(Suite à sa décision de suspendre sa participation aux travaux préparatoires du Congrès du Bloc Républicain)
Pour une bonne information de ses militants, le PRD tient à faire un rappel des faits suivant leur ordre chronologique :
1- A la demande expresse du Chef de l'Etat, les partis membres du BMP (Bloc de la Majorité Parlementaire) se sont répartis en 3 groupes : l'un autour de l'Union fait la Nation, l'autre autour des responsables politiques du Nord (Dynamique Unitaire), et le 3ème autour du PRD.
Suite à cette directive, le PRD a commencé à remplir les formalités pour se conformer à la nouvelle charte, et pour réunir les personnes désireuses de travailler sous sa bannière.
2- Alors que ces formalités allaient bon train, il est apparu aux yeux de certains que la répartition en 3 groupes dont l'un a une forte prédominance nordique, rappelait l'ancienne division du pays qui a tant nui a l'unité nationale. Sous la pression amicale du Chef de l'Etat, le PRD a accepté de fusionner avec Dynamique Unitaire, dans le souci de l'unité nationale.
3- Toutefois, avant d'accepter cette proposition, le PRD a exigé
a) que son logo soit maintenu dans le logo du nouveau parti ;
b) que son positionnement géographique électoral soit respecté lors des choix des candidats aux élections législatives ;
c) que ses militants puissent se constituer en courant au sein du nouveau parti ;
d) et enfin que les termes de l'accord fassent l'objet d'un protocole d'accord écrit, ainsi que l'exigent les statuts du parti (article 85 et 86). En contre partie, le PRD a consenti à ne pas revendiquer le leadership du nouveau parti.
4- Pourquoi le logo ? Parce que le PRD a une histoire ; c'est un parti enraciné. Le logo est son signe d'identification par ses électeurs depuis des lustres. Aux yeux des Béninois en général, le PRD est un parti de paix et de tolérance : le logo est son image.
La décision de maintenir le logo dans son intégralité a été définitivement validée en plénière devant le Chef de l'Etat. A cette occasion le PRD a rendu public un communiqué pour remercier et prendre date.
Or, à chacune des réunions qui ont suivi, une partie de l'assistance a voulu remettre en cause la décision prise devant le Chef de l'Etat.
Pour tenir compte de la persistance de cette tendance, un autre projet de logo a été élaboré et soumis à une réunion de concertation le mercredi 14 novembre. Ce projet n'était plus le ‘'logo intégral du PRD''. Mais dans un souci de compromis, le PRD l'a accepté.
Il a donc été validé à cette réunion. Il devait être soumis à la plénière du samedi 17 novembre 2018. Il ne l'a pas été. Ci dessous photo du logo validé à la réunion de concertation du 14 novembre.
Le projet de logo accepté par le PRD et validé à la réunion du 14 Novembre.
Au total, le PRD n'a eu aucune exigence nouvelle ; au contraire il a fait des concessions. Il demande le respect des engagements pris.
5- Le positionnement géographique électoral : Il a été convenu entre les partis que leurs positionnements géographiques respectifs seront respectés, c'est-à-dire que chacun positionnera les candidats de son fief. Ce fut même le 1er point d'accord. Il ne fut l'objet d'aucune contestation.
Or, à la séance plénière du 17 novembre, il a été suggéré que le nouveau parti sera dirigé collégialement par 17 personnes, dont seulement 4 PRD, et que les décisions seront prises par consensus ou à la majorité des 2/3. Quatre sur dix sept ne forment pas le tiers des dirigeants. Cela signifie en clair que le PRD sera minoritaire dans les instances dirigeantes et que les candidats aux élections seront désignés par les 2/3 c'est-à-dire contre le PRD.
Il s'agit donc d'une perspective certaine de violation de la règle de respect des positionnements géographiques.
Au total et là encore, le PRD n'a exprimé aucune exigence nouvelle. Au contraire, il a été confronté à une volonté manifeste de ne pas respecter les positionnements géographiques.
6- A quelques jours du congrès, on constate que les accords se font et se défont, sans qu'aucun document écrit ne vienne les corroborer. Il y a là une source d'instabilité et de désordre.
C'est pourquoi en respect des dispositions des articles 85 et 86 de ses statuts, le PRD a demandé qu'un protocole d'accord écrit atteste de ce qui a été convenu.
7- Les courants à l'intérieur du parti : En vue de la préparation de la fusion, il a été demandé à chaque parti de se conformer aux exigences de ses statuts, pour éviter que les décisions soient ultérieurement contestées.
Les statuts du PRD (article 86) disent qu'en cas de fusion, les membres du parti constitueront des courants à l'intérieur du nouveau parti.
Or, l'organigramme proposé au PRD n'offre pas cette possibilité.
Participer à la création d'un parti sur la base de malentendus, serait suicidaire.
Au total, le PRD n'a formulé aucune exigence nouvelle. Il demande simplement le respect des engagements pris et leur concrétisation par un document écrit.
Les clarifications demandées par le PRD sur ces différents points, visent à apaiser le malaise grandissant dans ses rangs.
En attendant ces clarifications, le PRD a décidé de suspendre sa participation à la création du nouveau parti.
Le PRD soutient l'action du Gouvernement du Président Talon, et est membre du Bloc de la Majorité Parlementaire.
Le PRD est un parti de tolérance et de dialogue. Il reste ouvert à la médiation du Chef de l'Etat sur les points de divergence.
Le Secrétaire Général du Parti
Falilou Akakiri
Le stade omnisport de Savè a servi de cadre, ce samedi 17 novembre 2018, au congrès extraordinaire du Front national pour la démocratie et le développement (Fndd) de Etienne Ludovic Oyédé Ayèni. L'une des principales décisions prises lors de ce congrès, est la fusion du Fndd au sein du ‘'Bloc Progressiste'' en création.
Selon le communiqué final rendu public par le secrétaire général du front, Arthur Challa, les militantes et militants ont décidé en toute responsabilité de fusionner le Fndd dans le ‘'Bloc Progressiste'' à l'instar des autres partis et formations politiques qui y ont déjà fait leurs adhésions.
Les responsables du Fndd ont pris l'engagement de participer à toutes les prochaines échéances électorales aux côtés des formations politiques soutenant le Programme d'actions du gouvernement (Pag).
Réitérant leur soutien indéfectible aux actions du président Patrice Talon, les militantes et militants Fndd ont autorisé leur président, Etienne Ludovic O. Ayèni, à engager les négociations avec les instances du Bloc Progressiste afin qu'ils soient désormais considérés comme des membres fondateurs du parti qui naîtra de ce bloc.
F. A. A.
Le dernier congrès d’Ennahda et sa résolution finale semblent être la rupture radicale avec la politique suivie par ce parti jusqu’ici. Une déclaration très conciliante avec le pouvoir et légèrement critique avec l’opposition. Au point où certains n’écartent pas l’idée de voir cette formation islamiste rejoindre l’Alliance présidentielle.
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«Voilà ce que j’ai dit aux joueurs avant le match»
Le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, n’a pas tari d’éloges sur le sélectionneur national, Djamel Belmadi en déclarant que la victoire des Verts à Lomé face au Togo est aussi celle du coach national : «C’est aussi la victoire de Belmadi. Je tiens beaucoup le remercier. Le mérite du coach est clair dans cette victoire remportée aujourd’hui au Togo. Sa touche, on la ressent vraiment sur le terrain», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Les joueurs ont fourni un match d’hommes. Je suis vraiment très fier d’eux. Ils ont tout donné sur le terrain pour battre le Togo et composter le billet pour la prochaine CAN. Une fois de plus, je tiens à féliciter les joueurs et le staff technique.»The post Togo 1 – Algérie 4 / Zetchi : «C’est aussi la victoire de Belmadi» appeared first on .
Selon le Monde, le premier ministre français, Edouard Philippe aurait annoncé aujourd’hui lors des rencontres universitaires de la francophonie qu’un changement total de paradigme aller se faire.
En effet, à partir de la prochaine rentrée universitaire, les universitaires d’origine étrangère paieront jusqu’à 2770 euros pour la licence, et 3770 pour le master le doctorat. En sachant qu’avant, la licence coûtait 170 euros, le master et doctorat étaient entre 243 et 380 euros.
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Si elles touchaient particulièrement les plaines, les inondations touchent de plus en plus les zones urbaines. La sous-estimation des risques, les constructions anarchiques et l’insuffisance des bouches d’égout aggravent les risques.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Avec leur caractère souvent violent et imprévisible, les inondations constituent une préoccupation majeure en raison des conséquences dramatiques qu’elles engendrent. Elles ne sont plus une vue de l’esprit mais une réalité avec laquelle le ministère des Ressources en eau compose en traçant une stratégie à l’horizon 2030.
A l’occasion de la seconde édition du Forum de l’eau, Nora Friou, directrice de l’assainissement et de la protection de l’environnement au sein du ministère des Ressources en eau, a fait le point sur les grands axes de cette stratégie visant à lutter efficacement contre les inondations. Elle explique qu’il y a une vingtaine d’années, les inondations étaient dues aux débordements des crues dans les plaines mais elles sont de plus en plus fréquentes en milieu urbain. Les raisons ? La multiplication des facteurs aggravants à l’instar de la sous-estimation du risque, la pression urbanistique, le non-respect de la réglementation et l’insuffisance des bouches d’égout dans la majorité des villes.
Les zones à risques restent les crues d’oued avec 58% de risques avérés alors que 85% des personnes exposées se trouvent dans les plaines. Les inondations de Babe-el-Oued ont permis une prise de conscience et de prendre des actions concrètes puisque 270 villes et agglomérations ont été protégées depuis, alors que 280 oueds ont été aménagés ou calibrés. Il est également prévu de procéder au curage de 2 200 kilomètres d’oueds traversant des zones urbaines pour un montant de 17 milliards de dinars.
La stratégie à l’horizon 2030 a été élaborée sur la base d’un diagnostic approfondi et qui sera adossée sur trois principes directeurs, à savoir la solidarité, la synergie et la priorisation des actions. Des actions seront échelonnées sur trois quinquennats pour un montant de plus de 300 milliards de dinars. Parmi les actions urgentes proposées, le renforcement des prérogatives de la police de l’eau puisque actuellement les procès-verbaux dressés sont rarement suivis par des poursuites judiciaires mais également l’urgence de la préservation des zones inondables.
N. I.
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Les intervenants du colloque tenu hier sur la politique de population sont tous unanimes à considérer la législation algérienne comme étant très progressiste dans ce domaine. Parmi eux, des membres de l’Association algérienne pour la planification familiale (AAPF), une représentante de l’UNFPA (front des nations-unies pour la population), des universitaires, juristes, etc.
Nedjma Merabet – Alger (Le Soir) – C’est dans le cadre d’une volonté de sensibilisation de la population aux politiques actuelles de planification familiale que l’AAPF a organisé ce colloque instructif.
Outre le changement opéré par les pouvoirs publics en termes de gestion de la population, il faut noter également une modification de la terminologie à l’échelle internationale. En effet, depuis le programme d’action du Caire de 1994, il s’agit à présent de prendre en charge «l’individu et non plus les grands équilibres démo-économiques». On est donc passé de programmes pour la planification familiale à des programmes pour «la santé sexuelle et reproductive». Il s’agit de plusieurs objectifs, qui en Algérie visent à permettre un meilleur accès à l’information pour les citoyens concernés et à améliorer l’accès aux différents services relevant de la santé et de la reproduction.
Ceux-ci ne comprennent plus seulement la clause principale de la généralisation de la contraception, mais concernent désormais des objectifs plus globaux : méthode de régulation des naissances laissée au choix des hommes et femmes, droits d’accéder à des services de santé de qualité, santé en matière de sexualité, conseils et soins relatifs aux maladies sexuellement transmissibles, etc.
L’intervention du professeur Kouidri Mohammed, docteur en démographie (sociologie) à l’Université d’Oran, n’a pas manqué de clarifier le virage important, pris à l’échelle internationale en matière de politique de population, principalement dans les pays dits en développement. Il insiste sur le fait que la croissance démographique n’était pas considérée comme un problème au lendemain de l’indépendance par les pouvoirs publics, à l’instar de nombreux autres pays dont la priorité était le développement économique et la meilleure répartition des richesses et du travail. Tandis qu’elle commence à l’être avec la «victoire du camp capitaliste» et l’essor de la société de consommation de plus en plus individualiste.
Dans la volonté de l’AAPF de sensibiliser la société algérienne aux diverses questions, et en pleine conscience de la culture dominante plutôt conservatrice, l’association a déjà procédé à plusieurs formations avec les imams de la République afin qu’ils puissent statuer sur la licéité des différents cas d’avortement thérapeutique.
Malheureusement, les imams n’ont pas répondu présents à l’invitation au colloque organisé hier à l’hôtel Lamaraz à Kouba.
Par ailleurs, le président de l’association, M. Chaïb, rappelle que son organisation œuvre également à apporter quelques amendements à la loi sur la santé, considérant celle-ci insuffisante pour faire face au décalage entre le conservatisme social, et le progressisme de la législation. Il rappelle que l’association est l’instigatrice du projet de loi pénalisant les violences faites aux femmes, promulgué en 2015.
Pour ce qui est des nouveautés de cette loi dans le volet procréation et protection de la famille, quelques petits points sont à relever selon le professeur Si Youcef Kaci, docteur en droit à l’Université de Bouira : l’obligation d’une visite médicale avec certificat pour les deux sexes avant le mariage et le cantonnement aux seuls établissements publics pour les avortements thérapeutiques à présent appelés interruption de grossesse.
N. M.
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Le port de Annaba, qui connaît une forte activité commerciale, va être renforcé par une nouvelle infrastructure. En effet, on apprend qu’un projet de quai phosphatier et minéralier, long de 1 600 m, va être lancé.
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Le bras de fer entre les présidents des clubs de la Superdivision, hommes, et le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) risque de durer encore longtemps, très longtemps même. Et pour cause, l’Amicale des présidents de club, reçue en audience au MJS pour une séance de travail la semaine dernière, refuse toujours d’entamer le championnat «jusqu’à la satisfaction de toutes les revendications par la tutelle».
En effet, les présidents des clubs de la Superdivision, représentés par l’Amicale, qui rencontrent d’énormes problèmes financiers, exigent une quote-part du fonds des sports ainsi qu’un sponsor choisi par la tutelle qui prendrait en charge les clubs de la Superdivision ; ce à quoi le MJS a répondu que le fonds national des sports est exclusivement dédié au football «sur décision de la présidence de la République» et qu’il (MJS) n’a pas de solutions à proposer dans l’immédiat. C’est que les présidents des clubs décident de ne pas entamer le championnat jusqu’à nouvel ordre tout en expliquant : «c’est que nous ne pouvons pas – et en aucun cas ne voulons pas – démarrer le championnat».
D’ailleurs, la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), impuissante devant cette situation, annonce sur son site que «le démarrage du championnat national de Superdivision, saison sportive 2018/2019, est reporté au 23-24 novembre». Pour les présidents des clubs, il est hors de question d’entamer le championnat tant que leurs problèmes financiers ne sont pas réglés. «Nous avons l’intime conviction que nos revendications sont légitimes et justes», a déclaré Djamel Khrisset, président du NR Bord- Bou-Arréridj sur les colonnes de Planète Sport. On ne peut en aucun cas démarrer le championnat dans la situation actuelle du fait que la quasi-totalité des clubs de la Superdivision sont livrés à eux-mêmes et manquent terriblement de moyens (…) Pour le moment, nous n’avons reçu aucune solution concrète du MJS, et c’est la raison pour laquelle nous maintenons notre décision de non-démarrage du championnat». Farès Kabla, président du NC Béjaïa, abonde dans le même sens en affirmant que le «MJS ne leur a fait que des propositions à long terme, mais pas de solutions claires et surtout concrètes alors que nous avons besoin d’une chose précise à savoir une aide financière ou bien un sponsor qui prendra en charge les clubs…».
Tous les présidents des clubs de la Superdivision, hormis bien sûr le GS Pétroliers qu’ils considèrent «comme club professionnel et non amateur en raison de la grande subvention qu’il reçoit de l’Etat », tiennent en fait le même langage : «Nous campons sur notre décision jusqu’à la satisfaction de nos revendications.» En d’autres termes, les présidents des clubs comptent aller jusqu’au bout de leur action «quitte à aller vers une saison à blanc». Et ce n’est pas la première fois que les présidents des clubs du volley-ball brandissent la menace de boycotter le championnat puisqu’en 2016, leurs homologues du handball et basket-ball avaient à l’époque décidé de boycotter les championnats à cause de l’article 6 du décret exécutif n° 15-74 du 26 février 2015 qui avait été gelé par le MJS. Auront-ils gain de cause cette fois-ci encore ? En tous les cas, cette saison, les présidents des clubs de basket-ball, qui après avoir retardé le coup d’envoi des championnats d’un mois, ont fini par accepter les propositions de la tutelle et entamer la compétition.
Ahmed Ammour
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Après la démission de Mabrouk Kerboua de la présidence de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) pour des raisons «personnelles et de santé», et la désignation de Fertous Abbès pour assurer l’intérim, on apprend que la FAC vient d’arrêter la date de l’assemblée générale extraordinaire qui aura lieu samedi 24 novembre au Complexe sportif Ghermoul, à Alger. Une assemblée à laquelle sont conviés tous ses membres pour entériner d’abord la démission de Kerboua, désigner les commissions de candidature et de recours ainsi que la date de l’assemblée générale extraordinaire. Pour rappel, deux noms potentiels sont d’ores et déjà annoncés comme candidats à la succession du président démissionnaire. Il s’agit de Barbari Kheïreddine, membre du bureau fédéral de ladite fédération, et Douzi Smaïl, directeur technique sportif du GS Pétroliers.
Ah. A.
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Le boxeur algérien Idaas Redjdal (poids moyen) a remporté samedi soir à Courbevoie (région parisienne) le titre de champion d’Afrique WBF (World Boxing Federation). C’est au 10e round que le boxeur algérien (28 ans), surnommé le «Tigre Spartiate», est venu à bout de l’Ivoirien Youssouf Doumbia (33 ans), pour remporter son combat aux points. Idaas Redjdal, qui évolue au Club de boxe Aulnay Sous-bois (Ile-de-France), compte désormais 11 combats à son actif (9 victoires, 1 nul et 1 défaite).
Durant le combat, auquel des représentants de l’ambassade d’Algérie en France étaient présents, le pugiliste algérien a été très combatif et tenace face à l’expérience de l’Ivoirien qui a 41 combats à son actif (11 victoires, 5 nuls et 25 défaites). Avec la rage au ventre, Redjdal a conquis la ceinture WBF Afrique, laissée jusque-là vacante, se disant, après sa consécration, «très fier» de porter les couleurs nationales. Youssouf Doumbia a eu ses moments durant le combat et a même semblé blesser Redjdal à quelques reprises, mais après dix rounds d’action, les juges Jean-Louis Legland et Christophe Hembert ont donné les points 97-94 et 96-94 pour Redjdal, alors que le juge Ali Oubaali avait mis Doumbia devant avec 96-95. Selon des spécialistes du noble art, le boxeur algérien a livré la «plus grosse» prestation de sa carrière, «lorsqu’il est allé en territoire ennemi, la ville natale de son adversaire Youssouf Doumbia, pour remporter le titre vacant de la WBF All Africa middleweight».
Mondiaux-2018 Dames
L’Algérienne Boualem (48 kg) éliminée en 8es de finale
La boxeuse algérienne Boualem Romaïssa (48 kg) a été éliminée hier en huitièmes de finale des Championnats du monde 2018 (seniors) qui se déroulent du 15 au 24 novembre à New Delhi (Inde). Le parcours de Boualem a été stoppé en 8es de finale après sa défaite devant la Turque Cagirir Ayse (3-2), un verdict jugé par le staff technique comme «injuste vu le rendement de l’Algérienne qui a dominé de bout en bout les trois rounds du combat.» «Dommage pour notre représentante qui méritait amplement la victoire et par là même la qualification en 1/4 de finale, mais les juges arbitres ont en décidé autrement en donnant la victoire à la Turque. Je remercie Romaïssa qui a fait ce qu’il fallait faire», a indiqué à l’APS le directeur technique national, Mourad Meziane.
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Aucun joueur algérien n’a été nominé pour le Prix BBC 2018 des meilleurs footballeurs africains, selon la liste des cinq joueurs dévoilée par le média britannique. L’ailier gauche algérien Riyad Mahrez, élu en 2016, ne figure pas parmi les cinq prétendants, en dépit des statistiques affichées sous les couleurs de Manchester City depuis le début de la saison (6 buts et 4 passes décisives, toutes compétitions confondues). Ses performances modestes au sein de son ancien club, Leicester FC, la saison dernière lui ont été préjudiciables. Les nominés sont Medhi Benatia (Maroc), Kalidou Koulibaly (Sénégal), Sadio Mané (Sénégal), Thomas Partey (Ghana) et Mohamed Salah (Egypte) qui tentera de préserver son trophée remporté l’année dernière. Mohamed Salah part comme favori à sa propre succession, lui qui a grandement contribué à la qualification de l’Egypte à la Coupe du monde 2018 en Russie et a atteint la finale de la Ligue des Champions en mai dernier, finalement perdue face au Real Madrid (3-1). Le verdict sera rendu le 14 décembre prochain.
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Plusieurs citoyens habitant la cité 104 logements, à moins de 50 mètres du complexe avicole du groupe Bali, à la sortie sud d’El-Hachimia et à 20 kilomètres au sud de Bouira, se sont rassemblés jeudi devant le siège de la daïra d’El-Hachimia pour protester contre la persistance des mauvaises odeurs émanant de ce complexe. Ils exigent une solution urgente à ce problème ou la fermeture immédiate du complexe.
D’après les villageois, plusieurs correspondances ont été adressées aux responsables, du wali jusqu’aux Directions de la santé, de l’environnement et des services d’hygiène de la wilaya et de la daïra, afin de les alerter sur les risques de pollution de l’atmosphère par ce complexe avicole, l’un des plus grands d’Afrique, avec actuellement des centaines de milliers d’œufs produits quotidiennement. Il faut rappeler que lors du lancement de ce complexe avicole du groupe Bali, en novembre 2016, le P-dg du groupe en personne, M. Ali Bali, avait annoncé le lancement, dans un premier temps, d’une unité de batterie de 455 000 poules pondeuses qui sera opérationnelle fin 2016-début 2017, suivie, au courant de l’année 2018, d’une autre unité de batterie pour atteindre 1 million de poules pondeuses et, à l’horizon 2019, une autre unité de 500 000 pour atteindre une production totale de 1,5 million de poules pondeuses.
Lors de la présentation de ce complexe, le P-dg du groupe avait parlé d’une unité d’ovo-produits qui devait s’occuper de la commercialisation des œufs après leur transformation en liquide, mélangés ou séparés, blanc et jaune ; mais également, puisque le groupe se prévalait d’être révolutionnaire et ultra-moderne de par les équipements utilisés, il était question d’unités de compostage et de transformation des déchets organiques, c’est-à-dire des fientes en engrais biologiques. Plusieurs mois sont passés depuis ces engagements mais de l’unité de compostage, rien n’était venu soulager le calvaire des riverains : des habitants qui souffraient des mauvaises odeurs émanant des fientes liquides qui étaient jetées juste à quelques mètres du complexe à l’air libre, avant leur assèchement naturel et leur vente aux privés.
En juillet 2017, soit moins d’une année après le démarrage du complexe, des citoyens du village Sentouh et ceux de la cité 104 logements se sont soulevés contre ces mauvaises odeurs, mais également contre la prolifération des mouches et des moustiques qui rendaient leur vie insupportable.
A l’époque, le responsable du complexe s’était engagé, devant ces villageois et en notre présence, à trouver une solution dans quelques semaines en indiquant que les responsables du complexe ont trouvé un terrain où bâtir le complexe de compostage et de transformation des déchets en engrais organiques. Ce qui devait mettre fin au calvaire des villageois qui avaient souffert déjà de l’émanation des poussières de la cimenterie de Sour-el-Ghozlane avant de voir celle-ci dotée de filtres révolutionnaires.
Or, force est de constater que la réalisation de cette usine de compostage au niveau de la zone d’activité n’a rien réglé au problème des odeurs puisque les villageois vivent toujours le même calvaire avec, outre ces odeurs, des nuées de mouches et de moustiques qui prolifèrent à cause justement de ces mauvaises odeurs.
Jeudi, la cheffe de daïra, qui s’exprimait sur les ondes de Radio Bouira, a reconnu la justesse de la revendication de ces villageois en témoignant avoir elle-même été surprise par les mauvaises odeurs qui se dégagent aux alentours du complexe. Aussi, a-t-elle indiqué avoir donné un ultimatum aux responsables de ce complexe pour trouver une solution définitive à ces mauvaises odeurs qui rendent l’atmosphère irrespirable dans les alentours du complexe. Faute de quoi, la cheffe de daïra s’est dit obligée d’entreprendre les procédures pour fermer ce complexe qui constitue un danger pour la santé publique.
Après avoir eu ces assurances, les villageois se sont dispersés avec la ferme conviction que cette dame ne les abandonnera pas.
Y. Y.
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Aucun constitutionnaliste ne disconviendra sur le fait que la wilaya de Boumerdès a été lésée d’une mandature au Sénat de plus d’une année par les hautes autorités du pays en charge de convoquer le collectif des grands électeurs afin d’élire l’un d’eux à la suite du décès, en novembre 2017, du sénateur Abdelkrim Slimani dit Djamel, élu sur la liste du RND.
Boualem Dramchini, président du bureau de la wilaya du RND, nous a affirmé qu’il avait introduit une demande dans ce sens auprès de l’autorité concernée. C’est son droit au même titre des autres partis politiques qui ont des candidats possibles dans cette région. Le Conseil constitutionnel a rejeté cette demande, précise Dramchini.
Pourtant, cette obligation de convoquer le collège électoral de cette wilaya est clairement énoncée par la loi organique 16/10 relative au régime électoral qui dit dans son article 132 : «En cas de vacance du siège d’un membre élu du Conseil de la Nation pour cause de décès, de désignation dans la fonction de membre du gouvernement ou de membre du Conseil constitutionnel, de démission, d’exclusion, de déchéance du mandat électif ou tout autre empêchement légal, il est procédé à des élections partielles pour son remplacement, sous réserve des dispositions de la Constitution.» Et dans son article 133 : «Le mandat du nouveau membre du Conseil de la Nation expire à la date d’expiration du mandat du membre remplacé.»
Les autorités en charge de la gestion des affaires de l’Etat ont pour obligation d’appliquer la loi et non pas de l’interpréter d’autant plus que dans ce cas, elle est limpide.
Qu’en est-il des candidatures pour le scrutin de décembre prochain en vue de conquérir justement le poste laissé vacant par le décès de Slimani et qui choisiront les 542 élus aux APC et les 43 membres de l’APW pour devenir sénateurs ? Première constatation, l’Alliance présidentielle formée par le FLN, le RND, le MPA et le TAJ n’a aucun impact sur la base des quatre partis qui la composent. «Chacun pour soi et Dieu pour tous.» C’est leur leitmotiv. Le FLN (126 élus réels et 13 nouvelles adhésions) a tranché en faveur de la candidature de Sadek Sabaoui par le biais d’une primaire. Le RND (122 élus) a décidé, par consensus, d’envoyer Farid Gherbi aux joutes électorales.
Pour des raisons de respect de l’éthique politique et sa ligne politique, le RCD (20 élus) présentera Redouane Akkouche «juste pour avoir 20 voix et plus». C’est le 24 de ce mois que les élus du FFS (46 élus) choisiront leur candidat. Le MPA avec ses 59 élus estime pouvoir damer le pion aux partis traditionnels en présentant Karim Moussaoui.
La candidature, annoncée mais non encore confirmée, du P/APC de Si Mustapha, élu sur la liste de TAJ, laisse, quant à elle, perplexe plus d’un. «On ne voit pas, en effet, comment un parti qui ne dispose que de 7 voix dans toute la wilaya va gagner un scrutin où il faut se mesurer aux partis politiques structurés, expérimentés et disposant d’un nombre de voix ensuite engranger entre 180 et 200 bulletins favorables pour espérer sortir vainqueur devant des organisations politiques bien plus rodées. A moins que… », nous soufflera, soupçonneux, un haut responsable politique régional.
Nulle information, par ailleurs, de l’ANR (67 voix), PLJ (39 voix ) Front El- Moustakbel (36 voix) et le MSP (12 voix). Les 7 partis (PT 9 voix, PJ 6 voix, FNA 4 voix, UND 4 voix, Nahda/Binaa 6, Islah 3 voix, PRA 2 voix) ou leurs représentants populaires ainsi que les 17 indépendants sont en hibernation attendant probablement le mercato hivernal pour négocier fermement leur soutien électoral.
Abachi L.
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