Un nouveau rapport de la Banque africaine de développement et de ses partenaires révèle que 37 pays africains ont progressé sur la voie de l'industrialisation au cours de la dernière décennie.
Les pays les plus performants ne sont pas nécessairement ceux dont l'économie est la plus importante, mais plutôt ceux qui réalisent la plus forte valeur ajoutée manufacturière par habitant.
Trente-sept des cinquante-deux pays africains ont vu leur niveau d'industrialisation s'accroître au cours des onze dernières années, selon un nouveau rapport publié par la Banque africaine de développement, l'Union africaine et l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).
Le rapport sur l'Indice de l'industrialisation en Afrique (AII) fournit une évaluation à l'échelle nationale des progrès réalisés par les 52 pays africains sur la base de 19 indicateurs clés. Le rapport permettra aux gouvernements africains d'identifier des pays de référence afin de mieux évaluer leurs propres performances industrielles et d'identifier plus efficacement les meilleures pratiques.
La Banque africaine de développement, l'Union africaine et l'ONUDI ont lancé conjointement la première édition du rapport en marge du Sommet de l'Union africaine sur l'industrialisation et la diversification économique qui s'est tenu à Niamey, au Niger.
Evaluation de l'industrialisation sur la base d'une série de paramètres
Les 19 indicateurs de l'indice couvrent les performances manufacturières, le capital, la main-d'œuvre, l'environnement des affaires, les infrastructures et la stabilité macroéconomique. L'indice établit également un classement du niveau d'industrialisation des pays africains selon trois axes : les performances, les déterminants directs et indirects. Les déterminants directs comprennent les dotations en capital et en main-d'œuvre et la manière dont elles sont déployées pour stimuler le développement industriel. Les déterminants indirects comprennent les conditions environnementales favorables telles que la stabilité macroéconomique, des institutions et des infrastructures solides.
L'Afrique du Sud a conservé un classement très élevé tout au long de la période 2010-2021, suivie de près par le Maroc, qui occupait la deuxième place en 2022. L'Égypte, la Tunisie, Maurice et Eswatini complètent le top six sur la période.
Abdu Mukhtar, directeur du Développement de l'industrie et du commerce à la Banque africaine de développement, représentait l'institution lors de l'événement de lancement. Il a déclaré que si l'Afrique a fait des progrès encourageants en matière d'industrialisation au cours de la période 2010-2022, la pandémie de Covid-19 et l'invasion de l'Ukraine par la Russie ont freiné ses efforts et mis en évidence des lacunes dans les systèmes de production. « Le continent a une occasion unique de remédier à cette dépendance en renforçant davantage son intégration et en conquérant ses propres marchés émergents. »
« La Zone de libre-échange continentale africaine constitue une opportunité inédite de créer un marché unique de 1,3 milliard de personnes et de générer des dépenses cumulées des consommateurs et des entreprises pouvant atteindre 4 000 milliards de dollars, ce qui offre la possibilité de renforcer leurs liens commerciaux et de production et de tirer enfin parti de la compétitivité industrielle de l'intégration régionale, comme l'ont fait d'autres régions. », a-t-il ajouté.
La Banque africaine de développement a investi jusqu'à 8 milliards de dollars au cours des cinq dernières années dans le cadre de sa priorité stratégique « High-5 » dénommée « Industrialiser l'Afrique ». « Rien que dans le secteur pharmaceutique, nous avons l'intention de dépenser au moins 3 milliards de dollars d'ici 2030 », a déclaré M. Mukhtar.
La construction d'une industrie productive fera partie intégrante du développement de l'Afrique, offrant une voie vers une transformation structurelle accélérée, la création d'emplois formels à grande échelle et une croissance inclusive. Toutefois, la part de l'Afrique dans l'industrie manufacturière mondiale a diminué pour atteindre le niveau actuel de moins de 2 %. Des politiques industrielles plus proactives sont jugées essentielles pour inverser la tendance, mais elles nécessitent des connaissances approfondies et une compréhension détaillée des contraintes et des opportunités auxquelles chaque pays est confronté.
La création de valeur ajoutée par le biais de l'industrie manufacturière est plus importante que la taille de l'économie
Voici quelques-unes des autres conclusions clés du rapport :
•Au cours de la période couverte, Djibouti, le Bénin, le Mozambique, le Sénégal, l'Éthiopie, la Guinée, le Rwanda, la Tanzanie, le Ghana et l'Ouganda ont tous progressé de cinq places ou plus dans le classement.Synergies avec l'Observatoire africain de l'industrie
L'Indice de l'industrialisation en Afrique était l'un des deux nouveaux outils présentés lors de l'événement. Le second — qui vient en complément du premier - est l'Observatoire africain de l'industrie, dévoilé par l'ONUDI et l'Union africaine. Il servira de plateforme centrale de connaissances en ligne pour collecter, analyser et consolider les données quantitatives nécessaires aux analyses qualitatives des tendances, prévisions et comparaisons industrielles nationales, régionales et pancontinentales.
Chiza Charles Chiumya, directeur par intérim de l'Industrie, des minéraux, de l'entrepreneuriat et du tourisme de la Commission de l'Union africaine, a déclaré : « Ces outils vont considérablement améliorer nos processus d'élaboration de politiques industrielles et contribuer à mettre l'accent sur les besoins de l'industrialisation, tant de la part des décideurs que du secteur privé, qui pourront désormais identifier clairement les opportunités du continent ». M. Chiumya représentait le commissaire chargé du Commerce et de l'industrie de l'UA, Albert Muchanga.
« L'Observatoire africain de l'industrie et l'Indice de l'industrialisation en Afrique contribueront à consolider la coopération interinstitutionnelle, à renforcer l'influence de chaque institution en matière de dialogue politique pour accélérer le développement industriel et à améliorer la connaissance de la dynamique du développement industriel », a déclaré Victor Djemba, chef de la division Afrique de l'ONUDI.
Le Sommet extraordinaire de l'Union africaine sur l'industrialisation et la diversification économique et la Session extraordinaire de l'Union africaine sur la Zone de libre-échange continentale africaine se tiennent actuellement à Niamey, au Niger, jusqu'au 25 novembre 2022. Le thème du sommet est « Industrialiser l'Afrique : un engagement renouvelé pour une industrialisation et une diversification économique inclusives et durables ».
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Avec environ 4000 personnes rassemblées au Palais de la Gratitude, le Congrès ECK Régional de l'Aventure de l'Âme s'est tenu les 25, 26 et 27 novembre 2022 à Arconville/Zopah (Abomey-Calavi). Plus de 500 visiteurs ont participé à cette rencontre animée par d'éminentes personnalités spirituelles. Des délégations sont arrivées de plusieurs pays à travers le monde.
Les rideaux sont tombés, dimanche 27 novembre, sur le Congrès ECK Régional de l'aventure de l'Âme 2022 dont les travaux ont démarré le 25 novembre sur les installations du site d'organisation de cet événement spirituel. Des délégations étrangères sont arrivées du Gabon, du Congo Brazzaville, du Burundi, du Togo, du Ghana, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Nigéria, de la France et du Canada.
Le Congrès ECK Régional de l'aventure de l'Âme 2022 a été marqué par une série d'activités, en l'occurrence, les ateliers, les tables rondes, les panels, les causeries et un Office ECK de la Lumière et du Son. Des réunions ont figuré dans le menu des activités. Celles-ci ont été animées par des facilitateurs rompus aux questions d'enseignement ECK.
Plusieurs sous-thèmes ont été développés aux participants. Il s'agit entre autres de : "L'Âme existe parce que Dieu l'aime", "Les exercices spirituels ECK" et "Le Mahanta et Maître ECK Vivant".
Le développement de ces différents sujets a permis aux participants de se rappeler du grand principe de la vie, à savoir que la vie est une école d'apprentissage pour l'Âme et de faire de son quotidien un périple joyeux et enrichissant. Un accent particulier a été mis sur les exercices spirituels, un lien vital avec Dieu.
S'appuyant sur l'histoire du Diamant rayé, le conférencier principal Armand Mpassy-Nzoumba a expliqué comment une Âme qui a tout ce qui est faux peut, grâce à l'artisan, qui est le Mahanta, arriver petit à petit à faire rayonner les qualités cachées en elle.
« C'est de notre devoir de manifester les qualités que Dieu a mises en nous et de travailler avec le Mahanta pour que ces qualités resplendissent.
Le directeur du Congrès, M. Emmanuel Joseph Akpona, a remercié le Mahanta et Maître ECK Vivant, le Conférencier principal, le RESA du Bénin, Jean Cokou Tossa, le RESA Athanase Anani, le président exécutif d'ECKANKAR Bénin, les directeurs centraux, les RER, l'équipe d'organisation du Congrès, ainsi que les délégations étrangères pour leur participation. Il a, en outre, exprimé ses gratitudes aux autorités politico-administratives, et en particulier au Président de la République, au ministre de l'intérieur, et au directeur du Palais de la Gratitude.
Le président exécutif, Geneviève Aholou Agossa, a félicité, au nom des congressistes, le directeur du Congrès de l'Âventure de l'Âme 2022, Joseph Emmanuel Akpona, pour la parfaite organisation de cet événement. Elle a annoncé que le prochain Congrès ECK Régional de l'Âventure de l'Âme 2023 est prévu pour les 24, 25 et 26 novembre 2023 toujours au Palais de la Gratitude, à Abomey-Calavi et aura pour thème : Les leçons spirituelles de la vie. La conférencière principale de ce Congrès est Sabira Akplogan Ezin.
C'est dans une ambiance conviviale que les congressistes se sont séparés dans l'espoir de se revoir au prochain Congrès ECK Régional prévu pour novembre 2023.
Une altercation entre agriculteurs et éleveurs de Aïssa dans l'arrondissement de Ossokodjo, commune de Kétou a fait 1 blessé et 1 blessé grave à la fin de la semaine du 21 novembre 2022.
Tout est parti d'une affaire de bœuf tué par un agriculteur à Aïssa dans l'arrondissement de Ossokodjo, commune de Kétou. Une violente altercation a éclaté entre agriculteurs et éleveurs à la fin de la semaine du 21 novembre 2022 après la mort du bœuf.
L'affrontement a fait un mort et un blessé, tous deux membres d'une même famille.
M. M.
Quelques jours après sa sortie de prison, le syndicaliste Laurent Mètongnon, a rendu visite ce lundi 28 novembre 2022 à l'ancien président Nicéphore Soglo à son domicile sis à la Haie-Vive (Cotonou).
L'ancien président de la République du Bénin Nicéphore Soglo a reçu en audience à son domicile ce lundi 28 novembre 2022 le syndicaliste Laurent Mètongnon après sa sortie de prison. Les deux personnalités ont échangé pendant plus d'une heure d'horloge.
« Je suis Mina. Et chez moi, savoir dire So Be Do (merci en français) est un principe de vie (…) », a indiqué Laurent Mètongnon. C'est donc pour témoigner sa « gratitude » à l'ex président Nicéphore Soglo pour son « soutien constant » durant les 5 années passées en prison sans pension.
Dans ses mots de bienvenue, l'ex président Soglo a fait savoir que Laurent Mètongnon n'a pas vieilli et resté jeune malgré sa barbe blanche. Il a précisé qu'après avoir purgé sa peine, Laurent Mètongnon « doit être utile pour la République pour l'aider à améliorer les choses ».
Laurent Mètongnon et ses co-accusés ont purgé une peine de 5 ans de prison dans une affaire de placement des fonds de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) dans une banque en faillite contre des rétro-commissions. Le syndicaliste de la Fésyntra Finance était Président du Conseil d'Administration de la CNSS au moment des faits pour lesquels il a été condamné.
M. M.
La Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a organisé, vendredi 25 novembre 2022, un atelier de formation au profit des journalistes et Organisations de la Société Civile (OSC) dans le cadre des élections législatives du 8 janvier 2023.
« Le cadre légal de l'organisation des élections au Bénin » présentée par le professeur Gilles Badet, Secrétaire général de la Cour Constitutionnelle du Bénin ; « La stratégie de traitement de l'information en période électorale » présentée par François Awoudo, ancien président de l'Observatoire de la Déontologie et de l'Ethique dans les Médias (Odem) et « La stratégie de communication des Organisations de la Société civile (OSC) dans le cadre des élections de Maryse Ahanhanzo Glèlè, coordonnatrice de Wanep-Bénin (Réseau Ouest Africain pour l'Edification de la Paix) sont les trois communications qui ont meublées l'atelier de formation tenu, vendredi 25 novembre 2022 à Azalaï Hôtel de Cotonou.
L'atelier organisé par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) s'inscrit dans le cadre de la bonne organisation des élections législatives du 8 janvier 2023 a réuni une centaine de professionnels des médias et acteurs des Organisations de la Société Civile (OSC).
On note la participation de plusieurs personnalités membres des OSC dont Fatoumatou Batoko Zossou, Jean-Baptiste Elias, Lévy Ayéyemi.
M. M.
Il existe un Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution dans l'Umoa. Dénommé Fgdr-Umoa, il est constitué d'un mécanisme de garantie des dépôts comprenant un guichet pour les établissements de Crédit et un guichet pour les Systèmes financiers décentralisés, ainsi qu'un dispositif de financement des actions de résolution.
Par décision n° 088-03-2014 du 21 mars 2014 du Gouverneur de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), il a été procédé à la création du Fonds de Garantie des Dépôts dans l'Union Monétaire Ouest Africaine (Fgd-Umoa). Suite à la décision du Conseil des ministres de l'Union Monétaire Ouest Africaine, d'instituer un mécanisme de résolution de crises bancaires, le Fonds a changé de dénomination en devenant Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution dans l'Union Monétaire Ouest Africaine (Fgdr-Umoa). Sa mission est d'assurer la garantie des dépôts des clients des Etablissements de crédit et des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) agréés dans l'Umoa et de participer à la résolution des établissements soumis à ce régime.
L'institution communautaire a pour objectifs de protéger les petits déposants contre la perte de leur épargne en cas de cessation des paiements d'un établissement de crédit ou d'un Système financier décentralisé adhérent ; contribuer à la mise en œuvre des mesures de résolution des crises bancaires décidées par le Collège de Résolution de la Commission Bancaire de l'Umoa. Le Fgdr-Umoa participe également à la préservation de la stabilité des secteurs bancaire et de la microfinance dans l'Union et contribue à la promotion de la culture financière dans les États membres de l'Umoa.
Garantie des dépôts
La garantie des dépôts ou assurance-dépôt est un mécanisme de protection des avoirs des déposants. Il consiste à verser aux déposants une indemnisation en cas de cessation de paiement d'une institution adhérente du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution. Conformément à l'article 23 des Statuts du Fonds, sont garantis dans la limite du plafond fixé par le Conseil des Ministres, les dépôts libellés en francs CFA et détenus par des personnes physiques ou morales, à savoir : les dépôts à vue ou à terme ; les comptes sur livret et plans d'épargne ; le solde créditeur des comptes courants ou des comptes ordinaires ; les dépôts de garantie lorsqu'ils deviennent exigibles et toute autre somme due à la clientèle au titre des opérations bancaires en cours au jour de l'arrêté des comptes. L'article 24 informe sur les dépôts non éligibles à la garantie du Fonds. Il s'agit entre autres des dépôts des Etats membres de l'Union, des administrations centrales, des établissements publics et des collectivités locales ; des dépôts en devises ; des dépôts des entreprises d'assurance et de réassurance ; des titres de créances négociables etc. Le plafond d'indemnisation est fixé à 1 400.000 FCFA par déposant d'un établissement de Crédit et 300.000 FCFA par déposant d'une institution de microfinance.
La BCEAO ou la Commission Bancaire saisit le Fgdr-Umoa pour une procédure d'indemnisation. Après la collecte des informations sur les déposants, les dépôts concernés et le traitement des données, le Fonds détermine le montant de l'indemnisation et procède au paiement. Le délai d'indemnisation des déposants est de trois mois. La liste des institutions adhérentes du Fgdr-Umoa est disponible sur le site https://fgd-umoa.org/.
Akpédjé A. Ayosso
Le Laboratoire de Biomathématiques et Estimations Forestières (LABEF) veut pleinement jouer sa partition pour une Agriculture résiliente. Le séminaire scientifique organisé le 25 novembre 2022 à l'Université d'Abomey-Calavi a été une occasion inédite pour mettre en valeur les énormes potentialités que présentent l'Intelligence artificielle (IA) et l'Agriculture de précision.
« Nous avons voulu qu'à travers ce séminaire, les différents acteurs du monde scientifique et les startups du Bénin qui promeuvent l'agriculture de précision puissent échanger. C'est important que notre pays puisse disposer de base de données en agriculture, conduire des recherches scientifiques sur une agriculture de précision, développer des applications intelligentes basées sur les résultats de ces recherches pour aider le paysan africain à produire intelligemment », a déclaré Prof. Dr. Ir. Romain Lucas GLELE KAKAÏ, Professeur Titulaire de Biométrie et d'Estimations Forestières et Directeur du LABEF.
Ce séminaire a été organisé avec l'appui financier de Artificial Intelligence for Development-Africa (AI4D Africa), géré par le Centre Africain d'Etudes Technologiques (ACTS en anglais) basé en Nairobi au Kenya. L'AI4D est en effet un programme de recherche-action lancé en 2020 pour améliorer la qualité de vie de tous en Afrique et au-delà en s'associant aux communautés scientifiques et politiques africaines pour tirer parti de l'IA et soutenir les chercheurs en début de carrière dans ce domaine.
Un contexte particulier
Dans un contexte de vulnérabilité climatique et d'insécurité alimentaire, l'amélioration des pratiques agricoles devient cruciale pour gérer la prévisibilité, la compétitivité et le respect de l'environnement. L'un des enjeux, est de pouvoir s'appuyer sur l'IA pour réaliser des objectifs de sécurité alimentaire. C'est-à-dire nourrir une population mondiale qui atteint ce mois, 8 milliards de personnes.
« Notre population est en train de croitre pendant que nos rendements sont en train de diminuer. La maîtrise de l'Eau est aussi un défi. Nous sommes le seul continent où l'irrigation continue d'être un luxe. S'il ne pleut pas, il n'y a pas de récolte. Alors, nous devons mettre à contribution la recherche scientifique pour aider à faire face aux nombreux défis qui se dressent devant nous. Ce séminaire est une occasion de mettre ensemble nos efforts pour faire de l'Agriculture de précision une réalité à partir de l'IA », a fait remarquer Prof. Dr. Ir. Achille Ephrem ASSOGBADJO, Secrétaire permanent du Conseil Scientifique des Sciences Agronomiques.
S'aligner sur la stratégie du Gouvernement
Déjà, le Gouvernement béninois a élaboré la Stratégie nationale pour l'e-Agriculture au Bénin pour la période 2020-2024. C'est un document sectoriel à portée nationale qui a pour vision principale : un secteur agricole numériquement transformé d'ici 2025, compétitif, attractif, résistant aux changements climatiques et créateur de richesse, d'emplois. La recherche scientifique aura à jouer un rôle prépondérant dans la mise en œuvre de la stratégie. Une nouvelle dynamique de recherche et d'innovation doit s'intensifier autour du secteur agricole.
« Aujourd'hui, l'Agriculture n'est plus seulement une affaire de semis, d'engrais et d'irrigation. C'est aussi une question d'algorithmes et d'intelligence artificielle. L'Afrique n'y échappe pas. Le Bénin, non plus. Ce séminaire regroupant chercheurs, étudiants et start-ups s'alignent sur la stratégie du Gouvernement de réunir les différents acteurs pour faire de l'Agriculture de précision une réalité. Nous sommes persuadés que ces échanges nous permettront de tracer la voie à suivre », a déclaré, Dr. Ir. Alex Gbêliho ZOFFOUN, Directeur de recherche (CAMES), et Directeur Scientifique de l'Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB).
Le lancement du séminaire scientifique a été fait par Prof. Marcel HOUINATO, Directeur de l'Ecole Doctorale des Sciences Agronomiques et de l'Eau (EDSAE), Professeur Titulaire, Agronomie & Pastoralisme (CAMES). Seize communications ont été présentées à l'occasion, à travers trois panels auxquels les Professeurs Guy Apollinaire MENSAH et Delphin Olorounto KOUDANDE ont largement contribué.
LA RÉDACTION
Mis aux arrêts par la Brigade Economique et Financière (BEF) la semaine écoulée pour sortie frauduleuse de marchandises vivrières du territoire national, quatre (04) fonctionnaires de la douane béninoise seront présentés au procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) cette semaine entre mardi ou jeudi.
Quatre (04) douaniers béninois ont été interpellés et écoutés entre mercredi et jeudi dernier par la Brigade Economique et Financière (BEF) dans une affaire de sortie illégale de produits vivriers du territoire béninois.
Poursuivis pour abus de fonction, les quatre douaniers ont été placés en garde-à-vue à la BEF. Les prévenus seront présentés au procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) cette semaine entre mardi ou jeudi.
Les quatre douaniers arrêtés sont les sieurs Parfait Denou, Iwaka M'po, Mathias Amouzoun et Honoré Hounyo.
Une dizaine de personnes dont quatre ‘'Klébés'' (intermédiaire) de douanier avait été présentées à la CRIET mardi 22 novembre dernier toujours dans le cadre du non-respect de l'interdiction de sortie des produits vivriers du territoire béninois.
Deux des prévenus (les klébés) ont été déposés en prison et les autres prévenus placés sous convocation pour une audience prévue pour le 05 décembre 2022.
M. M.
Dans le cadre du partenariat franco-béninois en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, l'ambassadeur de France près le Bénin Marc Vizy et Fructueux Gbaguidi, Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises ont procédé, vendredi 25 novembre 2022, à la remise de 20 véhicules tout-terrains aux Forces Armées Béninoises (FAB).
Moyens essentiels aux opérations menées au Nord du Bénin en proie aux incursions de groupes armés, vingt (20) véhicules tout-terrains (MASSTECH) ont été remis aux Forces Armées Béninoises (FAB). Cet appui de la France dans le cadre du partenariat franco-béninois en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent a été remis aux FAB, vendredi 25 novembre 2022, par l'ambassadeur de France près le Bénin Marc Vizy et Fructueux Gbaguidi, Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises.
Ces véhicules tout-terrains permettront une plus large autonomie des unités sur le terrain ainsi qu'un meilleur appui feu.
Le geste ne s'est pas arrêté à la remise des véhicules. Une session de formation en conduite et maintenance des véhicules dirigée par trois instructeurs des Eléments Français du Sénégal (EFS) a été organisée au profit de vingt pilotes et de cinq maintenanciers béninois.
Pour rappel, le partenariat franco-béninois en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent intègre plusieurs volets dont la formation, l'entraînement et les équipements.
M. M.
Le Bénin a enregistré des performances en ce qui concerne la production de soja grain pour la campagne 2021-2022, selon les chiffres rendus publics, jeudi 24 novembre 2022, au lancement de la campagne 2022-2023 de la commercialisation du Soja.
Les exportations du soja grain ont atteint 310.978, 669 tonnes au terme de la campagne 2021-2022 de la commercialisation du Soja contre 253.953,520 tonnes en 2020-21 soit un taux d'accroissement de 22,45%. Ces chiffres ont été donnés par le Directeur de cabinet du ministère de l'Industrie et du Commerce Dr Laurent Akpo, jeudi 24 novembre 2022, lors du lancement de la campagne 2022-2023 de la commercialisation du Soja à Bantè.
Les producteurs peuvent mieux avec une production de qualité, selon le ministre de l'agriculture, Gaston Cossi Dossouhoui qui a rappelé les conditions essentielles pour accroître le niveau de productivité du soja au Bénin.
La campagne de commercialisation du soja grain (4è édition) ainsi lancée prendra fin le 30 juin 2023 sur tout le territoire national. Le prix plancher d'achat au producteur est de 190 FCFA le kilogramme selon le Conseil des Ministres du mercredi 16 novembre 2022.
Le gouvernement du Bénin a fait du soja à l'instar du coton, du cajou et du karité, une filière phare. Ainsi, des réformes fiscales et non fiscales en faveur de l'exportation et de la transformation des produits agricoles sont prévues dans le Programme d'Actions du Gouvernement.
Selon le Directeur de cabinet du ministère de l'Industrie et du Commerce Dr Laurent Akpo, l'une de ces mesures est l'interdiction de l'exportation de certains produits agricoles bruts dont le soja grain à partir du 1er avril 2024. Aussi, les sociétés exportatrices de soja devront-elles soumettre désormais leur dossier de demande d'agrément au ministère de l'industrie et du commerce. L'objectif est d'accélérer la transformation de ces produits agricoles pour accroître la création d'emplois, de richesse et la diversification des chaînes de valeur ajoutée.
Marc MENSAH
Les habitants de la zone d'IITA dans la commune d'Abomey-Calavi ont pourchassé, dimanche 27 novembre 2022, un individu pour tentative d'enlèvement de deux petits enfants.
Pourchassé par les populations en furie pour tentative d'enlèvement de deux petits-enfants, un homme a été arrêté en pleine circulation à la hauteur du carrefour IITA, commune d'Abomey-Calavi par la Républicaine le dimanche 27 novembre 2022.
Le présumé kidnappeur a échappé ainsi à la vindicte populaire.
Il a été placé en détention en attendant sa présentation au procureur de la République près le Tribunal d'Abomey-Calavi.
M. M.
Un douanier s'est suicidé dans la soirée du samedi 26 novembre 2022 à Modogan, une localité de la commune de Sakété, département du Plateau. Fata Lanwi s'est donné la mort sur son lieu de travail, plongeant toute l'unité des disciplines de Saint Mathieu de la localité dans le deuil.
Fata Lanwi, c'est l'identité du douanier qui s'est donner la mort dans la soirée du samedi 26 novembre 2022 à Modogan, commune de Sakété. Il se serait servi de son arme pour se suicider.
Autrefois agent de constatation et caissier, il a été promis la veille de son décès, chef intérimaire du poste de douane de Modogan, en remplacement de son ex patron, Yaka N'Tcha M'po.
Ce dernier est soupçonné dans un dossier de malversation financière relatif à l'émission de plusieurs quittances frauduleuses au poste de douane de Modogan. Il est actuellement en garde à vue à la Brigade économique et financière (BEF).
F. A. A.
La Fondation Konrad Adenauer (Kas) a organisé du 24 au 25 novembre 2022 à l'hôtel Pacific de Covè, un forum communal sur les droits fonciers, perturbations dans les chaînes d'approvisionnement alimentaire et résilience des femmes. Cette rencontre a réuni plus d'une vingtaine d'élus locaux et responsables des services déconcentrés de l'Etat des communes de Zogbodomey, Bohicon, Abomey et Djidja dans le département du Zou. L'objectif est de former et de sensibiliser ces acteurs de décision sur leur rôle dans le renforcement de la résilience des femmes face aux crises.
« Le présent forum avec les élus locaux est un cadre de discussion, d'échanges et d'analyse de proposition de pistes afin qu'on puisse voir, comment renforcer la résilience des femmes pour qu'elles ne soient pas davantage affectées par les crises qui surviennent comme ça », a affirmé le coordonnateur de la fondation Konrad Adenauer Stiftung (Kas) au Bénin Mounirou Tchacondoh. Evoquant les lourdes conséquences de la volatilité des prix, des perturbations climatiques, de la pandémie de la Covid-19, des crises géopolitiques et des conflits armés sur la femme lors de son intervention, il a expliqué que l'accès des femmes à la terre, et aux ressources de production est l'affaire de Tous. A ce sujet, les élus locaux sont des partenaires incontournables.
« Nous savons que le gouvernement anticipe déjà par des mesures qui sont prises dans le domaine. Mais au niveau communal, les autorités connaissent mieux les problèmes des femmes. Il s'agit donc de les sensibiliser et de voir, comment ils pourront aider dans la prise de décision au renforcement de la résilience de la femme, protéger leurs activités et à développer les capacités pouvant leur permettre de maintenir et de renforcer leurs activités économiques agricoles » soutient Mounirou Tchacondoh.
Les deux jours de travaux ont été meublés par plusieurs communications intitulées respectivement « Le concept de la résilience dans les chaînes de valeur agricole dans un contexte de crise et de perturbations géopolitiques régionales : que faire pour maintenir la disponibilité et la qualité des denrées alimentaires ? », « Les chaînes de valeur agricole et les leviers pour la résilience et l'autonomisation des femmes », et « Renforcements de la résilience des femmes et de son leadership communal : Rôle et responsabilité des élus. Développées par M.Abel Gbètoénomon, Directeur de Cabinet du maire de la commune de Bohicon, Journaliste économique et expert en sécurité alimentaire et M. Sylvain Zinsou, Juriste-Consultant, ces différentes présentations et les discussions ont permis aux participants de s'imprégner du contexte de la formation et de réfléchir davantage sur les initiatives et interventions à programmer au profit des femmes en vue de la réduction de la pauvreté et de la lutte contre l'insécurité alimentaire dans les ménages béninois. Il est donc attendu de ces élus locaux et responsables des services déconcentrés de l'Etat des communes de Zogbodomey, Bohicon, Abomey et Djidja qu'ils fassent des problèmes des femmes une priorité pour le développement socio-économique local voire national. Conscients de leur rôle et responsabilité, les participants ont identifié les actions à mener à court terme sur le terrain pour améliorer l'autonomie financière de la femme en milieu rural. Il s'agit de restituer les conclusions du forum avec l'ensemble des acteurs œuvrant pour les droits fonciers de la femme.
« Cette formation vient à point nommé pour faire comprendre à nous élus locaux, que nous avons un rôle capital à jouer dans l'autonomisation et le rayonnement de la femme rurale » confie Emmanuel Azélokonon, chef d'arrondissement (CA) de Hounli à Abomey. Prenant l'engagement d'aider les femmes dans la jouissance de leurs droits fonciers, le CA apprécie le partenariat et invite la Kas à étendre ses activités aux autres communes du Bénin pour mieux asseoir une synergie d'actions autour de la problématique de l'accès des femmes aux terres et aux ressources de production.
Juliette Mitonhoun
Des tenues non conformes au règlement sont interdites aux étudiants de l'École Nationale d'Administration (ENA). Par avis en date du 22 novembre 2022, le directeur Éric Montcho Agbassa informe les apprenants de la tenue vestimentaire à l'ENA.
Pas de foulard ni de chapeau pour les étudiants de l'ENA. Les tresses avec mèches descendant à plus de 10 cm après les épaules sont également interdites. Les pantalons et les jupes doivent être conformes au modèle réglementaire. Pour les hommes, il est exigé des cheveux coupés, presque à ras.
Les étudiants sont appelés à porter des chaussures fermées ou à défaut des chaussures ouvertes munies de lacet permettant de les nouer autour des chevilles. La décision prise par le directeur concerne tous les apprenants de l'ENA, grades mentions et régime confondus.
Akpédjé Ayosso
Les résultats de l'examen national de licence, session 2022 sont disponibles en ligne sur la plateforme http://www.eresultats.bj
Dans le cadre des élections législatives du 8 janvier 2023, l'Eglise Protestante Méthodiste du Bénin (EPMB) a rendu publique, le 27 novembre 2022, une déclaration.
L'Eglise Protestante Méthodiste du Bénin (EPMB) a fait cinq recommandations dans le cadre des élections législatives du 8 janvier 2023
L'EPMB invite à des élections apaisées et inclusives pour la paix dans notre pays et que « les élections législatives de 2023 soient un moment de communion, de retrouvailles et de réjouissances pour les filles et fils de notre commune nation ».
Pour y arriver, chaque citoyen doit privilégier et développer des comportements pacifiques, d'examen de conscience, de compréhension mutuelle et de fraternité en ce moment important car, « Notre paix dépend de la paix de notre pays » (Jérémie 29 : 7), a indiqué l'EPMB.
La Mission Méthodiste au Bénin invite enfin tous les citoyens en âge de voter à sortir massivement pour accomplir leur devoir civique le 8 janvier 2023.
M. M.
LIRE LA DECLARATION DE L'EPMB
Le Directeur du cabinet d'Architecte CRA-Bénin Wilfrid Santos sera inhumé 1er décembre 2022 au cimetière d'Adjagbo.
Obsèques du directeur du cabinet d'Architecte CRA-Bénin Wilfrid Santos. Décédé le 21 novembre dernier des suites d'une courte maladie, il sera conduit à sa dernière demeure le jeudi 1er décembre 2022. Une veillée de prière en l'église ST Martin d'Akpakpa est prévue pour le mercredi 30 novembre 2022. L'inhumation aura lieu au cimetière d'Adjagbo, Calavi après les hommages au siège de l'Ordre des Architectes et Urbanistes du Bénin. Le défunt à été chef de file du groupement d'architectes, lauréat du concours construction de l'hôtel de ville de Porto-Novo.
A.Ayosso
Le président de la République Patrice Talon et sa délégation ont été reçu ce dimanche 27 novembre 2022 au palais royal central Singbodji d'Abomey.
Sa Majesté Dewênondé Gbèhanzin, roi d'Abomey a accueilli dans son palais sis Singbodji le président de la République Patrice Talon et sa délégation ce dimanche 27 novembre 2022.
Cette visite officielle du Chef de l'Etat au roi d'Abomey intervient après l'intronisation de Sa Majesté Dewênondé Gbèhanzin.
M. M.
La Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (BCEAO) a célébré le 60e anniversaire de son existence. Les manifestations officielles ont démarré jeudi 24 novembre 2022 par un symposium international sur le thème : « Les Banques centrales dans un monde en mutation » au Centre international de conférences Abdou Diouf de Dakar.
Déjà 60 ans que la BCEAO a été créée. L'institution d'émission des pays membres de l'Union monétaire ouest-africaine (UMOA) a célébré l'évènement en fin de semaine. Les manifestations ont été ouvertes par un symposium international sur le thème « Les Banques centrales dans un monde en mutation ». Le Bénin à l'instar des 07 autres pays membres de l'UMOA a pris part à ce grand rendez-vous d'échanges. Des représentants de diverses institutions financières, des acteurs du monde économique et financier et des universitaires ont pris part à cette rencontre internationale de haut niveau.
Dans un contexte actuel de crises, notamment la guerre en Ukraine et la Covid-19, les échanges au cours du symposium ont été ancrés sur l'avenir de l'institution financière. « La Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest a toujours su relever les défis aux différentes époques pour poursuivre sa marche au service des Etats et des populations », a souligné Jean-Claude Kassi BROU, gouverneur de la BCEAO. Et cela, à travers de nombreux challenges dont l'africanisation et la formation des cadres, la modernisation des instruments de politique monétaire et des systèmes et moyens de paiement, le renforcement de la supervision bancaire, le développement des infrastructures financières et du marché des titres ainsi que la gestion des réserves de change. Des acquis qui n'occultent pas selon lui, la fragilité de plus en plus marquante des économies face aux chocs actuels.
Le vice-président de la Côte d'Ivoire, Tiémoko Meyliet KONE dans son intervention a mis l'accent sur les mutations technologiques, et les préoccupations sécuritaires et climatiques. « La période que nous traversons est marquée par un certain nombre de mutations technologiques, mais aussi par des inquiétudes sécuritaires et climatiques. Les mutations technologiques caractérisées par l'éclosion technique et l'intelligence artificielle des Big data créent certes, de nouvelles activités mais aussi et surtout des risques », a-t-il souligné. La conjoncture internationale récente à l'en croire, est marquée par un retour à des tensions géopolitiques et sécuritaires. Il a évoqué à titre illustratif, le conflit entre la Russie et l'Ukraine et la recrudescence du terrorisme dans le Sahel. « Les changements climatiques avec leur lot de problèmes dont la sécheresse, l'incendie ont provoqué aussi des chocs répétés sur l'activité économique et financière. Tous ces bouleversements qui affectent le monde actuel donnent une idée de ce qui nous attend », a confié Tiémoko Meyliet KONE. Les échanges selon lui, devraient contribuer à attirer davantage l'attention sur les attentes des différents acteurs ainsi que des Etats et des agents économiques.
Le premier ministre sénégalais, Amadou BA a représenté le président Macky SALL à cet évènement.
F. A. A.
Le chef de l'Etat Patrice TALON s'est rendu dimanche 27 novembre 2022 au palais royal d'Abomey. Il a été reçu par le roi Dewenondé GBEHANZIN.
Patrice TALON au palais royal d'Abomey dimanche 27 novembre 2022. Cette visite surprise du chef de l'Etat est une première depuis l'installation du nouveau roi. Pour l'heure, aucun détail sur les raisons de ce déplacement du président de la République.