Le créateur de mode et styliste béninois Charlemagne Andoche Amoussou vient une fois de plus enrichir sa collection. La révélation de la nouvelle collection s'est déroulée, samedi 2 novembre 2018, à Cotonou.
100% made in Bénin. C'est ce à quoi s'attèle le créateur de mode depuis quelques années. Aujourd'hui, les œuvres du styliste sont présentées dans plusieurs pays d'Afrique et du monde. Spécialiste de la promotion du prêt-à-porter africain, le créateur de mode et styliste Charlemagne Andoche Amoussou lance ‹‹ Archo››, une collection « 100% made in Bénin ».
Dans l'optique de conserver sa clientèle et d'en gagner d'autres, sa vision est de « …créer l'industrie textile sur toute sa ligne ».
« Atcho », littéralement se traduit dans certaines langues locales par « Style » ou « Tissu ».
Selon Charlemagne Andoche Amoussou, alias Lolo Andoche, « Nous avons choisi cette dénomination parce que c'est un tissu fait et teinté par nous-même avec l'accompagnement de teinturiers sélectionnés par nous et pour nous ».
Il faut souligner que de la fabrication du tissu au produit fini en passant par la teinture, chacune des étapes a eu lieu au Bénin. « Contrairement au polyester qui pique, le tissu est doux sur la peau », explique le styliste avant de préciser qu'il est entièrement fait dans du tissu 100% coton.
Aussi, souligne-t-il, c'est une collection qui comporte tout type de style pour répondre à toutes les occasions.
Pour les femmes, il y a des jupes, de petits hauts, des tuniques, etc. Les hommes, quant à eux, trouveront leur style et satisfaction dans les chemises avec ou sans col, à manches courtes ou longues, etc.
« Nous avons fait une variété de gamme de produits afin qu'ils soient portés à toutes les occasions. Par exemple, il y a des robes qu'on peut porter pour aller faire de petites courses, pour se rendre au cocktail, pour aller à événement ou se rendre au bureau », souligne Lolo Andoche.
Il indique que la nouvelle collection est accessible à tous, selon le modèle et la gamme du produit.
Lolo ne s'est pas fait prier avant de mettre la main sur du bon. Il s'agit des gammes de produits à savoir les basiques, les classiques et autres.
Pour Lolo Andoche, « Quand vous prenez les produits de notre nouvelle collection, vous verrez que c'est un travail authentique qui a été fait, un travail qui révèle l'art africain et met en valeur le prêt-à-porter africain ».
Giscard A.
Les Boutiques Lolo Andoche
Les produits de cette collection sont disponibles dans les boutiques Lolo Andoche, situées à côté de la pharmacie Adéchina à Sikècodji ; dans la rue en allant à l'Hôpital de la mère et l'enfant lagune (Homel), rue du Fitheb, ex ciné Vog ; sur la route de l'aéroport, non loin de « Air France ».
Il y a également une boutique Lolo Andoche à Porto-Novo, au niveau de l'espace « Ubuntu », en face du collège Notre Dame ; à Grand-Popo, dans l'hôtel « Millenium Popo Beach » et à Lomé, à côté de Fréo Jardin, non loin de la bijouterie "Walidia".
Les articles Lolo Andoche peuvent également être commandés sur le site www.loloandoche.com ou sur la page Facebook de l'entreprise.
J. Boukraa
La direction de Distribution de l’électricité et du gaz d’Oran a lancé une large campagne de sensibilisation aux dangers liés à la mauvaise utilisation du gaz naturel. Sous le thème : Un hiver chaud sans accidents’, cette campagne de sensibilisation aux méfaits du gaz naturel, au profit des populations des communes d’Oran et Bir El-Djir, va toucher les élèves de 15 écoles situées dans les nouvelles cités. Il s’agit de 5 cités situées à Oran et à Belgaïd qui ont bénéficié, récemment, du raccordement au réseau du gaz de ville dont le pôle urbain de Belgaïd, selon les services concernés. Avec l’accord de la direction de l’Education de la wilaya, les agents de la direction de Distribution de l’électricité et du gaz se rendent à ces établissements, afin de sensibiliser les élèves sur les dangers de l’usage du gaz de ville. En plus des communications et des conseils d’usage, il sera procédé à la distribution de dépliants aux élèves des établissements afin de les sensibiliser contre la mauvaise utilisation du gaz. Des journées de sensibilisation seront, aussi, organisées aux centres de Formation professionnelle. Les recommandations sont axées sur l’utilisation sûre des équipements de chauffage et la conduite à tenir en cas de fuite de gaz. Dans le même cadre, une journée de sensibilisation sera organisée, en collaboration avec l’Office d’alphabétisation et d’apprentissage des adultes. Le but est de toucher toutes les catégories de la population. La direction de Distribution de l’électricité et du gaz d’Oran a, aussi, envoyé des correspondances à la direction d’Algérie Poste et les communes de Bir El-Djir et d’Oran, pour organiser des actions de sensibilisation dans les bureaux de Poste et des services de l’état civil.Chaque année les chauffages et chauffe-bains sont responsables de plusieurs accidents domestiques et font une moyenne de 50 à 60 victimes, entre asphyxies et décès, à Oran. Les deux dernières années ont connu un triste bilan en matière de décès causés par l’inhalation du monoxyde de carbone, dégagés par des chauffages contrefaits ou mal entretenus. Pas moins de 5 cas de décès par asphyxie ont été enregistrés, au cours de la seule année 2017, et 3 cette année, alors que des dizaines de personnes incommodées ont été secourues et évacuées dan les différents centres sanitaires et hôpitaux de la wilaya.
Des pertes humaines qui auraient pu être épargnées si les consignes de sécurité, les plus élémentaires, avaient été observées. C’est aussi pourquoi, dès les premiers froids, une nouvelle campagne d’information et de prévention contre les risques d’intoxication, sont lancés.
Des explications relatives aux risques d’appareils non reliés à une conduite d’évacuation (chauffage, chauffe-eau), l’obstruction des bouches de ventilation et de cheminées, la conformité des installations intérieures et des colonnes montantes et la conduite à tenir face aux dangers d’explosion et d’intoxication par le monoxyde de carbone seront données aux élèves.
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Le Club press café médias plus a reçu à la maison des médias vendredi dernier au cours de sa causerie hebdomadaire, le directeur du Fitheb. Eric Hector Hounkpè a dévoilé aux professionnels des médias les innovations de cette 14ème édition.
« 14ème édition du Fitheb, du 16 au 24 novembre 2018 : de la nouveauté et des enjeux ». Tel est le thème sur lequel le directeur du Festival International du Théâtre du Bénin a animé sa causerie avec les professionnels des médias. Selon le directeur, le Fitheb ‹‹ est créé en 90 et la première édition a lieu en 91. Nous sommes à la 14ème édition››. Il reconnaît que
‹‹Depuis qu'il a décidé de porter l'initiative, l'Etat ne cesse d'accomplir sa part. C'est lui qui est le bailleur fondamental depuis qu'il a commencé en 1991 ».
Au cours du festival de cette année, il y aura des troupes béninoises et des spectacles étrangers.
Le thème de cette édition porte sur : « Théâtre et engagement civique et social pour un développement durable au Bénin, en Afrique et dans le monde ». Ce thème a été choisi pour bien des raisons.
« Nous avons remarqué les deux dernières décennies que les créations théâtrales ont de plus en plus tendu les mains aux questions sociales fortes. Et le théâtre est devenu le vecteur utilisé pour aller sensibiliser. Alors à l'ombre du grand théâtre universitaire classique, poussent de nouveaux théâtres (théâtre de développement, théâtre forum, théâtre de sensibilisation) », a-t-il expliqué.
Eric Hector Hounkpè fait remarquer que « le théâtre est le vecteur de communication pour un développement durable. Quoi qu'on dise, le théâtre commence par nourrir son homme››. Comme activités au cours du Festival cette année, précise le directeur, « il y aura une table ronde les 16 et 17 novembre ».
A cette occasion, sont invités une dizaine de personnalités et des programmateurs. « Il y aura ensuite le 21 novembre, la rencontre des directeurs de festival avec des programmateurs parce qu'il devient de plus en plus important qu'on installe un marché actif du théâtre en Afrique », soutient-il.
Selon le directeur du Fitheb, « C'est une démarche pour ouvrir les route sahélienne, la route côtière, in fine les deux routes puissent co-pénétrer. Le but est que nos créations circulent et qu'on attende pas chaque deux ans à l'organisation d'un festival pour se rencontrer et continuer par être dans le mouvement. C'est ça qui nous permet de vivre ».
Fitheb 2018 et ses distinctions
Selon le directeur du Fitheb, il sera question de « Marquer des personnalités qui ont été remarquées dans le Fitheb pour la production théâtrale au Bénin comme en Afrique ».
Ce sera un moment de les célébrer parce que, insiste Eric Hector Hounkpè, « nous devons apprendre de moins en moins à nous célébrer que morts ». Ce sera ainsi un moment de joie où seront baptisées deux salles.
« La salle Laraston Dadélé, en mémoire de Antoine Dadélé, membre fondateur du Fitheb, la salle de conférence sera baptisée Oscar Kidjo », dévoile le directeur.
Fitheb, une industrie culturelle à part
Les programmations se dérouleront tant dans les salles que dans les espaces. Selon le directeur, « il y aura du pré-Fitheb qui met en exergue, le théâtre dans les écoles, des spectacles d'attraction sur les places publiques dans chacune des villes retenues (Porto-novo, Cotonou, Abomey, Lokossa, Parakou et Natitingou).
Au regard des difficultés financières dont sera confronté le festival puisque l'Etat est le principal partenaire. Ce financement uniquement de l'Etat n'est pas de manière à favoriser une excellente organisation. Néanmoins, le directeur du Fitheb estime que le financement de l'Etat est plus important pour le moment que celui venu d'ailleurs.
Pour lui, « Tout événement culturel a double politique et s'il est porté par l'état le double politisme est davantage creusé ».
Il fait comprendre que
« Ce que nous avons à assainir et ce que nous avons à garder. Je ne veux pas que des pays viennent transformer le Fitheb en ce qu'ils veulent et vendre leurs talents et les miens sont là et servent de pacotille. Ce n'est pas possible. Ce que nous avons à faire, c'est ça ma vision. Faire du Fitheb une industrie culturelle à part. Malheureusement, je ne suis pas compris ».
Eric Hector Hounkpè soutient que « Si nous voulons du Fitheb et moi je le veux, totalement autonome, et j'ai une politique simple ».
Il ajoute : « actuellement, je suis dans plus d'Etat, moins de financement extérieur. Ensuite, je passerai à plus de nations moins d'Etat et j'aurais réglé ».
C'est dans cette vision qu'il pense évoluer pour porter autrement le festival. « Nous sommes dans une phase intermédiaire. Quand quelqu'un te finance, il te demande de porter son idéologie », confie-t-il.
Giscard A.
Houari Barti
Plusieurs quartiers de la zone-ouest d’Oran ont été privés d’eau potable, samedi et dimanche, suite à une avarie causée, accidentellement, à une canalisation principale (1.600 mm de diamètre) située à Aïn El Beïda. C’est, en effet, au chantier AADL de Aïn El Beida que des engins ont accidentellement endommagé, samedi, la canalisation principale, a affirmé, hier au Quotidien d’Oran’, une source autorisée de la SEOR.Des techniciens de la Société de l’eau d’Oran se sont dès lors attelés à réparer l’avarie. Selon la même source, l’alimentation en eau potable, interrompue dans plusieurs quartiers, à l’instar de Maraval, Yaghmouracen, Haï Si Redouane et l’ENSET, devait être rétablie, hier vers midi, a souligné, par ailleurs, la même source.
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J. B.
Les bénéficiaires du projet 95 logements promotionnels aidés’ réalisés dans la localité d’El Mohgoun ont observé, hier, un rassemblement devant le siège de la daïra d’Arzew. Les bénéficiaires réclament «la livraison de leurs logements». Il s’agit en fait, selon un représentant des protestataires, «d’un projet de logements de type LPA , dont les travaux ont été achevés, à 100% , y compris les travaux de VRD, mais à ce jour, on pas pris possession de nos logements» et d’ajouter que «le projet a été achevé en septembre. Le 25 octobre, une cérémonie symbolique de remise de 15 clés, a été organisée à la mosquée Ibn Badis’. Les autres bénéficiaires n’ont pas eu leurs clés et même ceux qui ont eu les clés ne peuvent pas occuper les logements», ajoute le même interlocuteur qui signale que l’occupation des logements ne peut se faire avant l’inauguration officielle du projet par le wali. «Ainsi et par le bais de cette protestation on a voulu faire entendre notre voix au premier responsable de la wilaya. Nous sollicitons le wali pour accélérer le processus de réception de ce projet», soulignent nos interlocuteurs avant d’ajouter : «Nous vivons un calvaire depuis plusieurs années , certains occupent des habitations menaçant ruine, d’autres n’arrivent plus à supporter les frais du loyer ». Ces 95 logements achevés à 100%, avec toutes leurs mesures d’accompagnement ont été réalisés à El-Mohgoun, près de l’hôpital Mohamed Seghir Nekkache’. Leurs postulants ont attendu plus de 5 années pour voir leur rêve de posséder un toit décent se réaliser. Mais malheureusement ils n’ont pas pris possession de leurs logements. Au début du second semestre de l’année en cours, un tirage au sort a été organisé par l’Agence foncière d’Oran pour le positionnement des souscripteurs de ce programme, en présence d’un huissier de justice.Rappelons, d’autre part, que le 25 octobre dernier, plus de 3.400 logements publics ont été attribués à leurs bénéficiaires, à Oran. Les logements distribués, à cette occasion, comprennent 2.486 logements publics locatifs (LPL), 488 logements promotionnels publics (LPP), 329 logements promotionnels aidés (LPA) et sociaux participatifs (LSP), outre 78 ruraux et 35 logements promotionnels publics (LPP).
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Houari Barti
La basilique de Santa Cruz à Oran abritera, le 8 décembre prochain, la cérémonie de béatification de «Mgr Pierre Claverie et ses compagnons », dont les 7 moines de Tibhirine.Sur les 1.000 personnes devant assister à cette cérémonie, quelque 500 viendront de l’étranger, a affirmé avant-hier Mgr Jean-Paul Vesco, évêque d’Oran, lors d’une conférence animée au centre Pierre Claverie à Oran pour expliquer le sens et les enjeux de cette béatification.
Le pape François 1er qui ne sera pas du voyage sera représenté par le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation des causes des saints. Une célébration simultanée avec retransmission se tiendra à la cathédrale d’Oran (Saint Eugène).
La béatification est «la déclaration, par décret pontifical, qu’une personne de foi chrétienne a pratiqué les vertus naturelles et chrétiennes de façon exemplaire, ou même héroïque», a expliqué l’évêque d’Oran devant un parterre composée d’hommes et de femmes de l’Eglise d’Algérie, d’expatriés mais aussi de musulmans d’Oran.
La publication de ce décret, a-t-il souligné, «est suivie d’une célébration solennelle de béatification» avant de préciser que la vénération publique de celui ou celle qui est alors appelé «bienheureux» ou «bienheureuse» est par la suite «autorisée, localement ou universellement». Cette cérémonie de béatification permettra également de mettre en valeur le don de sa vie d’un autre martyr, musulman celui-là, Mohamed Bouchikhi. Ce jeune Algérien a choisi lui aussi de rester auprès de l’évêque d’Oran, au risque de sa vie. Nous le savons grâce à un testament spirituel très émouvant retrouvé après sa mort.
C’est ainsi que cette cérémonie prend tout son sens : «Le sens de ces béatifications, c’est la valeur du témoignage de chrétiens tués avec des musulmans, dans une épreuve qu’ils ont fait leur», a-t-il affirmé. Et de préciser : «Le point capital est que ce témoignage réussisse à mettre en lumière celui de tous ces milliers d’Algériens musulmans, dont une centaine d’imams, qui ont payé de leur vie leur combat contre la terreur en mode religieux». Il ne s’agit pas de braquer les projecteurs sur «les chrétiens victimes de ces violences», mais bien de les mettre «en communion avec tous les Algériens» qui en ont lourdement souffert (la guerre civile a fait au moins 200.000 morts en Algérie durant les années 1990 – ndlr). «Nos frères et sœurs martyrs étaient -et doivent rester- un signe de fidélité». «Ils ne sauraient servir de prétexte au réveil d’une prétendue adversité qui les aurait opposés aux Algériens». C’était tout le contraire! «Ils sont restés par solidarité». Et c’est, d’une certaine manière, «parce qu’ils étaient proches de ceux avec lesquels ils travaillaient que ces «bienheureux» ont été attaqués», dans leurs quartiers ou leurs villages, a-t-il expliqué.
Il est à noter que c’est le 27 janvier dernier que le Saint-Siège a publié le décret reconnaissant le martyre de «Monseigneur Pierre Claverie et ses compagnons» (dont les moines de Tibhirine), et a donc donné le feu vert à leur béatification. C’est le diocèse d’Alger qui a engagé ce processus de béatification englobant ces 19 martyrs de la même cause. La décision d’engager cette procédure a été prise en mai 2000 à Rome. Le pape Jean-Paul II avait alors invité à célébrer au Colisée les martyrs du XXe siècle.
Dans son discours, il avait prononcé les noms de Christian de Chergé et de ses compagnons du monastère de Tibhirine, sept moines enlevés puis tués au printemps 1996. C’est là qu’a commencé une longue concertation avec notamment les membres de familles des victimes, avant d’entamer officiellement la procédure en 2007.
«C’est une reconnaissance très profonde de la part de l’Église catholique, suite à une enquête qui a duré cinq années. Il y a eu démonstration que ces moines ont préféré servir en Algérie par dévouement et dévotion», a indiqué, mi-septembre dernier, le ministre des Affaires religieuses, M. Mohamed Aïssa. «La reconnaissance de ces moines n’exclut en rien la reconnaissance de l’Algérie de leurs efforts. C’est pourquoi la reconnaissance sera aussi politique», a ajouté Mohamed Aïssa.
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D. B.
Les services du secteur urbain de Bouamama ont procédé, en fin de semaine écoulée, à la démolition d’un mur érigé tout autour d’une ferme agricole, au niveau du site dit Coca. Selon des sources proches du secteur urbain, ce mur a été construit pour clôturer une terre agricole, dans la perspective de la morceler en lots de terrain avant de procéder a sa revente pour des mal logés pour ériger des constructions illicites. L’opération fait suite aux instructions du wali d’Oran, visant à mettre un terme a la prolifération des habitations illicites, notamment au niveau de Coca, connu pour être l’un des plus grands sites d’habitat précaire à Oran. Cette opération intervient quelques semaines après une première opération qui avait permis aux services du secteur urbain de démolir une quarantaine de constructions illicites. En effet, dans le cadre de la lutte contre la prolifération des bidonvilles, une vaste opération de démolition des habitations illicites a été effectuée à « Douar Tiartia » à El Hassi. Ainsi, plus de 35 constructions illicites, dont des constructions et extensions, ont été démolies. L’opération fait suite à un contrôle effectué par les services du secteur urbain de Bouamama. En effet, certains individus profitent des week-ends pour construire de nouveaux taudis dans l’espoir de bénéficier de logement dans le cadre des opérations de relogement lancées par les pouvoirs publics dans le cadre du programme de lute contre l’habitat précaire. Certains se sont même investis dans l’achat et la vente des parcelles de terrain au niveau de ces forêts. C’est le cas de ces constructions qui étaient prêtes à être revendues. Toutefois, moins d’une année après une première opération de démolition, des constructions illicites érigées à Coca dans le quartier d’El Hassi, des dizaines de familles sont revenues s’installer de nouveau sur ce même terrain forestier en y installant de nouvelles baraques. Ils ont d’ailleurs utilisé pour cela toutes les tôles, les parpaings, vieux madriers, cartons et autres «matériaux» trouvés sur le terrain après l’opération de démolition. Ici personne n’ignore les dessous de ce «trafic» à ciel ouvert organisé depuis des années autour de la vente et la revente des baraques implantées illicitement sur le domaine public. Le wali d’Oran avait insisté, à plusieurs reprises, sur plus de rigueur dans l’application des lois contre toute forme d’agression sur les terres agricoles et autres du domaine public. Les nombreuses sorties du wali d’Oran, depuis son installation à la tête de la wilaya, ont permis au responsable de l’exécutif d’avoir un large aperçu sur la prolifération des constructions illicites sur les terres agricoles et sur le domaine forestier. La dynamique que connaît le secteur de l’habitat et la consistance des programmes confortent les autorités locales dans la volonté d’éradiquer totalement les constructions précaires.Suite aux dernières opérations de relogement, le nombre d’habitations illicites a explosé. Pour plusieurs citoyens, demeurer dans des bidonvilles est synonyme d’une attribution imminente d’un logement ou du moins une pré-affectation.
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Rachid Boutlelis
Un trentenaire a été grièvement blessé par une flèche, tirée par un fusil harpon, qui lui a transpercé le front lors d’un énième affrontement à l’arme blanche ayant opposé trois individus en fin de semaine dans le bidonville communément appelé «La Foire» situé en plein cœur de la municipalité d’Aïn El Turck. Les deux antagonistes de la victime ont été arrêtés tôt la matinée d’hier, aux environs de 4 heures, dans le quartier Commandant Ferradj, appelé douar Maroc, par les éléments de la police judicaire relevant de la sûreté de daïra, apprend-on de sources policières. Les interpellés, des repris de justice demeurant dans ledit bidonville, ont été trouvés en possession de barrettes de kif et d’une petite quantité de comprimés hallucinogènes, indiquent les mêmes sources. Ils seront présentés aujourd’hui devant le magistrat instructeur près le tribunal d’Aïn El Turck sous le principal chef d’accusation de tentative d’homicide.Il importe de noter que deux années auparavant des dizaines de familles sinistrées qui ont élu domicile dans le bidonville «La Foire», mitoyen à la cité Amel, au centre de ladite municipalité, ont pris d’assaut le siège de la daïra pour s’opposer à leur évacuation. En réalité, les manifestants ont été saisis par le biais d’un huissier de justice pour évacuer les lieux. Il est utile de rappeler que le bidonville en question s’est installé sur une superficie qui abritait les ex-Galeries, cédée par la suite à un particulier. Ce dernier aurait engagé une procédure judiciaire afin de pouvoir récupérer son bien. Les contestataires ont revendiqué des garanties pour leur relogement avant d’évacuer les lieux.
Notons que 108 familles, un chiffre revu à la hausse, sont répertoriées dans ce regroupement de masures construites en parpaing et de la tôle ondulée à l’intérieur des ex-Galeries, situées en plein cœur de la commune d’Aïn El Turck.
Au début des années 2009, il a été recensé quatre baraques illicitement construites sur ce domaine privé. Au fil du temps, le bidonville a grossi et des dizaines d’autres masures sont venues s’ajouter.
Les locataires de la cité Amel communément appelée 350 logements, mitoyenne à ce bidonville, ont à maintes reprises dénoncé les agissements frauduleux de certains indus occupants, qu’ils accusent d’être à l’origine de la dégradation du cadre de vie et de l’environnement de leur lieu de résidence.
Les représentants des locataires de ladite cité ont adressé à plusieurs reprises des requêtes aux responsables concernés pour attirer leur attention sur ce malheureux état de fait. Des mises en demeure ont été adressées par ces mêmes responsables au propriétaire des lieux, seul habilité dans ce cas à décider de procéder à l’assainissement de son bien. Une évacuation a été opérée par voie de justice vers la fin des années 2009 mais d’autres familles sont revenues s’y installer.
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J.B.
Un homme de 56 ans a trouvé la mort, avant-hier vers 17 heures 30, au boulevard du 19 Mars près des falaises. Selon la protection civile d’Oran, la victime a été fauchée par une voiture de tourisme de marque Renault Symbol. La dépouille de l’infortuné a été déposée à la morgue et une enquête de police a été ouverte.The post Bd du 19 Mars: Un quinquagénaire mortellement fauché par une voiture appeared first on .
Moncef Wafi
Après Bruxelles en octobre 2017, c’est au tour d’Alger d’abriter le deuxième round du dialogue Algérie-UE, de haut niveau, sur la sécurité régionale et la lutte contre le terrorisme. Federica Mogherini, la Haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne sera, aujourd’hui, en Algérie, pour cette deuxième session, a indiqué, hier, un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE). Elle présidera, en compagnie du chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, ces travaux où le point sera mis sur la sécurité régionale. Les menaces terroristes et leurs connexions avérées avec le crime organisé transfrontalier seront au menu de ces débats avec l’examen des voies et moyens d’approfondir la coopération entre les deux parties, dans ce domaine. La même source indique également qu’il y aura « un échange sur l’évolution récente des questions régionales et internationales d’intérêt commun », faisant allusion aux dossiers de la Libye et du Sahel.Les travaux de la première session ont visé à lancer un dialogue informel sur les moyens pour lutter, ensemble, contre le terrorisme et « appuyer les efforts de l’Algérie » en matière de stabilisation régionale, avait expliqué une source diplomatique, à l’APS. « L’Algérie jouit d’une expérience mondialement reconnue, en matière de lutte contre le terrorisme et pourrait apporter à l’UE une expertise avérée en la matière », a-t-elle ajouté, soulignant que le pays accomplit un travail « considérable » pour sécuriser ses frontières et joue un « rôle de premier plan » dans la stabilisation de la région. Par ailleurs, le communiqué du MAE ajoute que la venue de Federica Mogherini sera une occasion pour revisiter l’état et les perspectives des relations bilatérales régies par l’Accord d’Association « en vue de les renforcer davantage, dans l’intérêt mutuel, face aux défis communs de sécurité et de développement dans la région », note le MAE.
Des relations qui « ont enregistré, par ailleurs, une évolution qualitative à la faveur de l’adoption des priorités communes de partenariat au titre de la Politique européenne de voisinage rénovée », précise, encore, la même source. Parmi les priorités de partenariat recensées, jusqu’en 2020, le dialogue politique, la gouvernance, l’Etat de droit et la promotion des droits fondamentaux, la coopération, le développement socio-économique et les échanges commerciaux, les questions énergétiques, l’environnement et le développement durable, le dialogue stratégique et sécuritaire, la dimension humaine y compris le dialogue culturel et inter-religieux, la migration et la mobilité. Rappelons qu’une passe d’armes s’est produite l’année dernière, entre Alger et Bruxelles, à la faveur des déclarations de la Commissaire européenne du Commerce, Cécilia Malmstrom, devant l’Assemblée nationale française, sur les mesures prises par l’Algérie et qualifiées de « non conformes à l’accord de libre-échange ». Alger avait indiqué que des explications ont été données aux partenaires européens à propos des actions provisoires prises par l’Algérie pour réduire ses importations face aux difficultés financières « particulièrement au niveau de la balance commerciale et celle des paiements».
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D’après le journal local « Le Progrès », dimanche trois Algériens ont tenté de pénétrer, dans un magasin d’électroménager et multimédia situé à place des Cordeliers à Lyon.
Les trois hommes en situation irrégulière ont été interpellés par la police, puis envoyés, en vue d’une expulsion vers l’Algérie, au centre de rétention administrative.
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Plusieurs souscripteurs LPP se sont rapprochés de la rédaction pour dénoncer ce qu’ils appellent la “hogra”. Ils dénoncent le fait d’avoir été affectés à un site alors qu’ils étaient programmés dans un autre, après avoir été basculés d’une formule à une autre.
Le cas de N. M., est ainsi édifiant. Parmi les souscripteurs AADL 2001, elle a été affectée, en mars 2016, au site LPP des 62 logements de Zéralda. “Tout allait bien, et alors qu’on attendait nos clés, voilà qu’on s’est retrouvés, au début de ce mois de novembre, réaffectés, et sans notre accord, au site de la 554 la Colline Staouéli”, indique-t-elle dépitée. Surtout que le site où elle est basculée, en même temps que d’autres souscripteurs, n’est même pas encore en chantier. En attendant le lancement des travaux et probablement un basculement vers une nouvelle formule ou un autre site encore !
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Le Syndicat algériens des paramédicaux (SAP) fustige le patron de la Centrale syndicale de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et exige son départ immédiat.
Dans une déclaration rendue publique, le syndicat tire à boulets rouges sur Abdelmadjid Sidi-Saïd, estimant que ce dernier exerce son hégémonie sur l’UGTA. Le SAP considère que Sidi-Saïd a dévoyé l’UGTA, qui ne reflète nullement les aspirations et les objectifs de ses fondateurs. Qualifiant sa gestion de “mascarade”, le syndicat appelle les travailleurs à adhérer à sa fronde contre Sidi-Saïd. Sans évoquer directement le 5e mandat et la position des travailleurs, la SAP semble désavouer Sidi Saïd qui s’est engagé et engagé la voix des travailleurs.
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Interrogé par le wali sur les poches foncières à exploiter pour d’éventuels projets d’utilité publique, le directeur de l’agence foncière renvoie la balle aux directeurs du cadastre et des domaines.
Le wali a été interloqué par cette réponse de ce responsable qui ne semble pas trop comprendre ce qu’il fait. Cette réponse pour le moins insolite a permis néanmoins de rouvrir la parenthèse sur le scandale foncier dans lequel ce responsable est directement impliqué, particulièrement sur les biens communaux cédés sous la table. Aussitôt, le wali, remonté, lui a demandé des explications pour situer les responsabilités.
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“Nous pouvons aujourd’hui choisir notre travail, genre, orientations politique et sexuelle. Nous avons même le droit de changer de nom. Alors pourquoi ne pas avoir le droit de changer d’âge ?”
C’est par ces mots qu’un Néerlandais de 69 ans, mécontent d’être à la retraite et “victime de discriminations” à cause de son âge sur le marché de l’emploi et en amour, demande à la justice de le rajeunir de deux décennies.
La “sérieuse” demande d’Emile Ratelband a laissé sans voix les magistrats d’un tribunal du sud-est des Pays-Bas. Il indique avoir essayé, en vain, de stopper son droit au minimum vieillesse, se disant vexé d’y avoir droit.
Devant le tribunal d’Arnhem, M. Ratelband a argué une demande “tout à fait légitime”, au même titre que celles des personnes unisexes qui ont obtenu le droit d’être inscrites en tant que tels sur leur passeport. Après avoir été confronté dans un premier temps aux “ricanements” des magistrats, M. Ratelband estime que son avocat, le pénaliste renommé Jan-Hein Kuijpers, a réussi à “déstabiliser” le juge. “Cette affaire est inédite, il n’y a pas de jurisprudence. Les chances de succès sont infimes mais nous estimons que la législation doit évoluer avec son temps”, a commenté M. Kuijpers
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S’il est vrai que les responsables de la commune montagneuse de M’Kira, dans la daïra de Tizi-Gheniff, à une cinquantaine de kilomètres à l’extrême sud de Tizi Ouzou, avaient fait des mains et des pieds pour trouver une assiette foncière pouvant accueillir une partie des locaux commerciaux réalisés dans le cadre de la fameuse opération appelée communément “les locaux commerciaux du Président” destinés aux jeunes chômeurs, leur réalisation a pris beaucoup de temps et leur livraison se fait désirer.
Le fameux projet des 64 locaux commerciaux implanté au lieu-dit Akerrouch-Oufella, lancé en 2008, a fait l’objet, entre-temps, d’un état de dégradation avancée. “Ces locaux n’ont pas été pris en charge comme il se doit. Une fois achevés, ils ont été laissés à l’abandon”. C’est ainsi que les vitres et la boiserie ont été saccagées alors que des carences de construction ont été relevées, nous confie un élu de l’exécutif communal. Sans omettre que lesdits locaux sont toujours dépourvus d’électricité. Les jeunes chômeurs, qui devaient en bénéficier, sont, quant à eux, dans l’expectative.
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