Douze personnes ont été tuées lors d’une fusillade mercredi soir dans une discothèque du sud de la Californie aux Etats-Unis, a indiqué jeudi la police dans un nouveau bilan. Un précédent bilan a fait état de plusieurs morts. La fusillade, qui s’est produite dans une discothèque à Thousand Oaks, a fait aussi plusieurs blessés, a ajouté le shérif du comté de Ventura, Geoff Dean, précisant que le tireur présumé a été abattu par la police. L’homme a fait irruption dans la discothèque qui accueillait une soirée étudiante à laquelle plusieurs centaines de jeunes devaient prendre part, et a commencé de tirer des coups de feu, tuant 12 personnes, dont un policier qui intervenait sur les lieux, a déclaré le capitaine Garo Kuredjian, des services du shérif du comté de Ventura.
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ALGER – Plusieurs conventions de financement ont été signé jeudi à Alger entre le ministère de l’Energie et les représentants des Assemblées populaires communales (APC) pour financer une deuxième opération de substitution des lampes ordinaires de l’éclairage public par des lampes économiques « LED » (lampe à diode électroluminescente) au profit de 33 communes, repartis sur 29 wilayas.
En vertu de ces conventions, le financement de l’opération de substitution de 10.000 unités d’éclairage public ordinaires par des lampes économiques sera assuré au niveau des collectivités locales à travers une moyenne de 300 appareils d’éclairage public dans chacune de ces 33 communes.
Pour rappel, des conventions similaires avaient été signées en juin dernier, englobaient 31 communes pour financer une opération de substitution de 9.300 unités d’éclairage public ordinaires par des lampes économiques à raison de 300 appareils d’éclairage public en moyenne dans chacune de ces 31 communes.
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OUARGLA – Les participants à la 5ème édition du colloque international de la Tarika (confrérie) El-Kadiria ont appelé, au terme de leurs travaux jeudi à Ouargla, à l’ancrage de la culture du dialogue et mis en exergue les valeurs véhiculées par le référent religieux national pour « l’éradication des sources d’exagération et d’extrémisme. »
Les recommandations adoptées par les participants ont également mis en avant les efforts de la Tarika EL-Kadiria en Algérie et en Afrique en général pour la consécration de l’identité nationale et la spécificité doctrinale, ainsi que l’éducation de la jeune génération selon le mode soufi basé sur l’amour de la religion, de la patrie et de l’histoire de son pays. Il a été recommandé aussi l’intégration du thème du soufisme et de ses Oulémas dans les programmes éducatifs.
L’ouverture de canaux de communication interne et externe avec les confréries, l’établissement d’un glossaire lexical du référent religieux national, la coexistence et le respect de l’autre, l’exploitation du discours soufi dans la promotion et l’ancrage des valeurs du référent religieux national, ainsi que la citoyenneté et l’exploitation des techniques modernes dans la communication positive porteuse de la sublime pensée soufie, ont été également prônés par les participants.
Ces derniers ont, par ailleurs, préconisé l’ouverture des zaouïas sur la société, ainsi que la poursuite de la mission de la zaouïa El-Kadiria dans l’épanouissement spirituel de l’individu.
Ils ont, en outre, appelé à l’organisation d’un congrès international sur la personnalité du fondateur de l’Etat algérien moderne l’Emir Abdelkader El-Djazaïri, la réalisation de projets scientifiques, culturels et spirituels en commun avec les autres zaouïas El-Kadiria en Afrique et dans le monde musulman, en sus de l’ouverture d’une faculté d’études islamiques soufies dans la wilaya d’Ouargla.
Après avoir rendu un grand hommage aux forces de l’Armée nationale populaire (ANP) et les autres corps de sécurité, en reconnaissance à leurs actions et efforts louables dans la protection de la nation et des citoyens, les participants au colloque ont réitéré leur soutien indéfectible à la cause palestinienne.
Les travaux de l’ultime journée du colloque ont donné lieu à des communications axées sur l’importante mission de la zaouïa dans la propagation des préceptes de l’Islam, religion de modération et de tolérance, pour faire face à l’exagération et l’extrémisme et la consolidation de la coexistence pacifique et l’acceptation de l’autre.
Pour l’universitaire Mohamed Bachir Bouidjra (Algérie), « l’orientation soufie en Algérie est remarquable, car basée sur un soufisme sunnite rejetant la violence et l’extrémisme, en synergie avec de nombreux autres courants doctrinaux ».
Dans sa communication intitulée « Modèles des missions d’institutions spirituelles et scientifiques dans le Sahara et le Soudan »,Ahmed Baba Ahmed (Mauritanie) a tenté de présenter la zaouia El-Kadiria dans sa véritable image, loin de l’image atypique de la confrérie, car elle constitue, selon lui, une institution de rayonnement religieux, scientifique et éducationnel, héritée, léguée par des savants et des personnalités religieuses disséminés aux quatre coins du monde.
Cheikh Forkane Khan (Pakistan) a évoqué, de son côté, le rôle de la zaouia El-Kadiria dans l’enseignement des préceptes de l’Islam et la lutte contre la pensée extrémiste.
Placé sous le signe « Serment, fidélité et continuité », ce colloque, qu’a abrité du 6 au 8 novembre la maison de la culture Moufdi Zakaria d’Ouargla à l’initiative de la Tarika El-Kadiria en Algérie et en Afrique en général, dont le siège est à Rouissat (Ouargla), le colloque a regroupé une cinquantaine d’Ouléma et de personnalités religieuses venus d’une vingtaine de pays de différents continents autour du thème « Rôle du référent religieux national dans la sécurité et la stabilité de l’Etat algérien ».
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ALGER – Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a déclaré, jeudi à Alger, que la wilaya de Souk Ahras qui souffre actuellement de perturbations dans l’approvisionnement en eau potable verra une amélioration de la situation dans les prochains mois, après l’entrée en service de plusieurs nouvelles installations.
Lors d’une plénière consacrée aux réponses aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Necib a indiqué que la wilaya de Souk Ahras a connu dernièrement des perturbations dans la distribution en eau potable dues au recul de la capacité des barrages qui l’approvisionnent, précisant que « cette situation s’améliorera prochainement » avec le parachèvement des projets lancés en 2017 pour venir à bout du problème de l’approvisionnement en eau dans la région, notamment en ce qui concerne la réalisation des puits.
La wilaya de Souk Ahras a enregistré de fortes perturbations dans l’approvisionnement en eau potable durant l’été 2017 en raison d’une faible pluviométrie et d’une augmentation de la demande, la région ayant enregistré plusieurs incendies durant cette période.
Pour faire face à cette situation, le gouvernement a décidé de lancer un programme d’urgence pour améliorer les niveaux d’approvisionnement en eau potable. Une enveloppe de 192 milliards DA a été dégagée pour le financement de plusieurs projets dans la wilaya visant à garantir 17.000 M3/jour à travers la réalisation de 24 puits, dont 18 ont été réalisés jusqu’à présent.Il a également fait savoir que 1.600 M3/jour ont été récupérés grâce à la réhabilitation des réseaux des eaux dans plusieurs communes et à la réhabilitation de la station de traitement des eaux dans la région industrielle de Skikda.
Des appels d’offre sont actuellement en cours de préparation portant sur la réalisation d’un transfert d’eau sur une distance de 30 km, 6 réservoirs et 6 stations de pompage, selon les explications de M. Necib.
Ce programme d’urgence sera accompagné d’un programme de développement sectoriel à moyen terme pour subvenir aux besoins des habitants de la région, prévoyant la réalisation de grands transferts et des barrages.
A une question concernant le rendement du barrage de Bouzegza dans la wilaya de Tissemsilt, le ministre a souligné que cette infrastructure, mise en service en 2015 avec une capacité de 3,6 M3, approvisionne actuellement près de 3.000 habitants répartis sur quatre centres ruraux avec une capacité de 4.000 M3/jour.Le barrage sera doté de deux réservoirs d’une capacité de 3.000 M3 chacun au profit d’un autre groupe de centres ruraux.
Le ministre a indiqué, dans le même cadre, que le système de distribution des eaux de ce barrage sera revu de façon à ce qu’il réponde aux besoins de la région.
L’augmentation de la capacité de ce barrage est en cours d’étude, a fait savoir le ministre.
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PARIS – Les Algériens, aux cotés des Egyptiens et des Sud-africains, ont amélioré leurs compétences dans la maîtrise de la langue anglaise, a indiqué jeudi une société spécialisée dans la formation linguistique.
L’étude montre que l’Afrique est la région qui a « le plus » progresser en 2018.
L’Algérie, l’Egypte et l’Afrique du Sud améliorent leurs compétences en anglais d’au moins deux points, précise le baromètre annuelle de EF Education First.
EF Education First est arrivée à ces conclusions après une étude à travers laquelle elle a fait passer un test à un million de personnes de plus de 18 ans issus de 88 pays.
Le test comprend la compréhension orale, la lecture et la grammaire.
En Europe, la Suède est en tête du palmarès pour la 4ème fois en huit ans, suivi par les Pays-Bas et la Norvège respectivement au 2ème et 3ème rang.
L’Italie, qui devance la France (25e) depuis déjà quelques années, est classée à la 24e place sur 32 pays d’Europe, précise le baromètre annuelle de EF Education First qui confirme que les Français sont loin de maîtriser la langue de Shakespeare. La France est classée à la 35e place mondiale.
« Notre étude montre une progression du niveau d’anglais des Français mais à un rythme faible depuis quelques années. La prise de conscience est là mais ne faut-il pas revoir la méthodologie et l’approche de notre apprentissage », s’interroge Mathieu Zamanian, DG France de la division Corporate du groupe Education First.
L’EF Education First relève, par ailleurs, que sur le continent asiatique, le Singapour entre, pour la première fois, dans le trio de tête en se plaçant au 3e rang du classement.
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L’émissaire des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé, a indiqué jeudi que le processus électoral dans le pays devrait démarrer au printemps 2019 après la tenue d’une conférence nationale en début d’année.
«La conférence nationale devrait se tenir dans les premières semaines de 2019. Le processus électoral qui en découlera devrait commencer au printemps 2019», a affirmé M. Salamé à Tripoli, lors d’une vidéoconférence avec le Conseil de sécurité de l’ONU.
Cette conférence nationale réunissant les différents acteurs libyens avait été repoussée, mais «les conditions sont désormais plus propices», a assuré M. Salamé.
Le processus électoral vise à mettre fin à une interminable et chaotique période de transition en Libye en proie à l’anarchie depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar El Gueddafi.
L’émissaire spécial pour la Libye avait souligné que «seuls les Libyens décideront de leur destin politique», les exhortant à «œuvrer en faveur de l’unification des institutions de l’Etat afin de surmonter la crise actuelle».
APS
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Le chef de l'Etat Patrice Talon, au cours de sa visite officielle à Olso, a rencontré les investisseurs norvégien à qui il a fait part, à travers un exposé sur l'économie verte des opportunité d'investissements en Afrique surtout au Bénin. Il a attiré l'attention des investisseurs norvégiens sur les avantages d'investir au Bénin et les opportunités offertes pour le retour à l'investissement. ( Lire l'exposé)
‹‹ Il ne reste qu'une seule solution pour les pays d'Afrique, c'est l'investissement privé››
''C'est pour moi un plaisir et un grand honneur de me retrouver parmi vous, en face des investisseurs de cette grande région du monde. Toutes les occasions comme celle-ci sont bonnes pour parler de l'Afrique, pour parler de mon pays le Bénin. Mais la problématique qui nous concerne tous est d'abord la mauvaise connaissance de l'Afrique. Les perceptions qui ne sont pas conformes à la réalité de ce continent. Ce qui évidemment freine la découverte de ce continent, freine les investissements, freine la découverte des opportunités de développement des affaires de ceux qui ont la vocation d'investir pour gagner de l'argent.
Comme l'a dit tout à l'heure le directeur de Norfund, l'Afrique est un immense champ d'opportunités et d'affaires. Mais ce continent paraît si loin. Les pays de ce continent se confondent. Quand on parle de l'Afrique on parle tout comme il s'agit d'un même pays. Mais les pays sont si différents, les risques sont si différents. Quand il y a une épidémie ou une guerre dans un pays qui est à 5000 km d'un autre, la perception de cette épidémie, de cette guerre, concerne également celui qui est à 5000 kilomètres. De sorte que pour investir en Afrique les investisseurs ont beaucoup de réticence. Les risques politiques, les risques de maladie, de corruption, le défaut de transparence sont autant de maux que la plupart des nations ont connus dans l'histoire de l'humanité. Mais ces maux restent dans la mémoire de manière permanente. Ils inhibent les envies d'investissement sur ce continent.
Monsieur le directeur, vous avez tout à l'heure parlé des taux de rendement des investissements en Afrique et vous avez parlé d'une cession d'actifs qui a été opérée en Afrique du Sud avec un rendement de 30%. Ces taux de rendements n'existent plus nulle part au monde. C'est attractif, c'est vrai mais c'est en même temps un handicap pour le développement des pays africains parce que nous savons que l'aide au développement ne peut pas suffire à transformer le continent africain.
En général, l'aide au développement souffre de la mauvaise gouvernance et la corruption a montré que malgré les aides dont les pays d'Afrique ont bénéficié, ces pays se sont peu développés. Aujourd'hui que l'aide au développement se raréfie et que la mauvaise gouvernance a montré les limites de cette aide, il ne reste qu'une seule solution pour les pays d'Afrique, c'est l'investissement privé. Un franc investi par le secteur privé crée plus d'emplois et plus de richesse et de développement que ce même franc investi par les Etats. Sur un franc investi par l'Etat, la moitié ou les trois quarts sont gaspillés en Afrique. Mais l'investissement privé génère plus de résultats. C'est pourquoi, il est aujourd'hui nécessaire et indispensable que l'investissement privé soit reconnu comme le véritable moteur de développement des pays africains.
Moi, je viens du secteur privé et j'ai vu combien l'effort et parfois même peu d'effort et un peu de sérieux suffisent à partir de zéro pour arriver au sommet très rapidement en Afrique. C'est mon expérience personnelle qui m'a motivé à m'engager en politique et montrer qu'on peut changer nos pays très vite. Pour revenir à la mauvaise perception des risques d'investissement en Afrique, je dois vous avouer que les taux de rendement qu'exigent les investisseurs sont malheureusement excessifs parce qu'un rendement qui est en dessous de 12, 15 ou 20% ne paraît pas attractif pour les capitaux investis sur ce continent. Le travers de cette perception est qu'aujourd'hui dans la globalisation, l'Afrique n'est plus compétitive.
Au-delà des matières premières brutes, les produits transformés en Afrique par des fonds privés investis ne rendent pas le coût final compétitif parce que les exigences de rendement sont trop élevées. Nous sommes dans un cercle un peu vicieux. Il faut investir en Afrique, nous sommes dans la globalisation mais l'investissement rend les coûts finaux largement supérieurs à ce qu'on obtient sur le marché européen ou asiatique. C'est l'une des raisons pour lesquelles d'ailleurs aujourd'hui on a du mal à capter la délocalisation parce que l'Asie s'émancipe énormément, la Chine se développe et les investisseurs ont une envie de délocaliser. Mais cette opportunité de délocalisation vers le continent africain, malheureusement, est freinée par les exigences de rendement élevé. Et c'est là que, Madame la ministre des Affaires étrangères, l'aide au développement peut accompagner l'investissement privé étranger en Afrique. Nous avons mis en place des outils qui permettent de freiner la perception excessive des risques.
Avec la Banque mondiale, beaucoup de pays ont mis en place des outils pour freiner les risques. Il faut que ces outils de couverture de risques soient densifiés et soient disponibles pour atténuer l'évaluation des risques d'investissement. Il faut également que l'aide au développement aide à trouver les moyens de faire des financements longs. Personne ne veut investir en Afrique et attendre 15, 20 ans pour amortir son investissement. Ça paraît trop long parce que là également le risque est surévalué. Quand on veut investir dans une centrale électrique et que l'on veut avoir un retour sur 10 ans, vous comprenez combien le taux de revenu du KW peut être élevé. Or il faut de l'énergie à bon marché pour alimenter les industries. Le continent africain est le continent sur lequel l'énergie est la plus chère. Comment faire pour investir dans l'industrie en Afrique et avoir de l'énergie à bon prix pendant que ceux qui investissent dans l'énergie veulent des retours trop rapides et des rendements trop élevés et n'ont pas des financements dans les termes convenables, c'est-à-dire des financements longs ?
Le thème de la conférence de ce matin, l'économie bleue, montre combien ce continent est vierge et disponible et offre des opportunités dans ce domaine.
Nos cours d'eau sont tellement des opportunités d'investissement. Mais là encore, si l'opportunité existe et est visible et que l'environnement et les conditions d'investissement n'accompagnent pas ceux qui veulent investir, les opportunités de l'économie bleue ont beau être là, dans 20, 30, 40 ans, nous serons toujours là, à la même place. Mais beaucoup de pays africains font des efforts nécessaires pour améliorer cet environnement. C'est l'exemple du Bénin que j'ai l'honneur de conduire depuis trois ans et dans lequel nous faisons des réformes extraordinaires pour changer cette perception. J'ai dit au Premier ministre que j'ai rencontré hier que je n'avais aucune demande à la Norvège, que je ne suis venu demander ni de l'aide au développement ni un accompagnement particulier. Je suis venu demander au gouvernement norvégien un peu d'attention, d'observer le Bénin, de constater combien ce pays est en train de changer à l'instar de certains pays d'Afrique. Et une fois que les uns et les autres auraient constaté que ce pays en matière de gouvernance, de transparence, de sérieux, d'ordre, d'assainissement de la justice, de la santé, une fois que cette perception serait nouvelle, je viendrai leur demander ce dont j'ai besoin comme aide. Il est impératif pour nous de nous révéler autrement à nous-mêmes puis de révéler autrement nos pays aux autres. L'Afrique en général mais les pays d'Afrique en particulier offrent différemment des opportunités, des environnements, des conditions de découverte et d'investissement. Les pays du Nord ne connaissent pas beaucoup l'Afrique.
L'Afrique australe et celle de l'Est sont les régions dans lesquelles vous osez un peu plus. Mais les pays d'Afrique de l'Ouest sont des pays magnifiques. Ce sont des pays où il y a une certaine transformation en cours. Le Bénin est un pays de référence en Afrique de l'ouest. C'est la porte d'entrée des pays de la Cedeao qui constitue l'un des plus grands marchés intégrés d'Afrique avec plus de 300 millions de consommateurs. Les opportunités sont immenses. Ceux d'entre vous qui oseront lire un peu plus sur le Bénin, venir au Bénin pour un ou deux jours et prendre le risque d'investir, verront combien il est intéressant d'investir au Bénin pour ne pas dire d'investir en Afrique. Madame la ministre des Affaires étrangères, je voudrais finir mes propos en adressant mes remerciements et les remerciements du gouvernement béninois tout entier pour l'opportunité de venir ici et de m'exprimer devant vous dans l'espoir que dans quelques années, le Bénin sera peut-être le premier partenaire africain de la Norvège.
Merci.
En marge de la visite officielle de Patrice Talon à Olso en Norvège du 07 au 09 novembre 2018, une table ronde a été consacrée au Bénin durant le 8ème sommet nordique et africain des affaires (NABA- Nordic African Business Summit).
Le président de la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (Ccib), Jean-Baptiste Satchivi, représentant les opérateurs économiques béninois, a rassuré les investisseurs norvégiens présents à l'hôtel Radisson blu scandinavia d'Oslo.
Cette table ronde dédiée au Bénin durant le 8ème sommet nordique et africain des affaires (NABA-Nordic African Business Summit), en Norvège a été l'occasion pour le représentant des opérateurs économiques béninois, Jean-Baptiste Satchivi de promouvoir la destination « Bénin » et valoriser le potentiel économique et touristique béninois.
Il a entre autres présenté le programme « Bénin Taxi », lancé en 2017 à Cotonou, qui s'est étendu progressivement dans les villes du pays.
« Ils sont très visibles et jaunes », décrit-il. Une couleur qui, renseigne Jean-baptiste Satchivi, est l'une des couleurs du drapeau du Bénin traduisant la richesse.
Le projet« Bénin Taxi », est d'abord une initiative à caractère social visant aussi la modernisation du pays.
« C'est pour vous dire que déjà au niveau de l'aéroport vous êtes bien accueillis », signale le président de la Ccib.
Il a persuadé les investisseurs norvégiens sur la disponibilité des hôtels car informe M. Satchivi au Bénin, il y a de plus en plus la construction de grands hôtels.
En invitant les hommes d'affaires de la Norvège à investir au Bénin, le représentant des opérateurs économiques béninois, les a rassurés que le pays leur offrira un accueil chaleureux.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le ministre de l'économie numérique et de la communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a procédé au lancement, ce jeudi 08 novembre 2018, à Cotonou, du Réseau Francophone des FabLabs d'Afrique de l'Ouest (ReFFAO).
Selon Aurélie Adam Soulé Zoumarou, “L'Afrique Numérique”, est le rêve de tous. Le gouvernement du Bénin rassure-t-elle, est convaincu que l'accompagnement de l'innovation numérique pour l'intégration des pays en voie de développement dans l'économie numérique mondiale, ne peut se faire sans une synergie d'actions.
Aurélie Adam Soulé Zoumarou dit avoir accueilli avec beaucoup d'intérêt cette initiative qui réunit des jeunes d'une dizaine de pays africains. « Les FabLabs sont constitués des acteurs importants de notre écosystème numérique », a-t-elle informé. Nourrissant l'espoir de voir ce creuset grandir et regrouper plus tard, tous les FabLabs francophones du monde, elle a rassuré ces jeunes du soutien du Réseau des ministres francophones en charge de l'économie numérique qui leur apportera l'accompagnement nécessaire pouvant garantir leur éclosion.
Elle a émis le vœu que ce réseau naissant devienne à terme, avec les efforts conjugués de tous, l'atelier francophone de l'économie numérique.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Une table ronde sur la vie de Maman Albertina Sisulu, vaillante combattante qui a lutté pour les droits de la femme et de l'enfant a eu lieu, ce jeudi 08 novembre 2018, au Chant d'oiseau de Cotonou.
Entrant dans le cadre de la célébration du centenaire de naissance de cette icône, la séance organisée par l'Ambassade de l'Afrique du Sud a connu la présence de Son Excellence Noluthando Mayende-Sibiya, son homologue du Niger, Sandi Abdou, de Dr Mathole Moshekga, parlementaire sud-africain de l'ANC, du représentant de l'UNICEF M. Serge Akpaka et de l'ancienne coordonnatrice nationale de l'Ong Wildaf-Bénin, Me Huguette Bokpè. Plusieurs dirigeantes d'ONG et autres ont également pris part à cette rencontre.
« Cette table ronde fait partie des célébrations pour rendre hommage à cette femme remarquable, qui a joué un rôle en tant que fille, épouse, mère et dirigeante. (...) Maman Albertina m'a personnellement touchée et inspirée », a affirmé Son Excellence l'Ambassadeur Noluthando Mayende-Sibiya. Ce programme a été initié selon elle, pour pouvoir réfléchir sur la vie de Maman Albertina et parallèlement examiner la situation des femmes et des enfants en Afrique du Sud, au Bénin et sur le continent.
Donnant un aperçu sur la vie de Maman Albertina, Mme Mayende-Sibiya a mentionné qu'elle est née en 1918, à la même année que Nelson Rolihlahla Mandela.
De son vrai nom Nontsikelelo Thethiwe, elle a été baptisé Albertina. Après avoir terminé ses études secondaires, explique l'ambassadeur, elle s'est installée à Johannesburg en 1940 en tant qu'infirmière stagiaire au Centre hospitalier de la ville.
« Son histoire d'amour avec Walter Sisulu, l'a amenée à aimer l'idéologie de Walter et de ses amis, y compris Nelson Mandela. Elle a rejoint le Congrès national africain (ANC) », a-t-elle déclaré.
Ayant été plusieurs fois arrêtée et placée à l'isolement, Maman Albertina a su trouver des voies et moyens pour mener convenablement son combat.
En 1990, Maman Sisulu était au-devant de la scène lors de la création du Comité National des Droits de l'Enfant (CNDE), qui a eu l'assistance financière, administrative et humanitaire de l'UNICEF.
Activiste hors pair
La création de cette organisation qui travaille en faveur des droits des enfants a permis à l'UNICEF de s'installer dans le pays en ouvrant un bureau en Afrique du Sud. A son décès en juin 2011, l'UNICEF lui a rendu un vif hommage.
Pour l'Ambassadeur Mayende-Sibiya, Maman Albertina est une femme dynamique, une « championne de droit de la femme et de l'enfant ».
Le représentant de l'UNICEF, Serge Akpaka a fait part de la contribution de son organisation pour la prévention de la violence et de l'exploitation des enfants et des femmes.
Il a présenté le cadre juridique existant au Bénin. En matière de droits de l'enfant informe-t-il, le pays a ratifié plusieurs lois. Il s'agit notamment de la rectification de la convention internationale relative aux droits de l'enfant (CDE) et la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant (CADBE).
Au niveau national, signale Serge Akpaka, il y a la récente promulgation du code de l'enfant qui est un document relativement exhaustive. Mais le représentant de l'UNICEF note que malgré cela les violences des enfants persistent dans les familles, les écoles, et au sein de la communauté. Selon lui, la vulnérabilité des enfants s'amplifie à cause de l'impunité des actes de violence et d'un environnement favorable à la dénonciation.
D'après l'enquête MICS en 2014, 91% des enfants de 1 à 14 ans au Bénin ont subi une agression soit physique ou psychologique, 8,8 % des femmes de 15 à 49 ans ont été mariées ou en union matrimoniale avant l'âge de 15 ans, 32 % des filles du même âge étaient en union matrimoniale avant l'âge de 18 ans.
Face à cette situation, l'UNICEF ces dernières années a mené plusieurs activités. Une campagne dénommée « tolérance zéro contre le mariage des enfants » a été faite.
Elle a impliqué le gouvernement, les leaders traditionnels, les artistes et les jeunes de la plateforme de l'organisation qui ont assuré la couverture digitale à travers les réseaux sociaux. Cette campagne a eu des impacts préliminaires notamment le nombre accru de dénonciations formelles et informelles de mariage des enfants.
Le combat de Maman Albertina, toujours d'actualité
« C'est une grâce que nous avons reçu par nature d'être multitâches », s'est réjouie Me Huguette Bokpè, ancienne coordonnatrice nationale de l'Ong Wildaf-Bénin. Selon l'avocate, la vision du réseau Wildaf-Bénin est de voir l'avènement d'un Bénin où toutes les femmes connaissent leurs droits et en jouissent effectivement. Pour y parvenir, l'ONG utilise plusieurs moyens tels que : la formation, l'éducation, la sensibilisation, le plaidoyer, la défense et la prise en charge des victimes.
La mission que Maman Albertina a reçu est pour elle une mission universelle qui est toujours d'actualité puisque nous vivons les même maux. Outre le poids de l'apartheid explique-t-elle, Maman Albertina luttait en tant que défenseur des droits des femmes, contre un système patriarcal avec la division sociale des rôles, contre l'exclusion des femmes du marché du travail, les inégalités dans les rémunérations, la présence massive des femmes dans l'emploi domestique et agricole, l'absence de la vie publique et politique des femmes.
« Ces combats pour lesquels, Maman Albertina Sisulu a lutté à son époque est encore d'actualité. Nous devons poursuivre ce combat, pour l'éducation des filles, pour l'autonomisation de la femme », a martelé Me Huguette Bokpè.
Elle a évoqué plusieurs cas où les femmes, même en état de violence, préfèrent subir plutôt que d'avoir le courage de dénoncer au risque de se voir bannir de leur foyer. Raison pour laquelle, il faut selon Me Huguette Bokpè, des structures qui dans ces cas-là, peuvent accueillir et héberger ces victimes.
« Nous avons besoin de jeunes, passionnés et volontaires », signale-t-elle.
Selon les statistiques de la 5ème enquête démographique et de santé qui a été réalisée pour la période 2017-2018 par l'INSAE, 32 % des enfants souffrent d'un retard de croissance liée à la malnutrition, 55 % de femmes âgées de 15 à 49 ans n'ont aucun niveau d'instruction, une adolescente sur cinq a déjà commencé une vie reproductive, et 25% seulement de femmes ont un niveau secondaire. A tout cela s'ajoute la faible participation des femmes à la vie publique et politique et à la prise de décision.
‹‹ Le combat est encore d'actualité (...) ››
« Cette célébration est pour nous un rappel, pour que nous puissions savoir que le combat est encore d'actualité et qu'il faut l'intensifier », a-t-elle conclu.
Les participantes de cette table ronde après avoir relevé le bien-fondé de la table ronde ont apporté diverses contributions sur le sujet.
L'ambassade de l'Afrique du Sud n'a pas manqué de remercier tous ses partenaires pour leur soutien et accompagnement, ainsi que tous ceux qui ont participé aux activités effectuées dans le cadre de la célébration du centenaire de naissance de Nelson Mandela et de Maman Albertina Sisulu.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)