ORAN – L’artisanat traditionnel de la région du Sud du pays est mis à l’honneur à Oran dans le cadre de la nouvelle édition des « Journées culturelles du Sud » qui se tient jusqu’au 15 août prochain, à l’initiative de l’Office national de la culture et de l’information (ONCI).
L’esplanade de Sidi M’hamed, dans le prolongement du boulevard du Front de mer, abrite cet événement qui permet de mieux faire connaître la diversité et la richesse du patrimoine culturel algérien. « Notre patrimoine, notre identité » constitue le slogan de cette manifestation artistique inscrite au titre des échanges culturels entre les différentes villes du pays, a indiqué le chargé de la communication auprès de l’ONCI, Abdelhamid Bouhala. « Le patrimoine culturel et artistique de l’Algérie est le reflet par excellence de l’identité nationale », a-t-il souligné, insistant sur l’intérêt de ce type de rencontres qui valorisent le savoir-faire ancestral dans les différents segments de l’art.
Ainsi, plusieurs tentes traditionnelles sont dressées sur l’esplanade de Sidi M’hamed, invitant les visiteurs à découvrir divers objets de l’artisanat d’art issus de la poterie, de la sculpture sur bois, de la maroquinerie, de la décoration au sable, et d’autres articles tels les instruments de musique traditionnels. Des soirées musicales sont également animées dans le cadre de ce même rendez-vous culturel, avec la participation de différentes troupes venues de Bechar et Ouargla.
Le représentant de l’ONCI a annoncé, en outre, le lancement, vendredi soir, d’une autre manifestation à Oran, intitulée « Eté d’Algérie à El-Bahia », consistant en l’animation de concerts par nombre de jeunes vedettes à l’instar de Yasmine Ammari et Cheb Houssem.
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ALGER – La campagne de sensibilisation aux accidents de la route, lancée en juillet dernier à Alger, par le groupement territorial de la Gendarmerie nationale, au profit des usagers de la route au niveau des différents « points de contrôle et barrages fixes », se poursuit dans le but de réduire les accidents de la circulation qui font chaque année des milliers de victimes, a affirmé, jeudi, le sous-lieutenant Ikram Benguitoun, présidente de la cellule de communication auprès du Groupement.
Dans une déclaration à l’APS, parallèlement au rapprochement des agents de la Gendarmerie nationale des conducteurs, au niveau d’un barrage fixe à Reghaïa, sur la route nationale N 61 reliant Alger à Boumerdes, le sous-lieutenant a souligné que cette campagne de sensibilisation « intervient au titre de l’initiative lancée du 25 juillet au 20 août par le commandement de la Gendarmerie nationale, sous le slogan « ensemble pour un été sans accidents ».
Dans le cadre des objectifs tracés par la Gendarmerie nationale au titre de cette campagne, notamment la réduction des accidents de la route, à travers l’intensification de l’action préventive et la prise de mesures coercitives, les éléments de ce corps de sécurité veillent à sensibiliser les citoyens à l’importance de respecter le code de la route, en association avec tous les acteurs activant sur le terrain, à l’instar de la protection civile, la Direction des travaux publics et des transports et le mouvement des Scouts musulmans algériens (SMA), ajoute la responsable.
Dans le cadre des actions de sensibilisation, des dépliants et circulaires mettant notamment en garde contre les dangers liés à l’excès de vitesse et aux manœuvres dangereuses sont distribués aux conducteurs au niveau de cet axe routier, à l’entrée Est de la capitale où le trafic routier est très dense, a déclaré à l’APS le capitaine Samir Belghit de la section territoriale de sécurité routière de Reghaïa.
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La pluie qui s'est abattue, lundi dernier, sur la commune de Kandi a occasionné la perte d'une cinquantaine d'hectares de coton dans plusieurs localités. Les vagues d'eau de forte intensité ont fait tomber des cases et emporté plusieurs animaux.
Les villages de Lolo et de Fouré, situés dans l'arrondissement de Saah, ont enregistré d'énormes pertes sur une cinquantaine d'hectares. Les eaux de ruissellement de la pluie ont détruit et emporté les jeunes plants de coton, des tonnes d'engrais chimique et des animaux domestiques. Le constat est le même dans les champs à Angaradébou, un autre arrondissement de la commune de Kandi. C'est la désolation totale dans le rang des cotonculteurs qui espéraient une bonne production en fin de campagne.
L'inondation a également fait écrouler une soixantaine de cases. Les populations des deux arrondissements sont malheureuses suite à ce drame. Ces pauvres victimes dorment à la belle étoile depuis le lundi o6 août 2018. Nouroudine Traoré, point focal sinistre et catastrophe de la mairie de Kandi, accompagné des agents de la police républicaine sont descendus sur les lieux pour le constat.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La devanture du commissariat central de Bohicon a été le théâtre, ce mercredi 08 août 2018, d'un mouvement de protestation des conducteurs de ‘'Taxi-motos'' communément appelés ‘'zémidjans''. Ils ont manifesté leur mécontentement par rapport à la saisie de leurs motos par les éléments de la police républicaine pour non-paiement des droits taxi. Face à la tension des conducteurs, les éléments de la police ont dû sortir armes au point pour leur faire face. Dans ce vis-à-vis, renseigne-t-on, nul n'a commis l'imprudence de provoquer l'autre. Informé de la situation, le maire de la ville de Bohicon, Luc Atrokpo, a ordonné la suspension de l'opération de collecte.
De sources proches de la mairie, la décision de collecte des droits taxi a été prise au terme d'un entretien avec le maire et un groupe de ‘'zémidjans''. Ce mouvement d'humeur n'est pas du goût du président de l'Union des conducteurs de taxi-motos de Bohicon, Georges Sodonon. Selon ce dernier, c'est de commun accord avec la mairie que l‘opération a été lancée. Les taxes demandées, poursuit-il, s'élèvent à 2 500 FCFA pour toute l'année et devraient permettre à la commune de faire des réalisations.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le ministre de l'Enseignement Maternel et Primaire, Salimane Karimou, vient de fixer les conditions sous lesquelles les directeurs d'écoles peuvent être déchargés de leurs fonctions.
Ces dispositions sont consignées par un arrêté en date du 03 Août 2018, portant attributions et modalités de nominations des directeurs des écoles maternelles et primaires publiques.
« Tout directeur d'école peut être déchargé de ses fonctions sur décisions du ministre des Enseignements Maternel et Primaire sans préjudice des sanctions disciplinaires en cas de faute grave constatée et ayant fait l'objet d'un rapport de commission d'enquête notamment pour : insubordinations, malversations et ou concussion, abus d'autorité, voie de fait sur un collaborateur ou un chef hiérarchique, fraude et complicité de fraude lors des examens et concours, relations coupables avec les élèves, éthylisme et ou toxicomanie », précise l'article 38 de l'arrêté. Le même article indique que tout directeur d'école élu comme membre d'un bureau exécutif communal, départemental ou national de syndicat est déchargé de ses fonctions. Aussi, sont-ils déchargés de leurs fonctions, les directeurs d'école dont les résultats au Certificat d'Etudes Primaire (CEP) seraient inférieurs à 20% de l'effectif des candidats présentés par leur école sur trois (03) années consécutives, conformément à l'article 39 de l'arrêté. Tout directeur d'école ayant obtenu un résultat de 0% de l'effectif des candidats présentés par son école est également déchargé immédiatement de ses fonctions.
L'article 40 stipule que : « Le directeur d'école déchargé de ses fonctions pour insuffisance ou faute grave en application des articles 38 et 39 ci-dessus est muté sous les ordres d'un directeur d'école de grade supérieur ou égal et ce, pour une période de trois (03) ans ». Au terme de la période de mise en observation, l'intéressé, réhabilité au plan administratif, peut faire l'objet d'une inspection en vue de son inscription sur la liste d'aptitude.
« Les enseignants candidats aux fonctions de directeur d'école qui auront fait l'objet d'un rapport défavorable ou d'une sanction disciplinaire après enquête, seront rayés de la liste d'aptitude », souligne l'article 41. Seront également retirés de la liste d'aptitude, les enseignants affectés à un poste sédentaire, ainsi que ceux bénéficiant d'un détachement ou d'une mise en disponibilité, mis en congé de maladie, admis à faire valoir leurs droits à une pension de retraite ou décédés et les enseignants élus membres d'un bureau exécutif communal, départemental ou national de syndicat.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
NEWYORK – Le Front Polisario a réitéré sa disponibilité et sa volonté à engager des négociations directes avec le Royaume du Maroc conformément à la résolution 2414 du Conseil de sécurité, et ce suite au briefing tenu mercredi par l’émissaire de l’ONU pour le Sahara Occidental, Horst Kohler devant le Conseil de sécurité sur sa récente visite dans la région.
M. Horst Kohler a informé le Conseil de sécurité sur sa récente visite à la région et sur les prochaines démarches qu’il devra effectuer, a indiqué un communiqué de la représentation du Front Polisario à l’ONU diffusé par l’Agence de Presse sahraouie (SPS), réitérant la disponibilité du Front Polisario à coopérer avec M. Kohler dans le cadre de l’opération politique de l’ONU et d’engager des négociations conformément à la résolution du Conseil de sécurité.
À ce titre, le Front Polisario a qualifié, dans son communiqué, les efforts déployés par l’émissaire de l’ONU depuis sa prise de fonctions de « facteur encourageant », appelant « les Nations Unies notamment les membres du Conseil de sécurité à s’acquitter de leurs responsabilités de manière à se conformer aux principes de la charte des Nations Unies et à respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance ».
Deuxième réunion de Kohler avec le Conseil de sécurité
L’émissaire de l’ONU pour le Sahara Occidental, Horst Kohler, avait tenu mercredi une réunion au Conseil de sécurité sur sa dernière tournée régionale visant à relancer les négociations entre le Front Polisario et le Maroc, à l’arrêt depuis 2012. L’ancien président allemand avait défini avec clarté, lors de la dernière réunion tenue en mars 2018, son mandat en tant qu’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU qui consiste à « trouver une voie pour l’avenir » sur la base d’une solution garantissant l’autodétermination du peuple sahraoui et sa vision du processus de paix, précisant que son objectif était de relancer les négociations directes entre les deux parties au conflit dans le courant de l’année 2018.
De son côté, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, avait appelé à « l’impératif de mettre fin à l’occupation marocaine dans les territoires occupés du Sahara occidental », affirmant « sa pleine disponibilité à coopérer » avec le Secrétaire général de l’Onu et son envoyé personnel pour le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara Occidental. Il a plaidé, en outre, pour l’application immédiate de la résolution 2414 du Conseil de sécurité international concernant la poursuite des négociations directes entre les deux parties (Front Polisario-Maroc), sans conditions préalables et de bonne foi, pour mettre fin au conflit du Sahara Occidental conformément aux principes et à la Charte de l’ONU et de l’Union africaine (UA) garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
La dernière fois où le Front Polisario et le Maroc se sont installés à la même table de négociations remonte à mars 2012 à Manhasset aux Etats-Unis et ,depuis, le processus de paix lancé par l’ONU se trouve dans l’impasse en raison des entraves dressées par le Maroc pour empêcher le règlement du conflit sur la base des principes de la légitimité internationale qui garantissent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Mis au pied du mur, le Maroc est, cependant, tenu de reprendre sans tarder les négociations.
En avril, le Conseil de sécurité s’est fixé rendez-vous en octobre prochain pour évaluer l’avancée du processus, mettant le cap sur une nouvelle démarche visant à ramener les partis au conflit à la table des négociations dans un délai de six mois.
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TIZI-OUZOU – L’unité algéro-indienne Mahindra de montage de tracteurs agricoles réalisée à Tizi-Ouzou (zone industrielle de Oued Aissi) est fin prête pour entrer en production, a indiqué mercredi à l’APS son PDG Lahlou Azouaou.
Selon M. Azouaou, « il ne manque que l’autorisation des autorités compétentes pour l’importation de la matière première »pour l’entrée en exploitation de cette usine dotée d’une capacité de production de 3.000 tracteurs/an et qui dispose d’une chaîne de fabrication de matériels d’accompagnement d’une capacité de 2.700 unités/an.
Afin de s’assurer que tout est prêt pour l’entrée en production de cette unité, dont le coût de réalisation dépasse les 2,5 milliards de dinars, un représentant du partenaire indien, le responsable régional des opérations de développement des relations en Afrique du nord, Bobby Salwan, s’est rendu ce mercredi à Tizi-Ouzou, ou il s’est entretenu avec son homologue algérien, Lahlou Azouaou.
Ces deux partenaires ont été reçus par le président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) Youcef Aouchiche. Ils ont rappelé l’importance de cette usine qui prévoit de créer 220 postes d’emploi directs en début d’activité pour dépasser les 500 en plein activité, ainsi que plus de 1000 autres postes d’emplois indirects qui seront créés par la mise en place de réseaux de distribution dans différentes wilayas.
M. Aouchiche a, pour sa part, rappelé que l’APW accorde une importance particulière aux investissements créateurs de richesses et d’emplois dans la wilaya, en accompagnant les opérateurs économiques dans leur démarches pour la concrétisation de leurs projets.
« L’unité de montage de tracteurs, réalisée à Oued Aissi, est un investissement qui constitue une grande valeur ajoutée en terme de création de richesse et d’emplois, d’où l’importance de son entrée en exploitation dans les meilleurs délais », a indiqué à l’APS cet édile.
Joint par téléphone, le directeur local de l’industrie et des mines, Djouadi Hamid, a assuré que sa direction « suit de très près ce dossier qui est pris en charge au niveau du ministère de tutelle ».
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ALGER – La Sociétés Nationale des Transports Ferroviaire (SNTF) a annoncé jeudi la suppression momentanée, du 10 au 16 août en cours, de certaines circulations dans le Centre, Est et Sud-Est du pays « en raison de l’indisponibilité en voitures à voyageurs ».
Il s’agit des liaisons Alger-Constantine Aller et Retour (trains 1 et 2) ainsi que celles assurées par les trains « Bain de mer » pour ce qui est des circulations reliant Touggourt, Biskra et Ain Touta à Skikda et reliant Constantine à Jijel, indique la SNTF dans un communiqué.
La société « s’excuse auprès de ses usagers pour tous les désagréments qui leurs auraient été occasionnés et les remercie pour leur fidélité » en les invitant à se rapprocher des guichets des gares concernées pour toute information complémentaire.
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La démocratie béninoise est active. Le nouveau code électoral en étude à l'Assemblée nationale révèle ses secrets. Des avancées notables qui attendent d'être parfaites.
Le nouveau code électoral voit déjà le jour. La substance de ce code où sont incluses des innovations se partage déjà à travers les réseaux sociaux. Contrairement à ce qu'on pouvait attendre, ces innovations sont de nature à assainir les mœurs politiques. Ceci dans le but d'assainir le milieu. Les nombreux partis qui naissent et sont gérés par un individu pourrons améliorer leur organisation interne, s'ils entendent toujours participer à la gestion de la cité. Ce code vise à décourager les amateurs et autres arrivistes. Mieux le code met fin à la particule « petit parti ». Aujourd'hui, il n'est plus question qu'un individu soit-il riche ou ayant une influence sur sa famille, de créer un parti pour prétendre aller au combat électorale. L'une des innovations non moins importantes est qu'avant d'aller aux législatives, chaque parti doit déposer 200 millions de francs CFA comme caution. Il ne s'agit plus d'une caution individuelle mais de la formation politique. Le parti doit pouvoir mobiliser ces fonds sur la base de la cotisation de ses militants. Aussi révolutionnaire qu'elle soit, cette nouvelle donne participe à l'exigence du militant d'aider à couvrir les frais de son parti qui se lance dans le combat.
Quant à la candidature à la présidentielle, le candidat devra payer une caution 250 millions de francs CFA. Ce qui montre la capacité financière du prétendant à la magistrature suprême. Autant d'innovations qui visent l'amélioration du système électoral béninois.
Les défis
Le code électoral béninois en étude à l'Assemblée nationale suscite déjà des interrogations. Les adhésions comme les mécontentements. Mais il faut dire que bien que les réformes n'arrangent pas tout le monde, elles visent l'amélioration des conditions de participation, de regroupement et d'assainissement du paysage politique national.
Les nombreux aspects positifs de ce nouveau code entre dans la droite ligne de contraindre les partis à opter aux grands regroupements politiques. La force de cette loi réside aussi dans la participation des membres et adhérents des groupes politiques. L'imposition dans la loi portant charte des partis politiques reste conforme à la volonté des députés à inscrire dans le code des aspects imposants la participation de chacun. Il est important que les petits partis appelés à grandir optent pour la nouvelle vision que prône le nouveau code.
Des avancées notables qui suscitent des oppositions mais le jeu en vaut la chandelle. Il vaut mieux expérimenter que de réfuter. Il faudrait que chacun apporte le sien pour parfaire la loi.
Pour le moment, force est de reconnaître que les avancées sont salutaires.
P.A.
TLEMCEN – Près de trois millions de quintaux (qx) de céréales ont été récoltés dans la wilaya de Tlemcen durant l’actuelle campagne de moisson-battage qui tire à sa fin, a-t-on appris de la direction des Services agricoles (DSA).
La quantité de céréales récoltée, à une quinzaine de jours avant la fin de la campagne, s’élève à 2.802.420 qx, dont prés de 900.000 qx de blé dur, plus de 400.000 qx de blé tendre et presque 1,5 million qx d’orge sur un total de production prévisionnelle de l’ordre 2.817.741 qx, a indiqué Kamel Otmani, responsable au sein de la DSA. La présente campagne, qui se déroule dans de bonnes conditions, a enregistré la collecte au niveau des 23 points de la Coopérative locale des céréales et légumes secs (CCLS), d’une quantité de céréales estimée à plus d’un million de quintaux sur une capacité globale de collecte de l’ordre de 1.948.400, selon la même source.
Pas moins de 291 moissonneuses batteuses, dont 23 provenant des wilayas limitrophes, ont été mobilisées pour cette campagne. Par ailleurs, le responsable a souligné que la production de l’année en cours est nettement supérieure à celle de l’année précédente, qui avait enregistré une production de 1.873.700 quintaux. « Cela s’explique par les bonnes conditions climatiques cette année et la réduction sensible des incendies« , a-t-il ajouté. Sur ce dernier point, il a précisé qu’un dispositif spécial « lutte contre les incendies » a été élaboré conjointement cette année par la DSA et la direction de la Protection civile.
Des brigades de lutte contre les incendies ont été installées dans cinq zones couvrant toute la superficie emblavée à travers la wilaya, a-t-on fait savoir. Ce dispositif a permis d’intervenir rapidement dans les zones où se déclarent des feux. Jusqu’à ce jour, 46.05 hectares ont été détruits par les feux contre 107 ha lors de l’année précédente, a-t-il indiqué.
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« La voix de l’Algérie libre et combattante », radio qui émettait clandestinement durant la guerre de libération nationale, et son rôle « important » durant la guerre de libération nationale, ont été soulignés jeudi à Alger par des moudjahidine, témoins de l’époque coloniale.
« Cette radio qui était notre seule source d’information sur la Révolution, était également un véritable outil d’encouragement et de mobilisation pour tous les Algériens engagés dans cette lutte pour l’indépendance du pays« , a témoigné le moudjahid Boulahfa Khaled lors d’une rencontre d’enregistrement de témoignages de moudjahidines, organisée par le Musée national du Moudjahid et élargie à l’ensemble de ses structures au niveau local. Il a ajouté que les Algériens « qui ont été surpris par des militaires français en train d’écouter cette radio, ont vite fait d’abandonner la fréquence afin que l’ennemi ne puisse se rendre compte de l’existence de cette radio qui a fini, progressivement, par faire connaitre la noble cause du peuple algérien« .
Pour le même intervenant, cette radio était « un véritable stimulant pour les moudjahidines, ainsi que pour le reste de la population algérienne en mobilisant des troupes de l’Armée de libération nationale (ALN) et en mettant en échec la propagande coloniale« , citant notamment les journalistes Aissa Messaoudi et Mohamed Bouzidi comme les voix les plus marquantes de ce média. De son coté, le moudjahid Kadri Khodja Moustapha qui était dans la zone frontalière algéro-tunisienne, a souligné que « dans le contexte de guerre, il fallait donner de la voix à la Révolution algérienne et c’est la mission que cette radio a accomplie en diffusant des messages de confiance pour les Algériens, mais aussi en démentant la propagande française qui tentait de minimiser l’ampleur de la Révolution et son impact« .
Pour sa part, le moudjahid Bouchicha Abderahmane a abondé dans le même sens, estimant que cette radio « constituait à la fois la voix de la Révolution et un moyen pour démentir les mensonges et la propagande des autorités coloniales françaises« . Le 16 décembre 1956, la voix du commentateur politique Chikh Mimoune se fait entendre avec pour slogan : « Ici la radio de l’Algérie libre et combattante, la voix du Front de libération nationale et de l’Armée de libération nationale s’adresse à vous du cœur de l’Algérie« . Le contenu de « La voix de l’Algérie libre et combattante » sera émis par la suite sur les ondes des radios des pays arabes, notamment le Maroc, la Tunisie, la Libye, l’Egypte, la Syrie et l’Irak.
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GENÈVE – L’ONU a pressé jeudi la communauté internationale de trouver des « accords » pour empêcher « un bain de sang » dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, la dernière à échapper quasi entièrement au contrôle du gouvernement.
« Cette guerre ne doit pas se terminer par un bain de sang, mais par des accords« , a déclaré le chef du groupe de travail humanitaire de l’ONU sur la Syrie, Jan Egeland, lors d’un point presse à Genève. « Il faut des pourparlers, il faut des accords« , a-t-il insisté, exhortant les trois pays garants des pourparlers d’Astana – la Russie, l’Iran et la Turquie – mais aussi les pays occidentaux et ceux du Golfe, à trouver des solutions, alors même que les forces gouvernementales syriennes ont commencé à bombarder des positions terroristes dans la province en vue d’un assaut.
« J’espère que les meilleurs diplomates et les meilleurs émissaires militaires vont s’asseoir et discuter de la manière d’éviter un bain de sang de civils. »
Les troupes syriennes ont en effet repris des pans entiers du pays ces derniers mois avec l’aide de la Russie, qui a négocié une série d’accords de reddition avec les rebelles. M. Egeland a estimé que « des milliers d’individus pourraient être désignés comme terroristes par l’ONU » à Idleb. Mais, a-t-il relevé, « la grande majorité des groupes armés dans le nord-ouest ne sont pas sur la liste des terroristes. Il devrait être possible d’avoir des accords dans le nord-ouest« . La situation à Idleb est « mauvaise maintenant, elle pourrait être cent fois pire« , a-t-il jugé, appelant par ailleurs la Turquie à laisser ses frontières ouvertes en cas d’afflux de réfugiés syriens
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ALGER – Les services spécialisés de l’Armée nationale populaire (ANP) poursuivent leur assistance aux sinistrés d’In Guezzam à travers la mobilisation d’importants moyens humains et matériels pour améliorer leur prise en charge, suite aux dernières intempéries ayant touché la région, indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale.
« Suite aux opérations d’intervention menées par les unités de l’ANP à In Guezzam à Tamanrasset, en vue de dépasser la situation engendrée par les perturbations climatiques et les inondations ayant touché la région, les services spécialisés de l’ANP ont poursuivi leur assistance aux sinistrés à travers la mobilisation d’importants moyens humains et matériels pour améliorer la prise en charge des sinistrés avec la mise en place de points de soins destinés à la prise en charge sanitaire des malades et des blessés ainsi que l’installation de tentes supplémentaires pour l’hébergement des familles et la distribution de denrées alimentaires et divers autres produits de la vie quotidienne ayant été acheminés sur les lieux par voies terrestres et aériennes« , précise la même source.
À ce titre, les unités de l’ANP déployées sur le terrain ont veillé à « rassurer les habitants que ces opérations humanitaires, engagées sous la supervision directe du Haut commandement de l’ANP, se poursuivront, jour et nuit, jusqu’au dépassement des effets de cette catastrophe naturelle et le retour aux conditions normales de la situation« , ajoute le communiqué du MDN.
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DAMAS – Les forces armées syriennes ont appelé jeudi les groupes armés sévissant toujours dans la province d’Idleb à se rendre et à rejoindre le processus de réconciliation afin de sécuriser cette région et de restaurer l’autorité de l’État, ont rapporté des médias syriens.
Selon les mêmes sources, les forces gouvernementales ont entamé jeudi une offensive contre des positions des terroristes dans la province d’Idleb (nord-ouest) et largué des tracts appelant les groupes armés de cette localité à se rendre et cesser toute action armée contre l’État. Des avions militaires syriens ont largué des tracts appelant également la population à « rejoindre le processus de réconciliation comme l’ont fait nombre de nos compatriotes en Syrie« .
Ces accords dits de réconciliation avaient été conclus dans plusieurs régions dans le passé. Ils prévoient des cessez-le-feu en échange du retour de l’autorité de l’État dans les zones touchées par l’insécurité et l’instabilité. « Jusqu’à quand allez-vous vivre avec vos familles dans la peur et l’inquiétude ? (…) Le conflit touche à sa fin, il est temps de mettre fin à l’effusion de sang et à la destruction« , ont tenu à alerter les autorités syriennes sur l’un des tracts signés par le commandement des forces armées syriennes.
Jeudi matin, des tirs d’artillerie et de roquettes se sont également abattus sur la zone autour de Jisr al-Choughour, une ville clé du sud-ouest de la province d’Idleb, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), précisant que « des renforts militaires, incluant soldats, équipements, véhicules et munitions, affluent vers la région depuis mardi« . Ces renforts se trouvent sur trois fronts tenus par l’armée syrienne, dans la province voisine de Lattaquié (à l’ouest de Jisr al-Choughour), dans la plaine de Sahl al-Ghab (au sud d’Idleb) et dans une partie du sud-est de la province.
Le quotidien syrien El-Watan a confirmé jeudi que des troupes de l’armée avaient bombardé des positions terroristes dans la province d’Idleb. Environ 60% de la province d’Ided est toujours sous contrôle du groupe terroriste dit « Hayat Tahrir al-Cham« , affilié à l’organisation terroriste d’Al-Qaïda. Les troupes syriennes ont repris le contrôle sur plusieurs localités touchées par le terrorisme, notamment aux frontières sud et dans les zones de la banlieue de la capitale Damas.
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ALGER – Le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina a rencontré, jeudi, le président du parti Talaie el Houriat, Ali Benflis, auquel il a présenté l’initiative de sa formation politique « l’Algérie pour tous » visant à « protéger le front interne, approfondir le dialogue et rechercher les mécanismes politiques à même d’assurer son succès ».
Les responsables des deux partis ont convenu, dans ce cadre, de se « distinguer avec un discours fédérateur rejetant les diatribes et les diffamations, d’autant que la conjoncture exige de tout un chacun de travailler pour l’Algérie« , a indiqué le communiqué du mouvement. L’initiative du mouvement El- Bina, lancée en mai dernier, a également pour objectifs de « protéger le front interne, soutenir l’acquis démocratique et l’organisation de la vie partisane« .
Pour sa part, le président du parti Talaie el Houriat, Ali Benflis a présenté son initiative qui repose sur « l’organisation d’élections transparentes supervisées et organisées par une commission indépendante et d’autres points déjà présentés à l’opinion publique nationale« , a ajouté la même source. Pour rappel, M. Bengrina avait annoncé, mercredi, que son mouvement « ne boycottera pas la prochaine présidentielle et sera présent soit avec son propre candidat ou à travers une alliance avec un autre candidat, selon les conditions définies par le Conseil Consultatif qui tiendra sa session ordinaire en automne prochain, pour trancher définitivement cette question« .
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L’opération, la première du genre, consiste à transférer à l’avance des bonbonnes d’eau Zemzem qui seront distribuées aux hadjis dès leur retour des Lieux Saints, selon les explications fournies mardi soir en marge du lancement de cette opération. « Cette opération d’acheminement de bonbonnes d’eau Zemzem intervient en application des instructions du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs en vue d’assurer le meilleur des services aux hadjis« , a indiqué à l’APS le coordinateur administratif et financier de la mission algérienne du hadj, Salah Bouterfa.
Il a ajouté que cette eau transférée à bord des avions de la Compagnie aérienne algérienne vers l’aéroport de Ouargla est « un cadeau » de l’Office national du hadj et de la Omra (ONHO) aux pèlerins, détaillant que « toutes les autorisations d’usage, imposées par les autorités saoudiennes ont été obtenues« , en coordination avec les différents secteurs de la mission algérienne du Hadj, le Consulat général d’Algérie à Djeddah et les représentants de la Compagnie aérienne nationale Air Algérie et l’Office national du Hadj et de la Omra (ONHO).
La même source a souligné que cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre des efforts de l’ONHO visant à améliorer l’organisation et la gestion du pèlerinage, permettra également « d’accompagner et de rassurer les pèlerins algériens ». M. Bouterfa a indiqué que la première cargaison, acheminée vers l’aéroport de Ouargla, « totalise 3001 bonbonnes d’eau de Zemzem de 5 litres chacune« , relevant que « des espaces de stockage ont été aménagés dans les aéroports algériens et des bureaux de distribution d’eau Zemzem ont été installés avec l’objectif d’entamer la distribution d’eau aux hadjis dès leur retour au pays« .
La même source a souligné que huit (8) vols sont programmés depuis l’aéroport international de Djeddah vers cinq (5) aéroports algériens pour transporter 38 178 bonbonnes d’eau Zemzem, soit au total 190 tonnes.
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Annoncé initialement comme «annulée» puis «reportée», la 16e édition du festival de la chanson amazighe organisé annuellement à la même période du mois d’août est finalement maintenue.
A l’initiative du Comité culturel de la commune de Béjaïa (CCCB) sous l’égide de la mairie de Béjaïa, le coup d’envoi de la manifestation artistique est attendu pour ce samedi 11 août au stade scolaire de la ville.
Cet événement culturel qui est dédié chaque année à une figure de la chanson amazighe rend hommage à deux artistes de la région, à savoir Boudjemaa Agraw et le défunt Abdelkader Bouhi, décédé il y a quelques années.
Programmée sur cinq jours, du 11 au 15 août courant, cette manifestation artistique enregistre la présence d’une pléiade de stars de la chanson kabyle à l’instar de Ali Takfarinas ou encore Mohamed Allaoua, Tagraw, Mourad Guerbas etc. au grand bonheur du nombreux public béjaoui et de tous les estivants qui ont choisi cette région de la Basse-Kabylie pour leurs journées de détente.
A une question du Soir d’Algérie sur le véritable cafouillage observé ces derniers jours autour de l’organisation du festival annoncée une première fois comme «annulée» avant de parler de «report» suscitant une vive réaction et indignation du mouvement associatif en général et du milieu artistique local en particulier, Youcef Kadri, vice-président de l’APC de Béjaïa et président du CCCB, lors d’un point de presse, en présence des membres de son comité, Aïssat Ikhlef, Nadir Zeroual et Assef Karima, a expliqué en substance qu’il s’agissait «juste d’une rumeur». «Le P/APC était sous pression, il a parlé d’un éventuel report mais au comité tout était prêt, on n’attendait que le signal du président pour le coup d’envoi du festival. Cela étant, ces rumeurs ont sondé l’opinion local sur l’attachement des Béjaouis à la tenue de l’événement. Le mouvement associatif s’est massivement mobilisé pour permettre l’organisation de la manifestatation avec la précieuse contribution de l’Onda», a répondu le président du CCCB, Youcef Kadri.
A une autre question du Soir d’Algérie sur la nature des pressions et si elles provenaient du milieu salafiste comme c’est le cas dans certaines villes du pays, le premier responsable du CCCB a répliqué qu’il parlait tout au contraire de «pression du mouvement associatif, des personnalités du monde de la culture pour le maintien et la tenue de l’événement et non d’une quelconque pression des islamistes pour son annulation», a-t-il souligné.
Pour les prochaines éditions du festival de la chanson amazighe, le nouveau comité culturel de la commune de Béjaïa installé au lendemain de la nouvelle Assemblée populaire communale de novembre dernier, Youcef Kadri a indiqué que «la nouvelle équipe dirigeante ambitionne à une autonomie financière pour ne pas utiliser l’argent du contribuable», a-t-il signalé tout en annonçant que des démarches sont en cours au niveau du ministère de la Culture pour l’institution du festival au même titre que toutes les autres manifestations du même genre à l’échelle nationale.
La fausse note de cette nouvelle édition reste, néanmoins, l’absence de toute compétition artistique comme ce fut le cas pour les précédentes manifestations similaires où un concours récompensait à la fin de l’événement les trois meilleurs chanteurs.
Cette 16e édition du festival de la chanson amazighe qui verra défiler une pléiade de stars de la chanson constituera une belle opportunité toutefois pour de nombreuses étoiles montantes de la chanson ayant émergé lors des précédentes manifestations ou encore Alhan Oua Chabab à l’instar de Ouali Arezki, Ghiles Terki, Nawfel etc. Il convient de rappeler que la première édition du festival de la chanson amazighe a été lancée en 1990 avec l’avènement de l’ouverture démocratique dans le pays.
Pour le programme, la journée du 11 août à partir de 22h sera animée par la vedette de la musique Yal Takfarinas alors que la dernière journée du 15 du même mois sera clôturée par une icône de la chanson kabyle Mohamed Allaoua au stade scolaire. L’entrée aux différentes soirées artistiques programmées sur une scène de la nouvelle génération est gratuite, selon les organisateurs.
A. Kersani
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Le comédien américain Robert Redford en a fini avec sa carrière d’acteur, sauf coup de théâtre, a-t-il expliqué dans un entretien au magazine Entertainment Weekly publié lundi. Déclarant qu’on n’était jamais sûr de rien, l’acteur de 81 ans a expliqué être arrivé à la conclusion que «jouer la comédie était fini pour (lui)»,indiquant que The Old Man and The Gun, qui doit sortir le 28 septembre aux Etats-Unis, serait probablement son dernier film, où il y joue le rôle d’un repris de justice de 70 ans, évadé de prison, qui se lance dans une série de braquages. Robert Redford, qui a débuté sa carrière de comédien à l’âge de 21 ans, était l’un des très rares acteurs de sa génération encore en activité.
Depuis la fin des années 1970, il s’était fait rare devant la caméra, préférant s’investir dans une carrière de réalisateur.
Il a réalisé neuf longs métrages, dont le premier, Des gens comme les autres, lui a valu l’Oscar de la mise en scène en 1981. Le Californien a également fondé le Festival de cinéma de Sundance en 1978, devenu, depuis, le deuxième plus important au monde après Cannes. En tant qu’acteur, il n’a jamais été récompensé aux Oscars bien que plusieurs de ses prestations aient été saluées dans des films emblématiques comme L’Arnaque, Les hommes du Président, Les trois jours du Condor ou Out of Africa. Il a néanmoins reçu un Oscar d’honneur en 2002 pour l’ensemble de son œuvre.
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