La Ligue arabe a décidé de reporter la réunion prévue pour hier des représentants permanents des pays membres pour débattre du retour de la Syrie à la date du 9 janvier, ont rapporté dimanche des médias internationaux.
«Il a été décidé de reporter la réunion de coordination arabe au niveau des déléguésm programmée aujourd’hui à 9 janvier», a déclaré une source de l’organisation panarabe citée par la chaîne russe Russia Today. La réunion des représentants permanents devait examiner un certain nombre de questions, notamment les moyens de permettre le retour de la Syrie à la Ligue arabe, dont l’adhésion avait été gelée en novembre 2011 dans la foulée du déclenchement du conflit syrien. «Le Conseil de la Ligue arabe réunissant les représentants permanents devait décider le 6 janvier sur la question de la réouverture des ambassades des pays arabes à Damas et des ambassades syriennes dans les capitales arabes», a rapporté également samedi le quotidien Al-Ahram Al Arabi.
Citant des sources de l’organisation, le quotidien égyptien a indiqué qu’il existe «deux groupes» au sein de la Ligue arabe qui divergent sur les conditions du retour de la Syrie au sein de l’organisation. Le premier groupe a réclamé, selon Al-Ahram Al Arabi, le retour de la Syrie à son siège vacant, il y a 7 ans, lors de la réunion des délégués permanents prévue aujourd’hui, en ouvrant ainsi la voie à la présence du président syrien, Bachar al-Assad, au sommet économique arabe qui se tiendra au Liban durant le mois de janvier et au sommet de la Ligue arabe qui sera organisé en mars prochain. L’autre groupe veut permettre, en revanche, à la réunion des délégués permanents de rétablir le travail des ambassades des pays arabes et des ambassadeurs arabes à Damas, ainsi que le retour des ambassadeurs syriens dans les pays arabes, a ajouté le quotidien égyptien, précisant que ce groupe a proposé de soumettre la décision du retour de la Syrie au sein de l’organisation lors du sommet des dirigeants des Etats arabes prévu en mars.
Selon les sources citées par les deux médias, les pays membres de l’organisation panarabe n’ont pas eu encore une «position unifiée jusqu’à présent», mais le retour de la Syrie à son siège dans la Ligue arabe est «acquis» et reste une «question de temps».
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Des personnalités françaises, dont l’actrice Juliette Binoche et l’économiste Thomas Piketty, ont signé une tribune contre l’augmentation des frais universitaires pour les non-Européens, refusant « un mur de l’argent » qui menace « les étudiants les moins fortunés ».
« C’est un mur de l’argent que le gouvernement est en train de construire contre les étudiants étrangers », déplorent les signataires de cette tribune publiée hier dimanche dans le Journal du Dimanche (JDD). Le gouvernement a annoncé en novembre qu’il allait très fortement augmenter les frais d’inscription pour les étudiants hors-UE, qui passeront de 170 à 2 770 euros en licence, et de 243 à 3 770 euros en master à la rentrée 2019, soit « un tiers du coût réel » de leur scolarité pour les finances publiques selon les autorités. Cette augmentation « menace d’abord les étudiants les moins fortunés », car « la plupart d’entre eux ne peuvent absolument pas se permettre de payer ces droits» », critiquent les signataires, parmi lesquels se trouvent également l’actrice Isabelle Adjani le réalisateur Cédric Klapisch, l’écrivain Laurent Binet et l’ex-footballeur Lilian Thuram.
«C’est donc tout simplement à leur rêve d’étudier en France que cette mesure met fin» , selon les signataires de la tribune, qui résument ainsi la stratégie du gouvernement : «Etudiants pauvres, dehors». Ils demandent « le retrait de cette mesure et l’ouverture d’un débat national sur le financement des universités» et appellent à ne pas « se mettre à la remorque des modèles anglo-saxons d’université payante ». « Si la France est le quatrième pays d’accueil des étudiants internationaux, c’est précisément parce qu’elle est le champion mondial d’un autre modèle, dont nous pouvons être fiers : celui d’un pays qui considère que le savoir n’est pas un service comme un autre », estiment-ils.
La France est le premier pays d’accueil non anglophone et la quatrième destination mondiale pour les étudiants internationaux, après avoir perdu sa troisième place ces dernières années au profit de l’Australie. Elle ambitionne de porter d’ici 2027 à 500 000 le nombre d’étudiants étrangers qu’elle accueille chaque année, contre un peu plus de 300 000 actuellement, selon le gouvernement. Malgré une remontée depuis 2016, le nombre d’étudiants étrangers a baissé de 8% entre 2010 et 2015.
«Refusons ce nouvel obstacle à la justice sociale. Ne laissons pas le mur de l’argent monter toujours plus haut », concluent les signataires de la tribune.Source AFP
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Écrit par Sihem Bounabi
La ville de Tamanrasset accueille, à l’initiative de l’association «Sauver l’Imzad», la première édition du Colloque international « Pratiques sportives traditionnelles et tourisme culturel durable », du 7 au 12 janvier, avec la part belle consacrée aux pratiques sportives ancestrales à l’instar du tachkoumet, takouba, tabilente et maâbza
La capitale de l’Ahaggar accueille, dès aujourd’hui et jusqu’au 12 janvier, le colloque international «Pratiques sportives traditionnelles et tourisme culturel durable » organisé par l’association « Sauver l’Imzad » et parrainée par les ministres de la Jeunesse et des Sports et celui du Tourisme et de l’Artisanat, avec le soutien des autorités locales de la wilaya de Tamanrasset. Au programme, une palette d’activités alliant les différentes facettes du patrimoine ancestral du Grand-Sud algérien des sports traditionnels à la musique avec tout un volet académique ainsi qu’un dédié aux arts plastiques.
Dans la présentation de cet événement, la présidente de l’association « Sauver l’Imzad», Farida Sellal, met en relief l’importance d’un tel événement en soulignant que «les pratiques sportives traditionnelles font partie de cette masse énorme d’histoire commune. Ensemble, nous allons participer à préserver cette aventure commune. Le tourisme culturel durable est un levier qui saura allier la tradition et la modernité au bénéfice des valeurs de l’humanité des hommes». C’est dans cet esprit de valorisation et de préservation de ce legs ancestral que le coup d’envoi de la cérémonie d’ouverture sera marqué, dès 15 heures, par une exhibition de méharistes avec des tirs de baroud, une démonstration de takouba, un sport traditionnel du Sahara, et des déclamations de poèmes accompagnées de musique exécutée par les joueuses d’imzad, cet instrument de musique typiquement féminin et saharien classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette cérémonie sera clôturée par l’organisation d’une course de dromadaires de dix kilomètres dont la ligne est Dar El Imzad, siège de l’association qui œuvre à la préservation et à la transmission du patrimoine de la région.
Le volet académique de cette manifestation débutera dès la matinée du 7 janvier, avec plusieurs axes de réflexion à travers des conférences animées par des spécialistes algériens et étrangers à la salle de conférences « Dar Imzad». Cette première journée sera consacrée à la thématique principale dédiée à «la description et l’analyse des jeux sportifs traditionnels » marquée par notamment des conférences, intitulées «Identités culturelles et universelles des jeux traditionnels» du professeur Pierre Parlebas, « Les jeux traditionnels cognitifs : diffusion, structure, classification» présentée par le professeur Michel Boutin ou « Jeux traditionnels algériens, richesse d’un patrimoine» du professeur Ahmed Torki.
Les rencontres thématiques se poursuivront tout au long de la journée du 10 janvier et seront axées sur « les jeux et sports et enjeux identitaires » ainsi que « l’apport des pratiques sportives traditionnelle » dont les retombées économiques en matière de développement touristique culturel durable. Les conférences seront entre autres animées par les professeurs Bertrand During, Abderrahmane Ayoub, Farid Yaïci et Pierre Augier, suivies de débats en présence de l’éminent l’anthropologue Slimane Hachi. Parmi les invités de marque sera également présent le P-DG de l’Office national du tourisme (Onat) Noureddine Sid qui abordera « le tourisme saharien en Algérie ». Tous les jours de la manifestation seront marqués par des exhibitions et des compétitions de sport traditionnel pratiqué par les Touareg et les habitants du Grand-Sud algérien, à l’instar de tachkoumet, takouba, tabilente (lutte touarègue) et maâbza (lutte de Béchar).
Dar El Imzad accueillera également une exposition d’arts plastiques avec la participation de brillants artistes dont Houria Benamara, Abderrezak Hafiane, Rima Kerkebane, Moncef Mechiche et Naïma Lounes. Pour allier la culture au sport, les organisateurs ont tenu à organiser, durant ce colloque, un concours «Messas N’Imzad» qui élira la meilleure joueuse d’Imzad.
Tout au long de cette première édition, les soirées baptisées « Les nuits bleues » débuteront dès 21heures et seront dédiées aux déclamations de poésie et des concerts à l’instar des célèbres joueuses d’imzad, Khoulen et Nighat et des chanteuses Hasna El Bécharia et Badi Lalla. La soirée du 11 janvier sera, quant à elle, dédiée à la célébration du « Agalay Nawatay » Nouvel an amazigh.
La soirée de clôture du 12 janvier sera pour sa part, dédiée à feu Seddik Khettali, cofondateur de l’association Sauver l’Imzad, décédé le 12 janvier 2018 et sera marquée par plusieurs activités tout au long et de la journée dont la remise des œuvres des artistes au musée de l’imzad, remises de diplômes honorifiques au différents participants et une soirée artistique non-stop animée par les groupes Imzad, Déserts Blues et Sahara Rock.
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Écrit par Seddiki Djamila
Les animateurs du Café littéraire de Cherchell ont organisé, samedi 5 janvier à l’hôtel Césarée, une rencontre sur «Cherchell, terre d’accueil des Morisques» à l’occasion de leur 11e édition qui a regroupé les amateurs d’histoire de la ville et autres amis de l’association.
Selon le président de l’association Belombra, Rachid Bellahcène, la première Conférence intitulée «Cherchell, terre d’accueil des Morisques» a été animée par Nasser Bourdouz, chercheur anthropologue à l’Institut de recherche du Bardo, du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH) d’Alger. La deuxième conférence portant sur «La notion de solidarité au sein de la minorité morisque, au XVIe siècle et le concept nation et famille», a été présentée par Salah Mounir, chercheur, traducteur et interprète à l’Institut d’espagnol et de l’université de Bouzaréah.
La clôture de la manifestation culturelle s’est achevée par une nouba andalouse jouée par les élèves de l’association Errachidia de Cherchell. Le nom «morisque», Morisco «petit Maure» en espagnol, désigne les Musulmans d’Espagne convertis au catholicisme conformément aux édits de conversion de 1502 et qui, après l’effondrement de la dynastie andalouse, connurent un destin tragique puisqu’ils furent expulsés vers le Maghreb. Ces conversions, obtenues de gré ou de force, ont été lourdes de conséquences pour cette population puisque cette opération mènera à leur expulsion massive alors que leurs ancêtres avaient construit l’histoire de la péninsule Ibérique pendant près de huit siècles (de 711 à 1492).
Le décret d’expulsion vers l’Afrique du Nord, signé le 4 avril 1609, a surtout concerné la communauté vivant dans le royaume de Valence et a duré jusqu’en 1614. Les Morisques débarqués au Maghreb aux XVIe et XVIIe siècles ont beaucoup apporté en matière de métiers du bâtiment, dans le domaine architectural et des métiers artisanaux tels que tisserands, fabricants de babouches, maçons et charpentiers. L’architecte Samia Chergui a travaillé sur l’apport des Morisques dans des villes comme Alger, Ténès, Cherchell et Blida dont plus de 25 000 Morisques étaient établis à Alger au début du XVIIe siècle avec un sixième des maisons d’Alger qui était occupé par eux, un pan de l’histoire peu connu.
Selon elle, «les Morisques avaient eu un effet positif sur l’essor urbain de plusieurs villes. Ils avaient fondé Koléa et doté Alger de structures hydrauliques impressionnantes. A partir de 1519, les Morisques participaient avec les Ottomans à bâtir des stratégies militaires pour défendre Alger des attaques maritimes». Ils avaient souffert au début, faute d’emplois, en raison, entre autres, de l’arrivée de captifs chrétiens. Vers 1571, les Morisques étaient assimilés aux beldis, citadins de souche, Algérois. Ils avaient pu accéder à des fonctions importantes grâce à leur statut de lettrés. Parmi eux, il y avait des charpentiers et des maçons qui allaient prendre part à l’effort d’édification.
Les Morisques dominaient le métier de tisserand, excellaient dans le travail de la soie et la fabrication de babouches et étaient connus comme parfumeurs aussi. A partir du XVIIIe siècle, l’intégration des Morisques était presque définitive», selon elle.
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Écrit par Nadir Kadi
L’Institut culturel italien d’Alger annonce le lancement ce soir dans le cadre des «lundis du club» du «cycle Federico Fellini», réalisateur et scénariste incontournable du cinéma mondial, présenté par les organisateurs comme le «plus grand réalisateur italien» du XXe siècle.
Le programme de projection, devant se poursuivre jusqu’au 21 janvier, permettra la présentation au public algérien de plusieurs films du cinéaste, disparu en 1993, mais aussi de retracer le parcours et la nature de l’oeuvre de l’artiste et du «monde fellinien», explique-t-on. «L’Institut culturel italien consacre un cycle au plus grand réalisateur italien du XXe siècle Federico Fellini, le maestro aux cinq oscars», a-t-on précisé. Plusieurs films seront ainsi proposés, pour une «introspection» du monde «fellinien», à l’image de «Che Strano chiamarsi Federico : Scola racconta Fellini», «Sur les traces de Fellini», «I vitelloni», «La Strada», «Otto e Mezzo», «Fellini Roma», «Intervista», «La Dolce Vita», «Amarcord».
Pour ce qui est de la projection programmée ce soir, dont l’accès est gratuit «dans la limite des places disponibles et sous réservation par e-mail iicalgeri.segr@esteri.it», il est prévu présenter le long métrage «Fellini Roma» réalisé en 1972, où il présente «la vie à Rome de 1930 à nos jours» dans une «fresque monumentale où réalité et fantasmes du réalisateur sont étroitement mêlés», expliquent les organisateurs du cycle. Le film, qui sera présenté dans sa version originale sous-titrée en français, est considéré comme l’un des plus marquants de l’œuvre de Fellini.
Le réalisateur, qui partage son regard particulier sur l’histoire et «l’atmosphère» de sa ville natale sous la forme de courts récits souvent inspirés de ses souvenirs d’enfance où la culture populaire romaine, n’avait, en effet, pas hésité à bousculer les codes du cinéma.
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Écrit par E. Ouail
La femme rurale contribue à hauteur de 30% dans la production agricole globale de Mostaganem, a indiqué, le président de la Chambre d’agriculture de la wilaya de Mostaganem. Notre interlocuteur a indiqué que le nombre de femmes des exploitations agricoles de la wilaya varie entre 300 et 400.
La femme rurale active dans plusieurs filières agricoles dont le maraîcher, l’arboriculture fruitière, l’aviculture et l’élevage bovin, a-t-il ajouté. Les travailleuses de la terre respectent, tout comme l’agriculteur, l’itinéraire technique surtout en céréaliculture en dépit des moyens matériels et intrants coûteux que nécessite cette filière, à l’instar des engrais, du matériel de labours profonds, l’adoption de la qualité de semences, a-t-on ajouté.
Pour sa part, l’agronome Benfissa, activant dans l’oléiculture dans une exploitation individuelle de Sidi Ali, a affirmé que l’activité agricole ne se limite plus aux femmes issues de familles paysannes mais en attire d’autres, dont des femmes ingénieurs et médecins qui contribuent à accroître la production agricole locale. Pour sa part, une agricultrice, Moussa Kheira, de la région d’Achaâcha, a souligné que la femme rurale accorde un intérêt à la modernisation du secteur agricole et ne se contente pas de satisfaire seulement les besoins de sa famille. Elle œuvre à produire plus et commercialiser ses produits le plus loin possible.
Dans ce cadre, les deux agricultrices proposent la création d’une coopérative de femmes leur permettant de commercialiser des produits agricoles, de faire connaître leurs activités, de coopérer dans le domaine de location de matériels agricoles, d’échanger les expériences et développer certaines filières dont l’apiculture.
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Écrit par El Halloui Tlemçani
Le ministre du Commerce Saïd Djellab est attendu ce mardi 8 janvier 2019 à Tlemcen où il aura à inaugurer le Premier Salon régional de la production et de l’export libellé « West Export », organisé par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) La Tafna, sous le parrainage
du ministre du Commerce et du wali de Tlemcen.
L’illustre hôte sera accompagné du wali Ali Benyaïche, du directeur du commerce Amar Hellaïli et celui de la CCI Mohamed Rebiaï, ainsi que le président de la CCI Rachid Réda Kherbouche. Le Salon, abrité par le centre des arts et des expositions (Carex) de Koudia (Tlemcen), sera ouvert aux opérateurs-exportateurs avec potentialités d’exports des wilayas d’Oran, Mostaganem, Aïn Témouchent et Sidi Bel Abbès, indique-t-on. L’événement s’annonce riche en qualité de participants ainsi que des thèmes d’ateliers qui y seront abordés. Cette première édition de « West Export » se veut une réponse pragmatique d’amélioration du climat des affaires dans notre région.
Il s’inscrit, à la fois, dans la continuité des efforts consentis par toutes les parties prenantes à l’effet de promouvoir le produit de la région ouest du pays, au-delà de ses frontières, en se positionnant sur le marché national et sur de nouveaux marchés, plus particulièrement, le marché africain, mais aussi, dans la vision globale de notre gouvernement, qui vise à booster les entreprises algériennes pour développer qualitativement et quantitativement leurs capacités de production pour se substituer aux produits importés. Dans le sillage de cette vision, cet évènement constituera le rendez-vous incontournable des professionnels, pour faire connaître l’offre de notre région, créatrice de richesses. Il facilitera la rencontre de nouveaux clients, de nouveaux débouchés et de nouveaux services. Le tissu industriel de l’économie de la région sera représenté.
Cette édition se consacrera à répondre efficacement, aux grands enjeux de développement socio-économique en offrant des espaces dédiés à la découverte de la variété des produits de notre région, à l’échange entre les opérateurs économiques sur les opportunités de partenariat et de prise de parts sur les marchés local, national et international, au débat sur les obstacles et les alternatives pour viabiliser les opportunités existantes, mais aussi, les progrès réalisés, les innovations et les savoir-faire cumulés qui constituent des facteurs clés du succès de toute démarche de progression et de développement.
Cette plateforme, où tous les secteurs seront représentés, offre la possibilité aux entreprises de prospecter de nouvelles opportunités de rayonnement de leurs produits, souligne-t-on à la CCI La Tafna. En marge du Salon, une table ronde sera organisée sous le thème « L’exportation hors hydrocarbure, l’affaire de tous ». Un point de presse sera animé par le ministre à cette occasion. Dans ce sillage, la CCI organisera aussi au Carex, quatre ateliers d’information, les mercredi et jeudi 9 et 10 janvier, dédiés aux thèmes « lnnovation et entrepreneuriat comme levier de développement des filières territorialisées à l’export », « les dispositifs d’appuis institutionnels pour la promotion des exportations », « la sécurisation des paiements à l’international en conformité du respect de la réglementation des changes » et enfin « l’optimisation de la chaîne logistique à l’export ».
«L’année 2019 sera l’année de la promotion des exportations hors hydrocarbures et il ne peut y avoir de développement économique durable sans la diversification des exportations. On ne peut plus dépendre d’une économie de rente basée sur les exportations des hydrocarbures », a déclaré dernièrement, à Alger, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, à l’occasion de la conférence de presse sur le rôle de la logistique pour la promotion de la production algérienne à l’international, tenue à la Safex le 23 décembre 2018. Auparavant, Saïd Djellab visitera une EAC située à Remchi, en l’occurrence la coopérative agricole gérée par M. Cheraf, spécialisée dans l’exportation des oignons et de la pomme de terre, le projet de réalisation d’un nouveau siège du centre algérien du contrôle de la qualité et d’emballage (CACQE), placé sous la tutelle de la direction du commerce, implantée à Saf-Saf, dans la commune de Chetouane.
Les anciens locaux dudit laboratoire situés à Bel Horizon seront désaffectés, quant au Cacqe de Aïn Temouchent, cela fait maintenant quatre ans qu’il attend, croit-on savoir, sa mise en service pour cause d’équipements, l’entreprise de fabrication et de recyclage du papier industriel « Mega Papiers » (zone industrielle de Chetouane), le groupe Kherbouche, spécialisé dans la fabrication et l’exportation de tracteurs agricoles (Aïn Fezza), la société MAF qui fait dans le recyclage du plastique et la fabrication de fibres (ZI Chetouane) et la société Boublenza de Zenata, réputée dans la transformation et l’exportation du caroube (Hennaya).
Par ailleurs, il convient d’indiquer que Saïd Djellab a inauguré, le 22 octobre 2018, la 4e édition de la foire des produits algériens à Nouakchott (Mauritanie), à l’occasion de la réouverture du poste frontalier terrestre, avec pour objectifs la promotion des exportations hors hydrocarbures, le renforcement des échanges avec la Mauritanie et la mise en place des bases d’une coopération économique intégrée avec les pays voisins. Comme il a été l’illustre hôte de la Foire commerciale intra-africaine « IATF 2018 » destinée à connecter les marchés du continent. Organisée par la Banque africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK), en collaboration avec l’Union Africaine, cette première édition s’est tenue du 11 au 17 décembre 2018 au Centre d’exposition international d’Egypte au Caire sous le thème « Transformer l’Afrique».
Dans le but de s’ouvrir aux marchés extérieurs et de faire la promotion du produit national, l’Algérie compte organiser un salon des produits algériens en Arabie saoudite au début l’année 2019, selon le site du ministère du Commerce.
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Les efforts consentis pour le développement du secteur de la pêche dans la wilaya de Tlemcen se sont traduits durant l’année 2018 par une importante production halieutique, selon la direction de la pêche et des ressources halieutiques. Un total de 11 700 t de poissons a été réalisé l’année dernière, dont quelque 7 000 t de sardines, rappelle-t-on.
Ces résultats affichés sont dus notamment au renfort de la flotte par deux sardiniers et autres embarcations. A Tlemcen, la pêche joue un rôle considérable dans l’économie locale. Par sa proximité du détroit de Gibraltar, favorisé par les courants froids de l’Atlantique, le plateau continental de la wilaya de Tlemcen est considéré comme étant une des zones les plus poissonneuses du pays. De ce fait, le secteur représente un atout non négligeable pour le développement local par ses capacités de production qui sont constituées par plus de 160 unités de pêche, dont 74 chalutiers, 51 sardiniers et une quarantaine de petits métiers qui activent régulièrement, indique-t-on. Cette flotte constitue une source de revenus pour quelque 16 000 familles.
Le secteur doit son essor en partie aux différentes infrastructures portuaires qui compte le port mixte commerce-pêche de Ghazaouet. Il abrite la quasi-totalité de la flottille de pêche, un abri de pêche à Honaïne avec une capacité d’accueil de 55 unités de pêche de petit tonnage et un port de pêche et de plaisance à Marsa Ben M’hidi avec une capacité de 123 embarcations (63 unités de pêche et 60 autres de plaisance), précise-t-on. S’agissant des programmes de développement à l’horizon 2035, la direction de la pêche de Tlemcen active dans le cadre d’un schéma directeur de développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture.
Ce plan d’action, qui s’étale sur les quinze prochaines années, prévoit la création d’une zone de gestion intégrée de la pêche et de l’aquaculture à Ghazaouet (Gipa Ghazaouet), qui verra la réalisation d’un port de pêche de catégorie I à Sidna Youchaâ, l’extension du port de Honaïne, l’aménagement du port de pêche et de plaisance de Marsa Ben M’hidi, ainsi que des projets d’élevage prévus dans le cadre du programme national de développement de l’aquaculture, souligne-t-on. Avec une façade maritime de 74 km, allant de la frontière marocaine à l’ouest jusqu’à la plage d’El Ouardania, limite avec la wilaya d’Aïn Témouchent à l’est, cette partie de la côte couvre le territoire de quatre daïras, Marsa Ben M’hidi, Bab El Assa, Ghazaouet et Honaïne.
E. H. T.
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Écrit par A. LOUCIF
Plusieurs dizaines d’habitants de la commune de Bouandas, située au nord de Sétif, ont bloqué avant-hier la RN 75, reliant la wilaya de Sétif à celle de Béjaïa, plus précisément au lieudit Tala Oulili, pour réclamer une structure de santé digne de ce nom. En effet, cette ville vit
, depuis le mois d’octobre dernier, au rythme des protestations, suite au décès d’une parturiente, âgée de 28 ans, et de son bébé à l’hôpital Saïd-Laouamri de Bougaâ, à trente kilomètres de son domicile. A l’aide de pneus brûlés et de troncs d’arbre, ces derniers ont fermé, dès les premières heures, cet axe routier stratégique pendant quelques heures obligeant ainsi plusieurs automobilistes à rebrousser chemin. Selon leurs représentants, cette action a été déclenchée pour attirer l’attention des responsables sur l’absence d’une structure de santé de proximité en mesure de répondre aux attentes de la population.
« Notre principale revendication est l’inscription d’un hôpital de 60 lits dans la commune de Bouandas pour assurer une meilleure prise en charge des patients », précisent nos interlocuteurs. Aussi, les protestataires n’ont pas manqué de menacer de durcir leur mouvement de protestation dans les prochains jours pour faire valoir leurs revendications. « Aucune promesse n’a été réalisée depuis la réunion, tenue en octobre dernier, en présence du premier responsable de la direction de la santé », ont-t-ils ajouté. Il est à rappeler que la commune de Bouandas a enregistré au mois d’octobre de l’année passée plusieurs actions de protestations organisées par les citoyens pour réclamer un hôpital. Une réunion a eu lieu au siège de la daïra de Bouandas pour décider des mesures urgentes pour prendre en charge les revendications des protestataires.
Lors de cette réunion, à laquelle ont pris part la directrice de la santé et de la population de Sétif, le directeur de l’hôpital de Bougaâ, les élus locaux, des représentants de la société civile, plusieurs mesures avaient été prises. Parmi ces décisions, la réservation d’une ambulance 4×4 pour évacuer les malades vers l’hôpital de Bougaâ à partir de cette région connue pour la rigueur de la saison hivernale. Lors de cette réunion, il a été décidé de préparer un dossier pour l’inscription d’un hôpital d’une capacité de 60 lits au profit de la population de cette région qui dispose actuellement d’une polyclinique se trouvant dans un état de dégradation avancé.
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Pas moins de 22 784 interventions ont été effectuées par les brigades de contrôle de la direction du commerce de la wilaya d’Oum El Bouaghi au cours de l’année 2018, avons-nous appris de sources concordantes.
Les interventions en question ont abouti sur 11 751 concernant les pratiques commerciales et 11 033 ayant trait à la qualité et la répression des fraudes sanctionnées par l’établissement de 4 802 procès-verbaux dont 4 792 adressées aux instances judiciaires. D’autre part, les agents de contrôle ont aussi procédé à la saisie de marchandises dont la valeur est estimée à 20 442 877,56 DA, soit 15 100 000 DA pour les pratiques commerciales et 5 342 877,56 DA pour la qualité. Dans le cadre des mesures répressives prises à l’encontre des commerçants indélicats, les services du commerce ont prononcé pas moins de 314 fermetures administratives de commerce, soit 286 pour les pratiques commerciales et 28 pour la qualité.
Enfin sachant que la wilaya d’Oum El Bouaghi dispose de deux comptoirs régionaux en l’occurrence, Aïn Mlila réputé pour la pièce détachée et Aïn Fakroun pour le prêt-à-porter, la commercialisation sans délivrance de factures persiste dans ces marchés. De ce fait, les brigades de contrôle de la pratique commerciale ont comptabilisé pas moins de 5 949 095 576,15 DA de défaut de facturation. Quant aux brigades de contrôle de la qualité, elles ont procédé à la saisie de 12 tonnes de marchandises impropres à la consommation dont 3,4 tonnes de viande.
K. M.
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YASMINE BOUCHÈNE
Depuis hier, les réseaux sociaux sont en ebullition quant à une probable annulation de la tournée de Tinariwen et ce, suite à la parution d’un article de nos confrères d’Interlignes. Voici ce que nous savons à l’heure actuelle de l’événement.
Si le journal en ligne annonce une annulation de la tournée, citant une source proche du groupe, l’équipe organisatrice de l’événement temporise et évoque un rapport dû à un souci administratif.
Toujours selon l’article d’Interlignes, un mauvais traitement du groupe lors d’un concert à Tamanrasset aurait eu raison de l’intention de la formation malienne de se produire en Algérie.
L’Office National pour la Culture et l’Information (ONCI), organisateur de la prochaine tournée, persiste et signe quant au fait que la tournée aura bien lieu, sans pour autant avancer de dates de représentation.
Pour rappel, Tinariwen devait se produire au début du mois dans 3 villes du pays (Alger, Oran et Constantine) et ce, à l’initiative de l’ONCI.
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La facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme s’est établie à 2,482 milliards de dollars sur les onze premiers mois de 2018 contre 1,441 milliard de dollars sur la même période de 2017, a appris l’APS auprès du Centre national des transmission et du système d’information des Douanes (Cntsid).
Ainsi, les importations des véhicules de tourisme (classés dans le Groupe des Biens de consommation non alimentaires) ont augmenté de plus de 1,04 milliard de dollars entre ces deux périodes de comparaison, soit une hausse de 72,3%.
Quant aux importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, elle ont également augmenté pour s’établir à 526,64 millions de dollars sur les 11 premiers mois de 2018 contre 413,17 millions de dollars à la même période de 2017. Les importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et de collections CKD de cette catégorie de véhicules (classés dans le Groupe des Biens d’équipement) ont ainsi connu une hausse de 113,47 millions de dollars (+27,5%).
Ainsi, la facture globale d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ces deux types de véhicules et l’importation des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises (produits finis) s’est chiffrée à près de 3,01 milliards de dollars sur les 11 premiers mois contre 1,85 milliards de dollars à la même période de 2017, en hausse de 1,16 milliard de dollars (+63%). Concernant les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles (pièces détachées pour les véhicules d’occasion…), elles ont baissé à 335,4 millions de dollars contre 366,18 millions de dollars, soit une baisse de près de 30,8 millions de dollars (-8,41%).
En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc se sont chiffrées à 133,28 millions de dollars sur les onze premiers mois de 2018 contre 190,22 millions de dollars à la même période de l’année dernière, en baisse de près de 57 millions usd (-30%). Pour rappel, sur toute l’année 2017, la facture d’importation globale des Véhicules de Tourisme finis et des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ce type de véhicules s’était chiffrée à 1,62 milliard de dollars (contre 1,35 milliard de dollars en 2016).
Concernant les importations des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, elles s’étaient chiffrées à 512,6 millions de dollars en 2017 (contre 767,7 millions de dollars en 2016). Ce qui avait donné une facture globale de 2,13 milliards de dollars en 2017 (contre 2,12 milliards de dollars en 2016). Selon les derniers chiffres disponibles, le nombre des véhicules de tourisme assemblés localement a atteint 110.000 unités en 2017.
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Saïd Tissegouine
Si le lait de vache cru possède des propriétés plus nutritives que le lait pasteurisé obtenu à partir de la poudre de lait industrielle, il n’en demeure pas moins qu’avec la crise économique que traverse le pays, celui-ci est beaucoup plus demandé par le consommateur que le lait cru de vache.
Et pour cause : le berlingot de lait pasteurisé coûte 25 DA alors que le lait de vache cru coûte 50 DA le berlingot, soit le double. Aussi, bon nombre de laiteries spécialisées dans la production et la commercialisation du lait cru de vache souhaitent, si ce n’est pas la totale reconversion, faire expansion de leurs chaînes productives vers le lait pasteurisé, c’est-à-dire le lait obtenu avec la poudre de lait, un produit laitier subventionné. C’est le cas de la laiterie Le Semeur. Cette entreprise, créée en 2012 et entrée en production en 2017, avait obtenu l’agrément de produire du lait de vache cru et des produits dérivés comme les fromages et les yaourts. Un an et demi à peine après son entrée en production, la laiterie Le Semeur éprouve des difficultés à poursuivre sa mission car avec sa collecte moyenne journalière de lait de vache, qui est de 8 395 litres, elle n’est qu’à 7 % de sa capacité réelle de production. Sa main-d’œuvre est composée d’une cinquantaine d’employés.
Le gérant de Le Semeur, Hamid Ramdane, estime que les capacités réelles de son entreprise, vu les équipements modernes dont elle est dotée, peut atteindre une production journalière de 120 000 litres et augmenter la main-d’œuvre jusqu’à 200 personnes. Toutefois, Hamid Ramdane, dans une correspondance adressée aux services du Premier ministère, et dont nous détenons une copie, conditionne cette production de 120 000 par jour et 200 emplois par l’obtention d’une autorisation d’acquisition du lait en poudre pour produire le lait pasteurisé et le vendre à 25 DA le berlingot. Le gérant de la laiterie Le Semeur n’est certainement pas motivé par le sentiment d’altruisme, mais tout bonnement par la logique économique et commerciale. En effet, la mise sur pied de la laiterie Le Semeur et son entrée en production le 4 juin 2017 n’ont été possibles que grâce à l’apport bancaire qui était d’un montant de 250 767 804 DA, soit un taux de 80 % du montant général des investissements.
Dans sa correspondance aux services du premier ministère, Hamid Ramdane note, en guise de plaidoyer, que « la dotation de notre société en poudre de lait atténuerait la forte demande en lait pasteurisé de 25 DA, consommation de base de la population, assurerait la création de plusieurs postes d’emploi directs et indirects et augmenterait considérablement nos chiffres d’affaires et nos bénéfices, ce qui nous permettrait le remboursement, dans les délais, des divers crédits contractés ». Dans le dernier paragraphe de la correspondance, son rédacteur insiste sur le fait que l’octroi d’un quota de lait en poudre assurerait même « la survie » de l’entreprise. Notons enfin que le cas de la laiterie Le Semeur prouve clairement que l’écrasante majorité des Algériens ne peut se permettre le lait cru de vache quand bien même ses qualités nutritives et nutritionnelles sont reconnues de toutes et de tous.
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La wilaya de Boumerdès connaîtra au courant du premier trimestre de l’année en cours une importante opération de relogement au profit de 1 500 familles résidant dans des chalets : 1 000 à Boudouaou et 500 autres à Dellys, localités situées respectivement à l’Ouest et à l’Est de la wilaya, a-t-on appris d’une source crédible.
Cette opération de relogement d’envergure sera entamée, selon la même source, une fois les travaux d’aménagements extérieurs et ceux relatifs aux VRD menés à terme. Notons que sur les 14 917 chalets occupés sur le territoire de la wilaya après le séisme du 21 mai 2003, qui avait, pour rappel, secoué fortement la wilaya de Boumerdès et une partie de la wilaya d’Alger, 8 532 ont été éradiqués à travers de nombreuses municipalités.
Pour les 6 385 chalets restants, ils seront démolis selon un calendrier qui sera dicté par l’état d’avancement des travaux de réalisation des logements. Il est à indiquer qu’une fois les habitants des chalets de Boudouaou et Dellys relogés, viendra le tour des habitants des chalets de Corso et Zemmouri, dont le taux d’avancement des travaux de logements qui leur sont destinés a atteint 60%.
Enfin, il est utile de rappeler que de nombreuses opérations de relogement ont été effectuées dans la wilaya de Boumerdès au profit des familles résidant dans des habitations précaires.
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Une centaine de randonneurs entre hommes et femmes, venus de différentes régions de Tizi-Ouzou, ont mis à profit la journée d’avant-hier, vendredi, pour visiter le mont de Yemma Gouraya et ses merveilleux sites.
Le groupe des randonneurs qui comprend une soixantaine d’hommes et quelque 30 à 40 femmes, selon l’initiateur de la randonné, est composé essentiellement d’étudiants, mais on dénombre aussi parmi eux des fonctionnaires et même des retraités de 70 ans et plus. Encadrés par une équipe spécialisée, les promeneurs sont venus de Tizi-Ouzou, Aghrib, Taguemount Azouz, Iguerfissen, Azazga. Arrivés par bus dans la matinée à Béjaïa, ils ont été d’abord accueillis par d’autres randonneurs de Béjaïa puis ils ont entamé, depuis Sidi-Ahmed par une route abrupte, leur ascension vers le mausolée de Yemma Gouraya.
Leur itinéraire comprend aussi la visite du vertigineux pic des Singes dont la vue donne sur des paysages des plus magnifiques, le Cap Carbon, où se trouve le plus haut phare du monde et qui, par sa beauté, transporte littéralement les visiteurs dans un autre monde. Après le déjeuner, le programme de la visite a prévu aussi, sur un fond musical et d’ambiance, une pause culturelle où les randonneurs pouvaient intervenir sur des sujets scientifiques, culturels, cultuels ou même humoristes pour se détendre un tant soit peu de la fatigue.
La dernière halte programmée par les organisateurs de la sortie était celle de la mythique place Gueydon, d’où les randonneurs pouvaient admirer la rade de Béjaïa, les activités sur le vieux port et, au loin, la chaîne des montages des Babors. Dommage que pour cause des pluies qui s’abattaient par intermittence ce jour-là sur la région de Béjaïa, de grands pans du programme de la randonnée ont dû être abandonnés au grand regret des visiteurs.
Le guide a indiqué que son groupe, constitué d’éléments issus de plusieurs régions de la wilaya de Tizi-Ouzou, organise régulièrement, tous les quinze jours, des randonnées pédestres à travers de beaux sites du pays. Le but est de découvrir les beaux paysages du pays, de faire connaître aux gens les différentes régions visitées et au-delà provoquer des rencontres intéressantes entre randonneurs.
B Mouhoub.
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La résiliation du contrat avec l’opérateur Tahkout, spécialisé dans le transport universitaire, engagée par la direction des œuvres universitaire de Tizi-Ouzou, a été finalement annulée pour irrégularité de la procédure, a-t-on appris, hier, du directeur des œuvres universitaires de M’Douha, Si Tayeb Said. Ce dernier a, par ailleurs, confirmé que le contrat du groupe Tahkout avait fait l’objet d’une décision de résiliation qui remonte à fin décembre denier.
Mais, il se trouverait que cette résiliation «est entaché d’irrégularité,» soutient le même responsable. L’avis d’annulation de la résiliation, souligne-t-il, «va paraître demain matin (ndlr aujourd’hui) dans les journaux». Les bus de Tahkout, mis hors circuit, vont donc normalement reprendre du service, dès aujourd’hui, affirme-t-il, bien entendu en ce qui concerne le transport universitaire urbain et suburbain. Le directeur du parc Tahkout a quant à lui exprimé son soulagement, affirmant que «les bus Tahkout seront au rendez-vous» de la rentrée universitaire prévue aujourd’hui.
De son côté, le DOU de Hasnaoua, monsieur Belhocine, affirme que «pour l’urbain, il n’y a jamais eu de résiliation de contrat et les responsables du parc Tahkout ont été interpellés juste pour l’entretien des bus sans plus». À noter que l’information de la résiliation du contrat attribué au groupe en 2015 a circulé à grand échelle, faisant part de «non-respect d’une clause du marché portant sur l’âge, des bus utilisés, qui ne devrait pas dépasser les 10 ans».
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Le prix de la création littéraire «Abou Al Kacem Chebbi 2018» a été attribué au poète égyptien Rifaât Sallam pour la traduction vers l’arabe du recueil «Les Feuilles de l’Herbe» du poète et écrivain américain Whalt Whitman (1819-1892), lors d’une cérémonie organisée vendredi soir à Tunis.
Le lauréat égyptien du Prix, dans sa 34e édition, a «exprimé sa gratitude à la Tunisie et ses intellectuels pour cet intérêt accru à la poésie et à la culture», tout en se félicitant de voir son nom associé au nom d’un grand poète comme Abou Al Kacem Chebbi, rapporte l’agence tunisienne de presse TAP.
Rifaât Sallam est un poète et traducteur égyptien qui publie de la poésie arabe depuis les années 70. Diplômé en journalisme, il est aussi un critique littéraire et traducteur de chefs-d’oeuvre de la poésie universelle. Il est auteur de diverses études distinguées dans le domaine littéraire.
La 34e édition du prix «Abou Al Kacem Chebbi» a été consacrée à la traduction de la poésie. Le prix s’intéresse dans chaque édition à une branche de la création littéraire et artistique (roman, théâtre, poésie et autres). Lancé en 1984, ce prix annuel est une récompense littéraire destinée aux créateurs arabes.
Par ailleurs, une mention spéciale a été attribuée au poète libanais Paul Chaoul qui est un critique littéraire et traducteur de poésie française qui publie depuis les années 70. Il compte plusieurs ouvrages sur la culture maghrébine moderne et l’art contemporain arabe (poésie, essai, théâtre…).
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Carlos Ghosn, en détention prolongée au Japon pour des soupçons de malversations financières, pourrait être libéré avec pour « seule condition » de signer des aveux rédigés en japonais, qu’il ne comprend pas, déclare le fils du PDG de Renault, Anthony Ghosn, dans un entretien à l’hebdomadaire français le Journal du dimanche (JDD).
Affirmant que son père est « prêt à se défendre de façon vigoureuse » devant un tribunal de Tokyo mardi prochain, Anthony Ghosn explique que « la seule condition de sa sortie est une confession ». « Le paradoxe, c’est que la confession qu’on lui demande de signer est écrite exclusivement en japonais », or « il ne parle pas cette langue », précise son fils.
Depuis son incarcération, il peut « dire au procureur qu’il conteste ce qu’on lui reproche, ou au contraire avouer et être libéré. Depuis sept semaines, sa décision a été assez claire », souligne-t-il. « Je n’ai pas de nouvelles directes de lui, j’en ai par ses avocats japonais. Il est en bonne forme. Il est prêt à se défendre de façon vigoureuse, et est très concentré sur l’objectif de répondre aux accusations lancées contre lui. Il est surtout très calme », affirme le jeune homme de 24 ans qui s’exprime pour la première fois dans la presse.
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Par Arezki SLIMANI
Les logements, le salaire et les conditions de travail constituent l’essentiel des points soulevés par la section du Cnes à l’université de Béjaïa dans une plate-forme de revendications rendue publique, hier.
Alors que les étudiants n’ont pas tout à fait repris le chemin de l’université, après une crise qui aura duré plus d’un mois, voilà que les enseignants se mettent de la partie pour créer un climat de tensions au sein de l’université de Béjaïa. Réunis en assemblée générale, les enseignants de l’université de Béjaïa comptent organiser un sit-in devant le direction du rectorat.
La révision des statuts des enseignants chercheurs, le réajustement des salaires pour endiguer la disparité par rapport aux autres secteurs de l’administration publique et l’allègement de l’IRG, sont les premières revendications émises par les enseignants sur le plan salarial.
Au chapitre des logements, le Cnes exige un quota de 2900 logements et situe le nombre de demandeurs à plus de 900. Il est question aussi de la saisine des autorités pour un quota de logements sociaux et engager une procédure de désistement pour le cas de Berchiche à El Kseur, ainsi que la livraison immédiate aux bénéficiaires des 70 logements dans la ville d’El Kseur, avec toutes les commodités respectables. La Cnes ne s’arrête pas là, puisqu’il exige en parallèle la relance du programme dit présidentiel au quartier de Sid Ali Labhar, avec 80 unités et l’établissement d’une communication sur l’état du parc logements de l’université de Béjaïa.
Concernant les conditions de travail, le Cnes veut une commission d’hygiène et de sécurité, conformément au statut général de la Fonction publique, la réhabilitation des structures en état de délabrement, l’achèvement des travaux qui perdure depuis 3 ans au campus de Targa Ouzemour, le recrutement des agents d’entretien pour garantir des locaux propres (bureau, salle de cours…).
La présence d’un agent de sécurité au niveau de chaque bloc et le recrutement des agents pour leur entretien, ainsi que la réhabilitation des tableaux et des rétroprojecteurs sont d’autres points soulevés par le Cnes, dans ce mouvement qui risque de prendre de l’ampleur si la tutelle ne répond pas dans les délais raisonnables et de manière claire, menace le Conseil national des enseignants de l’université de Béjaïa, qui fait front à l’administration de tutelle accusée de «mépris à l’égard des enseignants». L’administration rectorale fait désormais face à un nouveau bras de fer avec les enseignants après celui difficilement négocié avec les étudiants.
Une année difficile pointe du nez, en somme, dans cette institution qui vit annuellement au rythme de crises.
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Par Hasnia Yacoub
Une lycéenne de 18 ans a été kidnappée par deux hommes pas loin de son lycée. La jeune fille a été forcée de monter dans la voiture de ses agresseurs qui la menaçaient avec une arme blanche.
Une fois en leur compagnie, les deux hommes âgés de 34 et 37 ans, se sont dirigés vers la forêt Chabour, à quelques dizaines de kilomètres de là.
C’est grâce à l’information donnée par un citoyen qui a vu la scène et avait bien remarqué que la jeune fille avait été poussée de force à monter dans le véhicule sous la menace d’une arme blanche, que la victime sera libérée. Une fois informés, les services de sécurité ont lancé une grande opération de recherche en contrôlant les accès de la ville. Une équipe des agents de la sûreté s’est dirigée vers la forêt où elle a pu rapidement localiser les agresseurs et leur victime. Cette dernière sera libérée et l’un des deux kidnappeurs sera arrêté en sa compagnie.
Une course-poursuite sera lancée contre le second agresseur jusqu’à son arrestation. La jeune fille qui a été violemment battue a été transférée vers l’hôpital. Les deux hommes ont comparu avant-hier devant le procureur de la République qui a ordonné leur emprisonnement en attendant leur procès.
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