Houssem Aouar, Ismael Bennacer et Amine Gouiri ont brillé avec leurs clubs respectifs, l’AS Rome, l’AC Milan et le Stade Rennais. En revanche, Said Benrahma […]
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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, lors de la réunion du Conseil des ministres, de verser une indemnité de 50.000 DA durant […]
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Un mois jour pour jour après son sacre à domicile lors de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations, la Côte d'Ivoire vient d'officialiser sa liste de joueurs convoqués pour les prochaines journées FIFA.
Durant les prochaines journées FIFA de ce mois de Mars 2024, la Côte d'Ivoire, championne d'Afrique en titre, jouera le Bénin et l'Uruguay en amical. Ce lundi 11 Mars, Emerse Faé, le sélectionneur qui a porté les Eléphants vers le triomphe continental, a dévoilé une liste qui ressemble très fortement à celle de la CAN.
"Comme vous pouvez le constater, on a pris la décision, avec le staff, de repartir avec les champions d'Afrique. A l'exception de Sébastien Haller, qui est blessé, de Christian Kouamé, qui revient d'un palu, et de Serge Aurier, qui revient de blessure aussi, tous les champions d'Afrique sont présents.", a déclaré Emerse Faé en conférence de presse.
La liste de la Côte d'Ivoire :
J.S
Le nouveau Code électoral adopté le 5 mars 2024 à l'Assemblée nationale autorise les partis à conclure un accord de gouvernance. Voici la lecture à faire de cette disposition.
Aucune alliance, aucun groupe de partis n'est habilité à se représenter aux élections au Bénin depuis la réforme du système partisan. La donne n'a pas changé malgré le nouveau code électoral adopté le 5 mars dernier par les députés de la 9è législature.
Le code autorise l'accord de gouvernance. Mais cette disposition ne permet aux partis de conclure des alliances.
La charte des partis interdit les alliances aux élections. Par contre, une fois que chacun présente sa liste, le code permet des accords de gouvernance ou de législature. Ce genre d'accord permet d'avoir de grands groupes parlementaires et favorise la cohérence des courants politiques.
Le Code permet aux partis en accord de sommer leurs suffrages dans certaines circonstances (quand par exemple aucun n'a les 20% dans une circonscription) et encore faudrait-il que chacun d'eux ait au moins 10% des suffrages au plan national.
M. M.
C’est dans le cadre verdoyant du parc d’amitié sino-algérienne que s’est déroulée la cérémonie de plantation d’arbres 2024 de CSCEC Algérie. L’événement, organisé en collaboration […]
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Une lettre ouverte a été adressée aux députés de la 9è législature. Le collectif des propriétaires et présumés propriétaires de parcelles dans la zone Togbin Daho Zone 4 côté Nord de la Route des pêches répond dans la lettre aux députés sur l'expropriation pour cause de l'utilité dans la zone Togbin Daho Zone 4.
L'INTEGRALITE DE LA LETTRE OUVERTE
Cotonou le 11/03/2024
Réf/005/COL/PR/BR/MAR/2024
Lettre ouverte aux honorables députés.
Objet : Eléments de réponses par le collectif des propriétaires et présumés propriétaires de parcelles dans la zone Togbin Daho Zone 4 côté Nord de la Route des pêches aux honorables députés suite à la plénière du 30 novembre 2023.
Chers honorables députés,
A la plénière du 30 novembre 2023 à l'Assemblée Nationale, un honorable député du parti Les Démocrates, a bien voulu en savoir plus et avoir des explications venant du Gouvernement du Bénin par rapport au dossier d'expropriation de ladite Zone 4 de Togbin. Ainsi, il a adressé au Gouvernement une série de questions sur ce drame que les propriétaires et présumés propriétaires constitués de Béninois vivants au pays et à l'extérieur vivent depuis la sortie du décret du 17 novembre 2021. Mais à la surprise générale, nous avons eu droit de la part des honorables députés de la mouvance des interventions qui montrent clairement qu'ils n'ont pas pris le temps nécessaire de prendre connaissance du dossier de Togbin avant de se prononcer, mieux au lieu de prendre défendre les intérêts du peuple qu'ils représentent, ils ont plutôt préféré défendre le gouvernement.
En effet, à la suite de l'intervention de l'honorable Gafari Adéchokan, le Ministre de la justice s'est contenté dans sa réponse, de rappeler les textes qui encadrent les occupations illégales du domaine public et a mis l'accent sur le déguerpissement et le droit d'exproprier le citoyen qui se trouve en situation d'occupation illégale du domaine public. Ces éléments de réponses ont suscité de vifs débats au sein de l'hémicycle.
Les députés de la Mouvance présidentielle sur la base de leurs interventions soutiennent cette procédure biaisée d'expropriation des populations de Togbin, et ont fait savoir que : « C'est une zone déclarée d'utilité publique depuis KEREKOU et sous Boni YAYI » sans même prendre la peine de s'assurer que leur déclaration est basée sur les documents juridiques. Il y a un seul député qui a eu la clairvoyance de reconnaitre qu'il y a eu une mauvaise évaluation de l'indemnisation qui n'a pas tenu compte des réels coûts d'investissements des propriétaires, et que certains députés sont victimes et d'autres encore, mais il a oublié de préciser que tous propriétaires n'ont pas les mêmes capacités financières pour faire dons à l'Etat comme il le recommande. Vous convenez avec nous que tout citoyen béninois sur la base du décret du 29 avril 2020 et du communiqué du DG de l'ANDF peut se permettre à partir de cet instant de réaliser des transactions foncières en toute légalité et en toute confiance. Nous avons consenti des efforts de toute une vie et des prêts auprès des institutions financières que nous continuons de payer jusqu'à ce jour pour acquérir nos parcelles et réaliser des investissements en faisant confiance au gouvernement. Nous avions même payé des redevances à l'Etat par des actes notariés. Nous voudrions préciser que presque tous les grands investissements ont été réalisés pendant cette période du 29 avril 2020 au 17 novembre 2021 soit 1 an 6 mois.
Il est surprenant qu'aucun député de la Mouvance présidentielle n'a abordé le dossier sur cet angle et n'ait fait mention de la décision DCC 23-219 du 27 juillet 2023 de la Cour Constitutionnelle ayant statué sur la question en renvoyant le dossier devant la cour spéciale des affaires foncières.
En effet, ce dossier de la Zone4 de Togbin a été introduit depuis septembre 2022 comme un recours en inconstitutionnalité par le collectif auprès de la Cour Constitutionnelle présidée par l'ancien président Mr Razaki Amouda ISSOUFOU que celui actuel M. Dorothé SOSSA. Il y a eu plusieurs audiences qui ont relevé les incongruités dans la démarche du gouvernement qui, pour des raisons de mise en œuvre du PAG 2, avait pris les mesures suivantes :
1. D'une part, lors du Conseil des ministres du 29 Avril 2020, il a été décidé de procéder : « … au dégel des titres fonciers des parcelles de la zone déclassée ». Voir le décret pris en Conseil des Ministres N° 16/2020/PR/SGG/CM/OJ/ORD et la sortie télévisée du DG de l'ANDF sur la chaine de Canal 3 Benin le 03 mai 2020.
2. D'autre part, le même gouvernement au Conseil des ministres du 17 novembre 2021, est revenu sur sa décision du 29 Avril 2020, soit 1an 6 mois après pendant laquelle des Béninois ont consenti de lourds investissements. Nouvelle sortie du DG/ ANDF « … il est apparu judicieux de réintégrer la portion comprise entre le carrefour dit Togbin Daho et ladite école de théâtre ».
Au regard de ces éléments, les sages de la Cour Constitutionnelle ont dû se rendre compte de la façon dont le collectif a été victime d'une incohérence de décisions contradictoires de ceux qui sont appelés à nous gouverner sur la base des textes de la république.
Une question se pose. Est-il normal de remettre en cause les titres fonciers délivrés par l'ANDF ? Il convient de rappeler que l'ANDF ne saurait jamais délivrer des titres fonciers concernant des parcelles situées sur une zone préalablement déclarée d'utilité publique. Pourtant, c'est ce que l'on tente de nous faire croire. Nos honorables députés sont-ils en mesure de nous démontrer que l'expropriation des parcelles appartenant à des citoyens béninois porte sur des parcelles non enregistrées sous un titre foncier ? Lorsqu'il y a expropriation, n'y a-t-il pas des textes qui précisent comment l'expropriation peut ou doit s'opérer ? Sans avoir adressé aucun acte d'expropriation aux différents propriétaires, le gouvernement a-t-il le droit de dépêcher la société SOGEA SATOM de façon inopinée pour détruire les bornes et clôtures desdites parcelles ? Il s'agit bien là d'une destruction illégale et d'une violation de nos droits de propriété dont cette société s'est rendue coupable. Cette société après la destruction illégale et la violation de nos droits de propriété, a-t-elle emporté les fers à béton qui ont servi à construire les clôtures ? (Voir constat d'huissier).
Nos honorables ont oublié de dire, lors de cette séance d'échanges, que l'ANDF représentant le gouvernement a été invitée à présenter ses pièces à la Cour Constitutionnelle, ce qui veut dire que l'ANDF qui est une structure de l'Etat a reçu copie de la décision DCC 23-219. Nous invitons nos honorables à se rapprocher de l'ANDF afin qu'elle leur fournisse cette décision et confirme ce que nous écrivons.
La Constitution du Bénin dit en son Article 22. : « -Toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique et contre juste et préalable dédommagement. » Nous remercions tous les honorables députés qui ont eu l'honnêteté de reconnaître que cet article 22 n'a pas été respecté par le gouvernement.
La Constitution du Benin dit en son Article 26 (nouveau) : « -L'État assure à tous l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race, de sexe, de religion, d'opinion politique ou de position sociale. L'homme et la femme sont égaux en droit. Toutefois, la loi peut fixer des dispositions spéciales d'amélioration de la représentation du peuple par les femmes. L'État protège la famille, particulièrement la mère et l'enfant. Il porte assistance aux personnes porteuses de handicap ainsi qu'aux personnes âgées ».
Cet article 26 lors des échanges de la plénière du 30 novembre 2023 par suite des questions de l'honorable du parti Les Démocrates, a été ignoré par les honorables députés de la mouvance. Et pour cause ! Ils ont tous félicité le gouvernement d'avoir déguerpi les populations occupant un domaine public à Xwlacodji et de les avoir indemnisés d'un montant de 5 millions de FCFA, d'une parcelle de 200m2 chacun, d'aménagement de la zone de 15 ha avec eau, électricité et école. Tous ont reconnu que c'est le travail de l'Etat de prendre soin de sa population.
Pour les propriétaires de la zone 4 de Togbin Daho, cet article 26 de la constitution ne s'applique pas car nous autres ne sont pas des Béninois. En interprétation, on porrait dire que le gouvernement dit aux Béninois : « Si vous occupez illégalement un domaine public, l'Etat vous relogera avec un titre de propriété et vous indemnisera. Mais si vous êtes propriétaire de terrain bâti ou non bâti même avec un titre foncier, l'Etat vous expropriera avec un dédommagement en dessous de la valeur de vos investissements et en dessous du prix au m². Voilà comment la Constitution et le citoyen béninois sont respectés au Benin.
Alors pour finir, nous aimerions demander à nos honorables qui se déclarent (Hommes d'Etat) de bien vouloir répondre à nos préoccupations et de nous aider à trouver des réponses :
1. Est-ce que dans le cas précis de la procédure d'expropriation de la Zone 4 de Togbin coté Nord les textes ont été respectés ?
2. La décision de la Cour Constitutionnelle n'est-elle pas clair que le dossier est encore ouvert et que le gouvernement n'a pas le droit de continuer les travaux ?
3. La Constitution s'applique-t-elle à tous les Béninois de façon équitable ?
4. Quelle est la valeur d'un titre foncier en République du Bénin ?
5. Est-ce un crime d'avoir acheté des parcelles loties et recasées en bordure de mer ?
6. La zone de Togbin est-elle uniquement destinée à certaines catégories de Béninois ?
7. Est-ce que les Béninois peuvent encore faire confiance à ce gouvernement ?
8. Quelles fautes nous avons commises en tant que Béninois de la diaspora et autochtone à investir dans notre propre pays ?
Comment peut-on exproprier avec un dédommagement de 1,5 million de FCFA et revendre après découpage en superficie de 2000 à 1200 m2 à d'autres Béninois ? (Le découpage et la cession ont été précisés par Moïse Achille HOUSSOU, DG de la société SIMAU, lors d'une conférence de presse. La vidéo étant disponible, si vous voulez nous vous en ferons copie). Dans le cas d'espèce, comme on le voit si bien, nos parcelles nous sont arrachées, non pas pour utilité publique mais pour utilité privée. Car, on a déshabillé Pierre pour habiller Paul. Ce ne sont pas des édifices publics qui y seront érigés, à en croire les explications du DG de la SIMAU. On a exproprié des privés pour revendre les parcelles à d'autres privés. Cela s'appelle du vol qui n'est nulle part autorisé par la Constitution de la République du Bénin. Pire, le taux de dédommagement qu'on tente de nous imposer ne correspond en rien au taux actuel de cession au mètre carré dans la zone.
Nous espérons que ces éclaircissements vont permettre à nos honorables députés d'avoir des éléments complémentaires qui peuvent être vérifiées à tout moment pour nous défendre auprès son Excellence Monsieur Patrice TALON, Président de la République du Benin, le père de la Nation a qui nous avons déjà adressé plusieurs courriers qui sont restés sans suite.
Nous remercions par ailleurs tous les députés qui ont pris nos défenses et en particulier ceux du groupe parlementaires Les Démocrates et spécialement à l'honorable député Gafari Adéchokan pour sa détermination et son engagement de la défense des populations et de la justice sociale.
Nous rendons grâce à Dieu et aux mânes de nos ancêtres qu'ils nous protègent dans ce combat noble.
Veuillez recevoir, chers honorables, nos sincères salutations.
Le collectif des propriétaires de Togbin Zone 4 de Togbin Coté Nord (du carrefour du feu Sonagnon jusqu'en face de l'école de théâtre Allogbin Dine.
Une lettre ouverte a été adressée aux députés de la 9è législature. Le collectif des propriétaires et présumés propriétaires de parcelles dans la zone Togbin Daho Zone 4 côté Nord de la Route des pêches répond dans la lettre aux députés sur l'expropriation pour cause de l'utilité dans la zone Togbin Daho Zone 4.
L'INTEGRALITE DE LA LETTRE OUVERTE
Cotonou le 11/03/2024
Réf/005/COL/PR/BR/MAR/2024
Lettre ouverte aux honorables députés.
Objet : Eléments de réponses par le collectif des propriétaires et présumés propriétaires de parcelles dans la zone Togbin Daho Zone 4 côté Nord de la Route des pêches aux honorables députés suite à la plénière du 30 novembre 2023.
Chers honorables députés,
A la plénière du 30 novembre 2023 à l'Assemblée Nationale, un honorable député du parti Les Démocrates, a bien voulu en savoir plus et avoir des explications venant du Gouvernement du Bénin par rapport au dossier d'expropriation de ladite Zone 4 de Togbin. Ainsi, il a adressé au Gouvernement une série de questions sur ce drame que les propriétaires et présumés propriétaires constitués de Béninois vivants au pays et à l'extérieur vivent depuis la sortie du décret du 17 novembre 2021. Mais à la surprise générale, nous avons eu droit de la part des honorables députés de la mouvance des interventions qui montrent clairement qu'ils n'ont pas pris le temps nécessaire de prendre connaissance du dossier de Togbin avant de se prononcer, mieux au lieu de prendre défendre les intérêts du peuple qu'ils représentent, ils ont plutôt préféré défendre le gouvernement.
En effet, à la suite de l'intervention de l'honorable Gafari Adéchokan, le Ministre de la justice s'est contenté dans sa réponse, de rappeler les textes qui encadrent les occupations illégales du domaine public et a mis l'accent sur le déguerpissement et le droit d'exproprier le citoyen qui se trouve en situation d'occupation illégale du domaine public. Ces éléments de réponses ont suscité de vifs débats au sein de l'hémicycle.
Les députés de la Mouvance présidentielle sur la base de leurs interventions soutiennent cette procédure biaisée d'expropriation des populations de Togbin, et ont fait savoir que : « C'est une zone déclarée d'utilité publique depuis KEREKOU et sous Boni YAYI » sans même prendre la peine de s'assurer que leur déclaration est basée sur les documents juridiques. Il y a un seul député qui a eu la clairvoyance de reconnaitre qu'il y a eu une mauvaise évaluation de l'indemnisation qui n'a pas tenu compte des réels coûts d'investissements des propriétaires, et que certains députés sont victimes et d'autres encore, mais il a oublié de préciser que tous propriétaires n'ont pas les mêmes capacités financières pour faire dons à l'Etat comme il le recommande. Vous convenez avec nous que tout citoyen béninois sur la base du décret du 29 avril 2020 et du communiqué du DG de l'ANDF peut se permettre à partir de cet instant de réaliser des transactions foncières en toute légalité et en toute confiance. Nous avons consenti des efforts de toute une vie et des prêts auprès des institutions financières que nous continuons de payer jusqu'à ce jour pour acquérir nos parcelles et réaliser des investissements en faisant confiance au gouvernement. Nous avions même payé des redevances à l'Etat par des actes notariés. Nous voudrions préciser que presque tous les grands investissements ont été réalisés pendant cette période du 29 avril 2020 au 17 novembre 2021 soit 1 an 6 mois.
Il est surprenant qu'aucun député de la Mouvance présidentielle n'a abordé le dossier sur cet angle et n'ait fait mention de la décision DCC 23-219 du 27 juillet 2023 de la Cour Constitutionnelle ayant statué sur la question en renvoyant le dossier devant la cour spéciale des affaires foncières.
En effet, ce dossier de la Zone4 de Togbin a été introduit depuis septembre 2022 comme un recours en inconstitutionnalité par le collectif auprès de la Cour Constitutionnelle présidée par l'ancien président Mr Razaki Amouda ISSOUFOU que celui actuel M. Dorothé SOSSA. Il y a eu plusieurs audiences qui ont relevé les incongruités dans la démarche du gouvernement qui, pour des raisons de mise en œuvre du PAG 2, avait pris les mesures suivantes :
1. D'une part, lors du Conseil des ministres du 29 Avril 2020, il a été décidé de procéder : « … au dégel des titres fonciers des parcelles de la zone déclassée ». Voir le décret pris en Conseil des Ministres N° 16/2020/PR/SGG/CM/OJ/ORD et la sortie télévisée du DG de l'ANDF sur la chaine de Canal 3 Benin le 03 mai 2020.
2. D'autre part, le même gouvernement au Conseil des ministres du 17 novembre 2021, est revenu sur sa décision du 29 Avril 2020, soit 1an 6 mois après pendant laquelle des Béninois ont consenti de lourds investissements. Nouvelle sortie du DG/ ANDF « … il est apparu judicieux de réintégrer la portion comprise entre le carrefour dit Togbin Daho et ladite école de théâtre ».
Au regard de ces éléments, les sages de la Cour Constitutionnelle ont dû se rendre compte de la façon dont le collectif a été victime d'une incohérence de décisions contradictoires de ceux qui sont appelés à nous gouverner sur la base des textes de la république.
Une question se pose. Est-il normal de remettre en cause les titres fonciers délivrés par l'ANDF ? Il convient de rappeler que l'ANDF ne saurait jamais délivrer des titres fonciers concernant des parcelles situées sur une zone préalablement déclarée d'utilité publique. Pourtant, c'est ce que l'on tente de nous faire croire. Nos honorables députés sont-ils en mesure de nous démontrer que l'expropriation des parcelles appartenant à des citoyens béninois porte sur des parcelles non enregistrées sous un titre foncier ? Lorsqu'il y a expropriation, n'y a-t-il pas des textes qui précisent comment l'expropriation peut ou doit s'opérer ? Sans avoir adressé aucun acte d'expropriation aux différents propriétaires, le gouvernement a-t-il le droit de dépêcher la société SOGEA SATOM de façon inopinée pour détruire les bornes et clôtures desdites parcelles ? Il s'agit bien là d'une destruction illégale et d'une violation de nos droits de propriété dont cette société s'est rendue coupable. Cette société après la destruction illégale et la violation de nos droits de propriété, a-t-elle emporté les fers à béton qui ont servi à construire les clôtures ? (Voir constat d'huissier).
Nos honorables ont oublié de dire, lors de cette séance d'échanges, que l'ANDF représentant le gouvernement a été invitée à présenter ses pièces à la Cour Constitutionnelle, ce qui veut dire que l'ANDF qui est une structure de l'Etat a reçu copie de la décision DCC 23-219. Nous invitons nos honorables à se rapprocher de l'ANDF afin qu'elle leur fournisse cette décision et confirme ce que nous écrivons.
La Constitution du Bénin dit en son Article 22. : « -Toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique et contre juste et préalable dédommagement. » Nous remercions tous les honorables députés qui ont eu l'honnêteté de reconnaître que cet article 22 n'a pas été respecté par le gouvernement.
La Constitution du Benin dit en son Article 26 (nouveau) : « -L'État assure à tous l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race, de sexe, de religion, d'opinion politique ou de position sociale. L'homme et la femme sont égaux en droit. Toutefois, la loi peut fixer des dispositions spéciales d'amélioration de la représentation du peuple par les femmes. L'État protège la famille, particulièrement la mère et l'enfant. Il porte assistance aux personnes porteuses de handicap ainsi qu'aux personnes âgées ».
Cet article 26 lors des échanges de la plénière du 30 novembre 2023 par suite des questions de l'honorable du parti Les Démocrates, a été ignoré par les honorables députés de la mouvance. Et pour cause ! Ils ont tous félicité le gouvernement d'avoir déguerpi les populations occupant un domaine public à Xwlacodji et de les avoir indemnisés d'un montant de 5 millions de FCFA, d'une parcelle de 200m2 chacun, d'aménagement de la zone de 15 ha avec eau, électricité et école. Tous ont reconnu que c'est le travail de l'Etat de prendre soin de sa population.
Pour les propriétaires de la zone 4 de Togbin Daho, cet article 26 de la constitution ne s'applique pas car nous autres ne sont pas des Béninois. En interprétation, on porrait dire que le gouvernement dit aux Béninois : « Si vous occupez illégalement un domaine public, l'Etat vous relogera avec un titre de propriété et vous indemnisera. Mais si vous êtes propriétaire de terrain bâti ou non bâti même avec un titre foncier, l'Etat vous expropriera avec un dédommagement en dessous de la valeur de vos investissements et en dessous du prix au m². Voilà comment la Constitution et le citoyen béninois sont respectés au Benin.
Alors pour finir, nous aimerions demander à nos honorables qui se déclarent (Hommes d'Etat) de bien vouloir répondre à nos préoccupations et de nous aider à trouver des réponses :
1. Est-ce que dans le cas précis de la procédure d'expropriation de la Zone 4 de Togbin coté Nord les textes ont été respectés ?
2. La décision de la Cour Constitutionnelle n'est-elle pas clair que le dossier est encore ouvert et que le gouvernement n'a pas le droit de continuer les travaux ?
3. La Constitution s'applique-t-elle à tous les Béninois de façon équitable ?
4. Quelle est la valeur d'un titre foncier en République du Bénin ?
5. Est-ce un crime d'avoir acheté des parcelles loties et recasées en bordure de mer ?
6. La zone de Togbin est-elle uniquement destinée à certaines catégories de Béninois ?
7. Est-ce que les Béninois peuvent encore faire confiance à ce gouvernement ?
8. Quelles fautes nous avons commises en tant que Béninois de la diaspora et autochtone à investir dans notre propre pays ?
Comment peut-on exproprier avec un dédommagement de 1,5 million de FCFA et revendre après découpage en superficie de 2000 à 1200 m2 à d'autres Béninois ? (Le découpage et la cession ont été précisés par Moïse Achille HOUSSOU, DG de la société SIMAU, lors d'une conférence de presse. La vidéo étant disponible, si vous voulez nous vous en ferons copie). Dans le cas d'espèce, comme on le voit si bien, nos parcelles nous sont arrachées, non pas pour utilité publique mais pour utilité privée. Car, on a déshabillé Pierre pour habiller Paul. Ce ne sont pas des édifices publics qui y seront érigés, à en croire les explications du DG de la SIMAU. On a exproprié des privés pour revendre les parcelles à d'autres privés. Cela s'appelle du vol qui n'est nulle part autorisé par la Constitution de la République du Bénin. Pire, le taux de dédommagement qu'on tente de nous imposer ne correspond en rien au taux actuel de cession au mètre carré dans la zone.
Nous espérons que ces éclaircissements vont permettre à nos honorables députés d'avoir des éléments complémentaires qui peuvent être vérifiées à tout moment pour nous défendre auprès son Excellence Monsieur Patrice TALON, Président de la République du Benin, le père de la Nation a qui nous avons déjà adressé plusieurs courriers qui sont restés sans suite.
Nous remercions par ailleurs tous les députés qui ont pris nos défenses et en particulier ceux du groupe parlementaires Les Démocrates et spécialement à l'honorable député Gafari Adéchokan pour sa détermination et son engagement de la défense des populations et de la justice sociale.
Nous rendons grâce à Dieu et aux mânes de nos ancêtres qu'ils nous protègent dans ce combat noble.
Veuillez recevoir, chers honorables, nos sincères salutations.
Le collectif des propriétaires de Togbin Zone 4 de Togbin Coté Nord (du carrefour du feu Sonagnon jusqu'en face de l'école de théâtre Allogbin Dine.
Pour le mois du Ramadan 2024, l’entreprise SETRAM et le Métro d’Alger ont dévoilé les nouveaux horaires de leurs services quotidiens pour répondre aux besoins […]
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Le président de la République du Sénégal est en fin de mandat. Macky Sall quitte le pouvoir après deux mandats. Son successeur sera connu le 2 avril prochain. Quel bilan pour le chef de l'Etat sortant.
La fin de mandat du président Macky Sall a été quelque peu mouvementé dans un contexte où il était soupçonné de vouloir briguer un troisième mandat.
Mais le système démocratique sénégalais avec ses institutions fortes a su calmer les ardeurs des uns et des autres pour relancer le processus devant conduire à une élection pacifique, transparente et inclusive.
Mais en attendant de connaître le successeur de Macky Sall, quel bilan peut-on faire de la gestion du président sortant.
Dans son dernier message à la Nation à la fin de l'année dernière, le président Macky Sall a dressé un bilan de ses mandats à la tête du pays. Il a d'abord exprimé ses regrets pour les scènes de violences qui ont secoué le pays avec des pertes en vies humaines, des blessés et de nombreux dégâts matériels.
Malgré les défis, le président de la République a mis l'accent sur « les progrès tangibles réalisés » par le Sénégal.
Sur le plan économique, les réformes engagéses par le Président Macky Sall ont permis de relancer le développement du Sénégal dans plusieurs secteurs. Ainsi le niveau de la croissance économique a permis d'améliorer les conditions de vie des populations.
Un budget de l'Etat en constante augmentation, est passé de 2344 milliards FCFA en 2012 à 7003 milliards FCFA en 2024.
Le pays a attiré de nombreux investissements dans divers secteurs productifs pour le Sénégal émergent.
D'importants progrès ont été réalisés notamment dans les domaines de l'énergie, de l'éducation, des infrastructures, de la santé et l'emploi.
Dans le domaine de la sécurité alimentaire, d'importants fonds ont été investis dans l'agriculture, l'élevage et la pêche. Il en est de même pour l'artisanat et la culture.
Des progrès remarquables ont été notés dans le secteur de l'énergie. Avec 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques avant 2012, le pays a aujourd'hui plus que triplé ses capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km.
Dans le domaine du transport, de 1500 km de routes en 2012, le Sénégal est passé à 2900 km de routes avec la construction d'autoroutes, qui vont passant de 32 km à 189 km voire 500 km. La flotte de bus électriques et de trains a été aussi renforcée.
En matière d'hydraulique, le taux d'accès à l'eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural.
Sur le plan de diplomatique, le Sénégal a renforcé son influence sur le continent africain et au plan international. Les médiations du président Sall pour la paix et de la stabilité dans la région ouest-africaine sont appréciées.
Sur le plan politique, le chef de l'Etat a œuvré pour le renforcement des institutions démocratiques, la stabilité et la promotion les droits de l'Homme. Sans oublier l'organisation régulière des élections présidentielle, législatives, communales et locales.
Dans le secteur de l'éducation, de nombreuses universités ont été créées en dehors des deux qui existent en 52 ans d'indépendance.
Concernant le développement durable, des initiatives ont été prises pour protéger l'environnement et garantir une économique durable pour les générations actuelles et futures.
En matière de bonne gouvernance, le président sénégalais s'est illustré aussi dans la lutte contre la corruption, renforçant ainsi la confiance des citoyens dans les institutions de la République.
Il est prévu de lancer le chantier du Mémorial de Gorée et de créer de nouveaux villages artisanaux dans plusieurs régions du pays. Sans oublier la Zone d'activités des mécaniciens et professionnels de l'automobile qui vont générer des milliers d'emplois.
Le Sénégal s'apprête à vivre une nouvelle alternance au pouvoir conformément à sa tradition démocratique. Le président sortant après deux mandats consécutifs (2012-2019 et 2019-2024) renonce à un troisième mandat.
Par cette décision, le président Macky Sall confirme son respect pour les institutions de la République et son engagement à garantir des élections inclusives, libres, transparentes et pacifiques au Sénégal.
La décision de Macky Sall de quitter le pouvoir en avril prochain témoigne de son souci de la stabilité politique et sociale du Sénégal.
Le bon déroulement de la prochaine présidentielle permettra de renforcer la stabilité du pays pour un développement économique et social. Ainsi, les Sénégalais pourront garder de Macky Sall, l'image d'un grand homme d'Etat, qui a su passer le témoin dans la paix et la stabilité et la cohésion nationale.
En ce jour inaugural du mois sacré de Ramadan, le lundi 11 mars 2024, nos regards se tournent vers le firmament, impatients de découvrir les […]
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Les barrières sont en place du côté du Niger malgré la levée des sanctions de la CEDEAO.
La frontière reste fermée du côté de Gaya (Niger) à avec le Bénin. Contrairement à ce qui a été annoncé les barrières sont toujours en place malgré la levée des sanctions imposées par la CEDEAO au Niger à la suite du coup d'État du 26 juillet 2023.
Le préfet de Gaya, le capitaine Boureima Seiny, était, mardi 5 mars dernier, au Poste juxtaposé de contrôle à Malanville. Une délégation du Niger était aussi attendue à Malanville à la suite du préfet. Mais la visite a été annulée.
Les pourparlers sont toujours en cours entre les autorités des deux pays pour un dénouement heureux de la situation.
M. M.