Martial Dégbèssou, ancien régisseur de la prison civile d'Abomey, est en détention depuis mardi dernier, à la prison civile de Lokossa. Et pour cause, l'inculpé serait l'auteur principal d'un scandale sexuel ayant conduit aux faits d'avortement constatés sur 02 prisonnières.
Selon les informations, l'ancien régisseur de la prison civile d'Abomey, le capitaine Martial Dégbèssou, a été déjà présenté au procureur de la République près le tribunal d'Abomey, et a obtenu une mise en liberté sous caution.
Mais depuis le mardi 06 novembre, il n'est plus libre de ses mouvements après sa dernière comparution.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Un malfrat a été mis hors d'état de nuire par les éléments de la police Républicaine, dans la matinée de jeudi 8 novembre 2018.
Il faisait partie d'une bande, qui préparait une opération aux alentours d'une banque de Bohicon.
Le présumé braqueur a été tué en agressant les agents de la police, lors de son arrestation. L'un de ses complices a réussi à s'enfuir.
Le gang était recherché après un récent braquage au cours duquel les braqueurs ont emporté plus de 2 millions FCFA.
Les bandits étaient aux aguets dans un bistrot non loin d'une banque, lorsque les éléments du commissariat central de la ville ont fait éruption sur les lieux. Dans la foulée, ils ont sommé les riverains de vider les lieux afin de mieux contrôler la situation. Un membre de la bande des malfrats a pris la fuite. Le second est menotté et déposé dans le véhicule de commandement de la police. Le malfrat a alors riposté en se projetant hors du véhicule pour se diriger vers un sac contenant des armes et des munitions. Il s'est engagé dans une altercation avec la police malgré les menottes. Face à la situation, la police a dégainé pour le maîtriser. Il a reçu trois balles dans les jambes mais a succombé à ses blessures.
Selon les informations, les bandits équipés d'armes de guerre seraient de nationalité nigériane.
Une enquête est ouverte.
Les populations ont salué l'intervention des forces de sécurité qui ont réussi à le mettre hors d'état de nuire.
Cette opération a été l'occasion pour le directeur départemental de la police républicaine, Martin Aloukou, d'appeler ses éléments à la vigilance. Il invite la population à collaborer avec les forces de sécurité qui assurent leur quiétude.
G. A.
Le 10 novembre 2001, des pluies diluviennes se sont abattues sur Alger et plusieurs villes, cependant le danger était signalé à Alger exactement à Bab el Oued où les eaux avaient inondé les rues et les maisons. En 48 heures seulement, il était tombé l’équivalent de 210 mm de pluie sur la capitale.
Les inondations de 2001, ont causé plus de 700 morts et 100 disparus. Les dégâts furent estimés à plus de 270 milliards de centimes. Une opération de relogement des sinistrés et des opérations d’aménagement, ont été faites.
Cette tragédie demeure gravée dans la mémoire de tous les algériens.
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Un père de famille a été condamné mercredi dernier par le tribunal criminel de Batna à trois ans de prison pour maltraitance et acte de torture sur descendants au premier degré. Un enfant issu d’une fratrie de cinq garçons et âgé à peine de quatre ans, était devenu le souffre-douleur de son père, après un divorce douloureux. La garde du petit enfant, originaire de la ville d’Arris et ses quatre frères, a été confiée au père après le renoncement de la mère à son droit de garde.
Le père, qui était censé donner plus d’amour à ses enfants après la séparation avec leur mère, faisait tout le contraire. Il exigeait une discipline de fer au sein du foyer, même le petit dernier fit les frais de son emportement. Lorsque le juge appela à la barre la victime, l’assistance qui suivait depuis le début les débats, n’en croyait pas ce qu’elle entendait Le petit, haut comme trois pommes s’avança vers le juge d’un pas hésitant. Il sera vite rassuré par le juge qui s’adressa à lui avec des mots simples et réconfortants pour qu’il décrive à l’assistance le calvaire qu’il a vécu en cette année de 2016.
Il raconta au juge, avec des mots d’enfant, comment son paternel le corrigeait en utilisant un câble électrique ou des fois, une barre de fer pour le battre; «il me faisait mal», dit-il au juge. Lorsque ce dernier demanda au père pourquoi il faisait cette chose horrible, l’enfant lâcha: «J’avais du mal à apprendre et à retenir par coeur l’alphabet…»
A cet âge-là, on vient tout juste d’ouvrir les yeux à la vie, on pense beaucoup plus à jouer avec les petits voisins de son âge que de résoudre des équations au second degré.
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Une nouvelle année judiciaire s'est ouverte, ce vendredi 09 novembre 2018, à la Cour d'appel de Cotonou. La cérémonie a été présidée par le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum.
Se prononçant sur l'importance de la justice dans le processus de développement, le président de la Cour d'appel de Cotonou, Hubert Arsène Dadjo, a souligné qu'il s'agit de montrer son importance dans le processus de développement afin que le renforcement de la justice soit au cœur des préoccupations des autorités politiques. « Le développement équitable et durable en dépend aussi », a-t-il précisé. L'enjeu pour les pays, explique le président, n'est pas de mettre en place un système juridique et judiciaire qui rend justice, mais de les améliorer et de les renforcer afin d'obtenir une justice effective et efficace dans le but de favoriser un développement durable et équitable.
Selon le ministre de la justice et de la législation, les réformes récemment intervenues dans le secteur judiciaire concordent avec les nécessités de développement. Pour Séverin Quenum, il a été question d'apporter une réponse forte à la criminalité galopante au Bénin. Le développement durable, selon lui, ne se résoud pas au seul aspect écologique et économique ; il implique la prise en compte d'autres paramètres dont en particulier le travail des juges. Ce travail selon le Garde des sceaux, n'est pas des plus aisés « même si selon Voltaire, la fonction de juger est celle la plus belle de l'humanité ».
F. A. A.
A l'occasion de son séjour de travail à Olso, le chef de l'Etat, Patrice Talon s'est rendu, ce vendredi 09 novembre 2018, au Storting, la grande Assemblée, représentant le parlement norvégien. Accueilli par sa présidente Mme Tone Wilhelmsen Troen, le chef du gouvernement béninois à d'abord effectué une visite guidée des lieux. Patrice Talon a une séance de travail avec les parlementaires de la commission permanente des Affaires Etrangères et de la Défense du pays.
Lors de la visite guidée, la présidente du parlement norvégien a confié au chef de l'Etat qu'elle n'avait encore jamais visité le continent africain.
Le président de la République a donc invité Mme Tone Wilhelmsen Troen à fouler très prochainement le sol béninois. Un pays qui lui réserve un accueil chaleureux, lui a promis Patrice Talon.
Au cours de la séance de travail, le chef de l'État a eu de fructueux échanges avec les parlementaires norvégiens.
« Maintenant qu'un mémorandum d'entente régit la coopération entre nos deux pays, je vous invite, messieurs et mesdames les députés, à être plus attentifs aux transformations structurelles et profondes qui s'opèrent dans mon pays, le Bénin », a-t-il exhorté. Il a par la suite procédé à la signature du livre d'or du parlement.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)