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Assassinat de Khashoggi: Deux «nettoyeurs» envoyés pour effacer les preuves

Tue, 11/06/2018 - 15:06

Deux «nettoyeurs» se sont rendus d’Arabie saoudite en Turquie pour «effacer» les preuves du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat de son pays à Istanbul le mois dernier, a affirmé lundi, un haut responsable turc.

«Nous pensons que ces deux individus sont venus en Turquie dans le seul but d’effacer les preuves du meurtre de Jamal Khashoggi avant que la police turque ne soit autorisée à fouiller les locaux», a indiqué ce responsable sous couvert d’anonymat. «Le fait qu’une équipe de nettoyeurs a été dépêchée d’Arabie saoudite neuf jours après le meurtre suggère que de hauts responsables saoudiens étaient au courant de la mise à mort de Khashoggi», a ajouté ce responsable. Cette même source a confirmé les informations publiées lundi par le journal progouvernemental turc Sabah selon lequel un chimiste et un expert en toxicologie sont arrivées à Istanbul le 11 octobre, soit neuf jours après la disparition de Khashoggi, pour effacer les preuves du meurtre. Khashoggi a été tué à l’intérieur du consulat saoudien à Istanbul par des agents envoyés de Ryad le 2 octobre, un assassinat dont le président turc a déclaré qu’il avait été ordonné par «les plus hauts niveaux» du gouvernement saoudien. Le parquet d’Istanbul a affirmé la semaine dernière que M. Khashoggi avait été tué dès son entrée dans le consulat et son corps démembré. Selon Sabah, à partir du 12 octobre, le chimiste et l’expert en toxicologie se sont rendus «régulièrement» au consulat pendant une semaine. Ils ont également entrepris d’effacer toute trace du meurtre dans la résidence du consul, proche du consulat. Les deux hommes, venus, selon Sabah, avec une «prétendue équipe d’investigation» composée au total de 11 personnes, ont quitté la Turquie le 20 octobre. Selon Sabah, les enquêteurs turcs n’ont eu accès au consulat et à la résidence qu’après que le chimiste et l’expert en toxicologie se furent «débarrassés» du corps et eurent entrepris d’effacer toute trace. Le consulat a été fouillé une première fois dans la nuit du 15 au 16 octobre, et la résidence le 17. Malgré les efforts déployés par les enquêteurs turcs, le corps de Jamal Khashoggi n’a toujours pas été retrouvé. Un conseiller du président Recep Tayyip Erdogan, Yasin Aktay, a évoqué vendredi la possibilité que le corps du journaliste ait été dissous dans de l’acide.
Les fils de Khashoggi demandent à récupérer le corps de leur père Par ailleurs, les fils du journaliste saoudien assassiné Jamal Khashoggi ont demandé à pouvoir récupérer le corps de leur père, et ont déclaré vouloir rentrer en Arabie saoudite pour l’enterrer. Dans un entretien à la chaîne CNN, Salah et Abdallah Khashoggi estiment que tant que la famille n’aura pas récupéré le corps du journaliste, elle ne pourra pas faire son deuil. «Ce n’est pas une situation normale. Ce n’est pas une mort normale du tout. Tout ce que nous voulons, maintenant, c’est pouvoir l’enterrer dans le cimetière d’Al Baki à Médine (en Arabie saoudite) avec le reste de sa famille», a déclaré Salah Khashoggi. «J’en ai parlé avec les autorités saoudiennes et j’espère simplement que cela pourra se faire bientôt». Jamal Khashoggi, journaliste au Washington Post qui ne ménageait pas ses critiques envers le gouvernement saoudien et son dirigeant de fait, le prince héritier Mohammed ben Salmane (MbS), a été tué à l’intérieur du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, le 2 octobre. Les autorités saoudiennes ont reconnu que le journaliste, qui s’était exilé aux Etats-Unis, avait été victime de meurtre avec préméditation, revenant sur leurs déclarations antérieures, à savoir qu’il était mort au cours d’une altercation. Des responsables turcs et certains élus américains estiment que c’est MbS qui a commandité son assassinat, ce que Ryad dément. Le corps de Khashoggi n’a jamais été restitué. Vendredi dernier, le journal turc Hurriyet, citant un conseiller du président turc Recep Tayyip Erdogan, écrivait que la dépouille du journaliste avait été démembrée de sorte qu’elle puisse être dissoute plus facilement.

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Yémen: La coalition assure ne pas chercher l’escalade

Tue, 11/06/2018 - 15:06

Combats au sol et raids aériens se sont à nouveau intensifiés lundi autour de Hodeida, port stratégique de l’ouest du Yémen contrôlée par les Houthis, mais la coalition sous commandement saoudien en guerre contre ces rebelles a assuré ne pas chercher «l’escalade». Des responsables des forces progouvernementales yéménites ont déclaré à l’AFP que leurs troupes étaient engagées sur plusieurs fronts et qu’elles essayaient de progresser dans les banlieues est de Hodeida vers le nord pour couper la principale voie d’approvisionnement des rebelles Houthis, soutenus par l’Iran. Ces mêmes responsables ont fait état de raids intensifs d’avions et d’hélicoptères de la coalition sur des cibles rebelles, alors qu’une source de cette coalition a assuré à l’AFP qu’il ne s’agissait pas «d’opérations offensives» pour reprendre le port de Hodeida. Les combats n’en sont pas moins meurtriers. Selon deux médecins de Hodeida, les corps de 74 combattants Houthis ont été transportés dans deux hôpitaux de la ville au cours des dernières 24 heures. Quinze combattants progouvernementaux ont par ailleurs été tués dans ces affrontements, selon des sources médicales gouvernementales yéménites.

«Précipice»
Plus tôt, une source de la coalition a souligné que l’alliance antirebelles «soutient» les efforts de l’ONU pour relancer le processus de paix et ne cherche pas «l’escalade», malgré les opérations en cours. Les deux piliers de cette coalition sont l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Depuis jeudi dernier, des combats et des raids aériens sont signalés dans la région de Hodeida, où les forces progouvernementales ont acheminé d’importants renforts. Il s’agit seulement de déploiements pour «protéger nos troupes et élargir les périmètres de sécurité dans certaines zones», a déclaré la source de la coalition qui a requis l’anonymat. Vendredi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait appelé à l’arrêt «immédiat» des «violences» au Yémen pour éviter que le pays ne tombe dans un «précipice», alors que la moitié de la population est en situation de pré-famine. Le médiateur de l’ONU Martin Griffiths avait pour sa part exhorté les belligérants à s’asseoir à la table des négociations «dans un délai d’un mois». «La coalition (menée par Ryad) est engagée à faire baisser les hostilités au Yémen et soutient fermement le processus politique» que cherche à relancer l’envoyé spécial de l’ONU, a affirmé la source de la coalition. Cependant, a-t-elle ajouté, «si les Houthis ne se présentent pas à des pourparlers de paix, cela pourrait conduire à une reprise de l’offensive sur Hodeida». «La situation humanitaire au Yémen est inacceptable» et «nous sommes engagés à mettre fin au conflit dès que possible» et à «maintenir le port de Hodeida ouvert», a assuré cette source.

«Imposture» américaine
Dans le camp rebelle, le ton restait guerrier lundi. «L’escalade deviendra un cauchemar», a déclaré un haut responsable politique, Mohammad Ali al-Houthi, en appelant à «la résistance et à la confrontation». Cette «escalade est la preuve de l’imposture des déclarations américaines», a-t-il dit, cité par des médias pro-Houthis. Le 30 octobre, alors que l’Arabie saoudite était sur la défensive en liaison avec le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo et le ministre américain de la Défense Jim Mattis avaient appelé à l’arrêt de la guerre au Yémen et à l’ouverture de négociations de paix sous 30 jours.

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Irak : À Ramadi, un hôtel brise les traditions tribales

Tue, 11/06/2018 - 14:59

Il y a quelques jours encore, trouver un hôtel à al-Anbar relevait de la mission impossible. Aujourd’hui, un établissement vient briser les traditions tribales ancestrales de l’ouest irakien, où ne pas accueillir les étrangers dans sa propre maison est une «honte».

En plein cœur de Ramadi, chef-lieu de cette province sunnite, sur un haut bâtiment aux façades éclairées de néons colorés, une enseigne rouge signale de loin le «Rose Plaza Hotel», en arabe et en anglais. Ce projet de 80 lits, porté par un jeune homme d’affaires, a fait grand bruit dans l’immense province désertique qui borde Bagdad à l’ouest et s’étend jusqu’aux frontières de la Syrie, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite. Mais Mohammed Kassar, cheveux gominés et costume-cravate, défend toujours et encore son projet. Certes, dit-il à l’AFP, «nous sommes la province de la générosité et de l’hospitalité». «Mais ce ne serait pas sérieux qu’une province qui couvre un tiers de l’Irak, donne sur trois pays et est un carrefour commercial, n’ait aucun hôtel», martèle cet Irakien de 29 ans.

Lois ancestrales
Al-Anbar revient de loin. Longtemps bastion de l’insurrection anti-américaine, puis prise par le groupe Etat islamique (EI), cela fait longtemps que la région n’a pas accueilli de touristes ou d’investisseurs en voyage d’affaires. Mais, depuis la reprise de Ramadi en 2016, reconstruction et projets immobiliers et commerciaux attirent chefs d’entreprises et ouvriers, surtout venus d’autres provinces d’Irak. Louaï Rafe se félicite d’avoir trouvé le «Rose Plaza». Cet homme d’affaires pensait pouvoir boucler dans la journée ses démarches administratives et revenir à Bagdad, à une centaine de kilomètres à l’est de Ramadi. Le processus s’est finalement avéré plus long que prévu et il a dû réserver une chambre dans l’hôtel tout juste inauguré de Mohammed Kassar. «A chaque fois que je venais ici, je dormais chez un ami et j’étais gêné de le déranger. Cet hôtel est vraiment bienvenu, il facilite la vie de tout le monde», assure cet Irakien, mèche de cheveux tombant sur le front. La vie de tout le monde, pourtant, à al-Anbar est régie par les tribus et leurs lois coutumières ancestrales. La première d’entre elle dans la région est claire: on ne peut croiser aucun étranger sans l’inviter à rejoindre sa maison, toutes affaires cessantes, afin d’y manger abondamment et d’y dormir le temps de son séjour. Les maisons sont même construites pour cela: la pièce la plus grande y est la diwaniya, la salle de réception, qui doit être imposante, quitte à rogner sur le reste de l’espace de la famille. Et le seul qui avait tenté d’ouvrir un hôtel avant Mohammed Kassar s’y était cassé les dents. Au beau milieu de la ville, un bâtiment inachevé abandonné peut en témoigner.

Lune de miel
La compagnie turque qui avait entamé sa construction a dû tout laisser en plan quand l’EI a déferlé en 2014. Et, plaisantent encore les habitants, même les jihadistes n’ont pas mis le pied dans cet hôtel. Mohammed Ahmed, lui, a trouvé un autre avantage au «Rose Plaza». Ce jeune marié de 28 ans y a réservé une chambre pour sa lune de miel. «Je n’avais nulle part où aller et l’hôtel est une belle alternative», affirme à l’AFP le jeune homme en chemise blanche impeccable, barbe dessinée et taillée de près. Pour les habitants d’al-Anbar, au-delà des jeunes couples à la recherche de romantisme, l’hôtellerie doit aussi se développer pour attirer d’autres clients, bien plus gros. Certains se prennent déjà à rêver de congrès internationaux, de conférences économiques ou de sommets pour porter la renaissance post-EI. Certains irréductibles, à l’inverse, renâcle encore. Cheikh Ibrahim Khalil al-Hamed pense d’abord à préserver des traditions qui ont résisté au temps et même aux guerres successives qui ont déchiré l’Irak depuis des décennies. «Ces hôtels n’ont jamais existé dans les traditions de nos pères et de nos grand-pères», affirme à l’AFP ce dignitaire tribal de 52 ans. «Nous, ce qu’on a toujours connu, c’est que les invités venaient chez les tribus», qui les accueillaient royalement. «Ces hôtels détruisent notre réputation», se lamente l’homme, foulard bédouin blanc sur la tête et abaya noire sur les épaules.

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Loth Bounatiro prévoit un hiver glacial en Algérie : « L’hiver de 2018-2019 sera rude ! »

Tue, 11/06/2018 - 14:56

Le Forum du quotidien le « Courrier d’Algérie » a eu pour objectif de sensibiliser sur les risques provoqués par les catastrophes naturelles. à ce type de questions et d’autres, le spécialiste des catastrophes naturelles, observateur attentif au domaine scientifique depuis plusieurs années, Loth Bounatiro était bien placé pour répondre et apporter un éclairage nouveau sur les catastrophes naturelles.

Après avoir fait un large survol théorique de la question, Bounatiro a fait savoir que : «après les inondations de Bab El Oued en 2001, et le tremblement de terre de Boumerdès en 2003, il y a eu une nouvelle loi des catastrophes naturelles. » Il dira ensuite : « Je ne sais pas pourquoi on n’applique pas la loi sur le terrain, franchement j’ignore la vraie raison. A travers la législation, il y a eu la création de l’instance de suivi des catastrophes naturelles et là aussi, on n’a jamais vu cette commission. Depuis 2013, en septembre dernier on a pu regarder à la télévision le responsable de cette institution», a-t-il ajouté.
«À plusieurs reprises, nous avons prévenu qu’il y aura des catastrophes, et la toute dernière prévision c’était la sécheresse en été, on a signalé qu’il y aura un été chaud et il faut se préparer, mais malheureusement, les responsables n’ont pas pris nos conseils au sérieux, et juste après on a eu le virus du choléra qui est le résultat de la chaleur. On aurait pu prendre nos dispositions et on avait même présenté les mesures qu’il fallait prendre, et si on avait pris ces mesures, on aurait pu probablement éviter l’histoire du choléra, mais en tout cas, c’était une suite logique de l’alerte des scientifiques qui n’a pas été prise en considération par les autorités, en matière de sécheresse », a-t-il souligné avant de poursuivre ces propos, « Je profite à dire que cette année va être pluviométrique, et qu’il va neiger aussi de plus en plus, en comparaison de l’année précédente. » Afin d’appuyer son témoignage, le docteur d’Etat en astronomie et technologie spatiales nous a délivré les raisons scientifiques en disant : « Celui qui fait le climat c’est le soleil, c’est lui qui fait la pluie et le beau temps, les saisons. Ce n’est pas à cause des perturbations quelconques. Avant tout ça, il y a le soleil ou ce qu’on appelle, les périodes thermonucléaires du soleil qui vont changer le climat, et ce n’est pas autre chose comme la plupart des gens le pensent. Si on comprend le fonctionnement du soleil, on va comprendre le fonctionnement des saisons, et cela devient une affaire d’astrophysicien. Vous savez les périodes du soleil sont multipliées, il ya la période jour et nuit, la deuxième les quatre saisons, la troisième onze ans, la quatrième 50 ans, après 500 ans et la dernière 1000 ans. Ce sont des périodes d’activité thermonucléaire du noyau du soleil, celui qui comprend ces périodes, va comprendre comment le climat fonctionne sur terre. »
Med Wali B.

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Afghanistan: 56 morts et 379 blessés lors des dernières législatives (ONU)

Tue, 11/06/2018 - 14:55

KABOUL – Quelque 56 personnes ont été tuées et 379 autres blessées le mois dernier lors des dernières législatives en Afghanistan, a annoncé mardi l’ONU, faisant de ce scrutin le plus mortel jamais enregistré dans le pays.

Le premier des trois jours du vote, qui a démarré le 20 octobre et dont l’annonce des résultats a été repoussée au 23 novembre, a été le plus sanglant, observe la Mission onusienne en Afghanistan (Manua) dans un rapport.

Quelque 251 morts et blessés avaient été déplorés durant la présidentielle de 2014.

Aucun scrutin n’a fait davantage de victimes depuis que l’ONU a commencé à recenser les pertes civiles en Afghanistan en 2009.

Dans les six mois qui ont précédé l’élection, près de 500 Afghans ont été tués ou blessés – femmes et enfants constituant plus du tiers de victimes et 245 ont été kidnappés, selon la mission onusienne.

« Les actes de violence délibérés contre des civils et des lieux civils – comme les bureaux de vote – tout comme les actes indiscriminés sont formellement interdits selon la loi humanitaire internationale et constituent des crimes de guerre », a rappelé la Manua.

Les talibans ont surtout utilisé grenades et autres obus de mortiers pour dissuader les Afghans de voter, selon la Manua.

L’attaque la plus mortelle, un attentat-suicide qui a fait 13 morts et 40 blessés dans Kaboul, a été revendiquée par le groupe terroriste auto-proclamé « Etat islamique » (EI/Daech), a ajouté la mission onusienne.

D’après des statistiques officielles, environ 4,2 millions de personnes se sont prononcées durant ce scrutin, sur près de 9 millions d’inscrits.

Le vote s’est accompagné de nombreux ratés. Certains centres n’ont pu ouvrir faute d’assesseurs, d’absence des listes électorales ou de mauvais fonctionnement des terminaux de reconnaissance biométrique mis en place à la dernière minute et utilisés pour la première fois.

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Tlemcen – EPH de Remchi: l’apport de médecins algériens établis en France

Tue, 11/06/2018 - 10:13

Khaled Boumediene

  Ces dernières années, beaucoup de médecins et spécialistes algériens exerçant en France sont entrés en contact avec des établissements de santé du pays. Ils apportent régulièrement leurs entraides et assistances à leurs confrères algériens, et exercent bénévolement leurs activités opératoires sur des patients de tous âges souffrant de pathologies très graves, ou participent à la formation des personnels médicaux et paramédicaux des hôpitaux, établissements publics hospitaliers (EPH) et polycliniques. Le personnel médical et paramédical du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tlemcen a beaucoup profité de l’expérience du Dr. Mottolese Carmine, chef de service de neurologie pédiatrique de Lyon (France), qui a effectué trois missions au CHU de Tlemcen pour opérer des enfants de la wilaya et des régions lointaines (Annaba, Sétif, Adrar, etc.) souffrant de tumeurs cérébrales. Pour leur part, de nombreux spécialistes en gastrologie ont réalisé des explorations en matière de gastrologie, des consultations spécialisées et assuré des cycles de formation.

Par ailleurs, des spécialistes et des médecins en virologie et laboratoires animent des conférences et échangent leurs expériences avec des professionnels du CHU de Tlemcen. Dimanche dernier, c’est le Professeur Bouayad de Marseille, qui a réalisé, pas moins de cinq interventions chirurgicales sous cœlioscopie sur des patients souffrant de pathologies viscérales très graves à l’EPH de Remchi. Les dossiers de ces patients ont été minutieusement traités par ce spécialiste avec les chirurgiens très coopératifs de ce nouvel établissement sanitaire, disposant d’un plateau technique de haut niveau afin de réduire au minimum la durée de l’hospitalisation, laboratoire, service de radiologie, pédiatrie, gynécologie, maternité, ORL, ophtalmologie, pharmacie, ainsi que des salles flambant neuves qui renforcent l’aspect humain au sein de l’EPH.

Selon le Pr. Bouayad, « la cœlioscopie est une technique de chirurgie permettant d’accéder à l’intérieur de l’abdomen par de petites incisions de la paroi abdominale. Cet acte se pratique pour diagnostiquer ou traiter certaines maladies, notamment digestives ou gynécologiques. La cœlioscopie ou laparoscopie, permet, par une petite ouverture de la paroi de l’abdomen, d’observer l’intérieur de la cavité abdominale ou pelvienne et d’intervenir sur les organes, mais est difficile à pratiquer dans les cas des hernies et cerveaux. Pour une intervention classique, le patient peut rester jusqu’à vingt jours, en dehors des complications, mais avec cette nouvelle technique le malade opéré peut rester deux à trois jours à l’hôpital ».

En vue de motiver et valoriser ce type d’actions généreuses visant à soulager la souffrance des patients, le wali de Tlemcen, Benyaïche Ali, et le directeur de la santé et de la population, Beghdous Abdelkader, ont effectué une visite éclair à cet EPH. « Si je me suis déplacé aujourd’hui ici, c’est pour vous féliciter en mon nom personnel et au nom de toute la population de la wilaya pour l’aide et l’apport précieux que vous prodiguez non seulement à nos médecins mais aussi et surtout à ces nombreux malades qui souffrent. L’Etat a mis en place tous les moyens humains et équipements techniques pour que les citoyens disposent d’une offre de soins de très grande qualité. Je tiens également à remercier toute l’équipe médicale de l’EPH qui coopère avec vous, sans oublier M. Kherbouche Kamel, ce bienfaiteur qui prend en charge le séjour de tous ces médecins-spécialistes qui viennent régulièrement de l’autre rive pour opérer nos patients ». Le chef de l’exécutif a exhorté tout le personnel médical et paramédical de cet établissement à poursuivre ses efforts pour une meilleure prise en charge des malades et de profiter des compétences de ces spécialistes algériens en France.

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Trois chefs de daïra mutés, fin de fonction pour 2 autres

Tue, 11/06/2018 - 10:12

K. B.

  Le mouvement opéré par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le corps des chefs de daïra a touché pas moins de 06 daïras sur les quelque 20 de la wilaya de Tlemcen. Pour les mutations, ce mouvement a concerné les daïras de Mansourah, Ghazaouet et Honaïne où MM. Gemel Gasmia, Abdallah Bouanini et Slimane Bejkina ont été respectivement mutés aux daïras d’Oued Taghia (Mascara), Ouled Brahim (Saïda) et Médéa. Par ailleurs, il a été décidé de mettre fin aux fonctions des chefs de des daïras de Sidi-Djillali et Marsa Ben M’hidi, MM. Touhami Mourad et Ziane Nedjadi.

Concernant les nouvelles nominations dans ce corps, le chef de cabinet du wali de Tlemcen, Benyoucef Boutkhil, et le secrétaire général de l’APC de Tlemcen, M. Mourad Bendimerad, ont été respectivement nommés chefs des daïras de Mansourah et Aïn Hadjar (Saïda).

L’on apprend, en outre, que le chef de service de la wilaya d’Adrar, Abdelhadi Kahlaoui, et le secrétaire général de la daïra de Guenzat (Sétif), Abdelmalek Maabad, ont été respectivement désignés chefs des daïras de Honaïne et Sidi-Djillali.

Par ailleurs, le chef de service de la direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG) de la wilaya de Tlemcen, M. Tarek Bouchenafa, a été désigné directeur de la DRAG à Ghardaïa.

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Investissement: Rebrab a rencontré Emmanuel Macron !

Tue, 11/06/2018 - 10:10

Le Président de Cevital, Issad Rebrab a rencontré lundi soir le Président, Emmanuel Macron, à Pont-à-Mousson (Nancy) , pour commémorer la fin de la Grande Guerre de 14-18.

M.Rebrab a évoqué avec le Président français les futurs projets de son Groupe en France.« Nous avons évoqué les futurs projets du Groupe Cevital en France », a tweeté Isaad Rebrab.

Avec @EmmanuelMacron à Pont-à-Mousson. Nous avons évoqué les futurs projets du @GroupeCevital en #France #ChooseGrandEst #Algérie #Cevital pic.twitter.com/LcVsbqGjYR

— Issad Rebrab (@IssadRebrab) November 5, 2018

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Mascara: Ils volent la griffe d’un médecin et falsifient des ordonnances

Tue, 11/06/2018 - 10:08

Belkecir Mohamed

  Suite à une plainte d’un médecin généraliste, la police judiciaire de la septième sûreté urbaine a réussi à neutraliser une bande de cinq malfaiteurs dont un mineur, impliqués dans le vol de la griffe de ce docteur. Ils ont utilisé cette griffe pour la falsification d’ordonnances médicales pour se procurer des psychotropes. Les enquêteurs ont déclenché des investigations qui ont abouti à la découverte d’une ordonnance médicale présentée par un des suspects auprès d’une pharmacie pour acquérir des psychotropes. Les policiers ont identifié par la suite les autres mis en cause. Les perquisitions des domiciles des suspects ont permis de récupérer la griffe volée ainsi que des ordonnances vierges et d’autres falsifiées. Les mis en cause ont été présentés devant la justice qui a placé quatre d’entre eux en détention alors que le moins âgé a été placé dans un centre pour mineurs.

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Pour une meilleure gestion des poubelles

Tue, 11/06/2018 - 10:05

B. M.

  Sous l’égide du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, une campagne d’information et d’initiation sur la bonne gestion des ordures ménagères est organisée depuis hier et jusqu’au 8 novembre au profit de la société civile. Cette manifestation a pour cadre toutes les structures relevant du secteur de l’environnement qui sont mobilisées pour cet événement. De nombreux quartiers de la ville sont ciblés pour une sensibilisation des habitants sur le traitement des déchets domestiques.

Pour rappel, un centre d’enfouissement technique (CET) a été érigé dans la périphérie de Mascara, près de la localité d’El Keurt. Cet ouvrage a été réalisé à la suite d’un partenariat algéro-belge, il y a environ cinq années.

Pendant ces quatre journées, les techniciens du secteur de l’environnement, sur la base de démonstrations, auront tout le temps d’aborder les nouvelles méthodes employées pour gérer convenablement les déchets ménagers, notamment le tri aux fins de recyclage.

Il s’agit de sensibiliser les citoyens pour préparer, selon les normes requises, les ordures ménagères en amont du travail du CET.

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Constantine – Des demandeurs de logements devant le cabinet du wali

Tue, 11/06/2018 - 10:04

 A. E. A.

Des demandeurs de logements sociaux, n’ayant pas bénéficié de décisions de pré-affectation, sont revenus, hier, à la charge et ont tenu un rassemblement devant le cabinet du wali, réclamant d’être inclus dans la prochaine liste des attributaires.

Selon leur représentant, Moncef, « c’est vraiment inqualifiable et inadmissible de ne pas nous avoir adressé des décisions de pré-affectation, comme les autres demandeurs, alors que beaucoup d’entre nous ont déposé leurs dossiers ficelés et complets depuis près de 20 ans, à savoir 1998 et 2000 ». D’autres concernés, venant des cités ‘Emir Abdelkader’, ‘Aissaoui’ et ‘Ziadia’ déclarent, avoir déposé les leurs, il y a 30 ans et même plus, dans l’espoir de pouvoir, enfin, avoir un toit décent pour leur famille. « Mais malgré toute cette longue période et les récépissés portant les dates de dépôt, lancent-ils avec colère, nous nous retrouvons totalement écartés, ne figurant sur aucune liste, ne sachant quoi faire ni à qui se plaindre », soutiennent les concernés. Et de poursuivre que « c’est l’Etat qui nous a demandé de constituer des dossiers pour bénéficier de logements et nous sommes-là, aujourd’hui, notent-ils, devant le cabinet de son 1er représentant, dans la wilaya, pour le questionner sur ce qu’il advient de nos cas.

Si c’est un oubli, nous réclamons qu’il soit corrigé et de nous intégrer parmi les bénéficiaires figurant sur la liste à venir. Maintenant, s’il s’agit d’une exclusion qu’on nous le dise et c’est tout. Cela aura l’avantage de nous éclairer et de ne plus attendre quelque chose qui ne viendra pas ».

Parmi les protestataires d’hier figuraient également des citoyens, surtout des femmes, qui disposent de décisions de pré-affectation, mais qui n’ont pas retrouvé leurs noms dans la liste des 2.500 bénéficiaires, affichée au mois de mai dernier. « Bien sûr, disent-ils, on parle d’une 2ème liste de 2.500 autres logements à distribuer, mais si c’est vrai, pourquoi on ne nous informe-t-on pas de la date de son affichage ». Cela serait tellement plus simple et surtout rassurant pour eux et pour tous ceux qui sont dans le même cas.

Les protestataires n’ont pas pu accéder au cabinet du wali, pour voir, ne serait-ce qu’un de ses représentants, comme le fera observer l’un d’eux. Seul le policier en service, les a assurés que d’autres listes seront affichées d’ici la fin de l’année en cours, ou au début 2019, leur recommandant juste de s‘armer d’un peu plus de patience et tout ira bien. Ce qui n’a pas convaincu les concernés qui ont fini malgré tout par se disperser.

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Les habitants de la rue des Maquisards veulent le gaz naturel

Tue, 11/06/2018 - 10:02

A. Mallem

Une cinquantaine de résidents de la rue des Maquisards, hommes et femmes, se sont rassemblés, hier matin, devant le cabinet du wali pour y tenir sit-in, réclamant l’adduction de leurs foyers au réseau de gaz naturel. Houhamedi Boudjemaâ, leur délégué, nous a expliqué que les installations pour le branchement du gaz naturel ont été mises en place dans les appartements des 520 habitants du quartier, depuis une année déjà, seulement le branchement n’est pas encore fait.

«Notre problème est qu’il n’y a pas de gaz dans les robinets et nous avons besoin de cette énergie, surtout en ce moment où il fait froid. Nos enfants ne peuvent pas réviser leurs cours dans la soirée alors que nos appartements ressemblent à des frigos, on ne peut pas faire convenablement la prière à la mosquée pour les mêmes raisons, etc.». A coté de lui, son voisin croit savoir, de source officielle, que le branchement est bloqué à cause d’un différend entre la Sonelgaz et la mairie, « pour une question d’argent ou on ne sait quoi», a-t-il affirmé.

Les protestataires ont tenu, aussi, à rappeler qu’ils étaient venus chez le wali, il y a plus d’un mois déjà, et, selon leurs dires, le chef de l’Exécutif de wilaya leur avait promis, alors, de prendre le problème en charge et de le régler dans les meilleurs délais. «Mais cela a traîné et les citoyens commencent à s’impatienter, ne supportant plus de vivre dans le froid», nous a expliqué Houhamedi pour justifier le retour à la protestation devant le cabinet du wali.

Deux personnes, dont Houhamedi, ont été déléguées par les protestataires et ils ont été reçus par le secrétaire général de la wilaya. A leur sortie, M. Houhamedi nous a déclaré que le représentant du wali leur a promis que le gaz leur sera «lâché» dans les meilleurs délais, que le wali est au courant de leurs problèmes et qu’il ne tardera pas à satisfaire leur revendication. Toutefois, cette promesse n’eut pas l’air de plaire à tout le monde et plusieurs protestataires se sont élevés pour réclamer du concret, une date déterminée, en faisant remarquer qu’il y a un mois, déjà, les autorités de la wilaya leur ont fait la même promesse qui est restée, sans lendemain. «Mais le secrétaire général de la wilaya n’a pas pu nous donner de date pour «lâcher» le gaz tant qu’il n’a pas encore rendu compte au wali et reçu ses instructions», nous a confié à la fin Houhamedi qui essayait de convaincre ses concitoyens de patienter encore un peu.

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Troisième session de l’APW, ce jeudi

Tue, 11/06/2018 - 10:01

 A. Mallem

  La troisième session ordinaire de l’Assemblée populaire de Wilaya (APW), pour l’année en cours, est annoncée pour ce jeudi 8 novembre et se tiendra en son siège de la cité Daksi Abdesselem.

A son ordre du jour, figurent 6 points dont 3 en rapport avec la rentrée des classes dans les 3 secteurs de l’Education, de l’Université et de la Formation professionnelle. Ensuite, viennent ceux qu’on peut qualifier d’ordinaires. Aussi, le 1er concerne l’approbation du budget primaire de la wilaya pour l’année 2019.

Viendront ensuite, et consécutivement, la lecture du rapport sur la rentrée universitaire 2018/2019, d’un autre sur la rentrée scolaire pour le même exercice et la lecture du 3ème qui porte sur la rentrée dans le secteur de la Formation professionnelle et de l’apprentissage. Cette série de rapports sera clôturée par celui relatif à l’opération moissons-battages, de l’été 2018. Enfin, en dernier lieu, les élus de l’APW se pencheront sur le dernier point et qui porte sur «les préoccupations des citoyens et les affaires les concernant».

Selon certains élus, les débats vont certainement se focaliser sur les conditions de la rentrée scolaire de cette année, notamment sur le dossier des cantines scolaires dont la charge a été confiée, cette année, aux APC.

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Colloque international sur les villes intelligentes

Tue, 11/06/2018 - 10:01

A. Mallem

  «Smart Cities» est le titre retenu pour le Colloque international sur les «villes intelligentes» qui s’ouvre, aujourd’hui, et pour trois journées, à l’Université 3 ‘Salah Boubnider’ de Constantine. Le colloque est organisé par le laboratoire de l’Architecture et de l’Urbanisme, technique, espace et société (AUTES) et va regrouper urbanistes et architectes, professeurs, chercheurs et managers, venant de tout le pays mais aussi, de tout le pourtour du Bassin méditerranéen, notamment d’Espagne, du Portugal, de France, d’Italie et Tunisie. Nombreuses personnalités appartenant à d’autres pays, ne pouvant venir, vont participer par le système de ‘visio-conférence’, nous ont déclaré les organisateurs.

Selon ces derniers, le colloque est axé sur deux thèmes dépendant, directement, des mutations des villes, thèmes qui vont structurer la réflexion sur le futur de celles-ci et qui vont évoluer vers l’affirmation d’une nouvelle tendance des villes, à savoir : l’explosion urbaine qui désigne la forte accélération de l’urbanisation dans le monde. Ceci pour le premier thème. Le second thème porte sur la nouvelle révolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui constitue un enjeu important pour l’avenir des villes et mettant en avant la ‘Smar City’, ou «ville intelligente», qui s’appuie sur les NTIC pour atteindre une plus grande efficacité de gestion.

Ces deux phénomènes sont, nous a expliqué Mme Sahraoui Badia, doyenne de la Faculté d’Architecture de l’Université 3 ‘Salah Boubnider’, depuis quelques années, à l’origine de la réflexion sur la création des villes intelligentes». Et d’ajouter que tout en alimentant les discours politiques et scientifiques, ces «smart cities» sont devenues le centre d’intérêt de bien des chercheurs scientifiques, faiseurs de la ville.

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Un homme retrouvé pendu à son domicile

Tue, 11/06/2018 - 09:59

A.E.A.

  Un sexagénaire a été découvert pendu, avant-hier, au balcon de son domicile, situé dans la localité de Hricha Amar, dans la commune de Aïn Smara.

Selon le communiqué de la cellule des relations publiques de la protection civile, l’unité du secteur de Ain Smara, est intervenue, dimanche dernier aux environs de 15h, dans la localité de Hricha Amar, commune de Ain Smara, daira d’El Khroub, pour transporter la dépouille de AZ. L’homme en question, âgé de 63 ans, vivait seul. Il a été trouvé pendu, au moyen d’une corde, au balcon de son appartement, situé au rez-de-chaussée de la maison. La corde était attachée à la véranda de son balcon. Le corps du malheureux a été transporté à la morgue de l’hôpital ‘Mohammed Boudiaf’ d’El Khroub. La police a ouvert une enquête à l’effet de déterminer les circonstances exactes de ce drame.

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Tébessa: Le fiasco du programme des locaux pour jeunes chômeurs

Tue, 11/06/2018 - 09:56

A. Chabana

Pourquoi avoir construit et puis attribué quelque 500 locaux de commerce, au titre du programme du président de la République ? Une question récurrente qui revient souvent dans les discussions. Et pour cause, ces surfaces commerciales ou à vocation professionnelle croupissent dans un état de délabrement et d’abandon sans raison apparente. Dans toutes les communes de la wilaya de Tébessa, rares sont les locaux exploités dans des activités pour lesquelles ils ont été pourtant réalisés à coups de milliards prélevés sur le compte du Trésor public. Pire, les lieux sont devenus depuis quelque temps déjà une destination et un foyer de perversion, à tel point que d’aucuns ont suggéré même la révision de la liste des bénéficiaires et une nouvelle opération de réattribution. Des chômeurs s’étaient vu accorder des locaux sans pour autant les occuper et les exploiter, des jeunes voulant le beurre et l’argent du beurre, sans satisfaire au cahier des charges puisqu’ils continuent de squatter les espaces publics. Pendant ce temps-là, les rideaux restent baissés. Et pour justifier ce choix, les locataires évoquent l’éloignement des locaux des centres urbains, le peu d’attractivité pour y exercer une activité commerciale. Un dilemme que les autorités locales n’arrivent plus à résoudre, en renvoyant à chaque fois aux calendes grecques un bien public tel un fardeau, guère rentable et dont le destin demeure inconnu. De même pour les marchés dits de proximité dont une vingtaine avait été réalisée, là également, la situation est plus que floue. Des espaces commerciaux réalisés afin de résorber les étals de l’informel, sauf que l’initiative coince et l’informel continue de narguer tout son monde, en dépit de toutes les campagnes effectuées par les forces de l’ordre pour les déguerpir de leur socle.

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El Tarf: Le développement local sous la loupe

Tue, 11/06/2018 - 09:56

A. Ouélaa

C’est un bilan exhaustif que vient de rendre public M. Belkateb Med, wali d’El Tarf, sur le développement et les acquis de la région, durant ces derniers quatre mois. Période qui remonte exactement à la visite effectuée par M. Bedoui Noureddine, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, le 07 juillet passé. Une visite porteuse puisque le ministre de l’Intérieur avait décidé d’accorder à la région 630 milliards de centimes. Une manne non négligeable dans une région où beaucoup reste à faire en matière de commodités, du moins dans des sites ruraux, des écoles primaires loin des normes requises, des agglomérations manquant d’aménagements nécessaires et des routes en état lamentable. Cette visite, suivie une semaine après par une commission interministérielle, a permis de définir les priorités et les responsables concernés, entre autres les maires et les directeurs d’exécutif, qui devaient, sans perdre de temps, cibler les travaux urgents en établissant des fiches techniques. Aussitôt, de nombreux chantiers ont été engagés ici et là. Pour les sites ruraux (174) totalisant 7.713 familles, 02 milliards de dinars ont été affectés pour l’électricité, le gaz et les aménagements. Les aménagements dans les agglomérations ont concerné 92 sites pour un montant de 2,60 millions DA. Les écoles primaires, au nombre de 75 dont trois étaient fermées sur les 254 existantes, pour un montant de 422.000.000 DA, ont subi des réfections portant sur la peinture, l’étanchéité, les cours, les cantines et le chauffage. Les communes, pour l’acquisition des équipements comme les bennes tasseuses, des tracteurs, les remorques, les bus destinés au transport scolaire et des rétro-chargeurs, ont bénéficié de 128 millions de DA. Pour le programme d’urgence de l’AEP, une enveloppe financière conséquente a été dégagée.

Les forages de la plaine de Boutheldja ont vu la réhabilitation de 23 d’entre eux et quatre autres le seront bientôt. Concernant le logement, 3.898 unités, toutes formules confondues, ont été attribuées et 3.280 autres le seront d’ici la fin de l’année. Enfin, autre chantier stratégique faisant l’objet d’une attention particulière par les instances centrales et locales est l’autoroute Est-Ouest dont un tronçon de 35 km doit être livré d’ici la fin de l’année et l’achèvement des travaux est prévu pour la fin de l’année 2019.

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Des chefs de daïra mutés et des administrateurs promus

Tue, 11/06/2018 - 09:55

A. Ouélaa

  Le mouvement opéré par le président de la République dans le corps des collectivités locales, concernant les postes de chefs de daïra, DAL, DRAG et inspecteurs généraux de wilaya, a vu la mutation des chefs de daïra d’El Tarf, Besbes et Ben M’hidi dans les mêmes fonctions vers d’autres wilayas, alors que la DRAG a été admise à la retraite. Par ailleurs, un administrateur qui exerçait au niveau du secrétariat général de la wilaya a été promu chef de daïra à Hammam Bouhdjar dans la wilaya d’Aïn Témouchent et un chef de service de la DRAG en tant que directeur de la réglementation dans la wilaya de Djelfa. Enfin, c’est devenu une tradition, à chaque mouvement dans les collectivités locales, deux à quatre jeunes cadres sont promus, dont deux SG, au rang de wali, ces deux dernières années.

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Médecins résidents et service civil: Jusqu’à 60.000 dinars de prime

Tue, 11/06/2018 - 09:51

Moncef Wafi

Le décret exécutif, n°18-256, du 11 octobre 2018, signé par le Premier ministre, vient de fixer les modalités d’accomplissement du Service civil, pour les praticiens médicaux. Ce texte précise la durée du service civil pour les médecins spécialistes, à compter du 1er septembre 2018, suivant quatre zones définies géographiquement. Ainsi, pour la zone 1, qui comprend 12 wilayas du Sud dont Ouargla, Tamanrasset ou encore El Bayadh et Touggourt, la durée du service civile est d’une année.

Les médecins spécialistes devront passer deux ans, dans la zone 2 qui comprend 34 wilayas dont Sétif, Constantine, Mila, Djelfa et Mascara. La zone 3 qui englobe 13 chefs-lieux de wilaya dont Batna, Bejaïa, Tizi-Ouzou et Tlemcen, et le Service civil est de trois ans et quatre pour Oran et Alger. Ahmed Ouyahia a signé un autre décret exécutif concernant l’instauration d’une prime mensuelle de service civil au profit des praticiens médicaux spécialistes de santé publique, assujettie à la zone d’exercice. Le même texte stipule que «la prime de service civil vise à renforcer la couverture sanitaire spécialisée de la population et à améliorer la qualité et l’efficacité des activités de soins, assurées par les établissements publics de santé, notamment dans les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux».

Le décret indique, également, que «le montant mensuel de la prime de service civil est fixé entre 20 et 60 mille dinars (…). La prime de service civil n’est pas intégrée dans le salaire du bénéficiaire». Dans la zone 1, elle varie entre 20 et 60 mille dinars que l’on soit dans un chef-lieu de wilaya ou hors. Dans la zone 2, elle oscille entre 20 et 40 mille, selon le même principe. Elle est fixée à 20 mille dinars pour les wilayas de la zone 3 et 4. Pour le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA), ce décret constitue «des avancées réelles» qui restent, toutefois, «insuffisantes». Interrogé par TSA, le Dr Sofiane Bensebâa, membre du bureau national du CAMRA, s’est réjoui de gagner une année de service civil dans certaines régions mais s’interroge sur la prime «à prendre avec des pincettes puisqu’il est stipulé dans le décret qu’elle est soumise à impôt». En effet, l’article 6 du décret précise que «la prime de service civil est soumise à l’impôt». Pour lui, ces deux mesures restent «insuffisantes, notamment en ce qui concerne les conditions de vie des résidents encore en formation et des nouveaux assistants qui font, actuellement, leur service civil». Il expose, aussi, le problème de l’attribution de logements aux médecins du Service civil qui n’est toujours pas réglé, d’après lui. «Certains établissements attribuent des logements aux assistants et d’autres non. Même chose pour la prime de location qui était prévue dans les accords et que les directeurs d’hôpitaux qui n’arrivent pas à fournir des logements, sont tenus de verser aux médecins», explique encore le Dr Bensebâa.

L’officialisation de la prime de logement, la déduction de la durée du Service national de celle du Service civil, la révision du statut du résident, sont des mesures promises par le ministre de la Santé mais qui n’ont pas encore été actées, affirme le délégué du CAMRA.

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Conseil de la monnaie et du crédit: Feu vert à la finance islamique

Tue, 11/06/2018 - 09:47

R. N.

Le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) a examiné et approuvé dimanche dernier le règlement relatif aux conditions d’exercice, par les banques et établissements financiers, des opérations bancaires relevant de la «finance participative» portant sur les produits financiers conformes à la Charia, selon l’APS citant des responsables de la Banque d’Algérie. Ce règlement 18/02 «définit les règles applicables aux produits dits participatifs ne donnant pas lieu à perception ou versement d’intérêt», expliquent-ils. Ces produits sont la Mourabaha, Moucharaka, Moudaraba, Ijara, Istisna’a, Salam ainsi que les dépôts en comptes d’investissement.

Les objectifs de ce règlement, selon ses initiateurs, sont de prendre en charge les particularités de ce mode de financement et de collecte de ressources, répondre au mieux aux attentes, actuelles et futures, des opérateurs économiques, renforcer l’inclusion financière en contribuant à la mobilisation de l’épargne, en général, et particulièrement à celle circulant en dehors du circuit bancaire. Il s’agit aussi de participer à élargir l’éventail des produits et services bancaires touchant l’ensemble des segments de l’économie, dans le cadre d’une intermédiation bancaire et financière organisée et adaptée, ajoutent ces responsables.

Par ailleurs, ce règlement précise davantage les exigences requises en matière organisationnelle, procédurale et comptable, ainsi qu’en matière de formation et de qualification du personnel. A ce propos, les mêmes responsables soulignent que la mise en place de guichets dédiés à la finance participative devrait s’articuler autour de trois (3) principes fondamentaux : «la graduation dans l’application, la consultation dans l’élaboration et l’inclusion de l’ensemble des acteurs économiques et sociaux». Le développement de ces instruments doit reposer sur la mise en place, au niveau des banques et établissement financiers concernés, de systèmes d’information, de comptabilisation et de gestion distincts et adéquats, de dispositifs procéduraux adaptés ainsi que des espaces réservés. Les banques et établissements financiers doivent également disposer de personnels qualifiés et exclusivement dédiés à ce segment de la finance, soulignent-ils. Il s’agit d’une «exigence majeure» pour les banques et établissements financiers qui décident d’ouvrir des fenêtres spécifiques aux instruments participatifs. «La distinction et l’imperméabilité entre les deux catégories d’activités (produits bancaires conventionnels et finance participative) doivent être scrupuleusement observées», affirment-ils.

Les responsables de la Banque d’Algérie précisent que conformément aux dispositions législatives et réglementaires, le lancement effectif de ces produits sur le marché par les banques et établissements financiers «doit avoir obtenu, au préalable, l’avis de non objection de la Banque d’Algérie» qui «veille à la stabilité et à la sécurité du système bancaire dans son ensemble». A ce titre, la Banque d’Algérie s’assure que les risques liés à l’activité d’intermédiation de toute banque et de tout établissement financier, quelle que soit la nature des produits concernés, sont «effectivement cernés et contenus et ne sont pas de nature à fragiliser le système dans son ensemble», explicitent-ils. Selon eux, la Banque centrale s’assure, également, que la clientèle des banques et établissements financiers «est à l’abri des pratiques excessives». Concernant la certification de la conformité de ces produits bancaires aux préceptes de la Charia, le règlement renvoie les banques et les établissements financiers concernés à l’appréciation de l’organe national dûment habilité en la matière, après avoir obtenu l’avis de non objection de la Banque d’Algérie quant à la mise sur le marché du produit.

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