Le défaut d’hygiène et de la propreté régnant dans la ville en cette saison estivale marquée par la prolifération remarquable des moustiques constitue un souci majeur pour la population du chef-lieu de wilaya.
Pourtant, il n’y a pas longtemps une initiative de volontariat pour le nettoiement a été initiée par le chef de l’exécutif pour chaque week-end et à laquelle ont adhéré de nombreux citoyens. La ville croule sous les ordures actuellement et la situation persistera encore tant que l’absence de la société civile, du mouvement associatif et autres associations de quartier, censés créer une dynamique en matière d’initiatives (protection de l’environnement, valorisation du patrimoine culturel, participation à l’embellissement de la ville et autres), est remarquée. Lesquelles associations apparaissent par enchantement lors de certaines occasions à l’exemple du mois sacré, pour disparaître après. Dans ce sillage, exception faite pour certaines artères principales donnant pignon sur des infrastructures publiques, les autres quartiers et cités de la ville dont la population dépasse les 80 000 habitants demeurent jonchés d’ordures entassées depuis longtemps.
Ces dernières dégageant des odeurs nauséabondes sont fréquentées par toutes sortes d’insectes, chats et chiens errants, au demeurant vecteurs de pathologie diverses. Même les agents municipaux de la voirie se contentent uniquement de ramasser les sachets poubelles lors du passage du camion et laissent sur place toutes sortes d’immondices éparpillées. L’époque où des agents municipaux étaient affectés par la municipalité pour ne rien laisser après le passage du camion de poubelle et la propreté et l’hygiène de la ville d’Oum El Bouaghi qu’on citait comme exemple sont révolues malheureusement pour céder la place à une cité croulant sous les ordures, abandonnée la nuit aux chats et chiens errants. La situation du manque d’hygiène est telle que les citoyens sont victimes de piqures de moustiques de toutes sortes à l’intérieur même des domiciles. Cela se passe au moment où l’opération démoustication n’a pas eu lieu au chef-lieu de wilaya et la prolifération du moustique «Tigre» est d’actualité dans d’autres régions du pays.
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Par Farid Haddouche
Les unités de la Protection civile ont enregistré 183 incendies de différentes natures qui se sont produits tout le long du mois de juillet.Nous trouvons parmi ses incendies déclarés 53 feux qui ont touché des superficies agricoles, provoquant la destruction de 320 arbres fruitiers, 2800 bottes de foin et 62.96 hectares de céréales. 7 incendies se sont déclarés dans les espaces forestiers et ont ravagé une superficie totale de 1500 hectares de territoire forestier.
On dénombre également 9 incendies de véhicules et 6 feux dans des groupes électriques, 7 incendies domestiques et 6 incendies dans des dépôts. 7 personnes ont été atteintes lors des interventions. Il s’agit de 3 personnes qui ont été brûlées, 3 autres asphyxiées et une personne légèrement blessée, d’après les indications de la Protection civile.
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Par A. E. A.
L’été, particulièrement au mois d’août, les donneurs de sang ne sont pas nombreux, fera savoir avec regret la directrice par intérim du secteur de la santé dans la wilaya, Linda Boubguira. Les gens sont moins mobilisés pour les questions de solidarité, dira-t-elle, ils se retrouvent, saison estivale oblige, plus préoccupés par leur départ en vacances et par les soucis liés aux mariages de proches etc. alors que les malades sont toujours là, ils n’ont ni la tête à festoyer ni la capacité de prendre des vacances ; ils ont un gros besoin de quelques gouttes de sang.En tout cas, selon notre interlocutrice, sans que la situation soit dramatique, il y a lieu de souligner que les hôpitaux enregistrent un manque flagrant de poches de sang, surtout en cette période d’été.
Les groupes de sang rhésus négatif et même positif, sont les bienvenus, estime-t-elle. Sans oublier, ajoute-t-elle, les plaquettes de sang dont le cas est assez particulier dans le sens où en plus de la durée limitée de leur conservation, il y a lieu d’indiquer qu’il faut douze (12) donneurs pour satisfaire les besoins d’un seul malade et cela pour juste une prise.
Quoi dire, lorsqu’il s’agit de malades, ou d’accidentés de la circulation ou de femmes sur le point d’accoucher qui ont besoin de sang ? Notre interlocutrice invitera, ainsi, les donneurs, surtout les «réguliers», à faire montre de plus de solidarité et d’humanité, particulièrement lors des jours de l’Aïd El-Adha, qui coïncide avec un long week-end. Elle signalera à cet effet que les prélèvements de sang se font dans tous les hôpitaux, des bus et camions de transfusion sanguine, qui sont stationnés au centre-ville et à la nouvelle ville de Ali-Mendjeli, mais également devant les mosquées, surtout lors de la prière du vendredi.
La directrice par intérim de la DSP renouvelle son appel aux donneurs de sang, de le faire de façon régulière, car si «on ne peut pas acheter le sang qui demeure un don des bien portants», être un donneur régulier permet de constituer une sorte de banque de sang qui répond à l’appel et qui est très indiquée dans pareilles conditions.
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Par Farid Haddouche
190 accidents de la circulation se sont produits sur le réseau routier de la wilaya de Bouira. Selon un bilan mensuel de la Protection civile, ces accidents ont fait 10 morts et 299 blessés. Parmi les accidents déclarés 81 sont survenus sur les routes nationales, 49 sur l’autoroute Est-Ouest, et 60 sur les chemins de wilaya et les chemins communaux.Le non-respect du code de la route dont les dépassements dangereux, le franchissement des lignes continues, l’état des véhicules et des routes, sont à l’origine de ces accidents, a-t-on constaté.
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Par Abdelkrim Zerzouri
Le mois d’août est réputé synonyme de ralentissement de la cadence de travail pour un grand nombre de secteurs, mais sur les chantiers du BTP c’est parfois le frein sec.Le taux de réalisation n’enregistre aucune avancée par rapport aux mois précédent. L’Aïd El-Adha viendra cette année prolonger encore l’arrêt des chantiers jusqu’après le 24 août, avouent des entrepreneurs et des maîtres d’ouvrages, qui s’inquiètent sérieusement de cet arrêt. Les chantiers du BTP sont à la veille d’importants rendez-vous fixés par les autorités pour réceptionner et distribuer des centaines de logements, ainsi que des établissements scolaires qui doivent impérativement être fonctionnels à la rentrée 2018/2019. Si pour les chantiers de logements il n’y a pas trop de soucis à se faire, puisqu’on peut procéder à une distribution solennelle de logements au profit de quelques bénéficiaires en attendant de finir les travaux qui restent encore en suspens, le chantier des établissements scolaires, lui, ne peut pas se permettre des délais supplémentaires. La rentrée n’attendra pas avec ces centaines d’élèves qui vont y affluer dès le 5 septembre. Normalement, selon les récentes déclarations du directeur de l’Education, de nombreuses écoles primaires sont inscrites sur le chapitre de la réception le 20 août prochain, à Ali-Mendjeli et Massinissa notamment, deux agglomérations qui ont connu une forte arrivée de nouveaux locataires.
Le directeur de l’Education n’a pas pu cacher son inquiétude au sujet de l’achèvement des travaux de ces nouvelles écoles. A cause, justement, des départs massifs des travailleurs en congé, et l’Aïd El-Adha, qui va certainement prolonger les vacances sur les chantiers. En plus de la fermeture de nombreux établissements qui approvisionnent les chantiers (les fournisseurs), du départ en congé des chefs d’équipes et des manœuvres, les employeurs, eux-mêmes, partent en vacances et laissent les chantiers presque à l’abandon, juste quelques travailleurs pour ne pas fermer les portes des entreprises. Histoire de donner l’impression d’un semblant d’animation sur le chantier, mais au fond rien ne marche convenablement, avoue un gardien qu’on a fraîchement recruté pour garder un œil sur le matériel.
Il y en a quelques entrepreneurs qui tentent de respecter le délai de réalisation des projets qu’ils ont sous la main, mais ils rencontrent des difficultés énormes pour garder le personnel en activité. Les travailleurs qui ont trimé tout au long de l’année tiennent absolument à profiter de leur mois de congé, et sur le marché de l’emploi, la main-d’œuvre qui est très rare tout au long de l’année est inexistante en ce mois d’août, relèvent des entrepreneurs. Le wali qui avait l’habitude de secouer la torpeur sur les chantiers en organisant des sorties hebdomadaires, n’est plus là pour le faire, car lui également se trouve en congé depuis le début du mois d’août. Pratiquement, tous les responsables sont en congé durant cette période, la première quinzaine du mois d’août, puisque la deuxième quinzaine de ce mois de vacances sera bloquée par la célébration de la fête de l’Aïd El-Adha.
Les travailleurs, y compris les responsables, préfèrent consommer leurs congés avant le 20 août, car l’Aïd El-Adha, annoncé le 22 août, se fête en famille, exigeant un retour au bercail de tous les vacanciers. Retour au bercail mais pas au travail, car la fête religieuse est synonyme également de congé, avant et après sa célébration.
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Par A.E A.
En accompagnement des déplacements des estivants vers les régions côtières, 5.000 policiers des wilayas intérieures ont été affectés en renfort à la sécurité des villes balnéaires, de même 150 autres policiers ont été déployés dans huit centres frontaliers de l’Est du pays et ce, pour renforcer les contrôles des voyageurs, selon l’inspecteur de police de la région Est du pays (qui comprend 17 wilayas), Mustafa Benaini. Ces renforts font partie du plan de sécurité « spécial », mis en place à la faveur de la présente saison estivale, en plus de brigades supplémentaires concernées par des transferts conjoncturels, fera savoir encore le premier responsable de la police de l’Est. Le plan de sécurité en question, comprend bien évidemment le volet renfort en moyens humains, et donc en agents, mais aussi en moyens matériels et en systèmes électroniques liés aux opérations de contrôle. « De même que nous avons eu à effectuer des aménagements en coopération avec les walis de Tébessa, Souk Ahras et El Tarf, pour des extensions de salles, multiplication du nombre de guichets et aussi des parkings extérieurs. Et cela est valable, poursuit-il, pour les huit centres frontaliers », dira l’inspecteur régional.The post Constantine – Des policiers affectés aux frontières pour renforcer les contrôles appeared first on .
Par A. El Abci
La wilaya a affecté trois milliards de centimes comme budget spécial pour le trousseau scolaire au profit des élèves nécessiteux, au titre de la prochaine rentée des classes 2018 – 2019 et ce, en sus des contributions des différentes APC.Selon le directeur de l’administration locale, Abd El Hakim Bouferoua, toutes les procédures afférentes à ce dossier doivent être lancées au cours de la présente semaine. Rappelant que lors de la dernière session de l’APW des instructions ont été données aux présidents des 12 APC, d’entamer rapidement les procédures relatives à l’opération de sélection des fournisseurs des cantines et des trousseaux scolaires. Il est à indiquer, en outre, que le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a attribué, pour sa part, une aide financière d’un montant de sept milliards 800 millions de centimes pour le transport scolaire, auxquels il y a lieu d’ajouter 4 milliards 500 millions de centimes de participation de la wilaya en soutien aux APC. Et le directeur de l’administration locale d’indiquer que ces aides du ministère de tutelle et de la wilaya d’un montant global de 12 milliards 300 millions de centimes, seront à même de couvrir 170 lignes de transport des élèves au moyen de 187 bus. La wilaya de Constantine, poursuit-il, a connu de grandes transformations grâce essentiellement aux programmes de réalisation de logements avec les fameux transferts de populations. Il en est, ainsi, d’un grand nombre d’habitants de Constantine qui ont été relogés à la nouvelle ville de Ali Mendjeli. Situation qui impose aux autorités locales, de mettre à disposition le transport scolaire pour tous les élèves qui ont été transférés avec leurs parents dans les nouvelles zones d’habitation. Et de faire savoir à ce propos, qu’il n’existe pas beaucoup de problèmes en considération que la direction des transports a fourni les listes nominatives des transporteurs, que les présidents des APC n’auront qu’à exploiter pour la signature de contrats, conclut-il.
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Par Ali Chabana
Les services vétérinaires de la wilaya de Tébessa viennent d’acquérir 10 mille doses de vaccin anti fièvre aphteuse. L’opération n’est pas plus qu’une mesure préventive, car aucun cas de cette maladie n’a été signalé jusque-là. La campagne de vaccination est lancée depuis quelque temps déjà, quelques semaines seulement avant l’Aïd El-Adha. Elle a été précédée d’une campagne de sensibilisation auprès des éleveurs et maquignons, afin qu’ils adhérent au programme de vaccination. Jusqu’ici près de huit mille bovins ont été vaccinés. Pour rappel, la fièvre aphteuse est une maladie virale grave du bétail, hautement contagieuse, transmissible à l’homme, mais dans des cas rares et bénignes.The post Tébessa: Campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse appeared first on .
Par Aomar MOHELLEBI
Ce bilan provisoire concerne la période qui s’étale du 1er juin dernier au 31 juillet, ont indiqué les responsables de la direction du tourisme à Tizi Ouzou.
Comme il fallait s’y attendre, la pénurie persistante d’eau potable à Tigzirt et Azeffoun s’est répercutée de manière négative sur le déroulement de la saison estivale 2018.
L’une des conséquences de cette crise d’eau qui frappe de plein fouet aussi bien la ville balnéaire d’Azeffoun que celle de Tigzirt est la baisse et de manière considérable du nombre d’estivants qui ont visité les deux villes en question durant les deux premiers mois de l’été, à savoir juin et juillet. Ainsi, selon les responsables de la direction du tourisme de la wilaya de Tizi Ouzou, qui ont rendu publics, hier, les chiffres du premier bilan de la saison estivale 2018, le nombre d’estivants a périclité de 200.000, comparativement au chiffre enregistré durant la même période de l’été 2017.
Ce premier bilan provisoire concerne la période qui s’étale du 1er juin dernier au 31 juillet, ont indiqué les mêmes responsables. Ces derniers ont précisé que jusqu’au 31 juillet dernier, le nombre de vacanciers qui se sont rendus aux plages des deux villes côtières de Tigzirt et Azeffoun a été d’un million, alors qu’il était de 1 million et 200.000 durant les deux mois de juin et juillet de l’année 2017.
La direction du tourisme de la wilaya de Tizi Ouzou a obtenu ces chiffres sur la base de statistiques réalisées par les services de la Protection civile qui sont sur le terrain sur l’ensemble des plages autorisées à la baignade dans les daïras de Tigzirt et Azeffoun.
Les responsables du secteur du tourisme de la wilaya de Tizi Ouzou ont regretté énormément que les deux daïras à vocation touristique de la wilaya ne disposent pas d’eau potable courante durant l’été. Pis encore, l’eau est même une denrée rare dans les localités de Tigzirt et Azeffoun. Ce qui a systématiquement fait fuir au moins les 200.000 estivants potentiels ayant opté sans doute pour d’autres localités balnéaires algériennes où la soif n’a pas droit de cité.
On imagine mal une famille dépenser au moins 20 millions de centimes (entre location d’apparentement et frais de restauration) pour se retrouver devant des robinets secs presque H24 et sept sur sept. Il y a toutefois lieu de noter que la pénurie d’eau n’en est pas la seule raison. Il faut rappeler que la première partie du mois de juin, nous étions encore en plein mois de Ramadhan. Période peu propice aux campings et aux virées en bord de mer. Ceci a aussi influé sur la baisse du nombre d’estivants. Ajoutez à cela une semaine entière consacrée à la célébration de la fête de l’Aïd el Fitr.
En effet, même le coup d’envoi officiel de la saison estivale pour cette année n’a eu lieu, pour rappel, que le 25 juin 2018. Donc, on peut dire que, pour cette année, le mois de juin a été amputé systématiquement de la saison estivale pour la multitude de raisons citées plus haut. Mais le problème de l’alimentation en eau potable des daïras côtières de Tigzirt et Azeffoun est un écueil qui devrait sérieusement être pris en charge par toutes les parties concernées, à commencer par l’Algérienne des eaux.
Deux stations de dessalement d’eau pourraient, si elles venaient à être mises en service, venir à bout de cette situation. Il s’agit de la station de dessalement d’eau de Tigzirt, en cours de réparation. Il est donc à espérer que d’ici juin 2019, la station de dessalement d’eau de Tigzirt soit enfin mise en service. Ce qui permettra à l’eau de couler enfin à flots dans toute la région. De ce fait, un véritable coup de fouet sera donné à la saison estivale. Idem pour la localité de Azeffoun où un projet d’alimentation en eau de la région à partir de la station de dessalement d’eau de Cap-Djinet (dans la wilaya de Boumerdès) est en cours.
En outre, il y a lieu de noter que le fait que le nombre d’estivants ait baissé cette année ne veut absolument pas dire que la saison estivale a été un échec à Tigzirt et Azeffoun où les autorités locales continuent de fournir tous les efforts possibles pour que les estivants puissent profiter de leurs séjours de vacances dans un meilleur cadre.
Ainsi, pour cette année, les estivants ayant jeté leur dévolu sur les deux localités balnéaires de la wilaya de Tizi Ouzou, ont été agréablement surpris de découvrir que des étoiles de la chanson kabyle, tous styles confondus, sont au programme aussi bien à Tigzirt qu’à Azeffoun, pour y animer des soirées à partir de 22 heures presque chaque jour.
Les estivants ayant choisi cette année Azeffoun ou Tigzirt ont ainsi la chance d’assister à des concerts qui seront animés en plein air par le maître Akli Yahiatène mais aussi par les stars Mohamed Allaoua, Rabah Asma, Ali Amran, Ali Ferhati, Abdelkader Chaou, Ahcène Aït Zaïm. Ces spectacles pourront ainsi étancher une soif d’un autre genre.
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Par Wahida BAHRI
En dépit des taxes, hausse des prix et «le couvre-feu» imposé par certains hôtels en Tunisie, aux touristes algériens, ces derniers ne semblent pas détourner la tête de cette destination pour passer leurs vacances.
Embouteillage aux portes est de l’Algérie. Les postes frontaliers avec la Tunisie, d’Oum T’boul et El-Ayoun, Lahdada et Bouchebka sont submergés de touristes algériens en partance vers les stations balnéaires de Hammamet El Yasmine, Sousse et Djerba entre autres. Sur place l’affluence est bien visible, en témoignent les longues chaînes de voitures attendant d’accomplir les formalités de passage en Tunisie. Une attente qui peut durer plusieurs heures des deux côtés. Les plaques d’immatriculation de toutes les wilayas du pays, en disent long sur l’affluence des Algériens sur ce pays voisin. Ce rush s’explique par la volonté de rattraper des vacances perturbées par les examens de fin d’année. Poste frontalier d’Oum T’boul, 4 août 2018. Il est 10h30 et déjà une file importante de voitures immatriculées de plusieurs wilayas du pays et de l’étranger sont en attente devant les locaux de la police des frontières et des douanes algériennes. La procédure est la même dans tous les postes de contrôle algériens.
Les douanes algériennes à pied d’oeuvre
Pour mieux gérer le flux vers la Tunisie, durant la période estivale, la direction générale des douanes algériennes a renforcé les équipes dans tous les postes frontaliers, avec la Tunisie. Tous les postes travaillent 24h/24h. Il faut signaler que les 70% des touristes algériens empruntent le poste d’Oum T’boul «Cela représente souvent une grande pression sur les agents des douanes et de la PAF», nous a indiqué un douanier. «Par moments, on oriente certains passagers vers d’autres postes comme celui d’El Ayoun, à El-Kala, pour équilibrer un peu le flux», a cexpliqué le même douanier. En dépit des grands moyens humains et matériels dont sont dotés les postes de contrôle dans ces zones frontalières, il demeure, néanmoins que, la pression du flux reste insoutenable, notamment durant les fortes chaleurs. Il faut dire que la haute saison draine près de 5000 à 8000 passagers/J et 2500 à 3000 véhicules par poste. Bien que la tâche ne soit pas des moindres, pour les éléments des douanes et ceux de la PAF, le travail se fait, comme il se doit. Contrôle assisté, vérification de papiers, passage à la douane et c’est fait. Bien qu’il y ait une grande file, la vérification de papiers est rapide. Notons que Oum T’boul est le poste frontalier algérien le plus fréquenté de la zone est du pays. Ce père de famille nous dit qu’il est là, depuis trois heures du matin, et il est 11 heures, il vient tout juste d’accomplir les formalités de passage. «Il va falloir attendre encore plus de l’autre côté de la frontière, avant d’arriver à Tunis-ville», a déploré notre interlocuteur. Les sempiternelles attentes semblent être le désagrément dans tous les postes de contrôle des deux côtés des frontières. Puisque les Tunisiens entrant en Algérie, doivent passer par ces mêmes points de contrôle et accomplir les mêmes procédures douanières, dispensées par les services de douanes et de la PAF algérienne. Dans ce sens, il y a lieu de noter qu’ils sont entre 1100 et 1300 voitures à passer les frontières algériennes, et 10.000 à 12.000 Tunisiens à franchir chaque semaine les postes frontaliers est du pays. La plupart font leurs emplettes en vaisselle, vêtements, alimentation générale et autres produits de large consommation, dans les espaces commerciaux des différentes villes de l’Est du pays, El-Eulma, Tadjenanet, Annaba et El-Tarf, notamment. Et bien entendu, ils repartent avec le plein de carburant. Mais si certains Tunisiens font du tourisme commercial, d’autres font du vrai tourisme, pour découvrir le pays de El Amir Abdelkader, de Zabana, de Yemma Gouraya, entre autres. Contrairement aux Algériens qui, depuis des années déjà, ont fait de la Tunisie, leur première destination, aux fins de jouir des prestations qu’ils ne trouvent pas chez eux. Ce qui explique le flux grandissant d’année en année. Les chiffres enregistrés en cette période seraient de l’ordre de 5000 jusqu’à 8000 touristes / j. La journée du 1er août a enregistré 11.700 passagers. Contrairement à l’année dernière, où il a été enregistré à la même période entre 7000 et 10.000 touristes algérien/j, avec quelque 13.000 passagers.
Les raisons du recul du flux
Pour le Tunisien Chérif Samadhi, expert en tourisme, le nombre de touristes algériens à quelque peu diminué, d’une part, après, la prétendue mésaventure vécue par certaines familles algériennes en Tunisie. L’incident a été, rappelons-le, démenti par la Fédération tunisienne de l’hôtellerie. Et d’autre part, selon notre expert, le recul du flux des Algériens est dû entre autres, à l’augmentation de 30% des tarifs des prestations hôtelières tunisiennes, la cherté de la vie, la dévaluation du dinar tunisien. Au-delà de ces propos, c’est la place des touristes algériens, par rapport au tourisme haut de gamme. Comme expliqué par Naoufel Jdidi, responsable d’une agence de voyage à Sousse.
Le retour des tour-opérateurs
La stabilité de la situation sécuritaire semble favoriser le retour en force des touristes étrangers en Tunisie. C’est pourquoi les Algériens n’ont pas leur place dans les hôtels haut de gamme. Ces tour-opérateurs (TO) européens:français, allemands, anglais et américains, en plus avec l’émergence de deux marchés qui sont la Russie et la Chine, cela représente un potentiel touristique pour la Tunisie dont, l’économie nationale se base à 80% de la rente de se secteur, le tourisme en l’occurrence. Une équation à l’origine de l’augmentation considérable des prix dans les structures hôtelières. Pour 45% de flux de touristes français et 42% de touristes allemands, auxquels s’ajoutent les Russes avec 53% et les Chinois avec 46%, les Algériens ne font pas le poids, même dans les hôtels à trois et quatre étoiles.
Forte concurrence des agences de voyages
Cette concurrence, du moins du côté des tour-opérateurs est le résultat de traditions liant ces dernières à la Tunisie. Ces traditions encrées dans le temps et dans l’espace entre les deux parties ont fait en sorte que les Tunisiens préfèrent récupérer leurs clients, les TO en leur vendant en priorité leurs produits. Car, faut-il le noter, et comparativement à ces traditionnels clients, les TO en l’occurrence, les agences de voyages algériennes ne commercialisent que 1000 à 3000 touristes. Un nombre qui ne peut en aucun cas rivaliser devant ceux des TO. Ces derniers qui, selon plusieurs responsables d’hôtels tunisiens, achètent des packs en inclusive, pour toute l’année. «Le pack compte des milliers de lits de 100.000 à 450.000 /ans, tout le long de l’année», nous dira, un responsable de l’Orient palace à Sousse. Et c’est là, la notion du tourisme pour les Tunisiens dont la vision a une portée à long terme. Car, faut-il noter, les Algériens sont des touristes de la haute saison et non des quatre saisons, comme c’est le cas de ceux générés par les TO. Par ailleurs, si un grand nombre de touristes algériens ont boudé le pays voisin, ce n’est pas uniquement, du fait de la politique de commercialisation du produit, soumise au principe de l’offre et la demande, mais c’est aussi à cause de certaines mesures imposées dans certains hôtels. Comme l’augmentation de 30% des tarifs du séjour et la limitation des heures de retour à l’hôtel. «On est obligé de rentrer à l’hôtel avant 23 heures», nous confie ce père de famille. «C’est un vrai ‘ couvre feu » qu’on nous impose dans cet hôtel à Tunis ville», nous confie ce touriste algérien originaire de Bouira.
Les Algériens ne sont pas boudés
Bien au contraire, les Algériens ont leur place dans le tourisme tunisien, comme c’est le constat dans plusieurs villes de ce pays voisin. Ils sont les biensvenus là où ils vont. De Hammamet jusqu’à Sousse en passant par Monastir et Djerba, les touristes algériens sont bel et bien présents. Certes, la baisse du nombre de touristes algériens à se rendre en Tunisie en cet été 2018 est de l’ordre de 20 à 25%. Comparativement à l’année dernière, où, plus le nombre d’Algériens ayant passé leurs vacances en Tunisie a franchi la barre des 70%. Cette baisse de flux des Algériens sur la Tunisie, a, tout de même occasionné des pertes à hauteur de 300 à 350 millions d’euros. Néanmoins, et selon les estimations de l’Office tunisien du tourisme (OTT) quelque 2,5 millions de touristes algériens devraient séjourner en Tunisie cette année. La baisse du flux d’Algériens sur le pays voisin, s’explique selon plusieurs acteurs du tourisme, du côté des deux frontières par, d’une part, les résultats des examens de fin d’année, le bac et les inscriptions à l’université, et d’autre part, l’approche de l’Aïd El Adha, prévu cette année le 22 du mois en cours. Deux événements qui ont quelque peu retardé le départ des Algériens vers la Tunisie, et aussi écourté, les séjours de certains. S’agissant du soi-disant incident du refoulement des familles algériennes par les hôteliers tunisiens, la question a été démentie à l’unanimité, tant par les responsables du pays voisin, que par les touristes algériens rencontrés. «Il s’agissait d’un malentendu qui a aussitôt été réglé et pris en charge. Il n’était pas question d’hostilité encore moins de discrimination», nous dit-on. Si Hasnaoui, est un habitué de la ville de Sousse, à bord de son véhicule immatriculé à Ain M’lila, rencontré à la sortie de la PAF, semble bien satisfait de ses vacances: «Pas mal, oui, j’ai passé un mois sur l’île de Djerba, on a été bien traité, juste qu’ils considèrent les touristes comme des pigeons, ils tentent par tous les moyens de vous soustraire de l’argent», a lancé avec un grand sourire le sexagénaire.
Qu’en pensent les Tunisiens?
Quant au bon nombre de Tunisiens et d’Algériens apostrophés sur les touristes algériens, la majorité a d’emblée, évoqué les liens de voisinage, de fraternité et de solidarité. «Nous sommes liés par les rapports de rapprochement sociaux, religieux, du voisinage avec l’Algérie», nous ont dit les uns. D’autres se sont rappelés l’élan de solidarité et de soutien surtout, lors des attaques terroristes perpétrées en Tunisie. «Le peuple algérien a toujours été au côté du peuple tunisien, après les attentats terroristes qui ont ciblé Sousse et Bardo. Des attentats qui rappelons-le, ont fait plusieurs morts et blessés parmi des touristes étrangers, se trouvant sur les lieux. Ces drames ont été le coup de grâce porté au tourisme en Tunisie», ont fait savoir plusieurs Tunisiens. Ces derniers ont vivement salué le courage des Algériens. «Les touristes algériens ont défié les ordres et menaces des terroristes et sont venus par milliers faire du tourisme en Tunisie, cet élan de solidarité, restera à jamais gravé dans la mémoire des Tunisiens», a estimé Mounder, dont les propos s’alignent avec tant d’autres Tunisiens. Ces derniers estimant à leur juste valeur, les potentiels touristiques de l’Algérie, le touriste algérien choisit de passer ses vacances en Tunisie et fait beaucoup de dépenses pour, aider le tourisme tunisien à remonter la pente. Ces Tunisiens et d’autres rencontrés à Annaba, voient en les touristes algériens, non pas des hôtes bienvenus, mais des amis et frères proches. «Les Algériens en Tunisie ont la même place que nous en Algérie. Nous faisons des allers et retours en Algérie, notamment dans cette belle ville de Annaba, où l’on se sent chez nous», a ajouté Mounder. Alors qui a dit que les Algériens boudent la Tunisie? La réponse à cette question se trouve au bout des files d’attente des véhicules, venus des quatre coins du pays à destination du pays de Carthage. Car, cette destination fait toujours rêver les Algériens.
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Par Ghania Oukazi
«Depuis 2014, rien ne va plus avec la Russie», pensent certains responsables de l’OTAN. «La Russie a violé les valeurs, les principes et les engagements sur lesquels repose la relation OTAN-Russie», consacre la déclaration du dernier sommet des alliés à Bruxelles.Les Alliés ont fait circuler lors de leur sommet un document qui marque «les cinq principaux mythes entretenus par la Russie au sujet de l’OTAN». 1er mythe, «la présence de l’OTAN dans la région de la Baltique est dangereuse».
La réponse des alliés dans le document est que «suite aux actions agressives de la Russie contre l’Ukraine, les alliés ont demandé que l’OTAN renforce sa présence dans la région». Ils écrivent dans leur déclaration finale que «les activités et les politiques récentes de la Russie ont fragilisé la stabilité et la sécurité, accru l’imprévisibilité et modifié l’environnement de sécurité». Plus de 4.500 militaires européens et nord-américains «travaillent en étroite collaboration avec les forces de défense de l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne». 2ème mythe, «la défense antimissile de l’OTAN représente une menace pour la sécurité de la Russie». Réponse des alliés : «Le système antimissile de l’OTAN est purement défensif et n’est pas dirigé contre la Russie». Des responsables «rassurent la Russie, ce travail de défense concerne et est dirigé contre l’Iran». 3ème mythe entretenu par Moscou selon les alliés: «L’OTAN a tenté d’isoler ou de marginaliser la Russie». Leur réponse : «Depuis plus de 20 ans, l’OTAN s’emploie à construire une relation de coopération avec la Russie. Mais le fait saillant, «les actions agressives de la Russie contre l’Ukraine en mars 2014». Ils soulignent dans leur déclaration : «Nous avons suspendu toute coopération pratique, tant civile que militaire, entre l’OTAN et la Russie, tout en restant ouverts au dialogue politique. L’OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie». 4ème mythe : «Après la guerre froide, l’OTAN a promis à la Russie qu’elle ne s’élargirait pas». Les alliés démentent : «Il n’existe aucun document indiquant qu’une telle décision aurait été prise par l’OTAN».
Escalades «politiques et militaires» entre l’OTAN et la Russie
Il est rappelé que «la politique de la porte ouverte» de l’OTAN se fonde sur l’article 10 de l’acte de naissance de l’Alliance( ) qui stipule que l’adhésion à l’OTAN est ouverte à «tout Etat européen( )». 5ème et dernier mythe : «L’intervention de l’OTAN en Libye en 2011 était illégale et illégitime». Réponse des alliés : «L’opération dirigée par l’OTAN en Libye -United Protector- s’est déroulée du 31 mars au 31 octobre 2011. Elle reposait sur un mandat clair confié par le Conseil de sécurité de l’ONU sous couvert des résolutions 1979 et 1973 qui autorisaient la communauté internationale à prendre toutes mesures nécessaires pour protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque». C’est, affirment les alliés, «ce qu’a fait l’OTAN avec le soutien politique et militaire de pays de la région et de membres de la Ligue des Etats arabes». Précision de taille : «Aucun membre du Conseil de sécurité, la Russie incluse, n’a voté contre les deux résolutions».
Ce qui laisse l’Alliance affirmer que «la Russie a un double langage politique, donc des positions doubles». Elle soutient : «On est revenu au droit international que la Russie n’a pas respecté, on se défend, la Russie a compris». Avec la précision que «certes, les pourparlers ne sont pas amicaux, mais il faut qu’on dialogue, notre porte reste ouverte» Le contenu de la déclaration finale et les décisions du sommet de Bruxelles montrent une Alliance sur le pied de guerre. Renforcement de la structure militaire, réforme de l’OTAN, stratégie de puissance aérienne, élargissement vers l’Est avec les nouveaux venus la Macédoine, la Géorgie, l’Ukraine ( .), (pour fragiliser la Russie)»
Nouvelles données biométriques pour identifier les terroristes
L’Alliance écrit dans sa déclaration : «L’environnement de sécurité euro-atlantique est devenu moins stable et moins prévisible en raison de l’annexion illégale et illégitime de la Crimée par la Russie et de l’action qu’elle mène pour déstabiliser l’est de l’Ukraine, de sa posture militaire et de ses activités militaires provocatrices, notamment à proximité des frontières de l’OTAN( ), de ses investissements considérables dans la modernisation de ses forces stratégiques, de ses discours irresponsables et agressifs sur les questions nucléaires, de ses exercices surprise de grande envergure, et du nombre croissant de ses exercices ayant une dimension nucléaire ( )».«Nous sommes profondément préoccupés par le recours à la torture et par l’incarcération de citoyens ukrainiens en Russie( ), nous appelons la Russie à revenir sur sa décision de reconnaître les régions géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud en tant qu’Etats indépendants ( ), à retirer ses troupes du territoire de la république de Moldova ( .)». «Nous restons ouverts à un dialogue périodique, ciblé et substantiel avec une Russie qui soit disposée à mener des échanges au sein du COR (Conseil OTAN-Russie) sur la base de la réciprocité, en vue d’éviter les malentendus, les erreurs d’appréciation ou les escalades involontaires ( )».
La déclaration affirme par ailleurs que «nous sommes attachés au rôle accru de l’OTAN dans la lutte de la communauté internationale contre le terrorisme». Les alliés comptent pour cela, «actualiser d’ici à la fin 2018» leur plan d’action approuvé en mai 2017 «pour refléter l’évolution des priorités et lutter contre les menaces terroristes émergentes».
Les alliés font savoir que «nous avons approuvés une toute nouvelle politique sur les données biométriques qui, conformément au droit national et au droit international applicables et sous réserve de prescriptions et de restrictions nationales, renforcera encore notre aptitude à identifier les combattants terroristes étrangers qui reviennent au pays et les autres acteurs de la menace( )». L’Alliance assure encore, «aussi longtemps qu’il y aura des armes nucléaires, l’OTAN restera une alliance nucléaire».
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Le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a mis en place, comme chaque année, un dispositif pour la préparation de la fête de l’Aïd El Adha à l’effet de se dérouler dans les meilleures conditions, a indiqué cette institution dans un communiqué.
À cette occasion, le dispositif « Aïd sans kyste » est relancé avec un encadrement sanitaire vétérinaire optimum et des mesures à prendre. Il s’agit de la mobilisation des vétérinaires au niveau des directions de la santé animale (DSA) et des abattoirs, la mise en place de lieux de vente de cheptel par arrêté de wilaya, ainsi que la mise en place de la certification sanitaire vétérinaire accompagnant le déplacement d’animaux vers les lieux de vente aux fins de contrôle vétérinaire. Aussi, pour permettre au citoyen d’acquérir son mouton et permettre une disponibilité en nombre de cheptel destiné à la vente, l’ouverture des points de vente sera opérationnelle.
Selon la même source, le cheptel national, dont l’effectif ovin est estimé à 28 millions de têtes, bovin à plus de 2 millions de têtes et caprin à 5 millions de têtes, bénéficie d’une attention particulière de la part des pouvoirs publics qui déploient « tous les efforts nécessaires à même d’améliorer et de développer la filière viandes rouges ». Ces efforts vont dans l’ordre d’augmenter l’offre par rapport à la demande et de mettre à la disposition du consommateur divers choix qui va certainement se répercuter sur les prix.
Par ailleurs, le jour de l’Aïd, tous les établissements d’abattage, répartis sur l’ensemble du territoire national, seront ouverts pour inciter les citoyens à sacrifier leurs animaux dans une enceinte conforme et contrôlée. Des permanences seront effectuées par les services vétérinaires de wilaya au niveau des Assemblées populaires communales (APC) et des lieux d’abattages. Des brigades mobiles composées de vétérinaires et de techniciens effectueront des tournées dans les différents lieux susceptibles d’abriter des abattages notamment en milieu rural pour contrôler et répondre aux besoins et aux sollicitations des citoyens.
Dans un souci de respect de l’hygiène et de la santé publique, les services de voirie de wilaya ont été instruits de récupérer les carcasses et organes saisis ainsi que les détritus (paille, cornes, onglons, buse, …) et les acheminer vers des lieux d’enfouissement ou d’incinération. D’autre part, un vaste programme de prévention et de sensibilisation, destiné aux éleveurs, afin de prémunir le bétail contre les diverses maladies, est également mené à longueur d’année, a fait savoir la même source.
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La production nationale en termes de cheptel ovin est largement suffisante avec plus de 30 millions de têtes, dont 5 millions seront proposées à la vente cette année. Malgré cela, le dilemme empreint encore le marché de l’ovin en Algérie car les prix des moutons demeurent hors de portée.
Le chargé de communication à la Fédération des éleveurs, Bouzid Salemi, a imputé ce lundi cette contradiction à l’anarchie et à la mauvaise gestion qui règnent dans ce marché. A ce titre, il a lancé un appel au ministère de l’Agriculture afin de créer des espaces de vente de moutons dans les grandes villes en vue de faciliter la disponibilité des bestiaux à sacrifier à des prix relativement abordables, d’autant qu’il ne reste que quelques jours pour la fête de l’Aïd El-Adha.
Il a souligné à ce titre la nécessité de l’intervention de l’Etat pour gérer convenablement ces espaces et protéger les marchands de moutons du diktat imposé par les intermédiaires, ajoutant que ces derniers deviennent des opportunistes notoires. Car ils ne pensent, à ses yeux, qu’à augmenter leur marge bénéficiaire qui dépasse de trois fois celle des marchands, allant parfois jusqu’à 15 000 DA/tête, sachant que le prix du mouton cette année est à partir de 30 000 DA.
L’intervenant suggère à cet effet des points de vente à l’entrée ou à la sortie de chaque commune avec un contrôle vétérinaire et une coordination avec les professionnels de cette activité qui compte, au niveau national, pas moins de 600 000 entre maquignons et éleveurs. Le représentant de la Fédération des éleveurs a en outre salué les efforts du ministère de l’Agriculture, qui a entrepris une large campagne de vaccination visant à protéger le cheptel ovin.
Par ailleurs, le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) Boulenouar Hadj-Tahar, a mis l’accent sur les difficultés rencontrées par les éleveurs et les conditions rudes dans lesquelles ils exercent leur activité dans 27 wilayas et qui, selon lui, justifient le coût exorbitant des moutons. Il a estimé aussi que l’Algérie, compte tenu du potentiel existant, pourrait atteindre une production annuelle de plus de 50 millions de têtes. Il appelle les pouvoirs publics à encourager l’investissement dans cette filière afin d’épargner à l’Algérie l’importation de quantités considérables de viandes congelées.
Citant un chiffre de plus de 4 millions de moutons sacrifiés chaque année, le président de l’ANCA a signalé le retard flagrant observé dans la récupération des peaux et de la laine des moutons et leur transformation. Il précise dans ce sens qu’elles peuvent constituer la matière première des tanneries et des unités de production de textile qui sont peu développées en Algérie.
Concernant la permanence en prévision de l’Aïd, il a indiqué que les services du ministère du Commerce ont fait état de la réquisition à l’échelle nationale de 50 800 commerçants, dont 5 500 boulangeries. Il rappelle dans ce sillage le rôle que doivent jouer les APC pour informer les citoyens, au moins dix jours avant l’Aïd, sur les listes des commerçants concernés par la permanence, et ce à travers un affichage dans les endroits publics.
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Il semble que le ministère de l’Agriculture soit décidé à lutter contre la forte spéculation qui sévit sur le marché de la volaille. Selon de premiers échos, la taxe sur la valeur ajoutée sur le maïs sera supprimée. Il s’agit d’une première mesure contre l’anarchie qui règne actuellement dans la filière avicole, notamment dans les prix des aliments du bétail où il existe une forte pression sur les éleveurs.
Il faut noter que la régulation et la maîtrise des intrants avicoles et leur impact sur la réduction des prix de la volaille sur le marché ont été évoquées avant-hier lors d’une réunion de travail au siège du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
Présidée par le secrétaire général du ministère, Kamel Chadi, cette rencontre a réuni les membres du bureau du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (CNIFA) nouvellement installés, selon la même source. « Les opérations de régulation et la maîtrise nominative des intrants avicole et leurs impacts sur la réduction des prix sur le marché » ont été passé en revue et des propositions de solutions ont été également dégagées afin que la filière soit redynamisée, notamment par la relance des mises en place pour assurer la disponibilité du produit, précise le communiqué.
Lors de cette réunion, les membres du bureau du CNIFA ont longuement discuté les questions liées à la mise en œuvre de l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur le maïs. Les débats ont également porté sur les aspects liés à « l’organisation des différents maillons de la filière avicole et aux bonnes conduites des itinéraires techniques des élevages ».
Par ailleurs, les représentants du bureau du CNIFA ont exprimé leur satisfaction quant à l’appui du ministère et son engagement pour renforcer l’adhésion de l’ensemble des acteurs et la mobilisation de tous les efforts nécessaires pour relever les défis de la filière avicole, qui est une activité importante pour le secteur de l’agriculture et également pour l’économie nationale. Pour sa part, Chadi a souligné l’intérêt qu’a accordé le ministère à cette rencontre de concertation et d’échange autour des questions liées aux difficultés que rencontre la filière avicole, a conclu la même source
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TEBESSA – Onze (11) sites ont été retenus dans la wilaya de Tébessa pour la réalisation de 1.000 logements promotionnels aidés (LPA), répartis sur plusieurs communes, a-t-on appris jeudi auprès de la direction locale du logement.
Les travaux de réalisation de ce nouveau quota de logements ont été confiés à l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), l’entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI) ainsi que plusieurs promoteurs privés, a précisé à l’APS, le directeur du logement par intérim, Lamine Matrouh, soulignant que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour le lancement « prochain » de ces chantiers.
Dans les détails, le même responsable a indiqué que les cahiers des charges des ces logements ont été élaborés indiquant que 400 LPA de ce programme seront réalisés au chef lieu de la wilaya alors que 400 autres habitations du même genre seront répartis sur les communes de Chréa, Ouenza, Bir El-Ater et Boulhaf Dyr. M. Matrouh a également révélé que le reste de ce programme sera réalisé entre autres dans la commune d’El Kouif avec 50 unités, 40 logements à Morsot, 40 autres au niveau de la commune d’El-Ma Labiod, 30 à El-Ogla ainsi que 40 dans la commune de Hamamet.
Le même responsable a assuré que toutes les procédures administratives sont « en phase de parachèvement » indiquant que ce programme LPA sera réalisé dans un délai oscillant entre 12 et 24 mois.
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