Par Ghania Oukazi
L’Algérie s’imprègne depuis près d’une année de l’expertise de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) pour mettre au point un projet «novateur» à même d’assurer une surveillance et une sécurisation optimales à ses frontières.C’est sous le titre : «l’OTAN lance son premier projet de coopération scientifique avec l’Algérie» qu’un programme a été lancé à cet effet le 26 octobre 2017. En juillet dernier un récapitulatif a été distribué aux médias dont les représentants ont été reçus au siège de l’Alliance à Bruxelles parallèlement à la tenue du sommet des chefs des Etats membres qui s’est tenu le 11 et 12 du même mois. «Pour la première fois le programme OTAN pour la science au service de la paix et la sécurité (SPS) finance un projet pluriannuel de recherche menée en collaboration avec l’Algérie» lit-on sur le site consacré à l’ensemble des activités SPS menées par la division Sécurité de l’OTAN avec «les communautés scientifiques» de 69 pays. «Cette nouvelle activité vise à mettre au point un système de détection novateur à l’appui de la lutte contre le terrorisme au travers d’une coopération pratique associant les partenaires clés», est-il noté. Des experts algériens de l’Ecole militaire polytechnique des chercheurs-universitaires de l’Université Savoie Mont-Blanc de France et d’autres de l’Institut Royal de Technologies KTH de Suède ont été rassemblés au siège de l’OTAN à Bruxelles pour «travailler ensemble à la conception et à la mise au point d’un système de détection et d’imagerie terahertz» C’est un nouveau dispositif qui «permettra de détecter des objets dangereux ou des explosifs et il aidera à protéger des lieux vulnérables contre les menaces terroristes comme des aéroports, des gares, des infrastructures critiques et des bâtiments officiels»
Plus encore, «le programme OTAN pour la science au service de la paix et la sécurité (SPS) a aussi permis d’appuyer les activités de formation dans des domaines comme la non-prolifération, la sécurité énergétique, la sécurité des frontières, la sécurité environnementale, la lutte contre les EEI, les procédures de radioprotection, la cyber-défense et la détection des mines», est-il souligné dans le rapport. «L’OTAN a proposé à l’Algérie -à sa demande- un projet SPS pour la surveillance de ses frontières», ont précisé des responsables à Bruxelles.
Une technologie de pointe pour la sécurité des frontières
«La gamme de fréquences terahertz est un domaine scientifique qui a connu des progrès technologiques rapides et qui fait l’objet d’un intérêt croissant en raison des possibilités d’application dans de nombreux domaines comme la sécurité, l’imagerie, la détection, l’inspection de produits, la spectroscopie chimique, l’astronomie, les télécommunications, la caractérisation des matériaux et la médecine», avait déclaré le professeur Jean-Louis Coutaz de l’Université Savoie Mont-Blanc qui dirige ce projet de recherche.
«La réunion du 26 octobre 2017 a donné le coup d’envoi du projet qui renforcera les liens entre l’OTAN, la France et deux pays partenaires de l’OTAN l’Algérie et la Suède grâce à la coopération pratique», relève-t-on sur la fiche de présentation. Il est souligné qu’ «en proposant des solutions à la pointe de la technologie pour la lutte contre le terrorisme, ce projet SPS contribue aussi à l’action menée plus largement par l’OTAN pour projeter la stabilité au-delà des frontières de l’Alliance»
Les experts de l’Alliance estiment que «ce projet constitue en outre un élément important de la collaboration entre l’OTAN et ses partenaires du Sud». Le professeur Fredrik Laurell de l’Institut suédois KTH avait dit pour sa part lors du lancement du projet qu’«en établissant des réseaux d’experts entre le Nord et le Sud, cette activité aidera à mettre en place des compétences scientifiques et des technologies à l’appui de la lutte contre les menaces émergentes».
Le document de l’OTAN nous apprend que «le nouveau système doit être installé à l’École militaire polytechnique de Bordj El-Bahri en Algérie». À terme, ce dispositif expérimental servira de base à des activités de recherche scientifique dans ce domaine en Algérie. Mme Deniz Beten, conseillère senior SPS et coopération avec les partenaires, avait alors affirmé que «ce projet SPS fournira à l’Algérie sa toute première capacité d’imagerie terahertz». Il permettra de mener des travaux de recherche scientifique dans ce domaine et de former une génération de jeunes scientifiques algériens.
La science contre «les menaces émergentes»
Selon Mohamed Lazoul, de l’École militaire polytechnique qui est co-directeur du projet, «le système améliorera les capacités de notre institution s’agissant de cette technologie de pointe et permettra un important échange d’expertise et de savoir-faire dans le domaine de la détection par imagerie terahertz qui constituera une technologie clé à l’appui de la lutte contre le terrorisme au cours des années à venir». Les experts militaires algériens travailleront sur ce projet «pendant trois ans» jusqu’à ce qu’ils mettent au point -avec l’aide des Français et des Suédois- «un système de détection d’informations adéquates pour un meilleur contrôle des frontières (trafics illicites, contrebande, terrorisme)» L’école polytechnique militaire de Bordj El-Bahri a déjà reçu les équipements nécessaires à cet effet en attendant que les experts militaires s’imprègnent parfaitement des techniques de leur manipulation». «Nous allons achever ce projet dans un an et demi», est-il assuré au niveau de la division sécurité et activités SPS de l’OTAN»
Les Etats membres de l’Alliance assurent qu’ils vont élargir les outils de leur coopération avec les pays du Sud. «Nous allons lancer une initiative de défense pour la Tunisie et la Jordanie ; nous allons finaliser tous nos programmes pour les pays du Sud», soutiennent leurs représentants en soulignant que «nous sommes une plate-forme des sciences publiques ; nous avons trois groupes d’évaluation scientifique composés de 32 experts. La revue des pairs permet le choix des projets, la formation d’experts civils et militaires( )» La section sécurité (activités SPS) s’est déjà engagée aux côtés de la Mauritanie «dans un projet phare dans la région prévoyant la formation de personnels dans la gestion des crises, financé par des dons du Canada et de la France». La Tunisie a un projet pour «le renforcement des capacités de défense et des capacités de sécurité( ) avec de nouvelles mesures d’assistance et de formation (à la demande des autorités) pour la cyber-défense la lutte contre les engins explosifs improvisés et la transparence dans la gestion des ressources». La Jordanie a aussi d’importants projets avec l’OTAN avec en prime un programme pour «la détection de bombes artisanales» et l’Egypte pour «les mines anti-personnel». Il est avancé à propos d’un éventuel financement du G5 la force militaire pour le Sahel qu’ «il n’y a pas de consensus sur cette question entre les pays membres de l’OTAN». L’Alliance reconnaît qu’elle finance plus de projets aux pays du Dialogue Méditerranée «parce qu’ils leur sont utiles» et bien moins à ceux de l’Initiative de coopération d’Istanbul «parce qu’ils sont riches». L’Organisation ne cache pas sa satisfaction d’être «partout dans le Sud même si beaucoup y sont hostiles». Avec la précision qu’«on n’est pas en train de militariser ces pays, mais de les aider à développer leurs capacités de défense».
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Par Kamal Guerroua
Que s’est-il passé dans la tête de Donald Trump pour changer rapidement d’avis et proposer, il y a quelques jours seulement, de rencontrer sans pré-conditions, le président iranien Hassan Rohani ? En marge d’une réunion, le 30 juillet dernier, avec le chef du Conseil italien Giuseppe Conte, il glisse aux journalistes qui l’interrogent, allusion faite à un probable sommet avec son homologue iranien : «ce serait bon pour nous, bon pour eux, bon pour tout le monde». Mais le locataire du bureau ovale, habitué des sorties politiques fracassantes, est-il vraiment déterminé à faire marche arrière, concernant le dossier iranien ? Autrement dit, est-il prêt à faire un « remake » de sa démarche avec la Corée du Nord ? Pas sûr, mais rien n’empêche d’y croire ! Signalons, à ce titre, que durant l’été 2017, Trump et Kim Jong-un se sont livrés à une surenchère verbale sans précédent, jusqu’au point que la planète entière a cru à un accrochage imminent entre les deux Etats. Or, en juin dernier, les deux leaders ont fait, à la surprise générale, une rencontre spectaculaire sous les flashs des caméras du monde entier à Singapour, en Malaisie. L’administration américaine peut-elle alors faire pareil avec l’Iran ? Si on regarde bien la capacité du revirement diplomatique de Trump, rien n’exclut cette hypothèse, du moins dans la forme. D’autant que le ton dur utilisé en mai dernier par Mike Pompeo se trouve contredit par l’attitude actuelle du président républicain. Le secrétaire d’État avait présenté, pour rappel, douze exigences majeures au pouvoir des Ayatollahs pour conclure un nouvel accord, parmi elles, la fin de tout enrichissement nucléaire de l’uranium, le retrait de leurs milices de la Syrie et la fin du soutien au Hamas et au Hezbollah ! Puis Trump qui essayait toujours d’étouffer l’économie iranienne et de la priver de ses revenus pétroliers, a-t-il changé de méthode, lui qui s’était plu à réprimander ouvertement Rohani, lui promettant des sanctions très sévères au cas où l’Iran ne se plie pas aux vœux des USA ? C’est-à-dire une suite de restrictions à ses partenaires économiques (sans exemptions spécifiques comme cela a été le cas sous les administrations précédentes), s’ils achètent le brut d’ici le 4 novembre ! L’Iran qui exporte 2.4 millions de barils par jour, pourrait en perdre jusqu’à 1.2 millions de dollars. En conséquence, son rial (monnaie nationale) qui s’est dévalué de moitié cette année risque de plonger le pays dans la crise. Comme riposte, les Ayatollahs menacent de bloquer le détroit d’Ormuz où passe 30% du commerce international du pétrole. La stratégie de «la pression maximale», chère à Mike Pompeo peut-elle avoir, cette fois-ci, comme avec la Corée du Nord, des retombées positives ? Wait and see !The post Quand Donald Trump veut pactiser avec l’Iran… appeared first on .
Par Khaled Boumediene
La wilaya de Tlemcen s’apprête à distribuer près de 20.450 unités de logements de différentes formules avant fin 2018 au niveau de la majorité des communes, a-t-on appris jeudi dernier auprès du wali de Tlemcen Benyaïche Ali.Dans ce cadre, le premier responsable de l’exécutif a fait savoir que cette large opération comprendra 10.097 logements locatifs sociaux, 554 logements promotionnels aidés, 6.677 logements ruraux et 2.600 logements location-vente AADL. « Si l’on ajoute à ce chiffre les 5.120 unités de logements distribuées depuis le début de l’année, l’on peut dire que la wilaya va connaitre une année record pour la production et la distribution de logements par rapport aux années précédentes. Cette progression est le résultat de la mobilisation de l’ensemble des acteurs du logement social, rural, promotionnel et location-vente, notamment les autorités locales, les entreprises de réalisation, les bureaux d’études, les maîtres d’ouvrages et l’ensemble des services sous-tutelle du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. Pour ces prochaines distributions, nous avons donné des instructions aux commissions concernées d’accélérer la confection des listes des logements au niveau de leurs communes et de veiller à tous les critères contenus dans les textes réglementaires, afin de ne léser aucun citoyen. Dieu merci, toutes les opérations de distribution précédentes se sont déroulées dans le calme et souvent dans la gaité, car nous avons mené des enquêtes approfondies sur les demandeurs de logements afin de toucher ceux qui sont vraiment dans le besoin, et pour éviter les erreurs pouvant conduire aux incidents néfastes à l’ordre public ou tout acte de sabotage », a-t-il indiqué. Selon le wali, près de 5.120 unités de logements de différentes formules ont été distribuées depuis le début de l’année en cours. Abordant le retard observé dans la distribution de logements AADL dans les sites de la rocade de Bouhanak et Oujlida, M. Benyaïche a souligné que « des problèmes de crédits de paiement ont influé négativement sur les travaux d’aménagement extérieur et de voirie et réseaux divers.
Au plus tard, la livraison se fera le mois de septembre prochain, et je peux affirmer aux souscripteurs qui s’impatientent que leurs nouvelles cités seront équipées d’établissements scolaires et de toutes les commodités nécessaires aux ménages. Nous avons des instructions pour que tous les chantiers relevant du secteur de l’habitat réceptionnés soient automatiquement distribués. Par contre, les immeubles de logements dépourvus d’aménagements extérieurs ne peuvent en aucun cas être distribués à leurs bénéficiaires, et c’est pour cela que nous avons veillé au parachèvement de tous les aménagements extérieurs des projets de logements AADL et d’autres types de logements ».The post Tlemcen: Les logements AADL distribués le mois prochain appeared first on .
Par Madjid BERKANE
Cette opération qui aura lieu dans 40 wilayas concernera toutes les formules de logements.
La distribution de 30.000 logements toutes formules confondues le 20 août prochain, met les services du ministère de l’Habitat en course contre la montre. La finalisation de l’aménagement extérieur et des travaux du VRD avant cette date est le cap tracé par les walis au niveau des wilayas concernées par cette opération, a -t-on appris, hier, d’une source bien informée. «Le caractère urgent des instructions du ministre de l’Habitat Abdelwahid Temmar insistant sur la livraison des logements avec toutes les commodités a poussé certains walis à mettre les bouchées doubles recourant même à des entreprises privées pour finir cette tâche», a ajouté notre source. L’opération du 20 août qui va coïncider avec la veille d’El Aïd El Adha se déroulera de la même manière que les deux grandes opérations ayant eu lieu récemment, à l’occasion de Leilet El Kadr et la fête de l’indépendance concernant respectivement 50.000 et 56.000 unités. C’est -à -dire en présence des représentants du gouvernement sur place, en simultané et en direct sur les écrans de la télévision.
Cette opération qui aura lieu dans 40 wilayas est programmée pour la date du 20 août correspondant à la commémoration de la tenue du congrès de la Soummam et de l’attaque du Nord Constantinois, conformément aux instructions du président de la République, portant distribution des logements en fonction des fêtes nationales et religieuses. C’est ce qu’a fait savoir récemment Abdelwahid Temmar à l’occasion de la distribution de 1400 logements de type Aadl à Alger. «L’opération du 20 août sera suivie d’une autre opération similaire le 1er novembre correspondant à la date de déclenchement de la révolution algérienne», a ajouté dans la foulée le ministre. S’exprimant au sujet des formules de logements devant être concernées par l’opération du 20 août, le premier responsable du secteur de l’habitat a indiqué que sur les 30.000 logements, 14.700, (soit 50%) sont réalisés selon la formule du logement public locatif (LPL), 3500 selon la formule Aadl, 7300 logements ruraux, 2200 logements sociaux participatifs (LSP) 230 logements promotionnels publics (LPP) et 1200 quotas parmi les lotissements sociaux. Pour ce qui est des wilayas concernées par cette opération,Temmar s’est contenté de dire qu’elles sont au nombre de 40. «Les wilayas du Sud seront toutefois toutes concernées par cette opération», a-t-on appris, hier, d’une source proche du ministère. En effet 11 wilayas verront la distribution des logements à cette occasion. Il s’agit entre autres des wilayas de Naâma, Adrar, Ghardaïa, Béchar…etc. Pour rappel, le ministre de l’Habitat sur instruction du gouvernement a pris une batterie de mesures pour livrer le maximum possible de logements inscrits dans le programme quinquennal du président de la République.
Abdelwahid Temmar a décidé entre autres de débloquer l’argent nécessaire pour la réalisation de tous les projets inscrits, à lever toutes les entraves administratives et techniques en relation avec la réalisation des programmes du logements et à sanctionner les retardataires.
Temmar a adressé aussi un appel aux entrepreneurs afin de s’investir dans certains créneaux en rapport avec le logement, à l’image de la fabrication des détenteurs, de la céramique, du PVC…etc.
Par ailleurs, et en s’exprimant au sujet du respect des normes de réalisation du logement, Abdelwahid Temmar a affirmé que toutes les normes en la matière sont respectées.
Les services de CTC contrôlent en permanence les chantiers et ils interviennent à chaque fois que c’est nécessaire pour y remédier.
Les citoyens n’ont pas à avoir crainte par ailleurs à ce sujet, car tous les matériaux de construction sont locaux. Interrogé au cours du point de presse qu’il a animé en marge de la cérémonie de remise des clés pour les bénéficiaires des logements Aadl à Alger au sujet de la possibilité de l’élargissement des appartements distribués selon la formule du social, Abdelwahid Temmar a indiqué que le gouvernement fera de son mieux pour revoir ce détail. A noter que le gouvernement a réalisé depuis 1999 à ce jour plus de 3, 6 millions de logements toutes formules confondues.
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Par M. Delli
Un groupe d’anciens moudjahidines et ayants droit, bénéficiaires de kiosques et de cafés ont interpellé le chef du gouvernement pour une éventuelle intervention auprès du wali et des services du patrimoine de l’APC de Sidi Bel-Abbès. Il s’agit en fait d’un contentieux vieux d’une trentaine d’années et qui demeure à ce jour, selon les protestataires, sans solution. Les signataires d’une pétition adressée au chef du gouvernement et dont nous détenons une copie, affirment qu’ils ont construit ces espaces commerciaux avec leur propres moyens pour devenir ensuite des locataires chez l’APC à la base d’une convention qu’ils ont signée. Toutes les tentatives de trouver un terrain d’entente avec les services de la municipalité pour une cession du foncier, ont été vaines en dépit des lois qui régissent la cession des biens de l’Etat, notamment le décret exécutif 03-269 du 07 août 2003. Les notaires, dit-on, auraient refusé d’enregistrer les actes de cession sous l’argument que «l’origine de ces propriétés n’est pas déterminée». Une problématique juridico-administrative qui bloque toute régularisation de ces fonciers.Aucune autorité n’a été en mesure de régler le dilemme dans lequel se trouvent les bénéficiaires de kiosques et cafés. Le chef du gouvernement constitue aux yeux des signataires de la pétition, un ultime espoir.
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Aujourd’hui un bus touristique algérien transportant 45 personnes s’est renversé, dans la région Ghadhgadhia, à Sidi Bouzid.
L’accident a engendré 16 blessés qui ont été transportés vers l’hôpital local de Mazouna ; huit d’entre eux ont été transférés d’urgence à l’hôpital de Sfax, d’après les infirmations du correspondant de Nessma dans la région.
Le bus algérien était en route pour l’île de Djerba dans le cadre d’un voyage touristique.
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Par Yazid Alilat
La torpeur estivale ne semble pas avoir provoqué une baisse significative des prix des principaux produits agricoles, couramment demandés par la ménagère; mais a surtout provoqué un rebond significatif de la valeur de certains légumes. Malgré la haute saison de la récolte pour plusieurs produits, notamment la tomate, le poivron, les haricots, les aubergines, le piment ou les fruits, comme la pastèque ou le melon, les prix restent, en moyenne, assez élevés sur les marchés du centre du pays. La pomme de terre, le produit agricole le plus consommé par les Algériens, reste encore commercialisée, en dépit d’une bonne production et de l’écoulement sur le marché de la production dite de saison, entre 50 et 75 DA/kg. Même constat pour les haricots, avec une moyenne des prix qui oscille entre 140 DA/kg pour le haricot vert à 180 DA/kg pour les haricots rouges et 200 DA/kg pour le haricot blanc. Même constat pour le poivron, dont la récolte bat son plein, mais qui est commercialisé entre 100 et 120 DA/kg, ainsi que l’aubergine, vendue entre 60 et 75 DA/kg. La tomate, dont c’est pratiquement la période des grandes récoltes, notamment pour la variété dite industrielle, en principe destinée aux usines de fabrication de double et triple concentré, reste, elle, également, dans la fourchette des 70-80 DA/kg, alors que l’industrielle est cédée entre 50 et 40 DA/kg. Mais, le plus remarquable est la remontée en flèche de la courgette et du navet, vendus respectivement à partir de 100 DA/kg et entre 140 et 180 DA/kg.L’approche de l’Aïd el Adha est-elle pour quelque chose dans cette brusque hausse de ces deux légumes, la courgette étant actuellement, en pleine récolte de saison, ce qui ne justifie nullement la hausse plus qu’anormale de son prix. Même tendance, par ailleurs, pour les fruits, dont certaines variétés de raisin, comme le muscat, qui se vend à 400 DA/kg, alors que le gros noir est cédé à 250 DA/kg sur les marchés d’Alger, contrairement à Blida où les prix des fruits sont relativement abordables: les brugnons, nectarines et pêche entre 100 et 150 DA/kg, la pomme locale de très bonne qualité à 250 DA/kg, la poire, également de bonne qualité, à 240 DA/kg, les prunes à 140 DA/kg ou la pastèque à 25 DA/kg. Le melon reste énigmatiquement cher à 70 DA/kg, alors que le cantaloup est cédé jusqu’à 100 DA la pièce. Quant aux viandes, elles restent, comme le reste de l’année, difficilement abordables, avec le poulet qui a décollé avec 400 DA/kg, la dinde à 800 DA/kg pour l’escalope et entre 700 et 750 DA/kg, la viande de mouton à 1.400 DA/kg, tout comme la viande bovine, alors que le poisson a des prix hors catégories. Seule la sardine est descendue à 250 DA/kg, alors que la crevette (jusqu’à 2.000 DA/kg), ou le poisson noble, comme la daurade, le pageot, le rouget de roche, le merlan ou le pagre et le denti sont vendus à partir de 1.200 DA/kg. Même le loup et la daurade d’élevage sont vendus au prix du poisson sauvage, ce qui fausse la donne et l’importance de l’aquaculture, qui n’a pour le moment aucune incidence, vu les prix pratiqués, sur une augmentation de la consommation de poissons par les Algériens.
La tendance des prix dans les marchés du centre du pays, entre Alger, Blida, Médéa, Chlef, Ain Defla est globalement calme pour la plupart des produits agricoles de saison, hormis certaines variétés qui subissent une forte demande concomitamment avec l’arrivée de l’Aid el Adha. Il est également vrai que dans certains marchés de la capitale, les prix sont, exagérément, plus chers que dans d’autres marchés, à l’exemple des deux marchés du quartier de Didouche Mourad (ex-rue Michelet) et ses quartiers annexes, celui de Ferhat Boussad (ex-Meisonnier) et Reda Houhou (Clauzel), fréquentés par des fonctionnaires, des cadres supérieurs, et où les prix sont 2 à 3 fois supérieurs par rapport à la moyenne des prix dans le grand Alger. Et donc ne peuvent représenter une quelconque tendance générale des prix. Quant la pomme de terre est à 60 DA/kg à Ferhat Bousssad, elle est entre 40 et 50 DA/kg, ailleurs à Alger, notamment au grand marché de Bab El Oued, le marché le plus fréquenté de la capitale, ce quartier abritant la plus forte concentration d’habitants au km² du pays. Pour autant, les prix restent globalement dans la moyenne saisonnière, à l’exception de 2 ou 3 légumes traditionnellement demandés, lors de la fête de l’Aïd el Adha. Dans sa note du mois de juin dernier, l’Office national des statistiques (ONS) indique que l’indice brut des prix à la consommation s’est inscrit une hausse de près de 1,1% par rapport, au mois de mai, soit une hausse de 0,3% par rapport à juin 2017. « Cette tendance positive (+1,1%), de moindre ampleur que celle enregistrée le mois précédent (+1,8%), traduit un relèvement des prix des biens alimentaires, soit +2,0% », alors que « les prix des produits agricoles frais se distinguent par une variation de +3,2%, induite par l’augmentation, essentiellement, des prix des légumes (+6,6%), de la viande blanche (+9,6%) et de la pomme de terre (+22,6%) », explique l’ONS, selon lequel « des baisses caractérisent les prix des œufs (-14,4%) et ceux des poissons (-15,1%). » « Corrigé des variations saisonnières, l’indice des prix à la consommation enregistre, pour ce mois de juin 2018, une hausse de 1,3% par rapport au mois écoulé », précise l’ONS, qui explique qu’ « au mois de juin 2018 et par rapport au même mois de l’année 2017, la croissance des prix à la consommation est de 6,5% ». Quant au rythme d’inflation annuel (juillet 2017 à juin 2018/ juillet 2016 à juin 2017), il s’est établi à +4,6%, selon l’ONS.
Par ailleurs, et toujours au mois de juin, qui a coïncidé avec les deux dernières semaines du mois de Ramadhan, les prix des produits agricoles ont enregistré une hausse de +3,2%, traduisant une hausse de 6,6% pour les légumes, de 9,6% pour la viande de poulet et de 22,6% pour la pomme de terre, ajoute l’ONS, selon lequel des hausses modérées sont, également, observées pour les viandes rouges (+0,5%) et les fruits (+0,2%). Le gouvernement prévoit, dans la loi de Finances 2018 une inflation moyenne de 5,5%, soit une hausse généralisée des prix, et, surtout, un des effets directs du recours au financement non conventionnel, une trop grande masse fiduciaire en circulation sans contrepartie.
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Par Hasna YACOUB
L’échec, définitivement consommé de Makri, a permis aux deux «frères-ennemis» de dépasser leurs petites querelles et leurs chapitres de réprimandes et de critiques.
L’initiative de Abderezzak Makri a été froidement accueillie par l’ensemble de la classe politique. Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui a lancé un appel au chef d’état-major le l’Armée nationale populaire Ahmed Gaïd Salah, l’invitant à accompagner une transition démocratique dans le cadre du consensus national, a reçu une fin de non-recevoir non seulement de l’institution militaire, mais aussi des deux partis au pouvoir et de l’opposition. L’échec, définitivement consommé de Makri, a certes mis à nu le poids réel de cette formation politique et les alliances de façade qui existent au sein de la classe politique, mais il a surtout permis aux deux «frères-ennemis» de dépasser leurs petites querelles et leurs chapitres de réprimandes et de critiques.
Le FLN et le RND ont vite retrouvé leur «naturel» en affichant leur solidarité et en retournant à leur pacte immuable. Les deux formations ont exprimé une position commune contre l’initiative du MSP et ont appelé ensemble le président Bouteflika à briguer un nouveau mandat en 2019. «Nous demandons au président de la République d’accepter un sacrifice supplémentaire en souscrivant favorablement aux sollicitations pour briguer un mandat en 2019», ont appelé, en choeur, Ahmed Ouyahia et Djamel Ould Abbès, à l’issue de leur rencontre, non sans affirmer «nous serons un soutien fort au président s’il accepte de répondre favorablement à cet appel». Constants et conséquents dans leur démarche, les deux partis au pouvoir ont ainsi réussi à renverser la vapeur et à translater le débat devant porter sur une transition démocratique en une consultation nationale sur «les grandes questions de l’heure» et le «soutien au chef de l’Etat pour poursuivre son processus de développement du pays». Tout en oeuvrant de concert pour soutenir la candidature de Abdelaziz Bouteflika s’il venait à se porter candidat pour la prochaine élection présidentielle, les deux responsables ont annoncé la tenue de plusieurs rencontres avec des partis qui soutiennent le président de la République. C’est dire que les deux hommes qui ne manquaient pas une occasion pour se lancer des piques, n’ont pas hésité à mettre la main dans la main pour contrer une initiative jugée comme périlleuse à l’approche de la présidentielle.
La sortie de Abderezzak Makri, qui s’est échiné à brasser large et à construire un consensus sous l’égide de l’armée, n’a pas été du goût des deux hommes politiques qui ont vite compris que le président du MSP a bien calculé son timing. En se lançant dans une telle démarche à l’approche de l’élection présidentielle, Makri a voulu se forger la réputation d’une force de propositions à même de sortir le pays de la crise qui le secoue. Le MSP cherche à se repositionner sur l’échiquier politique et à négocier son retour à l’alliance présidentielle. Le parti de feu Mahfoud Nahnah a réussi à faire beaucoup de bruit grâce à la tournée des popotes effectuée par son président, mais ce dernier n’a brassé finalement que du vent. C’est avec un couffin vide que Abderezzak Makri est rentré au bercail. L’homme ne semble plus connaître la réalité du terrain ni celle de la société algérienne. En se lançant dans une initiative qui n’a même pas été soutenue par ses anciens alliés, Makri confirme la débâcle de l’opposition.
Une débâcle qui vient s’ajouter à celles enregistrées par le passé par ces partis qui ont tenté, faut-il le rappeler, de se lancer dans une Coordination pour la liberté et la transition démocratique ou encore de créer l’Instance consultative et de suivi de l’opposition.
Des projets mort-nés à cause de la guéguerre de leadership qui a éclaté en leur sein. Et même en tentant d’éviter le naufrage de la mouvance islamiste et en s’orientant vers la création d’un bloc qui dépasserait les rivalités et mettrait fin à l’effritement actuel, le MSP et ses congénères n’ont pas réussi à dépasser leurs différends ni à produire un discours politique nouveau leur permettant de faire oublier aux électeurs que les islamistes, qui ont mangé dans le même plat que le pouvoir, ont déjà fait leurs preuves et ont montré leur faible capacité dans la gestion. A bien voir, l’opposition rachitique et sans ancrage réel dans la société, n’a pas réussi, depuis plus de trente ans, à enfanter un réel leader politique capable de porter son étendard, de transmettre son message et d’être un véritable contre poids au pouvoir. C’est reconnaître finalement que l’opposition n’arrive pas à secouer les foules ni à mobiliser les Algériens. C’est reconnaître aussi que l’offre de l’opposition ne fait pas le poids avec la politique sociale menée depuis deux décennies par le président de la République. Les grandes réalisations de logements, la politique en faveur des jeunes ou encore les grands projets structurants, le retour à la paix et la sécurité semblent avoir définitivement scellé le sort de la prochaine échéance électorale. Le choix des Algériens semble fait et les dés jetés.
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Par Mohamed TOUATI
La SG du Parti des Travailleurs qui, à son habitude, ne badine pas avec les mots lorsqu’il est question de stabilité et de sécurité du pays, n’a pas réagi non plus aux consultations pilotées par Abderezzak Makri.
Mais où est donc passée la pasionaria du PT? La SG du Parti des travailleurs, qui, à son habitude, ne badine pas avec les mots lorsqu’il est question de stabilité et de sécurité du pays, n’a pas réagi non plus aux consultations pilotées par Abderezzak Makri. Est ce par déficit de communication? Ces silences ne font-ils pas partie d’une stratégie? Jacques Pilhan, conseiller en communication politique des présidents français François Mitterrand et Jacques Chirac en avait fait un slogan: «Tais-toi si tu veux être écouté.» Autrement dit la rareté de la parole chez un homme politique est généralement créatrice d’une envie d’être entendu. Et c’est vraisemblablement la position que semble avoir adopté la patronne du Parti des travailleurs qui nous avait habitués à réagir au quart de tour à des propositions qui engageaient l’avenir du pays. Ce ne sont pourtant pas les occasions qui ont manqué.
Vers la mi-mai, le président du Mouvement de la société pour la paix, Abderezzak Makri avait annoncé que son parti procéderait à de larges contacts avec l’ensemble des forces nationales pour parvenir au consensus national, y compris avec le pouvoir, «sans lequel il ne peut être réalisé». Au fur et à mesure qu’elle avançait, cette initiative a entraîné une réaction vigoureuse de l’Armée nationale populaire qui a écarté toute implication dans le champ politique. «L’Armée nationale populaire est une armée qui connaît les limites de ses missions constitutionnelles et il est hors de question de l’impliquer dans les enjeux partisans et politiques». avait déclaré, le 26 juillet, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, en réaction à l’initiative politique lancée par le président du MSP en faveur d’une transition politique sous le contrôle de l’Armée nationale populaire. La SG du Parti des travailleurs ne soufflera pas un mot. A peine 48 heures après ce sera au tour de l’opposition de réserver un accueil plutôt glacial à la proposition du leader islamiste. La fin de non-recevoir lui sera signifiée par le patron du MPA. «Makri parle de crise politique. La position du MPA est extrêmement claire. Ce dernier est opposé à toute idée de transition et rejette toute idée de crise. Pour nous, le préalable non négociable et non discutable, c’est le respect des institutions et des échéances électorales du pays», lui avait rétorqué Amara Benyounès. La mise à mort de l’initiative de Makri allait être actée par la rencontre entre les deux chefs de l’alliance présidentielle qui a eu lieu à la chefferie du gouvernement.
Le patron du RND, Ahmed Ouyahia et celui du Front de Libération nationale, Djamel Ould Abbès ont affirmé, d’une seule voix, qu’ils «oeuvreront de concert pour soutenir leur candidat, le président Abdelaziz Bouteflika et lui fournir un appui solide s’il répond favorablement à cette requête». C’en était fini du «feuilleton Makri» qui scellera l’union RND-FLN. Une opportunité pour entendre la précieuse réaction de l’icône du Parti des travailleurs. Louisa Hanoune préfèrera garder le silence. La scène politique sera privée de son analyse critique et recherchée de cet événement qui a focalisé l’attention des médias et des observateurs de la scène politique algérienne. Les ingrédients d’une grogne sociale étant avérés, il n’est donc pas exclu qu’une telle conjoncture lui offrira l’opportunité de donner à nouveau de la voix…
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Concernant le cinquième mandat du président Bouteflika, l’ancien Premier ministre Sid Ahmed Ghozali, énonce qu’aucune opposition a été faite. En effet c’est lors d’un entretien accordé ce samedi 4 août au journal français Le Télégramme, Sid Ahmed Ghozali précise que « le peuple a été corrompu par le pouvoir » et que « la population algérienne se tait parce qu’elle est dans une fuite en avant économique et sociale ».
En ajoutant: « La position du peuple vient de ce qu’il a été corrompu par le pouvoir. Pour vous donner un exemple : je ne suis qu’un seul des 100.000 anciens cadres de l’État qui soient pensionnés. On a multiplié par trois nos pensions en faisant comprendre que ce gouvernement est le seul pouvoir qui garantit les pensions », « Les gens craignent par conséquent pour leur avenir et perdent tout jugement libre. Ils ne se rendent pas compte – ce dont je suis sûr – que dans deux ou trois ans, le gouvernement ne pourra plus payer les pensions ».
« la prochaine élection présidentielle constitue un casting où chacun joue un rôle, l’enjeu n’est pas le changement du seul président car, pour lui, c’est tout le système qui doit changer ».
Concernant le printemps arabe, l’ancien premier ministre confirme : « l’Algérie a eu un printemps populaire avant tout le monde, seulement nous l’avons oublié ». En précisant : « C’était en octobre 1988. Il y a eu un soulèvement dans plusieurs villes du pays qui a fait 500 morts en une semaine. À la suite de ce soi-disant printemps arabe algérien, le pouvoir politique a changé la Constitution afin d’introduire le pluralisme, la liberté d’expression et d’association », a rappelé Sid Ahmed Ghozali pour qui « la Constitution de février 1989 n’a jamais été respectée jusqu’à maintenant ».
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Les éléments des services des douanes, en collaboration avec les éléments de la sûreté nationale ont avorté, le vendredi 02 Aout 2018, une tentative de transfert illicite de devises au niveau de l’aéroport international d’Alger. En effet, les éléments des services des douanes, en collaboration avec les éléments de la sûreté nationale ont interpellé le vendredi 02 Aout 2018, un voyageur qui s’apprêtait à quitter le sol national avec la somme de 110.000 euros dissimulée dans ses bagages. Selon des sources concordantes, le suspect s’apprêtait à prendre l’avion en direction de la capitale qatarie Doha. La somme saisie sur lui était soigneusement dissimulée dans des couches pour bébé qu’il transportait dans ses bagages, ont indiqué les mêmes sources. L’homme a été interpellé et sera incessamment présenté devant les autorités judiciaires compétentes, pour répondre du délit de non respect de la réglementation en vigueur en ce qui concerne les mouvements de capitaux de et vers l’Algérie, a-t-on égale ment indiqué.
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La sécheresse et la canicule qui ont affecté l’Europe du Nord font flamber les céréales sur les marchés mondiaux des matières premières agricoles cet été, les analystes estimant ne pas craindre d’émeutes de la faim en raison de stocks « confortables ».
Après avoir franchi la barre des 200 euros la tonne en juillet, les cours du blé ont terminé la semaine sur une hausse de 6% vendredi, après avoir frôlé, jeudi, les 220 euros en cours de séance sur le marché européen Euronext. Un pic jamais atteint depuis avril 2014.
La principale raison de cette flambée est liée à la météo : les moissons mondiales de blé ayant été plus faible qu’attendu, parfois dans des proportions importantes. Celle de maïs, pas encore réalisée, est aussi menacée.
En Pologne, où le mois de mai a été le plus chaud depuis 55 ans, des pertes « très importantes » de blé sont prévues, selon le gouvernement. La Lettonie avait déclaré, dès juin, l’état de calamité agricole.
La Suède vit une sécheresse historique, tandis qu’au Danemark, la récolte d’orge, destiné à la bière, a été « catastrophique », souligne un courtier.
Les inquiétudes portent surtout sur l’Allemagne, où la première organisation de producteurs, DBV, a corrigé vers le bas, mercredi, ses prévisions de récolte, déjà en baisse par rapport à l’an passé. Au lieu des 41 millions de tonnes de céréales attendues, ce pays en engranger que 36.
Du côté de la mer Noire, le service météorologique Russe déclare attendre une baisse de production de céréales de 15 à 20% en Russie, pays devenu premier exportateur mondial de blé l’an passé devant les Etats-Unis, selon le cabinet de courtage ODA.
Hors Europe, l’Australie affiche aussi un net déficit hydrique sur le sud-ouest du pays, pouvant conduire à une récolte en blé sous les 20 millions de tonnes si les conditions climatiques ne changent pas rapidement, indique le cabinet Agritel.
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Les parachutistes algériens se sont classés à la troisième place derrière les Russes et les Chinois aux Jeux militaires qui se déroulent en Russie, depuis le 28 juillet dernier. Pas moins de 33 pays qui ont pris part participent à ces jeux, dont l’Algérie «pour la première fois», selon le média russe Eurasia Daily, repris par le site anglophone Fennec News. La section aéroportée de l’ANP a réussi à se placer directement derrière deux grandes puissances militaires durant l’épreuve de saut qui s’est déroulée dans la ville russe de Pskov.La haute performance de nos parachutistes a été saluée par le général-major russe, Alexandre Peryazev, arbitre principal de ces Jeux militaires, souligne le média russe Eurasia Daily. L’officier supérieur russe a félicité les soldats algériens qui ont réussi à obtenir la troisième place «malgré la présence d’adversaires plus expérimentés dans cette compétition» à laquelle ils ont l’habitude de participer.
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Par Pr Abderrahmane MEBTOUL
L’objet de cette contribution est de répondre à la question: y a-t-il de véritables entrepreneurs en Algérie producteurs de richesses? Il ne faut pas confondre capital argent avec accumulation du capital qui détermine la richesse d’une nation.
Une personne ou un groupe qui possède beaucoup d’argent n’est pas forcément un entrepreneur qui, lui, investit dans la reproduction de la valeur au sens noble du terme, contribuant à la valeur ajoutée interne du pays. Aussi, se pose cette question cruciale, avec les différents scandales financiers à répétition qui créent un sentiment de frustration et de démotivation au niveau de l’immense majorité de la population algérienne à qui on demande des sacrifices, les véritables milliardaires algériens sont-ils au niveau de la sphère réelle?
Les récents scandales, notamment de la cocaïne et autres (immobiliers) montrent que les plus grosses fortunes en Algérie ne sont pas forcément dans la sphère réelle, mais au niveau de la sphère informelle notamment marchande, avec une intermédiation informelle, à des taux d’usure. Devant différencier pour les calculs afin de ne pas induire en erreur l’opinion publique, la part de la sphère informelle dans le PIB, au niveau de la structure de l’emploi, de la part de devises échangées sur le marché parallèle et sa part au niveau de la masse monétaire en circulation donnant des taux différents. Selon Deborah Harold, enseignante américaine de sciences politiques à l’université de Philadelphie et spécialiste de l’Algérie, se basant sur des données de la Banque d’Algérie, l’économie informelle représenterait plus de 50% du produit intérieur brut, plus de quatre fois le chiffre d’affaires de toutes les grandes entreprises du FCE réunies. Cette sphère contrôle au niveau de la sphère réelle 65% des segments des produits de première nécessité: fruits/légumes, marché du poisson, marché de la viande blanche, rouge et à travers des importations informelles le textile/cuir, avec une concentration du capital au profit de quelques monopoleurs informels. Cette sphère liée à la logique rentière tisse des liens dialectiques avec des segments du pouvoir expliquant qu’il est plus facile d’importer que de produire localement. Mais il ne faut pas se tromper de stratégie. Nous avons de nombreux entrepreneurs dynamiques, informels, acquis à la logique de l’économie de marché qu’il sagit d’introduire dans la sphère réelle non par mesures administratives autoritaires, mais par de nouveaux mécanismes économiques de régulation. D’une manière générale, il ne faut pas oublier le dynamisme de certains patrons de la presse privée, tant arabophone que francophone, certains sites dirigés par des Algériens initiés aux nouvelles technologies, qui ont permis le développement des espaces de liberté, restant l’audiovisuel en attente, enjeu de pouvoir, expliquant la tentative vaine du verrouillage médiatique à l’ère de l’Internet, de la promulgation de la loi, les quelques chaînes de télévisions privées fonctionnant en off shore. Il faut le reconnaître, le contrôle des médias est un enjeu stratégique pour les entrepreneurs privés algériens. Il existe une règle générale valable pour tous les pays. Lorsqu’on a beaucoup d’argent comme nous l’ont enseigné les fondateurs de l’économie, (l’économie est avant tout politique), on est tenté de faire directement ou indirectement (en plaçant des réseaux) de la politique. Aussi, pour ce secteur particulier existe un danger, pour des cas où l’actionnaire principal est un privé, en cas de non-autonomie de la rédaction, que ces médias s’adonnent à de la propagande, à l’instar de certains autres publics, au lieu de fournir une information objective d’où l’importance d’un code de déontologie. Cela n’est pas propre à la presse et concerne également les chaînes de TV privées, avec les contraintes de la publicité. D’une manière générale, le secteur privé algérien qu’il soit autonome vis-à-vis des sphères du pouvoir ou dépendant, (pour l’octroi de marchés), a une attitude contradictoire vis-à-vis de la politique du gouvernement concernant les grands dossiers. Comme la privatisation (totale ou partielle des entreprises publiques existantes) qu’il s’agit de ne pas confondre avec la démonopolisation (unités nouvelles crées par le secteur privé) avec parfois des alliances contre nature avec des syndicats corporatistes, (intérêts communs de rente), les dossiers de l’adhésion à l’organisation mondiale du commerce, des Accords de libre échange avec l’Europe et de la règle des 49 /51% (l’Etat algérien supportant tous les surcoûts via la rente) régissant le privé international, instaurée en 2009 sans une délimitation claire de ce qui est stratégique et de ce qui ne l’est pas, ayant donné parfois au détriment du Trésor, des situations de rente à certaines relations de clientèle.
Entraves au secteur productif
Le secteur privé algérien s’est développé largement à l’ombre du secteur d’Etat selon le fameux slogan «secteur privé facteur complémentaire du secteur d’Etat». Ce qui le freine c’est l’environnement et la sphère informelle dominante en Algérie. Le milieu des affaires est peu propice aux initiatives créatrices de valeur ajoutée à l’instar de la politique salariale qui favorise des emplois-rentes au lieu du savoir et du travail. Cela explique que les entrepreneurs cités, face à une concurrence étrangère (nombreux privés dans l’import) à laquelle ils n’étaient pas préparés, ont des filières d’importation afin d’équilibrer leurs comptes globaux. Que l’on visite bon nombre d’anciennes zones industrielles (Est- Centre – Ouest ou la zone de Ghardaïa) et l’on constatera que bon nombre d’anciennes usines se sont transformées en aire de stockage expliquant d’ailleurs le dépérissement du tissu productif où l’industrie représente à peine 5% du produit intérieur brut. La raison essentielle est représentée par les contraintes de l’environnement: bureaucratie pour plus de 50%, un système financier administré, (plus de 90% des crédits octroyés sont le fait de banques publiques), un système socio-éducatif inadapté et enfin l’épineux problème du foncier. A cela s’ajoute du fait de l’ancienne approche culturelle, une méfiance vis-à-vis du privé tant local qu’international du fait que les tenants de la rente ont peur de perdre des parcelles du pouvoir. Cela explique d’ailleurs ces alliances entre la sphère bureaucratique et certaines sphères privées spéculatives mues par des gains de court terme via la rente. Or le véritable dynamisme de l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée, suppose une autonomie de décision face aux contraintes tant internes qu’internationales évoluant au sein de la mondialisation caractérisée, l’incertitude, la turbulence et l’urgence de prendre des décisions en temps réel. Par ailleurs, selon les données quantitatives de l’Office national des statistiques (ONS) il y a «prédominance» du secteur commercial et le caractère «tertiaire de l’économie nationale plus de 83% du tissu économique global, étant fortement dominé par les personnes physiques à plus de 95% alors que les personnes morales (entreprises) représentent seulement 5%. Ce résultat est révélateur d’une économie basée essentiellement sur des micro- entités peu initiées au management stratégique. Les quelques cas analysés précédemment, qui sont d’ailleurs confrontés à de nombreuses contraintes, ne peuvent permettre à eux seuls une dynamisation globale de la production hors hydrocarbures, nécessitant des milliers d’entrepreneurs dynamiques. Car si le secteur privé réalise 80% de la valeur ajoutée hors hydrocarbures du pays, et plus de 60% de l’emploi, il ne représente d’ailleurs que 2 à 3% du total des exportations contre 97/98% pour Sonatrach, sa part dans l’investissement global est négligeable, D’une manière générale que représente le secteur privé algérien face au chiffre d’affaires de Sonatrach qui contribue directement et indirectement via la dépense publique/via les hydrocarbures à plus de 80% du produit intérieur brut? A cela s’ajoute le manque d’unification des organisations patronales privées où, sans être exhaustif nous avons la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea) la Confédération générale du patronat (CGP-Btph), la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), la Confédération nationale du patronat algérien (Cnpa, la Confédération algérienne du patronat (CAP), le Conseil supérieur du patronat algérien (Cspa), l’Association des femmes chefs d’entreprises (Savoir et vouloir entreprendre-Seve), le Club des entrepreneurs et des industriels de la Mitidja (Ceimi). Quant au Forum des chefs d’entreprise (FCE), il regroupe environ 499 entreprises qui peuvent corollairement appartenir à des associations syndicales, couvrant 18 des 22 secteurs économiques et représentant un chiffre d’affaires de 14 milliards de dollars, employant environ 105.000 salariés, le FCE étant considéré comme un think tank (laboratoire d’idées) et non comme une organisation syndicale, ayant annoncé depuis quelques mois qu’il se transformerait en syndicat.
Pour une nouvelle gouvernance
Il existe actuellement une atmosphère de psychose faisant fuir les capitaux ou la majorité se refugie dans des activités de gain de court terme,alors que l’investissement durable repose sur la confiance. Les missions des entrepreneurs publics, de bon nombre d’institutions stratégiques de l’Etat et du secteur privé ont besoin dêtre démystifiés, souvent assimilés faussement à des voleurs, alors que cela concerne une minorité. Le secteur privé national productif public et privé a besoin de plus d’autonomie et d’espaces de liberté, ne signifiant pas le capitalisme sauvage. Les milliers d’entrepreneurs et d’intellectuels algériens qui réussissent à l’étranger sont un exemple édifiant. Retenons d’abord ce qui reste (cette fuite des cerveaux qui constitue une véritable hémorragie), tout en encourageant la diaspora qui peut être un pont entre l’étranger notamment et la terre natale et également avec des investisseurs étrangers afin de favoriser le transfert managérial et technologique grâce à des copartenariats et des colocalisations. Il faut s’attaquer à l’essentiel qui est une gouvernance mitigée, liée à une profonde moralisation de ceux qui gèrent la cité. Sans vision stratégique, comment adapter l’Algérie à la mondialisation par plus d’espaces de libertés, en levant les contraintes d’environnement afin de permettre l’épanouissement de l’entreprise créatrice de richesses, en combattant non par des textes, mais réellement cette corruption socialisée qui menace les fondements de l’Etat algérien, poussant la majorité à se tourner vers les valeurs spéculatives, il ne faut pas s’attendre à un véritable développement de l’Algérie. Il y a lieu de souligner que la base de la réussite des réformes doit reposer sur une transparence totale et une large adhésion sociale. Dans les pays développés le niveau élevé d’éducation favorise la transmission de l’information, étant dans une économie de marché structurée. Comme nous l’avons montré dans plusieurs contributions nationales et internationales récentes en posant la problématique du futur rôle de l’État dans ses relations avec le marché, il s’agit de faire naître le marché dans un contexte de non-marché, à travers cette mutation systémique bouleversant la cohérence des anciens réseaux, pour créer une dynamique nouvelle à travers de nouveaux réseaux acquis aux réformes(de nouvelles forces sociales) dans le cadre d’une nouvelle cohérence synchronisée avec les mutations de l’économie mondiale. Cette dynamique sociale est seule à même d’éviter ce manque ce cohérence et de visibilité dans la politique socio-économique dont les changements perpétuels de cadres juridiques (fonction des rapports de force au niveau du pouvoir) en sont l’illustration où plusieurs centres de décisions politiques, atomisant les décisions et rendant volontairement opaques les décisions, traduisent le non-consensus. En cas de non-vision stratégique axée sur la concurrence, le processus de libéralisation qui doit être maîtrisée s’avérera un échec patent avec le risque de passage d’un nouveau monopole privé spéculateur, favorisé par le monopole source d’inefficience. Car dans la pratique des affaires n’existent pas de sentiments, tout privé, algérien, chinois, européen ou américain est guidé par la seule logique du profit (tout autre discours est de la démagogie), appartenant à l’Etat régulateur représentant l’Etat-nation de lutter contre les malversations, les surfacturations, d’avoir une vision claire de la politique socio-économique pour sécuriser l’investisseur, concilier les coûts sociaux et les coûts privés et donc l’ efficacité économique et une profonde justice sociale, qui ne saurait signifier égalitarisme, source de démotivation.
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Encore un but de Ryad Boudebouz durant l’inter-saison. Il a été auteur du premier but, vendredi, face à la formation de Premier League, l’AFC Bournemouth (2-0). Il signe, ainsi, son 5e but en autant de matchs amicaux. Le Betis se présentait avec Mandi et Boudebouz comme titulaires. Ce dernier ouvre le score à la 17′, après un centre de Marc Batra. Le joueur algérien profite de la sortie hasardeuse du gardien Artur Boruc pour marquer un but d’anthologie. Boudebouz affiche une très bonne forme et promet de réaliser une saison à la hauteur des attentes.
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La direction du MC Alger aurait donné son aval pour entamer les négociations avec le club français de Ligue 1, le Toulouse FC, pour le transfert du milieu de terrain malien, Aliou Dieng. Ce dernier, âgé de 20 ans, se trouve dans les plans du TFC, et une première offre a été faite, mais rejetée par les Mouloudéens, affirmant qu’ils ont besoin de ses services pour les échéances qui attendent le club algérois. Une donne qui a fini par changer, suite à une deuxième offre des Français, qui avoisinerait les 3 millions d’euros. Un premier round de négociations est prévu dans les toutes prochaines heures pour avancer dans ce dossier, et permettre au MCA de recruter un autre joueur à sa place, avant la clôture du mercato d’été, le 8 du mois en cours.
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Par Kamel Mohamed
Le recrutement de Djamel Belmadi a suscité de grands espoirs chez les supporters de l’équipe nationale qui voient en lui un entraineur en mesure de réhabiliter le Club Algérie. Toutefois, il faut relever que Belmadi ne dispose pas d’une baguette magique, quand bien même il affiche une volonté de fer pour réussir son challenge. Belmadi qui devrait signer un contrat de quatre ans avec comme objectif principal la qualification au Mondial 2022 du Qatar, aura des objectifs intermédiaires, à savoir les deux phases finales de la CAN en 2019 et 2021. Il se trouve que la FAF a assigné comme premier objectif à Belmadi les demi-finales à la CAN-2019. Il s’agit du même objectif assigné aux deux précédents sélectionneurs, l’Espagnol Lucas Alcaraz et Rabah Madjer qui disposaient d’assez de temps pour préparer l’équipe nationale. Belmadi prendra en main l’équipe nationale à dix mois de la phase finale de la CAN, prévue en juin 2019, sachant qu’il ne pourra regrouper les joueurs que durant les dates FIFA. En ce sens, il n’aura pas assez de temps pour rebâtir une nouvelle équipe nationale et partir en conquérant à la CAN-2019.Belmadi devra d’abord s’imprégner du championnat local et suivre de très près les internationaux algériens évoluant à l’étranger, ce qui exige beaucoup de temps, alors que l’échéance de la CAN-2019 approche à grandes enjambées. Il faut aussi reconnaitre que certains joueurs qui se considèrent comme des titulaires indiscutables en équipe nationale, doivent être remplacés par d’autres éléments, avides de victoires et animés de la volonté de s’affirmer. Plusieurs joueurs actuels, notamment ceux qui avaient participé au Mondial brésilien de 2014, auront tout réussi et vécu en sélection et sont plutôt intéressés par une autre participation à une Coupe du monde et fuient, pour ainsi dire, la Coupe d’Afrique des nations, comme cela a été prouvé lors de la dernière édition de la CAN-2017.
Aussi, la rébellion des joueurs suite à la décision de l’ancien sélectionneur national, le Serbe Milovan Rajevac, de rebâtir l’équipe avec de nouveaux joueurs, suivie par leur indiscipline et leurs déclarations incendiaires au temps de Lucas Alcaraz et de Rabah Madjer, sont autant de facteurs que Belmadi doit prendre en compte afin de reconstruire une nouvelle sélection nationale.
Connu pour sa discipline de fer et son humeur souvent belliqueuse, Belmadi ne devrait pas faire bon ménage avec les joueurs faisant figure d’anciens et habitués à imposer leur loi. Il est donc appelé à revoir l’effectif, à l’exemple de Vahid Halilhodzic qui avait tout chamboulé en 2011 pour parvenir aux résultats que l’on connait en 2014. Pour ce faire, la FAF doit accorder plus de temps à Belmadi et ne pas tomber dans le piège du résultat immédiat en focalisant sur la CAN-2019 avec les actuels joueurs qui portent une grande responsabilité dans la crise que connait l’équipe nationale. Le temps perdu par la FAF avec Alcaraz puis avec Madjer ne devrait en aucun cas être payé par Belmadi qui est intéressé pas un projet sportif.
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Par Saïd MEKKI
Sorti blessé à la cheville gauche contre le Bayern Munich, dimanche dernier, Riyad Mahrez a passé des examens qui se sont révélés rassurants. L’international algérien a repris les entraînements et fera donc ses grands débuts officiels avec Manchester City contre Chelsea lors du match de Community Shield, prévu aujourd’hui à 15h. Ce qui veut dire que Mahrez pourrait bien décrocher, dès aujourd’hui, son premier trophée de la saison. L’international algérien avait échoué à gagner ce trophée, il y a deux ans, après son sacre en Premier League avec Leicester City, en perdant (1-2) face à Manchester United. Aujourd’hui est, alors, une très belle occasion pour le nouveau Citizen de décrocher son premier titre avec sa nouvelle formation. Sa présence est certaine dans ce match, même en remplaçant dans la mesure où, selon son coach, Pep Guardiola, il s’est remis complètement rétabli de cette petite blessure qui n’aura aucune conséquence ni sur sa participation au match de la Community Shield ni sur le premier match de Premier League face à Arsenal. «Mahrez se sent beaucoup mieux, il s’est entraîné et je pense qu’il va jouer ce dimanche le match face à Chelsea», a déclaré le technicien espagnol.
L’international algérien, qui a signé le 10 juillet dernier un contrat de cinq ans avec Manchester City, a affiché de grandes ambitions avec son nouveau club. «Je pense que nous pouvons avoir de grands succès ensemble dans les prochaines années, et je pense que mon jeu peut encore se développer grâce à Pep», avait-il déclaré à l’issue de la signature de son contrat, dont le montant n’avait pas été dévoilé. Selon des sources médiatiques anglaises, le joueur aurait été vendu pour une somme qui constituerait un record pour le club, alors que plusieurs informations estiment ce montant à 60 millions de livres (79,6 millions d’euros). «Je suis si heureux de rejoindre City, qui joue un football extraordinaire sous la direction de Pep Guardiola, avait également déclaré Mahrez. De son côté, Manchester City a publié la déclaration suivante sur son compte Twitter, avec une vidéo souhaitant la bienvenue à Mahrez: «Les meilleures choses arrivent à ceux qui savent attendre…».
Versant dans ce même ordre d’idées, son nouveau coach, Pep Guardiola n’avait pas tari d’éloges au mois de mai après la difficile victoire de Manchester City contre Leicester (2-1). Guardiola est notamment revenu sur les actions de l’Algérien dans son couloir et en particulier les différences faites face à Gaël Clichy: «Mahrez est si difficile à contrôler dans cette position. Il l’a fait face à Gaël (Clichy), et la saison dernière face à tous les gauchers de la Premier League. C’est un joueur exceptionnel. C’est pourquoi il est si important d’avoir le ballon autant que possible. Moins Mahrez a le ballon, plus nous sommes tranquilles», a poursuivi l’entraîneur des Citizens.
Une manière d’ouvrir la porte à nouveau pour Mahrez puisque l’année d’avant en 2016, le coach de City l’avait évidemment déjà remarqué. Aujourd’hui, il est bel et bien sous sa coupe et Pep pourrait donc bien compter sur Mahrez pour bien garder le ballon et surtout d’être difficilement contrôlable. Quant à l’international algérien, il doit bien saisir l’occasion pour montrer, une fois de plus, à l’ancien entraîneur du Barça et du Bayern, fan de son talent, qu’il ne s’est vraiment pas trompé sur lui.
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Le président Vénézuélien, Nicolas Maduro, a échappé, samedi, à un attentat commis contre lui à Caracas par le biais de drones chargés d’explosif, a annoncé le ministre de la Communication.
Sept militaires ont été blessés dans cet attentat et hospitalisés, a indiqué la même source.
« Il s’agit d’un attentat contre la personne du président Nicolas Maduro », a déclaré le ministre, M. Rodriguez, après l’incident où l’on a vu M. Maduro, en direct à la télévision gouvernementale, interrompre le discours qu’il prononçait lors d’une cérémonie militaire dans le centre de Caracas.
Selon le ministre, « une charge explosive a détoné à proximité de l’estrade présidentielle » et d’autres charges ont explosé en plusieurs endroits de la parade militaire.
M. Maduro « en est sorti complètement indemne et se trouve en ce moment en train d’effectuer son travail habituel », a déclaré le ministre de la Communication.
Les explosions ont causé des blessures à sept membres de la Garde nationale Bolivarienne déployés sur le lieu de la cérémonie militaire, a indiqué M. Rodriguez.
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Sept personnes ont trouvé la mort et 23 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus ces dernières 24 heures à travers le territoire national, indique mercredi un bilan des services de la Protection civile.
Le nombre le plus élevé de victimes a été enregistré dans la wilaya de Ghardaïa avec 4 personnes décédées et 11 autres blessées, dans deux accidents de la route, dont le plus tragique a causé le décès de 3 personnes et des blessures à une autre, suite au renversement d’un véhicule léger survenu sur la RN 107 dans la commune de Metlili, précise-t-on de même source. Durant la même période, les unités de la Protection civile ont enregistré 2 949 interventions pour répondre aux appels de secours, suite à des accidents de la circulation, accidents domestiques, évacuations sanitaires, extinction d’incendies et dispositifs de sécurité.
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