PARIS- Un travail législatif est en cours pour la sortie du domaine public les restes humains de résistants algériens conservés au musée de l’homme de Paris, a-t-on appris mercredi de source officielle.
En effet, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a été saisi en juillet dernier par une question écrite à ce sujet par la députée d’origine algérienne Fadila Khattabi (LREM), a-t-on signalé.
Dans sa question, la députée a interpellé le ministère sur les critères du modus operandi adopté pour la restitution des crânes de résistants (chouhada) algériens du 19e siècle, conservés au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), et réclamés officiellement par l’Algérie, ainsi que sur les délais de sa mise en oeuvre.
L’historien et anthropologue algérien, Ali Farid Belkadi, à l’origine de cette découverte, avait indiqué à l’APS, en avril dernier, qu’il y a au musée de Paris 70 crânes qui appartiennent aux résistants de Zaâtcha (Biskra), alors que le ministère des Moudjahidine a recensé 31 chouhada algériens reconnus par leurs crânes.
« Les 70 crânes de Biskra, sont bel et bien ceux de résistants de Zaâtcha, qui furent décapités à la fin du siège de l’oasis par les soldats du corps expéditionnaire français », avait précisé le chercheur.
Dans sa réponse, publiée au Journal officiel français, le 28 août dernier, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a rappelé que le 7 décembre 2017, lors du Comité intergouvernemental de haut niveau, présidé par les Premiers ministres des deux pays, la France et l’Algérie se sont accordées « sur la nécessité de mettre en place une commission chargée d’identifier ces restes et de faire évoluer le cadre juridique français sur cette question ».
C’est dans ce cadre que l’Algérie avait adressé au gouvernement français une demande officielle de restitution de ces restes mortuaires le 26 décembre 2017.
« Le processus de restitution de ces restes humains est complexe car, au-delà de la problématique politique et mémorielle, il touche au statut juridique de ces restes humains qui ont été intégrés aux collections publiques nationales. Ceux-ci relèvent à ce jour de la domanialité publique et sont, à ce titre, inaliénables, insaisissables et imprescriptibles », a expliqué le Quai d’Orsay, soulignant que d’autres restes mortuaires nécessitent un travail d’identification.
« Il s’agit donc de travailler sur deux plans en parallèle : d’une part, en faisant évoluer le cadre législatif français pour permettre la sortie du domaine public de ces restes humains, et d’autre part en conduisant, avec les autorités algériennes, le travail scientifique nécessaire à leur identification au moyen d’un comité conjoint », a-t-il ajouté, indiquant qu’au mois de mai 2018, ce modus operandi, qui associe étroitement le ministère de la Culture et le Muséum national d’histoire naturelle, a été présenté à la partie algérienne qui « a fait part de son accord à travers un échange de lettres entre les deux ministres des Affaires étrangères ».
Pour ce qui est du comité scientifique conjoint, le ministère a annoncé qu’un premier rendez-vous de travail est prévu en amont de la prochaine rencontre des deux ministres des Affaires étrangères à l’occasion du Comité mixte économique franco-algérien (COMEFA), qui doit se réunir cet automne.
« Ce processus s’inscrit dans la démarche d’examen lucide et apaisé de la mémoire partagée et l’approfondissement du partenariat d’exception entre la France et l’Algérie », a conclu le ministère français des Affaires étrangères dans sa réponse.
Selon un recensement établi par le chercheur Ali Farid Belkadi, au 18 avril 2018, il existe plus de 500 crânes et ossements venant de toutes les régions d’Algérie, dont notamment de Khenchela, d’Oran, de Batna, de Skikda, d’El-Kala et d’Alger. Parmi ces crânes et ossements figurent ceux d’hommes préhistoriques, qui sont certes « très peu nombreux », d’après le chercheur.
The post Crânes de résistants algériens: un travail législatif « en cours » pour les sortir du domaine public français appeared first on .
ALGER – Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération, Josep Borrell Fontelles effectuera jeudi une visite de travail en Algérie à l’invitation de son homologue algérien, Abdelkader Messahel, a indiqué mercredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).
« A l’invitation de M. Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères, M. Josep Borrell Fontelles, ministre des Affaires étrangères, de l’Union européennes et de la Coopération, du Royaume d’Espagne effectuera une visite de travail en Algérie le 6 septembre 2018 », a précisé la même source.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de « la poursuite et de l’approfondissement du dialogue politique et de la concertation entre les deux pays et intervient dans le prolongement de la 7ème réunion de Haut niveau qui a eu lieu à Alger » le 3 avril dernier, a ajouté la même source.
A cette occasion, les deux parties examineront « l’état et les perspectives des relations bilatérales, notamment la coopération économique et commerciales et aborderont également les grandes questions régionales et internationales d’intérêt commun, en particulier la crise libyenne, la situation au Mali et au Sahel, le dossier du Sahara occidental, les perspectives de coopération euro-méditerranéennes, les relations euro-africaines ainsi que la situation au Proche-Orient », a souligné le communiqué du MAE.
The post Le ministre espagnol des Affaires étrangères en visite de travail jeudi en Algérie appeared first on .
ALGER – Quatre vingt-six (86) personnes sont décédées par noyade en mer durant la période du 1 juin au 31 août 2018, dont 48 au niveau de plages interdites à la baignade, selon un bilan diffusé mercredi par la Protection civile.
Trente-huit (38) décès par noyade ont eu lieu dans des plages autorisées à la baignade, parmi lesquels 13 ont été enregistrés en dehors des horaires de surveillance, précise-t-on de même source.
Le bilan relève également que 48.381 personnes ont été sauvées de la noyade dont 19.233 ont été traitées sur place au niveau des postes de secours des plages pour différents type de blessures et 4.207 blessés ont été évacués vers les structures sanitaires.
Quatre (4) personnes heurtées par les engins nautiques ont succombé à leurs blessures dont une à Mostaganem, une à Tipaza, une à Alger et une à Tizi Ouzou, ajoute la même source qui relève que Treize (13) autres personnes ont été blessées par ces engins.
Plus de 72.000 interventions ont été effectuées durant la période considérée, dans le cadre du dispositif de surveillance des plages mis en place par la Protection civile au niveau des 401 plages autorisées à la baignade.
Par ailleurs, environ 105 millions d’estivants ont afflué sur les plages d’Algérie depuis le début de la saison estivale. La wilaya d’Oran a enregistré la plus grande fréquentation avec 18 millions d’estivants, suivie de Boumerdès avec14 millions, d’Ain Témouchent avec 12 millions et enfin Mostaganem avec 11 millions d’estivants.
The post 86 personnes décédées par noyade en mer durant la période du 1 juin au 31 août 2018 appeared first on .
PEKIN – Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu mercredi à Pékin, le Haut Représentant de l’Union africaine pour les relations Union européenne-UA post-2020, Carlos Lopez.
La rencontre a eu lieu en marge du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) auquel M. Ouyahia représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Cette rencontre a donné lieu à un échange de vues sur la position africaine commune qui doit servir de socle de référence pour la partie africaine dans le cadre de ses discussions avec l’UE ainsi que sur les négociations qui devront aboutir à un renouvellement de l’Accord de Partenariat Afrique- Caraïbe-Pacifique post 2020.
L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
The post Ouyahia reçoit le Haut Représentant de l’UA pour les relations Union européenne-UA post-2020 appeared first on .
ALGER- Le terroriste neutralisé lundi par les unités de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la zone de Tafassour, wilaya de Sidi Bel Abbès a été identifié, indique mercredi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à l’opération que mènent toujours nos unités dans la zone de Tafassour, wilaya de Sidi Bel Abbès (2e Région militaire), ayant permis, le 3 septembre 2018, la neutralisation d’un terroriste et la récupération d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d’une quantité de munition, il a été procédé à l’identification de ce criminel », précise la même source.
« Il s’agit du terroriste -Ghalem El Attaoui- alias -Haydara-, qui avait rallié les groupes terroristes en 2009 », ajoute le communiqué.
Par ailleurs et dans le même contexte, un détachement de l’Armée nationale populaire « a découvert et détruit, dans la même zone à Sidi Bel Abbès (2e RM), trois (3) casemates contenant cinq (5) bombes de confection artisanale, des subsistances de vivre et d’autres objets », tandis que des détachements combinés de l’ANP « ont appréhendé, à Sétif (5e RM) et Sidi Bel Abbès (2e RM), quatre (4) éléments de soutien aux groupes terroristes ».
En outre, dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des éléments de la Gendarmerie Nationale « ont arrêté, à Batna (5e RM), deux (2) individus en leur possession un fusil de chasse, (488) kilogrammes de poudre noire et de substances chimiques servant dans la fabrication de munition, (2.804) cartouches et divers outils de leur remplissage ».
D’autre part, un détachement de l’ANP « a intercepté, à Bordj Badji Mokhtar (6e RM), un véhicule tout-terrain, huit (8) marteaux piqueurs et cinq (5) groupes électrogènes », alors que des éléments de la Gendarmerie nationale « ont saisi, à Tlemcen (2e RM, (19,5) kilogrammes de kif traité ».
« De même, treize (13) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés à Tlemcen, Aïn Témouchent et Laghouat », rapporte le communiqué.
The post Identification du terroriste neutralisé lundi par des unités de l’ANP à Sidi Bel Abbès (MDN) appeared first on .
ALGER – Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar, a affirmé mardi à Alger la nécessité de remédier progressivement aux lacunes enregistrées par les citoyens bénéficiaires de logements et de respecter les engagements pris dans ce sens.
Lors de sa visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée à la cité Dermouche, commune de Bordj El Bahir à Alger (600 Logements promotionnels publics-LPP), pour s’enquérir de la réalisation des raccordements en gaz et électricité aux citoyens bénéficiaires, le ministre a déclaré que cette visite se veut être un message clair et direct aux responsables de son secteur sur la nécessité de « respecter les engagements pris envers les citoyens et de prendre en charge leurs préoccupations ».
« Notre visite aujourd’hui est un message aux responsables pour qu’ils respectent leurs engagements. Il y a des lacunes à remédier à travers les moyens mis en place et la volonté d’autant que les préoccupations des citoyens sont soulevées d’une manière civilisée » (Temmar)
Le ministre a rencontré les représentants de la cité, qui ont exprimé leur satisfaction quant aux efforts consentis pour remédier aux manques enregistrés, par lesquels ils ont pu bénéficier entièrement des différents raccordements en eau, gaz et électricité.
S’adressant aux citoyens, M. Temmar a indiqué que le secteur a adopté le régime de priorité en veillant à assurer des logements aux citoyens et à parachever le reste des besoins (espaces de détentes et autres).
Saluant le rôle des micro-entreprises oeuvrant dans le domaine de gestion des cités en termes de sécurité, de propreté et de maintenance, le ministre de l’Habitat a exprimé sa volonté d’étendre cette expérience vers les autres cités du pays.
Des postes d’emploi ont été créés par ces micro-entreprises à savoir des gardiens, des agents de nettoyage et de maintenance.
Le ministre s’est entretenu avec les représentants de ces entreprises sur les difficultés qu’ils ont rencontré sur le terrain. Il a mis en avant que les portes sont ouvertes pour recevoir leurs propositions et examiner les lois régissant le domaine de leur travail.
Par ailleurs, le premier responsable du secteur a instruit les responsables de son secteur d’organiser des rencontres avec les représentants des entreprises de gestion des cités et d’examiner la possibilité de vulgariser leur expérience dans les autres cités pour ainsi fournir de meilleurs services au citoyen et réduire la pression sur la commune en matière de sécurité, d’organisation, de propreté et de maintenance.
Le ministre a proposé aux bénéficiaires de logements de coordonner avec les autorités locales en vue de garantir des parcelles de terrain destinées à la réalisation des espaces de détente et de loisirs au niveau de ces cités.
Le ministre avait annoncé que le dernier délais pour le lancement des projets LPP à Alger sera au plus tard le 15 septembre.
Selon les chiffres du ministère, la wilaya d’Alger a bénéficié d’un quota de 26.200 logements LPP, dont 21.695 logements ayant été lancés et 15.754 en cours de réalisation, outre 5941 unités réceptionnées et 4505 en attente.
The post LPP: les lacunes soulevées par les bénéficiaires doivent être remédiées appeared first on .
PARIS – La lutte contre le changement climatique sera source de croissance et créatrice de richesses, indique un rapport d’experts internationaux publié mercredi, qui veut, en évaluant les gains potentiels, convaincre les Etats et les entreprises de s’engager plus activement.
La transformation de notre modèle économique vers une économie peu émettrice de CO2 « recèle de nombreuses opportunités », avance ce rapport de la Commission mondiale sur l’économie et le climat, créée en 2013 et soutenue par d’anciens dirigeants politiques, des chefs d’entreprises et des économistes.
Grâce à l’émergence de villes moins polluées, le développement d’une énergie propre, d’infrastructures et d’une agriculture plus compatibles avec l’environnement, « nous obtiendrons une productivité plus élevée, des économies et une plus grande inclusion sociale », ajoutent les auteurs du rapport.
Selon eux, les bénéfices d’un changement de modèle pourraient représenter 26.000 milliards de dollars de gains économiques supplémentaires d’ici à 2030, et générer 65 millions d’emplois en plus par rapport à la tendance actuelle.
Les Etats pourraient également engranger 2.800 milliards de dollars de recettes par an en 2030 (soit le PIB actuel de l’Inde) en supprimant les subventions aux énergies fossiles d’ici à 2025 et en mettant en place un prix du carbone efficace, entre 40 et 80 dollars la tonne en 2020, alors qu’il est beaucoup plus faible actuellement dans les différents mécanismes mis en place ou envisagés par 70 Etats ou juridictions.
Mais « le rythme de ces transformations n’est pas assez soutenu » par rapport à l’enjeu, estiment les auteurs de l’étude, dans la lignée du discours de nombreux scientifiques.
« Nous sommes à un moment charnière décisif. Les responsables politiques devraient lever le pied du frein et donner un signal clair », affirme l’ancienne ministre des Finances du Nigeria Ngozi Okonjo-Iweala, co-présidente de la Commission mondiale sur l’économie et le climat, aux côtés du PDG d’Unilever Paul Polman et de l’ancien vice-président de la Banque mondiale Nicholas Stern.
Le rapport défend notamment une accélération des investissements dans les infrastructures durables (réseau d’énergie, de transports, d’eau, bâtiments). A ce titre, les banques multilatérales et de développement doivent multiplier par deux leurs investissements, à 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020.
The post La lutte contre le changement climatique sera source de croissance et créatrice de richesses appeared first on .
BOUMERDES – L’innovation dans les matériaux de construction s’impose plus que jamais pour les entreprises industrielles du secteur afin de répondre aux exigences du développement durable et faire face aux aléas climatiques, selon le directeur général de la compétitivité industrielle au ministère de l’industrie, Abdelaziz Guend.
« Certes, l’Algérie a réalisé des avancées considérables en matière de production atteignant une autosuffisance en ciment et en bien d’autres matériaux de construction. Mais au-delà de la production et la conformité aux normes internationales, il faudrait également créer de nouveaux produits, en tenant compte de l’aspect environnemental »,a-t-il recommandé mardi lors du séminaire sur le management de l’innovation tenu dans le cadre du jumelage institutionnel Algérie-Union Européenne à l’Institut national de la productivité et du développement industriel (Inped) à Boumerdès.
Pour ce responsable, la compétitivité est un facteur clé pour permettre aux entreprises de conserver leurs parts de marché au niveau local de façon durable et investir le marché international.
Il a rappelé dans ce sens que le ministère de l’Industrie travaille en partenariat avec l’UE sur la promotion de la compétitivité industrielle dans le cadre de ce projet de jumelage lancé en 2016 entre les deux parties et un consortium européen (Espagne, Finlande, et France).
Pour sa part, la directrice générale de l’Inped, Fouzia Osmani, a souligné que l’innovation industrielle passe par la formation de la ressource humaine et le développement des compétences.
« L’innovation constitue l’objectif principal du jumelage institutionnel entre le ministère de l’industrie et des Mines et le Consortium européen, mais il faudrait former la ressource humaine pour atteindre les objectifs tracés par ce projet », a-t-elle affirmé.
Dans son intervention, la première responsable de l’Inped a mis en avant la formation continue des cadres du ministère et des entreprises assurée par son institut pour mener à bien ce jumelage et concrétiser les objectifs des pouvoirs publics en matière de diversification de l’économie nationale par la production de produits innovants.
Elle a tenu à souligner que l’Inped qui est une institution publique chargée de former des compétences est d’un grand apport en terme de formation pédagogique des compétences et des experts pour gérer cette stratégie de développement des compétences nationales.
De son coté, le chef de projet de jumelage Algérie -UE, Bendif Hocine, a expliqué que ce jumelage inscrit dans le cadre de l’accord d’association de l’Algérie avec l’Union Européenne permet d’échanger les idées avec les experts européens sur les moyens à adopter pour créer un écosystème propice à l’innovation industrielle.
La clôture des travaux de ce projet de jumelage est prévue pour la fin de ce mois de septembre, selon ce responsable, après la validation du bilan.
The post Les matériaux de construction devraient répondre aux exigences du développement durable appeared first on .
PEKIN- Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a souligné mardi à Pékin que l’Algérie et la Chine « sont liées par des relations nouées pendant la lutte de libération nationale » en se félicitant dans le même temps des avancées considérables enregistrées par ces relations.
Dans son intervention lors des travaux du troisième Sommet du Forum de Coopération Chine-Afrique où il participe en sa qualité de Représentant du Président de la République Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre a souligné que « l’Algérie et la Chine sont liées par des relations nouées pendant la lutte de libération nationale », en se félicitant dans le même temps des avancées considérables enregistrées par ces relations d’amitié et de solidarité qui ont été couronnées ces dernières années par un Accord de Partenariat Stratégique Global et un Plan quinquennal de Coopération.
M.Ouyahia s’est félicité de la densité des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Chine qui dépassent les 9 milliards de dollars par an ainsi que de la participation des entreprises chinoises à la réalisation des vastes programmes algériens de développement, avec un montant supérieur à 10 milliards de dollars chaque année.
Abordant l’initiative chinoise de la nouvelle route de la soie, M. Ouyahia a affirmé que l’adhésion de l’Algérie à cette initiative apportera « une densité plus forte à la coopération et au partenariat stratégique global algéro-chinois », comme le laissent entrevoir déjà les projets communs majeurs du Port centre et du complexe de phosphates intégré ».
Rappelant que l’Algérie et la chine célèbreront cette année le soixantième anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.
The post Ouyahia met en exergue la qualité exceptionnelle de la coopération algéro-chinoise appeared first on .
La rigueur affichée par l’Etat à l’égard de ses cadres et des élus a poussé les Algériens à se demander si cette nouvelle méthode est dictée par la conjoncture et les exigences de l’heure, ou s’il s’agit bien d’une orientation que l’Etat veut instaurer à l’avenir.
La dernière décision en date fut celle prise par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika ayant mis fin aux fonctions du wali de Blida “sacrifié” après la propagation de l’épidémie du choléra.
L’apparition de cette pandémie est imputée en grande partie à la défaillance des autorités locales, au non-respect des mesures de prévention et à l’absence des conditions d’hygiène et la mauvaise gestion de la crise.
Faute d’explication et de motif de cette décision, les spéculations se sont multipliées sur les réseaux sociaux en tentant de trouver la cause la plus plausible qui a valu son poste au wali de Blida. Du coup, les internautes ont lié le limogeage de ce dernier à une vidéo dans laquelle il s’est opposé à l’ouverture de la porte d’une chambre où se trouvait une femme atteinte du choléra dans un hôpital à Blida.
En tout cas, ce responsable n’est pas le seul à être remercié, car le sénateur RND de Tipasa, Malik Boudjouher a lui-aussi fait l’objet de la levée de son immunité parlementaire avant d’être emprisonné pour une affaire de corruption dont il aurait touché 500 millions de centimes de pots-de-vin.
Ces développements interviennent dans un contexte où l’on annonce un éventuel remaniement ministériel et un mouvement dans les rangs des walis après un vaste mouvement opéré dans les rangs des magistrats.
Le limogeage du wali de Blida, la levée de l’immunité dudit sénateur et les changements opérés à la tête de l’institut militaire seraient visiblement des données dictées par la nature de la période marquée par le scandale dit “Kamel El Bouchi” accompagné par une série de limogeage ayant touché de responsables influents, entre autre le DGSN, le général-major Abdelghani Hamel et le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Menad Nouba.
De l’avis des observateurs, la seule solution pour éviter ce type de maux est de faire dans l’anticipation et la prévention.
Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.
The post Poursuite des limogeage: des responsables ont la peur bleue au ventre! appeared first on .
TRIPOLI – La mission de l’ONU en Libye (Manul) a annoncé mardi la signature d’un accord de cessez-le-feu entre les groupes armés impliqués dans les combats près de la capitale libyenne Tripoli qui ont fait au moins 50 morts depuis le 27 août.
Sous l’égide de l’envoyé spécial de l’ONU en Libye Ghassan Salamé, « un accord de cessez-le-feu a été conclu et signé aujourd’hui pour mettre fin à toutes les hostilités, protéger les civils et sauvegarder les biens publics et privés ».
Après une nouvelle journée de violents affrontements au sud de la capitale, les combats marquaient une pause en début de soirée.
La semaine dernière, un accord de cessez-le-feu annoncé par des dignitaires des villes de l’ouest du pays n’avait été respecté que quelques heures.
La Manul a précisé sur son compte Twitter que l’accord prévoit également la réouverture du seul aéroport en service à Tripoli, fermé depuis le 31 août en raison des violences.
Elle a précisé toutefois que « la réunion d’aujourd’hui ne visait pas à résoudre tous les problèmes de sécurité de la capitale libyenne » et que le but était de « se mettre d’accord sur un cadre plus large pour aborder ces problèmes ».
Ont pris part à ces pourparlers fermés à la presse, « des officiers militaires et les chefs des différents groupes armés présents dans et autour de la capitale », ainsi que le ministre de l’Intérieur et d’autres représentants du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale, selon la Manul.
L’ONU n’a pas précisé le lieu de la réunion. Mais selon des sources proches des pourparlers, elle s’est tenue dans la ville de Zawiya, à moins de 50 kilomètres à l’ouest de la capitale.
The post Libye: l’ONU annonce un accord de cessez-le-feu près de Tripoli appeared first on .
TANGER – Les autorités marocaines poursuivent les opérations de déplacement forcés de migrants vers le sud du pays, alors que des ONG dénoncent la brutalité employée notamment contre des femmes et des mineurs, arrêtés et refoulées bien que la loi l’interdise.
Ces derniers jours, des centaines de policiers appuyés par des forces spéciales et trois hélicoptères ont effectué plusieurs interventions musclées à Tanger dans les quartiers populaires de Boukhalef et de Mesnanatan, faisant plusieurs blessés, selon les témoignages de migrants et de riverains, rapportés par des médias locaux.
Les migrants originaires d’Afrique subsaharienne ont été chassés violemment de leur logement en vue de les embarquer dans des bus pour les déporter vers le sud du pays, ont ajouté les mêmes sources.
« C’était très violent, ils ont pris des pierres, des bâtons (…). Ils sont entrés dans les maisons, nous ont pris notre argent et nos bijoux, nous ont embarqué mais moi ils n’ont pas pu me prendre », a raconté Wilfried, réfugié dans un campement à Tanger.
Ce jeune Camerounais marche difficilement à l’aide d’une béquille depuis qu’il a fui en sautant par dessus un mur. Il assure avoir déjà été refoulé l’an dernier avant de revenir dans l’espoir de rallier les côtes espagnoles.
Le Conseil national des droits de l’Homme a assuré que « les opérations de déplacements sont menées dans un cadre légal », a soutenu son président Driss El Yazami, précisant que « le CNDH veillait à la protection des personnes vulnérables ».
Quelques dizaines de migrants ont tenté de manifester dimanche devant la préfecture de Tanger pour dénoncer la situation, mais ils ont été bloqués par la police.
« Les migrants sont à bout de souffle, trop, c’est trop », s’est indignée Aissatou Barry, une ressortissante ivoirienne qui milite au sein de l’association « Les Ponts Solidaires » évoquant les cas de ceux qui disparaissent en mer en tentant la traversée de la Méditerranée.
La section de Nador (nord-est) de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), qui suit de près les déplacements forcés, a dénoncé, pour sa part, « la brutalité employée contre les femmes, certaines enceintes, et les mineurs arrêtés et refoulés bien que la loi marocaine l’interdise ».
L’AMDH avait adressé en août dernier une lettre aux autorités pour les interpeller sur « l’usage excessif de la force et de la violence lors des campagnes systématiques menées en totale contradiction avec les obligations internationales du Maroc ».
« La situation devient inquiétante, il y a eu des morts et des blessés avec des traumatismes, certains sont devenus fous à cause de ce que nous vivons, nous voulons que tout cela s’arrête », a tenu à signaler une ressortissante Camerounaise se disant choquée par la brutalité de la police marocaine à l’égard des migrants africains.
« On nous chasse comme des bêtes sauvages », a affirmé également Bamandou Kalli, un Guinéen de 18 ans, qui selon la presse marocaine, avait choisi de se terrer dans une forêt près de Tanger, à l’instar des dizaines de migrants fuyant les déplacements forcés menés par les autorités marocaines dans le nord du pays.
Deux Maliens, dont un adolescent de 16 ans, ont trouvé la mort début août lors de l’un de ces transferts.
Les deux Maliens avaient été interpellés à Tanger, où ils se trouvaient avec des centaines de migrants, a déclaré Saïd Tbel, un responsable de l’Association marocaine de droits de l’Homme.
Les deux Maliens ont trouvé la mort lors d’un de ces déplacements forcés en bus à l’entrée de la ville de Kenitra, à 200 kilomètres au sud de Tanger, a-t-il mentionné.
Mimoune Traoré, âgé de16 ans, a été enterré le 31 août en présence de son frère et de membres de l’ADMH au cimetière de Kenitra.
Le corps de la deuxième victime, dont l’identité n’a pas été précisée, se trouve encore à la morgue de Kenitra, selon la même source.
Les autorités locales ont évoqué un « accident », indiquant sans autre détail qu’une enquête avait été ouverte pour en déterminer les causes.
The post Maroc: la chasse aux migrants continue sur fond d’inquiétude des ONG appeared first on .
CONSTANTINE – La production des légumes secs réalisée dans la wilaya de Constantine, au titre de la campagne agricole 2017-2018, a été marquée par une hausse de 61% par rapport à la saison dernière, a indiqué mercredi, à l’APS le directeur des services agricoles (DSA) Yacine Ghederi.
Pas moins de 114.000 quintaux de légumes secs ont été produits au cours de l’actuelle campagne de récolte, a précisé le même responsable, rappelant que l’année précédente, la wilaya de Constantine a réalisé une production de l’ordre de 44.450 quintaux.
Qualifiant la production de ‘’saut qualitatif’’, M. Ghederi a détaillé que près de 44.315 quintaux parmi la production globale représentent les lentilles, suivis de fèves sèches avec une récole de 31.235 quintaux alors que les féveroles se sont classées à la troisième place avec 19.395 quintaux suivies des pois chiches avec une production estimée à 15.905 quintaux et les pois secs avec 2.935 quintaux.
Le respect de l’itinéraire technique, la disponibilité des engrais et semences en quantités suffisantes ainsi que l’organisation régulière de programmes de formation et de vulgarisation à destination des fellahs de cette filière, sont les facteurs essentiels qui ont favorisé cette augmentation, a affirmé le même responsable.
Le rendement moyen de cette production a également enregistré une hausse passant de 10 quintaux/hectare la saison dernière à 18 quintaux/hectare recensés cette année, a ajouté la même source, soulignant que cette production a connu une évolution favorisée également « par la bonne pluviométrie qui a atteint 500 mm ».
La campagne agricole en cours a ciblé une superficie globale de 6.340 hectares répartis sur plusieurs communes de la wilaya qui a connu une hausse pour cette année de 1 930 hectares supplémentaires, a fait savoir M. Ghediri qui a indiqué que pas moins de 2.450 hectares parmi la surface globale ont été consacrés aux lentilles, 1.430 aux fèves sèches, 1.370 hectares aux pois chiches, 930 hectares aux féveroles et 160 hectares aux pois secs.
Les localités situées dans la zone Nord-Ouest du chef-lieu de wilaya sont les plus productives des légumes secs dont la plus grande quantité récoltée a été recensée dans la commune d’Ibn Ziad qui a enregistré 25.290 quintaux sur la récole globale, suivie de celle Zighoud Youcef dont sa récolte a atteint 21.855 quintaux, a conclu la même source.
The post Constantine: hausse de plus de 60% de la production des légumes secs appeared first on .
BATNA – Une opération de réalisation d’une clôture autour du site archéologique Diana Veteranorum dans la commune de Zana El Beidha, à près de 50 km au Nord-ouest de la ville de Batna, sera lancée ‘‘dans les prochains jours’’ sous l’égide de l’office national de gestion et d’exploitation des biens culturels (OGEBC), a indiqué mercredi, le directeur de la culture, Omar Kebour.
L’entreprise chargée des travaux a été désignée et se trouve sur site pour engager les travaux qui dureront ‘‘environ trois mois au maximum’’, a ajouté la même source qui a inscrit l’opération dans le cadre du plan d’urgence de protection des sites archéologiques des wilayas de Tipaza, Annaba et M’sila au côté du site de Timgad (Batna) dont les travaux touchent à leur fin.
Diana Veteranorum a été ajouté au plan inscrit en 2008 suite aux multiples correspondances adressées par la direction locale de la culture au ministère de la Culture sur l’impérative intervention pour stopper la dégradation des ruines de ce site historique, selon M. Kebour.
L’opération permettra de préserver notamment de l’expansion urbaine ces vestiges romains situés à proximité de l’agglomération urbaine secondaire Zana Ouled Sebaâ sur le chemin de wilaya CW-153 reliant la RN-75 à la commune d’Oued El Ma, a ajouté le même cadre.
Diana, une cité romaine du IIème siècle
Diana Veteranorum est une cité romaine construite au IIème siècle par la troisième légion Auguste sur les plaines des royaumes numides dans le cadre de l’expansion de la colonisation romaine, selon le service du patrimoine archéologique de la direction de la culture.
Passée sous le contrôle successif des Vandales et des Byzantins, la cité qui serait en grande partie ensevelie sous terre a été classée en 1900 patrimoine national.
Cette décision a été reconduite par le bulletin officiel n 7 du 23 janvier 1968. Les principaux vestiges visibles de la cité sont deux arcs de triomphes, le temple, le forum, des bains et une forteresse byzantine.
Ce site archéologique où les fouilles avaient débuté sous l’occupation en 1850 occupe une aire de 76,5 hectares, selon la même source qui note que la délimitation de la zone archéologique a été déjà réalisée ainsi que l’étude de préservation et de valorisation du site classé zone non-urbanisable par le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisation de la commune de Zana El Beidha, est-il indiqué.
Diana Veteranorum qui doit son nom à la divinité romaine de la chasse était à l’origine une bourgade pour les militaires vétérans romains, selon Madjid Belkaresse, représentant local de l’OGEBC et responsable du musée et site de Timgad ainsi que de l’opération de clôture qui estime que les restes de poteries, les mosaïques trouvées et les vestiges d’édifice montrent que la cité avait connu par la suite une grande évolution.
Selon ce même spécialiste, beaucoup d’archéologues pensent que la mise à jour de tous les vestiges encore enfouis de Diana Veteranorum considérée comme ‘‘la cité sœur de Timgad’’ ‘‘fera même oublier à tous la cité archéologique de Timgad’’.
The post Batna: prochaine réalisation d’une clôture autour du site archéologique Diana Veteranorum appeared first on .
ALGER – Quatre vingt-six (86) personnes sont décédées par noyade en mer durant la période du 1 juin au 31 août 2018, dont 48 au niveau de plages interdites à la baignade, selon un bilan diffusé mercredi par la Protection civile.
Trente-huit (38) décès par noyade ont eu lieu dans des plages autorisées à la baignade, parmi lesquels 13 ont été enregistrés en dehors des horaires de surveillance, précise-t-on de même source.
Le bilan relève également que 48.381 personnes ont été sauvées de la noyade dont 19.233 ont été traitées sur place au niveau des postes de secours des plages pour différents type de blessures et 4.207 blessés ont été évacués vers les structures sanitaires.
Quatre (4) personnes heurtées par les engins nautiques ont succombé à leurs blessures dont une à Mostaganem, une à Tipaza, une à Alger et une à Tizi Ouzou, ajoute la même source qui relève que Treize (13) autres personnes ont été blessées par ces engins.Plus de 72.000 interventions ont été effectuées durant la période considérée, dans le cadre du dispositif de surveillance des plages mis en place par la Protection civile au niveau des 401 plages autorisées à la baignade.
Par ailleurs, environ 105 millions d’estivants ont afflué sur les plages d’Algérie depuis le début de la saison estivale. La wilaya d’Oran a enregistré la plus grande fréquentation avec 18 millions d’estivants, suivie de Boumerdès avec14 millions, d’Ain Témouchent avec 12 millions et enfin Mostaganem avec 11 millions d’estivants.
The post 86 personnes décédées par noyade en mer durant la période du 1 juin au 31 août 2018 appeared first on .
ALGER – L’USM Alger, large vainqueur du CA Bordj Bou Arreridj 3-1, mi-temps (2-1) mardi soir au stade Omar Hamadi en match de mise à jour du calendrier du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, a pris la tête du classement.
Les buts de la rencontre ont été inscrits par Bouderbal (8), Meftah (32), Ibara (52) pour l’USM Alger. Meftahi (10) pour le CA Bordj Bou Arreridj.
A la faveur de ce succès, le troisième en quatre matchs, l’USM Alger est leader avec 9 points avec une longueur d’avance sur le duo AS Ain M’lila – MO Bejaia (8 points).
Dans l’autre match de mise à jour de la 3e journée, l’ES Sétif a été accrochée à domicile par Paradou AC 1-1, mi-temps (0-0. Les buts du match ont été marqués par Naidji (60) pour Paradou et Bouguelmouna (89 SP) pour l’ESS.
Avec ce nul, l’ES Sétif rejoint la JS Saoura à la quatrième place avec 7 points, alors que Paradou partage la sixième position avec la JS Kabylie (6points).
Un peu plus tôt dans la Journée, le CR Belouizdad et le MC Alger avaient fait match nul (0-0) en match disputé au stade 20 Août (Alger).
Ces trois matches avaient été reportés en raison de la participation aux compétitions africaines de l’ESS et du MCA (Ligue des champions) et de l’USM Alger (coupe de la Confédération).
Résultats:
CR Belouizdad – MC Alger 0-0
USM Alger – CABB Arreridj 3-1
ES Sétif – Paradou AC 1-1
Déjà joués:
Olympique Médéa – AS Aïn M’lila 0-0
DRB Tadjenanet – NA Husseïn-Dey 1-2
JS Kabylie – USM Bel-Abbès 3-1
MC Oran – MO Béjaïa 0-0
CS Constantine – JS Saoura 1-0
Classement Pts J
1. USM Alger 9 4
2. AS Aïn-M’lila 8 4
–. MO Béjaïa 8 4
4. JS Saoura 7 4
– ES Sétif 7 4
6. JS Kabylie 6 4
– . Paradou AC 6 4
8. CS Constantine 5 4
–. NA Husseïn-Dey 5 4
–. MC Alger 5 4
11. O. Médéa 4 4
12. USM Bel-Abbès 3 4
13. CABB Arreridj 3 4
14. MC Oran 2 4
–. CR Belouizdad 2 4
16. DRB Tadjenanet 0 4
NDLR: Ce classement prend en considération la victoire de l’ASAM devant le CRB sur tapis vert (3-0) et la défalcation de 3 points à ce dernier.
The post Ligue 1 Mobilis (3e j/mise à jour): l’USM Alger nouveau leader appeared first on .
PORT LOUIS – Les sélections nationales de tennis de table (messieurs et dames) jouent ce mercredi, les matchs de classement pour la 3e place au Championnat d’Afrique de tennis de table qui se déroule à Port Louis à Maurice du 3 au 9 septembre et qualificatif à la Coupe du monde par équipes, attendue en novembre 2019 à Tokyo, rapporte le site de la fédération internationale (ITTF).
Chez les dames, l’équipe algérienne composée de Sannah Lagsir, Lynda Loghraibi et Katia Kessaci, affronte l’Afrique du Sud après son élimination en demi-finales mardi. L’Algérie avait perdu face à l’Egypte et les Sud-Africaines ont été écartées par les Nigérianes sur le même score 3-0.
A l’exception de Sannah Lagsir qui a tenu tête à l’Egyptienne Farah Abdel-Aziz 3-2 (11-8, 13/15, 12-10, 6-11, 7-11), ses coéquipières Loghraibi et Kessaci n’ont pas pu résister devant Dina Meshref 3-0 (4-11, 7-11, 4-11) et Helmy Yousra 3-0 (12-14, 1-11, 8-11).
La 5e place du concours se joue entre Maurice et l’Angola, alors que 7e reviendra au RD Congo ou Madagascar qui s’affronte, aussi mercredi.
La finale du concours opposera le Nigeria à l’Egypte.
Au premier tour, l’Algérie avec (7 points), avait terminé la compétition dans le groupe B, derrière le Nigeria (8 pts), contre lequel, les Algériennes ont enregistré leur seule défaite (3-0). Par contre, l’équipe avait battu, respectivement, les Seychelles, Madagascar et le RD Congo (3-0).
Les neuf pays présents pour le tournoi des Dames ont été répartis en deux groupes: un de cinq et l’autre quatre, et les deux premiers de chaque groupe se qualifient directement aux demi-finales.
De son côté, l’équipe algérienne messieurs va disputer le match de classement pour la 3e place contre le Togo, mercredi en fin d’après midi, après son élimination par le Nigeria 3-0, en demi-finale jouée mardi.
Composée de Samy Khrouf, Larbi Bouriah et Mohamed Lazazi, l’équipe algérienne a perdu ses trois matchs.
Khrouf a perdu face à Bode Abiodun 3-1 (11-13, 11-3, 8-11, 5-11), Bouriah devant Quadri Aruna 3-0 (8-11, 6-11, 5-11) et Lazazi face à Segun Toriola 3-0 (9-11, 5-11, 11-13). Dans l’autre demi-finale, l’Egypte a éliminé le Togo (3-0) et affronte le Nigeria en finale.
En quarts de finale, l’Algérie avait éliminée l’Afrique du Sud (3-0), alors que le Nigeria et l’Egypte avaient été exemptés des quarts.
Tirée dans le groupe C, lors du premier tour, l’équipe algérienne avait terminé avec un sans faute et une 1re place avec 6 points devant le Togo. Elle avait battu successivement l’Angola 3-1 (3-1,3-2,0-3, 3-0), la Côte d’Ivoire 3-1 (3-2,3-2,2-3,3-2), et le Togo 3-0 (3-1,3-2,3-0).
Le 2e groupe a été dominé par l’Egypte (6 pts) devant l’Afrique du Sud (5 pts), tandis que le Nigeria a terminé en 1re position du groupe A, totalisant 4 pts, devançant Maurice (3 pts) et la RD Congo (2 pts). Les deux premiers des trois groupes s’étaient qualifiés aux quarts de finale.
Le Championnat d’Afrique de tennis de table se poursuit, mercredi avec les finales par équipes et les matchs de classement, ainsi que le coup d’envoi du tournoi mixte.
The post Tennis de table/Championnat d’Afrique: les sélections algériennes jouent pour la 3e place appeared first on .
NEW YORK – L’Algérie a été élue mardi à New York vice-présidente de la conférence intergouvernementale chargée d’élaborer un traité international relatif à la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine.
L’Algérie représentera le groupe des Etats d’Afrique au bureau de la conférence qui aura pour mission de préparer un instrument international juridiquement contraignant portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des limites des juridictions nationales.
L’élection s’est déroulée lors de la première session de fond de la conférence qui a débuté aujourd’hui à New York et dont les travaux se poursuivront jusqu’au 17 septembre.
La conférence prévoit quatre sessions de fond pour négocier ce traité international. Les deuxième et troisième sont prévues en 2019, et la quatrième au premier semestre de 2020.
Les négociations sur ce nouvel instrument juridique ont été décidées par l’Assemblée générale des Nations unies en 2015, et les trois précédentes sessions du comité préparatoire, chargé de dégager le projet du traité.
Intervenant au nom du groupe africain lors de l’ouverture de la session, l’Algérie a affiché son optimisme quant à l’aboutissement des négociations.
« Nous avons réussi à surmonter toutes les difficultés après des moments de doute et d’incertitude tout au long du processus « , a indiqué l’Algérie, soulignant que les quatre sessions de discussions offriront l’occasion aux Etats membres d’aplanir les divergences qui persistent sur ce dossier.
The post ONU: l’Algérie, élue au bureau de la conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine appeared first on .
MASCARA – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a procédé mercredi à partir du CEM « Derdara » dans la commune de Ghriss (wilaya de Mascara) au lancement solennelle de la nouvelle année scolaire 2018-2019, placée sous le slogan « Faire du vivre ensemble en paix un acquis et un principe éducatif ».
Dans l’intervention prononcée à cette occasion, la ministre a évoqué les challenges que doit relever son secteur. « Le premier défi concerne la qualité de l’école algérienne qui est tributaire de la qualité de l’encadrement devant contribuer à la lutte contre l’échec scolaire », a-t-elle estimé.
« Ce défi repose sur une ouverture sur les progrès enregistrés en matière d’ouverture pédagogique et ce, par le biais d’une formation continue, d’une mise à niveau des connaissances et de l’amour de la profession », a souligné la ministre.
Mme Benghebrit a rappelé que les efforts déployés par l’Etat au profit du secteur de l’éducation n’ont jamais cessé, en consacrant d’importants budgets et de grands investissements. « Ce soutien a été toujours constant même en cette conjoncture économique difficile que connaît le pays », a-t-elle rappelé dans ce contexte.
La ministre a également souligné que l’enseignement de l’histoire politique, sociale et culturelle du pays a été l’une des priorités du secteur de l’éducation.
Concernant le choix du slogan de cette nouvelle année scolaire, elle a expliqué que « l’objectif est de jeter les assises d’une société éprise de paix et de démocratie, ouverte sur le monde, sur le progrès et la modernité ».
La rentrée scolaire concerne, cette année, plus de 9 millions d’élèves au niveau national, répartis sur 27.351 établissements des trois paliers scolaires. Les effectifs du palier primaire occupent le plus important taux avec 48,8%. Les élèves sont encadrés par 749.232 fonctionnaires dont 89,9 % de l’encadrement pédagogique et 10,1 % administratifs, selon le ministère du secteur.
Le programme de la visite de la ministre dans la wilaya de Mascara prévoit l’inspection de plusieurs établissements éducatifs et une cérémonie de signature d’un accord de coopération entre les directions de l’éducation, des moudjahidine, de la santé et celle de l’environnement.
En outre, la ministre présidera, à la polyclinique de la cité 400 logements à Mascara, une rencontre sur la santé scolaire, avec la participation des cadres des secteurs de la santé et de l’éducation et des représentants des associations des parents d’élèves.
The post Mascara: Benghebrit préside le lancement de la nouvelle année scolaire 2018-2019 appeared first on .
Le 5 septembre 1960 s’ouvre à Paris, devant le tribunal des forces armées, le procès du « réseau Jeanson ». Il s’agit de 6 Algériens et de 17 Français de métropole qui ont soutenu dans les deux dernières années le FLN (parti indépendantiste algérien). Le réseau Jeanson correspond à l’organisation de quelques français anticolonialistes, nommés « les justes » ou « les porteurs de valises ». Le réseau a été crée par Francis Jeanson.
La mission de ce réseau est de collecter et transporter des fonds pour le compte du FLN, ainsi que d’héberger et de convoyer ses membres. Les taches sont réparties comme suit : Francis Jeanson gère l’hébergement, Hélène Cuenat (jeune enseignante en lettres et numéro deux du réseau) et le professeur de philosophie Etienne Bolo organisent les déplacements et le journaliste Jacques Vignes s’occupe du franchissement des frontières. Le militant communiste Henri Curiel, de son côté, se charge des contacts avec son parti et supervise l’envoi vers la Suisse de l’ »ichtirak », l’impôt révolutionnaire récolté auprès des Algériens de France et transporté par des femmes dans des malles, dont le montant atteint les 400 millions de francs par mois. C’est de là qu’on les appelle « les porteurs de valises ».
Au début de l’année 1960, survient une vague d’arrestation qui conduira au procès des « porteurs de valises » le 5 septembre devant le tribunal militaire. Largement inconnus des français, les vingt quatre accusés – six algériens et dix huit métropolitains- sont poursuivis pour « atteinte à la sureté extérieure de l’Etat ». Mais les accusés comptent vingt six avocats, dont Jacques Vergès et Roland Dumas, et l’appui de nombreux intellectuels de gauche à travers le Manifeste des cent vingt et un sur le « droit à l’insoumission ».
Le verdict tombe le 1er octobre 1960 : Dix ans de prison pour quatorze de ses membres, c’est le cas de Jeanson, condamné par contumace, d’Hélène Cuenat, de Jacques Vignes…
Le réseau Curiel poursuivra l’action de Jeanson jusqu’à l’indépendance. Et lorsque celle-ci est proclamée, plusieurs porteurs de valises gagneront l’Algérie, ce sont ceux qu’on nomme « les pieds rouges ».
The post 5 septembre 1960 : Procès du « réseau Jeanson » appeared first on .