TEBESSA- Pas moins de 193,5 km de câble de fibre optique (FO) ont été installés dans la wilaya de Tébessa, dans le cadre de 7 opération parachevées en 2018, a indiqué, mercredi le directeur local d’Algérie Télécom, Lokmane Allab.
Ces opérations ont concernée principalement l’installation de la fibre optique entre les communes de Tébessa et Al-Aouinet, sur une longueur de 65 km, ainsi que d’autres opérations à travers plusieurs collectivités locales, a précisé le même responsable au cours d’une conférence de presse.
Il a dans ce contexte ajouté qu’avec la concrétisation de ces opérations, la wilaya de Tébessa totalise 1168,86 km de fibre optique installées, soulignant que les 28 communes sont raccordées à cette nouvelle technologie.
La réalisation de ces opérations de raccordement et extension de la fibre optique a permis également d’augmenter le débit d’internet de cette wilaya et atteindre jusqu’a 1,2 térabit, a fait savoir la même source, relevant qu’un meilleure service d’internet est désormais offert dans cette wilaya, notamment les zones frontalières, où des coupures fréquentes étaient soulignées.
Sur un autre registre, M. Allab a révélé que 6706 nouveaux raccordements des abonnés au réseau d’internet, dans le cadre de la technique FTTX ont été réalisés en 2018 dans le wilaya de Tébessa au niveau de 6 communes, au chef lieu de wilaya et dans les communes d’ El-Aouinet, Bir El-Ater, Ouenza, Cherea et El-Mridj.
De plus, 352 accès à travers la technologie du nœud d’accès multi-service (MSAN) ont été assurés au cours de la même période, dont 128 accès à Mesloula, 128 autres Ain Ghorab et 96 à Stah Guentis, a relevé la même source.
Concernant le réseau d’internet fixe 4G LTE, 6 nouvelles stations de base ont été réalisées en 2018, a ajouté le responsable, soulignant que ces opérations ont permis d’atteindre 46 stations du genre dans la wilaya.
A noter que l’unité locale d’Algérie Télécom compte actuellement 47.790 abonnés au téléphone fixe, prés de 33.633 abonnés à l’internet ADSL, ainsi que 22.125 autres abonnées en 4G LTE.
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PARIS- Les médicaments contre l’acidité gastrique diminuent l’efficacité de certains traitements anticancéreux, au point de réduire la durée de survie des patients qui en prennent, selon une étude publiée, jeudi, dans la revue Clinical Cancer Research .
Chez les patients atteints de sarcome des tissus mous avec métastases, »l’utilisation concomitante d’un médicament diminuant l’acidité gastrique et du pazopanib (un anticancéreux commercialisé sous la marque Votrient,(NDLR), réduit considérablement la survie sans progression de la maladie ainsi que la survie globale », conclut cette étude.
Au vu de ces résultats, « les médecins et les pharmaciens devraient particulièrement surveiller les patients qui prennent ces deux traitements simultanément », estime Olivier Mir, oncologue médical et et co-auteur de l’article, dans un communiqué.
Les auteurs de cette étude, ont analysé les données de 333 patients inclus dans deux essais cliniques menés par le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline pour demander l’autorisation de mise sur le marché du Votrient pour le traitement des sarcomes.
L’étude a conclu que chez les patients ayant pris un anti-acide pendant au moins 80% de la durée de leur traitement au pazopanib, la durée médiane de survie sans progression du cancer n’a été que de 2,8 mois, contre 4,6 mois chez ceux qui n’ont pas eu recours au traitement anti-acide. Et la survie globale médiane était de 8 mois pour ceux sous médicaments anti-acide pendant au moins 80% de la durée du traitement au pazopanib, « contre 12,6 mois pour ceux qui n’en ont pas pris ».
Des études antérieures ont déjà démontré que ces traitements anti-acide, comme l’oméprazole (Mopral), l’esoméprazole (Inexium) ou la ranitidine (Azantac), réduisaient le taux de pazopanib dans le sang de patients atteints de tumeurs solides, rappelle l’institut Gustave Roussy.
« Les comprimés de pazopanib pris par voie orale doivent passer dans un milieu acide, c’est-à-dire dans l’estomac, pour se dissoudre. Comme la principale fonction du traitement anti-acide est de réduire l’acidité de l’estomac, ces traitements peuvent diminuer l’absorption du pazopanib »,indique le Dr Mir.
Pourtant, selon l’institut, « jusqu’à 50% des personnes qui suivent un traitement contre le cancer prennent aussi ce type de traitement ».
Le Dr Mir, explique que « les résultats de cette analyse devraient inciter les oncologues à modifier la prise en charge de leurs patients », d’autant que « les patients ont souvent recours à des anti-acide pour soulager des douleurs abdominales qui ne sont pas toujours directement liées à l’acidité de l’estomac » et pourraient donc « avoir recours à un traitement différent ».
Le pazopanib est indiqué dans le traitement du cancer du rein avancé et de certains sarcomes des tissus mous.
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ALGER – Plusieurs responsables du secteur des Ressources en eau ont appelé les citoyens, mercredi à Alger, à mettre fin aux constructions illicites et anarchiques, lesquelles amplifient grandement les risques d’inondation ainsi que d’apparition et de prolifération des Maladies à transmission hydrique (MTH).
Lors d’un atelier portant pour thème « la stratégie de lutte contre les inondations et les maladies à transmission hydrique » organisé en marge de la 15e édition du Salon international des équipements, des technologies, des services de l’eau et de l’environnement (SIEE Pollutec 2019), une responsable au niveau du ministère des Ressources en eau, Mme Hamouche a souligné que les constructions illicites peuvent même être parfois la principale cause d’inondation, sensibilisant ainsi les citoyens quant à l’importance d’arrêter cette pratique néfaste sur plusieurs plans.
Selon elle, beaucoup de citoyens, inconscients de ce risque, construisent des habitations sans préalable et accord de la part des services de l’urbanisme, dans des zones classées comme inondables faisant qu’en cas de crues, les eaux ne peuvent plus se frayer un passage à travers leurs cours, autrefois naturels, actuellement accaparés par l’urbanisation.
Ceci est dû essentiellement au fait que durant les dernières années, l’Algérie a connu une période de semi-sécheresse ayant abouti sur l’assèchement de certains cours d’eau et endroits humides, a-t-elle expliqué.
Suite à cela, les citoyens ont érigé leurs bâtisses dans ces endroits, en croyant qu’ils étaient sans risque, alors que « la nature finie toujours par reprendre ses droits », a-t-elle insisté.
Pour Mme Hamouche, cette situation combinée à l’amplification actuelle des crues causée par le réchauffement climatique, augmentent fortement les risques d’inondation, bien que le département ministériel ait mis en place toute une stratégie de lutte contre les inondations et adopté un bon nombre de mesures.
Là est une des raisons principales, selon elle, qui explique le nombre d’inondations survenues ces derniers temps, notamment en 2018, malgré l’ensemble des efforts gouvernementaux consentis.
Elle a, en outre, évoqué d’autres causes pouvant déboucher et/ou accentuer les inondations telle la déforestation qui engendre l’érosion des sols et donc des éboulements de terrains et des inondations, une mauvaise gestion des déchets pouvant amener à une obstruction des réseaux d’assainissement ainsi qu’une vétusté des installations ou ouvrages existants (réseaux d’assainissement, barrages, digues …).
Pour sa part, le DG de l’Agence Nationale des Barrages et des Transferts (ANBT), Arezki Berraki a présenté les acquis réalisés en termes de barrages, durant l’année 2018 notamment avec la réception de 3 nouveaux ouvrages tandis que 5 autres sont en cours de réalisation.
Sur le « rôle important » des barrages dans la lutte contre les inondations, M. Barraki a indiqué qu’ils les endiguent à l’aval par la rétention de l’intensité des crues, notant que plus de 100.000 barrages ont été construits dans le monde seulement pour cette fin.
En se basant sur des chiffres récents découlant d’une étude scientifique en la matière, il a également insisté sur l’impact direct du réchauffement climatique sur l’augmentation des crues en nombre et en intensité, de sorte que durant les 10 dernières années, l’augmentation de la température de la planète de 30% a été accompagnée d’une augmentation systématique de 40% des inondations à travers le monde.
L’Algérie n’échappant pas à cette relation de cause à effet, il a mentionné les efforts consentis par les pouvoirs publics dans le sens du renforcement du nombre et de la qualité des barrages au niveau national, si bien que 25 millions d’habitants bénéficient actuellement de la protection contre les crues à travers 77 barrages en service sur les 80 dont dispose le pays.
En outre, a-t-il dit, en plus du risque naturel d’inondation, il existe encore le risque « d’inondation accidentelle de rupture de barrage » qui peut arriver à tout ouvrage du genre.
Dans ce sens, M. Berraki a cité 200 cas de ruptures de barrage à travers le monde, dont 78% sont survenues sur des barrages construits antérieurement à l’année 1950, en raison des limites rencontrées dans les études de géologie pour défauts d’outils performants.
Bien qu’aujourd’hui les outils et la méthodologie d’études de faisabilité et de construction des barrages aient évolué, il recommande toutefois aux citoyens de ne pas construire sur les berges des cours d’eau et aux alentours des barrages, et ce, en vue d’éviter tout risque d’inondation, naturelle soit-elle ou bien « industrielle accidentelle ».
Les constructions illicites vectrices de maladies à transmission hydrique
Pour sa part, la sous-directrice chargée des infrastructures de l’assainissement au niveau du ministère des Ressources en eau, Faiza Badji, les bâtisses construites anarchiquement ne sont pas raccordées aux réseaux d’assainissement, et ne sont pas prévues dans le schéma directeur, vu que les propriétaires n’ont pas d’autorisations pour les construire.
Ces constructions qui se multiplient très vite et s’agglutinent l’une à l’autre, rejettent des eaux usées vers la nature à travers des installations d’assainissement précaires et/ou non étudiées, même parfois enfouies sous les habitations.
Ces eaux usées finissent à la longue par s’infiltrer dans le sol et être en contact avec les nappes phréatiques et superficielles ou bien vont vers les oueds.
Le cumul de salubrité contenu dans ces eaux provoque les maladies, notamment dans un pays comme l’Algérie connaissant un fort ensoleillement, qui est donc propice à la prolifération des bactéries et à l’apparition des virus favorisant les MTH.
« Les constructions illicites qui se sont fortement généralisées nous rendent la tâche beaucoup plus difficile. Nous ne pouvons pas contrôler tous ces rejets anarchiques », a déclaré Mme. Badji en appelant la population à plus de conscience de la situation et d’aider à la sauvegarde de leurs propres santé et bien-être.
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ALGER – Le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd a affirmé, mercredi à Alger, que les acquis des travailleurs étaient le fruit du « dialogue et de concertation », appelant les travailleurs à sauvegarder ces réalisations en conservant notamment la stabilité sociale et la paix que connait le pays.
S’exprimant lors de l’ouverture des travaux de l’assemblée générale élective de la mutuelle générale des travailleurs de la sécurité sociale (MGTSS), M. Sidi Saïd a souligné que les « acquis des travailleurs sont le fruit de concertation et d’union tout en gardant ouvertes les portes du dialogue« , assurant que l’Algérie a « réalisé aujourd’hui la stabilité sociale et la paix« .
Mettant en garde l’ensemble des travailleurs de ceux qui voudraient attenter notre pays , le SG de la Centrale syndicale a salué le président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui « nous a permis d’enregistrer un pas important, notamment dans les domaines économique et social suite au lancement de l’initiative de la paix », a-t-il dit.
Lors de cette rencontre, M. Sidi Saïd a invité les travailleurs à être « les gardiens de la stabilité sociale et de la paix », et de soutenir avec M. Bouteflika lors de la prochaine échéance électorale.
Par ailleurs, le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali a affirmé que la mutuelle sociale était considérée comme « le deuxième socle » du système national de protection sociale et le « complément » de la sécurité sociale, notamment en matière d’assurance maladie, d’invalidité et de retraite.
Dans le cadre des réformes qu’a connu ce système, le ministère de tutelle a modifié et actualisé la réglementation de la mutuelle sociale, à l’instar des mécanismes de son fonctionnement et de son contrôle, ce qui a permis « d’élargir son champ d’intervention à travers ses prestations individuelles, ainsi que ses prestations complémentaires et supplémentaires, qui viennent s’ajouter aux services offerts par la sécurité sociale », a soutenu le ministre du Travail.
M. Zemali a plaidé pour s’employer dans le futur à trouver les moyens et les mécanismes nécessaires permettant de tirer profit des recettes complémentaires à l’âge de la retraite après installation de « la retraite complémentaire au titre de ses prestations facultatives de la mutuelle sociale ».
Le ministre a rappelé que sa présence « s’inscrit dans le cadre de la démarche entreprise par le Gouvernement visant à encourager toutes les initiatives et les activités qui favorisent l’organisation des relations dans le monde du travail et la promotion des droits des travailleurs dans une démarche participative » et ce, ajoute-t-il, dans le cadre « des orientations du président Bouteflika qui a de tout temps accordé une grande importance à la question de la promotion des droits de travailleurs et la consolidation de la protection sociale et la vulgarisation de la culture du dialogue et de consultation sociaux avec les partenaires sans inclusif ».
S’appuyant sur l’adhésion volontaire, le système de la mutuelle repose sur les fondements et les principes de solidarité et de la gestion démocratique et participative, a expliqué M. Zemali, ajoutant que ce système assurait actuellement une couverture sociale complémentaire au profit de près d’un (01) million d’adhérents, soit 8% des assurés sociaux relevant du système de la sécurité sociale.
Réélu à la tête du conseil d’administration de la MGTSS pour la période 2019 – 2024, M. Madani Soualah a appelé le ministre du Travail à lancer le projet de retraite complémentaire « consacré par la loi mais pas encore concrétisé dans notre secteur, ce qui permettra d’avancer dans la mise en place de la retraite complémentaire au profit des futures retraités dans les plus brefs délais ».
Cette revendication a été exprimée à la suite de la situation financière difficile que traverse le système de retraite, l’accès tardif à l’emploi pour les nouvelles générations ainsi que les mutations socio-économiques et les orientations démographique d’où la nécessité d’adopter la retraite complémentaire qui est à même de garantir un revenu décent.
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ALGER- Le groupe d’amitié parlementaire Algérie-Soudan a été installé à l’Assemblée populaire nationale (APN), sous la supervision du président de la Commission des affaires extérieures et de la Communauté à l’étranger, Abdelhamid Si Afif et en présence de l’ambassadeur soudanais à Alger, Elabeid Mohamed Elabeid et d’un représentant du ministère des Affaires étrangères (MAE), a indiqué, jeudi, un communiqué de l’APN.
S’exprimant à cette occasion, M. Si Afif a estimé que les relations entre les deux pays étaient marquées, à leurs différentes étapes et stations, par « la solidarité », soulignant la convergence des vues des deux pays concernant plusieurs questions régionales et internationales, notamment l’approche sur la solution à la crise libyenne, la lutte antiterroriste et l’action arabe commune.
Dans ce cadre, il a rappelé le rôle de l’Algérie lors de la dernière réunion du Parlement arabe (PA), qui a présenté une motion pour le retrait du Soudan de la liste des pays parrainant le terrorisme, évoquant, par ailleurs, sa position en faveur du Soudan concernant le conflit au Darfour.
Dans ce contexte, M. Si Afif a affirmé que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait œuvré aux côtés du président soudanais, Omar Hassan El-Béchir, en vue d’établir une base de coopération et de coordination solide entre les deux pays, ayant permis l’adoption de nombreux mécanismes, à l’instar de la commission interministérielle et du mécanisme de concertation politique, mettant l’accent sur la nécessité de remporter le pari du renforcement de la coopération dans le domaine économique.
Au plan parlementaire, il a qualifié les relations bilatérales de « bonnes », appelant, à ce propos, à traduire la bonne volonté existant entre les deux pays en mécanismes à même de conforter davantage la coopération parlementaire bilatérale et de rattraper le retard accusé dans ce domaine.
L’ambassadeur soudanais a estimé, pour sa part, que les relations entre les deux pays frères étaient « solides », soulignant l’importance des commissions d’amitié parlementaires dans la consolidation des relations parlementaires entre les pays et les peuples.
Il a appelé, dans ce sens, à soutenir et promouvoir la coopération entre les deux pays dans les différents domaines, notamment les domaines socio-économiques.
De son côté, le président du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Soudan, Nadji Temrabet a salué le niveau des relations historiques fortes liant les deux pays, plaidant pour la relance de la diplomatie parlementaire en vue de raffermir les liens entre les deux peuples frères.
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ALGER – Le Général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a inspecté des unités relevant de la 5ème Région militaire mercredi après-midi au 2ème et dernier jour de sa visite dans cette Région au cours de laquelle il a notamment inauguré le dépôt régional d’approvisionnement en carburant à Aïn M’lila qui constitue un acquis stratégique, indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale.
L’après-midi du deuxième jour de la visite de M. Gaïd Salah a été marqué par l’inspection de quelques unités de la Région, et ce, en compagnie du Général-major Ammar Athamnia, Commandant de la 5e Région militaire, précise la même source.
A l’entame, le Général de corps d’Armée a inspecté et inauguré le dépôt régional d’approvisionnement en carburant à Aïn M’lila qui constitue un « acquis stratégique, vital et important, et dont la réalisation intervient en tant qu’unité de soutien en différents produits pétroliers, dans le cadre du plan de développement de la chaine de logistique de l’ANP, outre la flexibilité de cette unité qui lui permet de mener à bien les missions de transport de carburant, de sa distribution et de son stockage, ainsi que des analyses et du contrôle de qualité », ajoute le communiqué.
M. Gaïd Salah a suivi, à cette occasion, un exposé présenté par le Directeur régional de carburant, sur les missions principales de cette unité et son rôle vital dans le soutien des unités de la Région en différents produits d’énergies. Par la suite, il a procédé une inspection sur le terrain des différentes structures de cette unité, où il a donné un ensemble de consignes aux personnels y exerçant, « visant l’impératif de préserver cette réalisation vitale, à travers une gestion efficace, optimale et rigoureuse des différentes procédures techniques et préventives, ainsi que des dispositions sécuritaires en vigueur », les exhortant à faire preuve de « professionnalisme dans l’exécution de leurs missions, afin de tirer profit au maximum de cet acquis considérable ».
Le Général de corps d’Armée avait confirmé précédemment devant l’assistance, lors d’une allocution adressée au commandement et à l’état-major de la Région, que « l’accomplissement exemplaire des nobles missions assignées est une garantie de la sécurité de l’Algérie, une assurance de sa stabilité, une protection de son indépendance, et une préservation de sa souveraineté nationale et de son unité territoriale et populaire, notamment à la lumière des défis et enjeux imposés par le contexte international actuel ».
Il a affirmé dans ce sens que la jeunesse algérienne d’aujourd’hui ne sera pas moins impliquée que la génération de Novembre dans la protection des acquis de la Nation algérienne et de la défense de ses valeurs et ses nobles principes.
« Dans ce contexte précisément, je me dois de rappeler en cette honorable occasion, que la victoire de l’Armée de libération nationale (ALN) hier, a été remportée grâce à la volonté d’Allah Le Tout-Puissant, puis grâce au travail laborieux visant à réunir les conditions de réussite, et tant que l’ALN demeure le parfait exemple à suivre pour nos Forces armées, nous veillerons en permanence, grâce au soutien indéfectible dont jouit nos Forces armées, de la part de son Excellence, Monsieur le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, à réunir tous les facteurs et les éléments du succès », a souligné le Général de corps d’Armée .
« Ainsi, l’ALN s’est réincarnée en l’ANP, et le sang du Chahid de la glorieuse Révolution de libération s’est mêlé au sang du Chahid du devoir, prouvant ainsi que la jeunesse d’aujourd’hui est tout aussi patriotique que celle d’hier, et l’Algérie qui a enfanté les générations d’hier est fière des générations d’aujourd’hui, qui porteront pour toujours leur pays dans leurs cœurs, qui verront leurs aïeux comme le modèle à suivre, et qui considéreront l’accomplissement de leur devoir envers la patrie comme étant l’une des plus nobles valeurs de la citoyenneté », a conclu Général de corps d’Armée.
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ALGER – Trois (3) éléments de soutien aux groupes terroristes, ont été arrêtés mercredi par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) à Oran, alors que des armes ont été saisies à Skikda, indique jeudi le ministère de la Défense nationale (MDN), dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée nationale populaire a arrêté, le 13 février 2019 à Oran (2e Région militaire), trois (3) éléments de soutien aux groupes terroristes, tandis qu’un autre détachement a saisi, grâce à l’exploitation de renseignements, un pistolet automatique, un fusil de chasse, une quantité de munitions, une paire de jumelle et d’autres objets à Kerkra, wilaya de Skikda/ (5e RM) », précise la même source.
En outre, et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’ANP « ont intercepté, lors d’opérations distinctes menées à Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar (6 RM) et Djanet (4e RM), douze (12) orpailleurs et saisi (5) véhicules tout-terrain, divers outils d’orpaillage, (8) sacs de mélange de pierres et d’or brut ainsi que d’autres objets », alors qu’un détachement combiné de l’ANP, »a appréhendé, à Tindouf (3e RM), deux (2) narcotrafiquants en possession de cinq (5) kilogrammes de kif traité ». Par ailleurs, « (14) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à In-Guezzam », rapporte également le communiqué du MDN.
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STRASBOURG – Le Tribunal européen a réitéré dans une ordonnance, mardi, le jour-même du vote du Parlement européen sur l’accord de pêche Union européenne-Marocincluant illégalement les territoires sahraouis occupés, le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, demandant à l’UE de se conformer aux règles de droit international qui lient l’UE au Royaume du Maroc.
La jubilation marocaine au vote par le Parlement européen sur l’accord de pêche UE-Maroc élargi au Sahara occidental, aura été de très courte durée, une ordonnance du Tribunal européen, dont l’APS s’est procurée une copie, est venue livrer un avant-gout des péripéties juridiques auquel ce texte succombera fatalement.
Les juges du Tribunal européen ont souligné, en effet, à travers une ordonnance, de manière claire et précise, le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Cette mise au point opportune dont la date symbolique de publication, intervient le jour-même où le Parlement européen a cautionné un accord contraire aux décisions de la Cour de justice de l’UE (CJUE) de décembre 2016 et février 2018.
L’ordonnance du tribunal de l’UE, établie par la cinquième chambre, porte sur le recours introduit par le Front Polisario en vue de l’annulation de la décision du Conseil de l’Union européenne du 16 avril 2018, autorisant l’ouverture de négociations avec le Maroc en vue de la modification de l’accord de pêche UE-Maroc et de la conclusion de son protocole de mise en œuvre.
Dans la présente décision, la juridiction européenne a opté pour un rappel des fondamentaux de la question du Sahara occidental, avant de réitérer la substance des arrêts pertinents la CJUE dans le cas d’espèce, et d’en tirer les conclusions « au regard du contenu de la décision attaquée ».
En vue d’écarter toute interprétation biaisée de cette ordonnance, le Tribunal européen a stipulé dès le tout premier paragraphe, que « le Sahara occidental est un territoire inscrit par l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1963 sur la liste des territoires non autonomes au sens de l’article 73 de la charte des Nations unies et sur laquelle il figure toujours à ce jour ».
De même, l’ordonnance du Tribunal de l’UE a indiqué dans son paragraphe 30 que « le peuple sahraoui est à regarder comme jouissant du droit à l’autodétermination » et comme étant un « tiers » au sens du principe de l’effet relatif des traités (arrêt du 21 décembre 2016, Conseil/Front Polisario, C-104/l6 P).
Examinant l’objet de la décision du Conseil de l’UE attaquée par le Front Polisario, à savoir la renégociation de l’accord de pêche UE-Maroc, le Tribunal a rappelé dans ce contexte le contenu de son ordonnance datant du 19 juillet 2018 qui avait considéré que « l’accord de partenariat et le protocole de 2013 devaient être interprétés, conformément aux règles de droit international qui lient l’Union européenne et qui sont applicables dans les relations entre celle-ci et le Royaume du Maroc en ce sens que tout comme le territoire du Sahara occidental, les eaux adjacentes à ce territoire ne relevaient pas des champs d’application territoriaux de cet accord et de ce protocole ».
Cette portée géographique bien limitée a conduit le Tribunal à retenir l’ »exception d’irrecevabilité », invoquée par le Conseil de l’UE et appuyée par la France et la Commission européenne, dans la mesure où la décision attaquée n’a pour objet que de désigner le négociateur de l’Union européenne, à savoir la Commission européenne, sans produire d’effets, directement et individuellement, sur la situation juridique du requérant, en l’occurrence le Front Polisario.
L’ordonnance du Tribunal européen donne un signal clair de ce que seront les prochaines batailles juridiques en indiquant dans son paragraphe 30 qu’ »il n’en demeure pas moins que toute affectation éventuelle de la situation juridique du requérant est à apprécier au regard du contenu de l’accord sur lequel déboucheront les négociations entamées en vertu de la décision attaquée ».
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RAMALLAH – L’autorité palestinienne basée à Ramallah a dénié jeudi tout bien-fondé à la conférence internationale de Varsovie sur le Moyen-Orient qui, a-t-elle affirmé, vise à « normaliser » l’occupation israélienne des Territoires palestiniens.
« En prenant totalement le parti du gouvernement israélien, (l’administration Trump) cherche à normaliser l’occupation israélienne et le déni systématique du droit palestinien à l’indépendance. La conférence de Varsovie s’inscrit dans ce contexte », a indiqué Nabil Chaath, un conseiller du président Mahmoud Abbas, cité par des médias.
La conférence de Varsovie, officiellement consacrée à la sécurité au Moyen-Orient, est censée porter largement sur l’Iran. Mais le gendre et conseiller du président américain Donald Trump, Jared Kushner, devrait aussi évoquer l’effort américain en cours depuis des mois pour présenter une initiative diplomatique dans le conflit israélo-palestinien.
Nabil Chaath rappelle que la direction palestinienne a refusé de participer à la conférence de Varsovie qualifiée de « conspiration américaine » et rejetant des pourparlers avec Washington tant que les Etats-Unis n’auront pas adopté une politique plus équilibrée.
« Un processus de paix ne peut pas servir à faire en sorte qu’une des parties soit amnistiée de ses crimes de guerre ou qu’une autre renonce à ses droits fondamentaux au regard de la charte des Nations unies », a-t-il expliqué.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a décidé de boycotter l’administration Trump qui a discrédité, a-t-il dit, les Etats-Unis dans leur rôle historique de médiateur en considérant en 2017 El-Qods occupée comme la capitale d’Israël. L’administration Trump a infligé depuis une série de coups sévères à l’Autorité palestinienne, en coupant notamment des centaines de millions de dollars d’aide aux Palestiniens.
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ALGER – Un quatrième sommet trilatéral sur la Syrie est prévu ce jeudi à Sotchi (sud de la Russie) pour faire avancer un règlement durable de la crise syrienne, réunissant les dirigeants des pays garants du processus d’Astana (Russie, Turquie et Iran) qui discuteront notamment de la situation à Idleb et du retrait des troupes américaines.
Les présidents russe Vladimir Poutine, turc Recep Tayyip Erdogan, et iranien Hassan Rohani se réunissent sur les rives de la mer Noire, pour tenter de relancer le règlement du conflit en Syrie au moment où le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique (EI/Daech) » est acculé et Washington prépare son retrait militaire de ce pays en crise depuis 2011.
Les trois présidents doivent officiellement se concentrer sur les initiatives visant à faire avancer le dialogue intersyrien.
Le processus d’Astana (Kazakhstan) a, en outre, éclipsé les négociations parrainées par l’ONU, sans parvenir à un règlement définitif du conflit.
Le président russe et ses homologues turc et iranien s’étaient réunis pour la troisième fois, conformément à la formule d’Astana, à Téhéran en septembre 2018.
La réunion tripartite sur la Syrie à Sotchi intervient après la réunion qui avait regroupé les ministres des Affaires étrangères de Russie, de Turquie et d’Iran à Genève le 18 décembre dernier, avec la participation de l’ex-Envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, durant laquelle les participants ont discuté du règlement politique de la crise syrienne et de la formation d’un comité constitutionnel.
Le dernier sommet entre les présidents des trois pays avait eu lieu en septembre en Iran. Leurs divergences concernant le sort de la province syrienne d’Idleb (nord-ouest) étaient alors apparues au grand jour.
Il avait fallu une nouvelle rencontre entre M. Poutine et M. Erdogan pour discuter de la création d’une « zone démilitarisée » russo-turque à Idleb, dans cette vaste enclave où cohabitent des groupes terroristes armés et qui échappe encore au contrôle des forces gouvernementales.
En vertu de l’accord russo-turc, tous les groupes terroristes, notamment « Hayat Tahrir al-Cham (HTS) », organisation dominée par l’ex-branche d' »Al-Qaïda », devaient se retirer de cette zone.
Comité constitutionnel et situation à Idleb au centre des discussions
Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, le sommet entre les présidents des trois pays garants du processus d’Astana sur la Syrie doit notamment être consacré à la formation d’un Comité chargé d’élaborer une nouvelle Constitution pour la Syrie en vue d’une transition politique.
Fin décembre, l’ONU a admis avoir échoué à former ce comité, évoquant des problèmes avec des changements proposés par le gouvernement syrien sur une liste de noms. Moscou affirme être « prêts à chercher une issue à cette situation (…), nous allons poursuivre le travail ».
En outre, M. Lavrov a fait savoir que certains pays occidentaux entravent le début de l’action de commission de débat de la Constitution syrienne, assurant que la réunion de Sotchi examinera cette question.
M. Lavrov a en outre souligné que l’accord de Sotchi sur Idleb est « temporaire ». « Le réseau terroriste du Front Nosra s’empare de 90% du gouvernorat d’Idleb et l’accord conclu en septembre dernier sur Idleb est temporaire. Nous l’avons confirmé à plusieurs reprises lors des réunions entre les deux parties, russe et turque », a-t-il dit.
Il a insisté sur le fait que son pays « continue à soutenir l’Etat et l’armée en Syrie jusqu’à la libération de tous les territoires syriens des réseaux terroristes ».
De son coté, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a souligné que son pays insistait sur « la nécessité pour le gouvernement américain d’appliquer ce qu’il a dit, à savoir de se retirer complètement de la Syrie et de mettre fin à sa présence militaire illégale là-bas ».
Selon des analystes, une victoire sur les terroristes de « Daech » en Syrie ouvrirait la voie au désengagement surprise annoncé en décembre par le président américain Donald Trump des quelque 2.000 militaires américains déployés dans ce pays pour aider les « Forces démocratiques syriennes » (FDS, coalition arabo-kurde) à lutter contre les terroristes. Mais aucun calendrier de retrait n’a été concrétisé à ce jour par Washington.
M. Riabkov a en outre souligné également que les attaques israéliennes contre la Syrie étaient « illégales et injustifiées » et a souligné que « la Russie condamnait ces attaques et ne pouvait les accepter quels que soient les arguments et les prétextes déclarés par Israël ».
La Syrie, où huit ans de conflit qui s’est militarisé avec le temps impliquant des parties étrangères et des groupes terroristes, ont fait plus de 350.000 morts se trouve cette semaine au centre d’un intense ballet diplomatique avec une réunion de la coalition anti-EI à Munich et une conférence sur le Proche-Orient à Varsovie.
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Un Sellal en forme a été reçu ce matin au siège de l’UGTA! après sa déclaration quant à la lettre de candidature de Bouteflika, le directeur de campagne et ex-premier ministre informe que le président-candidat bénéficie d’un soutien tant au niveau national et international, et que les opposants au 5ème mandat de Bouteflika sont selon ses dires « très peu nombreux » et ne posent pas problème.
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ALGER – Quelque 84 millions d’électeurs nigérians sont appelés aux urnes samedi pour élire leurs nouveau président et Assemblée nationale dans un contexte marqué par une multitude de défis, alors que la population aspire à un changement à la mesure de leurs attentes.
Des scrutins régionaux auront lieu le 2 mars pour élire les gouverneurs des Etats et les membres des Assemblées locales, selon le calendrier électoral.
Pas moins de 73 candidats issus de 91 partis politiques sont en lice pour la présidentielle, dont le chef de l’Etat sortant, Muhammadu Buhari, qui affrontera son principal rival, de l’opposition l’ex vice-président Atiku Abubakar.
Selon les sondages, la concurrence s’annonce rude entre les deux candidats, le président sortant Buhari du parti du Congrès des progressistes (APC), au pouvoir depuis 2015 et l’ancien vice-président Abubakar, candidat du principal parti d’opposition nigérian, le Parti démocratique populaire (PDP).
Ces deux principales formations politiques s’accaparent la quasi-totalité des sièges dans les deux chambres du Parlement.
Insécurité, corruption, pauvreté… enjeux du scrutin
M. Buhari (76 ans) qui demeure le candidat favori de ce rendez-vous électoral a entamé sa campagne de réélection, en promettant de faire franchir une « nouvelle étape » au pays et de « construire un Nigeria plus fort ».
Il a d’ores et déjà avancé cinq grandes promesses de campagne: créer des emplois, développer les infrastructures, faciliter les affaires, améliorer les ressources humaines, et renforcer l’inclusion politique, mettant l’accent sur la lutte contre la corruption – une campagne lancée en 2015 -, et qu’il a promis de poursuivre s’il était réélu en 2019.
Il a également promis de redoubler d’efforts en matière d’infrastructures, de relance économique et de lutte contre les rebelles en cas de réélection.
Ancien officier-Général, il est revenu au pouvoir en 2015 après avoir battu l’ancien président Goodluck Jonathan, devenant ainsi le premier candidat d’opposition à vaincre un président sortant dans une élection.
Face à lui, rivalise un adversaire redoutable, Atiku Abubakar (72 ans) ancien vice-président pendant huit ans (1999-2007), qui veut se placer comme le candidat favori du secteur privé et des jeunes pour remporter ce scrutin, la quatrième tentative pour lui d’accéder à la magistrature suprême.
Homme d’affaires multi-millionnaire, Atiku Abubakar, a axé son programme lors de sa campagne électorale sur des sujets aussi variés que l’emploi, la sécurité nationale, la santé, l’éducation, les infrastructures et divers secteurs essentiels de l’économie.
Violences et tensions, appels au respect des résultats
Au terme d’une campagne marquée principalement par une vague de violences sans précédent et de tension, d’immenses rassemblements de dizaines de milliers de personnes ont eu lieu dans les différentes régions du pays. Des violences ont éclaté entre les sympathisants des deux camps, faisant plusieurs morts et blessés, provocant des dégâts matériels dans certains bureaux de vote.
Trois bureaux de la Commission nationale indépendante électorale (INEC) ont été incendiés en moins de deux semaines alors que du matériel électoral ainsi que des milliers de lecteurs électroniques de cartes électorales ont été détruits. Les deux candidats ont appelé à éviter toute violence et à respecter le résultat.
Face à ces tensions MM. Buhari et Abubakar ont signé un texte d’un « accord de paix » passé entre plusieurs autres candidats qui appellent leurs partisans « à éviter toute violence ou acte qui puisse mettre en danger (le déroulement) d’élections libres, justes et crédibles » et s’engagent à en « respecter le résultat ».
« Les élections ne constituent pas la démocratie à elles seules », a mis en garde le président sortant, soulignant l’importance de « l’engagement citoyen » pour atteindre « la bonne gouvernance ».
Son adversaire Atiku Abubakar, ex-vice-président, a pour sa part appelé la commission électorale et les services de sécurité à rester neutres.
La campagne électorale a été marquée par l’arrivée de nombreux jeunes candidats, ils ont 25, 30 ans, et veulent être député ou président.
Profitant d’une loi, votée en mai 2018, qui a revu à la baisse l’âge des candidats aux élections, près de 1 500 jeunes briguent des postes aux niveaux des Assemblées fédérales et au Sénat, malgré leurs moyens financiers dérisoires.
Ces jeunes apportent des propositions concrètes, liées à leurs difficultés au quotidien. ils proposent des lois pour éradiquer le chômage, promettant « l’accès à l’eau potable, de meilleurs services de santé ou encore une meilleure gestion du secteur de l’énergie ».
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SANAA – Les Nations unies ont déclaré jeudi que la crise humanitaire au Yémen, déjà présentée comme la pire au monde, était en train de s’aggraver en raison de la poursuite du conflit armé qui oppose depuis quatre ans les forces gouvernementales au mouvement Ansarallah (Houthis).
« La crise humanitaire au Yémen reste la pire au monde », écrit dans un communiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).
« Près de quatre années de conflit et de grave déclin économique poussent le pays au bord de la famine et exacerbent les besoins dans tous les secteurs », ajoute cet organisme.
« On estime que 80% de la population, soit 24 millions de personnes, ont besoin d’une forme d’aide humanitaire ou de protection, dont 14,3 millions de manière urgente », poursuit l’Ocha.
« Le nombre de personnes avec un besoin aigu (d’assistance ou de protection) a augmenté de 27% par rapport à l’an dernier », souligne le communiqué.
« Les deux tiers de toutes les régions sont déjà en situation de pré-famine », avertit Ocha.
Une coalition menée par l’Arabie saoudite intervient depuis mars 2015 dans le conflit au Yémen aux côtés du gouvernement et contre les Houthis.
Le conflit a fait depuis cette date quelque 10.000 morts, en majorité des civils, et plus de 60.000 blessés, selon un bilan partiel de l’Organisation mondiale de la santé.
Des ONG estiment que le nombre de morts est largement supérieur, certaines ONG citant un bilan cinq fois supérieur.
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ALGER – L’ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a été nommé ministre d’Etat, conseiller diplomatique auprès du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué jeudi un communiqué de la présidence de la République.
Durant sa langue carrière diplomatique qu’il avait entamée en 1976, Lamamra (67 ans), diplômé de l’Ecole nationale d’administration (ENA), a occupé plusieurs postes en Algérie, à l’étranger et au sein de plusieurs instances régionales et internationales. Il a été ministre des Affaires étrangères de 2013 à 2015, puis ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de 2015 à 2017.
Il a été également Commissaire à la Paix et à la Sécurité (CPS) de l’Union africaine (2008-2013) et Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères (2005-2007). Lamamra a été aussi ambassadeur de l’Algérie dans plusieurs pays dont les Etats-Unis, Djibouti et l’Ethiopie.
Durant ces deux dernières années, le nouveau conseiller diplomatique auprès du président Bouteflika a été désigné membre du Haut-Comité consultatif de l’ONU chargé de la médiation internationale, en septembre 2017, puis membre du Conseil d’administration de l’ONG International Crisis Group (ICG), basée à Bruxelles (depuis juillet 2018).
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Le stand de l’Algérie à la 29e Foire du livre de La Havane qui a ouvert ses portes jeudi dernier, connaît une forte affluence de visiteurs cubains qui y viennent découvrir les différentes publications algérienne traitant du patrimoine, de l’histoire et de la culture algériennes. Un visiteur cubain a indiqué qu’il était venu découvrir la culture et la littérature algériennes». «Je suis très heureux que l’Algérie participe en tant qu’invité d’honneur», s’est réjouit un autre visiteur cubain ayant vécu en Algérie, affirmant que «sa présence aujourd’hui parmi les Algériens lui rappelle de bons souvenirs».
Le stand algérien renferme «200 titres» en arabe, français, anglais, espagnol voire même en braille sur l’Algérie, sa culture et sa littérature, a fait savoir le responsable du stand, Mohamed Ikareb, soulignant que 80% des livres exposés seront dédiés à la bibliothèque nationale de Cuba «José Marti» et le reste à l’ambassade de l’Algérie à La Havane.
A rappeler que le ministère de la Culture cubain s’était engagé également à traduire 21 titres d’écrivains algériens de renom, à l’instar de Merzak Bektache et Djilali Khellas, Nacéra Belloula et Azzedine Mihoubi qui seront présentés au public à l’occasion. Le pavillon algérien n’a cessé de séduire les visiteurs cubains qui ont eu l’occasion de voir leurs prénoms transcrits en arabe avec la plume du calligraphe, Tayeb Laidi.
Présente à l’évènement, l’artiste du henné, Naciba Antar a su attirer les Cubaines par ses dessins sur leurs mains et bras. Le conte populaire algérien est également au rendez-vous avec la conteuse Sihem Kenouche qui a enchanté le public cubain (de différentes tranches d’âge) avec ses histoires et sa belle gestuelle. Deux conférences ont été organisées au niveau du stand algérien, portant sur «les droits d’auteur» et «l’édition» en Algérie, animées respectivement par le directeur général (DG) de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (Onda), Sami Bencheikh El Hocine, et le directeur du livre et de la lecture publique au ministère de la Culture, Djamel Foughali. Deux autres conférences sont également prévues la semaine prochaine sur «La littérature algérienne entre le passé et le présent» et «La littérature féminine», et seront animées par l’académicien Hamadi Abdellah et la femme de lettres Maïssa Bey.
En célébration du 60e anniversaire de «la révolution cubaine», la 28e édition de la Foire internationale du livre de La Havane connaît la participation de quelque 120 exposants issus de 43 pays pour assouvir la soif des visiteurs venus très nombreux découvrir, au niveau des différents pavillons, les maisons d’édition hispanophones.
Force est de constater que les maisons d’édition cubaines, majoritairement présentes à la foire, se focalisent en général sur «le patrimoine culturel, politique et militant des leaders révolutionnaires» non seulement à Cuba, mais dans toute l’Amérique latine.
Des cadres photos de ces «héros historiques» tels que les qualifient les Cubains, se trouvent dans chaque recoin de cet espace livresque à l’instar de Fidel Castro, Che Guevara et José Marti (ancien penseur et militant à la fin du XIXe siècle). Ces révolutionnaires sont «de grands dirigeants nationaux parmi ceux qui ont libéré, édifié et protégé Cuba, de la domination américaine, pendant de longues années», ont indiqué certains visiteurs, c’est pourquoi ils méritent d’être honorés à chaque édition de la foire du livre voire dans «notre vie quotidienne», ont-ils poursuivi.
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L’activité du «cartable muséal», initiée par le Musée public national Ahmed Zabana d’Oran, reprendra du service pour se déplacer à travers différents établissements scolaires, a-t-on appris mardi auprès de cet établissement culturel. La nouveauté du cartable muséal de 2019 est qu’il s’invite au CEM à l’inverse des autres années qui ciblait les lycées, a souligné la chef de service animation, pédagogie et ateliers au musée.
Le programme du cartable muséal prévoit la visite de sept CEM, dans une première étape de cette manifestation qui vise à diffuser la culture des musées en milieu scolaire et enrichir les connaissances historiques des élèves pour toucher tous les établissements vers la fin de l’année scolaire, a indiqué Nadia Adlène, notant que cette activité a été lancée au début du mois de février en cours au niveau du lycée «Abdelhamid Ibn Badis» proche du musée.
La raison du choix du cycle moyen est que son programme scolaire comprend des leçons d’archéologie, d’histoire et de patrimoine, a expliqué la même responsable.
Parmi les objectifs du «cartable muséal» dirigé par l’animatrice culturelle du musée «Ahmed Zabana», Wafae Ouramdani, est d’intéresser les élèves à l’histoire de la ville d’Oran, le Musée public national et les collections archéologiques que recèle cet établissement et de les sensibiliser à l’importance de préserver le patrimoine.
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Le film «Jinpa» du réalisateur tibétain Pema Tseden a remporté le Cyclo d’or de la 25e édition du Festival international des cinémas d’Asie (Fica) de Vesoul (est), ont annoncé mardi soir les organisateurs dans un communiqué.
Le jury international, présidé par le réalisateur singapourien Eric Khoo, a récompensé «Jinpa» du prix le plus prestigieux en raison de «l’originalité de son style et de son langage cinématographique unique», selon le communiqué. «Jinpa», «une histoire de vengeance et de rédemption», raconte le parcours d’un chauffeur de camion qui croise brièvement la route d’un auto-stoppeur décidé à tuer un homme qui lui a causé du tort.
Le film est une adaptation de deux nouvelles: «L’Assassin» de Tsering Norbu, et «J’ai écrasé un mouton», de Pema Tseden. Le réalisateur et scénariste tibétain obtient son 2e Cyclo d’or après avoir été consacré une première fois en 2016 à Vesoul pour un autre long-métrage, «Tharlo».
Le Grand Prix du jury international a été remis à «Rona Azim’s Mother», de Jamshid Mahmoudi (Afghanistan), «pour sa sincérité et sa façon de montrer l’affection pour les réfugiés afghans en Iran». Ce film a également reçu le prix Inalco, offert par l’Institut national des langues et civilisations orientales.
Le Prix du Jury international revient à «Sub-zero wind», de Kim Yu-ri (Corée du Sud), «pour sa capacité à raconter une histoire intense à travers une multitude de petits détails».
Le Fica qui s’est déroulé du 5 au 12 février 2019 et a réuni 32 700 spectateurs, a également remis un «Cyclo d’or d’honneur» au président du jury, Eric Khoo, pour l’ensemble de son oeuvre. Le festival a été créé en 1995 par un couple de documentalistes français, Jean-Marc et Martine Thérouanne.
La 26e édition est programmée du 11 au 18 février 2020.
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Par Abdelkrim AMARNI
Le doyen des écrivains algériens, auteur et romancier, Kaddour M’Hamsadji, sera ce samedi 16 février, l’hôte de la librairie «Média-Book», sise à la rue Ahmed-Zabana, à Alger-Centre, pour dédicacer ses ouvrages.
Il s’agira notamment des titres:
-Le fil de l’âme (Khit errouh)
-A quoi sert le livre
-La quatrième épouse
-Le soleil en fin de journée
-Le juste qui sommeille
Témoin vivant de tous les événements culturels qui ont marqué l’Algérie durant ces dernières années, la rencontre avec ce géant, sera certainement un moment sublime de débats, de souvenirs et de retrouvailles.
Ne ratez-pas cette occasion!
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Par Wahib AïT OUAKLI
La loi de finances 2019 est venue atténuer ces impacts à travers une maîtrise des dépenses de fonctionnement et d’équipement.
Une rencontre à laquelle a pris part, un grand nombre d’opérateurs économiques tous secteurs confondus et experts comptables représentant différentes régions du pays. Ont été également présents pour la circonstance, Touati Kamel directeur central de la législation et de la réglementation fiscale et Benali Kamel directeur central des relations publiques et de la communication.
Attentifs à toutes les questions et interrogations soulevées par l’assistance, les deux hommes ont apporté tous les éclaircissements sur les points représentant une quelconque ambiguïté, pour les acteurs et experts présents. Au centre des réponses, revenait la recommandation sur la nécessité de respecter les dispositions de la loi de finances. Notamment en ce qui concerne le paiement à terme échu des taxes et impôts. À l’unanimité, il est reconnu que la loi de finances 2019 a été élaborée dans un contexte économique difficile. Néanmoins, l’effort de l’Etat quant à la tentative d’améliorer ses recettes, grâce à cette loi de finances 2019, est bien perceptible.
Notamment en ce qui concerne la question de fiscalité ordinaire et celle pétrolière. Lors du débat autour de cette loi il a été reconnu que l’année 2018 a enregistré une hausse relative, des recettes des exportations hors hydrocarbures, le directeur central de la législation et de la réglementation fiscale a traité de la dépendance de l’économie algérienne aux rentrées des hydrocarbures. Selon l’orateur, les hydrocarbures dont dépend notre pays ont impacté négativement l’économie. Il a également été souligné, lors de cette rencontre, le soutien de l’activité économique et du maintien des transferts sociaux. Il a été affirmé dans ce sens que, l’Algérie est toujours à la merci des hydrocarbures, et ce en dépit les appels à la diversification de l’économie. À cet effet, il a été révélé qu’une cartographie est en cours d’élaboration par le ministère des Finances et celui de l’Intérieur en collaboration avec les structures de la Banque mondiale.
Ainsi, ces éclaircissements et bien d’autres ont été apportés, dans un optimisme outre mesure insinuant de la bonne santé de l’économie nationale. Si toutefois la vision s’oriente vers des projets économiques ambitieux. En tout cas, ce qui a été retenu à travers les explications des deux experts dépêchés de la capitale, pour la LF 2019, est que l’Algérie est encore dans la zone de turbulence jusqu’à 2020. D’ailleurs, c’est ce qui explique le recours depuis l’élaboration de la LF 2018, qui est, convient-il de rappeler, établie sur trois années; une loi organique qui sera applicable à partir de 2022. Le séminaire a été organisé à l’hôtel Sheraton de Annaba, par la Cgea et la CCI Seybouse Annaba.
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Par Wahib AïT OUAKLI
Cette mafia «Made in bladi» charrie une nouvelle faune de malfaiteurs. Ce sont des gangsters qui «agressent» les personnes sans bouger de leurs bureaux. Il s’agit de cybercriminels.
Quel est le profil des délinquants de la capitale? Les chiffres fournis, hier, par le chef de la sûreté de wilaya d’Alger nous donnent une petite idée. En effet, ce contrôleur de police, qui a animé une conférence de presse où il a fait le bilan de l’année écoulée, a mis en avant les deux fléaux qui gangrènent le Grand Alger. Il s’agit des drogues et du port d’armes blanches!
«49.625 suspects ont été arrêtés, 8 406 sont sous mandat de dépôt alors que 37.080 ont bénéficié de comparution immédiate», a indiqué ce haut gradé de la police algérienne. «Nous avons également recensé 15344 affaires relatives à l’atteinte aux biens et 9902 atteintes aux personnes», soutient le premier responsable de la police algéroise.
Néanmoins, ce qui marque les esprits est le fait que ses services ont partagé ces crimes et délits en deux grandes catégories.
La première est celle des drogues où les affaires traitées ont explosé. «18 742 affaires ont été traitées en 2018 contre 14.431 en 2017. 20 312 suspects ont été entendus dans ces affaires contre 16421 en 2017. 2910 ont été arrêtés et sont sous mandat de dépôt contre 2454 en 2017 et 17 402 ont bénéficié de la comparution directe contre 13 967», a énuméré le même responsable. Pour ce qui est du type de drogue à «la mode» chez les voyous de la capitale, il y a bien évidemment le cabanais avec 430 kg et 949 grammes saisis rien qu’à Alger, les psychotropes à l’instar du «saroukh» (Lyrcia et autres, Ndlr) avec 435 010,8 comprimés saisis. Mais ce qui fait encore plus peur dans ces chiffres, ce sont les drogues dures.
Cocaïne et héroïne s’offrent une belle place dans ce classement peu flatteur avec 903,06 gammes saisies pour ce qui concerne la cocaïne contre 292 grammes en 2017 et 3 kg et 206 grammes d’héroïne contre 1 kg et 136 grammes en 2017. Pour ce qui est du deuxième profil de nos délinquants, il s’agit de porteurs d’armes blanches. «3939 affaires ont été traitées en 2018 à Alger contre 3794 en 2017. 4040 personnes ont été arrêtées contre 3897 en 2017», précise le contrôleur de police Mohamed Bettache. Voilà donc le profil de nos délinquants urbains «3i3i» comme ils sont appelés dans le langage populaire qui semble s’être plus reconverti dans les drogues que les agressions.
Néanmoins, cette mafia «Made in bladi» charrie une nouvelle faune de malfaiteurs. Ce sont des gangsters qui «agressent» les personnes sans bouger de leurs bureaux. Il s’agit comme vous l’avez certainement deviné, des cybercriminels. «Pas moins de 389 affaires liées à la cybercriminalité et le piratage des comptes électroniques ont été traités en 2018 à Alger.
144 personnes ont été arrêtées dont 25 ont été emprisonnées», a conclu le chef de la police d’Alger. Les changements de moeurs et des habitudes des Algérois ont donc été accompagnés par un changement des crimes et délits. La police est en train de s’adapter…
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