Par Kamel Boudjadi.
Dans son récent rapport, l’APW a demandé de relever le salaire des surveillants afin que le métier puisse attirer plus de jeunes.
La baignade qui est initialement un plaisir, peut devenir l’une des plus grandes sources de malheurs. Et, c’est ce qui risque d’arriver dans les prochaines années. Les statistiques sur les accidents et autres noyades donnent déjà un avant-goût de cette escalade de drames. Cette dégradation de la situation dans les plages qui ne dit pas encore son nom a à l’origine des causes objectives déjà signalées par les services de la Protection civile dans ses recommandations. La baignade devient de plus en plus dangereuse parce que d’abord, les moyens des surveillants de baignade ne leur permettent pas de faire leur travail avec une totale efficacité. Leurs capacités à réagir sont grandement dépendantes, donc entravées par la vétusté des moyens à leur disposition. D’ailleurs, afin de prendre de l’avance avant que cela ne devienne grave, la direction de ce corps réclame le renouvellement de ces matériels et son renforcement par des moyens plus modernes. Toujours parmi les causes relatives aux conditions de travail des surveillants de baignades et autres personnels en charge de la sécurité des estivants, l’on relève aussi le nombre insuffisant de leur effectif. Dans son récent rapport, l’APW a demandé de relever leur salaire afin que le métier puisse attirer plus de jeunes. Jusqu’à présent, leur nombre ne permet pas de veiller efficacement sur la sécurité des baigneurs. La troisième cause derrière cette situation est relative à l’organisation au niveau des plages. L’occupation anarchique et accentuée de l’espace par les parasols devient de plus en plus un danger pour les baigneurs. Etant nombreux, les locataires de parasols occupent le moindre centimètre de sable. Certains arrivent même à toucher l’eau. Cette occupation anarchique entrave le travail de surveillance en obstruant les voies d’accès à l’eau et la visibilité à même de surveiller de plus en plus d’espace. Cette occupation anarchique n’est pas uniquement signalée sur le sable. Un autre danger, et pas des moindres, guette le baigneur dans l’eau. L’utilisation trop rapprochée des engins à moteur par certains estivants est un très grand danger. D’ailleurs, rien qu’à Tigzirt, plusieurs accidents du genre ont survenu lors des saisons estivales passées faisant même des morts. Cependant, le problème le plus grave et qui ne semble pas retenir l’attention nécessaire, est relatif aux plages interdites. Jusqu’à aujourd’hui, les autorités et services concernés continuent de croire que la plage interdite est simplement interdite oubliant que même interdite c’est une plage. Donc, pour plusieurs raisons objectives, elle attire des baigneurs qui bravent l’interdit. L’interdiction dissuasive et les campagnes de sensibilisation ne semblent pas atteindre l’objectif. Preuve en est que la majeure partie des noyades survient sur les plages interdites et non surveillées. D’aucuns pensent que la solution est dans la mise en place d’une politique globale d’adaptation du maximum de ces espaces aux normes pour en faire des plages autorisées. Enfin, il convient de signaler que ce dernier point est un véritable problème national qui devra susciter l’attention la plus grande. Sur tout le littoral algérien, seules 398 plages sont autorisées sur un total de 610 plages. Le reste est interdit mais attire les estivants quand même.
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Par Hocine NEFFAH.
L’union Adala-Ennahda-Binaa est reléguée aux calendes grecques, la fusion d’Ennahda version Douibi n’a pas été suivie de concrétisation comme c’était le cas pour l’ancien transfuge du FC.
La crise au sein de la mouvance islamiste s’installe dans la durée, les coups qu’elle vient de subir lors des joutes électorales des législatives et les locales de l’année précédente semble avoir eu son effet de boomerang sur ce qu’elle traverse comme «enlisement» et déconfiture menaçant ainsi son existence en tant qu’entité politique comme c’est le cas pour le mouvement Ennahda qui se livre à une véritable «anthropophagie» et coups de couteaux en plein jour.
Le mouvement de Mohamed Douibi, le secrétaire général actuel d’Ennahda est dans une tourmente organique et politique qui renseigne sur la faillite de cette «nébuleuse» et l’impasse qui taraude ses promoteurs.
Plus d’une cinquantaine de membres de la direction nationale d’Ennahda demandent et exigent le départ sine die du secrétaire général Mohamed Douibi pour «permettre à la structure d’entreprendre une autre voie dans le sens du redressement du parti après la cassure à laquelle il assiste depuis deux ans», attestent les cadres de ce mouvement islamiste qui ont cure de cette situation et de la gestion «chaotique» du parti depuis que Mohamed Douibi est à la tête du mouvement.
La cinquantaine de membres de la direction nationale d’Ennahda qualifient le secrétaire général en place d’illégal dans la mesure où Mohamed Douibi a eu à recourir à des démarches organiques et des décisions en contradiction avec les textes qui régissent le fonctionnement du mouvement. Dans ce sens, les membres qui s’insurgent contre Douibi indiquent que «l’ensemble des décisions prises dernièrement, notamment la mise en place de la commission de préparation du congrès et la convocation de ce rendez-vous pour novembre prochain, sont illégales», note le communiqué rédigé par lesdits cadres qui demandent la démission du secrétaire général qui a consommé son mandat selon ses adversaires.
Douibi est dans de sales draps, surtout que pour la majorité de la direction nationale la ligne qui était censée être respectée par le dépositaire de la confiance en sa qualité de premier responsable du mouvement quant à l’accélération des rencontres et des contacts avec les deux autres partis islamistes, à savoir le Front pour la justice et le développement (FJD), de Abdallah Djaballah et le mouvement el Binaa pour sceller l’union entre ces trois variantes, n’a pas été réalisée à cause des tergiversations et des hésitations du secrétaire général Mohamed Douibi qui voulait selon certaines sources faire l’union et la fusion avec le Mouvement de la société pour la paix (MSP) en rééditant l’expérience de l’unité et la fusion entre le MSP et le front du changement présidé par un ancien transfuge du parti de Nahnah, Abdelmadjid Menasra en l’occurrence.
L’imbroglio est tel que la nébuleuse islamiste ne sait plus à quel saint se vouer à cause de ses tiraillements et de ses divisions profondes. L’union Adala-Ennahda-Binaa ne s’est pas réalisée, voire est reléguée aux calendes grecques, la fusion d’Ennahda version Douibi n’a pas eu le mérite de suivre le chemin de sa concrétisation comme c’était le cas pour l’ancien transfuge du FC.
La mouvance islamiste prouve s’il en est que la débâcle est bel et bien consommée, après avoir subi une véritable descente aux abysses après les échecs successifs qu’elle vient d’essuyer lors des rendez-vous électoraux de l’année précédente.
Le mouvement Ennahda s’est transformé en une véritable loque politique à mesure que la crise se fait exprimer de la manière la plus spectaculaire à cause d’absence d’organes exécutifs légitimes comme cela est signalé dans le dernier communiqué rédigé par la majorité des membres de la direction nationale de ce mouvement. Dans ce sillage, «les insurgés» d’Ennahda contre leur secrétaire général ont indiqué que «la démission des deux tiers des membres du bureau national rend les décisions prises durant toute cette période, nulles et non avenues, d’autant que le secrétaire général représente une institution qui n’a plus aucune existence», ont martelé les cadres de la direction nationale du mouvement.
Mohamed Douibi est accusé par la majorité de la direction nationale de faire dans la violation des prérogatives du conseil consultatif. C’est dire que le pourrissement a atteint son paroxysme et que le blocage présage une implosion certaine avec des conséquences néfastes.
Il s’agit d’un vrai syndrome qui s’empare de la mouvance islamiste en général et de la variante radicale en particulier.
Hormis le MSP qui fait prévaloir dans sa gestion la notion des institutions du parti comme critère d’alternance, les autres variantes, à l’image d’Ennahda font dans le despotisme et l’unilatéralisme et le pouvoir personnel. En tout cas, Ennahda, El Islah et le PLG sont issus de la même origine, ce sont le produit de la conception autoritaire et despotique de Abdallah Djaballah qui a montré ses déboires et ses limites.
D’ailleurs, ces pratiques se font vérifier à travers l’installation de la commission mixte pour accélérer la réunification et sceller le principe de l’union entre les trois mouvements en question, mais l’égoïsme était le maître-mot de tous les leaders de ces trois mouvements. Dans ce sillage, la majorité des signataires du communiqué où il est exigé la démission de Douibi souligne que «le secrétaire général actuel a tout fait pour saboter l’initiative rien que par égoïsme de vouloir rester aux commandes au détriment du projet», ont asséné les membres de la direction nationale d’El Ennahda.
La mouvance islamiste montre on ne peut mieux que la pratique politique n’est que le prolongement de comportements qui font dans «l’absolutisme» et la frénésie se cachant derrière le fallacieux prétexte consistant à propager des semblants de «vertus» de la morale en confondant ainsi le contexte religieux avec l’exercice politique comme moyen sournois dans la perspective de régenter la société par une démarche obscurantiste des plus ravageuses.
La dislocation de cette nébuleuse montre encore une fois que l’islamisme n’est pas soluble dans la démocratie et le pluralisme c’est l’antithèse même de l’esprit démocratique et la diversité politique.
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Par Ilhem Terki.
Les spécialistes indiquent que cette maladie pourrait connaître une progression constante dans les 10 prochaines années.
Après la pathologie cardio-vasculaire, le cancer vient en 2e position dans la morbidité générale. Les chiffres avancés par les spécialistes sont glaçants. En Algérie, des milliers de nouveaux cas de cancer sont enregistrés annuellement. Les spécialistes indiquent que cette maladie pourrait connaître une progression constante dans les 10 prochaines années. En chiffres, plus de 50 000 nouveaux cas de cancer par an sont attendus à partir de 2025. Dans une récente déclaration, le professeur Kamel Bouzid, chef du service d’oncologie du Centre Pierre et Marie Curie (Cpmc), a tiré la sonnette d’alarme en dénotant une augmentation continue des cas de cancer. Actuellement, entre 42 à 45 nouveaux cas de différents types de cancer sont enregistrés chaque année et affectent tous les âges et les deux sexes. Selon le même spécialiste, le Cpmc compte 300 nouveaux cas. A ce propos, selon le professeur Bouzid, les causes de la hausse des tumeurs cancéreuses, d’une année à l’autre, «sont dues au changement du mode d’alimentation, d’où le taux élevé de cancers du côlon et du rectum après 40 ans, et qui se classe en deuxième position après le cancer du sein chez la femme et avant le cancer du poumon chez l’homme».
Il révèle, dans ce même sillage que l’utilisation des pesticides dans le secteur agricole entraîne une augmentation significative des différents types de cancer, il cite notamment, que tous les secteurs sont concernés pour réduire l’exploitation de ces pesticides, qui «amplifient le taux d’atteinte cancéreuse».
On observe surtout une recrudescence de cas de cancer du sein et de l’appareil reproductif chez les femmes. Alors que les hommes sont souvent atteints de cancer du poumon, de la vessie, de l’appareil digestif, du colon et de la prostate. On remarque que les cas ne cessent d’augmenter partout dans le pays. Selon le professeur Bouzid, le taux de mortalité est estimé à 50% au cours des cinq premières années de la maladie, soit un malade sur deux meurt durant une période de moins de cinq années, précisant que le cancer le plus répandu à l’échelle nationale est celui du sein, avec environ 12 000 cas recensés annuellement, suivi par le cancer du côlon, du rectum et du poumon.
Optimistes, les spécialistes trouvent que nous pourrons éviter cette maladie au moyen d’un dépistage précoce que chaque femme, homme doivent effectuer dès l’âge de 40 ans. Selon les experts en oncologie, les cancers les plus fréquents, comme celui du sein ou des poumons, peuvent être détectés précocement, ce qui permettrait d’en réduire les cas de décès. Les pouvoirs publics ont mobilisé d’importants moyens pour la prise en charge des différents types de cancer. On rappelle que la première initiative prise par l’Etat remonte à 2010 et a consisté en la création d’un Fonds national de lutte contre le cancer en consacrant une enveloppe budgétaire de 35 milliards de DA. Elle était destinée à l’acquisition des équipements de radiothérapie. Dans ce contexte, il est important de noter qu’un seul cas de cancer coûte à l’Etat une enveloppe financière de 5 millions de DA, destinée aux médicaments, à la chirurgie et la chimiothérapie. En plus clair, l’Algérie est l’un des rares pays à travers le monde qui assure la gratuité du traitement aux patients atteints de cancer. Par ailleurs, et dans ce même cadre, plus de 200 nouveaux cas de leucémie lymphoïde chronique sont recensés en Algérie par an. 50% des personnes qui se présentent aux services hématologie sont à un stade avancé de la maladie, affirment les spécialistes en hématologie. La leucémie lymphoïde chronique est un cancer du sang, qui reste peu connue en Algérie par le grand public. A noter que cette pathologie rare touche de façon préférentielle les personnes âgées, plusieurs études internationales ont révélé que le pic de fréquence de cette maladie se situe à l’âge de 65 ans avec une prédominance chez l’homme qui est deux fois plus exposé que la femme. Pour ce qui est de la fréquence de la LLC, elle est estimée à 30 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Celle-ci est rare Avant 40 ans. Dans cette optique, des experts hématologues nationaux et internationaux organisent une conférence de presse samedi prochain, 14 juillet à Alger à l’hôtel Sheraton. Cette conférence aura pour objectif de mettre l’accent sur la leucémie lymphoïde chronique, partager avec la communauté scientifique les dernières actualités diffusées lors de la tenue du congrès de l’association européenne d’hématologie(EHA) et de vulgariser auprès du grand public le volet relatif aux aspects de prise en charge de la maladie, notamment les traitements innovants et les besoins médicaux non satisfaits.
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Par Madjid BERKANE.
La création des chambres froides et le professionnalisme des fellahs sont venus à bout de l’époque du bon marché durant l’été.
Les prix des fruits et légumes n’ont pas connu de baisse cet été. Bien au contraire, certains produits ont même connu une légère hausse par rapport aux prix pratiqués durant le mois du Ramadhan. C’est le cas des produits maraîchers, à savoir la tomate, le poivron et le piment. Cédés respectivement à 80, 100 et 110 DA durant le mois de Ramadhan et jusqu’à la fin du mois de juin dernier, ces produits faisaient respectivement hier au marché de Ben Omar à Kouba, 110, 120 et 140 DA. La pomme de terre, la laitue, l’oignon, la courgette, les haricots verts et les aubergines ont été affichés hier à des prix tout aussi élevés que ceux pratiqués durant le reste de l’année, soit par ordre 70, 100, 60, 70, 140 et 120 DA. Le constat est valable aussi pour ce qui est des autres produits, à savoir la carotte, les navets et les radis. Ces derniers ont été cédés contre 80, 100 et 70 DA. Les prix de ces légumes sont exorbitants selon les citoyens, et ce, pour deux raisons. La première est que normalement la saison de l’été est la saison de la production de ces produits. La seconde est que la demande sur ces produits est inférieure en été par rapport à l’offre. Il faut dire à ce propos, que les étals des commerçants que ce soit ceux de l’alimentation générale ou ceux des marchés, ont été hier très bien remplis et la qualité de l’ensemble des produits était très bonne. «Les produits exposés ne sont pas de la serre comme ceux exposés il y a quelques semaines», dira un commerçant en réponse à notre question portant sur la provenance de ses produits. «Les quantités des légumes seront davantage importantes dans les prochains jours. Les champs seront tous mûris d’ici quelques semaines», a ajouté un autre. Interrogés par ailleurs sur la non- baisse des prix des légumes cette année, de nombreux commerçants avec qui nous nous sommes entretenus, se sont accordés à souligner que les temps ont changé. «Le fellah est devenu de plus en plus conscient et professionnel dans sa façon de travailler.Il ne met sur le marché que de petites quantités», ont fait remarquer nos interlocuteurs. Ce qui explique par ailleurs, la hausse des prix des légumes sur le marché, précisent les commerçants du marché de Ben Omar, est le fait que ces derniers sont déjà élevés en amont. «Le fellah ne cède plus facilement. Il ne vend qu’au plus offrant», indique-t-on, soulignant que ce dernier a raison. «Le fellah fait en effet face à de nombreuses dépenses et charges. Il s’acquitte des frais de la semence, de l’eau, de l’électricité et de la main-d’oeuvre devenus de plus en plus chers», explique-t-on en outre. La tendance de la hausse des prix a concerné aussi les fruits. Les prix de ces derniers sont tous chers et loin d’être à la portée des ménages aux revenus modestes.
Le melon, la pastèque, l’abricot, les prunes, le raisin, la pomme et la cerise ont été cédés hier respectivement à 90, 40, 250, 350, 350, 350 et 600 DA/kg. Tous ces fruits sont pour rappel de la saison. Les prix de ces fruits ont toujours été par le passé à pareille période de l’année, à la portée de tous. Le fait que ces produits sont périssables et existent en abondance poussaient les commerçants à les écouler à bas prix. Les prix de ces fruits ne vont pas baisser dans les jours prochains. «L’offre a baissé cette année», affirment les commerçants. «La région de N’gaous qui fournissait les régions du nord en abricots et prunes a vu l’incendie de beaucoup de milliers d’abricotiers et de pommiers», ont fait observer de nombreux commerçants. Pour couvrir les besoins du marché national en ces deux fruits, l’Algérie a permis l’importation de grandes quantités à partir de l’Espagne. Concernant les prix de la banane, la pomme importée et le kiwi, ces derniers ont été affichés à 320, 1200 et 1700 DA. La hausse des prix des fruits a impacté par ailleurs, notons- le, les traditions des Algériens durant les fêtes.
Au lieu de servir les fruits pour les invités, les ménages recourent à présent aux boissons gazeuses et au yaourt. Questionnés sur les solutions pouvant contribuer à la baisse des prix de ces produits, les commerçants ont été unanimes à indiquer que l’Etat doit renforcer son aide à l’égard des paysans. «Les fellahs doivent être les premiers à soutenir et à bénéficier des dispositifs d’aide de l’Ansej et de la Cnac», ont-ils souligné. Il est à rappeler que l’autre raison qui est à l’origine de la non- baisse des prix des fruits et légumes durant l’été comme ça été le cas par le passé, est la création des chambres froides. L’excédent est déposé dans ces chambres et mis sur le marché en temps opportun. «Cette démarche qui a eu des retombées positives sera généralisée à l’avenir pour tous les produits agricoles», a affirmé Bouazghi récemment à partir de la wilaya de Mila. Pour y parvenir ce dernier a fait savoir que beaucoup de chambres froides seront réalisées à l’avenir.
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Le Franco-Algéro-Tchadien, Morgan Betorangal, pourrait être la dernière recrue de l’USMA lors de ce mercato estival. Le directeur général du club Abdelhakim Serrar est intéressé par ses services.
Actuellement, l’effectif de l’USMA renferme 26 joueurs. Il reste à la direction du club une seule licence pour pouvoir recruter. Comme rapporté par nos soins, le directeur général du club algérois Abdelhakim Serrar veut un milieu de terrain à vocation offensive capable de relancer la concurrence avec Amir Sayoud. Selon une source fiable, nous avons appris qu’il a jeté son dévolu sur le Franco-Algéro-Tchadien Morgan Betorangal. Libre de tout engagement après que son contrat avec le club marocain du CR Al-Houceima ait expiré, le joueur en question, qui a déjà fait un passage dans la Ligue 1 Mobilis avec le RC Arba et le MOB, est très emballé à l’idée de jouer à l’USMA vu le grand challenge sportif de ce club qui sera engagé sur trois fronts la saison prochaine. A noter que Betorangal était très proche d’opter pour le CSC il y a quelques semaines, mais les négociations avec les responsables constantinois n’ont pas abouti en ce qui concerne notamment l’aspect financier.
Serrar compte entamer les négociations à son retour du Rwanda
Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, il ne s’agit que d’un contact entre Serrar et Betorangal. Les deux hommes n’ont pas encore négocié car le DG usmiste est actuellement occupé par d’autres dossiers. Par la suite, il s’envolera pour la capitale rwandaise Kigali le 16 juillet pour assister au match qui opposera l’USMA à Rayon Sport. A son retour à Alger, il entamera les négociations avec Betorangal et dans le cas où les deux parties parviendraient à trouver un accord, le joueur officialisera son arrivée au club algérois, c’est-à-dire signer son contrat. En somme, Morgan Betorangal est bien parti pour renforcer l’effectif usmiste la saison prochaine, reste à savoir s’il se mettra d’accord avec Abdelhakim Serrar lors de l’entrevue prévu entre les deux hommes après le 18 juillet prochain. Nous y reviendrons…
Il aurait signé hier soir
Prince Ibara est là !
Comme il fallait s’y attendre, c’est hier après-midi que l’éventuelle nouvelle recrue de l’USMA, en l’occurrence, l’attaquant congolais Prince Ibara, est arrivée à Alger. Une fois arrivé à l’aéroport Houari Boumediene, le joueur a trouvé l’un des dirigeants du club qui l’ont amené à l’hôtel Dar Diaf dans lequel il élira domicile. Comme rapporté par nos soins, Prince Ibara a tout conclu avec le directeur général de l’USMA Abdelhakim Serrar et il ne lui reste désormais que d’officialiser son arrivée au club algérois, c’est-à-dire signer son contrat. Il devait le faire hier soir. Il est à rappeler que Prince Ibara est un international congolais qui a évolué la saison écoulée dans le championnat qatari avec Al-Wakrah. On dit beaucoup de bien de lui et il semble avoir le profil pour devenir le nouveau buteur de l’USMA et faire ainsi oublier aux supporters le départ d’Oussama Darfalou qui est allé monnayer son tallent dans le championnat hollandais avec Vitesse Arnhem.
Il devrait rejoindre aujourd’hui l’équipe à Nairobi
Si tout se déroule comme prévu, Prince Ibara devrait s’envoler aujourd’hui pour la capitale kenyane Nairobi pour prendre part au stage d’intersaison. Ce sera une occasion pour le premier responsable du staff technique du club, Thierry Froger, de s’arrêter de près sur le niveau de l’international congolais.
Ardji depuis hier à Nairobi
Après avoir récupéré son nouveau passeport, c’est hier après-midi que Walid Ardji s’est envolé pour le Kenya pour rejoindre ses coéquipiers pour le stage d’intersaison qui se déroule à Nairobi. Le jeune attaquant usmiste ne sera pas concerné par la rencontre amicale de ce soir mais il devra fournir plus d’efforts afin de rattraper le retard physique qu’il accuse.
Tournoi Cecafa Kagame
Rayon Sport éliminé, Gor Mahia poursuit l’aventure
Le prochain adversaire de l’USMA en coupe de la Confédération africaine de football, en l’occurrence, le représentant rwandais Rayon Sport, a pris part au tournoi régional Cecafa Kagame. Il a été éliminé dans les quarts de finale de ce tournoi après avoir concédé une lourde défaite de quatre but à un face à son homologue tanzanien Azam FC. L’autre adversaire de l’USMA en phase des poules de la compétition continentale le club kenyan Gor Mahia a également pris part audit tournoi. Le représentant kenyan s’est qualifié pour les demi-finales de la Cecafa Kagame après avoir battu son homologue ougandais Viper sur le score de deux buts à un. Il affrontera en demi-finales l’Azam FC. Ce qui prouve donc que les adversaires de l’USMA sont compétitifs et sont capables de revenir en force lors des trois dernières journées qui restent à disputer de la coupe de la Confédération africaine de football.
En amical : USMA-Sofapaka à 18h (16h heure algérienne)
L’équipe type se dessinera aujourd’hui
Par Anis S.
La formation usmiste croisera le fer ce soir à partir de 18h (16h heure algérienne) avec l’équipe kenyane de Sofapaka. Une joute amicale à l’issue de laquelle l’équipe type qui débutera la nouvelle saison se dessinera.
A Nairobi depuis dimanche, les joueurs usmistes sont en train de se préparer dans de très bonnes conditions et le moins que l’on puisse dire, ils sont en train de cravacher dur car ils sont conscients que ce stage constitue une étape très importante avant de renouer avec la compétition officielle la semaine prochaine. Aujourd’hui, ils seront au rendez-vous pour disputer un match amical qui les opposera à la formation kenyane de Sofapaka. Une joute amicale sur laquelle mise beaucoup le premier responsable du staff technique du club, Thierry Froger, car il aura l’occasion de jauger le niveau de la préparation de chaque joueur mais aussi de parfaire les derniers réglages et essayer de combler le maximum de lacunes décelées en prévision de l’important match face au représentant rwandais Rayon Sport, prévu mercredi prochain à Kigali. Une rencontre amicale qui prendra sans nul doute des allures d’un match officiel car on s’attend à ce que la concurrence va battre son plein. Autrement dit, chaque joueur va donner le meilleur de lui-même afin de séduire le coach dans la mesure où ce dernier compte dégager son onze-type qui débutera la nouvelle saison à l’issue de la rencontre amicale de ce soir. Selon les informations qui nous sont parvenues, le technicien français ne devrait pas aligner tous les joueurs, mais plutôt ceux sur lesquels il compte miser le 18 juillet prochain face au Rayon Soleil.
Sofapaka, un adversaire coriace
Le Sofapaka est l’une des plus prestigieuses équipes du Kenya puisqu’il joue les premiers rôles chaque saison. D’ailleurs, il est détendeur du titre de champion du Kenya la saison passée et renferme d’excellents joueurs dans son effectif. Ainsi, les Rouge et Noir de l’USMA seront appelés à défier un adversaire d’un grand calibre et le moins que l’on puisse dire est que la rencontre amicale de ce soir sera un véritable test pour eux à une semaine de renouer avec la compétition officielle.
John Baraza (ent. Sofapaka) :
«On va se mesurer à l’une des meilleures équipes africaines»
Dans une déclaration accordée aux médias kenyans, l’entraîneur de Sofapaka John Baraza, se dit content d’affronter en amical l’USMA car il s’agit de l’une des meilleures équipes du continent africain. «Ce sera une bonne occasion pour nous de nous mesurer à l’une des meilleures équipes du continent africain. Comme vous le savez, on jouera la Ligue des champions africaine la saison prochaine et défier un adversaire comme l’USMA en amical ne pourra que permettre aux joueurs de gagner une certaine expérience et d’apprendre beaucoup de choses. Ce sera un test riche en enseignements pour nous», a déclaré le technicien kenyan.
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Quel que soit le futur sélectionneur de l’Algérie, en dehors de Vahid Halilhodzic, il aura comme premier handicap celui de convaincre, voire conquérir les fans du Bosnien.
Ses fans n’arrivent pas du tout à encourager un autre que lui depuis qu’il a su monter cette sélection algérienne qui a arraché de fort belle manière sa qualification au Mondial 2014. Ces fans ne peuvent donc pas oublier le bon travail effectué par le coach bosnien, Vahid Halilhodzic depuis 2011, année de son engagement avec la sélection algérienne. On se rappelle bien des circonstances dans lesquelles a travaillé «Halilo» avec les Verts alors que la sélection algérienne était «vieillissante». Halilhodzic décida, alors, d’appliquer une discipline de fer au sein des Verts. Il renouvela alors l’effectif suite à la retraite des cadres Belhadj, Matmour et Antar Yahia. Il a même eu le courage d’écarter, entre autres, le capitaine Ziani et Djebbour, préférant de nouveaux joueurs avec une «nouvelle mentalité»: celle de gagneurs. Et c’est ce qui a valu au sélectionneur bosnien des critiques acerbes de la part des journalistes avec lesquels il y a eu des rapports très tendus. Et son idée «géniale» était juste d’avoir décidé également de faire évoluer les Verts de manière plus offensive. Mais son travail n’a pas donné les résultats escomptés lors de la CAN 2013. l’EN algérienne est éliminée au premier tour, après s’être inclinée face à la Tunisie et au Togo. Lors du 3e match, elle obtient un nul 2-2, contre la Côte d’Ivoire. Et en dépit de la déception des supporters algériens, le président de la FAF d’alors, Mohamed Raouraoua fait confiance au technicien bosnien en le maintenant à la barre technique. En novembre 2013, l’Algérie arrache son billet pour le Mondial 2014 prévu au pays du «Roi Pelé» après avoir battu le Burkina Faso lors du 3e tour des éliminatoires. Halilhodziæ, qui fond en larmes à l’issue de la rencontre, s’apprête à disputer son premier Mondial en tant que sélectionneur, contrairement à son aventure avec la Côte d’Ivoire. En effet, en février 2010, quelques mois avant le début de la Coupe du monde, le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, annonce le limogeage du Halilhodziæ, qui dit avoir appris la nouvelle par l’intermédiaire d’un simple fax. Avec la sélection algérienne, il est sévèrement critiqué sur son choix des joueurs dont la majorité étaient des jeunes manquant visiblement d’expérience dans ce genre de compétition. Lors du premier match, les Verts s’inclinent devant la Belgique de Hazard et Fellaïni (2-1). Puis, une victoire face à la Corée du Sud (4-2), et un nul 1-1 contre la Russie, leurs permettent d’atteindre les 8es de finale. Là, les Fennecs fournissent leur match de référence, ironie du sort, après leurs prédécesseurs en 1982, contre l’équipe d’Allemagne. Slimani et ses compatriotes résistent durant 90 minutes, avant que les Allemands ne prennent l’avantage en prolongations. L’Algérie est éliminée sur le score étrique de deux buts à un. De retour à Alger, stupéfaction pour Vahid qui est reçu par les fans des Verts comme un président. Il en garde d’ailleurs un souvenir impérissable qu’il raconte et rappelle à chaque occasion. Et c’est ce «lien indéfectible» qui le lie justement à ces fans des Verts qui ne veulent que Halilhodzic comme sélectionneur des Verts. Aujourd’hui, les discussions vont bon train entre le président de la FAF Kheïredine Zetchi et lui. Certains veulent faire croire que la piste Halilhodzic est tombée à l’eau, citant même Christian Gourcuff comme probable successeur de Madjer. Mais ces derniers oublient ou font exprès de le faire: Christian Gourcuff se trouve au Pays-Bas, avec son nouveau club, Al Gharafa, avec qui il est bien sous contrat. Et il va falloir d’abord le résilier pour pouvoir coacher les Verts. Et on voit vraiment mal le président de la FAF, Kheïreddine Zertchi privilégier un coach toujours sous contrat, laissant celui qui est libre et surtout si demandé par les fans des Verts.
Par Saïd MEKKI
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S’il estime la hausse des prix comme la plus mauvaise des solutions, le gouvernement n’en est pas moins obligé de trouver une réponse à l’équation complexe de la baguette.
Le prix du pain en Algérie relève de la décision politique. Ce n’est pas un produit comme les autres. Il a une histoire, une signification sociale, sociétale et même politique. Les Algériens y sont attachés, jusqu’à l’inclure dans leur lexique au quotidien. Tous les gouvernements de ces 20 dernières années s’en sont tenu au tarif où ils l’ont trouvé. Codifiées par décret, les spécificités de la baguette de pain sont, quelque part une affaire d’Etat. Même si, au quotidien, beaucoup de commerçants prennent quelques libertés avec les spécifications du produit, il reste que les Algériens tiennent fermement à leur décret. Qu’importe s’ils payent leur pain plus de deux dinars au-dessus du prix fixé par la réglementation, ils refuseront de voir celle-ci s’adapter à la réalité et reconnaître le prix pratiqué par les boulangers et les revendeurs qui, pour «habiller» une hausse illégale, se sont multipliés aux quatre coins du pays.
Tous les gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays font le constat de cette «triche» et notent l’énorme gaspillage qui touche cette denrée, pourtant lourdement subventionnée au plan économique et sacralisée par le commun des Algériens. Mais ils tiennent tous au prix administré et annoncent régulièrement leur intention d’en finir avec cette situation «provisoire» d’anarchie et de marge bénéficiaire exagérée au regard du décret qui fixe le poids et le prix de la baguette de pain. En face, les boulangers qui disent «ne rien gagner» à pratiquer une activité pas du tout rentable, interpellent les pouvoirs publics aux fins de revoir à la hausse, soit le prix du pain, soit les subventions. En attendant un retour «d’ascenseur» de l’Etat, ils se sont servis dans la poche des citoyens par le truchement d’une augmentation qui ne dit pas son nom.
La multiplication des intermédiaires, la formule de «pain amélioré» et autres pratiques «grises» ont permis au boulanger de grignoter quelques dinars dans le prix final de la baguette. Mais, il semble que cette stratégie soit arrivée à ses limites.
En effet, les 2,5 dinars de différence entre le prix administré qui est de 7,5 DA et celui de la vente fixé à 10 DA, ne peuvent pas assurer la pérennité de la profession de boulanger. Ils proposent d’élever le prix à 12 DA, voire 15 DA pour certains. Objectivement, la proposition des boulangers n’est pas dénué de sens.
A voir le niveau extravaguant du gaspillage, l’augmentation des prix réduira certainement la consommation et aura un effet direct sur la boulimie des Algériens qui ne peut s’expliquer qu’à travers la valeur financière «insignifiante» du pain. Mais l’Etat refuse d’acter cette proposition et reste attaché à son décret. Il refuse toute discussion avec les boulangers sur la structure des prix de ce produit stratégique. Cette posture est amplement compréhensible au sens où l’élévation, ne serait-ce que, de 5 centimes du prix de la baguette, aura l’effet d’une bombe. Aucun gouvernement ne se risquerait à prendre une décision aussi sensible.
Ce qui est en jeu, n’est pas moins le prix actuel du pain que la symbolique qu’il représente pour la population. Tout le sens de l’engagement social de l’Etat est résumé dans le fameux décret. C’est dire à quel point, le prix du pain en Algérie prend une signification hautement politique. Dans l’esprit des Algériens, le fait de toucher à cette denrée populaire, équivaut à briser un pacte historique entre les gouvernants et la société.
De fait, les boulangers seraient inconscients de prendre unilatéralement la décision d’augmenter les prix du pain. L’on se souvient de l’émoi provoqué par pareille initiative prise il y a quelques mois par quelques commerçants. La réaction du gouvernement était d’une fermeté remarquable, de sorte que les contrevenants ont certainement compris le sacrilège qu’ils avaient commis à l’encontre de la société algérienne en touchant au produit, dont la symbolique est vraisemblablement très pesante dans l’esprit de chacun.
Le round de négociation qu’ils engagent à partir d’aujourd’hui avec le ministère du Commerce relève certainement de leurs prérogatives, mais quelles que soient les propositions qu’ils feront au gouvernement, la question du prix leur échappe complètement. De son côté, le gouvernement s’il estime, à juste titre, la hausse des prix, dans le contexte actuel, comme la plus mauvaise des solutions, il n’en est pas moins obligé de trouver une réponse à l’équation complexe de la baguette. La farine spéciale-pain, peu coûteuse, devrait être une réponse à la situation de crise que vivent les boulangers. Le gouvernement pourrait l’importer à moindre frais, la distribuer aux professionnels qui trouveraient leur compte à travers une marge bénéficiaire convenable. Mais depuis plusieurs années qu’il promet de passer à cette solution et qu’il ne le fait pas, l’Exécutif porte la responsabilité de cette crise.
Par Saïd BOUCETTA
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C’est aussi un creuset culturel animé par nombre d’étoiles sportives et didactiques.
Il serait prétentieux de notre part d’essayer de présenter de nouveau la reine de l’antique massif Zuccabar, ou Zaccar de nos jours, sur lequel trône la fière Miliana si chérie par poètes et chanteurs et…gourmets. Cet important et doucereux hameau accroché aux flancs du Zaccar, devenu ville aujourd’hui, est connu par les amoureux du farniente, de temps doux de par son léger escarpement de 700 mètres d’altitude tout en étant proche de la mer et en plein Atlas, sans oublier ses cerises dont la beauté, le goût et leur aspect «royal» comme l’indique leur nom local «Graines des Rois» ou «Hab El Moulouk». Elles ne sont plus à vanter!
Cette antique ville, vers laquelle on grimpe allègrement par moult lacets routiers qui nous font découvrir au fur et à mesure de notre «escalade», des vues différentes de la plaine du Cheliff, fut la plus importante étape pour les «hadji» en partance pour La Mecque. Ils venaient du Maroc, du Sahara ou même de la Kabylie voisine pour y observer une halte bienfaisante et reposante en vue du long trajet qui reste à parcourir vers le tombeau du prophète Mohammed (Qsssl).
Miliana servit aussi, jadis, de ville garnison au prestigieux Emir Abdelkader qui y installa son califat en 1835 et y édifia plusieurs ouvrages civils et militaires. La pièce maîtresse de ces ouvrages fut, sans aucun conteste, la manufacture d’armes construite en 1839, après huit mois de travaux, en contrebas des vieux remparts de la ville, suite au traité de la Tafna avec l’occupant français, qui garantissait à l’Emir ce genre d’initiatives.
Selon la responsable du musée de la manufacture, Mme Hamidi Radhia, qui arborait un dépliant du ministère de la Culture, Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés, ce site fut choisi en raison de sa situation géostratégique d’où l’édifice militaire surplombant du haut des escarpements du Zaccar, la grande plaine du Cheliff, de l’abondance en eau de l’oued El Anasser pour produire de l’énergie hydraulique grâce à une roue placée au milieu des chutes d’eau. C’est cette énergie qui faisait fonctionner l’équipement de l’usine. L’autre raison, explique Mme Hamidi, et non des moindres, était l’abondance de matières premières, en l’occurrence le bois et le minerai de fer réputé du Zaccar qui a fourni la matière première (fer puddlé) pour la construction de la tour Eifel de Paris en 1889. Pratiquement, le quart de la population de Miliana, soit quelque 1800 personnes, ont participé à l’époque à l’extraction de 8000 tonnes de minerai, notamment dans la mine de Rouina, qui était destiné à M.Eifel. Transformé en fer «puddlé», ce minerai à faible teneur de carbone rendait le fer moins sujet à la corrosion comme du reste le prouve le monument de la tour Eifel.
L’occupation de Miliana, qui survint un certain 08 juin 1840 par les troupes françaises coloniales, conduites par le maréchal de triste renommée Valée, fut suivie en 1895 de la visite de l’empereur français Napoléon III. La manufacture abandonnée devint après 1845, un «moulin à farine» avant sa restauration qui la porta sous les feux de la rampe lors du «mois du Patrimoine» qui s’est déroulé en Algérie du 18 avril au 18 mai 2018.
Ainsi, cette ville superbe a continué à rayonner sur l’Algérie en enfantant des héros de la révolution de Novembre 1954 dont Amar El Kama, connu sous le surnom de Ali la Pointe en référence à son quartier de naissance la «Pointe des Blagueurs», une esplanade située à l’extrémité sud de la ville des Cerises. Cette place offre une vue imprenable sur la vallée du Cheliff, avec en contrebas le quartier des Annassers et ses vergers plantés d’arbres fruitiers, notamment des cerisiers, bien sûr.
La visite de Miliana ne saurait être complète sans un intéressant regard sur le mausolée de la zaouïa Sid Ali Benyoucef, le saint patron de la ville, où est enterré le khalife de l’Emir Abdelkader. Cette prompte visite a donné lieu à des retrouvailles chaleureuses et combien émouvantes entre les Milianis restés en ville et ceux qui se sont déplacés vers d’autres contrées en Algérie ou plus loin ailleurs.
Saurions-nous également ignorer que la «zorna» si appréciée par les Algérois et autres férus de la musique traditionnelle, notamment des villes côtières, est originaire de cette région (Aïn Defla) où les airs du «châabi» furent tant chantés par le regretté Deghrar Djilalli ou plus récemment encore par Sofiane alias «p’tit Zahi». Il faut savoir aussi que Mohamed Bouras, fondateur du premier groupe des Scouts Musulmans Algériens (SMA), «El Fallah», en 1935 à Alger, est né en 1908 à Miliana.
Tout compte fait, à Miliana, il n’y a pas que des cerises…
Par Abdelkrim AMARNI
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Le postulateur de la cause de béatification-canonisation du père de Foucauld, Mgr Maurice Bouvier, a tiré hier sa révérence à l’âge de 104 ans. Également auteur du livre Le Christ de Charles de Foucauld, il avait été choisi en 1990 pour perpétuer la bonne cause, à savoir celle de Charles Eugène de Foucauld de Pontbriand, qui a consacré le principal de sa vie à l’œuvre humanitaire dans le grand désert algérien. Prêtre du diocèse de Valence, docteur en droit canonique, et ayant exercé au tribunal de la Signature apostolique à Rome,
Mgr Maurice Bouvier avait, en effet, été le mieux indiqué, avec l’accord de l’évêque de Laghouat, Mgr Claude Rault, pour être le postulateur de la cause du père de Foucauld.
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Les entreprises d’exploitation d’agrégats opérant dans le secteur mettent en danger par leurs travaux la grotte féerique sise au cœur du mont Bouzegza. Ces agressions répétées, qui mettent en danger ce lieu historique, où s’étaient réfugiés les moudjahidine de la région pour échapper aux soldats français, sont dénoncées par la section des artisans de la wilaya de Boumerdès. Ces derniers mettent en garde contre les graves conséquences que pourrait subir cette belle fresque historique, qui devrait être exploitée sur le plan touristique.
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La nouvelle génération de la Peugeot 208, connue sous le nom de code P21, est déjà prête et pourrait même disposer d’une version GTI… électrique.
Profitant de la rencontre avec Jean-Christophe Quémard, Directeur Afrique et Moyen-Orient du groupe PSA, la question de l’arrivée de la nouvelle génération de la Peugeot 208 a été abordée, d’autant plus que c’est l’un des modèles prévus pour être assemblée au sein de l’usine Peugeot Citroën Production Algérie.
Ainsi et à notre question sur la date de présentation de cette nouvelle mouture ainsi que l’éventuelle arrivée de la GTI en électrique, notre interlocuteur s’est contenté de dire « que la nouvelle 208 est à tomber, elle est magnifique. Pour ce qui est de l’électrique, vous connaissez très bien ce qu’il en est des nouvelles normes imposées auxquelles il faut répondre »…Une manière diplomatique de le reconnaître pourrions-nous dire mais qui va dans le sens des déclarations Jean-Philippe Imparato, patron de la marque Peugeot, aux anglais d’Autoexpress et laissant entendre qu’une version électrique de la future 208 GTI pourrait-être proposée, développée à partir de la plateforme e-CMP.
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Du 12 au 15 juillet, le comté anglais du West Sussex accueille la 25ème édition du « Goodwood Festival of Speed », l’un des plus prestigieux événements du sport automobile au monde et Alfa Romeo compte y présentera quelques-unes de ses plus précieux modèles historiques ainsi que ceux de la gamme actuelle
Le Festival of Speed de Goodwood accueille cette année pour sa 25ème édition plus de 600 voitures et motos retraçant les plus belles pages de l’histoire automobile et des motocycles. FCA Heritage, le département en charge de la promotion du patrimoine historique des marques italiennes du groupe, se devait donc d’être présent à cet événement. Seront ainsi présentes deux joyaux issus de ses collections : la 1750 GT Am et la 1900 Sport Spider. Ces modèles proviennent du Museo Storico Alfa Romeo d’Arese.
Le Festival marquera également les débuts au Royaume Uni du SUV le plus rapide de sa catégorie, l’Alfa Romeo Quadrifoglio, en version conduite à droite. Outre le nouveau Stelvio Quadrifoglio, les passionnés vont pouvoir également admirer sur le stand Alfa Romeo les meilleures versions de la gamme mais aussi le show-car C37 Alfa Romeo Sauber F1 Team, monoplace qui participe au Championnat du Monde de F1, marquant ainsi le retour d’Alfa Romeo à la compétition.
De plus seront également exposées deux séries limitées disponibles en région EMEA à 108 exemplaires, rappelant ainsi que la marque vient de fêter ses 108 ans le 24 juin dernier. Il s’agit des Giulia et Stelvio Quadrifoglio « NRING » qui célèbrent les records obtenus par ces deux versions sur le célèbre circuit allemand .
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Attendue pour le Mondial de Paris, la DS3 Crossback ne cache plus rien de son design aussi, bien extérieur qu’intérieur, grâce à des images de brevets de propriété intellectuelle.
Ces premières images de la DS3 Corssback nous dévoile un crossover avec certains traits du DS7 Corossback à l’arrière et un profil proche de l’actuelle DS3 avec son fameux aileron de requin au niveau du montant B. Mais c’est surtout la face avant qui fait parler le plus d’elle avec des feux au dessin complexe avec deux blocs séparés par ce qui semble former le « S » de « DS ». La grosse calandre est également présente et le bouclier avant accueille des feux de jours à diode positionnés verticalement et rappelant la DS3.
L’habitacle se distingue par des motifs en « Diamant » au niveau de la console centrale, console rehaussée par un écran flottant.
Par ailleurs, et suite à la parution de ces brevets et les commentaires l’accompagnant, le patron de la marque DS, Yves Bonnefont, a déclaré via Tweeter qu’il voit « que DS déchaîne les passions. Heureusement que nos futurs modèles sont bien plus beaux que des plans techniques ». Une reprise en main de la communication ne devrait pas tarder, DS entamera surement l’effeuillage de sa DS3 Crossback avant sa première sortie à Paris.
Appelée à prendre le relais de la DS3 pour une présentation au prochain Mondial de Paris avant un début de commercialisation en 2019, la DS3 Crossback sera la première DS 100% électrique et devrait offrir 450 km d’autonomie avec 50 kWh de batteries et un moteur de 115 ch
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Total et Citroën, c’est une histoire qui roule depuis 1968, une success story, mêlée d’innovation et de passion sportive, qui a mené les deux marques sur la plus haute marche des podiums.
Depuis le lancement de leur partenariat en 1968, Total a soutenu le développement industriel de Citroën sur les cinq continents par la fourniture d’une large gamme de lubrifiants pour automobiles. Au fil des décennies, les deux groupes ont conçu ensemble des huiles adaptées aux moteurs Citroën pour les rendre toujours plus économes en carburants et plus respectueux de l’environnement.
L’environnement est un enjeu primordial pour Citroën et Total. Les partenaires se sont engagés à réduire de manière drastique leur impact environnemental à travers notamment la baisse des émissions de CO2. Les équipes de R&D travaillent conjointement pour développer des solutions spécifiques et adaptées. Ces efforts s’illustrent aujourd’hui par la création de TOTAL QUARTZ INEO FIRST 0W-20, une huile synthétique anti-pollution qui permet de baisser la consommation de carburant jusqu’à 4%*.
D’hier à aujourd’hui : passion et engagement sportif pour une réussite totale
Un autre pilier du partenariat Citroën – Total s’inscrit dans l’esprit d’excellence et de compétition. Des analyses minutieuses des huiles aux évaluations sur pistes, du rallye-raid au Championnat du Monde des Rallyes, l’ensemble de ces tests et événements sportifs ont permis à Total d’expérimenter ses lubrifiants dans des conditions extrêmes et d’assurer aux Citroën de compétition et de série des performances optimales.
La force du partenariat entre Citroën et Total dans le domaine du sport automobile s’illustre dès le Rallye du Maroc en 1969. Citroën commence à se forger un palmarès, avec la Citroën DS21 et poursuit son épopée en rallye-raid, émaillée de 36 victoires et de 5 titres constructeurs en Coupe du monde FIA. S’ensuit une série incroyable de succès entre 2003 et 2012 avec 8 titres constructeurs et 9 titres pilotes en Championnat du Monde des Rallyes (WRC).
En 2014, Citroën et Total décident de se lancer dans le championnat WTCC avec à la clé 3 titres constructeurs, 3 titres pilotes et 50 victoires. En 2017, les deux marques sont de retour en WRC avec C3 WRC, victorieuse à deux reprises au Mexique et en Catalogne.
Mathieu Soulas, Directeur de Total Lubrifiants, déclare : « Nos deux entreprises se préparent à relever les défis de demain, qu’ils soient environnementaux, technologiques ou sportifs. La route déjà effectuée ensemble nous a permis de partager notre esprit d’excellence et d’innovation centrée sur le client. Durant ces années fructueuses, Total et Citroën ont toujours été en mesure de trouver des solutions pérennes. »
De son côté Linda Jackson, Directrice générale de Citroën, commente : « Après 50 ans de chemin parcouru, nous pouvons être fiers de l’implication de nos équipes qui ont grandement contribué à cette si belle réussite. »
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Diamal, représentant des marques Fuso et DAF, enclenche un nouveau plan social en ce mois de juillet, le cinquième depuis le début de la crise automobile.
Disposant en 2014 près de 550 salariés, Diamal n’en comptera bientôt que quelques employés suite à un nouveau plan social proposé ces jours-ci aux employés.
En effet, et après une rumeur d’un éventuel rachat des 60% des part de CFAO par son associé GH Finances mais démentie par ce dernier affirmant « qu’aucune modification de son actionnariat n’est à l’ordre du jour », Diamal devra passer la la compression d’effectif afin « de réduire les coûts et tenir le plus longtemps possible car on croit toujours à un feu vert pour l’usine d’Ouled Moussa« , expliquent les responsables de Diamal, ajoutant que « ce nouveau plan social a été décidé par CFAO qui mettra les finances qu’il faut pour un départ digne à nos collaborateurs « . Interrogé sur une éventuelle liquidation, notre interlocuteur dira que « si ce jour doit venir on le fera proprement aussi bien avec nos employés, nos prestataires que les institutions ».
Abordant l’usine Fuso/Daf, le responsable de Diamal a déclaré que « 190 kits sont toujours en souffrance au port, l’usine est prête et les employés sont formés. Il ne reste que le feu vert du CNI puisque nous avons déjà eu le quitus pour passer devant cette instance« .
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BOUIRA- Le directeur général des Forêts (DGF), Ali Mahmoudi, a prévenu mardi depuis Bouira contre de « grands » risques d’incendie de forêts cet été en raison du développement d’une « importante » strate herbacée provoquée par les précipitations enregistrées depuis le début de l’année à travers le pays.
« Nous avons vécu une saison printanière très arrosée, il y a eu d’importantes précipitations ce qui a favorisé le développement d’une strate herbacée que nous n’avons pas vue depuis au moins 40 ans. Sur les hauteurs du Djurdjura, à Tizi N’Kouilal, vous pouvez constater des herbes de 40 centimes, donc le risque d’incendie cette année est très grand », a averti M. Mahmoudi, qui lançait la colonne mobile régionale de lutte contre les feux de forêts.
Le même responsable a estimé que le forestier et la protection civile ne peuvent pas, à eux seuls, lutter contre cette menace. « Je pense qu’il est temps pour les comités de riverains, ainsi que pour les différents dispositifs de se mobiliser afin de lutter contre ce phénomène, qui guette le patrimoine forestier du pays », a-t-il recommandé.
M.Mahmoudi est, lors de sa visite de travail dans la wilaya de Bouira, revenu sur l’installation de la colonne mobile régionale à Bouira, expliquant que cette wilaya disposait d’un très grand massif forestier notamment le parc national du Djurdjura. » A Bouira, il y a un très grand massif forestier que nous devons préserver et protéger, donc cette colonne sera efficace et interviendrait aussi dans les wilayas limitrophes en cas d’incendies », a souligné le directeur général des Forêts.
La colonne mobile régionale lancée à Bouira est doté de huit véhicules d’intervention et de 24 agents. Elle couvrira les wilayas de Médéa, Tipasa, M’Sila, Bordj Bou Aréridj en cas d’incendie, et effectuera ses premières interventions avant de faire appel aux unités de la Protection civiles, qui les assistent dans le cadre d’un dispositif mis en place jusqu’au mois de novembre prochain, a expliqué le même responsable à la presse.
L’Algérie jouit d’une superficie d’un million et 700 hectares de forêts, a rappelé M. Mahmoudi, appelant les responsables concernés à oeuvrer de façon à la préserver pour les générations futures.
M.Mahmoudi a également rappelé que la production de liège attendue cette année est de 90 000 quintaux, soit une hausse importante par rapport à la production de 2017 (50 000 quintaux).
Dans ce contexte, il a expliqué que l’installation d’une colonne mobile similaire dans la wilaya de l’extrême est du pays, à savoir El-Tarf, était pour la protection de la richesse sylvicole qu’elle renferme notamment en matière de liège, rappelant que l’année passée, il a été enregistré une perte de 19 000 hectares de couvert végétal dans cette wilaya.
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(Reuters) – Airbus a dévoilé mardi la nouvelle identité du CSeries, de 110 à 130 sièges, qu’il veut rendre plus compétitif en réduisant ses coûts, étendant aux petits avions de ligne son traditionnel combat avec Boeing.
L’avionneur européen a rebaptisé l’avion “A220”, le positionnant ainsi juste en dessous de la gamme A300 qui va de l’A319 de 124 sièges à l’A380 qui en compte 544.
Pour la première fois, le constructeur européen rachète un concurrent et intègre ses appareils dans sa gamme. En rebaptisant le CSeries, le constructeur européen montre ainsi aux compagnies aériennes qu’il fait bien partie de la famille Airbus et qu’il bénéficiera du support et des services d’Airbus.
Les deux modèles, jusqu’à présent connus sous les noms de CS100 et CS300, seront désormais baptisés A220-100 et A220-300 respectivement.Le changement de nom du CSeries scelle la prise de contrôle européenne, effective depuis le 1er juillet, de l’un des projets industriels canadiens les plus visibles et sonne le glas de la stratégie solo de Bombardier sur le marché des avions de ligne face à ses rivaux plus puissants.
Tous les ingrédients d’une nouvelle bataille entre Airbus et Boeing sont ainsi réunis, l’américain ayant annoncé la semaine dernière un projet de reprise du pôle d’avions commerciaux du brésilien Embraer, le concurrent de Bombardier.
Airbus vise un nombre “à deux chiffres” de commandes pour le CSeries en 2018 et évalue la demande pour les 20 ans à venir à au moins 3.000 unités, a déclaré le directeur commercial du CSeries David Dufrenois.
L’avionneur européen anticipe une demande pour 6.000-7.000 avions de 100-150 sièges pour la catégorie incluant le CSeries et l’Airbus A319 dans les 20 ans à venir, a ajouté David Dufrenois, cadre commercial d’Airbus récemment nommé pour piloter les ventes de la nouvelle entité CSeries.
Airbus espère récupérer au moins la moitié de ce marché, soit plus de 3.000 unités pour le CSeries, a-t-il ajouté avant le salon aéronautique de Farnborough qui se tient à partir de lundi prochain près de Londres.
Un A220-300 arborant les nouvelles couleurs d’Airbus a atterri devant le siège d’Airbus à Toulouse pendant l’évènement, sous une chaleur écrasante.
PUISSANCE DE FEUEn élargissant sa gamme à des appareils plus petits couvrant des distances plus réduites, le constructeur vise de nouvelles compagnies, notamment celles ouvrant des lignes en Afrique ou au Moyen-Orient.
“Nous couvrons ainsi un segment de marché beaucoup plus large – toute l’aviation commerciale – grâce à ce partenariat avec Bombardier”, a déclaré Guillaume Faury, président du pôle d’avions commerciaux d’Airbus.
L’avion est totalement optimisé pour le marché des 100 à 150 sièges, estime l’avionneur européen dans un communiqué, disant y voir un complément parfait pour sa gamme existante de la famille A320neo, version remotorisée de son monocouloir vedette.
“C’est un très bel avion pour un accord gagnant-gagnant pour Bombardier et Airbus qui va donner beaucoup de bons résultats car avec la puissance de feu d’Airbus, nous avons la capacité de convaincre des clients, d’entraîner des partenaires, des fournisseurs”, a-t-il précisé.
Les deux versions de l’A220, motorisées par Pratt & Whitney (groupe United Technologies), permettront d’économiser environ 20% de carburant par rapport aux générations précédentes.
L’objectif d’Airbus avec cette acquisition est d’améliorer la compétitivité du programme en réduisant les coûts de production de l’A220.
Des responsables d’Airbus ont souligné que cette reprise en main serait positive pour l’emploi au Québec où l’avion est construit.
Le site historique de Bombardier à Mirabel continuera à produire l’A220 et la construction d’une ligne de production à Mobile, en Alabama, où Airbus assemble déjà ses A320, est déjà dans les cartons à l’horizon 2020.
Les deux sites pourraient produire un maximum de 120 à 150 appareils pour le site canadien et de 50 à 60 appareils pour le site américain.
“C’est important d’avoir accès au marché, aux clients, et d’avoir un volume important de ventes pour pouvoir asseoir des effets d’échelle”, a-t-il ajouté.
“Chez Airbus, elle est beaucoup plus large car nous avons une base de fournisseurs qui est très importante, c’est pour nous un des objectifs prioritaires de ce programme, de réduire les coûts pour pouvoir en faire un programme profitable”, a-t-il poursuivi.
Fin 2017, les deux avions affichaient 346 commandes fermes et 222 options. Bombardier comptait livrer 40 avions en 2018. Avec ces nouveaux avions dans sa gamme, Airbus espère bien engranger de nouvelles commandes au salon de Farnborough. (Tim Hepher et Julie Rimbert, avec Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot)
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Alors qu’il est donné disgracié, voire même lâché par ses amis au point d’être mis sous contrôle judiciaire avec confiscation de passeport, Ali Haddad réapparaît apportant indirectement un démenti à la rumeur. L’annonce de son déplacement à Paris où il a rencontré, ce mardi, son homologue le président du MEDEF, M. Geoffroy Roux de Bézieux, aura le mérite de faire un deux en un. Le patron du FCE aura ainsi fait taire « les mauvaises langues » à propos de sa relative absence des devants de la scène publique et d’une quelconque confiscation de son document de voyage. On ne voyage pas sans passeport ! Cependant, Ali Haddad en utilisant la voix officielle du Forum des chefs d’entreprise pour riposter aux informations circulant et relayées par la presse sème le trouble d’autant qu’il n’infirme ni confirme de manière claire une présumée audition dans une quelconque affaire judiciaire. Bien au contraire ce « silence » éloquent sonne telle une confession. Il est vrai que le mandat électif d’Ali Haddad à la tête du FCE arrive à terme le mois de novembre 2018. Son intention de rempiler ou pas pour un deuxième mandat comme le lui permettent les statuts de l’organisation des chefs d’entreprise, suscite beaucoup d’intérêts. Élu, par un plébiscite, à la tête du Forum des chefs d’entreprises en novembre 2014, le super patron du groupe ETRHB HADDAD semble moins actif et donne l’air de ce chouchou du pouvoir qui sent le vent tourner au point de ne plus jouir de ses bonnes grâces. Car, si Ali Haddad que tout le monde donne comme le prochain joker à sacrifier venait à tomber, cela expliquerait la position, faible désormais, de ses mentors. Le proche avenir nous en dira peut-être un peu plus.
Azzedine Belferag
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Comme nous l’avons annoncé précédemment, le nouveau Directeur général des Douanes, M. Bahamid Farouk, dont le décret vient d’être publié sur le JO n° 35 du 13 juin 2018, opère sa première purge au sein de ses services. Il s’agit de six hauts cadres de la Direction générale et de trois directeurs régionaux. Le mouvement a ainsi touché MM. Benamar Regue qui occupait la fonction d’inspecteur général des Douanes, de Bouremad Mokhtar, directeur du contentieux, de Hocine Houri, directeur des régimes douaniers, de Slimane Zemouri, directeur d’étude chargé de la prévention et de la sécurité, de Mourad Saada, directeur des moyens financiers et de Mohamed Hadj Ahmed, inspecteur à l’inspection générale des douanes. Tous ont été admis à la retraite. Le Farouk Bahamid a également mis fin aux fonctions de trois directeurs régionaux. Il s’agit de Djoudi Rachid Zitouni, directeur régional Alger Extérieur, appelé à rejoindre son grade d’origine, d’Abdelkrim Laib directeur régional à Blida et Hadi Abbes, directeur régional à Oran. Ces deux derniers ont été admis à la retraite. Reste cas de l’ex-directeur régional d’Annaba, Hamel Belkhir qui a récemment été muté à Tlemcen. Des sources affirment que ce dernier a été, lui aussi relevé de ses fonctions.
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Dans le réseau complexe que tissent les fraudeurs, il est des pièces maîtresses, sans lesquelles le crime n’est pas possible. Il s’agit des fonctionnaires corrompus.
La criminalité en col blanc n’est ni une spécificité algérienne ni un phénomène passager. Le blanchiment d’argent, le détournement de deniers publics et l’évasion fiscale sont le «côté cour» de toutes les économies de la planète. Aucun pays n’en réchappe et les chiffres fournis par les organismes internationaux donnent le tournis. L’évasion fiscale à elle seule, pèse 1000 milliards d’euros en Europe et plus de 2 500 milliards de dollars à l’échelle du monde. Dans cette impressionnante planète de la fraude que l’affaire dite des «Panama Papers», n’en a dévoilé qu’une infime partie, l’Algérie est embarquée comme la totalité des pays, dans une course que beaucoup disent perdue d’avance. Et pour cause, il est question de s’attaquer à la faune de criminels en col blanc qui se recrutent dans absolument toutes les couches de la société. Du simple agriculteur qui «planque» une partie de ses bénéfices, au grand patron qui omet de déclarer l’ensemble de ses activités, la fraude fiscale est un sport national. Il est même arrivé à un patron «d’inventer» des charges imaginaires pour soustraire d’importantes sommes d’argent à l’administration fiscale. Dans le réseau complexe que tissent les fraudeurs, il est des pièces maîtresses, sans lesquelles le crime n’est pas possible. Il s’agit des fonctionnaires. Et à ce niveau également, tout le spectre de la responsabilité y passe. Tout commis de l’Etat susceptible d’être corrompu, est recruté par les patrons. Le réseau est d’une puissance financière telle qu’il est difficile d’imaginer une riposte rapide. Et pour cause, rien que la fuite des capitaux, suite logique à l’évasion fiscale, on l’estime à 1,5 milliard de dollars annuellement. Tout cet argent quitte le pays dans des cabas en petites sommes, par le biais d’opérations fictives d’importation ou par le procédé de la surfacturation des importations. A force d’affaires révélées à l’opinion nationale, le commun des Algériens connaît désormais les combines et sait, par la même occasion, qu’il n’est pas donné au premier venu, d’intégrer le club select d’une maffia qui n’en n’est pas une, en réalité, mais qui en a les effets, à voir ce qui semble être l’emprise qu’elle exerce sur nombre d’administrations. La difficulté dans la lutte contre la criminalité en col blanc est certainement liée à la nature de cette maffia qui n’a pas de tête identifiée, mais plusieurs petits caïds, avec chacun son propre réseau, mais en connexion avec d’autres maffieux, sans qu’il ne soit possible de démanteler l’ensemble de l’organisation. Pour tout dire, il n’existe pas d’organisation à proprement parler. La nature même des fraudes et les failles de l’administration a favorisé la multiplication de «petits criminels», à la tête de «business» lucratifs, mais limités dans l’espace et l’ambition. Il n’y a pas de guerre de maffias en Algérie et il ne risque pas d’y en avoir, dans la conjoncture actuelle.
La chute de Kamel El Boucher peut parfaitement illustrer cet état de fait. L’homme a monté son affaire et en tombant, il emportera avec lui quelques hauts et petits fonctionnaires. Mais il ne faut pas voir dans la fin de Chikhi un coup dur porté à l’organisation du crime en Algérie. D’autres Chikhi continuent de faire tourner leurs commerces illégaux et la place qu’il a laissée, dans l’immobilier et autres secteurs où il a investi, sera naturellement occupée par ses «collègues». Cette affaire rappelle celle, révélée en 1992, de Hadj Bettou, le grand trabendiste qui opérait au niveau des frontières sud du pays. Son arrestation, hypermédiatisée, a en réalité, à peine égratigné le trafic dans cette région du pays. Les autres trafiquants avaient leur propres réseaux, «achetaient la route» auprès d’autres personnes et le volume du trafic n’a pas baissé après le démantèlement de l’organisation de Hadj Bettou.
Cela pour dire que les chiffres ahurissants de l’évasion fiscale et du blanchiment d’argent, la taille impressionnante du marché parallèle, quasi exclusivement alimenté par le produit du crime financier et économique, ou encore la bulle immobilière où se déversent les milliards de l’argent sale destiné au blanchiment, ont encore de beaux jours devant eux.
Par Saïd BOUCETTA
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