La direction de la pêche de la wilaya de Tizi Ouzou vient de lancer un programme de mise en valeur de l’aquaculture continentale qui consiste à réaliser des fermes aquacoles qui abrite des bassins circulaires d’élevage de poisson dont le coût est évalué à un milliard de centimes pour chaque projet. Le poisson ciblé est le tilapia. Les projets seront réalisés au profit des jeunes chômeurs et agriculteurs, dans le cadre des dispositifs Ansej et Cnac, alors que des formations seront dispensées aux porteurs de projets. La même source a révélé le lancement du projet d’une écloserie de poisson pour la production d’alevins et, à moyen terme, d’unités de transformation de poisson.
The post Elevage de poissons à Tizi Ouzou : Lancement d’un programme d’aquaculture continentale appeared first on .
Depuis le lancement, par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), de la grande opération portant sur la récupération de ses véhicules blindés mis à la disposition d’anciens responsables de l’État, 142 véhicules ont été récupérés. L’opération s’avère ainsi concluante. Selon des indiscrétions, seul l’ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, saisi pour restituer le véhicule qui lui a été attribué lorsqu’il était en poste, résiste encore à l’opération de la DGSN. Noureddine Yazid Zerhouni a quitté ses fonctions en 2010, faut-il le rappeler, sans que le véhicule blindé qui a été mis à sa disposition ne soit restitué.
The post Récupération des véhicules blindés de la DGSN : Seul Zerhouni résiste encore appeared first on .
Lors d’une rencontre avec la presse consacrée à la présentation des propositions de réflexion pour la relance du cinéma algérien, transmises au gouvernement, le Collectif « Cinéma , vecteur de plaisir, de modernité et de développement », a suggéré de mettre en place des mesures, de mécanismes et de réglementations pour assurer l’existence industrielle, professionnelle et commerciale du 7e art, indique l’APS.
Belkacem Hadjaj, membre de ce collectif qui compte une dizaine de producteurs, a insisté sur une priorité, appelant à un partenariat avec les « grandes » écoles étrangères pour un encadrement de « haut niveau » pour toutes les spécialités du cinéma, la a création d’un institut supérieur national pour la formation dans les métiers du cinéma. Belkacem Hadjaj estime que la production cinématographique en Algérie est « envahie par des non professionnels ».
Pour sa part, Ahmed Rachedi, a mis en avant la nécessité de « diversifier » les sources de financement de la production des films à travers la mise en place de fonds régionaux d’aides à la production. Il a proposé aussi de rendre « obligatoire » la contribution des chaines de télévision pour la production du cinéma et l’institution de nouvelles taxes qui seront reversées aux producteurs.
Le producteur Jaber Debzi, quant à lui, a relevé l’importance de mettre un réseau national pour optimiser l’exploitation des salles de cinéma et surtout favoriser la diffusion de films à caractère commercial, notamment les nouvelles productions.
Les propositions du Collectif portent également sur le soutien et la promotion du cinéma algérien à l’international à travers la mise en place de mécanismes pour une « meilleure visibilité » du cinéma algérien dans les manifestations et les chaines de télévision étrangères.
The post Des producteurs proposent des solutions pour relancer le cinéma algérien appeared first on .
Au moment où la version donnée par l’Arabie Saoudite sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au sein du consulat du Royaume à Istanbul, plonge dans des incohérences, la toile entière doute sur sa crédibilité.
Cette dernière après avoir avoué sa mort le 2 octobre, dans son consulat à Istanbul à la suite d’une «rixe à coups de poings» entre le journaliste dissident et des officiels qui le recevaient, L’Arabie Saoudite donne une nouvelle version.
Un responsable saoudien haut placé a cependant déclaré que le journaliste avait été tué par une clé d’étranglement.
D’après le nouveau récit livré par Ryad, les quinze ressortissants saoudiens venus rencontrer le journaliste au consulat ont tenté de le persuader de rentrer en Arabie et face à son refus, l’ont accidentellement tué par une clé d’étranglement en tentant de l’empêcher de crier.
Les Etats-Unis, l’Allemagne, la France et d’autres pays occidentaux jugent que de nombreuses questions restent sans réponse dans cette affaire.
Selon le haut responsable saoudien, ces versions contradictoires s’expliquent par le fait que le récit initial livré par le gouvernement de Ryad s’appuyait sur « de fausses informations en interne ».
«Une fois qu’il est devenu clair que les comptes rendus initiaux de la mission étaient faux, il a lancé une enquête interne et s’est abstenu de tout commentaire public», a expliqué cette source, ajoutant que les investigations se poursuivaient.
Les Etats-Unis, l’Allemagne, la France et d’autres pays occidentaux jugent que de nombreuses questions restent sans réponse dans cette affaire.
Echoroukonline: Rachel Hamdi
The post Meurtre de Khashoggi: Nouvelle version saoudienne ! appeared first on .
Les polypes nasaux sont des grosseurs bénignes qui apparaissent au niveau de la muqueuse nasale et qui s’installent sur les parois des sinus et du nez. Ces excroissances ne représentent aucun danger, mais peuvent cependant obstruer les voies respiratoires.
Ils peuvent entraîner ainsi une congestion nasale, des difficultés pendant la respiration, des ronflements, des maux de tête et une perte d’odorat. Les polypes nasaux apparaissent à tout âge, tout comme les allergies nasales. Voici comment s’en débarrasser naturellement.
Solution saline de lavage nasal
Une solution saline ou de l’eau salée se prépare très facilement et aide à nettoyer et décongestionner les voies nasales. Cette méthode permet d’éliminer aussi les allergènes qui peuvent provoquer l’apparition de polypes nasaux.
Ingrédients :
• 1 cuillère à café de sel de mer (5 g).
• 1 verre d’eau chaude (200 ml).
Préparation :
• Mélangez l’eau avec le sel jusqu’à dissolution.
• Utilisez un compte-goutte ou une bouteille vide comme vaporisateur nasal.
• Appliquez directement dans les narines et inhalez afin que le liquide traverse toute la cavité nasale.
• Répétez dans chaque narine environ 3 fois par jour.
Jus de radis et de miel
Le radis est une racine dont les bienfaits dans le traitement des maladies des voies respiratoires sont bien connus. Cependant, beaucoup de personnes ne l’utilisent pas autant, car il a un goût légèrement fort. Ce remède combine le jus de radis avec du miel pour faciliter sa consommation et profiter de toutes ses propriétés.
Ingrédients :
• 1 bouquet de radis, râpé (200 g).
• 1 tasse de miel naturel (250 ml).
Préparation :
• Mélangez le radis râpé avec une tasse de miel naturel de préférence.
• Consommez une cuillère à café de cette préparation le matin et le soir jusqu’à ce que vous ayez terminé le mélange.
Remarque : il est conseillé de laisser les forts arômes épicés du radis bien imprégner votre bouche avant d’avaler ce remède. Les bienfaits du radis et du miel aideront à réduire les polypes nasaux.
Vitamine C
La consommation d’agrumes, tels que les oranges, les fraises, les pamplemousses et les citrons, renforce le système immunitaire grâce à leur teneur élevée en vitamine C. Les propriétés de la vitamine C permettent de réduire les polypes nasaux. Ces fruits contiennent également des bioflavonoïdes, qui sont importants pour la santé des tissus, tels que la muqueuse nasale et les vaisseaux sanguins.
Ingrédients :
• Les agrumes de votre choix (oranges, citrons, mandarines, etc.).
Préparation :
• Mangez un ou deux agrumes par jour, de préférence entiers, bien que vous puissiez aussi les consommer sous forme de jus avec peu de sucre.
Inhalations de vapeur
Cette technique d’inhalation de vapeur est très utilisée lorsque vous devez nettoyer les voies nasales et réduire les sécrétions de mucus.
Ingrédients :
• Eau.
• Feuilles de menthe ou d’eucalyptus.
Préparation :
• Faites bouillir l’eau dans une casserole avec les feuilles de menthe ou d’eucalyptus.
• Versez la préparation dans un grand bol.
• Placez le visage sur le bol contenant la préparation et couvrez la tête et le cou avec un chiffon ou une serviette.
• Il est recommandé que la serviette recouvre à la fois la tête et le bol pour empêcher la vapeur de s’échapper.
• Inspirez profondément pour sentir la vapeur dans votre nez et continuez ce processus jusqu’à ce que l’eau refroidisse.
Effectuez ce traitement de préférence le soir pendant plusieurs nuits pour favoriser le repos nocturne et diminuer les polypes nasaux.
The post Solutions naturelles pour traiter les polypes nasaux appeared first on .
Dans un communiqué, TLS Contact, le prestataire chargée de recueillir les dossiers de visas des algériens résidant à Oran et Annaba, annonce des procédures simplifiées pour les médecins désirant étudier en France.
« Le centre TLScontact vous informe que sur instruction du Consulat Général de France à Oran, les demandeurs qui sollicitent un visa long séjour afin d’effectuer un DFMS ou un DFMSA peuvent se présenter au centre TLScontact Oran sans prise de rendez-vous « , précise le média.
L’information a par ailleurs été diffusée sur la page Facebook de TLS Contact.
The post TLS Contact: des procédures simplifiées pour les médecins algériens désirant étudier en France appeared first on .
Les membres du Forum des chefs d’entreprise (FCE) sont appelés à désigner un nouveau président à leur organisation. L’élection se fera le 15 décembre prochain.
D’aucuns pensent — jusqu’à l’heure actuelle — que la candidature d’Ali Haddad serait improbable, tant il est vrai qu’il s’agit bon gré mal gré d’une couverture politique non des moindres pour un personnage qui n’a cessé de multiplier les pas de danse ratés, aussi bien dans les affaires qu’en politique.
Le patron du FCE n’a pas encore annoncé sa candidature et ne devrait pas le faire de sitôt, à en croire des membres de l’organisation. “Il n’est pas pressé de le faire car tout est verrouillé autour de sa candidature”, estime un membre du FCE, qui explique que le mode d’élection né de la dernière assemblée générale de janvier 2018 fait que le vote ne peut être exercé que par une centaine de membres désignés comme “grands électeurs”.
Il s’agit des 32 membres du conseil exécutif du FCE, des 20 membres siégeant dans le conseil d’orientation stratégique et des 48 délégués de wilaya, “tous placés par Ali Haddad ou jouissant de sa pleine bénédiction”. Certains membres du FCE, contactés hier, se montraient encore plus sceptiques quant à l’aboutissement d’une autre candidature, faisant remarquer que celle-ci est conditionnée par un parrainage de 50 “grands électeurs” sur les 100 jouissant d’un droit au vote.
Certains des membres du Forum des chefs d’entreprise se disent insatisfaits de la composition des structures actuelles du FCE, mais ils se résignent, disent-ils, à l’inévitable candidature d’Ali Haddad. “Le peu de signaux que nous renvoie la conjoncture politique impose un statu quo qui paraît pour le moment inévitable”, estime un autre membre de cette organisation, qui parie qu’il n’y aura pas de changement de cap. Après plusieurs mois d’incertitudes autour du projet d’élever le FCE au statut de syndicat, ses membres semblent résignés à poser le pied, en attendant de voir un signal dans le rétroviseur.
C’est-à-dire que les choses devraient rester en l’état, pour le moment, même si l’homme fort du FCE ne cesse d’essuyer des revers. Du refus du gouvernement d’agréer le FCE en tant que syndicat, au boycott officiel de la dernière édition de son université d’été, en passant par le veto opposé par l’État au rachat par l’ETRHB Haddad des actions de Villar Mir dans Fertial, le patron du FCE perdra de son poids sur l’échiquier politique. Une soft attitude dans une conjoncture aussi sensible que complexe aurait ainsi des conséquences moindres sur le FCE, plutôt que de tenter un passage en force semblable à celui que l’on a vu durant l’été 2017.
En tout cas, c’est à la commission chargée de la validation des candidatures que reviendra, officiellement, la mission de bénir les prétendants au poste de président du FCE.
Le conseil exécutif a ouvert la porte la semaine dernière à l’entame des procédures techniques, en vue de préparer la tenue de l’assemblée générale élective du 15 décembre prochain.
Ali Titouche
The post Elections à la présidence du FCE: Comment Ali Haddad a verrouillé le jeu appeared first on .
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a indiqué ce dimanche à Alger que la production des véhicules assemblés en Algérie devrait atteindre les 400 000 unités d’ici 2020, dont une partie sera destinée à l’exportation.
«Le nombre des véhicules assemblés localement a atteint 110 000 unités en 2017 et devrait atteindre 400 000 véhicules d’ici 2020, dont une partie sera destinée à l’exportation», a affirmé le ministre lors d’une conférence-débat au Forum d’El Moudjahid.
A une question des journalistes sur le plafonnement des prix des voitures assemblés en Algérie, M. Yousfi a rappelé avoir évoqué ce sujet à plusieurs reprises.
Selon lui, «les industriels activant dans le domaine de l’assemblage de voitures doivent respecter le cahier des charges qu’ils ont signé et que le prix de la voiture assemblée ne doit guère dépasser celui de la même voiture importée».
«Ils doivent aussi augmenter progressivement le taux d’intégration nationale qui, au fur à mesure qu’il progresse, doit se traduire par une baisse graduelle des prix des véhicules», a-t-il ajouté.
Concernant les véhicules industriels fabriqués par la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), il a fait savoir que le taux d’intégration nationale dépasse actuellement les 80%.
M. Yousfi a, dans ce contexte, insisté sur la nécessité de créer une industrie automobile en Algérie à partir de l’activité d’assemblage, mais cela, a-t-il observé, «exige de la patience et ne peut avoir lieu en une ou deux années».
A ce propos, il a souligné que ce processus avait même pris 50 ans dans certains pays.
Dans ce sillage, M. Yousfi a évoqué la nécessité de développer également la sous-traitance dans l’industrie automobile, permettant la création de milliers d’entreprises qui fabriqueront les 30 000 à 50 000 pièces et composants entrant dans la fabrication des véhicules.
Le site de Peugeot délocalisé
A une autre question de la presse sur le projet de l’usine de la marque Peugeot, le ministre a indiqué qu’elle sera installée à Oran, précisant que les «difficultés» rencontrées ont été dépassées et que le site de l’implantation de l’usine a été délocalisé d’un lieu à un autre dans cette même wilaya.
Une dizaine de demandes pour des usines de montage
Par ailleurs, M. Yousfi a révélé que son ministère a enregistré une dizaine de nouvelles demandes d’implantation d’usines de montage de véhicules en Algérie de la part de constructeurs de plusieurs pays.
Sur ce point, il a avancé que son département ministériel étudiera d’une façon «approfondie» ces demandes et c’est au Conseil national de l’investissement (CNI) de trancher soit par la validation, soit par le refus des projets soumis.
APS
The post Industrie automobile : une production nationale de 400.000 véhicules d’ici 2020 appeared first on .
La décision américaine de rétablir un embargo pétrolier sur l’Iran à partir du 4 novembre va peser sur un volume potentiel de 2,7 millions de barils/jour, note l’Ifpen.
Les perspectives d’évolution des cours du pétrole restent très incertaines, note IFP Énergies nouvelles (Ifpen) dans sa dernière analyse sur les marchés pétroliers publiée récemment. “Sur la base des marchés à terme, la moyenne 2019 est désormais estimée à un peu plus de 82 dollars le baril, contre un niveau autour de 75 dollars le baril cette année, soit 20 dollars de plus qu’en 2017”, prévoit l’institut français de pétrole, précisant que cette anticipation reste “très liée au contexte actuel caractérisé par la mise en place prochaine de l’embargo américain”.
Des corrections à la baisse restent, par ailleurs, possibles, ajoute l’IFP Énergies nouvelles, en raison du ralentissement envisagé de la croissance de la demande sous l’effet du contexte économique et financier. Autre facteur possible de baisse des prix : la montée en puissance plus rapide que prévue de la production américaine, à condition de disposer des capacités de transport par pipeline.
La fin de la surabondance de l’offre, marquée par le recul des stocks des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sous l’effet de l’action Opep, a entraîné le prix au-delà des 60/70 dollars le baril à partir de 2017, relève l’Ifpen. L’embargo sur l’Iran pousse désormais le prix à plus de 80 dollars le baril. Fin août, les prévisions d’un pool d’experts interrogés par Reuters le situaient entre 60 et 90 dollars le baril en 2019. “Ces prévisions soulignent une nouvelle fois le manque de visibilité concernant l’évolution du prix du pétrole”, constate l’Ifpen, indiquant que la décision américaine de rétablir un embargo pétrolier sur l’Iran à partir du 4 novembre va peser sur un volume potentiel de 2,7 millions de barils/jour, qui inclut le pétrole et les liquides de gaz naturel. Pour l’institut français de pétrole, un embargo pétrolier strict sur l’Iran sera difficile à compenser. Le marché peut compter sur l’accroissement de l’offre américaine, qui reste néanmoins incertain d’ici à novembre. “Les perspectives américaines tablent sur une progression de 1,4 million de barils/jour en 2019 pour l’ensemble des liquides”, indique l’Ifpen. La Russie offre également un potentiel de hausse de l’ordre de 0,1 à 0,2 million de barils/jour, alors qu’un niveau record aurait été atteint en septembre à 11,36 millions de barils/jour.
“Côté Opep, les capacités a priori disponibles sont estimées, d’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), à 2,7 millions de barils/jour en septembre dont plus de la moitié en Arabie saoudite”, relève l’institut français de pétrole, estimant qu’un usage à hauteur de 30 à 40% de cette disponibilité semble envisageable, ce qui libèrerait 1 million de barils//jour. Selon l’analyse, “le bilan fait apparaître un recul potentiel de l’offre Opep dès novembre de l’ordre de 1,9 million de barils/jour, voire 2,1 millions de barils/jour (effet Venezuela, Libye éventuelle) pour une compensation possible à hauteur de 1 million de barils/jour environ et de 1,4 million de barils/jour à partir de 2019, si l’on inclut la zone neutre”, constate l’Ifpen. Sur ces bases, estime l’institut, l’offre Opep passerait de 32,6 millions de barils/jour en août à 31,5 millions de barils/jour en fin d’année, avant de remonter à 31,9 millions de barils/jour en 2019. À partir de ces données et des perspectives proposées par l’AIE, le bilan offre/demande fait apparaître un déficit relativement important au 4e trimestre 2018 (-0,9 million de barils/jour) qui devrait se résorber au 1er trimestre 2019 (+0,7 million de barils/jour) en raison d’un ralentissement de la croissance de la demande. “En moyenne sur l’année prochaine, le marché serait tout juste à l’équilibre”, prévoit l’Ifpen.
Meziane Rabhi
The post Marché pétrolier: Les perspectives d’évolution des cours incertaines appeared first on .
Depuis quelques mois, le Mali a enregistré une recrudescence des violences armées dans le Centre. Outre les attaques terroristes, les violences inter communautaires ont significativement augmenté.
Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, a prévenu, vendredi soir, que la situation sécuritaire au Mali était très préoccupante, en particulier dans le centre du pays. Lacroix qui s’exprimait lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur le Mali a indiqué que la région du Centre a concentré près de 80% des centres de vote affectés par l’insécurité, lors des deux tours de l’élection présidentielle malienne. L’insécurité continue également de restreindre l’accès des acteurs humanitaires aux personnes les plus vulnérables et de limiter le champ d’action des interventions de développement, a indiqué ce responsable onusien. Il a noté qu’au cours des derniers mois, il y a eu une intensification des attaques extrémistes violentes dans le Burkina Faso voisin. “L’insécurité se répand rapidement, y compris par-delà les frontières, avec des conséquences allant du déplacement forcé des communautés locales à l’érosion de l’autorité de l’État et de la fourniture de services sociaux de base”, a-t-il ajouté. Des milliers de personnes ont fui en effet leurs domiciles en raison des violences armées qui viennent parfois en représailles à des attaques meurtrières présumées des membres de leurs communautés. Les violences opposent parfois les membres de l’ethnie Dogon aux Peuls. Des dizaines de personnes ont d’ailleurs péri dans des attaques surprises. M. Lacroix a estimé que la force conjointe G5 Sahel “reste plus que jamais d’actualité et a besoin d’un appui soutenu de ses partenaires internationaux”, lit-on sur le site de l’ONU. Le chef des opérations de maintien de la paix s’est dit convaincu que les discussions en cours pour un report éventuel des élections législatives créeront un climat consensuel en vue de réussir les réformes relatives à la révision constitutionnelle et à la gouvernance électorale.
Il a exhorté le gouvernement et l’opposition à engager un dialogue politique constructif et a encouragé les acteurs politiques maliens à saisir l’occasion que présentent ces élections pour bâtir un Parlement plus représentatif, en promouvant les candidatures des jeunes et des femmes. Sur ce point, il a salué la composition du nouveau gouvernement, qui est aujourd’hui composé à plus de 30% de femmes. “Seul bémol dans ce contexte sécuritaire volatile, l’organisation réussie de l’élection présidentielle au Mali, qui a démontré la maturité politique du peuple malien, mais aussi l’adhésion de la classe politique au processus démocratique. Ce succès a également mis en exergue un acquis important de l’accord de paix : le consensus établi entre les parties signataires de l’accord de paix, qui s’est traduit par le rôle essentiel qu’ont joué les groupes armés signataires dans la sécurité du scrutin dans plusieurs localités du nord du pays”, a-t-il soutenu.
R. I./Agences
The post Les violences se sont multipliées dans le centre du pays: L’ONU “préoccupée” par la situation sécuritaire au Mali appeared first on .
L’Afghanistan a élu hier son nouveau Parlement dans un climat de violence avec des dizaines de tués et blessés dans une série d’attentats, et de chaos logistique dans les bureaux où de nombreux électeurs ont dû patienter des heures ou rentrer chez eux sans avoir voté. Le plus grave attentat s’est produit dans la capitale Kaboul , faisant au moins 15 morts et 20 blessés, selon le ministère de l’Intérieur. Avant cette attaque, le ministre de l’Intérieur avait évoqué “192 incidents répertoriés sur le territoire”, qui ont tué “au moins 17 civils et blessé 83 autres”. L’hôpital de Kunduz a rapporté avoir reçu 39 blessés et 3 morts après que la ville a essuyé une vingtaine de tirs de roquette. Dans la province de Nangarhar, deux personnes ont été tuées et au moins huit explosions ont été signalées selon un porte-parole provincial. Le porte-parole des talibans qui, dans la matinée avait sommé les citoyens de “s’abstenir de participer à ce processus théâtral afin de protéger leur propre vie”, a indiqué dans un message à la presse que “318 attaques (avaient) été menées contre ces fausses élections”, tuant plusieurs “soldats”.
R. I./Agences
The post Afghanistan: Des dizaines de morts dans une série d’attaques appeared first on .
La secrétaire générale du Parti des travailleurs croit déceler en la crise à l’Assemblée populaire nationale (APN) une simple diversion pour détourner l’attention de l’opinion publique des vrais problèmes du pays. M. Kebci – Alger (Le Soir) – Louisa Hanoune, qui présidait, hier samedi à Alger, un regroupement des cadres du parti au niveau des wilayas du centre du pays, s’est, en effet, faussement interrogée si cette crise qui ébranle la Chambre basse du Parlement depuis trois semaines était plus dangereuse que l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis au port d’Oran, fin mai dernier avec tout ce qu’elle a charrié comme ramifications au plus haut des plus sensibles institutions du pays, que l’opération de dilapidation et de siphonnage des deniers publics, que la loi de finances 2016 qui a ouvert grandement les portes à la récession économique et menace la cohésion sociale. Et de répliquer tout aussi ironiquement à ceux qui estiment que cette crise a écorné un peu plus l’image du pays. «Que reste-t-il de l’image des institutions du pays ?», s’est-elle interrogée estimant avoir au sein du parti qu’elle dirige, «d’autres priorités» et une «autre lecture».
Hanoune a, par ailleurs, considéré qu’il aurait été possible et qu’il est encore possible que cette crise soit «l’amorce d’une refondation politique constitutionnelle et institutionnelle sur des bases démocratiques véritables». A quelque chose malheur est bon, la secrétaire générale du PT affirme que cette crise au Parlement a «levé le voile sur les faiblesses et les contradictions de la législation et de la Constitution», estimant urgent de remédier à ce «vide juridique». Estimant que la Chambre basse du Parlement ne constitue point une «représentation politique de la majorité du peuple au vu du «viol» de la volonté populaire lors des dernières élections législatives qui constituent, à ses yeux, un «coup de force violent», Hanoune considère, par ailleurs, que la crise de l’APN n’est que «l’expression de la crise du système», mais «plus violente que celle vécue par le FLN en 2003», invitant, dans la foulée, à «savoir raison garder» pour, selon elle, «éviter le pire au pays». Et à la secrétaire générale du PT d’annoncer que les députés du parti ne prendront pas part à la plénière de l’Assemblée populaire nationale qui élira, cette semaine, le successeur de Saïd Bouhadja.
M. K.
The post Crise à l’APN: Hanoune y voit une simple «diversion» appeared first on .
Pour faire baisser la facture d’importation des médicaments, le ministère de la Santé a décidé d’autoriser l’introduction des biosimilaires. Pour atteindre cet objectif, la note du ministère stipule que tous les nouveaux patients doivent être sous biosimilaires. Or, faute d’une réglementation, cette note n’est pas respectée par tous les professionnels du secteur. Selon les statistiques des experts, l’Algérie a ainsi pu économiser 100 millions d’euros sur le marché de l’oncologie grâce aux biosimilaires, au même moment, elle a perdu 19 millions d’euros sur le marché des insulines, un marché qui continue de bouder les médicaments biosimilaires.
The post Qui pourra imposer les biosimilaires ? appeared first on .
Lancé depuis quelques années, le e-paiement ne semble pas attirer les Algériens. Nombre d’entre eux n’adhèrent pas à ce nouveau mode de paiement et préfèrent recourir aux opérations au guichet. Ils estiment que celles-ci sont plus simples et plus efficaces.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Tant attendu en Algérie, le e-paiement introduit depuis quelques années, n’a finalement pas suscité l’engouement espéré. Les opérations de paiement des factures de téléphones mobile et fixe, de la connexion internet, d’eau, d’électricité et de gaz continuent à se faire à l’ancienne. Nombre d’Algériens préfèrent encore recourir aux guichets. Si certains évitent ce nouveau mode de paiement par non-maîtrise des nouvelles technologies, d’autres disent le fuir en raison des démarches et de la «paperasse » qu’impose l’accès à ce service sur internet qui pourtant, a fait ses preuves à l’étranger. Cadre à la retraite, Sadek a été justement freiné par la démarche à entreprendre auprès de sa banque. Il préfère ainsi payer ses différentes factures au guichet. «C’est plus rapide et moins compliqué», dit-il. Toujours aussi fidèle aux vieilles méthodes classiques, Mohamed, fonctionnaire, lui aussi effectue le paiement de ses factures à l’ancienne. «Je n’ai jamais pensé à franchir le pas. Je ne sais pas pourquoi. Est-ce par routine ou bien par manque de confiance en ce nouveau système », explique-t-il. D’ailleurs, poursuit-il, «je n’ai jamais utilisé de DAB (distributeur automatique de billets) alors que je possède une carte de paiement interbancaire». Contrairement à ceux qui ont boudé ce mode de paiement sans avoir à le tester, Réda, lui, en a fait l’expérience et n’en voit pas l’utilité, du moins pour le moment. «Ça ne me dérange pas de continuer à payer mes factures au guichet», dira cet enseignant. Les expériences se suivent mais ne se ressemblent pas. Les utilisateurs du e-paiement évoquent souvent des bugs. «Les bugs sur les sites concernés sont très fréquents et on vous demande à chaque fois de contacter votre banque», précise Ahmed. Pour ce journaliste, c’est purement une «bureaucratie électronique». Il cite ainsi une expérience qui date de quelques jours. «J’ai reçu un mail d’une compagnie d’assurances qui proposait des promotions sur ses offres et j’ai voulu me souscrire à une assurance voyage. J’ai passé près de vingt minutes à remplir le formulaire et au moment de la valider le paiement, il affichait que le mot de passe était erroné et qu’il fallait prendre attache avec ma banque !», raconte-t-il, dépité.
Connexion défaillante des terminaux
Les factures des charges domestiques (eau, électricité, gaz, téléphone…) ne sont pas les seules concernées par le paiement électronique. Depuis quelques années, certaines grandes surfaces et quelques sociétés à caractère commercial telle que Naftal proposent le e-paiement. Grâce à des terminaux de paiement électronique, ces consommations sont réglées par carte bancaire. Une «révolution» qui a pourtant vite déchanté nombre de clients. Les utilisateurs se plaignent souvent de la défaillance des terminaux. Toujours aussi déçu, Ahmed raconte sa mésaventure avec ce mode de paiement. «Il y a deux ans, j’ai perdu un quart d’heure dans une grande surface, à essayer de payer avec ma carte bancaire. A cause du mauvais réseau, j’ai dû régler mes courses en liquide», se souvient-il. Si certains se plaignent de la défaillance fréquente des terminaux de paiement électronique, d’autres déplorent que ce mode de paiement soit réduit à quelques commerces. «Les commerces ne jouent pas le jeu pour encourager les gens à payer par carte bancaire. Ils sont combien à utiliser les terminaux de paiement électronique ? », s’interroge Djazia. Selon elle, même les banques ne s’impliquent pas beaucoup. «Pour avoir cette carte, il faut la demander et attendre son établissement », fait-elle remarquer. Djazia pointe du doigt le manque de communication d’autant que l’Algérien n’a pas la culture du paiement électronique. Pourtant ajoute-t-elle, «ce mode de paiement nous évite de porter de l’argent liquide». Elle estime que cette opération n’est pas démocratisée puisque «tout ce qui est autour du e-paiement ne suit pas». Selon elle, il fallait commencer par le paiement des tickets de voyage dans les transports publics notamment le métro, le tram, l’Etusa et le train. La récente intégration du e-paiement dans les offres commerciales d’Air Algérie semble être une bonne avancée pour ce mode de paiement dans notre pays. Seulement face à la réticence des Algériens, ce nouveau système a devant lui un long chemin à parcourir.
Ry. N.
The post E-paiement: Les Algériens entre réticence et déception appeared first on .
Des actes de violence se sont produits vendredi après le match opposant l’équipe de Chabab riadhi village Moussa à la Jeunesse sportive djijelienne évoluant en division régionale amateur Ligue Est au stade Rouibeh-Hocine aux alentours dudit stade et certains quartiers limitrophes.
Le centre de loisirs relevant de la Direction de la jeunesse et des sports situé à quelques encablures du stade Rouibeh-Hocine, lieu de cette rencontre qui a été remportée par le CERVM sur un score de 1-0, a été saccagé par les émeutiers qui ont lancé des projectiles et des pierres en direction des agents de l’ordre dont certains ont été blessés. Ces pseudo-supporters ont également brisé les vitres d’une dizaine de véhicules stationnés loin du stade abritant cette partie entre deux clubs de la même ville et dont la sensibilité est accrue entre les supporters de deux équipes. On apprend, en outre, que ces affrontements se sont poursuivis dans certains quartiers de la ville, dont entre autres les 400 logements Benchaâïboune, entre les deux bandes rivales qui ont causé des dégâts à certains véhicules et ont provoqué un climat de panique dans ces quartiers. Les services de sécurité ont interpellé une dizaine de pseudo-supporters, auteurs de ces actes de violence qui constituent un sérieux danger sur la sécurité publique. Notons, enfin, que le wali Far Bachir a tenu la semaine passée une réunion de médiation en présence des présidents de deux clubs en vue d’apaiser le climat et prévenir contre d’éventuels actes de violence, mais en vain. C’est dommage.
B. M. C.
The post Jijel: Des actes de violence et saccage de biens publics après un match appeared first on .
Par Ahmed Cheniki
Je ne peux pas du tout imaginer Sid Ahmed ne pas sourire, ni chercher à faire rire, trouvant facilement une blague qu’il raconte comme s’il était au théâtre, avec force gestes, mimiques et de forts éclats de rire. Il donne l’impression d’être toujours jeune, lui qui risque d’ici peu d’attendre les 78 ans, toujours élégant, cela se comprend, fils de tailleur qui lui imposait, déjà lycéen, à porter des costumes bien faits, malgré l’étonnement de ses camarades. Le théâtre, il l’a dans la peau, ce n’est pas pour rien qu’il décide de quitter le lycée pour tenter l’expérience de la scène, au grand désespoir de ses parents qui préparaient déjà pour lui un métier avec des diplômes. Il fit des stages qui le préparèrent à ce métier qu’il maîtrise d’une manière extraordinaire.
Avec Sid Ahmed, on peut parler de tout, de Sophocle, Eschyle, Pirandello, Brecht ou Beckett, il a réponse à tout, lui qui lit énormément et aime la belle vie, cela va de pair chez ce grand jouisseur devant l’Eternel. Il sourit déjà, lui qui évoquera avec tendresse et nostalgie ces moments des années 1960- 1970 qui lui permirent d’éclater : «C’était extraordinaire, il y avait de grands hommes de théâtre, nous discutions beaucoup et nous riions énormément tout en travaillant très sérieusement. Il y avait une grande ouverture. Kateb, Boudia, Hadj Omar, Alloula, Allel El Mouhib et bien d’autres qui rayonnaient au TNA. Nous montions des pièces d’auteurs d’ici et d’ailleurs, Pirandello, Goldoni, Shaw, Brecht, Beckett, Safiri, Kaki, Alloula, Rouiched… Durant les premières années de l’indépendance, le Théâtre algérien a monté Shakespeare, Calderon, Molière, Goldoni, O’Casey, Brecht et j’en passe.
C’était le temps de l’embellie théâtrale marquée par une extraordinaire curiosité et une inextinguible soif d’apprendre. Puis, surtout, à partir de la fin des années 1980, les choses ont connu un dramatique déclin à tous les niveaux de l’activité théâtrale.» Il arrête un moment de parler, regarde le ciel, puis éclate de rire en se rappelant une anecdote, il se met à la jouer, puis reprend la discussion comme si de rien n’était. Il rit gentiment très affectueusement aux dépens de Alloula ou de Kouiret. Comme un enfant, il est resté un éternel enfant, ce séducteur né qui réussit la gageure d’apprendre le métier chez de grands animateurs. A l’époque, à Alger, au début des années 1960, beaucoup d’hommes de théâtre français venaient à Alger animer des stages de formation. Gabriel Garran était du nombre, Sid Ahmed allait interpréter en 2004 un des rôles centraux d’une de ses pièces, L’homme poubelle. Toujours bien habillé, les chaussures toujours bien cirées, les yeux rieurs, Agoumi ne tient pas en place, il n’est pas facile de le tenir, lui qui séduit et aime séduire. C’est le propre du théâtre. Il est constamment en représentation. Il revient aux premières années de métier et à sa formation, notamment la mise en scène. Certes, il mit en scène quelques rares pièces, mais ses tentatives étaient très intéressantes, surtout Fi Intidhar el Mehdi, une adaptation d’En attendant Godot de Beckett.
Il parle ainsi des metteurs en scène et de son passage en France : «Je dois reconnaître que j’ai eu deux metteurs en scène qui m’ont beaucoup appris. Il s’agit de Mustapha Kateb qui m’a inculqué l’intelligence du texte et de Allel El Mouhib qui m’a enseigné le mouvement et le rythme. En alliant les deux expériences, je me suis fait une sorte de construction qui me permet de mieux appréhender la réalité scénique. Je ne peux oublier la rigueur de Ziani. Quant à mes rencontres en France, elles m’ont permis d’approcher de grands metteurs en scène européens. Mais il faut que je te dise que ce qu’on me propose ici, en France, ne m’enthousiasme guère. Il y a cette pensée cartésienne qui est parfois synonyme d’embastillement qui vous rappelle sans cesse vos origines. Acteur, je ne fais que me redire. Se redire, c’est ennuyeux. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu ici en France des choses intéressantes. Cette expérience à l’étranger m’a ouvert la voie de la découverte d’autres univers dramatiques et de nouvelles conceptions de la scène. J’ai joué Novarina, Matei Visniec, Koltès et bien d’autres qui m’ont donné à voir une autre conception du monde et du théâtre». Il prend une cigarette, la regarde longuement, puis fixe ses mains, rit un coup, devient subitement sérieux avant de raconter ses années où il avait tenté des choses qu’il estime importantes.
Son visage s’identifie à l’éclat du soleil quand il raconte l’aventure de Fi Intidhar el Mehdi. Le timbre de sa voix est plein de plaisir enjoué et marqué par une singulière émotion. Il sait qu’il est le premier à avoir mis en scène un texte de Beckett dans les théâtres d’Etat, mais il préfère surtout parler des nouvelles écritures qui l’ont toujours séduites. Il aime découvrir d’autres univers, de nouveaux mondes : «C’est vrai. L’artiste doit être toujours en quête de nouveaux styles, de nouvelles écritures et d’univers scéniques originaux. J’ai été le premier à avoir mis en scène Beckett que j’ai intitulé de façon prémonitoire Fi intidhar el mehdi, partant de ces deux devises-phare : ‘’malheur à un peuple qui a besoin de héros’’ (maxime brechtienne) et ‘’malheur à un peuple qui veut attendre son salut d’un autre’’. C’est pour cette raison qu’on m’avait dégommé de la direction du théâtre d’Annaba, parce que le théâtre est un instrument de combat. Je disais dans la pièce qu’un peuple ne doit son salut qu’à lui-même. Cette pièce a abordé des problèmes non abordés, tus, mais je l’ai fait, non pas dans une perspective didactique, mais en suggérant, en privilégiant la dimension spectaculaire, foncièrement théâtrale. La place de l’acteur était primordiale. J’ai toujours accordé une importance particulière au jeu de l’acteur». Même s’il est très connu dans le monde du cinéma pour avoir été distribué dans plus de cinquante films et côtoyé de nombreux réalisateurs comme Bensalah, Hamina, Riad, Cabrera, Raoust, Louhichi, Rachedi, Bendeddouche, Lallem…, il préfère surtout le théâtre qui est sa raison d’être, alors que le cinéma serait son moyen de vivre. Il ne se lasse pas d’égrener les belles choses des années 1960-1970, essentielles, selon lui, dans la formation culturelle de l’Algérie tout en regrettant la régression entamée à partie de la décennie 1980.
Pour lui, le théâtre et le cinéma n’ont pas connu l’embellie du roman entamée à partir des années cinquante, il s’exprime avec une certaine distance, les gestes deviennent plus discrets et les mouvements moins amples : «Les années cinquante, soixante, soixante-dix par exemple, ont connu une floraison de bons écrivains, mais le cinéma n’a pas vécu la même situation. L’Algérie peut être fière d’avoir produit les meilleurs romanciers du Maghreb et du monde arabe. Très peu d’auteurs se sont intéressés au théâtre. Il y eut, certes, Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Dib mais sa pièce, Mille hourras pour une gueuse ne marque pas les esprits, sa thématique est assez obscure. Le cadavre encerclé de Kateb Yacine est plutôt un long poème dramatique. Nous l’avions joué en arabe littéraire, ce qui a obscurci davantage le texte, malgré une belle traduction. L’absence d’auteurs de théâtre a poussé des comédiens à écrire pour le théâtre, avec des fortunes diverses, certains avec beaucoup de bonheur comme Alloula, Kaki, Benguettaf, Dehimi, Fetmouche.» Oui, il dit tout simplement que les arts du spectacle restent encore le parent pauvre de la représentation artistique, même si, aime-t-il ajouter, qu’il y a beaucoup de belles choses et d’excellents auteurs et metteurs en scène de théâtre et de cinéma comme Alloula, Kateb Yacine, Mustapha Kateb, Hamina, Allouache, Beloufa… Il sait de quoi il parle, il est considéré comme l’un des meilleurs comédiens du pays. Il ne craint pas d’évoquer ses déboires et ses productions «alimentaires », notamment à la télévision. Il ne sourit plus, il prend un air sérieux avant de poursuivre la discussion : «Je ne regrette pas d’avoir fait du cinéma et de la télévision. Je regrette certains films que je n’ai d’ailleurs pas vus. C’est grâce au cinéma et à la télévision que je me suis fait une petite place dans le cœur des Algériens. Le métier incite l’acteur à cultiver un certain narcissisme et à saisir la pauvreté de l’univers artistique. Nous avons un sérieux problème d’écriture. Les bons réalisateurs ne sont pas légion.» Sid Ahmed ne s’appesantit pas trop sur la télévision, il veut surtout raconter ses aventures et ses rencontres au théâtre, il sait que c’est grâce au théâtre qu’il a découvert les jouissances du métier, de l’amour et de la vie.
Pour lui, le théâtre, c’est la passion de vivre intensément le moment et de dire le monde. C’est aussi un engagement, une certaine manière de dire les mots et les choses, d’exprimer l’être au monde. Le théâtre serait donc le lieu de manifestation de la culture de l’ordinaire. Il aime revenir à la Grèce antique, à Sophocle, Euripide et Eschyle qui constituent, pour lui, les éléments fondateurs de l’événement théâtral. Il revient à la dimension politique du théâtre grec, à la nécessité de faire du théâtre sans le surcharger de slogans et de clichés. Il n’accepte pas l’idée de faire du théâtre un espace d’illustration de discours officiels, ni un lieu d’embrigadement. Dire que le théâtre est politique, soutient-il, ne veut nullement dire le réduire à la politique.
Le théâtre est donc une aventure permanente, un constant renouvellement, un mouvement perpétuel, il est fondamentalement politique : «Oui, cela va de soi. L’expérience théâtrale est paradoxale, individuelle et collective à la fois, littéraire et scénique, éternelle et instantanée. C’est très complexe. Chacun porte sa vision, ses desseins. A l’époque de la décentralisation, on mettait toujours en avant l’esthétique théâtrale dans laquelle s’incruste le politique comme si le théâtre pouvait être réduit à l’action politique. Tout le monde sait que depuis Aristote et sa ‘’Poétique’’, le théâtre est pleinement travaillé par le politique, son essence est politique. Il faudrait lire les grands tragiques, Eschyle, Sophocle et Euripide. Pourquoi donc le sur-politiser ? Drôle de manière d’embastiller l’univers théâtral. Réduire le théâtre à sa dimension politique, c’est l’appauvrir, l’affadir, le rendre prisonnier de discours extérieurs et étrangers à sa vocation.» Les mots sont précis, les gestes amples et les mouvements calculés. Le thème de la relation du théâtre et du politique convoque forcément la question du public. C’est vrai qu’il est très connu dans un pays où on laisse une certaine marge de liberté au théâtre, ce qui ne semble pas beaucoup le cas pour le cinéma qui est regardé par beaucoup plus de monde. «C’est une sorte de soupape de sécurité», ne cesse-t-il pas de répéter conscient de la réalité de la pratique théâtrale. Plaire en utilisant n’importe quelle forme lui paraît ridicule et dangereux. Mais il n’omet pas d’ajouter que la dimension spectaculaire est primordiale et que donner à voir du beau tout en «disant» est fondamental. Il est clair là-dessus, son visage prend un teint rouge, ses mains deviennent moins mobiles, même si elles esquissent de temps en temps des figures concentriques. Il parle, son mégot semble brûler ses doigts : «Il faudrait savoir que le propre du théâtre, c’est le donner à voir.
Le public, trop nourri de cinéma et de télévision, va au théâtre avec une image singulière, celle de redécouvrir ses constructions imaginaires. Nous sommes ainsi obligés de concevoir notre esthétique par rapport à la technique cinématographique. Mais cela ne veut pas dire que nous devrions être prisonniers des goûts et des attitudes du public. Cette paresseuse posture défigure le théâtre. Quand on dit, il faudrait répondre à l’attente du public et réaliser des pièces ‘’comiques’’ ou des pièces purement ‘’politiques’’, c’est soutenir une vision erronée et factice de l’attente du public. Ce choix est strictement politique. Ainsi, ces gens-là nous demandent d’appauvrir notre discours pour être au niveau du public, infantilisé et méprisé par ceuxlà mêmes qui cherchent à le rabaisser. C’est la même chose pour le cinéma et la télévision…» La question du public semble le passionner. C’est vrai que toute entreprise et toute expérience ont été mises en œuvre par rapport à la réception : du théâtre grec à aujourd’hui en passant par Stanislavski, Meyerhold, Artaud, Brecht ou Grotowski. Sans public, il ne peut pas y avoir de théâtre. Certes, il y a des situations exceptionnelles qui condamnent des artistes et des intellectuels au départ, à quitter leur public naturel pour tenter, malgré eux, des expériences à l’étranger. Juste après l’assassinat de Alloula, il prit la décision de vivre en France.
Comme pour Boudia, assassiné en 1973, c’est Sid Ahmed qui va lire l’oraison funèbre de Alloula. Il se souvient très bien de celle de Boudia : «J’évoque mon hommage, non pas pour me faire valoir, mais pour témoigner d’un fait important, l’enterrement d’un grand homme. Ce fut à la demande des acteurs du théâtre qui refusaient que l’enterrement de Mohamed Boudia se fasse clandestinement comme le souhaitait le pouvoir de Boumediene dont il était un farouche opposant. Un important dispositif sécuritaire était installé, des policiers en civil furent déployés un peu partout. Il faut rendre hommage aux habitants et aux militants de son quartier, Soustara, qui m’ont encadré et soutenu m’apportant un extraordinaire courage me permettant de lire mon oraison. Je l’avoue, j’avais la frousse, la peur arrivait à paralyser tous mes membres. Le soutien des habitants de Soustara et du frère de Sid Ali Kouiret, Mustapha, grand ami du défunt me fut d’un grand réconfort. C’est Boudia qui suscita mon éveil à la politique. C’est lui qui me permit de comprendre qu’en matière d’art, le talent sans conscience politique était un avatar bourgeois qui ne servait que lui-même. C’est ainsi que s’éveilla ma prise de conscience qui me donnait ainsi la possibilité de saisir la vocation sociale et politique du théâtre. Il fut avec le grand écrivain, Mourad Bourboune, lui aussi exilé après le coup d’Etat du 19 juin 1965, un véritable éveilleur de conscience. Je lui dois pratiquement mon éveil politique et la nécessité de ne pas mourir idiot. Je n’avais pas évoqué Mohamed, l’opposant au régime Boumediene. Je n’étais pas audacieux. J’avais néanmoins dit qu’on avait assassiné notre Che Guevara, à nous tout en insistant sur le fait qu’il s’était sacrifié pour une cause juste.»
Il parle avec une grande émotion de Boudia, des larmes, la voix devient lourde, ses gestes s’immobilisent, il reprend vite le fil de la discussion, évoquant l’apport de cet homme à l’organisation du théâtre en Algérie, le décret de 1962 portant «nationalisation» des structures théâtrale, le manifeste, des différents débats sur les orientations du théâtre et sur de nombreuses autres choses : «Je te parlerais si tu le désires comment il obligea Mustapha Kateb à lui céder les rênes du Théâtre national. Les acteurs qui le suivirent dans cette entreprise furent Ould Abderrahmane Kaki, Hadj Omar, Nadia Talbi, Alloula, Larbi Zekkal, Hadj Cherif et moi-même. Nous avions joué la pièce Les chiens de Tone Brulin. Mais cela fut de courte durée, le coup d’Etat de Boumediene a remis en selle Mustapha Kateb. Puis s’ensuivit l’évasion de Boudia et le reste est connu.» Agoumi, dès qu’il s’agit de ces moments de la vie culturelle, devient très volubile, mais n’oublie pas de donner son avis sur la nécessaire restructuration de l’activité théâtrale. Il signale à juste titre que les choses devraient changer d’autant plus que le centre de la ville a changé et que ces mouvements urbanistiques nécessitent de sérieuses réadaptations des espaces culturels. Aujourd’hui, dit-il, il faut oser, prendre le courage d’entreprendre des réformes, pas uniquement, insiste-t-il, au niveau organisationnel, mais également dans le choix des hommes et des femmes qui devraient diriger les nouvelles instances : «Les structures régionales étaient obsolètes dès leur naissance. Nous n’avons fait que reproduire, sans aucune réflexion, quelques textes législatifs français qui n’ont pas été revisités. Il fallait les revoir, accordent plus de souplesse et de liberté à l’entreprise et à la création. Les textes d’aujourd’hui favorisent le fonctionnariat et négligent la dimension artistique. Actuellement, il faudrait recourir au mécénat, créer des lieux de théâtre en dehors des structures officielles devant être au service de l’œuvre, non pas au service des gens qui y travaillent. Le système politique qui nous régit sent-il la nécessité d’avoir une culture libre et indépendante ou se contente-t-il d’une culture de représentation ? Dans ce contexte délétère, les médiocres ne me dérangent que quand ils osent penser.» Agoumi qui a dirigé, entre autres structures, le Théâtre régional de Annaba et de Constantine, le CCI, la maison de la culture de Tizi Ouzou et le TNA sait de quoi il parle quand il s’agit d’organisation des espaces de la culture, comme il sait tout ou presque tout de l’activité théâtrale en Algérie et dans les pays du Maghreb, lui qui a fréquenté Tayeb Saddiki, El Alej, Ali Benayad… Il est le premier comédien algérien à avoir interprété un «monologue », Le journal d’un fou. Il se remémore ces moments avec un grand enthousiasme, comme si la nostalgie le dopait, arrivait à lui apporter davantage d’amour et de passion. Il aime parler de ce que son départ d’Algérie et son installation à l’étranger lui ont apporté.
Il s’exprime très calmement : «En Algérie, ce que je craignais, ce n’est pas la mort, mais le fait de vivre la mort au quotidien, une sorte d’ersatz de la culture de l’ordinaire. Il faut que je vous dise que ce départ ne m’a absolument rien apporté en tant que formation dans la mesure où j’ai fait mes écoles en Algérie. Par contre, j’ai découvert d’autres textes et d’autres auteurs comme Koltès et Pirandello (revisité) montés par de grands metteurs en scène. Si j’ai trouvé ma place en France, c’est grâce à mes acquis antérieurs. On ne m’a pas fait de cadeau. C’est vrai, j’ai été confronté à d’autres expériences, d’autres intelligences et à de nouvelles approches théâtrales. Avoir toujours les mêmes partenaires, c’est sclérosant. Cette sortie du pays m’a permis de visiter des lieux ludiques extraordinaires, d’autres pays où j’ai joué comme le Canada, la Suisse, la Belgique, la France. J’ai appris comment fonctionne le théâtre dans ces contrées parce que le théâtre est une merveilleuse entreprise qui exige une remise en question perpétuelle et un travail infini.» Il allait ainsi découvrir une autre manière de pratiquer le théâtre, de vivre et d’aimer davantage le pays. Sid Ahmed poursuit son chemin, toujours élégant, le rire en bandoulière, un regard très lointain, gestes et mouvements amples…
A. C.
The post Rencontre (presque) imaginaire avec Sid Ahmed Agoumi appeared first on .
1 paquet de pâte filo de 500 g, 500 g d’amandes mondées, 1 c. à s. de sucre, 1 c. à s. de margarine, 1 c. à c. de cannelle, fleur d’oranger, miel.
Dans une poêle beurrée, faire griller les amandes sans les brûler, réserver quelques-unes et concasser grossièrement le reste au mixer. Ajouter le sucre, la margarine, la cannelle, la fleur d’oranger jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Séparer les feuilles de filo. Badigeonner un plat rectangulaire avec de la margarine puis poser une feuille de filo, badigeonnez-la aussi de margarine fondue à l’aide d’un pinceau et faire de même avec la moitié du paquet. Etaler le mélange aux amandes, recouvrir de reste de filo en badigeonnant à chaque fois, tracer légèrement sans appuyer des losanges au couteau et placer des demi-amandes au milieu de ces losanges, enfourner et laisser cuire au four à 180°C pendant 30 min environ. Arroser de miel dès la sortie du four et laisser reposer une nuit pour que le miel se fige. Découper la baklawa en losanges et servir avec du thé ou du café.
The post Baklawa à la pâte filo appeared first on .
Écrit par Rachid Bouarroudj
Le conseil national ordinaire du Front des forces socialistes (FFS), réuni vendredi dernier, a dit avoir procédé à l’examen de la situation politique et organique du parti, en décidant d’« enjamber » des questions essentielles, du moins celles qui auraient mérité quelques éclairages de sa part. Sur le plan politique, écrit le FFS dans un communiqué qui a sanctionné les travaux de son conseil national, « l’analyse et les débats ont porté sur le système actuel de gouvernance politique et la nécessité urgente de son changement ».
Pourtant, la situation politique nationale a été marquée par le «feuilleton» dont a été le théâtre l’Assemblée populaire nationale plus de trois semaines durant, mais le FFS élude le sujet et se concentre sur ce qu’il vise, « un changement de système et non un changement dans le système ». En fait, le conseil national considère que « la priorité des priorités est la sensibilisation des citoyens et des forces vives de la nation sur l’urgente nécessité d’un changement démocratique du système pour préserver la stabilité, l’unité et la souveraineté nationales, comme le préconise notre projet de reconstruction d’un consensus national populaire ».
Pour rester dans l’actualité politique, le FFS insiste particulièrement sur son objectif de « restituer le pouvoir aux Algériens par l’élection d’une Assemblée nationale constituante visant à instaurer un Etat de droit démocratique et social ». Qu’est-ce qui pourrait expliquer que le FFS ait « royalement » ignoré l’enlisement et le blocage qu’a subi l’Assemblée alors que le parti y compte 14 députés, qui ont été, au final, les témoins passifs d’un événement médiatico-politique inédit ? Sur ce point, le FFS écrit que « pour ceux qui ne sont pas dans le système, le FFS et les forces d’opposition les plus représentatives, la société civile autonome et la population qui dans sa majorité n’attend plus rien de ce régime, ils considèrent que le système est usé ». « Ils ne croient plus que les institutions et les hommes de ce système, qui ne sont pas élus démocratiquement et qui ne peuvent donc pas s’exprimer en leur nom, soient en mesure de faire évoluer le système pour améliorer leurs conditions de vie et de travail », écrit le FFS, qui n’a pas l’air de craindre la contradiction ! Sur le plan organique, donc l’actualité du parti lui-même, là aussi, le conseil national du parti dit avoir pris « connaissance de l’état d’avancement des opérations de renouvellement et d’élargissement des structures du parti au niveau des fédérations et des sections et se félicite du respect de la feuille de route et des délais fixés ». Tant mieux, mais il ne dit rien sur les remous que connaît depuis quelque temps le parti comme le cas de l’éviction de la députée Salima Ghezali, radiée du parti pour ne pas avoir demandé l’autorisation de publier une tribune dans la presse !
Par ailleurs et à propos de prochaine élection présidentielle d’avril 2019, le FFS estime qu’elle n’aura pour objectif que de « pérenniser le système actuel, quel que soit le candidat parrainé par le régime ». « Cette élection qui s’annonce non démocratique, comme les précédents scrutins, si tenue dans les conditions actuelles, ne changera rien à la situation actuelle » fait remarquer le conseil national qui parie sur «une importante abstention» lors du rendez-vous de 2019 : « Tout laisse prévoir que la grande majorité s’abstiendra de voter ou votera contre le candidat du système » soutient le parti selon lequel « les chiffres officiels des résultats ne parviendront pas à masquer cette réalité ».
Pour le FFS, « le changement est inévitable à court ou à moyen terme » et plaide pour un changement « pacifique et consensuel, dans le cadre d’un Etat de droit ».
«Si le statu quo actuel perdure, le système et les hommes qui en sont responsables ne seront pas en mesure de faire face aux forces déstabilisantes que représentent les pressions sociales grandissantes et les agressions multiformes véhiculées par la mondialisation », avertit le parti.
The post Tout en éludant la crise de l’APN et les questions internes : Le FFS plaide pour « un changement de système » appeared first on .
Écrit par Hichem Laloui
C’est mardi ou mercredi que les députés de la majorité éliront leur nouveau président. Selon des élus du FLN, le bureau de l’Assemblée rendra, aujourd’hui, son rapport sur la vacance du poste du président de l’APN qu’il soumettra avant jeudi en plénière. Selon notre source, le choix de la journée sera dicté par la nécessité de donner du temps aux élus pour rejoindre l’hémicycle.
Une réunion aura lieu aujourd’hui présidé par le doyen des députés Laib El-Hadj dont l’ordre du jour sera de fixer la date de la plénière, étudier les projets de loi et les transferts de commissions. Plusieurs commissions gelées jusque-là devraient reprendre leurs travaux à l’instar de la commission des affaires étrangères.
« Il est difficile de réunir des dizaines de députés aussi rapidement, de ce fait, nous allons leur donner 24 h pour rejoindre leur poste et assister à la plénière », précise notre source qui ne craint surtout pas la défection des élus malgré l’annonce par l’opposition de son boycott. « Ils sont minoritaires pour peser sur le cours des choses », estiment les députés de la majorité. En effet, les partis de l’opposition représentés à l’APN ont décidé à l’unanimité de bouder la plénière qui verra le poste de Saïd Bouhadja transférer vers un autre député.
Le FFS, le RCD, le PT, l’alliance El Adala-El Bina-Ennahdha et le MSP ont tous affirmé que le vote du nouveau président du Parlement ne concerne que la majorité composée du FLN, RND, TAJ, MPA et des indépendants.
« C’est un coup de force et un coup d’état », considère le RCD. Même réaction chez le FFS qui estime, quant à lui, qu’une « Assemblée dont la légitimité est entachée par la fraude ne peut s’accommoder du respect des lois et des règlements ». Pour l’alliance islamiste qui plaide pour la dissolution de l’Assemblée, le vote du nouveau président «est un coup de force». Pour le MSP dont la position ne semble pas faire l’unanimité entre la direction du parti et les députés, il est « illégal » de désigner un nouveau président alors que l’actuel « n’a pas encore déposé sa démission ». Le MSP propose « une médiation » pour rapprocher « les positions ».
La Commission des Affaires juridiques, administratives et des libertés à l’Assemblée populaire nationale avait pour rappel confirmé, jeudi, « la vacance » du poste de président de l’APN lors d’une réunion consacrée à l’examen de la saisine qui lui a été adressée par le bureau de l’Assemblée. La commission avait indiqué que « tous les éléments juridiques de l’état de vacance sont réunies pour incapacité du président de l’APN (Said Bouhadja) à assurer ses fonctions, du fait de son désaccord avec les députés et son refus de démissionner ». Ce cas de figure s’inscrit dans le cadre des dispositions légales prévues par l’article 10 du règlement intérieur de l’APN, lequel prévoit « qu’en cas de vacance de la présidence de l’APN par suite de démission, d’incapacité ou d’incompatibilité ou de décès, il est procédé à l’élection du président de l’APN suivant les mêmes modalités prévues par le présent règlement intérieur dans un délai maximum de quinze jours à compter de la déclaration de la vacance ».
Le vote, selon le règlement, sera dirigé par le doyen des vice-présidents non candidat assisté des deux plus jeunes membres de l’Assemblée populaire nationale.
The post Alors que l’opposition parlementaire refuse d’assister à la plénière / APN : un nouveau président avant jeudi appeared first on .
Algérie Poste et Djezzy ont le plaisir d’annoncer le lancement du service de rechargement électronique de crédit Flexy via les canaux digitaux, à savoir les guichets automatiques de billets (GAB), les sites web d’Algérie Poste et de Djezzy ainsi que dans les bureaux de poste en se servant de la carte monétique Edahabia.
A cette occasion, une cérémonie de signature de l’accord de partenariat s’est tenue aujourd’hui à l’hôtel El Aurassi, en présence de Abdelkarim Dahmani, Directeur Général d’Algérie Poste, de Vincenzo Nesci Président Exécutif et de Matthieu Galvani, Directeur Général de Djezzy. Ont également assisté à cette cérémonie, des représentants du Fonds National d’investissement, des cadres des deux entreprises ainsi que de la presse nationale
Ces services sont la conséquence naturelle d’un partenariat préliminaire signé entre Algérie Poste et Djezzy en septembre 2015 dont l’objectif est de diversifier les prestations d’Algérie Poste et commercialiser les produits et les services de Djezzy au sein du réseau de l’établissement postal public.
A la faveur de ce partenariat, les clients de Djezzy ont désormais accès à divers services de leur opérateur au sein des bureaux de poste repartis dans les 48 wilayas du pays. Il s’agit notamment du paiement en ligne des services de Djezzy avec la carte monétique Edahabia via le site web (www.poste.dz) dans l’espace «Baridi Net», le paiement électronique des services de Djezzy à travers son web marchand et la commercialisation de la recharge électronique Flexy ainsi que le paiement de factures Djezzy au niveau des établissements Postaux. Tous les clients d’Algérie Poste sont également bénéficiaires de ces services.
A cette occasion, Abdelkarim Dahmani a réitéré son engagement et sa détermination, avec le soutien du Ministère de Tutelle, pour la modernisation des modes de paiement, la généralisation du e-paiement et la numérisation des services pour faciliter le quotidien des citoyens et offrir un service de qualité.
De son coté, Vincenzo Nesci a indiqué : « Nous sommes fier de la concrétisation de cette importante étape en partenariat avec Algérie Poste. La mise en place du paiement électronique est un jalon supplémentaire dans la construction d’un écosystème numérique. En tant qu’Entreprise Publique Economique, Djezzy réaffirme son engagement à poursuivre sa contribution à l’édification de l’économie de l’Algérie de demain »
Pour sa part, Matthieu Galvani a déclaré : « ce partenariat reflète l’engagement de Djezzy à innover pour mieux servir ses clients à travers des services et des prestations dont l’objectif est de faciliter la vie des algériens et de les initier dans le monde digital ».
The post Djezzy lance le paiement électronique en partenariat avec Algérie Poste appeared first on .