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France Creates Cyber Army to Fight Against Foreign Hackers

CSDP blog - Wed, 12/14/2016 - 00:00

Since his appointment in 2012, French Defense Minister Jean-Yves Le Drian is concerned about the threats in cyberspace. With reason. CIA suspicions about the role played by Russian hackers in the election of Donald Trump to the fears expressed by the German Chancellor, the "cyber-menace" is now omnipresent. On the occasion of the inauguration on Monday of a skill center on cyber defense in Rennes as well as a new building with 7,000 sensors to house the cyber experiments of the Directorate General of Armaments (DGA) in Bruz (Ille-et-Vilaine), Jean-Yves Le Drian announced in a way the creation of a 4th army, or at least its matrix, that of cyberspace, to complete the army of the last century built on the triptych land, air and sea.

The future cyber force will be based on three missions:
- intelligence (identification of faults, detection of hostile actions),
- protection (building walls of cyber fortress)
- and finally computerized offensive fight (neutralization of tools used by the cyber - opponent).
But Jean-Yves Le Drian goes further: "If a cyber attack is akin to an act of war, notably by the seriousness of its effects, an adequate response must be imposed, even beyond the neutralization of infrastructures alone Involved, in a logic this time of open conflict. "

Clearly, the Minister of Defense warns that in the event of an attack, France reserves the right to retaliate by a cyber or conventional counter-attack. It is the first time that France officially warns its potential opponents that it can qualify a cyber attack in act of war and to respond accordingly. "A major computer attack, given the damage it would cause, could constitute an armed attack within the meaning of Article 51 of the Charter of the United Nations and justify the invocation of self-defense," the Minister said. So to replicate in a "proportional" way, we need a cyber-army.

On Monday, the minister summarized the efforts made and the road ahead. Under the latest military planning law, the force under construction will reach 3,200 people by 2018, double the number in 2012. Given the high level of technical skills required, the minister is also proposing to build a reserve of 4,400 specialists , Of which 400 are capable of offensive action. There, it is a matter of multiplying by ten the effort. Finally, on the side of the DGA, the effort must be multiplied by three to go from 250 to 650 experts. Over 2014-2019, the appropriations devoted to the cyber-war amount to 440 million euros.

Finally, the minister announced the imminent appointment of a new cyber operations commander, a four-star general who will be placed directly under the authority of the chief of staff. In order to carry out military operations, the French army will have its commander-in-chief, which will "have authority over all operational units specializing in cyber defense of the ministry, belonging to all armies, ie 2,600 digital fighters by 2019". Vice-Admiral Arnaud Coustillière, appointed general officer in cyber defense in July 2011, is approached. Decrees and decrees will be promulgated to institutionalize this cyber defense. For the minister, the white collar war is just beginning. In this respect, he often referred to the Stuxnet weapon, the undetectable virus transmitted on Iranian nuclear centrifuges, which delayed Iran's advances in nuclear enrichment by at least two years. 'uranium.

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Depuis sa nomination en 2012, le ministre français de défense, Jean-Yves Le Drian s'inquiète des menaces dans le cyberespace. Avec raison. Des soupçons de la CIA sur le rôle joué par des hackeurs russes dans l'élection de Donald Trump aux craintes exprimées par la chancelière allemande, la « cyber-menace » est désormais omniprésente. A l'occasion de l'inauguration ce lundi d'un pôle de compétences sur la cyberdéfense à Rennes ainsi que d'un nouveau bâtiment doté de 7.000 capteurs pour abriter les expériences cyber de la Direction générale de l'armement (DGA) à Bruz (Ille-et-Vilaine), Jean-Yves Le Drian a annoncé en quelque sorte la mise sur pied d'une quatrième armée, ou tout du moins de sa matrice, celle du cyberespace, pour compléter l'armée du siècle passé, construite sur le triptyque terre, air et mer.

La future force cyber s'articulera autour de trois missions : le renseignement (identification des failles, détection des actions hostiles), la protection (édification des murs de la forteresse cyber) et enfin la lutte informatique offensive (neutralisation des outils employés par l'adversaire). Mais Jean-Yves Le Drian va au-delà : « Si une attaque cyber s'apparente à un acte de guerre, notamment par la gravité de ses effets, une riposte adéquate s'impose, au-delà même de la neutralisation des seules infrastructures impliquées, dans une logique cette fois de conflit ouvert. »

En clair, le ministre de la Défense avertit qu'en cas d'attaque, la France se réserve le droit de riposter par une contre-attaque cyber ou conventionnelle. C'est la première fois que la France prévient ainsi officiellement ses adversaires potentiels qu'elle peut qualifier une attaque cyber en acte de guerre et y riposter en conséquence. « Une attaque informatique majeure, eu égard aux dommages qu'elle causerait, pourrait constituer une agression armée au sens de l'article 51 de la Charte des Nations unies et justifier l'invocation de la légitime défense », affirme le ministre. Donc pour répliquer d'une manière « proportionnelle », il faut une cyber-armée.

Une réserve de 4.400 spécialistes
Le ministre a dressé ce lundi un bilan des efforts fournis et du chemin qui reste à parcourir. La force en construction atteindra selon la dernière loi de programmation militaire 3.200 personnes à l'horizon 2018, soit le double des effectifs de 2012. Au vu des compétences techniques de très haut niveau nécessaires, le ministre propose aussi de bâtir une réserve de 4.400 spécialistes, dont 400 aptes à des actions offensives. Là, il s'agit de multiplier par dix l'effort. Enfin, du côté de la DGA, l'effort doit être multiplié par trois pour passer de 250 à 650 experts. Sur 2014-2019, les crédits consacrés à la cyber-guerre atteignent 440 millions d'euros.

Enfin, le ministre a annoncé la nomination imminente d'un nouveau commandant des opérations cyber, un général quatre étoiles qui sera placé directement sous l'autorité du chef d'Etat-major. Pour mener des opérations militaires, l'armée française aura son commandant en chef, lequel « aura autorité sur toutes les unités opérationnelles spécialisées dans la cyberdéfense du ministère, appartenant à toutes les armées, soit 2.600 combattants numériques à l'horizon 2019 ». Le vice-amiral Arnaud Coustillière, nommé officier général à la cyberdéfense en juillet 2011, est pressenti. Des décrets et arrêtés vont être promulgués pour institutionnaliser cette cyberdéfense.

Pour le ministre, la guerre en col blanc ne fait que commencer. Il a, à cet égard, souvent fait allusion ce lundi à l'arme Stuxnet, ce virus indétectable transmis sur les centrifugeuses nucléaires iraniennes qui a permis de retarder d'au moins deux ans les avancées de l'Iran en matière d'enrichissement d'uranium.

Tag: cyberattaquecybersecurityarmée françaiseFranceDrian

Chammal : les chiens de garde des profondeurs du groupe aéronaval

ColBleus - Marine nationale (FR) - Sat, 12/03/2016 - 14:50

© Marine nationale

Tous les jours, les Rafale Marine du Charles De Gaulle déployé en Méditerranée orientale partent en mission pour renforcer l’effort français de lutte contre Daech. Pour permettre au porte-avions de catapulter et de récupérer ses avions, de jour comme de nuit, les escorteurs du Charles De Gaulle assurent en permanence la protection et la sécurité dans tous les espaces : air, surface et sous la mer. Éclairage sur la partie immergée de cette bulle de protection : la lutte anti-sous-marine, où chaque unité présente dans le groupe aéronaval a son rôle à jouer.

Opérations préventives, défensives et offensives.

Protéger le porte-avions de menaces sous-marines signifie surveiller l’environnement sous-marin et se tenir prêt à s’interposer pour éviter toute intrusion de sous-marin à proximité du porte-avions qui pourrait gêner son action. Il s’agit donc de détecter, suivre et éventuellement contrer un sous-marin intrus.

La lutte anti-sous-marine peut être décomposée en trois volets. Tout d’abord, les opérations « préventives » qui visent à surveiller une zone dans laquelle sont susceptibles d'opérer ou de transiter des sous-marins, en amont de toute détection. Les opérations « défensives » consistent à exploiter la complémentarité des moyens en dressant des écrans mobiles autour de l’unité à protéger, afin d’optimiser et d’adapter la bulle de protection. Enfin, en cas de présence avérée, les opérations « offensives » visent à utiliser les sonars actifs et passifs pour contraindre ou dénier la liberté d’action du sous-marin intrus.

En surface, dans les airs ou dans les profondeurs, des yeux et des oreilles scrutent sans cesse la menace sous-marine autour du groupe aéronaval. Les équipages des frégates équipées de sonars de coque ou remorqués, des hélicoptères embarqués comme le Lynx et le Caïman avec leur sonar trempé, de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 ainsi que du sous-marin nucléaire d’attaque assurent cette veille et exploitent les performances des différents capteurs.

La complémentarité des moyens mis en œuvre permet de s’affranchir des multiples difficultés pour maîtriser un environnement très variable (profondeur, état de la mer, température, salinité, densité, bruits liés au trafic commercial et aux animaux sous-marins, etc.) et optimiser la détection sous-marine. Elle préserve la liberté d’action et garantit la protection sous-marine du porte-avions et de son groupe aéronaval.

Le groupe aéronaval français est actuellement déployé pour renforcer les moyens militaires de la mission Chammal, volet français de l’opération Inherent Resolve. Il permet d’intensifier le combat contre Daech, notamment en Irak, en un moment-clé où les efforts entrepris depuis deux ans portent leurs fruits et qu’une g partie du territoire irakien a été libéré du joug de Daech.

Source: Marine nationale
Droits: Marine nationale

 

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Categories: Défense

Chammal : les chiens de garde des profondeurs du groupe aéronaval

ColBleus - Marine nationale (FR) - Sat, 12/03/2016 - 14:50

© Marine nationale

Tous les jours, les Rafale Marine du Charles De Gaulle déployé en Méditerranée orientale partent en mission pour renforcer l’effort français de lutte contre Daech. Pour permettre au porte-avions de catapulter et de récupérer ses avions, de jour comme de nuit, les escorteurs du Charles De Gaulle assurent en permanence la protection et la sécurité dans tous les espaces : air, surface et sous la mer. Éclairage sur la partie immergée de cette bulle de protection : la lutte anti-sous-marine, où chaque unité présente dans le groupe aéronaval a son rôle à jouer.

Opérations préventives, défensives et offensives.

Protéger le porte-avions de menaces sous-marines signifie surveiller l’environnement sous-marin et se tenir prêt à s’interposer pour éviter toute intrusion de sous-marin à proximité du porte-avions qui pourrait gêner son action. Il s’agit donc de détecter, suivre et éventuellement contrer un sous-marin intrus.

La lutte anti-sous-marine peut être décomposée en trois volets. Tout d’abord, les opérations « préventives » qui visent à surveiller une zone dans laquelle sont susceptibles d'opérer ou de transiter des sous-marins, en amont de toute détection. Les opérations « défensives » consistent à exploiter la complémentarité des moyens en dressant des écrans mobiles autour de l’unité à protéger, afin d’optimiser et d’adapter la bulle de protection. Enfin, en cas de présence avérée, les opérations « offensives » visent à utiliser les sonars actifs et passifs pour contraindre ou dénier la liberté d’action du sous-marin intrus.

En surface, dans les airs ou dans les profondeurs, des yeux et des oreilles scrutent sans cesse la menace sous-marine autour du groupe aéronaval. Les équipages des frégates équipées de sonars de coque ou remorqués, des hélicoptères embarqués comme le Lynx et le Caïman avec leur sonar trempé, de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 ainsi que du sous-marin nucléaire d’attaque assurent cette veille et exploitent les performances des différents capteurs.

La complémentarité des moyens mis en œuvre permet de s’affranchir des multiples difficultés pour maîtriser un environnement très variable (profondeur, état de la mer, température, salinité, densité, bruits liés au trafic commercial et aux animaux sous-marins, etc.) et optimiser la détection sous-marine. Elle préserve la liberté d’action et garantit la protection sous-marine du porte-avions et de son groupe aéronaval.

Le groupe aéronaval français est actuellement déployé pour renforcer les moyens militaires de la mission Chammal, volet français de l’opération Inherent Resolve. Il permet d’intensifier le combat contre Daech, notamment en Irak, en un moment-clé où les efforts entrepris depuis deux ans portent leurs fruits et qu’une g partie du territoire irakien a été libéré du joug de Daech.

Source: Marine nationale
Droits: Marine nationale

 

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Categories: Défense

Amerikai légitámadás szíriai kormányzati célpont ellen

Biztonságpolitika és terrorizmus - Wed, 11/30/2016 - 23:30
Hónapokkal ezelőtt a koalíciós légierő véletlenül lebombázta a szíriai hadsereg egyik laktanyáját, zavaros volt a történet, mert idáig nem volt ilyen, ott vannak az oroszok is, stb. Emlékszem arról kellett nyilatkoznom, mi lesz most, világháború? Kb azt mondtam, hogy semmi, valszeg véletlen volt (persze jöttek az összeesküvés elméletek), az USA majd kivizsgálja és legtöbb részletet megtudjuk majd, mert az amerikai hadsereg így szokta csinálni, korábban is.
A jelentés most elkészült, lehet közzé is tették, nem tudom, de most a Washington Post ott volt valami sajtótájékoztatón és összefoglalta a lényeget. Abból a szempontból is nagyon tanulságos bepillantást enged néhány olyan dologba, amiben idáig nem sok részletet hallottunk.
A felderítés egy járművet követett, amiről feltételezte, hogy az Iszlám Állam fegyvereseié, az behajtott egy helyre, ahol további fegyveresek voltak, egyenruha nem volt rajtuk, egy tank is volt velük, + sátrak, stb.
Az elemzők közül legalább egy úgy vélte, hogy a látott célpont az Iszlám Állam bázisa (meglepő részlet, a tévedés elismerése)
A döntéshozatal során is volt bizonytalanság, de végül is megtámadták a célpontot (itt is elismerték a hibát)
A korábbi hírekből csak abból lehetett következtetni a súlyosságra, hogy több tucat halottat jelentettek az orosz és szír források. Valójában 34 rácsapás (strike?) volt, 34 precíziós lőszert indítottak és még 380 gépágyú lőszert. Nem csak amerikai gépek vettek részt a támadásban, hanem dán, brit és ausztrál gépek  is (F-16-os, F-18-as, A-10-es és drónok. Az elsőt a dánok a másodikat az ausztrálok repülik, az első hármat az amerikaiak, így akkor a britek (is) reptethették a drónokat).
Ami nekem a legérdekesebb az orosz és amerikai erők kapcsolattartása, illetve áttételesen az orosz és szíriai erők kapcsolattartása. Pontos timeline-t a cikkből nem lehet felállítani. A légicsapás egy órán keresztül tartott. Az oroszok miután értesültek az eseményről felhívták az összekötőjüket Kuvaitban, ahol a nemzetközi koalíció hadiszállása van. Kérték az összekötőjüket, aki nem volt éppen ott, nem közölték miért telefonáltak, nem hagytak üzenetet, hanem megvárták, amíg átér a bázis másik feléről és személyesen veszi fel a telót. A cikk szerint az oroszok 27 percet vártak az üzenet átadásával, hogy hééé, rossz célpontot támadtok. És ennyi idő alatt 15 légicsapás történt.
Gondolom a telefon után le is állították a légicsapásokat így valószínűsíthető, hogy 1 ha kb. egy óráig tartott a légicsapást és 2. az oroszok 27 percet vártak az üzenet átadásával akkor kb. több mint fél órába telt, amíg az első bombatámadást követően az info eljutott a szír felsőbb parancsokságra, majd onnan az oroszokhoz, majd ők felemelték a telefont. Sok vagy kevés ez az idő? Nem tudom, kevesebbre számítottam.
Az is érdekes, hogy hogyan tervezték a légicsapásokat. 1 óra alatt 34, 27 perc alatt 15, azaz kb két percenként indítottak egyet. Vajon azért, hogy két légicsapás között megnézzék, hogy sikerült e pusztítani valamit? Ha 34 légicsapás volt, akkor elég nagy tábor lehetett, ha vélelmezem, hogy a sátrakat nem, csak járműveket és épületeket támadtak. Mondjuk a féltucat áldozat kevésnek tűnik, de az is valószínű, hogy ha tényleg olyan sok lett volna az áldozat, mint amit az oroszok és a szírek állítottak (kb. 60 fő) talán az oroszok is jobban kapkodtak volna az üzenet átadásával.
Ja és még egy apróság kiderül. Az nemzetközi koalíció a légicsapások előtt megadja a koordinátákat az oroszoknak Szíria felett. Ezúttal is ez történt, de véletlenül egy adatot/számot rosszul diktált be az amerikai intéző, így az oroszoknak nem csengetett a piros lámpa, hogy baj lesz
Categories: Biztonságpolitika

A cserbenhagyottak: A Trump megválasztása utáni Amerikáról szóló elemzésem a mai Figyelőben

Atlantista Blog (Fehér Zoltán) - Thu, 11/24/2016 - 14:54

"Az Egyesült Államok társadalma a választás óta eltelt három hét alatt teljesen felbolydult, megzavart méhkaptárként viselkedik."

"Trump szavazói... nem rasszisták, szexisták és idegengyűlölők. Többségük egyszerűen úgy érzi: az ország vezetői, a médiaelit, az „establishment” a globalizáció időszakában mind gazdaságilag, mind kulturálisan cserbenhagyta őket."

A többi a mai Figyelőben...


Categories: Biztonságpolitika

A cserbenhagyottak: A Trump megválasztása utáni Amerikáról szóló elemzésem a mai Figyelőben

Atlantista Blog (Fehér Zoltán) - Thu, 11/24/2016 - 14:54

"Az Egyesült Államok társadalma a választás óta eltelt három hét alatt teljesen felbolydult, megzavart méhkaptárként viselkedik."

"Trump szavazói... nem rasszisták, szexisták és idegengyűlölők. Többségük egyszerűen úgy érzi: az ország vezetői, a médiaelit, az „establishment” a globalizáció időszakában mind gazdaságilag, mind kulturálisan cserbenhagyta őket."

A többi a mai Figyelőben...


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Átszervezések a török titkosszolgálatnál (MIT)

Biztonságpolitika és terrorizmus - Mon, 11/07/2016 - 15:56
Nem tudom még valaki emlékszik-e a katonai puccsra Törökországban? Az utórezgései, az átszervezések még mindig tartanak. Egyik utolsóként a török titkosszolgálatot (MIT) is elérte a reform, és e hír alapján nem büntetést kapott (mert lemaradt a puccs előrejelzéséről).

 A cikk szerint két új részleggel bír az átalakult szolgálat. Az egyik a különleges műveleti igazgatóság, amelynek megszervezése arra utal, hogy az iraki és szíriai szerepvállalás jelentette feladatok hosszútávon is jelen lesznek a MIT életében. (Az egész olyan egyébként, mint amit az USA-nál is jól ismerünk. Vannak az amerikai fegyveres erők haderőnemeinek különleges erői, ezek megvannak a török hadseregben is. És van a CIA-nek egy saját Special Activities Division nevű részlege, amely a titkos félkatonai műveletekért felel. Amikor Afganisztánban elkezdődött a balhé 2001-ben, először a CIA ügynökei érkeztek vastag, dollárokkal teli kofferekkel és csak pár nappal, egy héttel később jöttek az első különleges műveleti katonák - és ők sem kofferekkel)

A török kül- és biztonságpolitika sohasem látott aktivizmusát éli, egyszerre két szomszédos országban kell jelen lennie ilyen komoly erőkkel, és ez nagyságrendileg nagyobb igénybevételt jelent mind a hadseregnek, mind a szolgálatoknak. Bár nem sok kétségünk lehet Erdogan államfő eddigi megnyilvánulásaiból a jövőt illetően, de az új igazgatósági megszületése is azt mutatja, az aktivizmus hosszútávú lesz.

A másik új igazgatóság a kormányzati koordináció javítása érdekében jött létre. Mondanám ez is teljesen nyilvánvaló a puccs után. Mint általában lenni szokott, rész információkkal több szervezet is rendelkezett, de a "big picture"-t senki sem látta. Természetes reakció ilyenkor a együttműködés javítása, az összekötő tisztek küldése a minisztériumokhoz, társzervekhez.

Nekem azonban egy harmadik dolog ütötte meg a szememet, ami a cikkből csak áttételesen jön át, és amely szerintem árulkodó egy szervezet vitalitásának tekintetében. Nem tudom, a többi vezetővel mi van, de mindkét új igazgatóság vezetője fiatal, 40-es éveiben járó vezető. És ahogy a cikk fotóját elnézem, Hakan Fidan, a MIT vezetője sem egy öreg ember. Lehet demokráciában természetes, hogy vezető pozíciókban egészséges a cserélődés és mindig a legjobb korosztály (tapasztalat, teherbírás és szellemi frissesség együtthatója) vezethet, de egy autoriter rendszerben, főleg a világ keleti részein ez nem magától értetődő.
Categories: Biztonságpolitika

Trump vs. Clinton: Elnökválasztási est a Pázmány Jogi Karán

Atlantista Blog (Fehér Zoltán) - Sun, 11/06/2016 - 18:01

https://www.facebook.com/events/205240999913518/

Trump vs. Clinton: Elnökválasztási est a Pázmányon november 8-án 18 órától

Helszín: Pázmány Jogi Kar, 1088 Budapest, Szentkirályi u. 28. E3

Szerinted mi lesz a vége? És mi lesz utána? Miért fontos nekünk itt, Európában az amerikai elnökválasztás végeredménye?

Az eseményen részt vesz, és az az aktuális helyzetbe betekintést enged:
Ádány Tamás tanszékvezető e. docens, PPKE JÁK Nemzetközi Közjogi Tanszék
Fehér Zoltán diplomata, külpolitikai elemző (Boston)
Pintér Károly e. docens, PPKE BTK Angol-Amerikai Intézet


Categories: Biztonságpolitika

Trump vs. Clinton: Elnökválasztási est a Pázmány Jogi Karán

Atlantista Blog (Fehér Zoltán) - Sun, 11/06/2016 - 18:01

https://www.facebook.com/events/205240999913518/

Trump vs. Clinton: Elnökválasztási est a Pázmányon november 8-án 18 órától

Helszín: Pázmány Jogi Kar, 1088 Budapest, Szentkirályi u. 28. E3

Szerinted mi lesz a vége? És mi lesz utána? Miért fontos nekünk itt, Európában az amerikai elnökválasztás végeredménye?

Az eseményen részt vesz, és az az aktuális helyzetbe betekintést enged:
Ádány Tamás tanszékvezető e. docens, PPKE JÁK Nemzetközi Közjogi Tanszék
Fehér Zoltán diplomata, külpolitikai elemző (Boston)
Pintér Károly e. docens, PPKE BTK Angol-Amerikai Intézet


Categories: Biztonságpolitika

Amerika voksol - A gazdaság dönt

Atlantista Blog (Fehér Zoltán) - Thu, 11/03/2016 - 17:05

A mai Figyelő címlapsztorijának részeként "Amerika voksol - A gazdaság dönt" címmel írtam elemzést az amerikai elnökválasztás hajrájáról és a gazdaság szerepéről az amerikaiak döntésében. A múlt hét közepén készült cikk végén ezt írtam: "Ha a következő napokban nem történik semmi drámai, Hillary Clinton nagy többséggel nyerheti meg a 2016-os amerikai elnökválasztást és válhat az Egyesült Államok első női elnökévé." Hát, múlt hétvégén történt drámai: az FBI-bejelentés a Clinton-e-mailekkel kapcsolatos nyomozás újranyitásáról. Ez azóta csökkentette Clinton előnyét, ezért visszatérek a Köz-Gazdaság folyóiratban szeptember végén tett prognózisomhoz: szoros eredményt várok. Mindazonáltal továbbra is Clinton győzelmét tartom valószínűnek.

 


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Amerika voksol - A gazdaság dönt

Atlantista Blog (Fehér Zoltán) - Thu, 11/03/2016 - 17:05

A mai Figyelő címlapsztorijának részeként "Amerika voksol - A gazdaság dönt" címmel írtam elemzést az amerikai elnökválasztás hajrájáról és a gazdaság szerepéről az amerikaiak döntésében. A múlt hét közepén készült cikk végén ezt írtam: "Ha a következő napokban nem történik semmi drámai, Hillary Clinton nagy többséggel nyerheti meg a 2016-os amerikai elnökválasztást és válhat az Egyesült Államok első női elnökévé." Hát, múlt hétvégén történt drámai: az FBI-bejelentés a Clinton-e-mailekkel kapcsolatos nyomozás újranyitásáról. Ez azóta csökkentette Clinton előnyét, ezért visszatérek a Köz-Gazdaság folyóiratban szeptember végén tett prognózisomhoz: szoros eredményt várok. Mindazonáltal továbbra is Clinton győzelmét tartom valószínűnek.

 


Categories: Biztonságpolitika

Dirty Diesel : How Switzerland pollutes Africa

CSDP blog - Sun, 10/30/2016 - 00:00

More than 12,000 people have already signed a petition asking the Geneva-based giant Trafigura to sell only gasoline and diesel that comply with European standards around the world.
The Swiss trader business model of producing and selling highly polluting high sulfur fuels in Africa has also been politically critical. In Ghana, Nigeria, Mali, Côte d'Ivoire and Senegal, the responsible authorities and members of the government have had to answer many questions and criticisms about the health consequences of poor sulfur standards and poor quality fuels.

Swiss commodity trading companies take advantage of weak fuel standards in Africa to produce, deliver and sell diesel and gasoline, which is damaging to people’s health. Their business model relies on an illegitimate strategy of deliberately lowering the quality of fuels in order to increase their profits. Using a common industry practice called blending, trading companies mix cheap but toxic intermediate petroleum products to make what the industry calls “African Quality” fuels. These intermediate products contain high levels of sulphur as well as other toxic substances such as benzene and aromatics.

By selling such fuels at the pump in Africa, the traders increase outdoor air pollution, causing respiratory disease and premature death. This affects West Africa, in particular, because this is the region where the authorised levels of sulphur in fuels remain very high. West Africa does not have the re ning capacity to produce enough gasoline and diesel for its own consumption, and so it must import the majority of its fuels from Europe and the US, where fuel standards are strict, Public Eye`s investigation September 2016 analyse writes.

To draw attention to this swiss illegal traffic, thanks to Public Eye's "Return to sender" action, the container Irene Rainbow, with on board a container marked "Return to sender" ", Filled with polluted air from the Ghanaian capital traveled 7,000 kilometers separating Accra from the port of Anvers and was then transported to Geneva, where it was handed to Trafigura.

Tag: dirty dieselSwitzerland

Les dessous du Qatar bashing : une campagne orchestrée par les Emirats Arabes Unis et Israel.

C'est pas secret... Blog - Wed, 10/26/2016 - 08:18

Le dénigrement du Qatar s’est imposé comme un phénomène et une évidence en France, aux États-Unis et ailleurs. L’émirat est vu comme une menace et il est accusé de tous les maux. Si de nombreux reproches peuvent lui être faits à juste titre, il s’agit aussi de se demander pourquoi et qui se cache derrière cette campagne. Car ce sont bien des pays peu recommandables qui financent le Qatar bashing et instrumentalisent ainsi des leaders d’opinion plus ou moins avertis.
Vendredi 3 octobre, le vice-président américain Joe Biden prend la parole au John F. Kennedy Forum organisé à Boston par la Harvard Kennedy School. Évoquant la situation au Proche-Orient et la guerre contre l’organisation de l’État islamique (OEI), il s’en prend avec une certaine virulence à trois pays qui, selon lui, ont soutenu financièrement cette organisation malgré les mises en garde du gouvernement américain. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU) et la Turquie sont pointés du doigt, ce qui va déclencher une véritable crise diplomatique entre Washington et ses trois alliés. Dès le lendemain, la Maison-Blanche prend ses distances avec ce propos tandis que Biden fait savoir qu’il n’entendait nullement insulter ces pays, allant même jusqu’à téléphoner à leurs dirigeants — du moins ceux des Émirats et de la Turquie — pour présenter ses plus plates excuses.
Il est difficile de savoir si cette sortie était intentionnelle — ce qui confirmerait l’existence de fortes tensions au sein de la coalition que les États-Unis tentent de mettre en place contre l’organisation de l’État islamique — ou s’il faut l’ajouter à la longue liste des gaffes commises par le vice-président américain depuis l’élection de Barack Obama en 2008. Mais l’un des aspects les plus intéressants de cette affaire est la réaction de certains médias américains comme CNN qui se sont empressés d’inclure le Qatar dans la liste des pays incriminés alors même que le nom de cet émirat n’a pas été cité par Joe Biden. « Pourquoi le vice-président n’a-t-il pas cité le Qatar ? », s’est par ailleurs demandé le membre du Congrès et républicain Michael Mc Caul alors qu’il était interrogé par Fox News. Il faut rappeler que ce Texan membre de la Chambre des représentants fait partie des personnalités qui tirent à vue sur l’émirat, affirmant haut et fort qu’il est au centre du financement du terrorisme islamiste et des activités anti-américaines à travers le monde.
LOBBYING ET COMMUNICATION EFFICACES
Il faut dire que le Qatar bashing bat son plein depuis début 2013 aux États-Unis. Longtemps hors des radars, l’émirat incarne désormais la figure de l’allié jouant un double jeu. DuWashington Post à CNN en passant par des médias moins intéressés par l’actualité internationale, les dossiers spéciaux et autres enquêtes à charge sur le Qatar se multiplient. Comment expliquer cette tendance quand on sait que Doha, via ses organismes publics, n’a pas été avare de publicités payantes et autres sponsorings dans les médias américains ? La réponse est venue début septembre du New York Times. Selon ce quotidien, plusieurs pays mènent une intense action de lobbying contre le Qatar avec, à leur tête, les Émirats arabes unis. Ces derniers ont engagé une entreprise de relations publiques, Camstoll Group, fondée en novembre 2012 par d’anciens fonctionnaires du Trésor américain. La principale figure de cette agence est Matthew Epstein, un néoconservateur qui était en charge au milieu des années 2000 du dossier des sanctions à l’encontre de l’Iran. Pour un montant de 400 000 dollars par mois, Camstoll Group a donc entrepris de « briefer » journalistes et parlementaires à propos du rôle que jouerait le Qatar dans le financement des groupes terroristes dont le Front Al-Nosra, réputé proche d’Al-Qaida, en Syrie.L'obsession qu'a le FN pour le Qatar devient subitement plus claire.Pour les Émirats arabes unis, il s’agit d’isoler le Qatar sur la scène internationale en lui faisant payer son soutien, en général, au mouvement des Frères musulmans, et, en particulier, à la présidence éphémère de Mohamed Morsi en Égypte. Ce dernier est d’ailleurs accusé d’avoir livré des documents confidentiels au Qatar en échange d’un pot-de-vin d’un million de dollars. Les Émirats arabes unis reprochent aussi à Doha d’accueillir un trop grand nombre d’activistes membres de la confrérie et même d’avoir soutenu en sous-main la création d’une branche des Frères musulmans à Abou Dhabi et à Dubaï.
À cela s’ajoute une féroce compétition qui ne dit pas son nom afin de se hisser à la position de premier centre économique, financier, culturel et religieux du Golfe. Si le Qatar a obtenu l’organisation de la Coupe du monde de football de 2022, Dubaï a emporté celle de l’exposition universelle de 2020. Entre le Qatar et les Émirats arabes unis, « pays frères » si l’on en croit les déclarations officielles, le différend n’est donc pas uniquement politique. Il relève d’une question de leadership régional.
UNE STRATÉGIE PAYANTE POUR SES RIVAUX
Le recours aux services de Camstoll Group s’est avéré des plus payants dans la stratégie décidée par les Émirats arabes unis. Se basant sur les informations publiées par le New York Times, le magazine en ligne The Intercept — un titre de First Look Media, la plateforme journalistique créée et financée par le fondateur d’EBay Pierre Omidyar — a publié à ce sujet une enquête très fouillée sur l’impact du lobbying de Camstoll Group à destination des grands médias américains. Rappelant que les Émirats arabes unis ont été, en 2013, en tête de liste des dépenses de lobbying consenties par un pays étranger aux États-Unis (14 millions de dollars), The Intercept a mis en exergue la façon dont Camstoll a réussi à faire passer ses principaux messages. À savoir que le Qatar finance, directement ou indirectement, les groupes terroristes en Irak et en Syrie mais aussi en Libye.
Interrogé par Orient XXI, un consultant en affaires publiques basé à K-Street, la célèbre rue des lobbyistes à Washington, a accepté de livrer son analyse sur ce dossier à condition de ne pas être cité car ayant des clients dans le Golfe. « Cette campagne est une réussite presque totale, un vrai cas d’école. Les médias, les journalistes qui comptent mais aussi des producteurs, des agents éditoriaux et aussi des hommes politiques ainsi que des think tanks conservateurs ont systématiquement été approchés. Matthew Epstein a un très bon carnet d’adresse. C’est un homme introduit qui dispose de relais dans l’administration — y compris dans l’entourage du président Obama. Mais la réussite de cette campagne n’aurait pas été possible si le Qatar n’avait pas déjà une aussi mauvaise image et, surtout, s’il n’avait rien à se reprocher ».
De son côté, The Intercept note que la stratégie de Camstoll a été de s’appuyer sur les groupes néoconservateurs et les publications pro-israéliennes. Et de rappeler au passage le passé de Epstein qui, avant de travailler au département du Trésor, activait lui aussi dans les cercles néoconservateurs en compagnie de Steve Emerson, une personnalité connue aux États-Unis pour ses diatribes antimusulmanes et anti-arabes, notamment à l’encontre de l’Arabie saoudite.1 À chaque attentat, Emerson a longtemps pointé un index accusateur contre le royaume wahhabite. Aujourd’hui, ses interventions sont toujours aussi abruptes mais il a désormais une autre cible à désigner, en l’occurrence le Qatar.
LA VOLTE-FACE DE TEL-AVIV
L’autre pays instigateur de la campagne médiatique contre le Qatar est Israël, dont les dirigeants, contrairement à ceux des Émirats arabes unis, ont clairement pris position sur ce sujet. Ron Prosor, ambassadeur israélien à l’ONU a ainsi déclaré que Doha était devenu « un “club med” pour terroristes » et plaidé pour un isolement international de l’émirat. Il faut rappeler qu’Israël n’a pas admis que le Qatar soutienne le Hamas durant la guerre de l’été dernier et que Khaled Mechaal, le dirigeant de ce parti, ait été accueilli à Doha depuis son départ de Syrie en 2012. Pour les officiels israéliens, l’aide financière allouée par le Qatar à la bande de Gaza aurait servi à financer des actes terroristes et à permettre aux groupes armés de renouveler leurs équipements. On est loin du début des années 2 000 quand Doha était l’une des rares capitales arabes à entretenir des relations quasi officielles avec Tel-Aviv et où les responsables israéliens louaient la modération du Qatar en ce qui concerne la question palestinienne.
Chercheur à l’université de Nayang à Singapour, James M. Dorsay est l’un des rares observateurs à avoir abordé la question du lobbying israélien contre le Qatar. Un lobbying qui s’est notamment illustré par une campagne contre l’octroi de la Coupe du monde de football. Sur son blog consacré au football et au Proche-Orient, l’universitaire cite le cas de deux organisations, Sussex Friends of Israel et Israel Forum Task Force, qui ont appelé à manifester pour le transfert de la compétition à un autre pays. « Il y a une convergence d’intérêts stratégiques entreIsraël, l’Égypte et les Émirats arabes unis », relève ainsi le chercheur.
Mais l’offensive médiatique contre le Qatar ne se concentre pas uniquement aux États-Unis. En Europe aussi, notamment en France et au Royaume-Uni, des consultants, d’anciens journalistes reconvertis dans la communication d’influence, incitent leurs anciens confrères à écrire sur le Qatar et ses liens avec le terrorisme, se proposant même de leur fournir des dossiers complets sur le financement des groupes armés en Syrie. Ou bien encore, autre sujet récurrent, sur la pitoyable condition des travailleurs étrangers soumis à la kafala, c’est-à-dire au bon vouloir d’un sponsor qatari. L’auteur de ces lignes a ainsi été approché à plusieurs reprises par divers intermédiaires pour rendre compte notamment des travaux de Global Network for Rights and Development, une organisation non gouvernementale basée en Norvège, prompte à dénoncer — et avec raison — le statut des migrants asiatiques au Qatar mais qui semble ignorer que leur situation est tout aussi inacceptable en Arabie saoudite,aux Émirats arabes unis et dans le reste du Golfe…
JEU DE DUPES
Car la question n’est pas de chercher à dédouaner le Qatar mais simplement de ne pas être dupe de la campagne de communication qui sévit contre lui. Comme le relève si bien la journaliste Elisabeth Dickinson de Foreign Policy, il est évident que l’émirat a une large responsabilité dans le financement non contrôlé voire anarchique — la journaliste parle même d’« amateurisme » — de groupes armés sur lesquels Doha n’a jamais exercé de véritable contrôle faute de compétences et de moyens humains et techniques. Mais sa mise au pilori actuelle ne saurait faire oublier que ses voisins ont eux aussi beaucoup à se reprocher. Qu’il s’agisse du financement du salafisme, du droit des étrangers ou même de la propagation d’un discours antichiite qui a fait le lit d’organisations comme celle de l’État islamique, aucun pays membre du Conseil de coopération du Golfe ne diffère intrinsèquement du Qatar. Comme le note un diplomate maghrébin qui connaît bien la région « c’est partout les mêmes archaïsmes, les mêmes aberrations sociétales et politiques. Il s’agit d’une région qui peine à évoluer vers la modernité réelle et ce ne sont pas des campagnes de communication, aussi coûteuses soient-elles, qui aideront à une vraie transformation ».
Mais pour l’heure, c’est la communication qui domine. Acculé dans les cordes, pointé du doigt par l’establishment de Washington, le Qatar a décidé de réagir. L’émir, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani a accepté d’être interviewé par CNN où il a affirmé que son pays « ne finance pas les extrémistes ». Une prestation qui n’a pas franchement modifié la perception générale aux États-Unis ou ailleurs. De même, et après plusieurs années de tergiversations, l’émirat a finalement décidé de s’engager dans la bataille d’influence en embauchant le cabinet Portland Communications dirigé par Tim Allan, ancien proche de Tony Blair. Pour l’heure, les résultats demeurent mitigés… James M. Dorsey raconte ainsi que la presse britannique n’a pas eu de mal à faire le lien entre cette société et des blogs apparus sur le net pour défendre la Coupe du monde de football de 2022 au Qatar. « Les dirigeants qataris ne savent pas faire face à ce genre de crise, raconte un ancien conseiller de Cheikha Moza, la mère de l’actuel émir. Ils sont peu nombreux et ont trop souvent tendance à croire que l’argent permet tout. Là, ils croulent sous les propositions de dizaines de cabinets occidentaux de relations publiques dont certains, cela a été vérifié, travaillent aussi pour les Émirats… Actuellement, le mot d’ordre est plutôt de faire profil bas en attendant que la tempête passe. » À condition que cette dernière se calme, ce qui est loin d’être garanti, les tensions politiques entre le Qatar et ses voisins n’ayant pas faibli.
Source.
Categories: Défense

Registration for 3rd meeting of Energy Consultation Forum is now open

EDA News - Tue, 10/18/2016 - 10:13

The EDA is now inviting participants to the third conference of the Consultation Forum for Sustainable Energy in the Defence and Security Sector (CF SEDSS) which will take place from 22-24 November in Rome (Italy).

Building on the progress made during the previous conferences, experts from national administrations, industry and academia are encouraged to continue to work in three parallel working groups: (1) Energy Management, (2) Energy Efficiency focusing on buildings, and (3) Renewable Energy.

The Conference will take place in the Hotel Roma Aurelia Antica, Rome.

Registration is open until 06 November 2016. After which, registration will be permitted for conference attendance, but accommodation at the conference facility may not be available.

For more information and registration, please click here.

 

Background

 

 

Expert group looks into protection of critical energy infrastructures for defence

EDA News - Mon, 10/17/2016 - 16:27

On 17 October, the Protection of Critical Energy Infrastructures (PCEI) expert group, established in May of this year, met at the EDA under the chairmanship of the Hellenic Ministry of National Defence. The Ministries of Defence (MoDs) of Cyprus and Greece offered to take the lead on this project within the framework of the EDA.

Colonel Georgios Drosos, Head of the Infrastructure & Environment Department of the Hellenic MoD, was appointed as the group chairman. He stressed that the group’s main objective was “to assess how EU legislation on the Protection of European Critical Energy Infrastructure can be applied by the defence sector in a holistic way”.

Each and every part of defence critical infrastructure needs to be protected appropriately to ensure that the overall energy supply chain can function properly. As Colonel Drosos said, maintaining and improving regional energy security and sustainability within the EU will contribute to achieving this goal. The expert group’s chairman also stressed that possible shortfalls can be addressed by developing “projects of common interest for the defence sector”.

 

Collaboration between defence and research

To promote joint efforts and scientific collaboration between the defence sector and the research community, Professor Athanasios Konstandopoulos, chairman of the board of the Centre for Research and Technology Hellas (CERTH) was appointed as the co-chairman of the group. Professor Konstandopoulos pointed out that “the task of securing Energy Strategic Autonomy in a highly connected world presents challenges and creates opportunities for strengthening collaboration between the research community and the defence sector”. He called on stakeholders “to face the challenges and exploit the opportunities.”

To accomplish its goals, the PCEI expert group will use the expertise of EDA Member States’ Ministries of Defence, national academic and research centres as well as EDA’s partners: the European Commission DG ENERGY, Joint Research Centre, and the NATO Energy Security Centre of Excellence.

Air Commodore Peter Round, EDA Capability Armaments and Technology (CAT) Director, stated that “EDA aims through the PCEI Experts Group to identify common capability and research shortfalls and to address them collectively to help to achieve resilience of Armed Forces in Europe.”

Denis Roger, EDA European Synergies and Innovation (ESI) Director, emphasized that “in times of crises, it is imperative to ensure the continued availability of secure and sustainable energy supplies and we are glad that EDA can contribute to this vital work by exploring the defence element of critical energy infrastructure.”

The PCEI expert group is supported within EDA at an inter-directorate level (CAT and ESI) by CAT Project Officer Protect, Constantinos Hadjisavvas, and ESI Project Officer Energy and Environment Systems, Richard Brewin.

 

Way Ahead

The next PCEI experts group meetings will be hosted by Cyprus in January 2017 and by Greece in March 2017. The meetings will be open to all the participating Member States of the Agency, the Agency’s partners as well as other international organisations.

 

Background

Securing Energy Strategic Autonomy for European Defence (SESAED) is becoming more vital than ever for national and international security and economic prosperity due to the increased number of terrorist attacks, and the emerging threats from hybrid and asymmetrical warfare as well as vulnerability to the impacts of climate change and natural hazards across Europe.

Hence, Protection of Critical Energy Infrastructures was identified as one of the component areas to be examined as part of the Consultation Forum for Sustainable Energy in the Defence and Security Sector (CF SEDSS) which was jointly launched by the European Defence Agency (EDA) and the European Commission in October 2015.

In May 2016, the PCEI Experts Group was established to explore PCEI further from a defence point of view. The Cypriot and the Hellenic Ministries of Defence (MoDs) offered to take the lead on this project within the framework of EDA. In this effort academic and research support is provided by the KIOS Research Center, the Cyprus University of Technology, the European University Cyprus, the Centre for Research & Technology, Hellas CERTH and the National Technical University of Athens (NTUA).

 

More information :

Nagy szakadék van a két jelölt között - az amerikai elnökválasztásról szóló interjúm a Köz-Gazdaság című folyóiratban

Atlantista Blog (Fehér Zoltán) - Mon, 10/10/2016 - 17:14

A mai napon jelent meg a Budapesti Corvinus Egyetem folyóiratának, a Köz-Gazdaságnak szeptember 28-án adott interjúm az amerikai elnökválasztásról, amelyet az alábbi linken olvashatnak el:

http://www.uni-corvinus.hu/fileadmin/user_upload/hu/kozponti_szervezeti_egysegek/karrier_iroda/files/XI-3szam/USA_kampa__nyinterju___Fehe__r_Zolta__n_ve__gleges.pdf

 


Categories: Biztonságpolitika

Nagy szakadék van a két jelölt között - az amerikai elnökválasztásról szóló interjúm a Köz-Gazdaság című folyóiratban

Atlantista Blog (Fehér Zoltán) - Mon, 10/10/2016 - 17:14

A mai napon jelent meg a Budapesti Corvinus Egyetem folyóiratának, a Köz-Gazdaságnak szeptember 28-án adott interjúm az amerikai elnökválasztásról, amelyet az alábbi linken olvashatnak el:

http://www.uni-corvinus.hu/fileadmin/user_upload/hu/kozponti_szervezeti_egysegek/karrier_iroda/files/XI-3szam/USA_kampa__nyinterju___Fehe__r_Zolta__n_ve__gleges.pdf

 


Categories: Biztonságpolitika

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