L’Algérie est classée parmi les plus gros pays consommateurs de pomme de terre avec une disponibilité alimentaire annuelle de plus de 111 kg/habitant.
« Les disponibilités alimentaires à la consommation en pomme de terre sont de 111,5 kg par habitant annuellement, contre une consommation mondiale moyenne de 31 kg/habitant/an. Cette quantité place l’Algérie parmi les plus gros consommateurs de ce produit à l’échelle mondiale. »
Des chiffres qu’a donnés le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, dimanche à Alger lors d’une journée nationale de la pomme de terre organisée par le Conseil national interprofessionnel de cette filière agricole.
A titre comparatif, la Bélarusse occupe la première place avec une consommation de 181 kg/habitant/an, alors que celle du Royaume-Uni est de 102 kg et la Tunisie avec 30 kg. En Afrique, la consommation moyenne est de 4 kg/habitant/an.
Par ailleurs, le ministre a affirmé que la demande nationale en pomme de terre est assurée à 100% par la production nationale qui avait atteint 47 millions de quintaux (qx) en 2017, contre 26 millions qx en 2009, avec un rendement de près de 310 qx/hectare. La stabilité du marché en ce qui concerne ce légume a permis, selon lui, de rassurer les agriculteurs en les encourageant à élargir les superficies cultivées qui sont passées de 105.121 hectares en 2009 à 148.692 hectares en 2017.
« La filière a connu, ces dernières années, une progression significative qui a permis non seulement de couvrir aisément les besoins nationaux mais également de dégager des excédents à exporter en facilitant, ainsi, une bonne régulation du marché. »
Évoquant les exportations de la pomme de terre réalisées durant les deux dernières années, M. Bouazghi a indiqué qu’elles s’étaient établies à 817 tonnes en 2017 dont 500 tonnes vers le Qatar et 249 tonnes vers l’Espagne. Toutefois, les quantités exportées en 2017 ont nettement baissé par rapport à celles de l’année 2016durant laquelle l’Algérie avait exporté 2.600 tonnes vers 16 pays dont 849 tonnes vers les Émirats Arabes Unis, 605 tonnes vers le Qatar et 487 tonnes vers l’Espagne.
Concernant la production de semences de pomme de terre, le ministre a assuré que les superficies qui leur sont consacrées ont presque doublé par rapport aux dix dernières années en atteignant 23.430 hectares. Ce qui a permis au pays de réduire ses importations en pommes de terre de semences de 50% : « Notre objectif est d’assurer une disponibilité régulière qui permet d’atteindre un taux de couverture raisonnable de nos besoins par la production nationale et de constituer des stocks de sécurité« .
Sur ce point, il a noté que sur la campagne agricole 2017-2018, les importations en pommes de terre de semence ont nettement diminué par rapport à la campagne précédente en passant de 72.000 tonnes à 35.000 tonnes.
Par ailleurs, le ministre a fait valoir qu’outre son importance dans la sécurité alimentaire du pays, la filière de pomme de terre a un impact certain sur la croissance économique en général et sur le secteur agricole en particulier. Selon ses chiffres, la valeur de la production de pomme de terre a atteint 234 milliards de dinars en 2017, ce qui représente 8% de la production globale du secteur (production végétale et animale). Quant à sa contribution dans la lutte contre le chômage, cette filière engendre annuellement 60.000 emplois, selon le ministre.
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Un film documentaire de 90 minutes, retraçant le parcours de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) depuis sa création en 1946 jusqu’à son ultime sacre africain en 1995, vient d’être finalisé par le journaliste Abderrazak Larbi Cherif. L’avant-première de ce film sera projetée le 30 avril prochain à la Maison de la culture de Tizi Ouzou. Décliné sous une juxtaposition de titres, en kabyle et en français, respectivement Asmi Terbah- JSK : 1946-1996 et Joyeuse saga des Kanaris (JSK), le film donne la parole à deux membres fondateurs du club, Lounès Madoui (décédé il n’y a pas longtemps) et à Ali Bensalem qui livrent des témoignes précieux.
Le réalisateur, qui a fait le commentaire exclusivement en kabyle, a zoomé également sur d’autres noms qui ont marqué le parcours de la JSK, entre autres l’entraîneur Stéphane Ziwotko, rencontré chez lui en Pologne.
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Des experts en entomologie et maladies transmissibles de l’institut Pasteur et du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ont mis l’accent, lundi à Alger, sur la nécessité d’éliminer les déchets ménagers et les eaux stagnantes, et ce, pour mettre fin aux nids du moustique tigre et diminuer leur prolifération.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la prévention des piqures du moustique tigre, les experts ont imputé la prolifération de cet insecte en Algérie, notamment au niveau des wilayas côtières, aux comportements du citoyen, notamment « l’accumulation des déchets ménagers au niveau des cités et aux différents types d’eaux stagnantes au niveau des maisons et près des agglomérations », relevant que ces endroits représentaient « des nids de reproduction pour cet insecte ».
Pour sa part, le professeur Idir Bitam, spécialiste en maladies infectieuses au niveau de l’institut Pasteur, a appelé à « la préservation de la propreté de l’environnement, à la fermeture des contenants de l’eau et à l’élimination des eaux stagnantes en vue de contrecarrer la reproduction du moustique-tigre et de tous les insectes qui sont à l’origine des maladies de la saison de l’été ».
Il a souligné, par ailleurs, la nécessité de mobiliser tous les acteurs de la société pour diminuer la prolifération de cette espèce « transmissible des maladies et des virus infectieux », à l’instar du Chikungunya, de la dengue et du Zika, ajoutant que ces virus « se propagent particulièrement dans la zone du sud-est de l’Asie, et dont la transmission dans plusieurs pays du monde est favorisée par les vastes échanges commerciaux et le développement du transport aérien des personnes ».
Le même spécialiste a indiqué, par la même occasion, que la mobilisation des agents d’hygiène et l’utilisation des insecticides « ne suffisent pas sauf dans le cas où le citoyen est associé à cette opération de démoustication », affirmant, à ce titre, que l’utilisation récurrente des traitements insecticides pour diminuer la prolifération de cette espèce et ses piqures demeure nuisible à l’environnement et contribue leur résistance à ces produits chimiques dont l’utilisation devient, selon lui, « inefficaces ».
S’exprimant sur la situation épidémiologique, le Pr Bitam a estimé que la prolifération de cet insecte en Algérie était toujours « au premier stade », c’est à dire qu’il ne représente aucun danger et qu’il n’y a pas encore lieu de s’alarmer, citant, dans ce sens, les moyens assurés par l’Institut pasteur en matière de contrôle et de formation des fonctionnaires dans ce domaine.
M.Benallal Kamel Eddine, entomologiste à l’Institut pasteur a présenté un exposé exhaustif sur la prolifération du moustique tigre et le plan national de prévention contre les transmetteurs, ainsi que diverses enquêtes de terrain réalisées par des universités y compris l’utilisation du GPS dans la localisation des zones de prolifération des transmetteurs pour définir les moyens de lutte adéquats.
Il a rappelé, en outre, les mesures appliquées au niveau des aéroports et ports nationaux et la formation périodique des biologistes et fonctionnaires des établissements publics de santé de proximité et des bureaux d’hygiène communale (BHC).
Mme Lynda Cheballah de l’Etablissement d’hygiène urbaine d’Alger est revenu, pour sa part, sur les différentes interventions de l’établissement au niveau de la capitale notamment en ce qui concerne la pulvérisation d’insecticides dans les quartiers infestés, en sus des campagnes de sensibilisation et de prévention contre les piqures de cet insecte.
Elle a insisté, dans ce sens, sur l’importance de l’hygiène et du lancement de vastes opérations de nettoiement au niveau des jardins publics, notamment en hiver pour se débarrasser des résidus qui attirent généralement les moustiques en été.
L’Institut Pasteur avait enregistré en 2017 la prolifération du moustique tigre dans cinq wilayas côtières, en l’occurrence Annaba, Jijel, Tizi Ouzou, Alger et Oran, notant que les wilayas côtières et les zones humides restent les plus exposées à la prolifération de cet insecte.
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Les 222 grossistes du marché de fruits et légumes situé à l’entrée est de la ville de Chlef, le chef-lieu de wilaya, opérationnel depuis 32 ans, ne peuvent plus continuer à exercer leur activité de régulation du commerce des produits agricoles dans les conditions lamentables auxquelles il font face au quotidien de jour comme de nuit, des conditions dont pâtissent les clients qui viennent de toute la région pour approvisionner leurs étals.
Les concernés ont exprimé leur ras-le-bol de cette situation lors de l’assemblée générale qu’il ont tenue à la fin de la semaine écoulée sous la présidence de leur association en la personne de Laïd Boutira.
Unanimement, les concernés on dénoncé les conditions d’insalubrité des lieux : «Pas de réseau d’eau courante, pas de toilettes, pas de réseau d’assainissement d’évacuation des eaux usées ou pluviales, des tas d’ordures de produits qui se putréfient et dégagent des odeurs pestilentielles ; en un mot, des conditions invivables à subir à longueur d’année.»
D’autres voix ont souligné que «malgré ces conditions auxquelles nous sommes confrontés, nous payons chacun 6 000 DA par mois à la commune, en plus d’autres charges dont nous nous sommes toujours acquittés telles que les impôts et les taxes d’entrée des produits au marché». D’autres encore ont dénoncé l’existence près du marché d’un abattoir d’où émanent des odeurs pestilentielles insupportables qui polluent tout l’environnement.
A propos des locaux, il s’agit de locaux de fortune insalubres et invivables par tous les temps, ont expliqué certains.
En conclusion de l’assemblée générale, à l’unanimité, les participants on lancé un appel pressant aux autorités locales pour la réalisation d’une structure commerciale qui réponde aux normes exigibles pour qu’ils puissent exercer leur activité dans les meilleures conditions possibles, dans un environnement sain et salubre pour le bien de tous, commerçants et clients.
L’assemblée générale a aussi été l’occasion de faire la lecture du rapport moral et financier qui a été adopté à l’unanimité, de renouveler le mandat de présidence de leur association à M. Laïd Boutira.
Karim O.
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Lors de la visite effectuée en cette fin de semaine par le chef de l’exécutif et a concerné les communes de Dhalaâ et Blala qui ont bénéficié respectivement d’un renforcement en énergie électrique et le raccordement de 85 foyers en gaz naturel, en marge de cette sortie, notre journal a abordé avec le wali une question qui fait l’actualité des citoyens de la région d’Oum-el-Bouaghi.
La question a tourné autour de la mise en service du transfert de l’eau à partir du grand barrage de Béni Haroun vers Ourkis et qui devait desservir les cinq grandes agglomérations de la wilaya, à savoir Aïn M’lila, Aïn Karcha, Aïn Fakroun, Oum-el-Bouaghi et Aïn Beïda et dont les dates de mise en service ont été repoussées plusieurs fois pour des raisons purement techniques et les causes ont été rapportées dans nos éditions précédentes.
Abordant ce sujet d’une importance capitale, le chef de l’exécutif nous déclara ceci : «Effectivement, les dates de la mise en service de ce barrage tant attendue par les habitants de ces agglomérations ont été repoussées à chaque fois, il ne faut pas oublier que l’entreprise de réalisation de la station de pompage a rompu son contrat, ce qui nous a contraint à recourir à l’acquisition de stations monoblocs pour gagner du temps» et d’ajouter «aujourd’hui, une dizaine de pompes sont opérationnelles avec des essais concluants en attendant l’installation de deux autres dans les tout prochains jours et, si tout est bien par ailleurs, l’eau coulera dans les robinets des foyers des cinq agglomérations vers la fin du mois de juillet en cours ». Pour rappel, les cinq agglomérations touchées par la desserte de l’eau en provenance du barrage de Béni Haroun seront dotées de réservoirs d’une capacité de 20 000 mètres cubes chacun, des installations sont en voie de réalisation, en attendant, ce sont les anciens châteaux d’eau qui pallieront.
Moussa Chtatha
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Selon les bilans communiqués par la Cnas de Aïn Defla, lors des «journées portes ouvertes», la projection à moyen terme ne prête pas, en effet, à l’optimisme. On indique qu’au cours de l’année 2017, il a été enregistré 64 millions d’ordonnances.
Comparativement au premier trimestre 2017, en moyenne 103 000 dossiers de demandes de prestations dont 97 000 au 1/3 payant (cartes Chifa) ont été traités, en 2018, toujours durant le premier trimestre, ce nombre est passé à 110 000. On ajoute que 80% de ces demandes de prestations relèvent des remboursements de médicaments, les 20% restants concernent les accidents et quelques maladies professionnelles.
La prise en charge des cas de cancer est très lourde pour la caisse. On indique que la prise en charge d’un patient est estimée entre 300 et 400 millions de centimes. Par ailleurs, on remarque que si, il y a quelques années, cette maladie touchait principalement des personnes du 3e et 4e âge, aujourd’hui, non seulement le nombre de cas est en nette croissance mais aussi touche des tranches d’âges plus jeunes, de moins de 30 ans même.
S’agissant du dépistage de cette maladie, on indique que même si les frais sont à la charge de la Caisse, on constate que les réticences à se prêter au dépistage demeurent tenaces. Pourtant, selon les statistiques établies, on enregistre chaque année 80 à 90 nouveaux cas.
Pour ce qui est des dépenses, la Caisse verse à la CNR quelque 500 milliards. En plus, elle participe avec un versement forfaitaire de quelque 120 milliards au budget des hôpitaux.
A propos des menaces qui pèsent sur le devenir de la Cnas, il y a le déséquilibre entre les dépenses qui connaissent un accroissement de 6 à 7% par an d’une part, et une stagnation des recettes qui proviennent de l’activité économique en baisse, en l’absence de gros investissements, d’où une baisse des cotisations patronales et individuelles.
La Cnas de la wilaya de Aïn Defla compte 213 656 assurés sociaux dont 195 185 qui ont utilisé la carte Chifa auprès de 201 pharmacies et 47 médecins conventionnés et 14 centres de paiement des prestations. Pour diminuer les déplacements onéreux et difficiles des assurés sociaux demeurant dans les régions éloignées, notamment la daïra de Bathia située au sud-ouest du chef-lieu de wilaya, à près d’une centaine de km, la Caisse a mis en place, un système de contrôle à distance, en live, avec l’annexe qui y a été ouverte. A propos de contrôle, le service spécialisé de la Caisse a mis au jour une pratique de certains médecins et pharmaciens, peu nombreux certes, heureusement, qui se livraient à des subterfuges pour augmenter leurs recettes, en faisant valoir des consultations ou des ordonnances fictives ayant trait aux ayants droit inscrits dans la carte Chifa et ceux qui sont touchés, nous a-t-on fait savoir, sont les assurés qui laissent en permanence leurs cartes chez le pharmacien ou pour quelque temps chez le médecin traitant conventionné.
Le premier responsable de la Cnas insiste et rappelle que la Cnas est un organisme précieux par conséquent, il faut que toutes les parties concernées contribuent à sa sauvegarde et sa préservation «c’est un bien commun à tous les assurés et à tous les partenaires de la Cnas», dira-t-il
Karim O.
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Cette année encore, le Festival international d’Oran du film arabe dément les rumeurs qui laissaient penser qu’il sera délocalisé. Ainsi, la date de sa tenue a été annoncée officiellement samedi à Oran, par Brahim Seddiki, le commissaire de cette 11e édition. Lors d’un point de presse, l’intervenant a fait savoir que le festival aura lieu du 25 au 31 juillet 2018.
«Certes, il se tient avec les moyens du bord (4 milliards de ct) et pas comme nous aurions souhaité l’organiser mais il a le mérite d’être encore maintenu malgré la situation financière peu reluisante dans un contexte où la concurrence avec d’autres festivals est assez rude», dit-il.
Au total, ce sont 38 films longs (10) et courts-métrages (14) ainsi que des documentaires (14) qui seront en compétition cette année sous le slogan «Le vivre-ensembles».
Pour la sélection du long-métrage dont le jury est présidé par Merzak Allouach, l’Algérie sera représentée par deux longs-métrages : Nous n’étions pas des héros du réalisateur Nassredine Guenifi et Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh. La compétition verra également la participation du Maroc avec le film Keliks Douar El Boum du réalisateur Eiz El Arab el Alaoui El Maharizi. La Syrie avec Un homme et trois jours réalisé par Joud Saïd. L’Egypte participe avec Photocopies du réalisateur Tamer Echari.
La Tunisie, quant à elle, présentera en compétition Tunis la nuit réalisé par Ilyes Bakar. Les Emirats arabes unis seront représentés par le film Achek Amouri réalisé par Amer Salmine. L’Irak avec Le voyage réalisé par Mohamed Deraji. Le Liban présentera Nour réalisé par Khalil Zaârour. Et enfin la Palestine avec Le devoir réalisé par Anne-Marie Jasser.
Le court-métrage réunira, quant à lui, 14 films, où l’Algérie, la Syrie et l’Egypte participent chacun avec deux courts-métrages, tandis que le Bahreïn, l’Irak, l’Arabie Saoudite, la Libye, le Liban, la Palestine et la Tunisie, chacun avec un seul travail. Le jury de cette compétition sera présidé par la Libanaise Takla Chameoune.
La sélection en compétition de cette 11e édition du Festival international d’Oran du film arabe verra cette année la participation de l’Algérie avec 5 films-documentaires. Cette catégorie en compétition aura pour président de jury l’Irakien Kacem Houl Sadoum.
Cette édition verra, comme chaque année, un programme parallèle à la compétition, ainsi dans trois wilayas, Mostaganem, Sidi-Bel-Abbès et Mascara, le 7e art envahira les places par des films hors compétition.
Les ateliers auront leur part durant cette semaine célébrant le cinéma avec notamment des thématiques «Ecrire un scénario pour le cinéma» encadré par Irving Belateche, Alessandro Francesco Ago et Rochdi Radouane. «Réaliser un court-métrage du cinéma» encadré par Chawki Aboubakeur et Sophie Blanvillain. «La réalisation et la conception d’effets visuels dans un film du cinéma. Comment créer une image de cinéma ?» Un atelier encadré par Allal Bahaa Eddine. Et enfin un atelier sera consacré au thème «Technique d’écriture, scénario pour un court-métrage» encadré par Nacer Mohamed Abderrahmane Aggag.
Les conférences ne sont pas en reste de ce programme et tous ceux qui s’intéressent au 7e art pourront suivre les débats que susciteront ces rencontres. Ainsi, Mohamed Bensalah présentera une conférence intitulée «Sensibilisation et formation aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel». Mme Selwa Bouchelaghem évoquera «Le rôle de la propriété intellectuelle dans la protection des droits cinématographiques». «Le Critique cinéma au monde arabe» est le titre de la conférence qui sera donnée par Kadum Murched Saloom. «Le documentaire : la production et la promotion», un thème abordé par Hani Abuayyash.
Enfin, Fatima Ouzene mettra en avant les outils qui permettent de «Projeter votre court-métrage dans les compétions et sur le web».
L’ouverture aura lieu à la salle de cinéma El-Maghreb et verra le retour du réalisateur Khaled Youcef au Festival d’Oran auquel il avait participé avec deux films Doukan Chahata et Kaf el kamar et dont il avait obtenu le prix du meilleur réalisateur. Cette année, il revient à Oran hors compétition, en ouverture de la soirée inaugurale avec son dernier film Karma qui traite des disparités ethniques, religieuses et financières qui divisent la société. Un film où il est question de la relation tendue entre musulmans et chrétiens, à travers l’histoire d’un jeune musulman qui tombe sous le charme d’une chrétienne.
Pour information, ce travail du réalisateur et opposant politique Khaled Youcef a été interdit de projection à quelques jours seulement de sa sortie en Egypte. Après plusieurs discussions et pressions, le long-métrage a fini par obtenir le visa d’exploitation.
Les hommages un incontournable des festivals où il a été décidé pour cette année de rendre hommage à Farouk Beloufa, le réalisateur du film Nahla, l’un des films les plus importants du cinéma algérien. Né en 1947 à Oued Fodda (Algérie) et décédé le 9 avril 2018 à Paris.
Chadia, la chanteuse et actrice égyptienne, une icône dans son pays et dans les pays arabes, a joué aux côtés des plus grands comme Abdelhalim Hafez. Avec plus de 112 films à son actif, c’est à l’âge de 50 ans qu’elle avait décidé de se retirer du monde des projecteurs. Elle est décédé le 28 novembre 2017.
Amel Bentolba
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ALGER – Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu lundi à Alger, le ministre brésilien des Relations extérieures, Aloysio Nunes Ferreira Filho, qui effectue une visite de travail en Algérie, indique un communiqué des services du Premier ministre.
L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
Le chef de la diplomatie brésilienne a entamé dimanche une visite de travail de trois jours en Algérie, à l’invitation de M. Messahel, durant laquelle il participera à la réunion du Dialogue algéro-brésilien.
Cette visite sera aussi une occasion, pour les deux pays d’examiner « les possibilités de renforcement des dispositifs de coopérations existantes et la prospection de nouvelles opportunités d’investissements et de partenariat mutuellement bénéfique ».
Elle permettra également à l’Algérie et au Brésil de poursuivre « la concertation et la coordination de leurs positions respectives tant sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun ».
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ALGER – Le voilier-école « El-Mellah » a fait escale lundi au niveau du port d’Oran en provenance du port de La Valette à Malte.
Dans la cadre de la quatrième phase de la campagne d’instruction « ETE-2018 », le voilier-école « El-Mellah » numéro de bord (938) a effectué, ce lundi 23 juillet 2018, une escale au niveau du port d’Oran en provenance du port de La Valette à Malte, où il a été accueilli par le Commandant de la Façade maritime Ouest (2ème Région militaire) », précise le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
Au cours de cette escale, l’équipage du voilier-école « El-Mellah » qui effectue sa première campagne d’instruction cette année, durant la période du 30 juin au 05 août 2018, effectuera une visite de courtoisie au Comandant de la 2e Région Militaire et aux autorités locales de la wilaya d’Oran.
« En outre, plusieurs activités sportives et culturelles seront organisées au profit des élèves », souligne la même source.
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CONSTANTINE – Le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Emigration, relevant de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelhamid Si Affif, a mis en avant dimanche à Constantine « l’intérêt tout particulier » accordé depuis 1999 par l’Etat à la communauté algérienne établie à l’étranger.
Dans une déclaration à l’APS, en marge d’une visite des membres de cette commission, pour s’enquérir des conditions d’accueil des membres de la communauté nationale établie à l’étranger, à l’aéroport international Mohamed Boudiaf, M. Si Affif, a souligné « les multiples facilitations » décidé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika au profit de cette communauté en matière d’accès au logement, d’encouragement à l’investissement et d’amélioration des conditions d’accueil entre autres.
La communauté algérienne établie à l’étranger constitue un « atout à mettre au service du développement national », a encore considéré le même responsable, rappelant les orientations du président de la République pour « œuvrer à insérer cette communauté dans le processus du développement du pays ».
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RYADH – Le gouvernement yéménite a conditionné son retour à la table des négociations avec les rebelles Houthis à la libération de tous les prisonniers détenus par les insurgés, lors d’une rencontre dimanche à Ryadh avec l’émissaire de l’ONU pour le Yémen.
« Il est nécessaire (pour les insurgés) de montrer de la bonne volonté avant le début des prochaines discussions, et cela à travers la libération de tous les détenus dans (leurs) prisons », a affirmé le Premier ministre yéménite Ahmed ben Dagher à Martin Griffiths, selon l’agence de presse yéménite Saba.
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ALGER – La sélection algérienne de gymnastique garçons et filles a remporté 5 nouvelles médailles (1 or, 2 argent et 2 bronze), lors de la 5e journée consacrée aux épreuves individuelles de trampoline et tumbling, lundi à Alger dans le cadre des Jeux africains de la jeunesse-2018 (JAJ-2018).
La médaille d’or a été l’oeuvre de Laras Mohamed Louzkal aux épreuves de tumbling, devant son coéquipier Kehal Allaa Eddine, médaillé d’argent, alors que la médaille de bronze est revenue à l’Angolais Mateia Hossi Elias.
« Je suis très content de cette médaille d’or devant le public algérien. C’était un concours très engagé devant mon coéquipier Allaa Eddine qui a remporté la médaille d’argent. Nous avons un bon groupe de quatre athlètes qui peuvent aller plus loin dans cette discipline qui demande beaucoup de concentration et de préparation technique », a déclaré à l’APS Laras (14 ans), également champion d’Afrique en titre dans la catégorie des 12-13 ans.
Une médaille d’argent a été également remportée en tumbling filles grâce à Djafour Razia, devancée par la Namibienne Van Zyl Carane, médaillée d’or, alors que la médaille de bronze est revenue à l’autre Namibienne Loveira Thalia Theresa.
Dans les épreuves de trampoline, deux médailles de bronze ont été décrochées par Habza Narimane Hasna chez les filles et Youcef Bahiou chez les garçons.
Pour l’entraîneur de la sélection masculine de tumbling, Hamza Ahmed Cherif, les quatre athlètes algériens constituent le noyau de cette discipline laquelle peut énormément contribuer au développement de la gymnastique algérienne sur le plan africain et international.
« Je pense qu’il y a une réelle conviction chez les responsables de la fédération algérienne que cette discipline peut apporter des médailles à l’Algérie avec ces quatre athlètes déjà médaillés d’or par équipes et qui méritent d’être pris en charge dès la fin de ces jeux en vue des prochains championnats du monde prévus le mois de novembre en Russie », a-t-il dit.
Le total de la récolte algérienne s’élève désormais à 28 médailles, à savoir 12 en gymnastique artistique (3 or, 3 argent et 6 bronze), 7 en aérobic (2 or, 4 argent et 1 bronze) et 9 en trampoline et tumbling (1 or, 4 argent et 4 bronze).
La compétition se poursuivra cet après-midi à partir de 14h00 avec le déroulement des épreuves de trampoline synchronisé garçons et filles.
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ALGER – Les sélections algériennes (garçons/filles) de basket-ball (3×3) ont terminé au pied du podium des Jeux Africains de la Jeunesse (JAJ-2018) qui se déroulent du 18 au 28 juillet courant à Alger, après leurs défaites respectives contre le Nigeria (17-16) et l’Egypte (20-8), en matchs de classement pour la troisième place, disputés dimanche au Complexe Ahmed Ghermoul (Alger).
Le Mali, grand favori du tournoi, a remporté l’or aussi bien chez les garçons que chez les filles, après avoir dominé respectivement l’Egypte (13-9) et le Nigeria (21-5), lors des finales qui ont été disputées dans la foulée des matchs de classement.
Des deux sélections algériennes, c’est celle des garçons qui a nourri le plus de regret après avoir terminé à cette frustrante 4e place, car elle semblait en mesure de faire beaucoup mieux.
« On aurait pu aller en finale et offrir à l’Algérie au moins une médaille d’argent. A la fin, nous sortons complètement bredouille et c’est frustrant » a indiqué à l’APS l’entraîneur national Sofiane Boulahia, juste après avoir perdu le match pour la 3e place.
En effet, en demi-finale contre l’Egypte, les Algériens semblaient bien partis pour se qualifier, avant de se faire égaliser à quelques encablures du coup de sifflet final (14-14).
Il fallait alors recourir aux prolongations pour départager les deux équipes et c’est finalement l’Egypte qui a réussi à l’emporter (16-14), tout comme le Mali, qui avait surclassé le Nigeria (17-15) dans l’autre demi-finale.
Le même scénario s’est répété dans le match de classement pour la 3e place, puisqu’à 24 secondes de la fin, les Algériens menaient confortablement (16-14), avant de commettre quelques erreurs d’inattention qui ont fini par tout remettre en cause.
En effet, les Nigérians ont commencé par marquer un point, avant d’obtenir deux lancers francs, qui leur ont permis de renverser complètement la situation (17-16), alors qu’il ne restait que trois petites secondes à jouer.
De son côté, l’entraîneur de la sélection algérienne féminine, Radia Hamadache a expliqué la lourde défaite de son équipe contre l’Egypte par « la grosse débauche d’énergie » dans le match précédent.
« Les Maliennes étaient les grandes favorites du tournoi et les filles étaient très motivées lorsqu’elles les avaient affrontées en demi-finale. Elles ont vraiment tout donné, comme le prouve le score étriqué de (13-9).
Des efforts que nous avons finis par payer dans le match de classement face à l’Egypte, surtout que le temps de récupération était relativement court » a-t-elle encore expliqué.
Avant cette 3e édition des Jeux Africains de la Jeunesse, l’Algérie ne disposait pas d’une sélection de basket (3×3), ni en garçons, ni en filles. Elle les a formées spécialement pour cet évènement continental, qui était leur toute première compétition internationale.
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M’SILA – La protection du site archéologie Kalâa des Béni Hammad est « vivement » demandée par les services de la wilaya de M’sila à la faveur d’une levée de dégel attendue concernant ce projet devant valoriser davantage la richesse patrimoniale de la région.
C’est ainsi que les mêmes services ont formulé une demande de levée du gel sur le projet de protection et de mise en valeur du site archéologique « Kalâa de Béni Hammad », fondée en 1007 par Hammad Ibn Bologhine, fils de Bologhine Ibn Ziri Menad El Sanhadji dans l’actuelle commune de Maâdid, a-t-on appris auprès de ces services.
Ce projet, ont souligné les services de la wilaya, revêt une « importance capitale » pour déterminer et délimiter les monuments du site mais également obtenir des mécanismes pour sa protection au titre de monument historique islamique.
Inscrit il y a plus dix au profit de la wilaya de M’sila, ce projet a enregistré un retard considérable en raison de la condition imposant son attribution à un bureau d’étude spécialisé agrée par la ministère de la Culture selon la même source qui a souligné « la rareté de ce genre de bureaux à l’époque ».
En attendant la levée du gel sur ce projet, le secteur local de la culture œuvre à animer « Kalâa de Beni Hammad » à travers l’organisation de manifestations culturelles et artistiques sur ce site, implanté dans une région montagneuse caractérisée par sa fraicheur et la présence de multiples sources d’eau.
Kalâa des Béni Hammad est un site archéologique remarquable qui se situe à 36 km au nord-est de la ville de M’Sila. Cet ensemble, constitué de ruines préservées à 1 000 m d’altitude, est situé dans un site de montagnes d’une saisissante beauté sur le flanc sud du Djebel Maâdid.
Kalâa des Béni Hammad fut abandonnée en 1090 sous la menace de l’invasion hilalienne et constitue un des complexes monumentaux les plus intéressants et les plus précisément datés de la civilisation islamique.
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ALGER – L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,6% jusqu’à juin 2018, a appris l`APS auprès de l`Office national des statistiques (ONS).
L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel en juin 2018 est le taux d’inflation moyen annuel calculé en tenant compte de 12 mois allant de juillet 2017 à juin 2018 par rapport à la période allant de juillet 2016 à juin 2017.
Quant à la variation mensuelle des prix à la consommation, c’est-à-dire l’évolution de l’indice du mois de juin 2018 par rapport à celui du mois de mai 2018, elle a augmenté de 1,1%.
En termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont inscrit une hausse de 2% en juin dernier par rapport à mai 2018.
A titre d’exemple, les prix des produits agricoles frais ont grimpé de 3,2% en raison, essentiellement, de l’augmentation des prix des légumes (+6,6%), de la pomme de terre (+22,6%) et de la viande blanche (+9,6%).
En revanche, certains produits ont affiché des variations négatives, principalement les œufs (-14,4%) et le poisson (-15,1%).
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Par Z. Mehdaoui.
Désormais, les banques doivent souscrire au capital de la société de garantie des dépôts bancaires qui est réparti, à parts égales, entre elles. C’est ce qui ressort du nouveau règlement du ministère des Finances relatif au système de garantie des dépôts bancaires. Ce règlement précise que les banques actionnaires veillent à préserver cette égalité, même en cas de modification de capital dûment décidée par l’assemblée générale des actionnaires, dans les conditions et formes prévues par la législation en vigueur.L’entrée en liquidation d’une banque actionnaire et la mise en mouvement de la procédure d’indemnisation de ses déposants entraînent, de plein droit, à l’issue de l’opération d’indemnisation des déposants, la réduction du capital de la société de garantie des dépôts bancaires pour la part de capital qui revient à la banque, objet de la procédure. Ses droits, dans le capital de la société, sont considérés comme acquis pour le fonds de garantie des dépôts bancaires et versés à son compte. Les banques sont tenues de verser, au fonds de garantie des dépôts bancaires, une prime annuelle calculée sur le montant global des dépôts, en monnaie nationale, enregistrés au 31 décembre de chaque année.
Le taux de cette prime est fixé, annuellement, par le Conseil de la monnaie et du crédit, dans la limite de 1% prévu par le second alinéa de l’article 118 de l’ordonnance n° 03-11, du 27 Joumada Ethania 1424 correspondant au 26 août 2003, modifiée et complétée, susvisée, sur la base d’indicateurs de supervision. La société de garantie des dépôts bancaires, chargée de la gestion du fonds, doit veiller, quant à elle, au recouvrement des primes dues au fonds de garantie des dépôts bancaires et de leur versement dans un compte ouvert, auprès de la Banque d’Algérie. Elle doit, également, s’assurer du placement de ces ressources disponibles dans des actifs sûrs. Ce placement ne peut être effectué, que par l’achat de titres émis ou garantis par l’Etat et ce, par l’intermédiaire de spécialistes en valeurs du Trésor – SVT.
Le fonds de garantie des dépôts bancaires, prévu à l’article 118 de l’ordonnance n° 03-11 du 27 Joumada Ethania 1424 correspondant au 26 août 2003, modifiée et complétée, susvisée, est géré par une société par actions, dénommée « Fonds de garantie des dépôts bancaires – FGDB ».
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Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse, lundi en Asie, en raison notamment de l’impact de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et les grandes puissances. Vers 03H00 GMT, le baril de « light sweet crude » (WTI), la référence américaine du brut, pour livraison en septembre, cédait 18 cents, à 68,08 dollars, dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent de la mer du Nord, principale référence sur le marché mondial, pour septembre, perdait 24 cents, à 72,83 dollars. La guerre commerciale entre grandes puissances a perduré ce week-end au G20 Finances à Buenos Aires: alors que le FMI et l’UE craignent qu’elle n’affecte la croissance mondiale, la France a appelé à la raison les États-Unis, qui restent inflexibles.
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Le partenariat algéro-indien qui a fait naître ce groupe est le fait de la Sonelgaz avec 15%, Electro-industries à 45% et Vijai Électrics Limited à raison de 40%.
Une cérémonie de signature des statuts de la nouvelle société de production de transformateurs de grande puissance, a eu lieu, hier, dimanche 22 juillet 2018 à 9h30 au siège de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette usine née d’un partenariat algéro-indien, sera opérationnelle dans deux années pour couvrir d’abord le marché national avant de passer à l’export. Les responsables des deux parties étaient présents, représentés par le wali de Tizi Ouzou côté algérien et du président du groupe indien Vijai Electricals. Après la cérémonie de signature des statuts, les deux parties ont annoncé officiellement le lancement des travaux pour aboutir à la production à l’horizon 2021. Selon les responsables de la prochaine usine, l’Algérie sera leader dans la production des transformateurs de grande capacité en Afrique. Les capacités seront supérieure à celles des transformateurs produits actuellement en Afrique du Sud avec des ambitions à l’export dans les prochaines années. Cette place de leader bénéficiera aussi aux citoyens de la région car l’usine créera quelque 380 à 400 postes d’emploi. Selon le responsable algérien de la société qui sera une Sarl de droit algérien, la production sera d’abord orientée vers la satisfaction des besoins du marché national. Après cette étape, le marché maghrébin sera la cible avant le marché africain.
A rappeler par ailleurs que le partenariat algéro-indien qui a fait naître ce groupe est supporté financièrement par la partie algérienne, la Sonelgaz avec 15%, Electo-industries à 45% et Vijai Électrics Limited à raison de 40%. Le capital social de la société est évalué à 1,4 milliard de dinars. La société produira ainsi des transformateurs de puissance 40-60-120 et de 300 mégavoltampères (MVA) et tensions de 60/200 et 400 kilovoltampères (KVA).
Ces capacités sont, selon le responsable de la société, les plus grandes en Afrique, mais pas seulement. La société ne vise pas uniquement les marchés africains, asiatiques et maghrébins.
La qualité des transformateurs produits sera égale ou meilleur que celle de ceux produits sur tous les continents. L’export vers les pays européens ou d’Amérique est une autre étape à venir. Par ailleurs, il est à rappeler que cette société n’est pas la seule à être implantée à Tizi Ouzou. Une autre usine de fabrication d’insuline y est déjà en activité. Ses capacités techniques lui ont permis, elle aussi, de viser les marchés internationaux après avoir satisfait les malades algériens du diabète. La qualité de la production de cette société lui permet donc de rivaliser avec les autres groupes.
Par Kamel BOUDJADI.
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Après avoir été durement affecté par l’horreur du terrorisme en 2015, le tourisme en Tunisie, l’un de ses poumons économiques, semble revigoré par une fréquentation de touristes en croissance, confirmant l’amorce d’une reprise observée par les professionnels depuis le début de l’année. Ce qui augure d’un été radieux rendu ainsi par l’arrivée prévue de quelque 8 millions de touristes, dont 3 millions d’Algériens.
Pour s’en convaincre, il suffit de se tourner vers les professionnels de ce secteur clé, soulagés de voir son horizon s’éclaircir. Ils s’enthousiasment devant l’afflux de touristes dans les endroits les plus prisés du pays. «Tous les hôtels affichent complet à Djerba, à Hammamet, à Sousse et à Mahdia», s’accordent-ils à dire. De nouveau sur les bons rails, le tourisme repart nettement à la hausse en Tunisie, pour la plus grande satisfaction de sa ministre de tutelle, Selma Elloumi, qui se félicite de cette «amélioration importante». A tel point que «les chiffres de 2014 ont été dépassés, voire ceux de 2010 (+6%), année de référence pour le tourisme tunisien», s’est-elle réjouie. «En effet, le nombre d’entrées a dépassé les 2,3 millions le 20 mai, soit une hausse de 21,8% par rapport à la même période en 2017 et de 5,7% par rapport à la même période en 2010. Les recettes liées au tourisme, elles, ont atteint 358,6 millions de dollars durant les cinq premiers mois de 2018, soit une hausse de 31,8% par rapport à la même période en 2017», a-t-elle encore précisé. En 2017, 7 millions de touristes ont visité la Tunisie, 23% de plus par rapport à 2016, et l’évolution des nuitées passées a augmenté de plus de 20% alors que le tourisme intérieur a atteint 30% du total des nuitées à lui seul. Les recettes touristiques, elles, ont atteint 1 milliard d’euros, soit une amélioration de plus de 17%. Une saison touristique réussie en somme ! Mais l’année 2017 ne sera pas un pic historique, vu que les recettes touristiques ne dépasseront pas, au final, les 3 milliards de dinars tunisiens. Loin des performances des années 2008 (3,4 milliards), 2009 (3,47 milliards), 2010 (3,52 milliards) ou encore et surtout 2014 avec son record de 3,6 milliards de dinars tunisiens. Il n’en demeure pas moins que pour Selma Elloumi, l’objectif pour la Tunisie est d’atteindre les 10 millions de touristes en 2020.
Les Algériens fidèles à la destination
D’ici là, la Tunisie peut toujours compter sur le pays voisin direct qu’est l’Algérie. Les autorités tunisiennes ambitionnent de porter le nombre de touristes algériens à 3 millions, dans le sillage du record de 2,5 millions de touristes algériens enregistré l’année dernière. L’affluence des Algériens a représenté l’année dernière 35% des 7 millions de touristes ayant visité la Tunisie. Même la ministre tunisienne du Tourisme, Selma Elloumi, a constaté que des indicateurs «très positifs» ont été observés depuis le début de l’année en cours. Elle a souhaité que lorsque les Algériens viennent en Tunisie, il leur soit donné l’impression d’être chez eux et non d’être en visite dans un pays étranger.
Il en est de même pour plusieurs opérateurs tunisiens rencontrés à Hammamet. Comme nous le confirme Mourad El Magroun, tour-operator tunisien propriétaire de l’agence de voyages New Sun Travel : «Nous avons mis en place plusieurs mesures en faveur des visiteurs algériens […] Nous avons également œuvré à améliorer les services et nous engagerons les hôteliers à proposer des prix bien étudiés à nos frères venus d’Algérie.» Et de démentir dans la foulée les informations relayées par certains médias selon lesquelles certains hôtels tunisiens auraient exigé une augmentation de 30% sur leurs tarifs pour les touristes algériens. Il assuré qu’aucune hausse «soudaine» n’a été décidée pour les touristes algériens, reconnaissant que les prix ont connu, d’une façon générale, une légère hausse. «Au contraire, certains hôtels tunisiens ont décidé de faire des réductions allant jusqu’à 30% pour les familles algériennes», a-t-il indiqué. Voilà qui enterre définitivement la polémique qui avait commencé à enfler il y a tout juste une semaine, lorsque le secrétaire général adjoint du Syndicat national des agences de voyage (SNAV), Cherif Menacer, avait affirmé dans une tribune que «de nombreux hôtels en Tunisie ont refusé d’accueillir des familles algériennes en plus d’avoir procédé à une augmentation des tarifs de réservations de 30%».
Pour sa part, un responsable de la direction du tourisme de Hammamet a révélé qu’une réunion a été organisée il y a une semaine pour étudier le marché algérien. «Nous considérons le touriste algérien comme un touriste tunisien. La tenue d’une réunion pour discuter du marché algérien est une preuve que c’est un marché stratégique pour nous. Nous avons discuté avec l’Office national du tourisme tunisien de la façon d’attirer le plus grand nombre de touristes algériens, en particulier en dehors de la haute saison estivale. L’Office régional du tourisme de Sousse a été chargé de préparer une série de propositions», a-t-il indiqué. De son côté, le représentant régional du tourisme à Sousse, Bassam Al-Ouertani, a fait savoir qu’«il existe un plan d’action en faveur des Algériens, notamment en ce qui concerne les services et les prix. Des offres spéciales seront faites pour les retraités, en particulier pendant les vacances d’été, en plus de l’augmentation du nombre de vols à destination et en provenance de la Tunisie».
Le come-back des Français
Après les Algériens, ce sont sans doute aux touristes français que les Tunisiens se sont habitués. Après avoir déserté en masse la Tunisie pour des considérations sécuritaires – 3 Français ont été tués lors de l’attentat du Bardo en 2015 – ils font un come-back très remarqué dans les stations balnéaires tunisiennes. Les réservations ont grimpé en flèche pour atteindre un taux de croissance de plus de 200% par rapport à 2017. Pour René-Marc Chikli, le président du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto), ce retour en grâce de la Tunisie dans le cœur des touristes français s’explique par le fait «qu’il n’y a pas eu d’événements particuliers» susceptibles de les dissuader d’en faire leur destination préférée, avant de livrer une analyse plus nuancée. «Les Français ont redoublé leur confiance vis-à-vis de la destination, en partie et pas en totalité. Il y aura encore beaucoup de chemin à faire pour convaincre les Français de partir en Tunisie et atteindre les chiffres enregistrés en 2010.» Mais la reprise spectaculaire du tourisme en Tunisie n’est pas sans susciter une certaine inquiétude quant à la capacité du pays à y faire face. Apportant un bémol à l’enthousiasme général, Jabeur Ben Attouch, le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), cité par le journal tunisien Assabahnews, exhorte l’Etat à prendre des «mesures exceptionnelles», notamment la libération de l’importation des moyens de transport touristique, et à pallier sans délai au manque de personnel qualifié, consécutif aux nombreux licenciements que la grave crise liée aux attaques terroristes a entraîné.
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