3 œufs, 125 g de sucre en poudre, 150 g de farine, 125 g de beurre, une pincée de sel, un citron non traité
Travaillez les œufs entiers avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne mousseux. En utilisant un batteur électrique, vous gagnerez du temps. Incorporez alternativement la farine tamisée à travers une passoire et le beurre tout juste fondu (il doit être à peine chauffé). Battez bien la pâte pour la rendre légère. Quand tout le beurre et la farine sont bien incorporés, joignez le zeste de citron finement râpé et la pincée de sel. A l’aide d’un pinceau de cuisine, beurrez soigneusement les moules avec le beurre fondu. Versez-y la pâte sans les trop remplir pour qu’elle ne déborde pas. Faites cuire à four moyen préchauffé (200° C) pendant 20 min. Démoulez et laissez refroidir sur une grille.
Variante : Pour des madeleines plus légères (madeleines de Paris), séparez les blancs d’œufs des jaunes, fouettez ceux-ci avec le sucre, puis incorporez les blancs en neige. Le parfum de citron peut être remplacé par quelques gouttes d’eau de fleurs d’oranger ou de la vanille (un sachet de sucre vanillé).
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Par Saïd MEKKI
En une soirée, l’arbitre algérien de 37 ans, considéré comme le plus prometteur de sa génération, a sans doute ruiné sa réputation.
La Confédération africaine de football (CAF), a décidé d’utiliser pour la première fois l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) en finale de la Ligue des champions d’Afrique. Cela a été à l’occasion de la finale-aller de cette compétition, vendredi soir à l’occasion du match Alhy du Caire – ES Tunis.
L’arbitre algérien, Mehdi Abid-Charef, qui a eu le privilège d’être le premier à l’utiliser, a complètement raté sa sortie dans cette rencontre remportée par les Egyptiens (3-1).
En effet, en appliquant par deux fois ce système pour valider deux penaltys au profit du club égyptien, Abid Charef a pris, à deux reprises, autant de mauvaises décisions. Dans ce match, les Cairotes l’ont emporté au cours d’un match où trois penaltys ont été accordés (deux litigieux pour Al Ahly et un logique pour l’EST). D’aucuns spécialistes et observateurs ont fait la remarque qu’il n’y avait pas à accorder les deux penaltys aux Egyptiens. C’est une déception totale chez les Algériens que de voir l’un de leurs meilleurs sifflets prendre des décisions aussi controversées.
Les mauvaises langues ont fait remarquer que c’est comme de tradition, l’Egypte est le siège de la CAF et la désignation des arbitres a de tous temps fait couler beaucoup d’encre. Ce qui fait qu’on pense que certains arbitres pourraient vouloir faire plaisir aux Egyptiens chez eux.
D’ailleurs, en Afrique, souvent les arbitres penchent vers l’avantage de l’équipe locale, voire de la sélection locale. On évoque, souvent, la pression terrible dans le stade. Seulement, vendredi dernier, l’expérience de l’arbitre algérien Abid-Charef aurait bien dû lui épargner d’accorder deux penaltys bien litigieux au profit de l’équipe locale. Sur le premier, qu’il a validé par la VAR, le gardien de l’Espérance Moez Ben Cherifia a commis une faute sur l’attaquant d’Al-Ahly Walid Azaro.
Le directeur de jeu montrait sans hésitation le point de penalty avant de regarder le ralenti de la VAR. Or, à revoir le replay il y a bien un doute. Après, le deuxième but d’Al Ahly marqué par El Soulia, qui a repris un ballon centré par Soliman, n’a pas pesé sur le moral des Tunisiens qui sont allés titiller le gardien égyptien.
Le second penalty du match a été accordé logiquement et sans l’intervention de la VAR, au profit de l’international algérien de l’EST, Youcef Belaili, clairement bousculé par le gardien d’Al-Ahly, Mohamed El Shenawy. Belaili lui-même exécute la sentence et réduit la marque. A (2-1), le match-retour s’annonçait plus abordable pour les Tunisiens, sauf que le scénario du début de partie se répétait et Azaro, encore lui, était tout heureux d’obtenir un penalty surréaliste en s’empalant sur Dhaouadi.
Encore une fois, le recours à la VAR n’y changeait rien et Soliman signait un doublé en donnant une belle marge à Al Ahly. A (3-1), le match-retour serait un peu plus compliqué pour les joueurs de l’EST afin de revenir à la marque et gagner ce Trophée africain pour la troisième fois de l’histoire du club. Ce serait, certes, difficile, mais pas impossible pour l’EST. Rendez-vous vendredi prochain au stade Radès de Tunis pour le match-retour.
Souvent dans des matchs de cette importance, on fustige surtout les joueurs en critiquant leur jeu, cette fois-ci, c’est la prestation de l’international algérien Abid-Charef qui a été mauvaise en abusant du VAR pour valider des penaltys douteux. En une soirée, l’arbitre algérien de 37 ans, considéré comme le plus prometteur de sa génération, a sans doute ruiné sa réputation. Et c’est l’arbitrage algérien qui est, ainsi, terni.
D’ailleurs, très critiqué dans le pays, l’arbitrage algérien est déjà mal vu. Avec cette prestation d’Abid-Charef, l’un des meilleurs sifflets algériens qui laisse vraiment à désirer.
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Par Chaabane BENSACI
Le président turc a tenu à préciser qu’il ne croit pas «une seule seconde que le roi Salmane, le gardien des saintes mosquées, ait ordonné le coup».Dans la foulée, il s’abstient de mentionner le prince héritier Mohammed ben Salmane. Alors, qui sont ces responsables?…
Dans une tribune publiée vendredi par le Washington Post, journal pour lequel travaillait le journaliste saoudien assassiné Jamal Khashoggi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a ostensiblement franchi un nouveau pas, accusant les «plus hauts niveaux du gouvernement saoudien» d’être les commanditaires du crime. En cela, il vise sans les nommer les plus hauts dirigeants du Royaume wahhabite puisqu’il prend soin d’ajouter: «nous savons que les auteurs de l’assassinat sont parmi les 18 suspects détenus par l’Arabie saoudite» et «nous savons aussi que ces individus sont venus pour exécuter leurs ordres: tuer Khashoggi et partir. Enfin, nous savons que l’ordre de tuer Khashoggi est venu des plus hauts niveaux du gouvernement saoudien».
Néanmoins, le président turc a tenu à préciser qu’il ne croit pas «une seule seconde que le roi Salmane, le gardien des saintes mosquées, ait ordonné le coup». Dans la foulée, il s’abstient de mentionner le prince héritier Mohammed ben Salmane, ou MBS, l’homme fort du royaume dont l’image a été considérablement ternie par cette affaire qui a suscité la condamnation de toute la communauté internationale. Alors, qui sont ces responsables qui se situent aux «plus hauts niveaux du gouvernement saoudien»? Pour l’heure, seul le président Erdogan semble le savoir et il envoie, de ce fait, un message fort aux dirigeants saoudiens dont la Turquie dénonce le peu d’empressement à coopérer pour faire aboutir l’enquête un mois après la disparition de Jamal Khashoggi tué le 2 octobre dernier, dans le consulat saoudien, à Istanbul, où il s’était rendu pour obtenir des documents administratifs nécessaires à son mariage avec sa fiancée turque Hatice Cengiz.
Celle-ci a multiplié les appels dans une tribune parue dans différents médias pour exiger «une enquête réelle, sérieuse et concrète» à même de conduire les responsables du meurtre devant la justice de son pays. Une option catégoriquement rejetée par Riyadh qui affirme que les 18 suspects seront déférés devant les tribunaux saoudiens, mais sans répondre pour autant aux questions de la justice turque qui piaffe d’impatience devant la résidence du consul saoudien à Istanbul pour pouvoir poursuivre la recherche du corps de Khashoggi, vraisemblablement dissous dans de l’acide après avoir été démembré.
Si Israël s’emploie à défendre la «stabilité» de l’Arabie saoudite qui est un partenaire essentiel dans la mise au pas de la résistance palestinienne et dans le bras de fer imposé à l’Iran, la Turquie adopte quant à elle une stratégie ambivalente. Ankara n’a aucun intérêt à se brouiller avec Riyadh pour des motifs économiques et géostratégiques, en Syrie notamment. Mais il y a cette sourde discorde entre wahhabites dirigés par le prince héritier qui entend renforcer le poids et le rôle de la monarchie aussi bien au Proche-Orient que dans tout le Monde musulman, et s’il le faut, à pas forcés, et Frères musulmans embrigadés sous la bannière du président Erdogan qui nourrit le même rêve d’hégémonie islamique. Avec l’affaire Khashoggi, Erdogan a un atout inespéré et un moyen de pression essentiel, de nature à plomber l’ambition de Mohamed Ben Salmane, voire même de le disqualifier. Pourtant, il lui faut compter sur le choix de Donald Trump et de son clan, très attaché à Israël et fort sensible aux arguments saoudiens.
Prudent et calculateur, le chef de l’Etat turque doit déployer des trésors d’imagination et de patience réfléchie pour avancer ses pions sur un échiquier où la moindre erreur peut s’avérer fatale. Devenu en moins de trois ans le nouveau porte-flambeau d’un certain Monde islamique, Erdogan va négocier pour relancer la dynamique des Frères musulmans, mise à mal par la coalition anti-Qatar initiée par MBS. Ce faisant, il voudra desserrer l’étau que l’Arabie saoudite, les Emirats et l’Egypte ont imposé à Doha et il aura dans cette manoeuvre l’avantage de disposer pleinement des cartes encore secrètes de l’affaire Khashoggi.
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MI Agency compte organiser pour la toute première fois en Algérie un évènement rassemblant les différents acteurs du Digital, technologie, IoT, Monétique. Cette manifestation se déroulera au palais des expositions SAFEX pavillon G du 06 au 08 Décembre 2018.
Ce salon se veut spécial par l’ensemble des produits exposés, des animations sons & lumières, une infrastructure jamais réalisée à ce jour en Algérie, des conférenciers internationaux. Il offrira aux meilleurs influenceurs Algériens sur les réseaux sociaux la chance d’être en relation directe avec les plus grands acteurs économiques Algériens.
Des supports digitaux seront utilisés lors de ce salon afin de permettre aux différents visiteurs professionnels ou passionnés des technologies et du digital de voter pour les meilleurs produits et/ou services proposés lors de ce salon.
Qui dit monétique dit paiement en ligne. De ce fait plusieurs exposants seront présents pour créer une réelle proximité entre les visiteurs avides de questions sur les paiements en ligne et les annonceurs experts dans ce domaine pour y répondre.
Une soirée de remise de prix sera organisée la soirée du 08 décembre à l’Hôtel Mercure salle bab Ezzouar, à laquelle seront conviés l’ensemble des participants du salon et plusieurs autres invités de renom. Cette soirée sera animée par une personnalité publique reconnue qui ne sera autre que Mr Zahereddine Djouad.
N’hésitez pas à venir visiter le Futur qui sera pendant 3 jours le nouveau carrefour incontournable des technologies et des nouvelles tendances numériques de l’Afrique du nord.
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Lundi dernier à Paris, à la réunion du COMEFA, l’Algérie et la France ont signé une déclaration d’intention pour la création d’un fonds d’investissement bilatéral. Ce dispositif vise à financer les projets des PME. Il concerne les Algériens désireux d’investir en France ou des Français candidats à l’investissement en Algérie. Aussi, ce fonds vise les projets à forte valeur ajoutée dans les domaines de l’automobile, l’agroalimentaire, la transition énergétique, la mobilité urbaine et le numérique.
A présent, et en attendant la concrétisation de ce projet, le débat porte sur l’intérêt ou pas d’un tel dispositif financier pour l’Algérie qui aspire à une économie diversifiée pour sortir de la dépendance au pétrole. Interrogé hier à ce sujet, l’un des experts algériens les plus actifs sur le terrain de l’investissement, du moins à l’heure actuelle, donne son avis. D’abord, Mohamed Sayoud, puisque c’est de lui qu’il s’agit, estime que cette initiative annoncée par le président français, le 6 décembre 2017 à Alger, a eu déjà cours dans d’autres pays.
A-telle profité pour autant aux pays partenaires ? «Ce projet n’est pas propre à la France.
Il n’est donc pas une première pour ce pays. Spécifiquement, la Chine et l’Italie l’ont déjà fait. En effet les Italiens et les Chinois ont instauré ce type de fonds d’investissement avec d’autres pays. Seulement ils orientent les capitaux de ce fonds au financement de leurs propres projets», explique ce conseiller à l’investissement qui a exercé 30 années comme chef d’entreprise en Allemagne.
En d’autres termes, Sayoud craint que ce fonds soit plus profitable à la septième économie mondiale, qu’est la France, plus qu’il ne reviendrait bénéfique à l’Algérie. «En quelque sorte, je vous attribue un crédit, mais vous devez acheter chez nous pour le bien de notre économie», avertit cet expert comme pour plaider un partenariat «gagnant-gagnant», comme tout projet bilatéral qui se respecte.
Qu’en est-il de l’efficacité de ce dispositif sur les projets qui bloquent, en Algérie surtout ? Sinon, cette initiative serait-elle à même d’aider à la relance des projets en cours entre les deux pays ? «Concernant maintenant ce fonds conclu par l’Algérie avec la France, il n’est pas aussi clair. Je voudrais dire par là : qui va en bénéficier et pour qui profiterait le plus ce fonds?», s’interroge notre interlocuteur.
Du côté des Français, ce fonds «permettrait d’accompagner les entrepreneurs algériens investissant en France et les entrepreneurs français désireux de se rendre en Algérie», a promis le président Macron lors de sa visite de décembre 2017 en Algérie.
Tout récemment, lors de la tenue du COMEFA à Paris, il y est dit que ce fonds «soutient particulièrement la coopération entre les petites et moyennes entreprises algériennes et françaises et permettrait d’accompagner les entrepreneurs algériens investissant en France et les entrepreneurs français en Algérie». Mais faut-il encore que les entreprises algériennes soient compétitives sur le marché français pour prétendre aux financements à partir de ce fonds d’investissement algéro-français.
Farid Guellil
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La sorcellerie fait partie des facteurs les plus vulnérables de la destruction de la société et de la séparation des familles. Ces dernières années, ce phénomène a pris de l’ampleur d’une manière étonnante en Algérie, et ce, à cause de l’ignorance, de l’éloignement de la religion, et ainsi de l’éloignement du Saint Coran et de la Sunna de notre prophète Mohamed que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui.
Reportage réalisé par Mohamed Wali B.
À travers ce dossier, nous essayons de connaître les raisons de la propagation de ce fléau au sein de notre société, pourquoi les gens croient que sa pratique demeure une solution de leur problème. Quelles sont les méthodes de la sorcellerie et est-ce que ça rapporte beaucoup d’argent aux sorciers. Afin de trouver des réponses à toutes ces questions et autres, nous avons effectué des recherches approfondies pour mieux comprendre l’un des plus grands péchés dans l’Islam. Justement d’après un «Hadith », rapporté par Al Boukhari et Mouslim, le prophète Mohamed (qsssl) a dit : « Évitez les sept péchés destructeurs ». Ses compagnons dirent : « Et quels sont ces péchés, Ô messager d’Allâh ! ». Il dit : « Le polythéisme (associer quelque chose à Allâh), la sorcellerie, tuer la vie qu’Allâh a rendue sacrée sans raison légale, manger l’intérêt, manger l’argent de l’orphelin, fuir le jour de la bataille (devant l’ennemi), et accuser d’adultère les femmes chastes, croyantes et éloignées des actes immoraux ». Selon ce « Hadith », la sorcellerie est en deuxième position après le polythéisme, et que Dieu Le Tout Puissant, ne pardonnera jamais les sorciers, s’ils ne regrettent pas le mal qu’ils ont fait sur des âmes innocentes.
Le sorcier est celui qui a l’âme la plus vile, celui qui a le caractère le plus corrompu et celui qui a le cœur le plus sombre, Il est proche du diable, il l’adore, il est rancunier envers la société, il a les qualités les plus méprisables, et il ment à celui qui va le voir avec des informations fausses, le prophète a dit : « …il la met alors sur la langue du sorcier ou du devin [le diable met l’information qu’il a entendue du ciel sur la langue du sorcier ou du devin], et celui-ci ment cent mensonges avec cette information ». Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.
Le sorcier fait tomber les individus dans le polythéisme
Abed Zineddine, enseignant des sciences de la « Chariaâ», et qui semble très appliqué dans la religion, nous a confié que : « le sorcier fait croire à celui qui va le voir qu’il connaît les maladies dont il souffre afin que son cœur s’accroche à lui, et il trompe ceux qui vont le voir en mettant dans ses amulettes des versets du Coran, mais surtout contre des sommes faramineuses. Le mal du sorcier sur la société est évident, et ses actes sont des ténèbres qui s’entassent les unes sur les autres ; Il a fait tomber les individus dans le polythéisme et il a apporté le malheur dans la société », s’est-il expliqué. Avant de poursuivre : « les sorciers sont des charlatans, ils détruisent les familles heureuses ; Ils ont séparé les deux époux qui vivaient dans une bonne entente. Le sorcier a apporté aux gens les soucis et les tourments ; Combien de personnes qui étaient en bonne santé, devinrent malades à cause de lui. Et combien de pauvres se retrouvèrent endettés en recherchant une bonne santé que le sorcier leur a enlevé. » Par ailleurs, Cheikh Zineddine a souligné que : «l’endroit préféré des sorciers est le cimetière, c’est là-bas où ils font des pratiques sataniques, le nombre de talismans enfouis dans les tombes, que des vivants ont enterré avec l’intention de nuire à leurs contemporains avec l’appui des djinns. Talisman plombé, du « sihr», dont plusieurs sont enterrés dans la même tombe, certains accrochés à des arbres, même jetés dans la mer ou dans la campagne. Des talismans enroulés sur un os et même une bouteille en plastique enfouis. etc… C’est horrible ce que les gens trouvent dans les cimetières. Le but est un seul : ce n’est que pour détruire la vie des humains. »
Même les livres des savants intéressent les devins
Quant aux méthodes de sorcellerie, nous avons sollicité un imam d’une mosquée à El Biar (Alger), pour qu’il nous parle sur ce sujet. Dans un premier temps, il a refusé d’aborder avec nous le sujet, mais quand il a su que notre mission est pour sensibiliser les gens, il a fini par accepter notre demande. En effet, d’emblée il nous a indiqué que : « les méthodes de la sorcellerie sont diversifiées. Il y a ceux qui utilisent les organes d’animaux pour concocter des talismans, d’autres se font dans le « bkhor » (encens), des os, des herbes étranges et de miel de qualité douteuse. » Avant de poursuivre : « les charlatans lisent plusieurs livres pour pratiquer la sorcellerie », a-t-il indiqué. Notre imam a évoqué certains ouvrages même avant de l’interroger, il dira : « Certains livres sont très conseillés pour l’initiation et la pratique. Les ouvrages les plus recherchés sont Ezzenyati, Eddemyati, Ettoukhi et Essouyouti. Il faut noter qu’il existe une mauvaise version de Essouyouti qui aurait été éditée par des juifs pour discréditer le savant Essouyouti. »
« Le petit livre d’Ibn Sina est aussi recherché. Le livre en deux tomes, « Hayat El Hayawane » ( la vie de l’animal), de Eddoumeyri, qui touche à la science, à la géographie et à l’astronomie, donne également certains secrets pour contrer la sorcellerie. Alors que le livre le plus connu chez les sorciers est « le soleil des grandes connaissances » écrit en arabe par Ahmed Benali El Bouni. D’ailleurs, ce livre est interdit dans plusieurs pays arabes, alors que les savants disent que sa lecture est « harame » (péché).
« La hijama » peut extraire la matière
Concernant le traitement et la possibilité de guérison de la sorcellerie, notre interlocuteur souligne que : « le traitement se fait par la destruction de la matière, et les matières par lesquelles sont faites les sorcelleries qui se décomposent en deux groupes : des matières qui se trouvent en dehors du corps comme des nœuds, des talismans, des traces, des statuettes, des cheveux etc…, ce sont donc des choses enterrées ou des choses écrites. Pour ce qui est des choses qui se trouvent à l’intérieur du corps, ce sont des choses bues, mangées, ou avec lesquelles on enduit le corps, ou inhalées etc… Chacun de ces deux types a un traitement qui lui correspond. » il ajoute : « Si la présence est récente du sortilège à l’intérieur du corps, on se doit de l’extraire, et cela se voit grâce aux maux en haut de l’estomac, dans ce cas on utilise le vomissement, et il s’agit là d’une médication prophétique, Ibn Al Qayim a rapporté dans « azzad », que le prophète (qsssl) s’est fait vomir, puis fit ses ablutions, il se peut donc que lorsque la personne se fasse vomir que le sortilège sorte de son estomac. Et si le sortilège est présent depuis longtemps, et qu’il est descendu en bas de l’estomac, on doit l’extraire également, en utilisant des laxatifs, la meilleure chose que l’on puisse utiliser pour cela est la plante de séné ou l’infusion de séné, elle permet de faire sortir ce qui est dans le ventre, et qui contient la guérison comme rapporté dans le hadith : « S’il y a une chose qui contient la guérison, il s’agirait bien sûr du séné. » Il se peut aussi que la matière du sortilège ait été digérée et propagée dans le corps, dans ce cas là, on utilise la saignée (el hijama). La personne doit essayer de suivre les douleurs de son corps liées à la sorcellerie et se faire la (hijama) dans cet endroit, ce qui permettra d’extraire la mauvaise matière. Il s’agit là du traitement de la sorcellerie lorsqu’elle se trouve à l’intérieur du corps. »
La méthode adéquate annule le «sihr»
Quant au sortilège qui se trouve à l’extérieur du corps, le jeune imam explique qu’« on essaye de trouver son endroit, et ce, à travers le fait de s’orienter vers Allah et de l’implorer, en lui demandant de nous montrer l’endroit du sortilège et Dieu peut nous montrer une vision en rêve comme cela s’est déroulé avec le prophète Mohamed (QSSSL), ou à travers la recherche et l’enquête. Si on trouve la matière, on doit la détruire avec la méthode adéquate.
S’il s’agit par exemple de traces et des nœuds, dans ce cas on essaye de défaire les nœuds, en lisant des versets d’« Al Baqara », les Sourates « Al falaq » et « An nass », ainsi que les versets de « la roqya »et d’annulation de sortilège, tout en soufflant là-dessus pendant qu’il est en train de défaire les nœuds, et ce serait bien de préparer au préalable une bassine d’eau sur laquelle on aura récité les versets d’annulation du sortilège se trouvant notamment dans les Sourates « Al aaraf », « Yunus » et « Ta-ha ». Quand on va défaire ces traces, cheveux et autres, on les met dans l’eau sur laquelle on a récité les versets. S’il s’agit des écritures et des talismans, on essaye de les dissoudre dans l’eau et d’effacer l’encre et les écritures, puis on la laisse dans l’eau jusqu’à ce qu’elle se déchire et soit détruite, ensuite on la jette dans un endroit lointain.»
Med Wali B.
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L’attaquant vedette de la sélection nationale dames, Naïma Bouhani-Benziane, gravement blessée à une cheville le 18 octobre, lors de la défaite (3-1) en amical contre le Maroc est forfait pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2018), prévue du 17 novembre au 1er décembre au Ghana, a appris l’APS vendredi auprès de la Fédération algérienne (FAF).
«Les chances de voir Bouhani participer à la prochaine CAN sont quasiment nulles», a indiqué la FAF, ayant considéré que même en cas de rétablissement, il serait « risqué » de faire rejouer cette joueuse de sitôt, car « cela pourrait lui causer une sérieuse rechute, et compliquer éventuellement son état de santé » pour la suite de la saison. Notre source assuré cependant que « Bouhani fera partie du voyage en Côte d’Ivoire » où la sélection nationale commencera par effectuer un stage précompétitif à partir du 4 novembre courant, avant de se rendre au Ghana, où se déroulera la phase finale de la prochaine CAN, et où sera également présente Bouhani. « Sa présence devrait motiver les joueuses et leur apporter un soutien psychologique » a estimé la FAF, ayant donc décidé d’emmener cette joueuse à la CAN, malgré son forfait pour blessure. L’attaquant vedette de l’équipe nationale s’était blessée à la cheville le 18 octobre dernier, lors du match amical disputé en déplacement face au Maroc (défaite 3-1) au stade municipal de Kenitra, en vue de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2018.
Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital, en présence du médecin de l’EN, le Dr Damardji, et elle s’est vue mettre un plâtre, qu’elle continue de porter jusqu’à aujourd’hui. Malgré cela, la coach nationale Radia Fertoul a gardé l’espoir de pouvoir récupérer Bouhani pour la CAN, considérant que « même en étant amoindrie » cette joueuse « pourrait apporter un plus non négligeable » à l’équipe. « Vu son état, Bouhani sera sûrement out pour le premier match de la CAN contre le Ghana, mais si nous arrivons à la récupérer pour le deuxième, ou même pour le troisième match, ce serait pas mal » avait considéré l’ex-internationale, en conférence de presse au Centre technique nationale de la FAF à Sidi-Moussa. La Coupe d’Afrique des nations 2018 est prévue du 17 novembre au 1er décembre au Ghana. Outre l’Algérie, le Cameroun, le Mali et le pays organisateur, qui forment le groupe « A », quatre autres nations animeront cette phase finale de l’épreuve. Il s’agit du Nigeria (tenant du titre), l’Afrique du Sud, la Zambie et le Kenya. Ce dernier a été repêché suite à la disqualification de la Guinée équatoriale. Les Algériennes s’étaient qualifiées pour la phase finale de cette CAN-2018 en dominant l’Ethiopie en aller et retour (3-1, 3-2) pendant la phase de qualifications. Les trois premiers à l’issue de la CAN-2018 se qualifieront pour la prochaine Coupe du Monde, prévue en 2019, en France.
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Le Mercure Skikda consolide l’offre milieu de gamme d’AccorHotels dans le pays
AccorHotels, leader mondial dans le domaine du voyage et du lifestyle, a annoncé aujourd’hui la signature d’un contrat de management avec Rania Land pour le Mercure Skikda. Cet hôtel milieu de gamme situé dans la ville portuaire de Skikda en Algérie comptera 178 chambres et ouvrira ses portes en 2020.
La ville de Skikda est le troisième plus grand port commercial d’Algérie et abrite plusieurs sociétés de gaz naturel, de raffinage du pétrole et de pétrochimie. Avec le développement de l’activité économique de la ville et des zones voisines, le Mercure Skikda accueillera les principales activités MICE de la région en offrant ses salles de réunion à la pointe de la technologie et son business center. Ce nouvel hôtel AccorHotels répondra non seulement répondant aux besoins de la clientèle d’affaires mais aussi d’un tourisme domestique attiré par la beauté des sites balnéaires de Skikda.
À l’issue de la signature, Mark Willis, Directeur Général de AccorHotels Moyen-Orient et Afrique, a déclaré : « La marque Mercure est synonyme d’une approche qui allie un profond encrage local à un engagement sans compromis sur la qualité. Notre partenariat avec Rania Land représentera cet ADN de marque à travers le Mercure Skikda, et insufflera un nouvel élan au développement de la marque en Algérie.
Mark Willis a ajouté : « Notre nouveau partenariat avec Rania Land est conforme à l’engagement que nous avons pris de nous associer aux acteurs locaux en Afrique, et de les aider à mobiliser leur expertise et leur connaissance du marché au travers de nos marques. Nous sommes convaincus que le Mercure Skikda deviendra un hôtel de milieu de gamme renommé en Algérie. »
« Nous sommes ravis de conclure cet accord important avec notre partenaire Rania Land, qui permettra de renforcer l’implantation de l’enseigne Mercure en Algérie. Ce projet nous permet de consolider notre présence sur le segment milieu de gamme, en pleine croissance sur cette zone géographique. » a commenté Salah Oumoudden, Directeur Général et Vice-Président Senior des Opérations pour l’Arabie Saoudite, l’Egypte, l’Algérie et la Tunisie.
Le Mercure Skikda proposera 178 chambres agréablement aménagées, au design d’inspiration locale et immergeant les clients dans la culture et l’héritage uniques de l’Algérie. Vous pourrez savourer une offre de repas et de boissons soigneusement sélectionnés dans un restaurant ouvert toute la journée et un second restaurant de spécialités. Les clients à la recherche de bien-être pourront utiliser le centre de fitness, les piscines intérieure et extérieure, ainsi que le spa de l’hôtel.
Mercure Skikda fait partie du concept original milieu de gamme d’AccorHotels que sont les hôtels Mercure, qui proposent aux clients une expérience authentique et une offre de services et équipements de renommée internationale dans toutes les grandes destinations.
Le Mercure Skikda renforce le portefeuille de la marque en Algérie, en complément du Mercure Bab Ezzouar et très prochainement du Mercure Ain Benian en cours de développement, tous deux situés à Alger. Il porte le nombre de Mercure sur la zone Moyen-Orient et Afrique à plus de 35 hôtels en exploitation et en développement, soit plus de 7 000 chambres.
AccorHotels compte aujourd’hui 14 hôtels en exploitation et en développement en Algérie, ce qui représente plus de 2 500 chambres. Le groupe est en passe de devenir le plus grand opérateur en Afrique avec un réseau de plus de 150 hôtels en activité, représentant près de 27 000 chambres dans 23 pays.
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Une étude d’aménagement et de développement de la wilaya déléguée d’El Menea (270 km au sud de Ghardaïa) vient d’être lancée pour permettre à cette région de devenir une zone à forte attractivité à travers la mobilisation de toutes ses potentialités, ont indiqué samedi à l’APS des responsables de la wilaya de Ghardaïa.
Initiée par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire (MICAT), ce plan d’aménagement confié au Centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement (CNEAPD) pour un coût de plus de 14 millions dinars , est dans sa phase d’esquisse, a précisé le secrétaire général de la wilaya, Boualem Amrani . «Ce plan d’aménagement ambitionne la mise en relief du rôle primordial des oasis dans l’aménagement du territoire et le développement durable de la wilaya délégué d’El-Menea et devrait permettre la mobilisation des potentialités de cette région qui dispose d’un potentiel inépuisabdle dans les domaines agricole et touristique et une infrastructure routière et aéroportuaire», a fait savoir M. Amrani. «Cette étude d’aménagement vise à maîtriser le développement des zones urbaines de la région, à garantir une urbanisation selon une vision rationnelle en respectant l’environnement, créer un équilibre entre les différentes utilisations du terrain et apporter un appui aux projets économiques d’investissement, permettant la création des opportunités d’emplois», a-t-il détaillé.
Ce document fixera les orientations fondamentales à moyen et long termes du développement durable du territoire de cette wilaya déléguée à vocation agricole et définira les principaux objectifs concernant le développement des zones urbaines, périurbaines et rurales selon une approche inclusive et participative en faisant intervenir les différents partenaires locaux notamment la société civile, a ajouté ce responsable . Elaboré selon une stratégie concertée de développement avec les acteurs locaux, cette étude établira en premier lieu un diagnostic global sur les dysfonctionnements d’ordre économique, social et environnemental et sur les potentialités à valoriser en termes de ressources naturelles, économiques et humaines. Sur la base de ce diagnostic, l’étude aura à identifier un ensemble d’espaces de projets destinés à asseoir les conditions de développement durable de cette région érigé en 2015 en wilaya déléguée. Ce plan d’aménagement et de développement de la wilaya déléguée d’El-Menea devra permettre à cette région de devenir une zone à forte attractivité à travers la mobilisation de toutes ses potentialités avec la conjugaison des efforts de tous les acteurs locaux, selon le SG de la wilaya . Pour cela, la région d’El Menea est plus que jamais appelée à mettre en place des synergies et des polarités entre ses territoires particulièrement dans le domaine de l’agriculture, du tourisme et des infrastructures afin d’atteindre le développement durable harmonieux.
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June et ses deux amies étaient les seuls visages noirs dans l’océan de spectateurs d’un meeting de Donald Trump, cette semaine en Floride, lors d’une campagne électorale marquée par les divisions raciales aux Etats-Unis. Ces tensions ont tendance à se cristalliser autour du président Trump, certains candidats noirs ayant de leur côté émergé comme des étoiles politiques montantes.
Parmi ceux-ci figurent Andrew Gillum, qui veut devenir, mardi ,le premier gouverneur noir de la Floride, Stacey Abrams, première candidate noire à un poste de gouverneur dans l’Etat voisin de Géorgie, ou Ben Jealous, candidat démocrate dans l’Etat du Maryland, qui a eu un écho plus local. June, elle, adhère sans retenue à la politique de Donald Trump, qui joue gros lors de ces élections parlementaires de mi-mandat. «Non, il n’est pas raciste», assure la secrétaire de 42 ans. «Ce que je sais par contre, c’est qu’il défend les Etats-Unis, il rend sa grandeur à l’Amérique». Pourtant, dans ce grand rassemblement de campagne en Floride, les seuls Afro-Américains visibles, en plus de June et de ses amies, sont les vendeurs ambulants d’articles de promotion du président, comme les désormais incontournables casquettes rouges. Le reste des près de 8.000 sympathisants réunis dans la Hertz Arena de la ville de Fort Myers sont blancs. En juillet, 79% des Afro-Américains estimaient dans un sondage de l’institut Quinnipiac que Donald Trump était raciste. «Si les tensions raciales ont atteint ce niveau, c’est Barack Obama qui en est à l’origine», assure à l’AFP Stacy Pignatti, une femme blanche de 46 ans, militante pro-Trump. L’ancien président démocrate avait justement fait le déplacement jusqu’en Floride, vendredi, pour soutenir Andrew Gillum, candidat au poste de gouverneur. «Une élection n’éliminera pas le racisme, ou le sexisme, ou l’homophobie (…) Mais cela marquera un début», a lancé M. Obama devant des supporteurs enthousiastes. Comme M. Gillum, Stacey Abrams a bénéficié du soutien public de Barack Obama, en plus d’une visite très médiatique de la célèbre présentatrice et femme d’affaires américaine Oprah Winfrey. Ce qui a favorisé l’écho national de leur candidature.
Possibilité d’écrire l’Histoire
«L’environnement actuel est le produit de l’ère Obama puis de celle de Trump», a estimé Perry Thurston, sénateur noir élu à l’assemblée de Floride. Le racisme est «un thème sensible et douloureux», a-t-il ajouté dans un entretien à Politico. «Mais c’est bien que ce débat sorte». «La race est un thème depuis le début de cette campagne, et non pas parce que je l’ai introduit», a affirmé mercredi M. Gillum. Il a rappelé que c’était Ron DeSantis qui avait provoqué une polémique en employant un verbe composé à partir du mot singe en direction de son opposant («monkey this up»), pour affirmer que ce dernier risquait de nuire aux avancées économiques. Ce commentaire a été considéré comme raciste, ce qu’a nié M. DeSantis. Ce dernier a en retour accusé son adversaire de vouloir détourner l’attention d’une enquête du FBI sur des soupçons de corruption dans la ville de Tallahassee, dont M. Gillum est le maire. Andrew Gillum a lui rétorqué que M. DeSantis attirait les «racistes, xénophobes et antisémites». Ce genre d’échanges a marqué toute la campagne en Floride. Selon les sondages, les deux candidats sont au coude-à-coude, dans un Etat où les résultats sont souvent attendus avec appréhension. Si M. Gillum arrive à mobiliser les communautés noires, hispaniques et les jeunes, il pourrait créer la surprise.
En Géorgie, Mme Abrams a elle accusé son opposant républicain, Brian Kemp, d’user de sa position de chef des opérations électorales pour favoriser sa campagne. De nombreuses demandes d’inscription sur les listes électorales sont en suspens pour cause de décalage entre les informations fournies par les électeurs et celles données, par exemple, lors d’une demande de permis de conduire. Il s’agit en majorité d’électeurs afro-américains, selon un observatoire du racisme aux Etats-Unis.
Or, l’élection de Mme Abrams dépend comme celle de M. Gillum de la forte mobilisation des minorités. «Les candidats noirs progressistes font le pari que le taux de satisfaction bas de Donald Trump parmi les électeurs noirs, couplé avec la possibilité d’écrire l’Histoire, sera une motivation suffisante pour augmenter le taux de participation», commente Theodore Johnson, du Brennan Center for Justice.
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Le sort de la Pakistanaise Asia Bibi restait en suspens hier après le dépôt d’un recours contre son acquittement et le départ de son avocat qui a quitté le pays en disant craindre pour sa vie. Après avoir semblé imminente, la libération de cette chrétienne condamnée à mort en 2010 pour blasphème a été remise en question à la suite d’un accord controversé conclu dans la nuit de vendredi à samedi entre les autorités et des manifestants islamistes qui paralysaient le pays depuis trois jours. Aux termes de ce texte en cinq points, le gouvernement s’est engagé à lancer une procédure visant à interdire à Mme Bibi de quitter le territoire et à ne pas bloquer une requête en révision du jugement d’acquittement initiée par un religieux du nom de Qari Salam. La requête a été déposée jeudi auprès des autorités compétentes à Lahore, a déclaré à l’AFP son avocat Chaudhry Ghulam Mustafa. «Nous craignons qu’Asia Bibi soit emmenée à l’étranger et avons donc demandé à la Cour que le cas soit auditionné rapidement», a-t-il expliqué. «Nous allons nous battre et exploiter tous les recours légaux pour nous assurer qu’elle soit pendue, conformément à la loi», a-t-il ajouté. Concrètement, cela signifie que Mme Bibi, actuellement incarcérée à Multan (centre) devra dans l’immédiat demeurer soit en prison, soit dans un autre endroit sûr en attendant que la requête soit examinée, a estimé son avocat Saif-ul-Mulook, interrogé samedi par l’AFP. «Sa vie serait plus ou moins la même, que ce soit à l’intérieur d’une prison ou à l’extérieur à l’isolement en raison de craintes sécuritaires», a-t-il jugé. Le sujet du blasphème est explosif au Pakistan et le cas de Mme Bibi si extrême que sa famille juge hors de question de rester au Pakistan si elle est libérée.
Manifestation aujourd’hui
L’accord signé entre les manifestants et le gouvernement dans la nuit de vendredi à samedi visait à mettre fin à la situation chaotique et violente qui a paralysé le pays ces trois derniers jours. Les principaux axes routiers étaient restés fermés et des dizaines de milliers de personnes avaient dû renoncer à se rendre à leur travail ou à leur école et avaient subi des heures entières de blocage dans les transports. Les barrages avaient été levés hier et la vie avait repris un cours normal dans les grandes villes de Karachi, Lahore et Islamabad, a constaté l’AFP. Magasins et écoles avaient rouvert et les protestataires étaient rentrés chez eux. Une nouvelle manifestation est toutefois annoncée aujourd’hui à Karachi. Mais le contenu de l’accord valait de vives critiques aux autorités, accusées de «reddition» face aux radicaux. «Un gouvernement de plus a capitulé face à des extrémistes religieux violents qui ne croient ni en la démocratie, ni en la Constitution», déplore le quotidien Dawn dans son éditorial samedi. Il semble que le discours de fermeté à l’égard des islamistes prononcé mercredi soir par le Premier ministre Imran Khan «soit déjà condamné à la poubelle de l’Histoire», conclut le journal. De nombreux observateurs comparaient l’épisode à un précédent bras-de-fer sur le blasphème en novembre 2017 entre le même parti islamiste, le TLP, et le gouvernement précédent, qui s’était soldé par la démission forcée d’un ministre.
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Dans son dernier ouvrage «Les fabuleux contes et légendes d’Alger», Mohamed Benmeddour invite le lecteur à remonter le temps et l’embarque pour un voyage à travers l’histoire de la Casbah d’Alger, à la découverte de la culture de l’antique médina et de l’imaginaire des habitants qui la peuplent depuis les âges reculés.
Paru à l’occasion du 23e Salon international du livre d’Alger (Sila) ouvert juqu’au 10 du mois courant, l’ouvrage paru aux éditions «Colorset» est un recueil de 48 contes, illustrés de photos, peintures et gravures d’époque. Plusieurs contes choisis par l’auteur retracent la vie du Saint Patron de la ville d’Alger, Sidi Abderrahmane El Thaâlbi (1384-1471) et reviennet par des fables sur la sagesse et la générosité de cette figure emblématique de la Casbah. Dans cette partie consacrée au saint homme vénéré par les Algérois, le lecteur découvrira avec bonheur d’anciennes photographies et des peintures représentant son mausolée. Cette figure historique sert également de fil conducteur pour évoquer, dans le présent ouvrage, plusieurs autres saints hommes auquels s’identifie la Casbah, à l’instar de Sidi M’hammed Benaouda.
Aux côtés des légendes de Sidi Flih, Sidi Bougdour et l’incursion de la flotte espagnole, Sidi Brahim El Ghobrini le gardien de la mer, ou encore l’homme des bâtons magiques, Ouali Dada, l’auteur propose d’autres récits plus populaires comme celle du canon protecteur Baba Merzoug, la légende de Dar El Ghoula (la maison de l’ogresse), une demeure dont il ne subsite que les ruines. Dans «Les fabuleux contes et légendes d’Alger», les histoires de la princesse Zafira et de Fatima El Maâkra (La Fardée), côtoient les légendes de noms célèbres, intimement liés à l’histoire de la Casbah d’Alger, à l’image du dey Hassan Pacha, du raïs étranger Ali Betchine, de raïs Hamidou et autres Aroudj. La «fête des fèves», «les célébrations de l’amirauté» ou encore les hadra des gnawa (danses et chants mystiques), autant de coutumes, traditions et croyances populaires soigneusement répertoriées et restituées par l’auteur du recueil, au grand bonheur des lecteurs soucieux de préserver le patrimoine immatériel de la Casbah d’Alger, à défaut de la voir retrouver un jour son lustre d’antan. «Les fabuleux contes et légendes d’Alger» se distingue par des détails historiques vérifiés et des localisations précises qui permettent au lecteur de se situer dans la période et les lieux qui ont vu se dérouler les faits et d’identifier les personnages.
Diplômé de l`Ecole d`architecture et des Beaux-Arts, Mohamed Benmeddour est chercheur spécialisé dans le patrimoine matériel et immatériel. Il a déjà publié une quarantaine d’ouvrages, dont «Casbah d`Alger, patrimoine en péril» paru en 2016. Il également produit plusieurs émissions de télévision et de radio, consacrées au patrimoine culturel algérien.
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Par Mohamed TOUATI
Le souverain marocain a dépêché son ministre des Affaires étrangères à Nouakchott juste après la 4ème édition de la foire algérienne qui s’est tenue dans la capitale mauritanienne.
La 4e édition de la foire algérienne qui s’est déroulée du 23 au 29 octobre à Nouakchott a connu un succès retentissant. Son écho est parvenu à Rabat. Et cela a apparemment chatouillé les oreilles du monarque alaouite. Toute offensive économique ou politique qui place l’Algérie à un rang de premier plan au niveau international, africain en particulier, contrarie le Palais royal. Une réaction qui s’exacerbe lorsque les partenaires de l’Algérie sont concernés par la question sahraouie. C’est le cas de la Mauritanie qui au même titre, est invitée à prendre part aux prochaines négociations entre le Maroc et le Front Polisario les 5 et 6 décembre à Genève en tant que «pays voisins».
Le réchauffement des relations entre la Mauritanie et l’Algérie ne peut donc qu’être vu d’un mauvais oeil par notre voisin de l’Ouest et le préoccuper.
A tel point que le souverain marocain a dépêché son ministre des affaires étrangères à Nouakchott moins d’une semaine après la clôture de la 4ème édition de la foire algérienne qui s’est tenue dans la capitale mauritanienne. «Il est clair que l’évolution des relations algéro-mauritaniennes a précipité cette visite (de Nacer Bourita, ndlr) et poussé le Maroc à court-circuiter son rival traditionnel qu’est l’Algérie» a affirmé le journaliste mauritanien Imam Eddine Ould-Ahmadou cité par Algérie patriotique. «Le Maroc ne veut pas perdre la Mauritanie car il ne veut pas que son alliance économique avec l’Algérie puisse se transformer en alliance politique» a-t-il souligné. Une «manoeuvre» de la désespérance. Cela s’y apparente. Si l’on comptabilise tous les échecs qu’ont connus les manigances de la diplomatie marocaine. Celle qui était destinée à faire capoter le mégaprojet de gazoduc entre l’Algérie et le Nigeria qui a failli être enterré et remplacé par un autre reliant le Maroc et le Nigeria. Alger et Abuja ont finalement décidé de le mener à terme en passant par le Niger. Il en fût de même pour les pourparlers de paix inter-maliens, pilotés par l’Algérie sous l’égide de l’Onu, que le roi du Maroc a tenté de court-circuiter en se lançant, en février 2014, dans une tournée africaine ultramédiatisée. «Le Maroc entend disputer à l’Algérie, son rival historique, son rôle de médiateur traditionnel entre le pouvoir de Bamako et les rebelles touareg. C’est à Alger qu’ont été conclus divers accords de paix avec de précédentes rébellions dans les années 1990 et 2000.», avait écrit la presse marocaine.
Que dire de son adhésion à l’Union africaine qui n’avait d’autre objectif que d’en bouter la République sahraouie et de parachever l’annexion du Sahara occidental. Ce qui lui aurait permis de faire coup double: Abattre l’Algérie qui constitue un de ses piliers… De sournois desseins, des fantasmes, qui ont mené la diplomatie marocaine de déconfiture en déconfiture. La visite de son chef, Nasser Bourita, à Nouakchott connaitra, vraisemblablement, le même triste sort…
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La Syrie a annoncé, samedi avoir relancé l’extraction de gaz sur le gisement de Deir Attiya, d’une capacité de 150.000 m3 par jour, un site qui était à l’arrêt, depuis 2011, après l’éclatement du conflit, ont rapporté des médias locaux.
« Le gisement de gaz syrien de Deir Attiya, d’une capacité de 150.000 m3 par jour, a été remis en exploitation après un long moment d’attente suite à la crise dans le pays », a souligné le ministère syrien du Pétrole et du Gaz.
Selon le département du Pétrole et du Gaz, les travaux de forage avaient été achevés en 2009, mais le terrain n’était pas exploitable des suites du déclenchement du conflit, en 2011, dans le pays.
La cérémonie du lancement des travaux s’est déroulée en présence du ministre du Pétrole et des Ressources minérales, Ali Ghanem, qui a précédemment indiqué que l’extraction de gaz dans le pays se situait au niveau de 16,5 millions de m3 par jour.
Le ministère Syrien du Pétrole et du gaz a précisé dans un communiqué que le forage de ce gisement, situé au nord de Damas, avait été achevé en 2009 sur une profondeur de 3.741 mètres.
En raison du conflit qui a éclaté en 2011, les autorités ont dû fermer le site renfermant environ 4 milliards de m3 de gaz, alors que des travaux sont en cours pour relier Deir Attiya à deux autres gisements également situés au nord de Damas.
M.Ghanem a précisé que le pays avait mis en exploitation, au cours des deux dernières années, 24 gisements de gaz et 52 de pétrole.
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Par Wahib AïT OUAKLI
Le FCE a classé la sécurité numérique comme pilier majeur de la transformation de l’économie nationale.
La 3e édition «Oran Silicon Valley Algérienne», s’est ouverte hier à Oran, en présence du président du Forum des chefs d’entreprise, Ali Haddad et le wali d’Oran, Mouloud Chérifi. Une telle rencontre, annuelle, est d’une importance capitale, étant donné qu’elle réunit les acteurs de l’innovation numérique, les start-up, les porteurs de projets autour des thématiques innovantes. Si le premier responsable du FCE n’a pas jugé utile de s’exprimer, laissant la place à des spécialistes d’exposer, techniquement, le projet cher à l’organisation patronale: l’incubateur que le FCE est en train de mettre en place. «Il (l’incubateur) revêt une importance capitale pour notre organisation, car nous souhaitons endosser le rôle de catalyseur de l’intelligence artificielle en Algérie», dira le docteur Ahmed Brahim Bahbah. Pour sa part, le wali d’Oran, Mouloud Chérifi, a mis en valeur l’importance du rendez, vous annuel se tenant à Oran, d’autant plus, a-t-il expliqué, que «la rencontre offre des opportunités aux porteurs de projets afin qu’ils apportent des solutions intelligentes et homogènes dans la gestion de l’environnement». Mouloud Cherifi, engagé dans l’assistance du projet du cyberparc, en l’accompagnant aussi bien administrativement que réglementairement, a affirmé que «le taux d’avancement du chantier est appréciable». Pour le FCE, les entreprises algériennes, pour être compétitives, doivent s’adapter à l’ouragan digital qui transforme les sociétés dans leurs habitudes, leurs manières de consommer, produire et par conséquent, leurs manières de penser ou de prévoir l’avenir.
Le FCE a, depuis plusieurs années, déjà classé la sécurité numérique comme pilier majeur de la transformation de l’économie nationale. «C’est ce changement de mentalités, cette culture du numérique que le FCE souhaite encourager à travers des actions multiformes parmi lesquelles la rencontre d’aujourd’hui», a-t-on affirmé. D’ailleurs, «l’objectif de cette conférence soutenue est de «fédérer les acteurs du numérique et de l’innovation opérant en Algérie autour de l’idée de faire d’Oran un pôle numérique national», explique-t-on. «Cette année, les deux thèmes abordés seront notamment le projet du Technoparc d’Oran, porté par l’Agence nationale de promotion des Parcs technologiques et la digitalisation des futurs Jeux méditerranéens qui auront lieu en 2021 à Oran», a t-on précisé indiquant que «de grandes entreprises, à l’mage des chinoises ZTE et Huawei sont représentées cette année, ainsi que des «opérateurs algériens d’excellence comme Djaoued Allal» et des universitaires qui travaillent sur différents sujets liés à l’innovation. C’est la 3e année consécutive que la rencontre se tient dans la capitale de l’Ouest, Oran. En présence du wali d’Oran, Mouloud Chérifi et le représentant local de cette organisation patronale, le président du FCE, Ali Haddad, a inauguré le siège du Forum des chefs d’entreprise d’Oran, sis au secteur urbain d’Es Seddikia, ex-Gambetta. Le Forum des chefs d’entreprise est une association à caractère économique, créée en octobre 2000 par un groupe de chefs d’entreprise, dans un contexte économique difficile, marqué par une transition ardue de l’Algérie à l’économie de marché.
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Par Kamel BOUDJADI
Les produits de la ruche ont des vertus sûres, l’abeille contribue par la pollinisation d’un tiers de notre alimentation, et 70% des cultures.
La Chambre de l’agriculture et l’Association des apiculteurs, en collaboration avec la coopérative Capto et les interprofessionnels de l’apiculture organise la foire du miel et des produits de la ruche.
La manifestation, qui se tient au niveau de la placette du musée, au centre-ville, s’étendra du 4 au 8 novembre. Durant cette manifestation, les organisateurs ont ouvert des stands pour une trentaine d’exposants dont des apiculteurs professionnels de la wilaya de Tizi Ouzou.
Selon les organisateurs, cette foire se tient dans l’objectif, d’un côté, de valoriser les produits de l’apiculture du massif du Djurdjura, promouvoir les miels de montagne, la caractérisation des miels, notamment le miel du maquis, de forêts et de garrigue. D’un autre côté, la manifestation vise à initier les consommateurs à la dégustation des miels, à la reconnaissance des différentes flores, bruyère, lavande, chêne vert, hédysarum, inule visqueuse et eucalyptus. Deux objectifs majeurs qui passent nécessairement, ajoutent les organisateurs, par la sensibilisation des consommateurs et la vulgarisation des miels du massif du Djurdjura, de Kabylie.
En perspective, les apiculteurs prévoient d’analyser les miels, diversifier la ou les productions de l’apiculture, de classer le miel du massif de Djurdjura comme produit du terroir pour, au final, obtenir une labellisation du miel du massif du Djurdjura.
Par ailleurs, notons que cette foire sera mise à profit, par les responsables de la filière au niveau de la wilaya, pour présenter au grand public son programme de développement de l’apiculture en Kabylie, un objectif qu’ils se fixent à moyen terme et qui passe par plusieurs étapes.
D’abord, le développement de cette filière ne peut se faire que par un appui technique aux apiculteurs par l’information professionnelle, la formation pratique et la vulgarisation de l’apiculture moderne.
La protection et la sauvegarde de la race locale et ses écotypes- apis mellificaintermissa est également l’un des soucis majeurs des professionnels de l’apiculture. Il passe par l’amélioration du tapis mellifère par l’encouragement à la plantation des plantes utiles aux abeilles et l’explication du rôle des abeilles comme agents pollinisateurs.
La stratégie mise sur pied passe aussi par la valorisation des productions de l’apiculture et sa vulgarisation auprès du consommateur.
Enfin, pour mettre en évidence l’importance non pas du gain financier des apiculteurs mais la mission même des abeilles, il n’y a pas mieux que de laisser parler l’apiculteur lui-même.
L’apiculture est une activité génératrice de richesse, améliore la vie des hommes, crée la richesse dans les territoires difficiles, les produits de la ruche ont des vertus sûres, l’abeille contribue par la pollinisation de 1/3 de notre alimentation et 70% des cultures.
Le massif du Djurdjura est un paradis pour les abeilles. La manifestation, qui se tient à partir d’aujourd’hui, sera sans nul doute l’occasion pour les populations de dénicher un bon miel et de première main.
Le produit est très noble pour le confier à des commerçants véreux qui agissent sans scrupule ni conscience.
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« Les exportateurs algériens sont en train de se mettre en ordre de bataille », affirme le président de l’Association nationale des exportateurs Algériens (ANEXAL), à l’Etat maintenant, ajoute-t-il, de synchroniser, coordonner et faciliter une politique d’accompagnement logistique et bancaire, dont les opérateurs économique ont grandement besoin pour investir durablement les marchés à l’étranger.
Commentant l’organisation récente, par l’Algérie, d’une Foire commerciale à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, M. Ali Bey Naceri l’a qualifié de réussite, signalant que 170 entreprises Algériennes, tous secteurs confondus, y avaient pris part.
S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il i signale que lors du déroulement de cet évènement, de nombreux contacts avaient été établis avec des partenaires Mauritaniens, ajoutant que celui-ci avait donné lieu à la création d’un Conseil d’affaires Algéro-Mauritanien.
Il signale, d’autre part, que l’inauguration de cette foire avait permis une réappropriation du marché Mauritanien, « que nous avions perdu depuis longtemps ».
Le président de l’ANEXA relève que la présence en force des exportateurs nationaux à cette exposition commerciale reflète leur grand intérêt à promouvoir leurs productions, autant en direction de la Mauritanie, que vers les pays du continent.
Mais pour réussir ce challenge, M. Naceri considère qu’il y à un certain nombre de préalables à réunir. En plus de la nécessaire réforme de la réglementation des changes, il insiste, une fois encore, sur la nécessaire présence d’annexes des banques Algériennes dans les pays ouverts aux produits Algériens.
Pour gagner des marchés, estime-t-il, il est impératif pour les exportateurs nationaux de pouvoir disposer d’un accompagnement financier à l’étranger, « il ne peut en être autrement ».
L’intérêt de la présence sur le marché Mauritanien, un pays précise-t-il, qui n’importe actuellement d’Algérie que du sucre et de la datte, devrait selon lui, permettre de révéler toutes les lacunes en matière d’exportation, « qu’il s’agisse de la maitrise de la logistique ou de la maitrise financière ».
Parmi ces lacunes, le président de l’ANEXA observe que l’Algérie n’exploite que 10% des 6.300 km de frontières avec le reste de l’Afrique. Il propose d’y réaliser dans un premier stade, de trois plateformes économiques dans les régions Est, Ouest et du Centre, à partir desquels, explique-t-il, des importateurs pourraient venir s’approvisionner en produits nationaux.
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Fixés par arrêté ministériel, les horaires d’ouverture des officines ainsi que les gardes auxquelles elles sont astreintes ne sont pas toujours respectés. Certains pharmaciens restent ouverts au-delà des horaires réglementaires tandis que d’autres ouvrent pendant la garde de leurs confrères. L’Ordre des pharmaciens en appelle à un plus grand respect des normes régissant les gardes.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Il n’est pas rare de devoir faire le tour de plusieurs quartiers pour trouver une pharmacie ouverte de nuit ou les jours fériés. Il n’est pas rare également d’en trouver plusieurs ouvertes en même temps dans un même périmètre.
L’observation des gardes et les horaires d’ouverture des officines ne sont pourtant pas laissés à l’appréciation des pharmaciens. Ils sont régis par l’arrêté du 20 août 2014, fixant les modalités d’organisation de la garde au niveau des officines de pharmacie.
Des dispositions que les Directions de la santé au niveau local sont tenues de faire respecter. En théorie, une pharmacie doit rester ouverte de manière continue de 8h à 19h et exceptionnellement jusqu’à 22h, après accord du directeur de la santé et de la population de wilaya, en fonction des spécificités de la zone d’implantation de l’officine.
La liste des pharmacies devant assurer la garde par commune est établie par le directeur de la santé et de la population de la wilaya, 15 jours avant le début de chaque mois, en concertation avec les représentants des pharmaciens d’officine. Dans les faits, beaucoup de pharmacies restent ouvertes jusque tard dans la nuit sans être de garde. D’autres sont ouvertes pendant la garde de leurs confrères.
Une situation que déplore le Dr Lotfi Benbahmed, président du Conseil de l’Ordre. Il estime qu’une pharmacie ne peut pas être gérée comme une «supérette» et doit fermer comme le stipule la loi à 19 heures car, assure-t-il, aucun pharmacien ne peut travailler 14 heures par jour. Le respect des horaires et des gardes, dit-il, est la preuve d’une bonne organisation professionnelle qui va au-delà de l’aspect purement financier.
Le président du Conseil de l’Ordre des pharmaciens rappelle que depuis le rétablissement de l’arrêté régissant les gardes, les dispositions sont diversement appliquées en fonction des régions.
On assiste, dit-il, à l’établissement de nouvelles habitudes que les usagers ont fini par trouver ordinaires, à savoir des ouvertures au-delà de 19 heures. En demandant aux officines de ne pas rester ouvertes au-delà, la tutelle consacre, dit-il, un juste retour à la normale.
Pour faciliter la localisation des pharmacies de garde, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a mis à la disposition du grand public une application SIHA-DZ qui permet notamment de localiser au niveau national les officines pharmaceutiques ouvertes de jour et celles de garde. Son utilisation optimale, affirme le président du Conseil de l’Ordre, suppose une réorganisation de l’espace urbain car, rappelle-t-il, il n’est pas aisé de retrouver une pharmacie avec juste une adresse dans des villes où la majorité des rues ne sont pas baptisées.
N. I.
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L’Algérie a remporté les premiers jeux Maghrébins des sports et jeux traditionnels dans les disciplines Sig (jeux de bâtonnets en roseaux), Maabza (Lutte traditionnelle) et Tachkoumt (Hockey sur Sable) vendredi soir au complexe de jeunes à Taghit (97 km au sud de Bechar).
La Tunisie a pris la deuxième position dans la discipline « Sig », tandis que la troisième place est revenue à la Mauritanie.
En Maabza, les deuxième et troisième places sont revenues respectivement à la Mauritanie et la Tunisie, alors qu’en Tachkoumt la deuxième place est revenue à l’équipe tunisienne.
« Pour cette première édition, les jeux de Matreg et grimper de palmiers-dattiers ont été uniquement marqués par des exhibition des équipes participantes au niveau des sites naturels choisis par les organisateurs
pour le déroulement de ces joutes, notamment aux dunes de « Gouray » à Bechar et des dunes de Taghit « ,a précisé , Bouterfes Mamouni , président de la fédération nationale des jeux et sports traditionnels (FNJST), principale organisatrice de cette manifestation (31octobre -3 novembre ).
« Cette manifestions maghrébine, qui a été aussi marquée par la mise en place d’un comité d’experts présidé par l’Algérie pour l’élaboration des statuts du future Union Maghrébine des Jeux et Sports traditionnels dont la date de la tenue de l’assemblée générale constituante sera annoncée prochainement, a eu le mérite de relancer la nécessité de la promotion et développement des disciplines sportives et jeux traditionnels à travers les pays du Maghreb à travers le future Union « ,ont souligné les représentants des délégations de Mauritanie, Tunisie et d’Algérie ,pays qui ont pris part à cette première édition après les excuses officielles formulées par le Maroc et la Libye.
Une centaine d’athlètes et 20 arbitres ont pris part à ces premiers jeux Maghrébins, qui ont reçu le soutien du ministère de la Jeunesse et du Sports (MJS), de la wilaya de Bechar et de plusieurs partenaires publics et privés.
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R.N.
Le PSG et Manchester City, qui auraient été «couverts» par l’UEFA pour contourner les règles du fair-play financier; Gianni Infantino, président de la Fifa qui serait trop proche d’un procureur suisse: voici la nouvelle livraison des «Football Leaks», fameuses révélations sur les dessous du foot-business. Selon cette enquête, réalisée par un consortium de journaux européens, dont Mediapart, l’UEFA, et ses deux patrons de l’époque Michel Platini et Gianni Infantino, aurait «en connaissance de cause aidé les clubs (PSG et City) à maquiller leurs propres irrégularités, pour des +raisons politiques+». Pour rappel, le fair-play financier (FPF), règle édictée par l’UEFA, interdit à un club engagé en compétition européenne de dépenser plus que ce qu’il ne gagne en propre. Les sanctions peuvent aller du simple blâme jusqu’à l’exclusion des compétitions.L’enquête de «Football Leaks» revient, entre autres, sur un contrat «douteux», de «1,075 milliard d’euros promis sur cinq ans au PSG par l’Office du tourisme du Qatar (QTA), soit 215 millions d’euros par an». Mais «deux cabinets d’audit missionnés par l’UEFA ont valorisé ce contrat à… 123.000 euros/an pour l’un, et 2,8 millions d’euros/an pour l’autre», soit «entre 77 et 1.750 fois moins que le montant affiché». Et la décotte fut finalement ramenée par l’UEFA à 100 M EUR.
Court-circuiter l’enquête interne
Mediapart calcule en outre que le Qatar, propriétaire du PSG, aurait injecté «1,8 milliard» dans le club depuis sept ans. Et Abou Dhabi (propriétaire de Manchester City) aurait «apporté la somme hallucinante de 2,7 milliards d’euros au club en sept ans, grâce à son actionnaire et à des contrats de sponsoring surévalués». Infantino, à l’époque N.2 de l’UEFA présidée par Michel Platini, aurait «négocié directement un accord avec Manchester City, en court-circuitant (…) l’organe d’enquête interne théoriquement indépendant». Infantino aurait ainsi envoyé un mail aux dirigeants de City avec «un beau cadeau»: «20 millions d’amende ferme au lieu de 60. Les 40 millions restants ne seront dus que si le club ne revient pas à l’équilibre financier à l’avenir». Un mail dont serait en copie Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, «fervent supporter du PSG, habitué du Parc des Princes et grand ami du Qatar» mais qui aurait «aussi aidé, dans le plus grand secret, son rival, voisin et ennemi d’Abou Dhabi» dans ses démêlés avec le FPF. «En sa qualité d’avocat, Nicolas Sarkozy n’a eu aucune activité de conseil auprès des personnes que vous mentionnez», fait savoir à Mediapart son attachée de presse. Le PSG a au final, «eu le même traitement, très accommodant», insiste Mediapart. Aujourd’hui, le PSG est à nouveau ciblé par la FPF après les achats à l’été 2017 de Neymar et Mbappé pour plus de 400 M EUR.
Proximité avec un procureur suisse
«Il n’y a eu aucun accord secret avec l’UEFA, tout a été fait dans la transparence la plus complète», a commenté pour l’AFP Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG Michel Platini, président déchu de l’UEFA, répond, dans une déclaration transmise à l’AFP, qu’il a «toujours affirmé que le fair-play financier n’avait pas vocation à tuer ou à asphyxier financièrement les clubs», mais qu’il a toujours «publiquement» souhaité «que des sanctions puissent être prononcées».
L’UEFA indique pour sa part que le rôle du fair-play financier est «d’aider les clubs à devenir viables financièrement et à vivre grâce à leurs ressources propres, et de ne les sanctionner qu’en dernier ressort». Infantino ajoute que l’organe d’enquête interne chargé du FPF est indépendant, mais qu’il peut être «assisté par l’administration de l’UEFA, ce qui inclut bien sûr le secrétaire général (son rôle à l’époque)». Infantino, devenu président de la Fifa, est aussi taxé dans les Football Leaks de proximité avec le procureur suisse Rinaldo Arnold, régulièrement invité à des matches ou des manifestations de la Fifa.
L’EIC avance en outre que le procureur Arnold décrocherait «son téléphone pour récolter des informations pour le compte de Gianni Infantino auprès du parquet fédéral suisse». Interrogée par l’AFP, la Fifa répond que «selon les directives et règlements internes de la Fifa, le président et le secrétaire général sont autorisés à inviter un certain nombre d’invités à des tournois et des manifestations de la Fifa. Arnold, qui est une connaissance personnelle du président, a été invité à ce titre». En 2016, les Football Leaks avaient mis au jour les mécanismes d’évasion fiscale mis en place dans l’univers du football, notamment pour le Portugais Cristiano Ronaldo, accusations soldées par un accord à l’amiable de «CR7» avec la justice, contre un versement de 16,7 millions d’euros.
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