Finalement l’Entente n’a pu passer l’écueil égyptien. Néanmoins, l’ESS est sortie avec les honneurs.
C’est la fin de l’aventure pour l’Entente de Sétif qui est sortie, hier, avec les honneurs de la Ligue des champions d’Afrique et ce malgré le succès (2-1). Un résultat insuffisant pour rejoindre l’ES Tunis en finale (le match aller s’est soldé en faveur des égyptiens 2-0) de la plus des prestigieuse des compétitions. Le miracle n’a pas eu lieu finalement. L’entame du match est en faveur des Sétifiens.
Ces derniers vont assiéger la citadelle égyptienne en vue de refaire leur retard de deux buts. Mais le Ahly du Caire va annoncer la couleur par l’entremise de Azaro dont la frappe va être repoussé difficilement par le gardien Zeghba (10′). Les Cairotes vont récidiver quelques minutes plus tard, heureusement que Redouani est intervenu à temps pour éloigner le danger (12′). L’Entente va réagir. La frappe de Djabou (15′) passe légèrement au-dessus de la cage d’Al Chemaoui. 22′, Aiboud sert Djabou mais le ballon sera dégagé en corner.
Ce n’était que partie remise puisque Ferhanl sert magistralement Bouguelmouna au point de penalty mais voit son tir passer à quelques centimètres de la cage égyptienne. 30′, Aiboud, au deuxième poteau, rate lamentablement. 40′, contre-attaque du Ahly, Azaro sert Al Mahmoud qui rate son duel devant l’excellent gardien Zeghba. Et c’est sur ce score vierge que l’arbitre va envoyer les 22 acteurs aux vestiaires. Après la pause, les Sétifiens n’avaient d’autre alternative que de d’opter pour l’attaque à outrance.
Djabou et Djahnit vont donner le tournis à la défense du Ahly. Djabou était à deux doigts de trouver le chemin des filets. Son heading est passé à côté du cadre alors qu’il avait le but vide. Puis, viendra la 62′. Sur une erreur de marquage, Soliman prend de vitesse la défense sétifienne pour aller battre tranquillement Zeghba. La mission des Algériens va devenir compliquer. Mais cela n’a pas empêcher les Sétifiens de réagir et de remettre les pendules à l’heure par le biais de Bakir 68′.
Un but qui a eu pour effet de galvaniser l’Entente qui va réussir un deuxième but grâce à Djabou qui va servir un caviar à Ghecha 72′. Le match s’est terminé sur ce score de 2 à 1 en faveur des Sétifiens qui sont sortis sous les applaudissements nourris du public.
Nazim T.
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WASHINGTON – Le groupe de pression, Global Legal action Network (GLAN) a annoncé mercredi avoir officiellement porté plainte auprès du gouvernement irlandais contre le groupe pétrolier San Leon Energy pour activités illégales dans les territoires sahraouis occupés, a rapporté mercredi le magazine américain Forbes.
La plainte a été déposée auprès du département du Commerce, de l’innovation et des entreprises irlandais qui veille au respect des directives professionnelles de l’OCDE par les entreprises irlandaises.
Elle intervient quelques jours seulement après les plaintes pour crimes de colonisation déposées par le Front Polisario contre six grandes entreprises françaises.
Dans sa plainte, GLAN a indiqué que le groupe irlandais n’avait pas obtenu le consentement du peuple sahraoui pour procéder aux forages pétroliers sur ses territoires, ce qui constitue une atteinte aux droits humains des sahraouis, selon ce groupe de pression, basé à Dublin.
GLAN a demandé au département irlandais de déterminer si San Leon Energy se conformait aux directives de l’Organisation de Coopération et de développement économiques en matière de conduite responsable des entreprises.
Le groupe de pression a fait savoir que sa plainte a été appuyée par le Front Polisario, le représentant légitime du peuple sahraoui, ainsi que par de nombreuses ONG au Sahara Occidental, dont la Campagne sahraouie contre le pillage, l’Association pour la surveillance des ressources et la protection de l’environnement au Sahara Occidental, et le Comité sahraoui pour la protection des ressources naturelles.
San Leon Energy, dont le siège se trouve également à Dublin, détient plusieurs licences d’exploration dans les territoires occupés, notamment à Tarfaya et Zag, deux blocs d’exploration très controversés puisque l’ONU a déclaré que toute exploration pétrolière au Sahara Occidental violait le droit international si les Sahraouis n’y consentent pas et n’en bénéficient pas.
Le magazine américain rappelle que la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental n’est pas reconnue par les Nations Unies qui considèrent ce territoire comme non autonome.
San Leon Energy a refusé de commenter le dépôt de plainte, selon Forbes.
« Les activités de San Leon au Sahara occidental contribuent au maintien d’une annexion illégale et au déni du droit internationalement reconnu du peuple sahraoui à l’autodétermination », a déclaré la conseillère juridique de Glan, Valentina Azarova, citée par le magazine.
Sans vouloir spéculer sur l’aboutissement de la plainte, Forbes a souligné que les ministres du gouvernement irlandais se sont opposés par le passé aux entreprises souhaitant investir dans les territoires occupés.
Le magazine rappelle, à ce titre, le discours prononcé en 2011 par le chef de la diplomatie irlandaise, Brian Cowen, devant le parlement dans lequel il avait affirmé que « toute activité d’exploration et d’exploitation qui irait à l’encontre des intérêts et des souhaits du peuple du Sahara occidental serait une violation des principes du droit international « .
« Le gouvernement s’attend à ce que les entreprises irlandaises opérant à l’étranger respecte dûment les principes du droit international et les droits des habitants du territoire », avait, alors, déclaré Brian Cowen qui avait auparavant pris les fonctions de Premier ministre d’Irlande.
Selon Forbes, le parlement irlandais s’attèle à examiner un projet de loi sur l’activité économique dans les territoires occupés. Le texte visant principalement l’occupation israélienne en Cisjordanie occupée s’appliquera également sur le Sahara Occidental s’il est adopté, a expliqué GLAN.
La proposition de loi se trouve actuellement au niveau Seanad Eireann, la chambre haute du parlement irlandais.
Pour rappel, le groupe pétrolier irlandais a été exclu des portefeuilles de placement du Fonds de pension du gouvernement norvégien pour » violation des normes éthiques fondamentales » du fait de ses opérations dans les territoires sahraouis occupés.
Le plus grand fonds d’investissement au monde s’est débarrassé des actions de San Leon en 2016.
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TORENTO – Le film « Zabana » du réalisateur Said Ould Khelifa, sera projeté samedi 3 novembre à l’université Ryerson à Toronto (Canada), dans le cadre de la célébration du 1er novembre fête de la révolution algérienne, à l’initiative de la nouvelle association des algériens du Grand Toronto (AAGT) et en collaboration avec l’Ambassade d’Algérie au Canada.
Le film « Zabana » réalisé en 2012 est un témoignage sur des événements importants ayant marqué histoire de la révolution algérienne.
Ce long métrage traite de la guerre de libération nationale à travers le personnage d’ Ahmed Zabana, le premier martyr guillotiné par les forces coloniales, le 19 juin 1956.
Cette initiative est appuyée par le recteur de l’université de Ryerson à Toronto, le professeur, Mohamed Lachemi, ressortissant algérien diplômé de l’université des sciences et de la technologie d’Oran (USTO) .
L’association des algériens du Grand Toronto (AAGT) a été créée le 18 juin 2018 à Toronto et dirigée par le ressortissant algérien Housseyn Belaiouer.
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Écrit par Seddiki Djamila
Sur un million d’entreprises, en Algérie, seules 600 sont, aujourd’hui, certifiées ISO, a indiqué le directeur de la société Sociad, au cours d’une journée consacrée aux certifications ISO destinées aux entreprises et organismes qui a permis d’engager un débat à Tipasa sur la question.
Les différentes certifications, à savoir ISO 9001 V2015, ISO 14001, ISO 22000 et (HACCP) et enfin ISO 45001, ainsi que les aides à la certification à travers le programme de normalisation et la loi de modernisation des PME, ont été abordées au cours de cette journée d’information et de sensibilisation organisée par la Chambre de commerce et d’industrie du Chenoua (CCIC). La certification des entreprises et organismes pour l’accès au programme d’aide de l’Etat à l’accompagnement pour une certification ISO a été au menu d’une rencontre organisée par la CCIC, au niveau de la bibliothèque de lecture publique de la wilaya de Tipasa, qui a permis de faire un tour d’horizon de la question. Selon le président de la CCIC, Sérandi Maâmar, cette rencontre n’était pas inutile, d’autant que «le sujet n’est pas bien connu et peut être d’un apport certain aux opérateurs économiques, qui gagneraient à l’adopter pour s’inscrire dans la qualification garante d’une bonne santé économique qui peut ouvrir des portes au marché international».
«Ce rendez-vous est important, car c’est le moment de lever la barre des entreprises de toutes catégories, faire une mise à niveau et certifier le produit. Il faut préciser que comparés à nos voisins tunisiens et marocains, nous sommes loin, puisque leur nombre est multiplié par 5 par rapport à l’Algérie», a précisé le président de la CCIC. Il y a, aussi, l’aide de l’Etat, jusqu’à 50% des frais, pour encourager la certification qui n’est pas connue de nos opérateurs. Et de préciser que sur 14 000 entreprises, à Tipasa, seules 10 ont déposé des dossiers de certification. Ce qui est très faible. Pour notre interlocuteur, c’est un problème de culture managériale qu’il faut inculquer et c’est ce que fait la Chambre de commerce qui, en plus de ces rencontres d’information et de sensibilisation, va organiser une formation dans ce sens animée par un expert, en l’occurrence le directeur de Sociad, une société de conseil, d’expertise et d’assistance aux entreprises, créée par Gérard Lambret, fondateur de Pigier en Algérie. Il a signé une convention avec le ministère de l’Industrie pour accompagner les entreprises intéressées par la certification, qui est un gage de qualité. Selon Gérard Lambert, Sociad travaille avec le ministère de l’Industrie sur la mise à niveau et, actuellement, planche sur le plan d’organisation pour aider les entreprises à se faire certifier ISO. Pour obtenir la certification ISO, selon lui, c’est simple, il suffit d’en faire la demande puis on fait le diagnostic pour choisir la norme. En général, c’est la 90001 2015, relative au management, qui pose des conditions d’organisation. La certification, selon notre interlocuteur, «est devenue incontournable si vous voulez répondre à un appel d’offres international. Si vous voulez entrer dans le marché extérieur et exporter il faut être ISO. C’est même devenu une obligation». L’orateur expliquera aux nombreux chefs d’entreprise présents à la rencontre que la certification «est une procédure par laquelle un organisme agréé et extérieur à une entreprise garantit qu’un produit, un service, un système d’organisation ou un processus, répond aux exigences d’une norme».
«Les demandes de certification ou de normalisation, auprès d’organismes agréés, sont faites par les entreprises qui souhaitent avoir un atout supplémentaire face à la concurrence ou encore mettre leurs clients en confiance. Les certifications ISO concernent principalement les méthodes de management de la qualité employées pour mener à bien la production d’un produit ou d’un service». Les deux certifications ISO les plus connues sont la certification ISO 9001, qui atteste que l’organisation de l’entreprise prend en compte l’approche processus et l’orientation client. La certification ISO 14001 atteste que l’organisation de l’entreprise ainsi que la production répondent à une forme de management environnemental. Le conférencier a, également, abordé la question de la certification 22000 (et HACCP) et ISO 45001.
La conférence a porté aussi sur les aides à la certification à travers le programme de normalisation et la loi de modernisation des PME. Un débat intéressant et instructif a suivi. La certification est-elle utile, à l’heure actuelle, en Algérie ? Question posée lors de cette rencontre. Elle est non seulement utile mais obligatoire, selon Gérard Lambret. Si la certification est a son début en Algérie, et si aujourd’hui les entreprises veulent obtenir la norme ISO, c’est parce que cela leur est demandé dans le cadre de leurs marchés. Je pense qu’il faut entreprendre une réelle démarche de qualité et faire face à cette obligation qui est une volonté d’aller de l’avant. Le processus de certification, qui a été détaillé au cours de la rencontre, comporte trois phases, à savoir l’envoi d’un dossier de candidature accompagné des frais associés, l’étude de recevabilité du dossier, le passage d’un QCM, 50 questions relatives aux différents thèmes de la formation, chaque QCM étant proposé aux candidats à la fin de chaque module, et ensuite soumission à un jury d’un audit social. De nombreux chefs d’entreprise, la directrice de l’industrie et des mines, le responsable de l’Agence nationale du développement industriel (Andi), des cadres du commerce étaient présents à la rencontre, marquée par un débat intéressant sur différents points relatifs à la certification, au coût de l’accompagnement, aux conditions d’éligibilité et d’acquisition de la norme, les frais supplémentaires à payer pour conserver la norme ISO…
Les participants ont pris connaissance des conditions d’éligibilité et du cahier des charges relatif à la sélection des entreprises et organismes pour l’accès au programme d’aide de l’Etat à l’accompagnement pour la certification des systèmes de management selon les normes ISO. La société Sociad a débuté ses activités en Algérie en 2004 avec deux activités distinctes, d’abord, l’aide aux investisseurs étrangers en Algérie, puis la mission de conseil. Dirigée par Gérard Lambret, Sociad se veut au service de l’économie algérienne et distribue la Certification ethical integrity corporate standard (ETHICS), une norme de certification accréditée au niveau international par l’International standardization and accreditation services group (ISAS).
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Écrit par Hakim Ould Mohamed
Les cours du pétrole ont fortement dévissé, hier, sous l’effet d’une combinaison de facteurs inquiétants. Les prix ont atteint leur plus bas niveau en un mois alors que les marchés se détournaient des actifs les plus risqués, dont le pétrole. Les tentatives chinoises de rassurer le marché quant à la bonne santé de son économie n’ont pas suffi, jusqu’ici, à effacer la prudence des investisseurs.
Du côté du marché, l’évolution des cours est prise en tenaille entre les perspectives de sanctions américaines contre l’Iran et l’offre de plus en plus abondante de l’Opep et de ses partenaires. La grisaille provoquée par la mort du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, semble se dissiper peu à peu. En tout cas, à très court terme, c’est l’Iran qui inquiète le plus le marché avec, comme perspective, le rétablissement, dès le 5 novembre prochain, des sanctions contre son pétrole. Le pays pèse 4,5 millions de barils par jour sur l’échiquier pétrolier mondial. Le ministre saoudien de l’Energie, Khaled Al-Faleh, a laissé entendre, lundi, que son pays serait incapable de compenser les pertes iraniennes, une déclaration qui n’est pas passée inaperçue, d’autant plus qu’elle ne correspond point avec les précédentes formules usitées par le même ministre, dans ses différentes tentatives de rassurer quant à l’approvisionnement mondial du pétrole. Khaled Al-Faleh a indiqué, lundi, que «si trois millions de barils par jour disparaissent, nous ne pourrons pas couvrir ce volume». Le ministre a, par ailleurs, indiqué que l’Arabie saoudite augmenterait sa production de 10,7 millions de barils par jour à 11 millions, précisant que le pays pourrait encore l’accroître jusqu’à 12 millions. Il a surtout précisé qu’il ne pouvait donner aucune garantie que les prix ne puissent atteindre 100 dollars le baril dans les mois à venir. Hier, s’exprimant lors d’un forum international sur l’investissement à Riyad, le ministre saoudien semble vouloir préciser ses déclarations de la veille et tenter, par la même, de corriger un pas de danse raté, soulignant que son pays augmenterait sa production de brut et sa capacité de réserve pour contribuer à maintenir un équilibre sur le marché mondial.
Opep-non-Opep, vers un accord à durée indéterminée
Outre le fait qu’il n’exclut pas que «la production du royaume, qui a été de 9-10 (millions de barils par jour) au cours de la dernière décennie, sera supérieure d’un à deux millions de barils», Khaled Al-Faleh a également déclaré que l’Opep et les producteurs non-membres du cartel devraient signer en décembre un accord «à durée indéterminée» pour poursuivre leur coopération sur les marchés énergétiques. Le ministre saoudien a dit s’attendre à ce que la demande de pétrole, qui s’élève actuellement à environ 100 millions de barils par jour, atteigne 120 millions de barils par jour au cours des trois prochaines décennies. Khaled Al-Faleh a déclaré qu’environ 25 pays producteurs, de l’Opep et non-membres du cartel, devraient signer en décembre un accord de coopération à long terme après le succès de leur coordination jusqu’ici qui a contribué à faire remonter les prix. «Ce que nous espérons faire, c’est signer un accord entre au moins les 25 (producteurs) signataires de l’entente actuelle. Espérons que d’autres pays (nous) rejoindront», a-t-il dit. «Il s’agira d’un accord à durée indéterminée pour continuer à surveiller et à travailler ensemble pour stabiliser les marchés. C’est l’objectif de l’accord : surveiller et stabiliser», a-t-il déclaré. Le ministre saoudien a estimé que le marché pétrolier était « en bonne position aujourd’hui en termes d’équilibre entre l’offre et la demande et de stocks », après la levée des restrictions sur la production en juin. En tout cas, les propos de Khaled Al-Faleh n’ont pas été de nature à rassurer les investisseurs qui gardent les yeux rivés sur l’Iran et la Chine, deux facteurs d’inquiétude qui ont contribué à la chute des cours, se situant, hier, à leur plus bas niveau en un mois. Vers 16h30 (heure d’Alger), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 77,33 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2,50 dollars par rapport à la clôture de lundi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, cédait 1,95 dollar à 67,22 dollars.
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Emirates offre aux voyageurs au départ d’Alger l’opportunité de visiter Dubaï grâce à une offre unique en Classe Économique et en Classe Affaires qui inclut des prix attractifs, un troisième bagage gratuit et un bonus Skywards Miles.
Cette offre au départ d’Alger à destination de Dubaï est à partir de 59,800 DA en Classe Économique et 178,000 DA en Classe Affaires. Elle est limitée et valable jusqu’au 7 novembre 2018, pour des voyages jusqu’au 31 mars 2019. Offre soumise à conditions. Emirates propose également un troisième bagage gratuit de 23kg en Classe Économique et de 32kg en Classe Affaires, en plus de la franchise bagage en vigueur de 02 pièces.
Dubai est une escapade unique avec ses journées ensoleillées toute l’année, son shopping et ses restaurants de renommée mondiale, ses superbes plages et ses constructions emblématiques. Dubaï a quelque chose à offrir pour tous.
Le meilleur des activités à Dubaï comprend :
1. De grandes aventures au Dubai Parks and Resorts : Rencontrez des héros et des créatures et vivez des expériences sensationnelles avec les attractions à thèmes, durant votre prochain voyage à Dubaï.
Le Dubai Parks & Resorts est le plus grand parc de loisirs et de divertissement à thèmes du Moyen-Orient composé de MOTIONGATE Dubai, inspiré de l’univers d’Hollywood ; LEGOLAND® Dubai, le premier LEGOLAND de la région ; LEGOLAND® Water Park et Bollywood Parks Dubai.
2. Dubai Aquaventure Waterpark à Atlantis : Plongez dans les attractions et les toboggans vertigineux du parc aquatique Aquaventure, et côtoyez plus de 15,000 espèces marines au Lost Chambers Aquarium à l’hôtel Atlantis the Palm. Faîtes monter l’adrénaline dans les toboggans aquatiques et découvrez les labyrinthes et
tunnels de la civilisation perdue en croisant des requins, des anguilles, des hippocampes et des piranhas.
3. Arabian Adventures Desert Safari : Slalomez à bord de véhicules 4×4 sur les dunes de sables rouges et dorées du désert d’Arabie au cours d’un safari. Vous pourrez observer le coucher du soleil, faire une promenade en chameau, profiter d’un spectacle de faucons et enfin savourer un diner authentique du désert.
4. Dubai Frame : Dubai Frame est la dernière nouveauté ajoutée à la ville de Dubaï et constitue un exploit technique et architectural. Situé au Zabeel Park de Dubaï et centré entre le vieux et le nouveau Dubaï, la structure offre une vue panoramique sur la ville à 150m de hauteur. L’une des plus incroyables caractéristiques est la passerelle vitrée reliant les tours parallèles verticales, créant ainsi la forme d’un cadre photo.
5. Dubai Miracle Garden : Un monde de fleurs vous attend au Miracle Garden de Dubaï avec un jardin de 72,000m² où sont exposées des créations et des reconstitutions entièrement recouvertes de fleurs dont une reproduction de l’appareil A380 d’Emirates. Ici vous pourrez vous plonger dans plus de 50 millions de fleurs à travers les différentes expositions.
Emirates Skywards, le programme de fidélité primé de la compagnie aérienne, permet aux voyageurs de gagner et de dépenser des Miles avec Emirates et flydubai, ainsi qu’avec sa large sélection de partenaires. Emirates a également introduit une offre enrichie dénommée « Ma famille » permettant aux membres d’une même famille d’associer jusqu’à 100% de leurs Miles Skywards cumulés à bord de vols Emirates, et de les échanger plus rapidement qu’auparavant. Plus d’informations sur cette offre sont disponibles au niveau des agences de voyages agréées par Emirates ou au 098 3299 298.
Emirates opère une liaison quotidienne entre Alger et Dubaï. Le vol EK758 décolle d’Alger tous les jours à 15:20 et arrive à Dubaï à 00:50 le lendemain. Le vol retour EK757 décolle de Dubaï à 8:10 pour arriver à Alger à 12:40.
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Écrit par Bouzid Chalabi
«Sans ancrage juridique clair et ne souffrant d’aucune ambiguïté, l’implémentation en Algérie de la finance islamique et de ses instruments risque de tarder.» C’est du moins ce que redoute Mohamed Boudjelal, universitaire et membre du Haut-conseil islamique algérien (HCI), qui s’étonne que l’Algérie n’ait pas encore introduit cette formule alors que près de 50 pays, dont certains non musulmans, ont adopté ce mode de financement.
S’exprimant, à l’occasion d’un point de presse de présentation du Premier symposium algérien de l’assurance et de la finance islamiques, organisé sous le patronage du Haut-conseil islamique par le cabinet conseil Saafi, spécialisé dans la distribution et la conception de solutions Takaful et en finance islamique, qui se tiendra du 24 au 25 novembre prochain à Alger M. Boudjelal considère que «si l’on veut vraiment développer la financement chez nous, il va falloir introduire des aménagements dans la loi sur la monnaie et le crédit». Et d’ajouter dans ce sens : «La Banque d’Algérie devrait mettre en place une plateforme spécifique pour faire accélérer sa mise en place.»
De son côté, le président fondateur du cabinet conseil Saafi, Azzedine Ghlamallah, a estimé que «tout semble rouler au ralenti dans le processus d’implémentation de la finance islamique, alors que le pays aurait tout à gagner à l’accélérer. Et pourtant, depuis quelques mois, on attend que se soit mis sur rail». Et de rappeler, dans le même ordre d’idées : «Bien que de multiples annonces aient prévu l’offre par trois banques publiques de solutions conformes à la finance islamique, avant fin 2017, seule la Cnep a lancé, en novembre 2017, un produit de financement immobilier islamique.» Et d’ajouter que «malgré ce contretemps, l’actuel ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, a récemment affirmé, selon l’APS, que d’autres produits participatifs proposés par la BDL et la Badr seront lancés au cours du premier semestre 2018.
Le ministre avait, par ailleurs, indiqué que les autres banques publiques devaient lancer leurs produits participatifs au cours du second semestre». On doute fort que cela puisse se concrétiser dans la mesure où, jusqu’ici, il n’existe pas de cadre légal qui puisse rendre effective l’implémentation de la finance islamique et ses instruments.
Cela dit, et pour revenir au symposium, selon un communiqué remis à la presse par l’agence événementiel et de voyages Med Voyages, co-organisatrice, ce sera une occasion pour les acteurs du système financier algérien, institutionnels et professionnels, de procéder à un benchmark de pays sur les expériences de réussite ou d’échec, relatives à l’implémentation de la finance islamique en vue d’en tirer les meilleurs enseignements. Toujours d’après cette même source, l’objectif de ce symposium est de soutenir les efforts des pouvoirs publics dans leur rôle d’intégrer les produits de la finance islamique, dits alternatifs, et conformes aux préceptes de l’islam dans le système financier national en vue de l’élargissement de la bancarisation et l’inclusion des ressources financières disponibles.
Rappelons, enfin, que la finance islamique représente, aujourd’hui, moins de 2% du secteur financier mondial, avec plus de 2 200 milliards d’euros d’actifs.
Mais sa réserve de croissance est considérable dans la mesure où seuls 40 millions, sur 1,6 milliard de musulmans en sont aujourd’hui clients.
Ajoutons que le FMI y a consacré un rapport qui estime que les actifs des institutions financières islamiques on été multipliés par 9 entre 2003 et 2013.
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ALGER- Un atelier de préparation d’explosifs contenant 11 bombes de confection artisanale et 2 obus, a été détruit mardi, suite à une opération de ratissage, menée à Tizi Ouzou, par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, et suite à une opération de recherche et de ratissage menée à Tizi-Ouzou (1e Région militaire), un détachement de l’Armée nationale populaire à découvert et détruit, le 23 octobre 2018, un (1) atelier de préparation
d’explosifs contenant onze (11) bombes de confection artisanale, deux (2) obus pour mortier et divers autres objets, tandis qu’un autre détachement de l’ANP a arrêté un (1) élément de soutien aux groupes terroristes à Tissemssilt (2e RM), précise la même source.
Par ailleurs et dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’ANP « ont arrêté, lors d’opérations distinctes menées à Tamanrasset et Bordj Badji Mokhtar (6e RM), onze (11) contrebandiers et saisi un camion, (4.000) litres de carburant, deux (2) tonnes de ciment, ainsi que cinq (5) détecteurs de métaux et sept (7) motocyclettes, alors que sept (7) quintaux de tabac ont été saisis à El-oued (4e RM) », rapporte le communiqué.
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Écrit par Farid Messaoud
En Algérie, la finance islamique doit permettre, selon des spécialistes, de mieux financiariser l’économie par l’utilisation des sukuk et la création d’une offre grand public. L’utilisation des sukuk va permettre au pays de diversifier ses sources de financement externes et de contribuer aussi au financement de ses entreprises nationales.
L’offre de produits bancaires grand public aura pour premier effet de soutenir le marché de l’immobilier et de la construction grâce à l’octroi de nouveaux crédits.
Grâce à la mise sur le marché d’une offre grand public de comptes d’épargne sans intérêts et/ou participatifs, les banques arriveront à drainer de nouvelles ressources dormantes, thésaurisées hors circuit bancaire. Dans le but de combler son déficit budgétaire dû à la baisse du prix du baril et la faiblesse des exportations, le gouvernement souhaite faire évoluer rapidement ce secteur. Il était d’ailleurs question qu’une offre financière conforme à la jurisprudence musulmane soit faite en 2018 par deux banques publiques, puis par quatre autres dans un futur proche. L’Exécutif a prévu également de recourir à plusieurs émissions souveraines de sukuk entre 2018 et 2022. Et il a fait savoir que se financer sur les marchés financiers islamiques et capter les ressources des marchés informels est tout à fait possible. Mais on constate qu’il existe, sans aucun doute, un fossé entre les intentions et les actions.
Et le gouvernement ne dit pas de quelle manière il entend lever, à l’avenir, les contradictions qui subsistent manifestement entre les intentions et la réalité en matière de finance islamique.
En dépit de l’introduction de la banque Al Baraka d’Algérie, au début des années 1990, et en l’absence d’un cadre juridique et règlementaire, la finance islamique est en effet restée relativement peu développée en Algérie. Seules certaines banques privées disposant de capitaux étrangers, telles que les banques Al Baraka d’Algérie, Algeria Gulf Bank, Al Salam Bank Algeria et Trust Bank Algeria proposent actuellement des produits financiers islamiques.
Mais pourquoi cette valse-hésitation des autorités au sujet de cette finance ? Pour certains experts, la finance islamique n’est pas une recette miracle permettant de régler des problèmes en lien avec la sphère financière, dont l’informel. Et, ils estiment que ce qui fonctionne avec succès dans certains pays, peut ne pas fonctionner aussi bien dans d’autres. La finance islamique représente aujourd’hui moins de 2% du secteur financier mondial, avec plus de 2200 milliards d’euros d’actifs. Mais sa réserve de croissance est considérable dans la mesure où seuls 40 millions des 1.6 milliard de musulmans en sont aujourd’hui clients. Le Fonds monétaire international (FMI) y a consacré un rapport, qui estime que les actifs des institutions financières islamiques ont été multipliés par 9 entre 2003 et 2013. Compartiment de la finance éthique, la finance islamique recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers conformes à la loi musulmane. Elle repose sur 5 piliers qui lui sont propres : l’interdiction de l’intérêt, la prohibition de la réalisation d’investissements aléatoires et incertains et de la spéculation hasardeuse, l’obligation de partager les pertes et profits et l’obligation d’investir exclusivement dans l’économie réelle et tangible. A ces règles, s’ajoute l’exclusion de certains secteurs d’investissements jugés nocifs à la vie. En 1975, l’Organisation de la conférence islamique crée la Banque islamique de développement (BID), ouvrant la voie à de multiples initiatives publiques et privées dans les pays musulmans, notamment à Dubaï, au Koweït, en Malaisie, au Soudan, en Iran, et au Pakistan.
En 1992, l’Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial Institutions (AAOIFI) est créée à Alger, puis déplacée à
Bahreïn. Cette institution a joué un rôle dans l’expansion de la finance islamique en mettant en place des normes communes.
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ALGER- Le Général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, effectuera jeudi une visite de travail à la 1ère Région militaire, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
Lors de cette visite, le Général de corps d’Armée procèdera à l’inauguration de la Société algérienne de production des explosifs à Hammam Dalaa, dans la wilaya de M’sila, ajouet la même source.
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ALGER – Les participants à la conférence nationale sur la gestion des risques de catastrophes ont mis l’accent, à l’issue de leurs travaux mardi, sur l’importance du processus de consolidation des capacités juridique, de formation et de sensibilisation de l’Algérie afin d’affronter efficacement les risques des catastrophes naturelles.
Les participants à cette conférence ont appelé à une meilleure prise de conscience quant aux risques indésirables et aux lourdes pertes causés par les catastrophes naturelles qui ont frappé le pays, et ce à travers une meilleure identification des risques et une plus grande collaboration entre les centres spécialisés et les universités.
Les intervenants composés d’experts et de représentants de différents organismes, nationaux et internationaux, ont relevé l’impératif mise en place d’une base de données spéciale à chaque risque, en prenant en considération l’élaboration de cartographies relatives aux risques, et d’un système d’information géographique spécial.
Les participants ont, également, plaidé pour la mise en place de systèmes d’alerte spéciaux des risques (littoral, désertification, invasion de criquets …etc.) et pour la création d’une commission chargée du suivi des risques, tout en informant le citoyen des dangers qui guettent son entourage en le mettant en garde contre ces risques.
Outre le renforcement et l’actualisation de la base juridique et institutionnelle en l’adaptant à la cartographie des nouveaux risques, les conférenciers ont mis en exergue l’importance de promulguer des lois et des textes règlementaires en rapport avec ce thème.
La détermination minutieuse des responsabilités pour une gestion efficace des risques de catastrophes à travers la cohésion et la complémentarité entre les secteurs a été également relevée.
S’agissant du renforcement de la préparation aux catastrophes pour une intervention efficace, les experts et spécialistes ont préconisé la prévision, la planification et l’intégration de la notion du risque au processus de la planification et de la politique du développement, à tous les niveaux, avec l’encouragement des villes et des sociétés locales à consentir davantage d’efforts pour se développer et se rénover, et ce dans le but de bâtir des sociétés en mesure de faire face, à l’avenir, aux catastrophes.
Les conférenciers ont également souligné l’importance de la formation des différents intervenants, à travers des actions de formation dans la réalisation et l’exécution des plans de secours.
Pour rappel, les travaux de la conférence nationale sur la gestion des risques de catastrophes avaient débuté lundi au centre international des conférences (CIC) à Alger, en présence de plus de 600 participants issus d’institutions et organismes nationaux.
Cette rencontre de deux jours s’est penchée sur les grands axes de la stratégie nationale (2019-2030), les plans d’actions multisectoriels en matière de gestion des catastrophes et la sensibilisation et la mobilisation des institutions nationales, des collectivités locales et de toutes les parties prenantes autour de cette problématique, en sus de l’actualisation des fondements juridiques et leur adaptation aux contenus de différentes règlementations internationales.
Lors de cette conférence, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui avait annoncé, lundi, la décision du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika de prendre en charge « immédiatement », les victimes des intempéries ayant touché récemment certaines wilayas.
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ALGER- Le rapport de la Commission des Affaires juridiques, administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale (APN) relatif à la constatation de la vacance du poste de président de l’Assemblée a été adopté mercredi à la majorité des députés lors d’une séance plénière présidée par El Hadj Laib en sa qualité de doyen de l’Assemblée.
Lors de cette séance, 317 députés ont voté oui, un (1) contre et deux députés se sont abstenus.
La séance plénière consacrée à l’adoption de ce rapport a été boycottée par les députés du Front des forces socialistes (FFS, 14 députés), le Parti es travailleurs (PT, 11), le Mouvement de la société pour la paix (MSP, 34), Front El-Moustakbil (14), le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, 9), le Mouvement El-Islah (1), l’Alliance Adala-Ennahda-Bina (15), ainsi que les députés de l’Alliance nationale républicaine (ANR, 6), Les partis de la majorité au sein de l’APN qui ont approuvé le rapport sont le FLN qui compte 161 députés à l’Assemblée, le RND (100), Tajamoua Amel El-Djazair (20) et le MPA (13) ainsi que les indépendants (plus de 30 députés).
A l »issue de cette adoption, il sera procédé à élection du nouveau président de l’Assemblée en remplacement de M. Saïd Bouhadja qui a fait l’objet d’un retrait de confiance de la part de la majorité des députés.
L’unique candidat à ce poste est le président du groupe parlementaire du parti du Front de libération nationale (FLN), Mouad Bouchareb.
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ALGER-Le député du parti du Front de libération nationale (FLN), Mouad Bouchareb, a été élu mercredi à la majorité nouveau président de l’Assemblée populaire nationale (APN) en remplacement de Said Bouhadja M.Bouchareb a été élu à main levée lors d’une séance plénière présidée par le député Hadj Laib en sa qualité de doyen des membres de l’APN.
Sur l’ensemble des 321 députés qui ont voté lors de cette séance, 320 ont voté oui (33 par procuration), alors qu’un député s’est abstenu.
Avant son élection à la tête de la chambre basse du Parlement, M. Bouchareb (47 ans) élu de la wilaya de Sétif au titre de la 8ème législature, issue des élections législatives de mai 2017, occupait le poste de président du groupe parlementaire du FLN.
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Plus de 250 nouveaux cas de cancer du sein ont été enregistrés de janvier à septembre 2018 à Chlef, a-t-on appris dimanche lors d’une journée d’information sur le cancer du sein et du col de l’utérus organisée par les services de la santé de la wilaya.
Depuis début janvier à fin septembre dernier, la wilaya a enregistré 258 cas de cancer du sein, a indiqué Dr. Belkourissate Abdelkader, chargé du fichier du cancer à l’établissement public hospitalier «Frères Badj» de Chlef, dans une communication qu’il a présentée à l’occasion. «Avec ce nombre d’atteintes, le cancer du sein vient en première place des cancers enregistrés au niveau du service d’oncologie de cet hôpital», a-t-il ajouté. Dr. Belkourissate a également fait état d’un «certain recul» enregistré dans le nombre d’atteintes par le cancer du col de l’utérus, comparativement aux années précédentes. Ce type de cancer est placé au 17e rang des cancers enregistrés au niveau du dit service, ayant recensé 411 cas de cancer (tous types confondus) durant cette année 2018. Le même spécialiste a souligné l’importance du fichier relatif aux malades du cancer qui représente, a-t-il dit, «une base de donnée exhaustive sur les cas d’atteintes par le cancer, leur développement et leur traitement, tout en reflétant l’état des lieux de cette maladie dans notre société».
Selon les chiffres fournis par le chargé du fichier du cancer, la catégorie d’âge la plus exposée se situe entre 40 et 45 ans, sachant qu’en Algérie, le cancer du sein est généralement détecté vers 35 ans, une spécificité propre aux populations du Maghreb, a-t-il observé. «Si le cancer du sein est généralement connu pour être une maladie féminine, cela n’empêche pas qu’il peut aussi toucher les hommes», a fait savoir Dr. Belkourissate, signalant un cas d’atteinte de cancer du sein détecté cette année chez un homme. «C’est le 2e cas détecté durant mon parcours professionnel», a-t-il révélé. Dans son intervention à l’occasion, le directeur de la santé de Chlef, Messaoud Guelfen, a loué l’organisation de cette journée de sensibilisation, qui fait suite à la campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus, initiée à travers de nombreuses localités de Chlef. Il a salué, à cet effet, les efforts et conseils prodigués dans le cadre de cette campagne par le staff médical local et la mission médiale, conduite par le Pr. Chafi, spécialiste en obstétrique et accouchement au CHU d’Oran, venu à Chlef dans le cadre d’une opération de jumelage avec l’hôpital de Chorfa.
Le Pr Chafi s’est félicité de l’engouement des femmes pour cette campagne de dépistage, reflétant, selon lui, «leur prise de conscience à l’égard de cette maladie, comparativement aux années précédentes». Il a également relevé l’importance du dépistage précoce de cette maladie, dont trois quart des cas sont malheureusement détectés à un stade avancé, a-t-il déploré. Dans sa communication intitulée «Environnement et cancer», le Pr. Chafi a cité la «pollution environnementale, causée notamment par l’homme, dont les émanations de fumée produits par les moteurs diesel et la cigarette, outre les produits chimiques (utilisés pour l’entretien corporel) à l’origine d’une majorité des cas d’atteintes de cancer». D’autres campagnes de dépistage précoce du cancer du sein et du col de l’utérus sont prévues «dans les prochains jours» au niveau de l’hôpital «Frères Khellif» de Chorfa, a annoncé, à l’occasion, la directrice de cet établissement de santé publique.
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Le président Paul Biya, 85 ans dont 35 au pouvoir, a été réélu lundi pour un septième mandat avec 71,28% des suffrages, alors que l’opposant Maurice Kamto, qui arrive deuxième, parle de «faux» chiffres officiels et revendique la victoire.
Si le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a «pris note» des résultats et appelé ce que d’éventuelles contestations électorales suivent «les canaux légaux», le département d’Etat américain a relevé «un certain nombre d’irrégularités avant, pendant et après le vote du 7 octobre», créant l’»impression que l’élection n’était pas crédible ou vraiment libre et équitable. Vainqueur dans neuf des dix régions du Cameroun selon les résultats donnés par le Conseil constitutionnel, Paul Biya a écrasé ses adversaires avec des scores officiels sans appel: 92,91% dans le Sud, 89,21% dans l’Extrême-Nord, 81,62% dans le Nord. «Nous rejetons solennellement et catégoriquement ces résultats fabriqués et refusons de reconnaître la légitimité du chef de l’Etat», a réagi Maurice Kamto – officiellement deuxième avec 14,23% des voix – dans deux vidéos, en anglais et en français, en ligne. L’opposant, qui revendique la victoire depuis le lendemain du scrutin, annonce des scores différents: 39,74% contre 38,47% pour Paul Biya selon ses chiffres «consolidés» contenus dans un «document que (nous) mettrons à la disposition du public». Les avocats de M. Kamto avaient dénoncé des «fraudes massives» et des cas présumés d’irrégularités, preuves à l’appui, la semaine dernière devant le Conseil constitutionnel. «Nous utiliserons tous les moyens de droit pour faire rétablir la vérité des urnes», ajoute M. Kamto. Pour sa première participation à la présidentielle, Cabral Libii, l’un des plus jeunes candidats, est classé troisième avec 6,28%. Il est suivi respectivement de Joshua Osih (3,35%), Adamou Ndam Njoya (1,73%), Garga Haman Adji (1,55%), Frankline Ndifor (0,67%), Serge Espoir Matomba et Akere Muna (0,35%), dont la candidature avait été retirée la veille du scrutin au profit de Maurice Kamto. Depuis 1982, Paul Biya règne en maître absolu au Cameroun, où il a tout verrouillé pour assurer son maintien à la tête du pays, s’appuyant sur l’administration et sur un parti-Etat, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qu’il a créé en 1985.
Déploiement sécuritaire à Yaoundé
L’annonce des résultats intervient deux semaines après le vote: au Cameroun, le Conseil constitutionnel étudie les recours post-électoraux avant de proclamer les résultats officiels quinze jours après le scrutin. Ils ne peuvent plus alors être contestés. Lundi matin, un fort déploiement sécuritaire était visible à Yaoundé aux abords de la Poste centrale où certains avaient appelé sur les réseaux sociaux à manifester contre l’annonce des résultats. Des camions anti-émeutes, des militaires et des dizaines de policiers étaient stationnés dans le quartier.
Dimanche, une manifestation à Douala, souhaitée par un député de l’opposition pour «dénoncer les fraudes massives et honteuses» qui ont selon lui marqué le scrutin, avait été interdite et empêchée. Une trentaine de personnes ont été arrêtées. «Les personnes qui ont voulu braver (l’interdiction de la marche) ont été interpellées et répondront de leurs actes devant la justice», a indiqué une source administrative. Deux journalistes ont été brièvement interpellés et le député à l’initiative de la marche, Jean-Michel Nintcheu, du Social Democratic Front (SDF), le principal parti d’opposition, a été retenu chez lui par un déploiement policier, selon son parti.
«Coups de feu à Buea»
Lundi matin, quand commençait la proclamation des résultats de la présidentielle à Yaoundé, des coups de feu ont été entendus à Buea, la capitale de la région du Sud-Ouest, frappée depuis un an par un conflit meurtrier entre des séparatistes anglophones et l’armée, ont rapporté des témoins à l’AFP. «On a entendu beaucoup de coups de feu ce matin», a déclaré un habitant de Buea.
Les tirs provenaient des quartiers Mile16 et Great Soppo, qui ont déjà été le théâtre d’affrontements entre les séparatistes et l’armée dans le passé, selon un autre témoin. Les coups de feu ont ensuite cessé. Une source sécuritaire a démenti à l’AFP que des combats avaient eu lieu dans la ville lundi. Dans les deux régions anglophones (Sud-Ouest et Nord-Ouest), l’armée avait été déployée en nombre pour combattre des groupes épars de séparatistes qui réclament l’indépendance des régions à majorité anglophone de ce pays majoritairement francophone. Les affrontements entre l’armée et des séparatistes sont devenus quotidiens dans ces deux régions, et ont déjà forcé plus de 300.000 personnes à fuir leur domicile.
Avant d’entamer la proclamation des résultats, le Conseil constitutionnel avait étudié depuis hier 18 recours post-électoraux, qu’il a tous rejetés. Les trois principaux candidats de l’opposition – Maurice Kamto, Joshua Osih et Cabral Libii – avaient introduits des recours en annulation partielle ou totale du scrutin, dénonçant des «fraudes massives et systématiques».
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Des milliers de migrants honduriens ont poursuivi leur périple à travers le Mexique dans l’espoir d’atteindre les États-Unis, faisant fi des représailles de Donald Trump qui a annoncé lundi une réduction immédiate des aides à trois pays d’Amérique centrale.
Le président américain accuse le Honduras, le Salvador et le Guatemala de ne pas avoir été capables «d’empêcher les gens de quitter leur pays pour entrer illégalement aux États-Unis». «Nous allons commencer à couper, ou réduire de façon significative, l’énorme aide internationale que nous leur accordons», a déclaré dans un tweet M. Trump, qui cible depuis plusieurs jours la «caravane» de migrants d’Amérique centrale en route vers la frontière mexicano-américane. Bravant la soif, la chaleur et l’épuisement, des milliers de migrants, plus de 7.000 selon les Nations unies, ont continué leur route lundi pour tenter de rejoindre la frontière les États-Unis, à 3.000 km de là. «La caravane comprend 7.233 personnes, dont la plupart ont l’intention de continuer leur marche vers le nord», a déclaré lundi le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Aziz Haq, en soulignant la nécessité qu’elles soient «traitées avec respect et dignité».
Arrivés dimanche à Tapachula, les migrants ont mis le cap lundi sur la ville de Huixtla, à 40 km de là, dans le même État du Chiapas, à l’extrémité sud du Mexique. Ils espèrent ensuite gagner Tijuana ou Mexicali, dans le nord du pays. «Je me sens forte, malgré la chaleur. Ce qui nous inquiète, ce sont les enfants déshydratés», explique à l’AFP Noemi Bobadilla, 39 ans, originaire de San Pedro Sula.
«Qu’ils m’ouvrent la porte»
C’est de cette ville du nord du Honduras que le 13 octobre la caravane de migrants, essentiellement des Honduriens fuyant la violence et la misère dans leur pays, s’est mise en route, après un appel sur les réseaux sociaux. «Nous avons un peu peur d’être arrêtés par la police, mais si nous sommes arrêtés et déportés, nous essaierons à nouveau», ajoute Noemi Bobadilla, qui voyage avec une amie et son bébé. Beaucoup de migrants n’emportent avec eux qu’un ou deux petits sacs, d’autres se sont débarrassés de leurs effets personnels au cours du voyage, ne gardant que les vêtements qu’ils portent et quelques habits de rechange, a constaté une journaliste de l’AFP. «Le problème se posera lorsque nous arriverons dans le nord du Mexique» au milieu de l’hiver, dans un mois, craint Jony Fernandez, 48 ans. «Mais même si je meurs de froid, j’attendrais qu’ils m’ouvrent la porte» à la frontière sud des États-Unis, ajoute-t-il. Jeudi, les autorités mexicaines étaient parvenues à bloquer la «caravane» à la frontière, mais de nombreux migrants sont entrés illégalement dans le pays par le fleuve Suchiate séparant le Mexique du Guatemala. Lundi, Donald Trump a reproché à l’armée et à la police mexicaine d’être «incapables» d’arrêter les migrants, et dit avoir attiré l’attention de l’armée américaine et des garde-frontière sur ce dossier. «Nous n’allons pas nous plier à l’exigence de quelque gouvernement que ce soit qui prétend provoquer chez le Mexique une réaction hostile», lui a répondu le ministre de l’Intérieur mexicain, Alfonso Navarrete, interrogé par la presse à Mexico.
Seconde caravane
Selon les autorités du Chiapas, un migrant de 25 ans est mort lundi, vraisemblablement en chutant d’un camion qui l’avait pris en stop. Le Honduras a fait état de deux morts parmi ses ressortissants, sans fournir plus de détails. Parallèlement, une seconde caravane d’environ un millier de Honduriens a entamé dimanche la traversée à pied du Guatemala en direction de la frontière mexicaine. Le Honduras est l’un des pays les plus violents du monde, avec un taux annuel de 43 homicides pour 100.000 habitants. Sept Honduriens sur dix vivent dans la pauvreté, selon la Banque mondiale. Selon des ONG et organismes publics, les aides américaines pour le Salvador, le Guatemala et le Honduras, destinées à encourager la population à rester au pays, notamment en finançant des programmes de développement économique et contre la violence, ont décliné au cours des trois dernières années. Après 750 millions de dollars en 2016, l’aide américaine a chuté l’année dernière à 655 millions de dollars. Pour 2018, la baisse de l’aide s’est poursuivie, à 615 millions de dollars selon une ONG de Washington (WOLA) qui analyse ces données. Plus de 500.000 personnes traversent chaque année illégalement la frontière sud du Mexique pour tenter ensuite de remonter vers les États-Unis, selon des chiffres de l’ONU.
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L’Arabie saoudite est en crise après le meurtre «abominable» du journaliste Jamal Khashoggi, a reconnu mardi, le puissant ministre de l’Energie Khaled al-Faleh à l’ouverture à Ryad d’un forum international sur l’investissement, boycotté par des dirigeants étrangers et grands chefs d’entreprise.
De strictes mesures de sécurité ont été mises en place à l’hôtel Ritz-Carlton, lieu du forum censé initialement encourager les investissements dans le royaume pétrolier historiquement fermé, mais qui a été totalement éclipsé par le tollé international consécutif au meurtre du journaliste et opposant saoudien. «Ce sont des jours difficiles. Nous traversons une crise», a déclaré M. Faleh devant les participants au Future Investment Initiative (FII) qui doit se tenir jusqu’à jeudi. Le meurtre de M. Khashoggi «est abominable et personne dans le royaume ne peut le justifier», a dit le ministre saoudien. Après avoir soutenu que Jamal Khashoggi était ressorti vivant du consulat le 2 octobre, l’Arabie saoudite a fini par reconnaître qu’il avait été tué dans la mission diplomatique, mais nié toute implication du jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, considéré comme l’homme fort du royaume. La présence à la conférence du prince héritier, qui a initié cet évènement, n’a pas été confirmée. L’année dernière, il s’était fait acclamer lors du lancement de la première édition du forum comme un jeune visionnaire, champion d’une Arabie saoudite «ouverte et modérée».
Renforcer le partenariat
Néanmoins cette année, la conférence, surnommée le «Davos du désert», a vu la liste de ses participants se réduire au fur et à mesure des révélations macabres dans l’affaire Khashoggi qui a terni l’image du royaume, premier exportateur de pétrole au monde. À la veille du forum, le prince héritier a reçu à Ryad le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin en tournée dans la région mais qui a renoncé à participer au forum après l’affaire Khashoggi. Parmi les autres dirigeants qui se sont aussi désistés figurent le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire et la patronne du Fonds monétaire international Christine Lagarde, ainsi qu’une vingtaine de PDG de sociétés internationales comme EDF, HSBC, Siemens ou Uber. Rares sont ceux qui ont choisi d’y aller comme le PDG du géant pétrolier Total, Patrick Pouyanné, qui a mis l’accent sur l’importance de maintenir le contact «dans les temps difficiles»: C’est dans ces moments là que «vous renforcez vraiment le partenariat». Il répondait à M. Faleh qui lui a rendu hommage pour s’être placé aux côtés de Ryad. Des compagnies russes et chinoises sont aussi présentes au forum. Après avoir qualifié la version saoudienne de crédible, le président américain Donald Trump, sous pression aux États-Unis pour agir contre l’allié saoudien, s’est dit lundi «pas satisfait» des explications de Ryad.
«Punir»
Sans apporter de véritables nouveaux éléments, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que le meurtre du journaliste avait été «planifié» des jours à l’avance et que le système de vidéosurveillance du consulat avait été désactivé. «La conscience internationale ne sera apaisée que lorsque toutes les personnes impliquées, des exécutants aux commanditaires, auront été punies», a-t-il dit devant le groupe parlementaire de son parti. Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a affirmé que «l’opération» contre Jamal Khashoggi n’avait «pas été autorisée» par le pouvoir et que Mohammed ben Salmane n’en avait pas été informé. Il a aussi dit ignorer où se trouvait le corps du journaliste. Mais selon le quotidien progouvernemental turc Yeni Safak, le chef d’un commando saoudien de 15 agents dépêchés à Istanbul pour tuer le journaliste a été directement en contact avec le bureau du prince héritier après «l’assassinat». Mardi, M. Jubeir a affirmé que des mesures seraient mises en place pour qu’un meurtre comme celui de Jamal Khashoggi «ne puisse plus se reproduire». Avant l’affaire Khashoggi, l’image du prince héritier, à qui le roi Salmane a de facto délégué les affaires courantes du royaume, avait déjà subi un coup dur avec des vagues d’arrestations d’hommes d’affaires, de militants des droits de la femme et de dignitaires religieux. En outre, l’Arabie saoudite, à la tête d’une coalition militaire depuis mars 2015 au Yémen contre les rebelles, a été accusée de multiples «bavures» ayant causé la mort de civils. L’affaire Khashoggi a aussi relancé le débat sur un réexamen des relations avec Ryad notamment au sujet de la vente d’armes. Berlin a appelé les Européens à suspendre tout nouveau contrat d’armement avec le royaume tant qu’il n’aura pas fait toute la lumière sur la mort de Jamal Khashoggi.
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Un collectif de producteurs a proposé, à Alger, la mise en œuvre d’une série de mesures et de mécanismes pour assainir et relancer le cinéma algérien. Lors d’une rencontre avec la presse consacrée à la présentation des propositions de réflexion pour la relance du cinéma algérien, transmises au gouvernement, le Collectif «Cinéma , vecteur de plaisir, de modernité et de développement», a suggéré de mettre en place des mesures, de mécanismes et de réglementations pour assurer l’existence industrielle, professionnelle et commerciale du 7e art.
Belkacem Hadjaj, membre de ce collectif qui compte une dizaine de producteurs, a insisté lors de son invention sur la formation qui, dit-il-, est une priorité, appelant à un partenariat avec les «grandes» écoles étrangères pour un encadrement de «haut niveau» pour toutes les spécialités du cinéma. Il insiste, d’autre part, sur la a création d’un institut supérieur national pour la formation dans les métiers du cinéma et la (re) introduction de cet art dans les écoles pour former, a-t-il souligné, des citoyens «ouverts sur le monde avec un regard critique sur leur société». Tout en admettant la «difficulté» de réunir l’ensemble des professionnels autour de cette démarché «positive», Belkacem Hadjaj estime que la production cinématographique en Algérie est «envahie par des non professionnels». Pour sa part, Ahmed Rachedi, a mis en avant la nécessité de «diversifier» les sources de financement de la production des films à travers la mise en place de fonds régionaux d’aides à la production. Le réalisateur du film sur «Ben Boulaïd» a proposé aussi de rendre «obligatoire» la contribution des chaines de télévision pour la production du cinéma et l’institution de nouvelles taxes qui seront reversées aux producteurs.
Evoquant le Fonds de développement de l’art, de la technique, et de l’industrie cinématographique (FDATIC), Rachedi a suggéré la réorganisation de ce fonds d’aide complémentaire à la production cinématographique, à travers une présidence tournante de la commission chargée de l’octroi des aides à la production.
Il s’est, par ailleurs, dit «opposé» au sponsoring privé des films traitant de la Révolution, proposant ainsi de créer un fonds spécial pour répartir équitablement ces aides. Le producteur Jaber Debzi, quant à lui, a relevé l’importance de mettre un réseau national pour optimiser l’exploitation des salles de cinéma et surtout favoriser la diffusion de films à caractère commercial, notamment les nouvelles productions. Les propositions du Collectif portent également sur le soutien et la promotion du cinéma algérien à l’international à travers la mise en place de mécanismes pour une «meilleure visibilité» du cinéma algérien dans les manifestations et les chaînes de télévision étrangères.
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La 9e édition du Festival international du théâtre de Béjaïa a été clôturée lundi soir par un poignant hommage au comédien Sid-Ahmed Agoumi pour sa longue et brillante carrière au théâtre mais aussi au cinéma et à la télévision.
Né en octobre 1940, Agoumi, de son vrai nom Méziane, a été de toutes les aventures culturelles et artistiques de l’Algérie depuis son indépendance. En plus de sa carrière sur les planches et les plateaux, il a été le gestionnaire d’une foule d’établissements dédiés, notamment directeur des théâtres de Constantine, Annaba et Alger, ainsi que de la Maison de la culture de Tizi-Ouzou, où il a cumulé 27 ans d’expérience administrative et une connaissance fine de tout ce qui a trait au théâtre. «ça m’a usé. Mais j’ai beaucoup appris», a-t-il confié à l’APS. Sid-Ahmed Agoumi a particulièrement brillé sur la scène artistique, se démarquant avec brio par son talent, son originalité et sa longévité, repoussant à chaque fois les limites de son art. À son actif, plus d’une centaine de pièces de théâtre et des représentations qui se comptent en millier. Il a joué les œuvres des plus grands auteurs nationaux : Mohamed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Maameri, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni, Malek Haddad, Aziz Chouaki, Mohamed Alloula, Kateb Yacine, entre autre, soit trois générations d’écrivains. Leurs œuvres m’ont motivé à «réaliser des performances, de grands moments de théâtre. C’était des défis», a-t-il déclaré, évoquant, notamment «le cadavre encerclé de Kateb Yacine, qui lui a donné du fil à retordre».
«Déjà pour mémoriser le texte dans ses moindres subtilités et nuances, ce n’était pas une mince affaire», se souvient Agoumi, visiblement fier de son accomplissement. Agoumi a su au cours de sa carrière capitaliser l’expérience nécessaire pour se distinguer également à l’étranger, où il est établi depuis 1994. Très sollicité en France, en Belgique, en Suisse ou encore au Canada, il a, notamment interprété « Le Collier d’Helene» de Carol Frechette ou «La chute» de Biljana Sbrajanovic, dans lequel il a campé le rôle du président Slobodan Milosevic. Agoumi, sage-agité, est en perpétuel mouvement, cherchant le renouvellement et l’amélioration à chaque étape en faisant œuvre d’une énergie propre à un débutant. Sa réussite loin du pays en est la parfaite illustration lui qui a su échapper aux sollicitations de certains réalisateurs qui souhaitaient le confiner dans des rôles typés. Au-delà de la scène artistique, «le beau gosse», comme surnommé par certains journalistes, se démarque aussi par «son humanisme, son inclinaison à rester toujours très proches des personnes fragiles. C’est aussi un grand patriote», a déclaré son compagnon de route Slimane Benaïssa, commissaire du festival. La cérémonie a été sobre, mais pétillante d’émotion, notamment lorsque l’artiste lui-même a résumé son parcours par un texte théâtrale, en arabe populaire, caustique et amusant et dans lequel il a souligné son passé et ses rêve. «Tu es un héros», lui lança M. Benaïssa, visiblement ravi de la prestation.
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Au regard de ce démarrage en flèche, avec 630 000 exemplaires vendus depuis vendredi, le disque pourrait devenir le plus gros succès commercial de Johnny.
Disque de diamant en trois jours : Mon pays c’est l’amour, l’album posthume de Johnny Hallyday, s’est vendu à 631 473 exemplaires physiques (CD et vinyles) depuis sa sortie vendredi, un chiffre historique en France, a annoncé lundi Warner Music France. « Nous sommes face à des ventes historiques, qui certifient Mon pays c’est l’amour, 51e opus de Johnny, disque de diamant », a indiqué à l’AFP Thierry Chassagne, patron de Warner, sans pouvoir affirmer si un tel score en si peu de temps constitue un record absolu dans l’histoire du disque français. Ce chiffre concerne la période du « mid-week », c’est-à-dire la fenêtre entre vendredi matin et dimanche soir.
Au terme de son premier jour de commercialisation, l’album avait déjà atteint la barre hors norme des 300 000 ventes physiques. Un record pour un disque de Johnny, qui avait écoulé 250 000 exemplaires en vingt-quatre heures de Sang pour sang en 1999. « Plein de magasins étaient en rupture de stock dès vendredi soir. Et tous les disques vinyles que nous avions mis en vente, à savoir 25 000 exemplaires, ont été écoulés dès le vendredi matin », a précisé Thierry Chassagne.
Nouveaux CD édités
Compte tenu du fait que les trois quarts des 800 000 disques mis en place ont été vendus, Warner a également relancé la fabrication de nouveaux CD. Sur les plateformes de streaming, l’album a cumulé 7 millions d’écoutes depuis vendredi, soit une progression de 1 000 % par rapport à son précédent album, De l’amour, sorti en 2015. Autre chiffre éloquent, Mon pays c’est l’amour cumule 7 millions de vues sur la plateforme YouTube, sur laquelle il est possible d’écouter tout l’album et de voir notamment le clip de « J’en parlerai au diable » (1,8 million de vues à lui seul). Au regard de ce démarrage en flèche, le disque pourrait devenir le plus gros succès commercial de Johnny Hallyday, décédé en décembre dernier à l’âge de 74 ans. A fortiori alors que s’ouvre la période pré-Noël, traditionnellement la plus faste de l’année pour le secteur (40 % du chiffre d’affaires).
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