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(B2) Le nouveau président, Charles Michel, a pris ses fonctions, recevant les clés de son prédécesseur. Une passation sans fanfare ni bilan
Une cérémonie rapide
Expédiée en une dizaine de minutes, la passation de pouvoir entre le président sortant du Conseil européen, Donald Tusk, et son successeur, Charles Michel, vendredi (29 novembre) a été rapide. Deux ou trois blagues avec quelques rires, l’occasion de présenter le nouveau au personnel de l’institution, mais surtout des applaudissements nourris pour celui qui a été sans conteste un des visages européens les plus connus ces derniers cinq ans. Il ne s’est pas attardé. Direction : la présidence du parti populaire européen (PPE), le berceau historique de la construction européenne, regroupant les principaux partis de la tendance chrétienne-démocrate.
Du tremblement de terre à l’apogée, un véritable thriller
Le mandat du Polonais à la tête d’une des trois institutions européennes principales a suivi la « recette pour un bon thriller » selon Hitchcock : cela doit commencer avec un « tremblement de terre et finir en apogée ». « À partir de début 2015, l’Europe a peiné sous les crises : Grèce, migrations, Ukraine, Daech et ses attaques terroristes à l’intérieur de nos frontières, et juste après le Brexit est arrivé » insiste le président sortant, démontrant les nombreux défis auxquels il a du faire face.
Le meilleur endroit sur terre
« Très fier » d’avoir pu « servir l’Europe ». Car celle-ci « est le meilleur endroit sur terre, au moins jusqu’à ce qu’elle reste un continent de liberté et d’état de droit » indique l’ancien Premier ministre polonais. Sans nommer les principaux pays soupçonnés de mettre à mal cet état de droit. Il est confiant de partir, laissant la conduite du sérail entre les mains d’un Belge, alors que lui même l’avait reçu de la part d’un Belge. « Une affaire belgo-polonaise ».
De l’énergie et des ondes positives
Le nouveau président est aussi radieux. Ayant rencontré dans les dernières semaines au pas de course tous ses homologues chefs de gouvernement ou chefs d’État, parfois au rythme de deux par jour, Charles Michel a « entendu tellement d’idées positives ». Il y a « de l’énergie et de l’optimisme par rapport au futur de l’Europe ». « Aujourd’hui, nous vivons en paix. Mais nous devons rester vigilants ».
Pouvoir influer sur le rythme du monde
Celui qui était il y a encore quelque temps ancien Premier ministre belge compte se battre pour que l’Union européenne soit « à la table pour [les] discussions difficiles, pour influencer les événements mondiaux et protéger nos intérêts ». « Nous devons faire plus pour assurer notre sécurité et défense commune, et garantir nos droits et nos libertés ». Charles Michel a pris ses fonctions. Il est prêt. « Vous pouvez compter sur moi ». Et de lancer à son prédécesseur un « bonne chance au PPE. Je suis sûr que ce sera un job plus facile ».
(CG, st.)
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(B2) Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte l’a confirmé à l’issue du conseil des ministres tenus à La Haye. Les Pays-Bas participeront bien à une opération européenne de surveillance dans le détroit d’Ormuz, pour six mois
La frégate Zs Ms de Ruyer en Méditerranée dans le cadre du groupe maritime de l’OTAN (SNMG2) reprend le chemin des mers du sud dans le cadre d’une initiative française (Crédit : Marine NL)Une frégate de commandement néerlandaise
« La frégate de commandement et de défense aérienne Zr. Ms De Ruyter va partir pour la région du Golfe en janvier » indique le communiqué gouvernemental. Ce qui confirme nos informations publiées il y a quelques jours (lire : L’opération dans le détroit d’Ormuz refait surface. Les Français à la manœuvre). Elle restera jusqu’en juin dans le cadre d’une mission maritime européenne, montée à l’initiative de la France. La frégate néerlandaise sera équipée avec un hélicoptère de transport maritime NG90, et renforcée d’officiers d’état-major supplémentaire à bord, à même de pouvoir assurer le commandement de l’opération.
Mission de surveillance sur trois zones
Cette mission, dénommée EMASOH (European-Led mission Awareness Strait of Hormuz), aura une fonction essentielle de « surveillance » et opérera dans la zone Ouest du golfe d’Oman, dans la zone Est du golfe persique et dans le détroit d’Ormuz. L’objectif est « de renforcer la sécurité » dans une zone où les « tensions ont fortement augmenté ces derniers temps ».
La circulation des navires : un intérêt néerlandais primordial
Pour la ministre néerlandaise de la défense, cette position est en phase avec les intérêts néerlandais, de ses armateurs et de son économie : « Les Pays-Bas sont une plaque tournante de la logistique et un pays commerçant maritime. […] Assurer un passage libre et sûr pour le trafic maritime dans cette zone est donc expressément dans notre intérêt » détaille Ank Bijleveld-Schouten. N’oublions pas en effet qu’une des principales compagnies pétrolières mondiales, Shell, est anglo-néerlandaise.
Une participation confirmée pour Sophia
A noter que La Haye a aussi décidé d’envoyer un navire dans le cadre de l’opération européenne Sophia contre les trafics en Méditerranée (EUNAVFOR Med), si un accord se fait pour la reprise de l’activité navale de l’opération. L’engagement avait été interrompu début 2019 du fait d’un désaccord sur la redistribution des noyés capturés entre les États membres de l’UE.
… et éventuelle à l’opération Takuba
Le gouvernement néerlandais étudie « également l’opportunité et la faisabilité de participer à une mission multinationale au Sahel », alias l’opération Takuba, réunissant des forces spéciales européennes.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) Ce vendredi (29 novembre), le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a fait ses adieux publics, descendant dans la salle de presse. Occasion de dernières confidences…
On est en 1997. Jean-Claude Juncker est alors Premier ministre du Luxembourg. Il est en déplacement à Paris pour une réunion avec Jacques Delors. Pour une raison logistique, il change d’hôtel au dernier moment, sans le temps de prévenir quiconque. Mais il y a une surprise au bout, ou plutôt deux.
Un appel de Bill Clinton en pleine nuit
En pleine nuit, « il était 2 ou 3 heures du matin, peut-être même plus, Bill Clinton [qui est alors président américain] m’appelle pour me parler d’un problème entre Airbus et Boeing. J’étais très surpris qu’il m’ait trouvé dans cet hôtel car il m’a appelé sur le fixe de l’hôtel alors que même la délégation ne savait pas que j’avais changé d’hôtel. Mais donc le président des États-Unis le savait… » Fin du premier épisode. La suite est tout aussi étonnante.
Un commentaire de Jacques Chirac au matin
« Le lendemain, j’ai été très surpris. Lorsque Jacques Chirac m’accueille sur le perron de l’Elysée, me disant : « la façon dont tu as répondu à Clinton c’est la façon dont les Européens doivent parler aux Américains. » Alors je me suis dis voilà… » témoigne t-il.
Conclusion : les Américains écoutent les Européens, c’est sûr. Mais il n’y a pas qu’eux… Et un Premier ministre, même luxembourgeois, se doit aussi d’être écouté…
(CG, st.)
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Cet article Une habituée du personnel politique français chez Thierry Breton est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Carnet (29.11.2019). Confidentiels (direction du SEAE. Article 42-7. Agenda du COPS). Opérations (Processus de paix. EULEX et KFOR au Kosovo. EUBAM Libya. Détroit d’Ormuz). Défense (Dépenses de défense. Stoltenberg-Macron. Scaf-Tempest rapprochement. Sahel livraison de blindés. Drone AGS. OTAN risque de cohésion. France maintenance hélico. Belgique pétition). Diplomatie (JCPOA Le Drian. UE-ASEAN. Guinée-Bissau). Aides (Afrique-Danemark). Sécurité (Enfants des combattants étrangers. Budget ESA. Centre cyber-sécurité spatiale. Préférence européenne). Pouvoirs (Malte crise gouvernementale. Futur de l’Europe). People (Porte-paroles Jahnz, Caudet, etc.). À lire (Borrell). est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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Cet article L’ambassadeur de l’UE au Bénin déclaré ‘persona non grata’ est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2 – exclusif) Selon l’accord signé entre Londres et les Européens, dans le cadre du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, le Royaume-Uni doit se comporter « de manière constructive et responsable ». Un point rappelé lors de la dernière prolongation fin octobre. Force est de constater aujourd’hui que les Britanniques ne jouent pas (du tout) le jeu…
La non nomination d’un commissaire européen
L’exemple le plus connu est l’absence de désignation d’un commissaire britannique dans la future Commission européenne. Raison invoquée par Boris Johnson : les élections parlementaires qui obligent le gouvernement à s’abstenir de toute nomination internationale. On peut comprendre… Mais cela a obligé à un tour de passe-passe juridico politique avec le lancement d’une simili-procédure en manquement par la Commission européenne contre le Royaume-Uni. Tandis que les 27 ambassadeurs de l’UE s’arrachaient les cheveux pour concocter une décision validant la Commission européenne en ‘oubliant’ le 28e commissaire (britannique).
Le refus d’adopter le budget de deux agences …
Mais deux décisions prises très discrètement ces derniers jours le montrent, la ‘position’ britannique n’est pas ‘fair play’. Le Royaume-Uni a ainsi refusé successivement de valider l’augmentation des budgets de l’agence européenne de défense (EDA), à la mi-novembre, et plus récemment du centre satellitaire de l’UE (SatCen). Lire : Agence européenne de défense. L’augmentation du budget bloquée par le Royaume-Uni) et Augmenter le budget du centre satellitaire de l’UE : c’est ‘No’ dit le Royaume-Uni). Des décisions hautement soupesées et où l’ordre de bloquer toute augmentation a été prise directement à Londres, au ministère de la Défense, comme chez le Premier ministre.
… liées à la sécurité et la défense européenne
Ces deux structures dépendantes du Haut représentant de l’UE, ne sont pas fort grandes. Elles n’en sont pas moins très utiles à l’autonomie européenne de défense : l’une pour expertiser tous les projets de défense en coopération, l’autre pour fournir des produits d’analyse satellitaires aux États membres. C’est peut-être ce qui gêne Londres. Car, en matière budgétaire, on ne peut pas dire que l’impact soit important. L’augmentation prévue représentait respectivement 2,375 millions d’euros pour l’EDA, 1 million d’euros pour le SatCen, au total, tous pays confondus. Ramenée à la quote-part du budget de la Couronne britannique, cela ne dépassait pas 500.000 euros. On ne peut pas dire que cela pouvait mettre en danger le déficit britannique.
Une position pas très loyale…
Cette position constitue, tout d’abord, une infraction caractérisée à l’engagement de ne « pas compromettre le bon fonctionnement de l’Union et de ses institutions » et de « s’abstenir de toute mesure susceptible de mettre en péril la réalisation des objectifs de l’Union » (cf. encadré). L’enjeu électoral a sûrement pesé ; le gouvernement britannique ayant peur de tout sentiment de pouvoir prolonger son appartenance à l’UE.
… contradictoire avec les déclarations britanniques
Mais elle est contradictoire avec la volonté britannique d’affirmer qu’il reste le garant de la sécurité européenne avant comme après le Brexit, voire de signer tout de suite après le Brexit un accord pour continuer à être partie prenante et bénéficier de ces structures européennes, comme l’indique une note du ministère de la Défense britannique parvenue à B2…
(Nicolas Gros-Verheyde)
L’engagement britannique
« Cette nouvelle prorogation ne saurait compromettre le bon fonctionnement de l’Union et de ses institutions. […] Le Royaume-Uni restera un État membre jusqu’à la nouvelle date de retrait, avec tous les droits et obligations qui en découlent […], y compris l’obligation de proposer un candidat en vue de sa nomination comme membre de la Commission. Le Conseil européen rappelle l’engagement du Royaume-Uni d’agir de manière constructive et responsable tout au long de la période de prorogation, conformément au devoir de coopération loyale […]. À cet effet, le Royaume-Uni facilite l’accomplissement par l’Union de sa mission et s’abstient de toute mesure susceptible de mettre en péril la réalisation des objectifs de l’Union, en particulier lorsqu’il participe aux processus décisionnels de l’Union. »
Extraits de la décision européenne prise le 29 octobre 2019 prolongeant le délai du Brexit jusqu’au 31 janvier 2020
Cet article Boris Johnson ne joue pas fair play. Le Royaume-Uni n’est pas un partenaire loyal de l’UE est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.