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Afrique

Loi organique relative aux lois de finances: «Un texte bêtement importé», accuse Hanoune

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 14:52

La secrétaire générale du Parti des travailleurs n’a pas du tout ménagé le ministre des Finances qu’elle accuse d’avoir «bêtement importé» le projet de loi organique relative aux lois de finances.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Louisa Hanoune qui animait, hier, une conférence de presse, s’est appesantie sur ce texte passé dernièrement en plénière de l’Assemblée populaire nationale dans l’attente de son adoption prévue la semaine prochaine au même titre que d’autres projets de loi.

«C’est le projet de Abderrahmane Benkhalfa. Comment un ministre peut épouser un projet dont il n’est pas le promoteur, n’est pas l’auteur, il l’épouse et peut-être qu’il ne l’a pas vu de près ; vu son contenu ? C’est une dérive très grave. Nous n’allons pas nous taire», tonne Hanoune qui qualifie ce texte de «pâle copie de sa similaire française dont on parle depuis 15 ans». Et de s’interroger : «Pourquoi l’avoir programmé en plein Ramadhan ? Maintenant, personne ne sait, même des responsables ne savent pas de quoi il en retourne, si les responsables ne l’ont pas lu.
Pour elle, «c’est un putsch permanent qui permet au ministre des Finances d’intervenir au courant de l’année budgétaire et de transférer d’un secteur à un autre secteur». Ce qui lui fera dire qu’«il ne sert à rien d’élaborer des lois de finances annuelles, de les soumettre au débat au sein des commissions, en plénière du Parlement, que le Président signe la loi de finances».

Et pas que cet aspect que Hanoune soulève puisqu’elle fait part de cette autre «anomalie» à ses yeux, celle portant fixation d’objectifs aux budgets sectoriels. «Benghabrit doit-elle demander aux enseignants de gonfler les notes, puisque son objectif principal est le taux de réussite ? Quel est l’objectif des gérants des hôpitaux, le nombre de malades auscultés ou l’argent qu’on fait entrer puisque les gens doivent payer ?» s’interrogera-t-elle encore faussement.
Pour la secrétaire générale du PT, avec ce texte de loi, «ça devient durable, un cadre triennal avec plafonnement des budgets alloués». «C’est un texte anticonstitutionnel, aventurier et totalitaire», tonne encore Hanoune qui soupçonne une volonté de le faire passer «coûte que coûte et au plus vite». D’où, d’ailleurs, sa programmation en plein mois de Ramadhan, suffisant pour elle de déduire cette arrière-pensée, faisant remarquer que «dans tous les pays, c’est durant l’été qu’on fait passer les pires lois comme celle-ci».

Réclamant le report après l’Aïd de sa séance d’adoption, la secrétaire générale du PT affirme, enfin, que ce projet de loi organique relative aux lois de finances «modifie la nature de l’Etat algérien puisque n’étant conforme ni à nos besoins ni à notre histoire, importé qu’il est de pays auxquels on ne ressemble en rien», citant le Canada.
Abordant la prochaine élection présidentielle, la secrétaire générale du PT a, prenant l’exemple de bien de pays notamment latino-américains, averti quant aux velléités américaines et de «leurs valets européens et même arabes, d’imposer des présidents et des candidats à leurs seuls services et ceux d’une minorité de nouveaux riches». «Nous sommes censés aller vers une élection présidencielle dans une situation dangereuse et de crise.»
Estimant que «les peuples peuvent résister aux situations les plus atroces dès lors que ceux qui dirigent leurs pays défendent les intérêts de la nation et de la majorité du peuple et non ceux de la minorité très riche et des multinationales», Hanoune invite le pouvoir en place à adopter la même démarche que celle du Président vénézuélien qui vient d’être réélu pour un second mandat au grand dam de Washington et de ses affidés, soit mettre en branle une «politique conforme aux aspirations du peuple et de la nation algériens».

Un peuple qui, ajoute-t-elle, «prêt à résister n’acceptera jamais un Président imposé de l’extérieur», recommandant, «si l’on veut réellement résister aux menaces extérieures, préserver l’intégrité territoriale du pays et immuniser le pays, à renforcer le front intérieur». Ce qui ne saurait se matérialiser sans «l’arrêt de cette politique antisociale et antinationale, des atteintes aux libertés pour permettre aux ressorts de la société de se renforcer, grippés actuellement et pour que la mobilisation populaire se dresse en toute indépendance».
M. K.

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Commerce extérieur: Une gestion tâtonnante

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 14:36

Acculés, les pouvoirs publics se sont mis à décider d’une chose et son contraire en l’espace de quelques mois, voire quelques semaines.

Le gouvernement a, au bout du compte, décidé de  faire machine arrière concernant sa politique de restriction des importations. En effet, selon le ministre du Commerce, Saïd Djellab, l’interdiction des importations sera remplacée par un nouveau mécanisme de contrôle, prévu par l’avant-projet de loi de finances complémentaire (LFC-2018).
S’exprimant mardi lors, d’une visite à Bouira, le ministre du Commerce a précisé que, dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2018, “nous avons ainsi proposé le droit additionnel qui est le seul instrument prédominant”, ajoutant, “il n’y aura pas de produits interdits puisque tous les produits interdits à l’importation auparavant seront versés dans le droit additionnel, c’est-à-dire, qu’ils seront découragés par des taxes allant de 30 à 200%”. Il s’agit d’un énorme revirement dans la politique du gouvernement dite d’encadrement des importations, choix censé faire économiser au pays des devises.
Depuis le début de l’année en cours, le gouvernement Ouyahia avait introduit plusieurs mesures de restriction aux importations en substitution au dispositif des licences. Parmi ces mesures, l’interdiction provisoire de l’importation de 851 produits.

Une liste qui, paradoxalement, a été élargie à 877 produits il y a quelques jours. Par ailleurs, au moment où, en début de ce mois, le ministre du Commerce évoquait pour la première fois l’introduction dans la LFC-2018 d’une taxe douanière supplémentaire provisoire sur les importations des marchandises finies, il a gelé les opérations d’importation des produits cosmétiques. Pour faire face à la chute des cours du pétrole et limiter les importations, les pouvoirs publics ont fait une fixation sur le commerce extérieur national en instituant une gestion purement administrative pour le contrôler, faite essentiellement d’interdiction. Cela a commencé par les licences d’importation pour ensuite passer aux listes de produits interdits d’importation. En somme, une interdiction remplace une autre. Acculés, les pouvoirs publics se sont mis à décider d’une chose et son contraire en l’espace de quelques mois, voire quelques semaines. Et à chaque remise en cause, le même argumentaire est avancé, à savoir que le dispositif est conjoncturel ou qu’il n’a pas atteint ses objectifs.
C’était le cas avec la suppression des licences d’importation en début d’année et c’est aujourd’hui le cas avec la suppression de la liste des produits interdits à l’importation. Cette façon de procéder faite de tâtonnement et d’approximation, autant elle l’était avec la suppression des licences d’importation. Cette levée de l’interdiction d’importation semble logique, d’abord, de par les résultats médiocres obtenus, ensuite, parce que contraire aux principes du libre exercice du commerce mondial.

Il faut signaler que dès le début, de nombreux experts et opérateurs économiques ont affiché clairement leur défiance vis-à-vis des solutions administratives et plaidaient en faveur d’un traitement économique de l’envolée des importations. La plupart d’entre eux exprimaient leur scepticisme à propos des décisions administratives, licences et autres interdictions, en soulignant qu’une modulation des droits de douane et des taux de TVA serait l’option la plus appropriée pour orienter la consommation vers la production nationale et décourager l’importation de produits de luxe ou jugés “superflus”. Ils sont aujourd’hui rejoints, partiellement, par le ministre du Commerce lui-même. Mais, après combien de temps perdu.

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Mauritanie: l'IRA en piste pour les prochaines élections

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 05/31/2018 - 14:30
Le360 - L’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), une ONG antiesclavagiste et de défense des droits humains, va aligner des...
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Le concert aura lieu à Boudjima (Tizi Ouzou): Mohamed Allaoua chantera ce soir

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 14:27

Il a choisi, pour la deuxième fois consécutive, le chef-lieu de la commune de Boudjima, pour s’y produire à partir de 22 heures. Le spectacle se tiendra en plein air au lieu-dit Lekhmis.

Ayant réussi à conquérir les coeurs de toutes les nouvelles générations de mélomanes et plus particulièrement les femmes, toutes tranches d’âge confondues, Mohamed Allaoua est considéré actuellement comme le chanteur kabyle qui draine le plus de monde durant ses spectacles et tournées aussi bien en Algérie qu’à l’étranger. Surtout que son style rythmé invite à l’éclatement et à la danse. A chaque nouveau rendez-vous avec Mohamed Allaoua, des dizaines de milliers de spectateurs affluent sur le lieu où doit se tenir le spectacle. Aujourd’hui, jeudi, 31 mai, Mohamed Allaoua a choisi, pour la deuxième fois consécutive, le chef-lieu de la commune de Boudjima, près de Tigzirt sur mer, pour s’y produire à partir de 22 heures.
Le spectacle se tiendra en plein air au lieu-dit Lekhmis, au niveau des établissements Saci. En fait, le gala de Mohamed Allaoua est organisé par une boîte privée, «Hakim Dj Events». Depuis plusieurs années, Mohamed Allaoua, étant en conflit avec les autorités culturelles, a choisi de ne plus se produire dans les établissements culturels publics comme la Maison de la culture Mouloud-Mammeri ou les stades de Tizi Ouzou où il avait l’habitude de rencontrer son public. Depuis le succès de son spectacle de Ramadhan 2017 organisé aussi à Boudjima par la même boîte, Mohamed Allaoua semble avoir définitivement adopté cette formule qui lui permet du coup de garder sa liberté d’artiste qu’il ne semble pas prêt à soumettre à concession. Il y a lieu de rappeler qu’hier, mercredi, tout était déjà fin prêt, à Boudjima, pour accueillir les milliers de personnes et surtout de familles qui seront au rendez-vous, ce soir, avec le nouvelle étoile montante de la chanson kabyle.

Les dizaines d’organisateurs ont dû affronter quelques difficultés, ces derniers jours, à cause des intempéries ayant même affecté un peu le matériel de sonorisation. Mais, selon les dernières informations obtenues auprès des organisateurs, tout a été rétabli et le concert-événement de Mohamed Allaoua aura lieu dans les meilleures conditions possibles. Toutes les dispositions ont été prises afin de permettre un cadre serein plus particulièrement aux personnes qui se déplaceront en famille. D’ailleurs, rassurent les organisateurs, un espace spécial famille est aménagé juste en face de la scène. De même que plusieurs parkings avec une capacité qui dépasse les 1000 places pourront accueillir tous les véhicules qui transporteront les spectateurs de ce spectacle organisé en partenariat avec Berbère télévision (Brtv). Il y a lieu de rappeler que, depuis le 25 mai dernier, la localité de Boudjima abrite presque chaque soir, en plein air, des galas artistiques avec la participation d’artistes célèbres. Après Mohamed Allaoua aujourd’hui, un autre artiste est très attendu dans cette même région. Il s’agit de Zedek Mouloud prévu pour le 7 juin prochain dans le même espace «Les établissements Saci». Pour rappel, Zedek Mouloud avait fait un tabac pendant une soirée de Ramadhan de l’année dernière au même endroit. Son gala s’est déroulé en présence de milliers de ses fans venus des quatre coins de la Kabylie.

Demain aussi, un autre chanteur très célèbre fixe un rendez-vous à ses admirateurs dans la commune de Boudjima. Il s’agit de Rabah Asma qui montera sur scène demain vendredi dès 22 heures. Les soirées de Ramadhan de Boudjima se poursuivront jusqu’au 13 juin prochain. D’autres artistes sont annoncés par les organisateurs à l’instar de Ali Ferhati (le 3 juin), Samir Sadaoui, Massa Bouchafa et Taoues (le 5 juin), Ali Irsan (le 8 juin)… Tous les galas commencent à 22 heures.

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Attentat de liège: l’une des victimes est d’origine algérienne

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 14:24

Mardi la ville de Liège a été témoin d’un attentat, causant de nombreux décès. L’une des victime était d’origine algérienne, en effet selon les informations fournies par l’ambassade de la Belgique en Algérie, il s’agit de Soraya Belkacemi, policière de la ville de Liège.

« L’Ambassade met tout en œuvre pour faciliter la venue en Belgique de son père afin qu’il puisse rendre un dernier hommage à sa fille. Avant son départ, l’Ambassadeur recevra M. Belkacemi et lui exprimera ses sincères condoléances », indique l’ambassade de la Belgique.

Soraya Belkacemi était mère de jumelles de treize ans, sa mère a déclaré : « Elle aimait ses enfants. Elle aimait son métier. Elle a trop aimé son métier. Elle avait le sens du devoir et n’a pas été récompensée ». Son frère Kamel ajoute : « C’était une fille bien qui n’avait pas beaucoup d’importance que ça dans la police. Elle mettait des PV et c’est tout. C’est un lâche qui s’en est pris à deux policières, voilà »

LDJ. Sarah

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Coupole du 5-juillet, Alger: Aït Menguellet en concert le 1er juin

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 14:21

Aït Menguellet sera en concert à Alger en ce mois de Ramadhan, plus précisément le 1er juin, en partenariat avec Berbère Télévision.

Le chanteur animera, en effet, une soirée ramadanesque à la Coupole du complexe du 5- Juillet le 1er juin dès 22h. Les fans de Lounis résidant à Tizi-Ouzou pourront acheter leursbillets sur place.

Les points de vente sont commesuit : Maison de la culture de Tizi-Ouzou du 20 mai au 1er juin La Coupole d’Alger les 30, 31 mai et 1er juin Le prix du billet est fixé à 1.000 DAet 1.500 DApour des places VIP.Pour plus d’informations, appelezle numéro 0550 51 12 47.

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Un trio de violeurs arrêtés à Sèmè-Kpodji

24 Heures au Bénin - Thu, 05/31/2018 - 14:07

Trois jeunes hommes âgés de 18, 19 et 20 ans ont été interpellés et conduits au commissariat de l'arrondissement d'Ekpè, commune de Sèmè-Kpodji pour viol collectif sur mineur. Selon certaines sources, ces suspects auraient ensemble violé une fillette de 13 ans, il y a environ deux semaines. Ils ont été appréhendés le dimanche 27 Mai dernier et conduits au commissariat d'arrondissement d'Ekpè par les parents de la victime. Interrogés par la police, ils ont tous reconnus les faits. Le trio est composé de deux Nigérians et d'un Béninois.
F. A. A.

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Lucien Médjico jugé ce vendredi

24 Heures au Bénin - Thu, 05/31/2018 - 14:03

Le Président des Jeunes Turcs, coordonnateur du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), dans la 12eme circonscription va se présenter devant le juge ce vendredi 1er juin 2018 dans un procès de flagrant délit.
Suite à son audition à l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité, le mardi 17 avril 2018, il a confié a la presse qu'il reconnaît être l'auteur d'un message audio publié sur les réseaux sociaux au lendemain du conclave de Djèffa. C'est après cette publication qu'on l'a interpellé. La police a qualifié ses propos d'incitation à la violence et à la rébellion.
Lucien Médjico a clarifié que ce n'était en aucun cas une incitation à la rébellion contre le gouvernement Patrice Talon comme la police l'a qualifié. ''La guerre politique n'est pas une guerre militaire. Nous, nous sommes des individus à la main nue qui ne peuvent rien contre un régime qui a tout'', a-t-il expliqué. Lucien Médjico, sera écouté à nouveau et jugé ce vendredi.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Au Mali, 3 000 djihadistes se jouent de 30 000 soldats

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 05/31/2018 - 13:51
Mondafrique - Selon le compte rendu de mission de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat français...
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Fin, hier, de l’examen du BEM: Place au baccalauréat!

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 13:50

Nouria Benghebrit a affirmé n’avoir rien laissé au hasard afin d’assurer un climat propice au bon déroulement de cet examen.

La journée d’hier a marqué le terme de l’examen de fin de cycle moyen (BEM). Ce dernier s’est dans l’ensemble, relativement bien déroulé. Mis à part quelques petites contrariétés, rien de bien grave n’est venu perturber le cours des épreuves.
A présent, tous les regards sont rivés vers l’ultime examen, à savoir celui du baccalauréat, dont l’enjeu n’est pas des moindres. Et c’est non sans une certaine appréhension, faut-il le dire, que les principaux concernés attendent de voir dans quel climat se dérouleront les épreuves. Mais surtout, comment les services du ministère de l’Education nationale comptent écarter ou du moins limiter le risque de fraude, dont le spectre ne cesse de planer à chaque nouvelle session du bac.

Cette crainte demeure perceptible, bien que le département de l’Education tente de rassurer et de faire bonne figure dans le but de certifier à l’opinion publique que tout est sous contrôle. La première responsable du secteur, Nouria Benghebrit, se voulant rassurante à ce propos, avait indiqué que les mêmes mesures rigoureuses de l’année passée seront retenues pour le 20 juin prochain, dès le premier jour de l’examen. Elle a ainsi affirmé que «toute fraude durant cet examen sera évitée.» Et ce, à travers la mise en place d’un dispositif qui consiste en la mise en place d’appareils sophistiqués, comprenant les caméras de surveillance et les appareils de brouillage. Sans compter les moyens humains, déployés pour l’occasion, (agents de police, surveillants, encadreurs…) On fera remarquer qu’en dépit de la mise en place d’un tel arsenal, des fuites ont bien eu lieu l’année dernière, quoique formellement démenties par le ministère de l’Education. Cela dit, ce couac a tout de même incité Nouria Benghebrit à recourir au blocage des réseaux sociaux durant la tenue des examens, ce qui a laissé place à nombre d’interrogations de la part de la population.
D’un autre côté, il faut en convenir, la triche aux examens est une pratique courante partout dans le monde. Ce n’est là, pas une tare propre au déroulement des examens en Algérie. Cependant, la différence subsiste dans les proportions que tendent à prendre les conséquences de tels faits. Ils prennent ainsi une toute autre dimension quand l’enjeu est purement idéologique.

Il est par ailleurs vrai que dans ce sens, tout le monde attend Nouria Benghebrit au tournant. Certains pour de bonnes raisons tandis que pour d’autres obscurantistes, il s’agit uniquement de faire barrage, à la réforme de l’école algérienne, engagée par la ministre. Et ce, en usant de tous les moyens possibles.
Ces derniers n’acceptant pas l’idée que l’école fasse un pas en avant, et que celle-ci soit lavée de tout raisonnement rétrograde empêchant son évolution dans le bon sens. En revanche, pour certains experts et autres spécialistes du domaine, même si cet argument tient la route, cela ne dédouane pas pour autant le ministère de l’Education nationale de toutes responsabilités quant aux dépassements enregistrés ces dernières années lors de la tenue de l’examen du baccalauréat.
Après l’épisode du bac 2017, où une session de rattrapage a dû être organisée sur instruction du chef de l’Etat, après avoir enregistré lors de la session ordinaire des épreuves du baccalauréat, un taux d’absentéisme important de candidats, mais aussi des retardataires, certains se sont demandés à ce moment-là, quel est au final, le rôle de celle qui représente ce secteur.

Laquelle s’est pourtant montrée intransigeante à l’égard des candidats qui ne se conformeraient pas aux règles. En attendant, Nouria Benghebrit a assuré n’avoir rien laissé au hasard afin d’assurer un climat propice au bon déroulement de cet examen. Se disant intraitable, elle prévient par conséquent contre toute tentative de fraude, laquelle serait suivie d’une sanction sévère. Elle a encore fait savoir que pour ne laisser aucune chance aux «fraudeurs», un logiciel des plus modernes a été installé avec les appareils adaptés, en sus d’une équipe de cybergendarmes pour veiller au grain.

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Ouargla: Les commerces informels envahissent les trottoirs

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 13:27

Non protégés, ces aliments sont exposés à toutes sortes de microbes et de bactéries, véhiculés notamment par les nuées de mouches, les poussières et les rejets des véhicules.

De nombreux vendeurs, en particulier des enfants, activant dans l’informel, ont envahi depuis le début du mois du Ramadhan les trottoirs de différents boulevards, ruelles et quartiers de la ville de Ouargla, exposant des produits alimentaires sans le moindre respect des conditions et normes d’hygiène et de salubrité a constaté l’APS.
Le phénomène de commercialisation anarchique et illicite de produits alimentaires durant le mois sacré n’a pas cessé de s’intensifier à Ouargla, au fil des années, sans aucune considération pour la santé du consommateur qui très souvent est sérieusement menacé. A la rue Che Guevara, le marché quotidien du vieux ksar de Ouargla, ainsi que les quartiers de Gherbouz, En-Nasr, Béni-Thour, Sidi Bel-Abbès et plusieurs autres endroits de cette grande agglomération urbaine, du pain en tous genres, formes et saveurs, des galettes préparées à la maison et des «diouls» ou «malsouka» (feuilles de brick), des gâteaux traditionnels, telles que la «zlabia» et le «kalbellouz», en plus d’autres denrées de consommation sont proposées aux jeûneurs, en l’absence quasi-totale des règles de conservation et de propreté indispensables pour ce type de produits rapidement périssables.

Non protégés, ces aliments exposés à toutes sortes de microbes et de bactéries, véhiculés notamment par les nuées de mouches, les poussières et les rejets des véhicules, constituent un foyer de microbes et un véritable risque pour la santé des consommateurs, alertent des agents de la santé publique.
La vente des grillades sur la voie publique est un autre type de commerce informel qui a pris sa place, ces dernières années, dans la vie des Ouarglis, particulièrement durant les soirées du mois sacré. Elle est pratiquée généralement, juste après le ftour par des jeunes vendeurs occasionnels qui préparent des brochettes de viande rouge, volaille ou de merguez.

Pas moins de 77 brigades, dont 40 de contrôle des pratiques commerciales et 37 de la répression des fraudes, ont été mobilisées par la direction du commerce à travers les 21 communes que compte la wilaya de Ouargla, à l’occasion du mois du Ramadhan, selon la direction du secteur. Malgré ces efforts, la lutte contre l’informel reste un défi à relever, étant donné que les vendeurs activant dans l’informel se multiplient d’une année à une autre trouvant une clientèle nombreuse, surtout des passagers et des personnes à revenus modestes.

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35% des cancers sont causés par le tabac: Mortelle cigarette

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 13:22

La nouvelle loi sur la santé prévoit plusieurs mesures d’intensification de la prévention et la lutte contre le tabagisme.

Le tabagisme est la cause de quelque 15 000 décès par an en Algérie, et 35% des cancers diagnostiqués sont causés par le tabac qui est également la source de maladies cardiovasculaires, respiratoires et infectieuses.
Face à cette calamité, les pouvoirs publics ne restent pas inactifs comme par exemple l’aide au sevrage qu’ils pourvoient au sein des structures sanitaires qui assurent des activités psychopédagogiques.
Ainsi, la loi sur la santé, adoptée le 30 avril dernier par l’Assemblée populaire nationale (APN), prévoit plusieurs mesures d’intensification de la prévention et la lutte contre le tabagisme, dans le but de protéger et préserver la santé de la population, et par là réduire les énormes dépenses de soins qui en découlent.
Il est énoncé que les services de santé, en collaboration avec les secteurs concernés, élaborent et mettent en place les programmes de prévention et de lutte contre le tabagisme.
Sont considérés comme produits du tabac, ceux destinés à être fumés, prisés, chiqués, mâchés ou sucés lorsqu’ils sont, même partiellement, constitués de tabac.

La loi adoptée introduit ainsi de nouvelles dispositions pénales à l’encontre des contrevenants. Toute promotion, parrainage ou publicité en faveur des produits du tabac est interdite stipule un article qui consacre une dizaine de mentions destinées à la prévention et la lutte contre le tabagisme. Quiconque contrevient à cette interdiction est puni d’une amende de 500 000 à
1 000 000 DA, selon les dispositions pénales de ce texte de loi qui sera voté aujourd’hui au Conseil de la nation, en vue de son application.

En matière de prévention et de sensibilisation, le texte prescrit par ailleurs que la commercialisation des produits du tabac est subordonnée à l’apposition, sur la partie la plus visible de l’emballage et en grands caractères, d’un avertissement général portant la mention suivante: «La consommation du tabac est nocive pour la santé». Pour les paquets de cigarettes, en plus de la mise en garde générale, un avertissement spécifique, des dessins ou des pictogrammes émanant de l’autorité sanitaire, doivent figurer sur l’autre grande face du paquet. En plus des recommandations sanitaires prévues, toutes les formes de conditionnement et d’étiquetage des produits du tabac doivent porter des «indications sur les principaux constituants toxiques et leurs émissions». Les fabricants et importateurs de produits du tabac sont tenus de communiquer toutes les informations relatives à la composition et aux émissions des produits du tabac aux autorités compétentes qui doivent opérer les vérifications nécessaires conformément aux critères et normes établis. Tout contrevenant aux dispositions des différents articles inhérents à la consommation de tabac, est puni d’un emprisonnement de six mois à une année accompagné d’une amende de 500 000 à 1 000 000 DA. En cas de récidive, l’amende est portée au double.

L’article cité mentionne qu’il est «interdit de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif ou accueillant du public», les modalités d’application de cet article seront fixées par voie réglementaire. De plus, la vente de tabac ou produits du tabac aux mineurs est interdite.
Le contrevenant aux dispositions de l’article 58 s’expose à une amende de 2 000 à 5 000 DA, alors que pour l’article 59 il est passible d’une amende de 200 000 DA à 400 000 DA et en cas de récidive, l’amende est portée au double.

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Les mouvements du compte de la caisse noire du ministre des finances

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 05/31/2018 - 13:12
Sahara Medias - Sahara Media a pu obtenir un document qui retrace le mouvement du compte qui a suscité une controverse ces deux derniers jours...
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Aéroport international Ahmed Ben Bella d’Oran: Une passerelle pour relier le parking à étages à la nouvelle aérogare

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 13:05

Lancés fin 2012, les travaux de réalisation de la nouvelle aérogare de l’aéroport international Ahmed Ben Bella d’Oran, confiés à l’entreprise «COSIDER Constructions» avancent à un rythme appréciable avec un taux d’avancement des travaux de 73%.

Ce projet qui sera achevé avant la fin de l’année en cours, verra la réalisation d’une nouvelle passerelle qui reliera le parking à étages à la nouvelle aérogare internationale sur d’une distance de 300 mètres dotée de toutes les commodités, comme l’ascenseur et l’escalator. Cette passerelle qui sera toute vitrée sera à la charge de l’Etablissement de gestion des services aéroportuaires l’EGSA / Oran , a-t-on appris de la cellule de communication de cet établissement. Notre source ajoute qu’en plus de la réalisation d’un auvent qui reliera la nouvelle aérogare à l’actuelle aérogare internationale, des aménagements des espaces verts extérieurs sont prévu au niveau du parking, des routes d’accès… etc. Oran qui abritera, en 2021, la 19e édition des Jeux méditerranéens, s’offre ainsi un aéroport aux standards internationaux. Un aéroport d’une superficie totale de 43. 600 m² et d’une superficie au sol de 15.000 m² et d’une capacité d’accueil de 3.500.000 passagers/an extensible à 6 millions de passagers/an.

Pour rappel, le wali a visité la semaine passée le projet. En plus des rencontres hebdomadaires pour évaluer l’état d’avancement des travaux en cours, le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, a indiqué, lors de sa visite d’inspection sur le site, qu’une réunion de travail sera tenue le mois de juin prochain avec l’ensemble des opérateurs concernés et les directeurs de l’exécutif de wilaya pour établir un état des lieux, selon la cellule de communication de la wilaya.

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Port d’Alger: Des vendeurs ambulants dénoncent la «hogra»

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 12:56

Par M. Aziza.

Une trentaine de vendeurs ambulants ayant bénéficié sur la base d’arrêtés et cahiers des charges d’étals de vente de produits de la pêche au port d’Alger à l’ère de l’ex ministre Sid Ahmed Ferroukhi, ont été invités par les autorités locales de «rentrez chez eux et de ne plus occuper les lieux».

Ces habitués du port d’Alger et ces vendeurs connus depuis des années à la poissonnerie d’Alger ont rejoint hier la salle de conférence de l’Union générale des Commerçants et Artisans algériens à Alger pour exprimer leur colère et leur indignation, en dénonçant la Hogra dont ils disent être victimes.

Hocine Bellout, président du Comité national des marins pêcheurs, a défendu énergiquement ces vendeurs qui malgré toutes les entraves tentent de gagner leur pain et nourrir leur famille dignement.

Alors qu’ils attendaient la fin des travaux au sein de la poissonnerie d’Alger mise en service en 1939 et réhabilitée en 2014, en bénéficiant d’étals à l’intérieur, ces vendeurs ambulants ont été surpris par le fait que la poissonnerie est scellée par cadenas avant l’arrivée d’un jeune qui a bénéficiée des trente étals qui appartenaient en fait à ces vendeurs sur la base d’arrêtés ou décisions de l’ex-ministre de l’agriculture. Pis, précisent ces pères de famille, «on est quotidiennement harcelés par les services de sécurité qui nous empêchent d’étaler nos produits en dehors de la poissonnerie et saisissent nos marchandises». « C’est simple, nous n’avons ni le droit d’exposer ou de vendre nos produits dans la poissonnerie où se trouvent nos propres étals, plutôt les étals promis, qui ont été octroyés à un jeune de 35 ans arrivant de Mostaganem, ni même le droit de vendre nos produits à l’extérieur». Les protestataires affirment qu’ils n’ont rien contre ce commerçant, mais ils se disent en colère contre l’attitude des autorités locales qui «ont sacrifié 30 anciens vendeurs de poisson d’Alger pour faire plaisir à un seul commerçant».

Un des vendeurs précise qu’«on a sollicité depuis déjà trois ans les autorités locales pour réaménager les trottoirs pour un accès facile à la poissonnerie, en vain. Mais depuis l’arrivée de ce commerçant les toitures ont été réhabilitées en trois mois».

A bout de nerf, un vendeur qui avait commencé ce travail depuis l’âge de six ans pour soutenir sa famille, a dénoncé le fait que les autorités locales lui ont permis plusieurs restaurants près de la poissonnerie. «Il avait même bénéficié des sanitaires réservés depuis le temps aux mandataires du port d’Alger».

Ces vendeurs qui ont eu déjà des arrêtés d’installation de leurs étals se disent déterminés à défendre leur gagne-pain «malgré la pression de la police qui s’est accentuée en ce mois sacré, et depuis l’arrivée de jeune commerçant. Nous allons continuer à étaler nos produits en attendant une solution de la part des pouvoirs publics». «Ils ont bien donné à ce petit jeune nos 30 étals, qu’ils nous trouvent alors une solution !»

Le président du comité des pêcheurs a lancé un appel au nom des vendeurs au président de la République et au Premier ministre pour trouver une solution à ces pères de familles. Il a également demandé l’intervention urgente du ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi.

Jeter des poissons pêchés à la mer est «crime économique»

Le président du comité national des marins-pêcheurs, Hocine Bellout a dénoncé pour sa part les vidéos montrant des pêcheurs jeter à la mer des kilos de poisson bleu et d’autres jetés dans la nature, dans la wilaya de Mostaganem. Des vidéos qui ont été partagées et dénoncées par les internautes. Pour Bellout, cet acte n’est pas le premier, «on en est déjà à la troisième vidéo partagée par des facebookeurs montrant des pêcheurs en train de jeter le surplus des sardines en mer, sans que cela ne préoccupe les autorités concernées».

Pour Bellout, le directeur de la pêche doit être sanctionné, voire interpellé par la tutelle, car il s’agit bien d’un crime économique, des actes qui sont punis par la loi algérienne. C’est l’appât du gain, «les pêcheurs jettent le surplus de poisson bleu à la mer pour maintenir les prix élevés. Ça ne les arrange pas de céder le casier de sardines à moins de 10. 000 ou 6.000 Da. Donc ils jettent le poisson pêché en mer. Pourtant, plusieurs mesures existent pour palier au surplus de poisson bleu pêché. Il a rappelé que l’an dernier les pêcheurs ont jeté de la sardine dans le port de Mostaganem au su de tout le monde. Il regrette en affirmant que «ce qui est partagé sur les réseaux sociaux n’est qu’une petite partie du phénomène».

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