Bencherki Otsmane
Les services de la wilaya ont engagé depuis plus d’une année des opérations de nettoyage hebdomadaire pour débarrasser de nombreux sites de leurs ordures. Lancée le 1er septembre 2017 par l’actuel wali M. Abdallah Benmansour, ce lifting visait à rendre la ville plus agréable à vivre et surtout dans un environnement sain et propre. Pour cela, le wali a impliqué tous les chefs de son exécutif, qui ont supervisé l’opération de nettoyage et d’enlèvement d’ordure, chacun ayant sous sa responsabilité un site bien déterminé et cela chaque journée de samedi. C’est le cas de la journée du samedi dernier où une opération d’envergure a touché l’ensemble des quartiers de la commune de Chlef. Le dernier bilan fait état de plus de 6 tonnes de détritus enlevées. Pour cela, des moyens matériels ont été renforcés suivis de campagnes de sensibilisation destinées aux citoyens de la ville de Chlef. Aujourd’hui, les habitants ont vu leur ville se moderniser, s’embellir et aussi être sécurisée.Par ailleurs, il est important de souligner que quelques fois l’incivisme de certains citoyens nuit à la gestion des déchets ménagers. A titre d’exemple les bacs à ordures installés au niveau de certains quartiers ont fait l’objet de destruction quand ce n’est pas le vol qui est constaté. Il y a également la sortie des ordures à tout moment de la journée alors que le passage des camions s’effectue à des horaires bien précis pour chaque quartier. Toutefois, malgré ces «carences», il faut reconnaître que la ville de Chlef respire mieux. A ce sujet, le wali dira: «Notre action ne sera pas limitée dans le temps car nous continuerons à œuvrer pour un environnement propre et sain». M. Abdallah Benmansour a également invité la population à «s’animer de bons gestes et d’inciter particulièrement les nouvelles générations d’écoliers et de jeunes de prendre conscience des dangers qui guettent l’environnement notamment ceux découlant du comportement humain et de la mauvaise gestion des ressources naturelles».
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Au pays des 200 mille mosquées, du saint coran dans les bus, dans les taxis, dans les sonneries des portables, dans les administrations et autres, des agriculteurs algériens et musulmans irriguent leurs champs avec des eaux d’égouts pour empoisonner des musulmans et des kidnappeurs violent des enfants et des criminels noient le pays par la drogue emportée même dans des conteneurs, de la viande destinée pour la consommation durant le mois sacré de ramadhan ! Faut-il encore une fatwa du cheikh ‘’Chems Eddine’’ pour interdire aux agriculteurs d’irriguer leurs champs avec des eaux d’égouts, ou une campagne sur les réseaux sociaux à l’image de ‘’ khaliha takhemadj’’ pour obliger ses faux fellahs aux crédits bancaires à se repentir de leur grand péché !
Bien que l’autorité religieuse peu absente, occupée par les arnaques des fausses agences de voyages qui ont arnaqué même des hadjis en quête d’un pèlerinage aux lieux saints de l’islam, son partenaire, le chef du Syndicat des Imams, Cheikh Hadjimi, a volé au secours du ministre de la santé pour lui décrire un médicament fort capable d’abattre ce cholera . Le nouveau Epidémiologue à la barbe et au Kamis a bien trouvé la solution : combattre le Choléra avec 7 dattes, eau bénite et Rokia !
Pour cet Imam, le Choléra est une ‘’baraka’’ de Dieu, car Dieu quand il aime un peuple, il l’accable”. Un prêche qui encourage encore les fellahs d’irriguer leurs terres avec les eaux usées et ils seront remerciés pour leur largesse. Ainsi l’Algérie de ‘’Chemssou’’, D’Hassan Aribi et cheikh Belahmar bat son plein avec la Bédouinisation, le Choléra, la rougeole, la fièvre aphteuse et toutes les maladies du Moyen-âge.
C’est dans le monde de ces 20 mille mosquées, qu’un certain Kamel Bouchi a investi son argent sale pour blanchir son CV et se fait un bon statut religieux de ‘’Si El Hadj El Bouchi ‘’. Le terrain est gagné très vite puisque dans la religion il y a aussi des petits Bouchis, tel que l’imam de Palestro coincé dans l’affaire de la coke et en sa possession 3 milliards de cts, en guise de ‘’Ziara’’ de l’Escobar d’Alger Kamel Bouchi !
L’Algérie qui héberge le plus grand nombre de mosquées dans le monde islamique n’a pas pu transformer ses lieux de culte en un appareil pour combattre la drogue, la corruption, les crimes et les rapts d’enfants et les tricheries. Avec 200 mille mosquées, c’est 200 algériens par mosquée sans citer les ‘’medersa’’ et les salles de prières, mais malgré ce nombre important, ces mosquées restent immobiles devant le nombre grandissant d’algériens qui transgressent sans pudeur les principes de l’Islam, et qui causent le désordre dans la société, du plus petit mal aux plus grandes atrocités.
Un voyou musulman ça n’existe pas ! On ne peut être voyou, corrompu, tueur, tricheur, kidnappeur et aussi musulman ! Et c’est le comportement qui fait la différence entre le bon musulman et le mauvais musulman.
La mosquée ce n’est pas seulement un lieu de prière, c’est aussi une école et les imams sont des enseignants. En Islam, il existe une éducation, une orientation et un accompagnement pour ramener cette brebis égarée au troupeau ! Et c’est le rôle principal de l’imam, du voisinage, de la société civile et des parents ! Mais hélas, ils sont tous démissionnaires …
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L’entraîneur allemand de Liverpool avait déclaré « ne pas être un grand entraîneur » ce vendredi. Le portugais, visiblement encore très inspiré, a tenu à répondre au coach des Reds :
« Je suis le manager de l’un des plus grands clubs du monde, mais je suis également l’un des plus grands managers du monde. Klopp dit ça car il n’a jamais rien gagné au niveau international. C’est son problème. Je vous dis ce que je pense, je dis ce que je ressens. Jurgen vous dit ce qu’il veut. Et je vous réponds à la question, c’est facile. Je répète qu’il y a deux ans, nous avons connu une saison fantastique en remportant la Ligue Europa. Nous avons gagné la Ligue Europa parce que c’était notre niveau. Nous sommes la dernière équipe en Angleterre à avoir remporté un trophée européen » a ainsi déclaré José Mourinho dans des propos relayés par Metro et Le10sport.
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Islam Slimani a ouvert aujourd’hui son compteur but en SüperLig. L’attaquant de l’EN a inscrit un but lors de la rencontre qui a opposé son team à Kayserispor. Toutefois, ce but n’a pas servi à grand-chose pour Fenerbahçe qui s’est incliné au final sur le score de trois buts à deux.
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Manchester City 2 – Newcastle 1
Premier League – 4ème journée
Buts : Sterling (8′), Walker (52′) (Manchester City); Yedlin (30′) (Newcastle)
Mahrez a cédé sa place à Gundogan à la 76′ de jeu
Manchester City : Ederson – Walker, Stones, Laporte, Mendy – Mahrez, Fernandinho, D. Silva – Sterling, Agüero, Gabriel Jesus
Newcastle : Dubravka – Yedlin, Lascelles, Fernandez, Clark, Dummett – Kenedy, Sung-yueng, Diamé, Pérez – Rondon
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Devant l’échec de certaines parties concernées par la réalisation des routes à Tissemsilt, la situation n’était pas sans faire bouger la population particulièrement après l’arrêt des travaux engagés par les habitants de douar Douayat près de Beni Lahcen sur un tronçon routier récent.
En effet, après le mouvement de protestation du douar de Kearif lancé dernièrement pour réclamer la route, mardi dernier a été encore une fois relativement mouvementé dans cette partie de la wilaya, les habitants sont sortis à la rue et avaient stoppé les travaux engagés par une entreprise privée, dans leur mouvement. Ces habitants affirment qu’ils sont condamnés par tant d’années de négligence et de marginalisation à pourrir de l’intérieur à cause de ces problèmes qui sont l’infime petite partie apparente d’un laisser aller qui malheureusement fait leur quotidien depuis des lustres. Les habitants rappellent que le projet de cette route se trouve déjà dans un état de dégradation très avancé pourtant la route ne date que de quelques jours, visiblement, le bâclage et la précipitation ont caractérisé ce soit disant projet, les petits ouvrages d’art se sont effondrés alors que la couche de bitume s’effrite à mains nues, ce tronçon dont les travaux sont à l’ arrêt représente désormais une image réelle sur le gaspillage des deniers publics, ce tronçon mal fait est un grand danger qui pourra être fâcheux à l’avenir, dégradé déjà par endroits et complètement défoncé dans certains autres au point de l’impraticabilité complète, la présence des crevasses et autres cavités gênent énormément la circulation routière, une situation que les usagers ont fortement dénoncée Ils tiennent à préciser aux responsables que cette situation est devenue intenable et par ce mouvement de protestation, ils espèrent trouver une bonne compréhension de la part du premier responsable de la wilaya. Enfin, les habitants de cette partie de la wilaya de Tissemsilt qui endurent le calvaire de cette situation s’interrogent sur l’absence des élus locaux et du bureau chargé du suivi et interpellent ces mêmes responsables à se pencher en urgence sur ce problème de grande priorité.The post Arrêt des travaux de l’axe routier a douar Douala: Les citoyens interpellent le wali de Tissemsilt appeared first on .
Le nombre des malades suspectés d’être infectés par le choléra actuellement admis au niveau de l’hôpital des maladies infectieuses de Boufarik (Blida) a reculé à 52 cas, dont 18 confirmés, selon le dernier bilan enregistré dans la matinée de samedi, a-t-on appris auprès du wali, Mustapha Layadhi.
« 52 malades suspectés d’être infectés par le choléra se trouvent toujours en prise en charge à l’hôpital de Boufarik, dont 44 issus de Blida, deux de Tipasa et six d’Alger », a signalé le wali lors de son intervention à une rencontre l’ayant réunie avec les directeurs des écoles primaires, en perspective de la prochaine rentrée.
Sur ce total de cas, les analyses en laboratoire ont confirmé 18 cas d’atteintes par le choléra, a-t-il précisé.
Le chef de l’exécutif a, par ailleurs, fait cas de 135 personnes, qui ont quitté l’hôpital suite à leur rétablissement, sur un total de 187 accueillies au niveau du même établissement depuis l’apparition de cette épidémie, dont 61 cas confirmés de choléra.
Un bloc spécial a été affecté, au niveau du même hôpital, aux cas suspectés de choléra, au moment ou un autre a été affecté aux cas d’atteintes confirmées , en vue d’éviter la transmission de cette épidémie, a -t-il, également, fait savoir.
Au titre des mesures prises en vue d’endiguer la maladie, le wali a signalé l’ouverture d’un poste de police à l’entrée de l’hôpital, en vue d’interdire l’entrée des familles des malades n’ayant pas bien assimilé le bien-fondé de leur interdiction de visite, visant leur propre protection.
Près de 900 analyses ont été, aussi, réalisées, sur les familles de malades confirmés de choléra, a- t-il dit, signalant la poursuite « régulièrement » des actions de contrôle au niveau des sources d’eau et des réseaux AEP, en dépit de la confirmation de leur potabilité par les analyses.
Le contrôle des exploitations agricoles et des actions d’irrigation est toujours en cours, d’autant plus, a ajouté M.Layadhi que les services de la Gendarmerie nationale de la wilaya ont traité, dernièrement, deux affaires liées à l’irrigation de récoltes agricoles avec des eaux usées , dans la région de Ben Chaàbane de Boufarik.
Le Ministère de la santé rappelle qu’en cas d’apparition de diarrhée et vomissements, il est impératif de se présenter à la structure de santé la plus proche, de se réhydrater en prenant suffisamment d’eau et de sels de réhydratation orale (SRO) et d’apporter une attention particulière aux enfants et aux personnes âgées.
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Le porte-parole du mouvement de résistance islamique palestinien (HAMAS), Sami Abou Zouhri a salué, samedi dans la wilaya de Mascara, la position algérienne vis-à-vis de la cause palestinienne qu’il a qualifiée de « distinguée » et de « forte ».
Dans une déclaration à l’APS en marge d’une cérémonie de solidarité avec le peuple palestinien organisée, par le bureau de wilaya de l’association caritative « El Baraka », M. Abou Zouhri a souligné que les visites des dirigeants du Hamas en Algérie expriment la grande reconnaissance des Palestiniens de la position algérienne officielle et de son peuple envers la cause palestinienne, « qui demeure une position forte et distinguée ».
Le porte-parole du Hamas a déclaré « ma visite en Algérie intervient pour expliquer les enjeux et dangers auxquels fait face la cause palestinienne ».
« La paix ne se fera pas au détriment de la résistance palestinienne qui poursuit ses préparatifs sans être affectée par le sujet »
Sami Abou Zouhri a estimé, dans ce sens, que l’annulation totale des aides des Etats unis d’Amérique à l’Office des secours et des travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) entre dans le cadre de « l’accord du siècle » lancé en exécution dernièrement par la proclamation d’El Qods occupée comme capitale de l’occupant Israélien et le transfert de l’ambassade US vers la ville sainte et aboutissant à la suppression des aides destinées aux réfugiés palestiniens via l’UNRWA.
Il a ajouté que le peuple palestinien est déterminé à rejeter cet accord notamment à travers des marches qui s’arrêteront que lorsqu’elles réaliseront leurs objectifs et le blocus d’Israël sur Ghazal sera brisé.
Au sujet d’apaisement dans le secteur de Ghazal, M. Abou Zouhir a souligné que les contacts à travers l’Organisation des Nations unies (ONU), l’Egypte et le Qatar se poursuivent et que Hamas traite la question suivant les intérêts du peuple palestinien.
Le bureau de wilaya de l’association caritative « El Baraka » dont le siège est basé à Alger a organisé cette cérémonie de solidarité avec le peuple palestinien, présidée par son président, Ahmed Brahim, en présence de citoyens.
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Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a affirmé samedi à Alger que « les fruits et légumes produits sont sains et soumis au contrôle continu des services concernés », indiquant que la consommation de ces produits n’a aucune lien avec les cas du choléra enregistrés récemment dans certains wilayas du pays.
« Je rassure les citoyens que les fruits et légumes produits en Algérie sont sains car les services concernés relevant du ministère de l’Agriculture en coordination avec ceux des ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire et du Commerce, veillent sans cesse au contrôle de leurs qualités »,
« L’Algérie exporte régulièrement et constamment de grandes quantités de fruits et légumes vers les marchés étrangers connus pour leurs rigueurs et nous n’avons enregistré aucun problème, mais plutôt ces produits sont fortement demandés vu leur bonne qualité », a-t-il soutenu.
Le ministère de l’Agriculture, rappelle-t-on, avait assuré dans un communiqué que « les eaux destinées à l’irrigation des fruits et légumes sont saines et ne peuvent en aucun cas être à l’origine de la propagation de l’épidémie du choléra ».
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Le navire car-ferry Tassili II appartenant à l’Entreprise nationale de Transport maritime de voyageurs (ENTMV) en partance du port d’Oran vers le port d’Alicante a heurté samedi lors de manœuvres de sortie, un navire battant pavillon panaméen, accosté à proximité de la passe du port, a indiqué l’ENTMV dans un communiqué.
L’incident du navire car-ferry Tassili II à son bord 1.287 passagers et 305 véhicules s’est produit à 2h30 du matin, et a provoqué au navire une déchirure longitudinale de la coque sans gravité au-dessus de la ligne de flottaison et un enfoncement de coque à l’autre navire, précise la même source.
Dés survenance de l’incident, l’ENTMV a procédé à la mise en place d’une cellule de crise pour la gestion de l’évènement.
L’Entreprise nationale de réparation navale (ERENAV) a dépêché une équipe de techniciens à l’effet de procéder à la réparation de la brèche, sous la supervision d’un expert de la société de classification bureau Veritas.
Les travaux de réparation sont en cours et seront achevés en fin de journée pour permettre au navire de prendre la mer en toute sécurité et regagner le port de destination (Alicante), ajoute le communiqué.
L’ENTMV a pris les dispositions utiles pour la prise en charge des passagers en attente à Alicante à destination du port d’Oran.
Par ailleurs, une équipe de responsables relevant du groupe algérien de transport maritime CATMA et de l’ENTMV a été dépêchée par le ministre des Travaux publics et des Transports pour s’enquérir de la situation du navire et des passagers.
Une équipe technique administrative sera diligentée par l’autorité maritime compétente à l’effet d’identifier les causes ayant été à l’origine de cet incident, conclut le communiqué.
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Le groupe Sonatrach et la compagnie publique bolivienne, Yacimientos Petroliferos Fiscales (YPF) ont convenu de renforcer leur coopération en vertu d’un mémorandum d’entente signé vendredi à Santa Cruz de la Sierra en Bolivie, a appris l’APS auprès de Sonatrach.
Le document, prévoyant l’établissement d’une coopération entre les deux groupes pétroliers en matière d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures, a été paraphé par le patron de la Sonatrach, Abdelmoumen Ould kaddour, et le PDG de YPF, Oscar Javier Barriga Arteaga, en marge du premier forum international sur le gaz, la pétrochimie et les combustibles verts qui a clôturé vendredi ses travaux à Santa Cruz.
Aux termes de cet accord, les deux compagnies se sont engagées à asseoir un cadre de coopération dans les domaines de la pétrochimie, la commercialisation du gaz et des produits raffinés avec la possibilité de créer des associations à cet effet.
Le protocole d’entente prévoit, par ailleurs, un échange d’informations incluant également celles se rapportant aux règles et règlements régissant l’exploration des hydrocarbures, précise-t-on de même source.A cette fin, Sonatrach et YPF se sont mis d’accord pour mettre en place un comité qui sera chargé de coordonner ces actions de coopération.
Le premier groupe énergétique africain qui s’est fixé l’ambition de se placer à l’horizon 2030 parmi les cinq grandes compagnies pétrolières nationales au monde, a accéléré ces derniers mois la cadence pour renforcer son redéploiement à l’international.
Le groupe présent à l’étranger, notamment en Afrique, a mis le cap cette fois ci sur l’Amérique Latine où il exploite déjà au Pérou un gisement de pétrole et de gaz (Camisea) avec l’américain HuntOil, le sud-coréen SK et le péruvien Tecpetrol.
La visite de M. Ould Kaddour au Pérou et en Bolivie s’inscrit dans le cadre de cette nouvelle stratégie d’internationalisation devant permettre au premier groupe énergétique africain, qui a pâti de la chute des cours de brut, de soutenir sa quête de nouveaux marchés et de projets d’investissement à l’international.
Le dirigeant de Sonatrach a multiplié durant son déplacement les entretiens avec les responsables du secteur énergétique péruvien ainsi qu’avec les dirigeants des compagnies pétrolières intervenant dans ce pays.
Ces discussions ont permis de faire un point de situation sur les projets en exploitation, Camisea et TgP et d’évoquer la possibilité de renforcer la présence de Sonatrach au Pérou.
A Santa Cruz de la Sierra, M. Ould Kaddour a rencontré le ministre de l’Energie Bolivien, Lui Alebrto Sanchez Fernandez et le PDG de YPF avec lesquels il a discuté des possibilités de coopération dans l’amont pétrolier en Bolivie, selon les mêmes sources.
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Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a regagné Alger samedi après un bref séjour à Genève (Suisse) où il a effectué des contrôles médicaux périodiques, annonce la Présidence de la République.
Selon les termes du communiqué intégral de la Présidence de la république « Son Excellence M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a regagné Alger ce samedi 1er septembre 2018, après un bref séjour à Genève où il a effectué des contrôles médicaux périodiques ».
Le Président de la République, avait quitté Alger lundi à destination de Genève (Suisse) afin d’effectuer des contrôles médicaux périodiques.
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Pas moins de 455 unités de types logements publics locatifs (LPL) et logements sociaux participatifs (LSP) ont été attribuées récemment à travers les communes de la wilaya de Laghouat, a-t-on appris samedi auprès des services de la wilaya.
Il s’agit de l’attribution de 242 unités LPL dans les communes de Ain Madhi (185 logements ) Bennacer Ben Chohra (55 unités), et le reste a été destiné à la commune d’El Houita, a-t-on précisé de même source
Concernant le logement social participatif, 213 unités ont été distribuées dans la commune du chef lieu de wilaya, selon la même source qui relève que ce quota est le dernier de cette formule notifié à la wilaya.
Dans le cadre de l’auto construction, 362 lots de terrain à bâtir ont été attribués, dont 182 dans la commune de Brida et 180 autres à Taouiala, ont souligné les services de la wilaya de Laghouat.
Ces quotas de logements s’ajoutent à actes de propriétés qui ont été octroyés durant le mois de juillet dernier dans cette wilaya, pour les 462 logements publics locatifs (LPL) à Bellil ( Hassi R’Mel) , et 200 unités AADL à Aflou, outre l’attribution de 36 aides à l’habitat rural.
Il est prévu la distribution d’un total de 3.025 unités de type logement public locatif à travers les déférentes communes de la wilaya, dont les commissions de daïras ont entamées les enquêtes, a-t-on signalé.
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Aucun cas de choléra n’a été confirmé durant les dernières 72 heures, a indiqué samedi le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui affirme dans un communiqué, que l’épidémie « reste circonscrite » au niveau de la wilaya de Blida.
« Le nombre de cas choléra suspects hospitalisés a cependant diminué sensiblement durant les trois derniers jours, avec une moyenne de 6 cas par jour », ajoute la même source qui assure que les équipes de santé « restent déployées et mobilisées sur le terrain jusqu’à l’identification de la source de contamination ».
Le dispositif de veille sanitaire mis en place par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière depuis le début de l’épidémie « demeure en vigueur jusqu’à l’extinction de celle-ci », note le communiqué.
Le ministère de la santé avait rappelé que l’épidémie était circonscrite à la wilaya de Blida, précisant que pour les cas enregistrés dans les wilayas de Médéa et de Ain Defla qu’il s’agit de personnes ayant séjourné à Blida.
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Nour Al-islam un jeune ressortissant algérien âgé de 23 ans est jugé en Turquie pour avoir mordu le doigt d’un infirmière alors qu’il était dans une ambulance, rapporte le média turc Hürriyet Daily News dans son édition d’hier vendredi.
Le jeune algérien se serait rendu dans une boîte de nuit d’Istanbul, mais aurait été violenté par les vigiles de cet établissement qui lui auraient refusé l’accès.
se serait rendu dans une boîte de nuit d’Istanbul, mais aurait été violenté par les vigiles de cet établissement qui lui auraient refusé l’accès.
Retrouvé par des policiers, le jeune touriste a été transporté en ambulance et aurait, sans raison apparente, mordu le doigt d’une infirmière alors que celle-ci lui administrait les premiers soins.
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Le célèbre acteur français, Gérard Depardieu est en tournage à Alger du film « Ahmed Bey », selon ce que rapportent plusieurs médias de la presse nationale.
Selon les mêmes sources, la vedette du cinéma français interprétera le rôle du Dey Hussein, dernier Dey de la régence d’Alger entre 1818 et 1830. Une information confirmée par la productrice Samira Hadj Djilani sur facebook.
L’acteur français de 69 ans serait actuellement logé dans un hôtel sur les hauteurs d’Alger, ont précisé les mêmes sources.
Depardieu, qui est très proche de l’Algérie avait, rappelons-le, fait part il y a quelques mois de son intention de s’installer dans ce pays.
Gérard Depardieu fait actuellement l’objet d’une plainte en France pour « viol et agression sexuelle », accusations qui ont été énergiquement réfutées par l’acteur, a indiqué son avocat Me Hervé Temime à l’AFP. « Gérard Depardieu conteste absolument toute agression, tout viol » a réagi l’avocat de la star française.
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Face à cette situation chaotique qui prévaut sur le territoire national, de nombreuses voix s’élèvent aujourd’hui pour appeler le ministère de l’Environnement à instituer ce concours dans toutes les wilayas d’Algérie.
La ville de Tizi Ouzou ne donne pas l’air d’avoir subi un quelconque nettoyage. L’appel du ministère de l’Environnement a été relativement suivi à de nombreux endroits de la wilaya, mais sans réel effet sur la situation. La ville croule sous les ordures. Les routes étaient dans un état lamentable. Les populations sont convaincues que ce n’est pas par des actions ou réactions que les choses vont s’améliorer. A Tizi Ouzou, ce défi de l’environnement se présente sous forme de deux aspects importants. Le premier est celui ayant trait à la participation des populations locales à l’effort de l’amélioration du cadre de vie. Des villages de la wilaya ont été classés meilleurs villages les plus propres de la wilaya de Tizi Ouzou. Le concours Rabah Aïssat, lancé il y a plusieurs années, par l’Assemblée populaire de wilaya est une initiative qui montre le degré de sensibilisation des citoyens.Certains villages classés parmi les premiers donnent l’impression d’être dans les pays les plus développés. Une virée à Tiferdhoud, Zouvga ou Boumessaoud montre à quel point le citoyen est égal en civisme aux citoyens des pays européens. Pour peu que sa volonté adhère à celle des pouvoirs publics. Des pouvoirs publics qui n’ont pas hésité d’ailleurs à accompagner cette initiative par des enveloppes financières et les moyens de l’Etat. En effet, les villages primés ont tous bénéficié d’enveloppes estimées à 10 milliards de centimes. L’argent est destiné à construire des infrastructures pour les jeunes et surtout à sensibiliser sur la nécessité de maintenir propre l’environnement. D’ailleurs, face à cette situation chaotique qui prévaut sur le territoire national, de nombreuses de voix s’élèvent aujourd’hui pour appeler le ministère de l’Environnement à instituer ce concours dans toutes les wilayas d’Algérie. L’initiative concerne actuellement la wilaya de Tizi Ouzou, mais son élargissement à toute l’Algérie fera le plus grand bien au pays. Des populations proposent d’instituer un prix du village le plus propre d’Algérie. Cependant, l’autre aspect est aux antipodes du premier. La wilaya de Tizi Ouzou souffre d’un manque flagrant en CET à cause des oppositions de nombreux citoyens. Ces centres d’enfouissement technique n’arrivent pas encore à trouver des assiettes foncières. Des villageois refusent considérant que ces lieux hautement toxiques sont un danger pour leur santé. Sur le terrain, nous avons, suite à de nombreuses enquêtes sur les colonnes de L’Expression révélé que les villageois ne refusaient pas ces CET. Bien au contraire, les refus ont toujours été accompagnés de propositions d’assiettes jugées par les villageois moins dangereuses, mais toujours situées dans leurs territoires. C’est toujours le refus de dialoguer des responsables concernés qui est derrière l’entêtement des populations. Enfin, il est à mentionner que les populations de la wilaya de Tizi-Ouzou ont toujours assuré le nettoyage de leur cadre de vie de leur propre initiative. Des campagnes de volontariat sont traditionnellement organisées dans les villages depuis des siècles. La protection de l’environnement est une tradition à Tizi Ouzou. Ce n’est que ces dernières années que les villageois commencent à baisser les bras, à cause des immenses quantités d’emballages jetables produits par l’industrie agroalimentaire surtout. Les quantités dépassent de loin les moyens des villages.
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L’aéroport de Tripoli a annoncé vendredi soir la suspension de tous les vols en raison des combats près de la capitale libyenne qui ont fait au moins 39 morts depuis lundi, selon une source aéroportuaire.
Les vols ont été provisoirement déroutés vers l’aéroport de Misrata, à 200 km à l’est de Tripoli, a souligné la même source, citée par l’AFP. Ancien aéroport militaire, Mitiga est situé dans l’est de la capitale. Il a été ouvert au trafic civil après la destruction de l’aéroport international de Tripoli, situé au sud de cette ville, au cours de violences en 2014.
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Le nombre de décès a connu toutefois un recul par rapport aux années précédentes. En 2017, l’Algérie avait signalé 27 morts.
Le Hadj 2018 n’a pas dérogé à la règle en termes d’enregistrement des cas de décès parmi les pèlerins algériens. «En effet, pas moins de 20 décès ont été enregistrés dans les Lieux saints cette année», a affirmé le président de la délégation consulaire de la mission algérienne du Hadj, Mohamed Meziane. «Le nombre de décès a connu toutefois un recul par rapport aux années précédentes», a fait savoir en outre le responsable. «L’Algérie a déploré le décès de 27 hadji l’année dernière», a précisé Mohamed Meziane. Le recul en termes des cas de décès est dû cette année, souligne le président de la délégation consulaire, aux efforts de l’Office national du pèlerinage et de la Omra (Onpo). «Ce dernier a entrepris des actions anticipées. Il a en plus du suivi et de l’accompagnement des hadji sur place, procédé à la sensibilisation de ces derniers avant et pendant le Hadj», dira-t-il. Le responsable de la délégation consulaire a profité de l’occasion pour infirmer le décès de deux femmes originaires de Bouira parmi les hadji. «Ce ne sont que des rumeurs. Les deux femmes ont eu effectivement un malaise. Mais, elles s’en sont sorties indemnes», indiquera-t-il. Abordant le déroulement du Hadj 2018, le responsable a souligné qu’un saut qualitatif a été enregistré dans différents domaines. «Les insuffisances enregistrées à Mina n’ont pas touché uniquement les hadji algériens», a laissé entendre Mohamed Meziane. «Les lacunes qui ont irrité les pèlerins algériens et leurs familles ayant suivi les difficultés subies par leurs proches via les écrans de la télévision étaient dues à l’incapacité des structures d’hébergement, de restauration, du transport et de l’encadrement mises sur place», a-t-il expliqué, notant que les services du ministère des Affaires religieuses ont fait de leur mieux pour assister les hadji algériens. Pour le responsable de la délégation de la mission algérienne du Hadj, 2018 a connu une amélioration notable sur tous les plans. L’intérêt que le présidant de la République a accordé à cette édition a été salvateur. «Nous pouvons aujourd’hui parler d’institution du Hadj en Algérie grâce à l’intérêt particulier accordé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika», a souligné Mohamed Meziane. Et d’ajouter que «le Hadj est désormais l’une des priorités du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs qui a fait preuve d’une grande compétence dans la prise en charge du dossier du Hadj et la gestion des prestations au sein de la Mission algérienne à La Mecque, à Médine et à Djeddah», a-t-il signifié, mentionnant que le sens de la responsabilité et l’efficacité dont les services de la Mission algérienne a fait preuve émane de l’islam de la modération et du juste milieu prôné et suivi par l’Algérie. Au sujet des préparatifs du Hadj 2018 en Algérie, il convient de noter qu’ils se sont déroulés, et ce de l’avis des hadji eux-mêmes, dans de bonnes conditions. Les inscriptions, le tirage au sort, le payement des frais du Hadj, les examens médicaux se sont tous déroulés sans tracas pour les hadji. Le succès de cette édition revient selon le directeur de l’Office national du Hadj et de la Omra ayant organisé une conférence de presse avant le départ du premier convoi vers les Lieux saints, à la conjugaison des efforts entre les différents secteurs. «Toutes les directions concernées par le déroulement du Hadj ont joué leur rôle comme il se doit», a-t-il dit, faisant remarquer que ses services n’ont enregistré aucun désagrément. Le Hadj 2018 a connu aussi, selon Azzouza, une amélioration par rapport à l’organisation du séjour. Le fichier des agences de voyages a été bien assaini. «Il n’a été retenu que les agences de voyages ayant donné satisfaction durant les précédentes éditions», fera-t-il savoir. Il faut dire à ce propos que la non-sélection des agences de voyages a causé beaucoup de désagréments et d’ennuis aux hadji algériens. En effet, des hadji étaient restés sans hébergement et privés de repas. Youcef Azouza n’a pas manqué de clarifier par ailleurs que son office ne fait pas de discrimination entre les hadji. «Tous les hadji sont traités de la même façon», a-t-il souligné sur une question portant sur le hadj VIP auquel ont accès certains responsables. Il est à relever en outre que la présence du ministre des Affaires religieuses Mohamed Aïssa sur les lieux et qui a effectué le rituel du Hadj aux côtés des pèlerins algériens a rassuré les Algériens et a donné une bonne image du ministre.
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Des garages et des caves sont transformés en centres d’accueil. Pis encore, des appartements étroits sont exploités comme des crèches. Peu importe, l’essentiel c’est de monter son affaire.
De nos jours, elles sont indispensables. Les crèches ou les centres d’accueil de la petite enfance sont très sollicités. Avec l’évolution des mentalités et l’implication de plus en plus de la femme dans la vie active, les crèches ne chôment pas. Bien au contraire, c’est un créneau porteur et qui reste rentable au fil du temps. «Chaque année, la demande est de plus en plus forte», affirme Karima, responsable d’une crèche à Hussein Dey. Pour trouver une place disponible, il faut s’inscrire bien avant la rentrée. Les crèches sont devenues comme les écoles. Les inscriptions sont ouvertes dès le mois d’avril. Devant le manque de structures publiques, le privé a accaparé le marché. Sur une dizaine de structures d’accueil on trouve une seule qui appartient au public dans les différentes communes de la capitale. En dehors, elles sont presque rares, pour ne pas dire introuvables. L’Etat n’a pas suffisamment investi dans ce créneau. Face à cela, le privé a monopolisé le terrain. Les crèches poussent comme des champignons ces dernières années. Il n’y a pas un quartier où on ne trouve pas au minimum deux structures. Or, malgré la multiplication des crèches privées un peu partout, il n’en demeure pas moins que ces structures souffrent de surcharge. «C’est très rare de trouver une structure qui limite sa capacité d’accueil», regrette une responsable des oeuvres sociales au niveau de la wilaya d’Alger tout en relevant que des enfants sont entassés dans des petites salles qui ne dépassent pas les 7mètres carrés. L’essentiel, c’est de faire rentrer de l’argent.
Des tarifs exorbitants pour de simples prestations
La maternelle est une phase indispensable pour l’évolution de l’enfant. Si dans les pays développés, son accès est gratuit pour préparer l’enfant à s’intégrer dans la société et à assimiler des connaissances, en Algérie il reste facultatif et très cher. Les crèches imposent des tarifs élevés, pour ne pas dire exorbitants. La moins chère est à 7 000 DA. Certaines se mettent au même titre que les écoles privées affichant des tarifs qui avoisinent les 16 000DA et parfois même plus. Les frais d’inscription, l’assurance, les frais des manuels sont autant de charges imposées aux parents dès le départ. Etant dans l’obligation, les parents qui travaillent n’ont pas d’autres choix. «Je casque la moitié de mon salaire pour payer la crèche», affirme Samia, une enseignante au primaire qui n’est pas satisfaite de la prestation. «Les enfants ne mangent pas bien à la crèche et n’ont pas assez d’espace pour jouer», relève-t-elle. Alors qu’un enfant a besoin de beaucoup plus d’espace pour s’épanouir et se dépenser, ces crèches qui sont à la base, des maisons d’habitation, ne disposent pas toutes de cour et de jardin. Pis encore, il n’y a pas que ça. Le personnel d’encadrement n’est pas qualifié pour s’occuper des enfants en bas âge. Souvent, les parents se plaignent du comportement des maîtresses. «Ma fille a été traumatisée par une maîtresse.»
Des garages et des caves transformés en crèches
Tous les moyens sont bons. Les crèches sont devenues une affaire purement commerciale. Devant la demande croissante sur ce genre d’établissement, tous les moyens s’avèrent bon. Des garages et des caves sont transformés en un centre d’accueil. Pis encore, des appartements étroits sont exploités comme des crèches. Peu importe, l’essentiel c’est de monter son affaire. Le respect des normes réglementaires est leur dernier souci. «On a retrouvé plus d’une cinquantaine d’enfants entassés dans un F3, aménagé en une crèche», raconte une responsable des oeuvres sociales au niveau de l’APC de Réghaïa. Cette dame est toujours sous le choc. «C’est inconcevable ce qui se passe, on prend des enfants pour un troupeau de bétail», a-t-elle affirmé. Notre interlocutrice parle en connaissance de cause. «Nous avons mené récemment une enquête sur les crèches qui activent au niveau de la commune de Réghaïa et nous avons constaté que peu d’établissements respectent les normes d’hygiène et les conditions d’accueil de la petite enfance», témoigne-t-elle. Sur les 15 crèches disponibles, cinq n’ont pas d’agrément pour la simple raison, explique-t-elle, que les infrastructures ne répondent pas aux normes réglementaires. Absence d’aération, manque de commodités et d’hygiène, surcharge des sections, une alimentation déséquilibrée, personnel non-qualifié, absence de médecin, sont autant de problèmes soulevés au niveau des crèches. Devant le laisser-aller et les passe-droits, des dizaines de crèches fonctionnent au noir sans se soucier des sanctions. «Nous avons donné, à plusieurs reprises, l’ordre de fermeture à des crèches, mais elles sont toujours en activité», déplore un fonctionnaire au niveau de la commune de Kouba.
Fini le laisser-aller
Il sonne la fin de l’anarchie. L’octroi d’agrément pour l’ouverture de jardins d’enfants dans des locaux à usage d’habitation sera bientôt interdit. Ce quitus sera soumis à de strictes conditions obligeant les nouveaux propriétaires à se conformer à un cahier des charges très strict. Devant les dépassements relevés au niveau des nombreuses crèches et centres d’accueil, les pouvoirs publics veulent mettre le holà. «Le département de la solidarité et de la famille prévoit de revoir la révision du cadre réglementaire régissant l’activité des établissements et centres d’accueil de la petite enfance (crèches et jardins d’enfants)», a précisé la ministre dans son allocution d’ouverture des festivités célébrant le Journée internationale de l’enfance. Un décret exécutif de wilaya interdisant de façon définitive l’octroi d’agréments pour l’ouverture de jardins d’enfants dans des appartements à Alger est en cours de finalisation par les ser-vices de la wilaya d’Alger, a indiqué la présidente de la commission des affaires sociales à l’Assemblée populaire de wilaya d’Alger. Cette mesure vise à réglementer l’activité et assurer la protection de la santé physique et psychologique des enfants, outre la prise en charge des normes d’enseignement et de divertissement au profit de cette catégorie. Les responsables de la wilaya suivent ce dossier afin d’assurer des espaces pour la création de jardins d’enfants respectant les normes, notamment en matière de prestations fournies, de superficie et d’encadrement», a souligné la même responsable. Les visites de terrain effectuées au niveau d’Alger ont permis de découvrir des établissements exerçant leur activité dans des appartements F3, a-t-elle fait savoir, ajoutant que «c’est là une chose inconcevable. Ce sont des établissements qui ne répondent pas aux normes auxquelles est soumis ce genre d’établissements éducatifs». L’année dernière, une enquête a montré que sur 560 jardins d’enfants répartis sur les différentes circonscriptions administratives de la wilaya d’Alger, 300 exercent leur activité avec un agrément tandis que 260 autres exercent illégalement et sans agrément, presque la moitié.
Les nourrices imposent le diktat
C’est une option qui paraît mieux que la crèche. Confier son bébé à une nourrice semble être l’une des solutions idoines au départ. Or, le constat est tiré dans l’immédiat. «Au bout de quelques mois, on voit les conséquences, l’enfant ne s’épanouit pas et on est toujours surpris par son désengagement», soutient Amina, cadre dans une entreprise publique, qui a eu une mauvaise expérience. Cette mère de trois enfants n’arrive pas à oublier son cauchemar. «Ma fille a failli devenir autiste, fort heureusement que je me suis rendue compte avant que ça ne soit trop tard», nous confie-t-elle avec mélancolie. «La nourrice a enfermé ma fille dans une chambre et toute la journée elle restait collée devant la télé avec la série Toyor El Djana», explique-t-elle la gorge nouée. Cette jeune maman a juré de ne plus avoir affaire à des nourrices. «Je préfère mettre mon enfant dans une crèche, même bébé que de le confier à une nourrice qui se donne tout le temps à ses tâches ménagères et enferme des enfants dans une chambre», a-t-elle soutenu. En plus des tarifs élevés qui varient entre 6 000 DA et 9 000 DA, les nourrices se permettent de tout faire avec les enfants. Elles les trimballent dans les marchés, dans les magasins et même pour se livrer à d’autres activités. Alors qu’il est strictement interdit, les nourrices travaillent au noir et ne sont soumises à aucun contrôle. «Ma fille me parle comme une adulte parfois, elle me balance des choses et c’est à travers ça que j’ai découvert que la nourrice travaillait comme femme de ménage», confie en colère Fella qui travaille comme infirmière. Des histoires qui démontrent sérieusement les risques auxquels sont exposés les enfants. «J’ai été choqué de découvrir que la nourrice gardait plus de 10 enfants en bas âge à la maison et qu’elle confiait à son mari, un malade chronique, pour aller récupérer à midi des enfants scolarisés», témoigne Amine, père d’un bébé de neuf mois qui a fini par pousser sa femme à quitter son travail.
«J’ai abandonné ma carrière pour m’occuper de mes enfants»
Si pour les enfants en bas âge, le problème semble être réglé avec les crèches et les nourrices, ce n’est pas le cas pour les enfants dont l’âge dépasse les 7 ans. Devant l’absence des structures de garde, certains couples dont les parents habitent loin se privent même des vacances. «Je prends mon congé à tour de rôle avec mon mari pour pouvoir garder nos enfants durant les deux mois de scolarité», affirme Narjess, secrétaire de direction. Comme c’est le cas de milliers de femmes actives, la fin de l’année scolaire n’est pas du tout un soulagement pour elle. C’est le début du calvaire. Les parents qui travaillent ne savent plus où donner de la tête. «Quand les vacances approchent, c’est la galère au sens propre du mot», avoue Hayet, une femme active et mère de deux enfants. «Certes, pour quelques jours, on peut se débrouiller comme on peut, mais pour deux mois de vacances scolaires, c’est presque impossible», concède-t-elle. Arrêt pour maladie, congé sans solde et mise en disponibilité sont entre autres les formules auxquelles ont recours les parents et particulièrement les mamans pour veiller sur leurs enfants. Elles sont cadres, diplômées et même médecins. De nombreuses femmes ont décidé de lâcher leur carrière professionnelle pour s’occuper de leurs enfants. «Je n’en pouvais plus de résister à cette situation», se plaint Nacira qui occupait un poste bien rémunéré dans une entreprise étrangère. Malgré le salaire et les avantages, cette mère a fini par lâcher son boulot. «On travaillait jusqu’à des heures tardives de la journée, au point que je ne voyais plus mes enfants grandir», se plaint-elle. Saliha, sous-directrice dans une entreprise de communication et mère de trois enfants s’estime heureuse. «J’ai la chance d’habiter pas loin de mes parents, ce qui me permet d’assurer pleinement mes responsabilités au travail et d’évoluer dans ma carrière professionnelle tout en étant rassurée sur mes enfants», atteste-t-elle.
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