclaraient avoir fait une tentative de suicide au cours de la vie. Les femmes étaient « plus touchées » que les hommes.
Parmi les facteurs ayant poussé les personnes au suicide, on cite un épisode dépressif, des situations financières difficiles, le célibat, le divorce, la solitude conjugale, l’inactivité professionnelle, l’exposition aux violences ainsi que les évènements traumatisants dans l’enfance.
Le baromètre de Santé Publique France montre également que, chez les actifs, 4,5 % des femmes et 3,1 % des hommes ont eu des pensées suicidaires et qu’un tiers les attribuait à des « raisons professionnelles », précisant que les secteurs d’activité les « plus touchés » étaient ceux de l’hébergement et restauration, des arts et spectacles et de l’enseignement.
Cependant, ce qui inquiète plus les sociologues est la situation « préoccupante » concernant les tentatives de suicide et pensées suicidaires chez les jeunes filles en France.
En effet, dans le cadre d’une enquête de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies, menée en 2017, près de 3 % des adolescents déclaraient avoir fait au cours de leur vie une tentative de suicide ayant nécessité une hospitalisation.
« La situation des filles est particulièrement préoccupante avec une augmentation des tentatives de suicide et pensées suicidaires depuis 2011 », a précisé l’enquête qui explique cette tendance par la dépression, le décrochage scolaire et les consommations de substances psychoactives (alcool, tabac et drogues illicites).
Une analyse des hospitalisations pour tentative de suicide par Santé Publique France a d’ailleurs confirmé la situation « préoccupante » des jeunes filles âgées de 15 à 19 ans.
Par ailleurs, le baromètre signale que, sur l’ensemble de la population, le nombre d’hospitalisations pour tentative de suicide a diminué en France entre 2008 et 2017, passant de plus de 100.000 par an à environ 89.000 en 2017, relevant que cette baisse étant plus marquée chez les femmes.
Selon des spécialistes, avec plus d’un million de décès chaque année, le suicide est la 14e cause de mortalité dans le monde. Un chiffre qui « devrait augmenter de 50 %, pour en devenir la 12e cause d’ici à 2030 ».
The post Environ 9000 suicides par an en France, un taux parmi les « plus élevés » en Europe appeared first on .
LE CAIRE – Sept boxeurs de la sélection algérienne (seniors messieurs) ont composté leur billet pour les demi-finales du championnat arabe des nations qui se déroule au complexe olympique d’Al-Maadi au Caire en Egypte (10-14 février).
Dans la catégorie des -49 kg, Mohamed El-Amine sera opposé à l’Egyptien Ibrahim Mohamed Saber, Hichem Maouche (52 kg) affrontera le Tunisien Salem Mezlini, alors que Youcef Benmoumene (56 kg) aura en face de lui le Marocain Abdesmad Abbaz.
De son côté, Sid Ahmed Ounane (60 kg) croisera les gants avec l’Egyptien Abdelfetah Houssam et Aïssa Hefida (64 kg) sera opposé à l’Egyptien Youcef Mohamed-Ahmed. Dans la catégorie des 75 kg, Aghilas Kesraoui affrontera le Marocain Mohssine El-Harran.
Le dernier duel algéro-égyptien mettra aux prises Ahmed Ayman Berkat (81 kg) à l’Egyptien Mohamed-Saïd Bakry. Les demi-finales auront lieu ce mercredi à partir de 17h00, alors que les finales sont prévues pour jeudi. La délégation algérienne est conduite par le staff technique national composé des entraîneurs Ahmed Dine, Boubekri Abdelhafid et Slimane Belounis.
Lors de la précédente édition qui s’est déroulée au Caire, la sélection algérienne avait été sacrée championne arabe avec un total de neuf médailles (2 or, 3 argent et 4 bronze). Outre l’Algérie et l’Egypte (pays organisateur), huit autres nations prennent part au championnat arabe, à savoir le Qatar, le Yémen, la Tunisie, le Maroc, l’Irak, la Libye, le Koweït et le Soudan.
The post Boxe/Championnat arabe : sept Algériens qualifiés en demi-finales appeared first on .
SIDI BEL-ABBES- Une personne est morte et deux autres ont été secourues mercredi dans la commune de Telagh (Sidi Bel Abbès) suite à une asphyxie au gaz du monoxyde de carbone émanant d’un chauffage d’un domicile, a-t-on appris auprès de la direction de wilaya de la Protection civile.
Les agents de la Protection civile ont secouru une mère (67 ans) et son fils (29 ans) et leur ont prodigué les premiers soins avant de les transférer vers l’hôpital de Telagh. Le père, âgé de 75 ans, a rendu l’âme à l’hôpital, a-t-on indiqué.
Depuis le début de l’année en cours, six interventions dans des accidents du gaz du monoxyde de carbone ont été enregistrées permettant de secourir 16 personnes, a-t-on fait savoir, signalant que les campagnes de sensibilisation et de prévention contre les risques d’asphyxie au gaz se poursuivent en collaboration avec tous les partenaires concernés.
The post Sidi Bel Abbès-monoxyde de carbone: un mort et deux personnes secourues appeared first on .
ORAN – Quelque 14.800 logements sociaux seront distribués durant l’année 2019 dans la wilaya d’Oran, a annoncé mercredi le Directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), Mohamed Baroud.
Lors d’une conférence de presse, M. Baroud a souligné que « 2019 est l’année de continuité des programmes de logements gérés par l’OPGI », indiquant que ces logements, répartis sur 16 projets disséminés à travers les différentes daïras de la wilaya d’Oran, concernent les programmes de Résorption de l’habitat précaire (RHP) et la formule LPL (Logement public locatif).
Pour ce qui est du Logement promotionnel aidé (LPA), le même responsable a fait savoir que 154 logements seront également attribués durant l’année en cours, ainsi que 100 logements du type social participatif (LSP) des programmes en retard, ce qui permet de clore ainsi, définitivement, cette ancienne formule.
D’autre part, neuf immeubles au centre-ville d’Oran, notamment à la rue Mohamed Khemisti et la rue Larbi Ben M’hidi, bénéficieront d’une opération de réhabilitation, ainsi que trois autres au niveau de la zone de la Pêcherie d’Oran, a indiqué le DG de l’OPGI, qui a rappelé que 15 immeubles à la rue Mohamed Khemisti et 29 autres à la rue Larbi Ben M’hidi ont été réceptionnés, fin 2018, soulignant que ces immeubles ont bénéficié d’une réhabilitation lourde comprenant la façade des immeubles, l’intérieur des logements, ainsi que l’étanchéité des toits.
Concernant les ventes par désistement, le même responsable a indiqué que quelque 6.000 dossiers ont été régularisés, ajoutant que des brigades de l’OPGI ont été constituées pour détecter les indus occupants des logements du parc de l’Office et recenser les logements inoccupés.
Rappelant l’activité de l’OPGI durant l’année 2018, M. Baroud a indiqué que 11.500 logements LPL ont été distribués et deux programmes de logements LPA, à savoir 189 et 154 logements ont été réceptionnés.
Dans le même cadre, 12 groupes scolaires réalisés par l’OPGI ont été réceptionnés au 31 décembre 2018, ainsi que des sièges de sûretés urbaines et des dispensaires au niveau des nouvelles cités.
Pour les nouveaux programmes, cinq projets de sûretés urbaines ont été lancés à Belgaïd, Bethioua et Oued Tlélat, ainsi que ceux de trois dispensaires à Chahid Mahmoud, Belgaïd et Oued Tlélat.
Dans ce cadre, 18 groupes scolaires seront réceptionnés durant l’année 2019, dont 8 d’ici le mois de juin et le reste, soit 10 groupes scolaires, entre juillet et septembre 2019. En outre, 6 CEM seront lancés durant l’année en cours dont un CEM sera réceptionné en juin, ainsi qu’un lycée. Un autre lycée sera réceptionné vers la fin de cette année, a indiqué le Dg de l’OPGI.
Concernant les logements LPA nouvelle formule, un programme de 500 logements sera lancé au niveau du site de la nouvelle ville « Ahmed Zabana » au courant du premier trimestre 2019, ainsi que 150 logements de la nouvelle formule LLP (Logement Locatif Promotionnel) à Bir El Djir, soulignant que les procédures n’ont pas encore été établies.
Pour ce qui est des créances impayées détenues par l’Office, M. Baroud a indiqué que celles-ci s’élèvent à 700 millions de dinars, ajoutant qu’une campagne de sensibilisation ciblant les ménages, par le biais du porte à porte, a été lancée il y a deux semaines et devra toucher les locataires des logements OPGI, dont le parc compte 138.000 logements.
« La survie des immeubles, leur réhabilitation notamment, dépend en partie du paiement des loyers et des charges », a-t-il souligné dans ce sens.
Par ailleurs, le Dg de l’OPGI de la wilaya d’Oran a indiqué que 11 contrats avec l’entreprise Bati-Or ont été résiliés en raison des retards des chantiers des 2.600 logements sociaux depuis 2011 au niveau de différents sites.
The post Oran: quelque 14.800 logements sociaux seront distribués en 2019 appeared first on .
ORAN – Des projets environnementaux sont en cours dans la wilaya d’Oran en vue de contribuer au traitement des déchets domestiques et leur recyclage, a souligné une responsable à la direction de wilaya de l’environnement.
Parmi ces projets, figure celui de réalisation d’un tranchée no 3 au centre technique d’enfouissement des déchets de Hassi Bounif s’étendant sur une surface de 12 hectares et d’une capacité de traitement de 2 millions de tonnes de déchets, a indiqué à l’APS la directrice Dahou Samira.
Il est question également de la réalisation d’un parc de tri des déchets au centre d’enfouissement technique d’Arzew qui compte deux chaines de tri d’une capacité de 60 mètres cubes par jour et d’une station de transfert des déchets à Mers El Hadjadj pour une capacité de 100 m3/j.
Dans ce contexte, le responsable a fait part d’études en cours pour la réalisation et l’équipement de la station de transfert des déchets domestiques d’une capacité de 80 m3/j, ajoutant que ces projets permettront, une fois entrés en service, une gestion intégrée et un traitement des ordures et leur recyclage avant leur transfert aux CET.
Plus de 530.000 tonnes/an de déchets domestiques sont enregistrés dans la wilaya d’Oran avec une prévision d’atteindre 930.000 t/an à l’horizon 2035, a indiqué la directrice de l’environnement. Pour rappel, la wilaya d’Oran dispose de trois centres d’enfouissement technique des déchets à Hassi Bounif qui traite 1200 t par an d’ordures, à El Ançor (100 t) et à Arzew (150 t/an).
The post Oran : des projets de traitement des déchets domestiques et de recyclage en cours de concrétisation appeared first on .
Pour faire face au manque accusé en matière de prise en charge du cancer cher l’enfant, l’association « El Badr » d’aide aux malades atteints de cancer, a lancé l’idée de réalisation du premier hôpital national caritatif pour les enfants cancéreux.
Selon DR Tarouadada, spécialiste en oncologie et membre de l’association, des efforts sont actuellement consentis par l’association, pour concrétiser ce « rêve », à travers la collecte de dons, sachant que la « réalisation de cet établissement hospitalier caritatif profitera non seulement aux enfants de Blida, mais aussi ceux du reste du pays ».
DR.Tarouadada, a fait part de l’organisation, par son association, le 16 février prochain à la coupole du Complexe olympique Mohamed Boudiaf d’Alger, d’une journée ouverte sous le slogan « Relais contre le cancer », en vue de sensibiliser les citoyens sur « l’importance de leur contribution dans la réalisation du premier hôpital caritatif en Algérie, doté de 60 lits et d’une trentaine de chambres destinées aux malades et leurs accompagnateurs ».
Ce projet, dont l’association a reçu le feu vert du ministère de tutelle dernièrement, sera érigé sur une assiette de 3000 m2, mitoyenne au CHU Franz Fanon de Blida.
The post Projet de réalisation du premier hôpital national caritatif pour enfants cancéreux appeared first on .
Une grande avancée dans la lutte contre le cancer à été réalisée à Blida durant l’année 2019, marquée par la réalisation en janvier dernier de la première greffe de la moelle osseuse autologue au Centre anti cancer (CAC) de la wilaya.
Les efforts pour la lutte contre cette maladie seront consolidés par la programmation, dans la wilaya, du premier hôpital national de cancérologie pédiatrique, à construire sur initiative de l’association « Al Badr » d’aide aux cancéreux.
En effet, après 20 ans d’attente, le service d’hématologie du CAC de Blida a réalisé, pour la première fois de son histoire, une greffe de la moelle osseuse autologue au profit d’un malade de 57 ans, a-t-on appris du directeur de l’établissement hospitalier, Dr Ammar Tabache.
L’opération, ayant consisté dans le prélèvement de cellules saines sur le malade lui-même (autogreffe), a été réalisée avec succès par un staff médical local, soutenu par tous les équipements nécessaires pour ce type d’opération, a-t-il assuré. Le responsable a, également, informé de l’accueil, mercredi 13 février, au CAC de Blida, de deux autres malades, pour subir le même type d’opération (greffe de la moelle osseuse autologue).
Dr Tabache, prévoit la réalisation, « durant les trois prochaines années, de greffes de moelle osseuse sur donneur sain compatible », soulignant l’impact positif de la réalisation de ce type d’interventions complexes, dans notre pays, dans la réduction de la charge sur le Trésor public, faisant savoir que le coût d’une greffe de moelle osseuse à l’étranger est de 30 million de Da, et que la CAC de Blida est le 3e, à l’échelle nationale, à effectuer ce type d’opérations.
Sur un autre plan, le responsable a fait part de la réception programmée, au CAC de Blida accueillant des malades de 45 wilayas du pays, d’un nouveau accélérateur linéaire, sur décision du ministère de la Sante, de la Population et de la Reforme hospitalière.
Ce nouvel équipement s’ajoutera, a-t-il dit, à trois accélérateurs linéaires déjà opérationnels au niveau de la structure, dont un accélérateur principal acquis depuis 12 années, et exploité dans le traitement de différents type de cancers, ainsi que deux autres secondaires, utilisés dans le traitement de certains types de cancer seulement.
M. Tabache a déploré la « grande pression enregistrée quotidiennement sur l’accélérateur principal, exploité pour le traitement de 200 malades/jour, au lieu d’une centaine », parallèlement à la pression subie par l’équipe médicale en charge, qui travaille de 5h00 du matin jusqu’à 21h00, a-t-il fait savoir.
Le CAC de Blida est réputé à l’échelle nationale pour la compétence de son staff médical. Une tournée de l’APS au niveau de ses différents services, a permis de faire le constat de la satisfaction des malades à l’égard de la « très bonne prise en charge assurée à son niveau ».
Mme A. Djamila (61 ans) une patiente d’Alger souffrant d’un cancer des fosses nasales, s’est dite « très satisfaite du traitement assuré par le staff médical », qui a beaucoup contribué, assure-t-elle « à l’amélioration de mon état de sante ».
Même constat chez sa compagnon de chambre B. Oumelkhir (38 ans), une malade de Khmiss Miliana (Ain Defla) atteinte du cancer de l’estomac, qui a subi une ablation de ganglion et bénéficie actuellement de séances de chimiothérapie.
Un autre malade de Blida (67 ans), a cependant émis une observation relative à la qualité des plats offerts aux malades, jugés, selon lui « non conformes » au régime diététique prescrit à un malade atteint de cancer. A noter que le CAC de Blida compte quatre services principaux: radiothérapie et d’oncologie, chimiothérapie, chirurgie et hématologie.
Néanmoins, le « centre enregistre un déficit en matière de traitement du cancer chez les enfants, nécessitant un service spécial », selon Dr Belachheb Sonia, sous directrice des activités sanitaires au CAC de Blida, qui assure cependant qu’une « priorité est toujours accordée aux enfants dans cette structure ».
« Le CAC accueille un grand nombre d’enfants malades nécessitant des séances de radiothérapie, au moment où d’autres enfants ont besoin d’un traitement à domicile », a-t-elle observé, soulignant le « risque encouru par les enfants en pareils cas ».
D’ou l’impératif de la réalisation d’un hôpital spécialement dédié pour eux, a-t-elle assuré. A noter l’existence d’un service pédiatrique de 12 lits, au niveau de l’hôpital mère-enfant Hassiba Benbouali, « mais cela reste insuffisant », selon Dr Belachheb.
Elle a signalé l’accueil par le Cac de Blida d’une centaine d’enfants/an, dont une majorité atteints de la maladie de Hodgkin (une forme de cancer du système lymphatique), sachant que le taux de rétablissement chez les enfants peut atteindre 90%, en cas d’une bonne prise en charge, a-t-elle assuré.
The post Première greffe de moelle osseuse, une avancée dans lutte contre le cancer à Blida appeared first on .
Le président du parti TAJ, Amar Ghoul, a convié, hier mardi, ses homologue d’une quinzaine de formations politiques, comme le PRA, El Islah ou le FND, qui soutiennent la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat, à une réunion de travail, «une réunion de coordination», en vue de se lancer dans l’opération de collecte des signatures et de préparer la campagne électorale.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – A l’évidence, l’association de ces modestes partis à la campagne par le TAJ est plus symbolique qu’autre chose, les partis en question étant de diverses obédiences (islamistes, nationalistes ou de gauche). «Il s’agit d’une rencontre de coordination entre partis soutenant le Président. C’est également une rencontre qui intervient naturellement, à la suite du message-programme de Son Excellence le président de la République de dimanche dernier», affirmera Amar Ghoul, lors d’une conférence de presse en marge de cette rencontre.
L’ancien ministre, dont le parti est membre de la coalition présidentielle et faisant partie, également, de la direction de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika que dirige Abdelmalek Sellal, ne manquera pas cette occasion pour commenter longuement un sujet qui lui est si cher : «La conférence nationale du consensus.»
Pour rappel, c’était lui qui, le premier, annonçait, à la surprise générale, cette «proposition», le 4 décembre 2018. Il est évident qu’il savait de quoi il parlait puisque, en sa qualité de président d’un parti de la coalition présidentielle, il prenait part aux rencontres secrètes de Zeralda.
Cette conférence devait, initialement, intervenir avant la présidentielle, dans l’objectif de la contourner justement ! L’initiative de Ghoul était inspirée par le cercle présidentiel, en parallèle à celle, presque identique, du parti islamiste le MSP de Abderrezak Makri que le même cercle présidentiel avait, en effet, convaincu de la nécessité de reporter la présidentielle.
Un report qui devait être justifié par la tenue d’une conférence nationale «pour le consensus» qui devait, à son tour, déboucher sur une révision de la Constitution en plus de certaines réformes politiques. Ghoul insistait à chaque fois pour que «la conférence nationale soit mise sous la tutelle de la présidence de la République».
Dimanche dernier, c’est Bouteflika en personne qui l’annonçait, cette fois directement et de manière officielle, faisant de cette conférence, le thème central de son programme pour son cinquième mandat. «Nous ne pouvons qu’être satisfaits après que le Président eut annoncé la tenue d’une conférence nationale du consensus. Une conférence inclusive, ouverte à toutes les sensibilités. Non seulement à l’ensemble des partis, mais à l’ensemble des composantes de la société civile, les syndicats, les organisations patronales, etc.», commentera Amar Ghoul qui, toutefois, tenait à avertir : «Cette conférence ne sera pas pour autant une séance de négociations, du donnant-donnant, mais un espace de dialogue et de concertation pour trouver des solutions aux problèmes et relever les défis qui interpellent l’Algérie.»
Il est clair, ici, qu’il fait allusion à son ancien parti, le MSP qui a, bien sûr, une conception tout à fait différente de cette «conférence». Mais quoi qu’il en soit, Ghoul se félicite d’abord de ce que «le Président ait fixé même un échéancier pour cette conférence. Il n’a pas évoqué la conférence, seulement, mais il s’est engagé à l’organiser dès la première année de son nouveau mandat».
Aussi s’est-il dit convaincu que «cette conférence traitera de tous les sujets, tant politiques, économiques, sociaux, (…) et débouchera sur de profondes réformes. Il y aura certainement, par exemple, beaucoup de changements qui seront apportés à la loi électorale et, aussi, certainement et logiquement, des amendements constitutionnels». Ce thème sera, par ailleurs, dominant lors de la campagne du candidat Bouteflika.
K. A.
The post Amar Ghoul lance une pique envers le MSP : «La conférence nationale ne sera pas une séance de négociations» appeared first on .