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Updated: 1 day 16 hours ago

Miliana: Intenses préparatifs pour une célébration exceptionnelle du Mawlid Ennabaoui

Mon, 11/19/2018 - 14:35

Depuis des jours et des jours, l’APC de Miliana tient réunion sur réunion pour l’organisation de la célébration du Mawlid ennabaoui echarif, une célébration qu’on veut exceptionnelle pour renouer avec la tradition d’une part, et pour confirmer encore plus l’étiquette acquise au fil des siècles par la ville de Miliana comme «Ville d’art et d’histoire», d’autre part.
La «M’nara» dans la tradition algérienne constitue le symbole de son adhésion à la religion musulmane, la M’nara étant cette maquette confectionnée dans tous les modèles du plus petit, dans les foyers, au plus grand qu’on fait défiler dans toute la ville, haut en couleur et flamboyant de bougies allumées comme symboles du passage de l’obscurité vers la lumière, passage considéré comme un don divin transmis par son Messager, le prophète Mohammed.
Pour Miliana, lors de la réunion préparatoire tenue à la fin de la semaine écoulée sous la présidence de Mourad Bousalhih, le maire, réunion à laquelle ont pris part outre les élus les représentants des associations, des citoyens rassemblés, les différents chefs d’établissements scolaires. Il a été entendu que chacune des 19 écoles primaires de la commune participera avec sa propre M’nara, confectionnée avec les élèves à la procession qui débutera aujourd’hui aux côtés des M’narat de six quartiers. Le regroupement se fera dans le jardin public situé au centre-ville.
La procession fera le tour de la ville en fin d’après-midi, en passant devant le lycée Mustapha-Ferroukhi, l’hôpital Farès-Yahia où chaque malade tiendra une bougie allumée aux balcons qui donnent sur le boulevard, puis le Bd Kacedali-Fawzi, la place Emir-Abdelkader, le Bd Belabbès-Nabi, retour au boulevard de la République, place des Martyrs pour ensuite descendre vers le Bd Emir-Abdelkader pour défiler devant la mairie où se tiendra la commission de sélection des trois meilleures M’narat de chaque catégorie qui seront primées.
En fin de parcours, la procession se regroupera sur l’esplanade de Sidi-Ahmed Benyoucef, le saint tutélaire de la ville.
Une soirée musicale animée par un chanteur de chaâbi de renommée nationale se tiendra au niveau de la salle de théâtre Mahfoudh-Touahri. Lors de la réunion précitée, il a été révélé que de nombreuses invitations ont été lancées à des personnalités locales et nationales.
On rappellera, pour l’histoire, que la première M’nara de Miliana a été confectionnée en 1930 par un artisan de la ville, du nom de Kacedali Tayeb du quartier Est de la ville. Selon les documents de l’époque, la M’nara en forme de bateau sur lequel étaient placés cinq canons en bronze, a défilé dans la ville au moment où justement la puissance coloniale célébrait le centenaire de la colonisation. Selon des sources locales, cette M’nara était un message pur signé et significatif adressé aux colonisateurs exprimant «vous êtes venus en bateau avec des canons, vous repartirez en bateau par la force des armes et de la volonté populaire algérienne».
Karim O.

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Sidi-Bel-Abbès: Les bénéficiaires des 95 logements LSP interpellent le wali

Mon, 11/19/2018 - 14:35

Les propriétaires des 95 logements LSP de Sidi-Djilali de la ville de Sidi-Bel-Abbès interpellent le wali au sujet de leurs conditions de vie sans eau potable, ni gaz, ni électricité, ni aménagement extérieur de la cité.
Les protestataires déclarent avoir souscrit en 2007 dans ce projet qui devait être livré 18 mois plus tard. Or, le projet a été abandonné par l’entrepreneur avec un taux d’avancement des travaux de 60%. Nous avons pris l’initiative d’achever nous-mêmes les travaux pour pouvoir y habiter avec nos enfants. Mais à ce jour, nous manquons de tout (gaz, eau, électricité et autres commodités), bien que nous nous soyons acquittés du montant global du coût du logement de 220 millions de centimes auprès de l’entreprise en charge du projet. Nous interpellons le wali à se pencher sur notre situation qui est des plus déplorables.
A. M.

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Categories: Afrique

Tizi Ouzou: La culture et les artistes à l’honneur

Mon, 11/19/2018 - 14:32

Par Kamel BOUDJADI

Depuis quelques années, les artistes, anciens surtout, ont été vraiment bien entourés lorsqu’ils sont dans la difficulté ou quand ils sont malades.

Un monument de la culture algérienne en général et de la chanson chaâbie particulièrement, vient d’être revisité au niveau du théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou. Une pièce de théâtre a d’ailleurs été réalisée et présentée à cette occasion devant un public heureux de renouer avec le quatrième art. C’est une production qui a été très bien accueillie au vu de la salle bien remplie.
Avant cette projection, des artistes de renom ont eu leur part d’hommages rendus par les institutions culturelles locales, mais aussi par le mouvement associatif. En partenariat avec le théâtre communal Kateb Yacine, la direction de la culture ou l’association des artistes de Tizi Ouzou présidée par Rabah Ouferhat, toutes les initiatives de revisiter des monuments de la chanson et du monde de la culture sont réalisées.
Depuis quelques années, les artistes, anciens surtout, ont été vraiment bien entourés lorsqu’ils sont dans la difficulté ou quand ils sont malades. Rien que cette semaine, le wali Abdelhakim Chater, accompagné de Mme Nabila Goumeziane, directrice de la culture de Tizi Ouzou, est allé au chevet du chanteur Taleb Tahar hospitalisé au niveau du CHU Nédir Mohamed. Avant ce grand artiste qui a marqué la chanson kabyle de son empreinte, d’autres artistes ont été entourés par leurs pairs et les représentants des hautes autorités du pays comme feu Lounès Kheloui et Taleb Rabah. Des hommages leur ont été rendus plusieurs fois. Ce qui indique que le monde de l’art et de la culture commence réellement à reprendre de l’importance.
Cette dynamique culturelle se trouve également représentée par la réapparition de beaucoup d’anciens artistes comme Akli Yahiatene, Aouhid Youcef, Kaci Abdjaoui à la chanson. Des productions ont été réalisées signant ainsi leur retour. Aidés par les programmes au niveau de la Maison de la culture, essentiellement durant les mois de Ramadhan, beaucoup d’anciens artistes ont pu retrouver leur public.
Avant le retour d’El Anka, il y a eu celui de l’enfant de son patelin, Mohamed Iguerbouchen. La direction de la culture a en effet consacré d’importantes journées et hommages à ce monument de l’art qui a marqué de son empreinte la musique universelle. Le maestro de la musique classique a été revisité par des spécialistes comme Mouloud Ounoughene qui lui a consacré tout un livre. Des séminaires et des hommages lui ont été rendus permettant ainsi au jeune public de découvrir que des artistes algériens et kabyles ont régné sur les scènes dans les pays où est née la musique classique. Ainsi, après le retour de plusieurs anciens artistes, les autorités culturelles de la wilaya de Tizi Ouzou ressuscitent un autre monument de la chanson chaâbie. El Hadj Mohamed El Anka, originaire des montagnes de la wilaya de Tizi Ouzou, a été le premier «théoricien» de la chanson chaâbie. Il acquiert en un laps de temps, une dimension nationale et internationale grâce à son génie. Ce virtuose de la musique aura ainsi marqué son temps par une oeuvre remarquable qui a conquis les coeurs de tous les Algériens.
Ce week-end donc, son nom a plané en maître sur les planches du théâtre régional Kateb Yacine par une pièce de théâtre mise en scène par Mahfoud Fellous. La pièce retrace, en fait, le parcours de ce grand artiste de 1907 à 1978. Une succession de tableaux ramenant au présent, des périodes phares de la vie du Cardinal. Le génie et la maîtrise du réalisateur et des acteurs ont fini par subjuguer le public.
Enfin, il est à mentionner que le mouvement associatif n’est pas resté en marge de ce regain d’intérêt pour les anciens. Partout dans les communes, les jeunes s’intéressent de plus en plus aux artistes de l’ancienne génération. Après une brève somnolence qui a duré quelques années, les associations ont repris les choses en main par l’organisation d’hommages à plusieurs artistes.

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Categories: Afrique

Kateb Yacine: L’énigme fascinante

Mon, 11/19/2018 - 14:32

Par Yacine Hebbache
Le 28 octobre 1989 s’est éteint l’illustre écrivain Kateb Yacine, à l’hôpital de la Tronche, à Grenoble. Vingt-neuf années après sa disparition prématurée, l’effigie de l’auteur mythique de Nedjma semble prendre les dimensions d’une légende.
Parler de Kateb Yacine, l’homme, le poète, l’écrivain, le dramaturge, le journaliste, dans un espace si restreint n’est pas  chose facile, mais, en bref, on peut dire que, pour lui, publier un livre de temps à autre n’est pas suffisant pour être un écrivain au sens noble du terme.
Pour lui, un écrivain doit œuvrer sans cesse à l’élaboration d’idées nouvelles qui peuvent orienter la société vers le sens de sa libération et lutter contre toutes les vieilleries délétères, contre toutes les doctrines désuètes qui obstruent les libertés d’opinion, d’expression, de culte et de pensée, de créer et de vivre.
Pour lui, un écrivain, le vrai, doit réclamer son statut d’artiste, puis assumer pleinement sa responsabilité d’intellectuel dans sa communauté en participant, en contribuant aux débats d’idées qui branlent la société.
Pour lui, un intellectuel ne doit pas se vautrer dans le sofa de ses fainéantises, se recroqueviller sur lui-même s’il veut satisfaire sa propre conscience d’avoir fait quelque chose pour accomplir l’idéal dont sa société a toujours rêvé. Si l’artiste, l’écrivain, le journaliste, le dramaturge, l’intellectuel en général, ne joue pas son vrai rôle, qui peut le faire à sa place ?
Kateb Yacine passe indubitablement pour le meilleur exemple, sans diminuer pour autant aucun de nous autres poètes et écrivains. D’ailleurs, qui mieux que lui a revendiqué sa responsabilité d’écrivain et   rempli ses engagements de poète-citoyen ? C’est lui qui a dit à propos de la poésie : «Il faut que la poésie rivalise dans toute la mesure de ses forces avec les contraintes des autres verbes, des pouvoirs d’expression qui pèsent sur l’homme et qui viennent des pouvoirs religieux, des terribles persécutions qui remontent à la nuit des temps.
La poésie a un pouvoir libérateur, un pouvoir de combat très important.» Aborder la vie et l’œuvre de Kateb Yacine n’est pas chose aisée, et cela dans la mesure où notre écrivain est insaisissable dans sa vie comme dans son œuvre. La plongée ou la replongée dans son univers procure certainement une sorte de passion singulière pour ceux qui désirent satisfaire leur curiosité et ceux qui savent apprécier la valeur d’une légende sans pareille et purement algérienne.
Pour pouvoir décortiquer, un tant soit peu, la littérature katebienne, il faut tout d’abord commencer bien évidemment par la lecture de l’œuvre de l’auteur et les œuvres de ses biographes, comme Jacqueline Arnaud, Benamar Médiène et les autres. Il faut signaler qu’il y a beaucoup de thèses de recherche, de travaux universitaires consacrés aux thématiques et aux esthétiques de l’œuvre de Kateb Yacine, beaucoup de livres qui s’intéressent à sa production littéraire aussi dense que variée. Les colloques et les conférences consacrés à ce grand homme aux talents multiples sont aussi d’une           importance majeure pour tout esprit curieux voulant enrichir son capital de connaissances sur ce sujet.
Les repères chronologiques et les faits historiques les plus marquants qui ont jalonné l’itinéraire de l’écrivain sont très importants, voire indispensables  pour bien comprendre un homme témoin de son époque, un inéluctable candidat à la postérité. Inéluctable, la question du rapport au temps et à l’espace s’impose donc. Nécessairement, il nous faut un espace supplémentaire pour énumérer les repères, biographiques ou autres, de ce parcours atypique qui a permis à Kateb Yacine, l’enfant nomade grandi à la dure, l’homme qui a vécu modestement, partageant les soucis et les misères de ses concitoyens, le poète marqué de très bonne heure par le drame de son peuple, d’être l’un des rares écrivains algériens, sinon le seul, qui a réussi en quelque sorte à établir une relation inédite entre l’histoire de son pays et la littérature. Jamais aucune œuvre littéraire, poétique, romanesque ou théâtrale, n’a reflété les souffrances algériennes autant que la sienne.
Jamais aucun écrivain n’a osé casser des tabous, explorer des contrées vierges, récupérer des trésors langagiers populaires oubliés, dire des vérités enfouies, dénoncer des forfaitures commises après l’indépendance du pays autant que lui.  Toutefois, nous citerons les plus importants d’entre eux. Toute étude, toute évocation de Kateb Yacine exige de jeter un regard (ici rapide certes, mais minutieux) sur la trajectoire de l’homme et de l’homme de lettres, dès sa naissance en 1929 à Constantine, jusqu’à sa mort en 1989, à l’hôpital de la Tronche, à Grenoble, passant par ses origines familiales ; son apprentissage de la langue arabe et des principes de la religion musulmane à la médersa de Sedrata ; sa scolarisation à l’école primaire française à Bougaâ (ex-Lafayette), puis son entrée au lycée Albertini (aujourd’hui Kerouani), à Sétif ; son arrestation, puis son incarcération par l’armée coloniale après avoir participé aux manifestations du 8 mai 1945, incarcération durant laquelle en lui a annoncé son exécution prochaine et qui lui a coûté l’exclusion dudit lycée pour se faire inscrire dans celui de Bône où il rencontre sa cousine qui est sa correspondante auprès du lycée, sa cousine qui n’est autre que celle qui va lui inspirer le fameux roman Nedjma… ; la folie, puis la mort de sa mère internée durant près de 25 ans à l’hôpital psychiatrique de Blida ; la publication de ses premiers poèmes ; ses premières conférences organisées par le Parti du peuple algérien (PPA) et surtout celle qu’il a donnée à Paris, à la salle des Sociétés savantes, sur l’Émir Abdelkader et l’indépendance de l’Algérie ; ses séjours en France et sa rencontre avec deux autres grandes figures de l’art et de la littérature algérienne, notamment Malek Haddad et Mohamed Issiakhem ; ses grands reportages à Djeddah et à Port-Soudan dans le quotidien Alger Républicain ; la représentation de ses pièces théâtrales en France et ailleurs, et la publication de ses œuvres, surtout son unique roman Nedjma et le bruit qu’il a fait dans les cercles littéraires français ; ses voyages en Belgique, en Italie, en Allemagne, en URSS, en Yougoslavie, en Amérique, au Vietnam ; ses influences littéraires, ses relations avec les femmes, ses rencontres avec Jean-Marie Serreau, Berthold Brecht, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et les autres artistes et intellectuels européens ; son retour en Algérie après le recouvrement de son indépendance et les combats qu’il a menés pour diffuser son théâtre en allant, avec la troupe Action culturelle des travailleurs (ACT), vers le public «populaire» dans les villes, les villages, les fermes, les usines, les universités… Voilà le meilleur exemple de l’intellectuel qui descend au niveau de son peuple pour animer sa conscience, développer ses goûts et ses passions, lui inspirer l’amour du théâtre et, in fine, l’aider à s’élever vers l’élite.
Cependant, il ne faut pas se contenter seulement de la simple exposition des faits qui ont jalonné l’itinéraire de l’écrivain, en s’appuyant sur des repères chronologiques bien précis. Cela est très important bien entendu, mais il faut aussi essayer d’expliquer chaque action, chaque œuvre, chaque position de cet homme du fait qu’elles sont très liées à l’actualité nationale ou internationale de son temps. Cela ne sous-entend pas, bien sûr, que ses démarches, ses choix, ses visions ne sont pas liés à l’actualité de notre époque. On le sait bien, Kateb Yacine est un écrivain illuminé et un poète visionnaire.
L’œuvre de Kateb Yacine occupe une place privilégiée dans la littérature algérienne, maghrébine et même universelle, et l’auteur lui-même, de par sa personnalité forgée par l’errance et la révolte, et son génie incomparable a pris l’image d’un personnage mythique dans l’imaginaire du grand public.
Des études, des colloques, des conférences sur Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Mouloud Feraoun, Tahar Djaout, Mohammed Dib, peuvent être, lorsque tous les canaux d’expression sont fermés, des moyens pacifiques et efficaces pour se faire entendre, pour conjurer l’archaïsme et rejeter ce système qui a banni le savoir, la liberté d’expression, la culture et la démocratie. Les peuples ne se libèrent des carcans de la tyrannie que lorsqu’ils se libèrent de ceux de l’ignorance. On ne peut  parler de la littérature sans aborder la politique.
Les deux sont étroitement liées. Elles sont, en quelque sorte, consubstantielles. Il est temps de conjuguer positivement tous nos efforts dans les deux domaines pour concrétiser les rêves de notre peuple. «Le vrai poète, disait Kateb Yacine justement, fait sa révolution à l’intérieur de la révolution politique ; il est au sein de la perturbation, l’éternel perturbateur. Le poète, c’est la révolution à l’état nu, le mouvement même de la vie dans une incessante explosion.»
Nedjma est, selon les critiques les plus avisés, la pierre angulaire de toute la production katebienne.
Elle n’est pas seulement l’œuvre majeure de son auteur, mais aussi, comme le dit si bien Tahar Djaout, «le texte fondamental de la littérature algérienne de langue française»…
Il y a dans ce roman quelque chose d’extraordinaire qui hisse son auteur au panthéon de la littérature universelle et inscrit à jamais son nom sur le proscénium doré de l’éternité… Fascinant du point de vue du style d’écriture, exceptionnel du point de la structure du texte, pertinent du point de vue du contexte historique, il demeure l’œuvre phare de notre littérature. Il faut toujours essayer  d’effacer cette idée têtue d’inaccessibilité et de difficulté collées à l’œuvre katebienne en général et à Nedjma en particulier, de l’imaginaire du public, afin de l’attirer et de créer en lui une sorte de curiosité à découvrir les multiples beautés et les valeurs littéraires inestimables de ce chef-d’œuvre absolu de la littérature… Personnellement, suis-je certain qu’une fois découvertes par les lecteurs, les beautés et les valeurs de Nedjma vont les conduire, les inciter à découvrir celles de Le Polygone Etoilé, Le Cercle des Représailles, L’œuvre en Fragments, etc.
Voici quelques clés pour accéder à l’univers de cette énigme fascinante, ce grand roman Nedjma.
Nedjma, le personnage central du roman, est une femme belle, remarquable par son corps désirable, sa chevelure fauve, ses parures riches. Elle est aussi attirante par son origine mêlée, de père keblouti et de mère juive française. Donc cousine-sœur et étrangère, ce qui la rend insaisissable et objet d’une séduction dangereuse. Ainsi, elle est à la croisée de deux quêtes principales :
1- Une quête amoureuse de nature interpersonnelle désirante et passionnée. Une quête qui entraîne ses amants en nombre de quatre dans une violence meurtrière :
• Mourad qui tue M. Ricard parce qu’il transférait sur sa fille Suzy son amour déçu pour Nedjma ;
• Rachid qui blesse d’un coup de couteau son ami et cousin dans un excès de jalousie puisqu’il a aimé Nedjma avant lui ;
• Mustapha qui se contente de fantasmer douloureusement dans son journal intime ;
• Lakhdar auquel Nedjma n’appartiendra jamais se contente lui aussi de fantasmer d’elle après une brève étreinte.   2- Une quête d’identité, en recherche de valeurs ancestrales perdues…
Nedjma est enlevée d’une façon consentante par Si Mokhtar et Rachid, et emmenée au Nadhor, lieu orignal de la tribu ancestrale  Keblout. C’est le lieu où se déroule la scène du bain, «écriture du désir», bain purifiant du double péché :
a- d’être à demi-juive par sa mère,
b- et d’être femme fatale qui devise ses amants et les pousse à s’entre-tuer.
Nedjma est tantôt vue sous le signe de la splendeur et de l’innocence. Voici quelques exemples : «Un astre impossible à piller dans sa fulgurante lumière» ; «Nedjma n’était-elle pas innocente ?         En vérité l’innocence rayonnait sur son visage» P.137-138.
Et puisque jusque-là elle a été frappée par des indices négatifs et inquiétants, comme par exemple : «L’adversité faite femme…» p.178, «Etoile de sang jaillit du meurtre», «L’ogresse au sang obscur», «Fleure irrespirable… mauvaise étoile… mauvaise chimère…» p.179, Si Mokhtar sera tué par le Nègre et Rachid chassé du territoire tribal de Nedjma et Nedjma définitivement séquestrée dans sa tribu ancestrale. Dès lors ne subsiste plus du personnage que l’évocation de la femme, ou de la silhouette de la femme voyageant entre Constantine et Bône. Femme voilée de noir toujours sous la garde du Nègre. Femme en deuil conservant le souvenir de tous les hommes morts pour la liberté de leur pays.
Et c’est ici que s’opère la transmutation d’un personnage personnalisé en un personnage emblématique mythique, symbole de l’identité bafouée : «Et c’est à moi, Rachid, nomade en résidence forcée, d’entrevoir l’irrésistible forme de la vierge aux abois, mon sang et mon pays…» p.175.
Auteur impressionnant, Kateb Yacine, à notre sens, et faut-il insister sur ce point, est l’écrivain de tous les combats libérateurs, l’écrivain qui a travaillé le plus sur l’éveil des consciences de toutes les classes sociales. Intellectuel engagé au sens propre du terme, franc-tireur inlassable, il a lutté pour toutes les causes nobles qui ont marqué son siècle. Il a commencé à militer pour l’indépendance de l’Algérie alors qu’il n’avait  que seize ans, et après l’indépendance il s’est insurgé contre l’Algérie arabo-islamique ; il a dénoncé les massacres des Indiens en Amérique et sur lesquels il a publié six textes dans Alger républicain ; il a soutenu la cause palestinienne en écrivant               la pièce théâtrale Palestine trahie ; la révolution vietnamienne à travers son séjour dans le pays de Ho Chi Minh où naît sa pièce L’homme aux sandales de caoutchouc ; il a défendu la culture et la langue amazighe, les droits de la femme et les revendications d’Octobre 1988.
Aujourd’hui, son aura rayonne dans les quatre coins de la planète et son nom est devenu le symbole de l’intellectuel algérien ; son effigie incarne l’idéal du génie, de la liberté, de l’amour et de la révolte dans les cercles artistiques et intellectuels, et ce, bien que des pans entiers de notre société ne connaissent pas la moindre information sur cette personnalité géante de l’Algérie. Bien sûr, c’est la faute à tout un système qui continue à dévaloriser les vrais symboles de la nation et à nier et  renier les héros authentiques de la patrie.
«Je suis connu comme un boxeur, mais qui m’a lu ?» disait Kateb Yacine lui-même. Malheureusement, ses textes   ne sont ni enseignés, ni décortiqués, ni analysés suffisamment dans les différents paliers de l’école pour assurer aux générations montantes une compréhension juste et objective, sachant bien qu’une œuvre si complexe, si profonde, si novatrice comme celle de l’auteur de Nedjma demande un travail sérieux et des efforts supplémentaires pour l’expliquer aux potaches, aux étudiants et au large public en général.
Le théâtre de notre grand dramaturge ne se joue que rarement sur les planches. A l’exception de Théâtre régional de Tizi-Ouzou, aucun grand édifice public, aucune grande rue ne porte son nom dans tout le territoire algérien. Dans les médias lourds, la télévision et la radio nationales notamment, Kateb Yacine demeure toujours absent, lui et beaucoup d’autres intellectuels et artistes, honorés un peu partout dans le monde, mais malheureusement ignorés dans leur terre d’origine.
Algérie Poste a émis en 2008 une série de timbres à l’effigie de quelques-uns de nos écrivains, comme Mohammed Dib, Rédha Houhou, Malek Bennabi, Benhedouga et Kateb Yacine. C’est à saluer certes, mais ce n’est pas du tout suffisant. On n’honore pas des écrivains d’une telle envergure seulement par l’émission de leurs portraits sur des timbres-poste. Cela pour dire simplement l’ostracisme scandaleux qui frappe encore nos écrivains et le degré inimaginable du mépris réservé à nos symboles qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour cette pauvre Algérie.
En parlant de «la véritable grandeur», Jean Baptiste Blanchard, dans Les maximes de l’honnête homme, disait : «On l’honore en apparence, mais dans le font on la hait ; on lui rend certains hommages, parce qu’on la redoute, mais ce ne sont que des hommages forcés ; et l’on sait bien, en son absence, s’en dédommager par les satires quelquefois les plus méprisantes.»
Un grand cinéaste disait de Kateb cette belle phrase : «Un pays qui a porté Kateb Yacine ne peut pas être un petit pays. Les Algériens doivent être fiers de l’avoir porté sur leur terre.» C’est vrai, la grandeur des nations se mesure par celle de leurs enfants créateurs. La France est grande par Voltaire, l’Allemagne par Goethe, la Russie par Dostoïevski, les Etats-Unis par Faulkner et l’Algérie par Kateb Yacine.
Y. H.

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Il y a deux ans, elle nous quittait: Djemaâ Djoghlal, la mémoire de l’Aurès

Mon, 11/19/2018 - 14:28

Par Nassira Belloula
Le 14 novembre 2016  s’éteignait, à Paris, Djemaâ Djoghlal, une grande conscience du pays chaoui, une femme qui a consacré sa vie à une collecte d’archives sur l’histoire et la culture du peuple chaoui. Le résultat est un immense fonds documentaire comprenant quelque 7 000 livres, de vieux plans sur les villes d’Algérie, 5 000 cartes postales anciennes, des affiches, des manuscrits rares, des correspondances militaires inédites, des archives datant de la période coloniale française, etc. Cette documentation étant jumelée à celle que lui avait léguée, de son vivant, son ami, le chercheur et militant berbère Ammar Nagadi, constituait sa bibliothèque personnelle qui était libre d’accès aux étudiants et chercheurs.
Les recherches de Djemaâ Djoghlal concernant l’Aurès l’ont mise  sur le chemin de Germaine Tillin qu’elle a connu, et dont les rencontres se passaient à évoquer ce pays cher à leurs cœurs. Par la suite, elle  crée l’association «A la rencontre de Germaine Tillin», mais aussi  elle est à l’origine du Comité international de soutien aux intellectuels algériens pendant les années 90, et avait participé à la création du Théâtre universitaire aux côtés de Lucile Gargagnati.
Née en 1947 dans la région de Khenchela, cousine du martyr Abbas Laghrour, elle arrive à Besançon au début des années 1950, âgée alors de 5 ans pour rejoindre son père militant du FLN en France. Elle baigne très tôt dans le nationalisme et le militantisme qui vont forger son caractère.
Déterminée à arriver à réaliser ses rêves, elle va franchir toutes les étapes de la formation continue jusqu’à un master en sociologie qui constitue avec l’Histoire une passion. Elle a largement contribué par ses écrits à l’enrichissement de la culture chaouie.
Vers l’année 2013, se sachant malade, elle décide de léguer son immense fonds d’archives aux universités de Batna et Khenchela, dont l’idée initiale qu’elle partageait avec Ammar Nagadi était la création d’une bibliothèque à Batna. De ce fait et pour concrétiser ce projet, elle passe les cinq dernières années de sa vie à se battre contre la bureaucratie algérienne afin de faire parvenir son héritage auxdites universités. En vain.
Il a fallu attendre avril 2018 pour que les fonds documentaires soient répertoriés, emballés et réceptionnés par la Direction générale des archives nationales selon les mandataires Saddok Kebairi et Salah Lahgrour. Mais selon certains observateurs de la région, universitaires et militants, l’inestimable legs n’a toujours pas trouvé sa place dans les bibliothèques des universités de Batna et Khenchela, alors que c’était sa volonté, son testament et sa décision. Cette femme exceptionnelle, méconnue dans son pays, si peu médiatisée, même ses obsèques sont passées sous silence par la presse, et même ignorées par les autorités locales, a passé sa vie à défendre son pays, à s’insurger contre les révisionnistes et à tenter de préserver l’histoire et l’identité de l’Algérie en général et de l’Aurès en particulier. Elle mérite que la bibliothèque universitaire qui recevra ses dons porte son nom ou du moins l’aile sociologique ou historique comme hommage à son grand dévouement et à son activisme.
Le fonds qu’elle a collecté durant vingt-cinq ans, au prix de sacrifices,  de labeur, de recherches était tout pour elle, elle y tenait. Pourtant, avant sa mort, se sachant malade, elle décida de s’en séparer, afin qu’il soit préservé et mis au profit des étudiants et chercheurs, transmettre un legs pour les générations présentes et futures. Il est à se demander donc où est passé ce fonds ? Qu’est-il devenu ?
Pourquoi n’a-t-il pas trouvé sa place dans les bibliothèques sus-citées dans l’attente qu’une reconnaissance légitime lui soit accordée.
N. B.

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Recette: Crêpes au chocolat

Mon, 11/19/2018 - 14:25

Chocolat noir : 200 g, crème fraîche : 4 c. à soupe, sucre : 40 g, cerneaux de noix : 1 douzaine. Pour la pâte : farine : 150 g, beurre fondu tiédi : 20 g, œufs : 2, lait : 30 cl, sel 

Préparez la pâte à crêpes : Dans un saladier, mélangez la farine et le sel. Creusez un puits et ajoutez les œufs battus, le lait petit à petit et le beurre fondu. Mélangez bien. Couvrez et laissez reposer 1 heure. Préparez 6 crêpes et réservez-les au chaud. Dans une casserole au bain-marie, faites fondre le chocolat en morceaux tout en mélangeant avec le sucre 2 cuillères à soupe d’eau et la crème fraîche. Tant que la sauce au chocolat est encore chaude, garnissez-en les crêpes, ajoutez quelques cerneaux de noix et roulez les crêpes. Servez aussitôt.

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Déclarations contradictoires entre les dirigeants du FLN: L’ombre des doutes

Mon, 11/19/2018 - 14:22

Par Hasna YACOUB

Au FLN, certains affirment que Djamel Ould Abbès continue d’assurer ses fonctions de secrétaire général du parti alors que d’autres se réjouissent déjà de son départ.

L’Instance de coordination des quatre partis de l’alliance présidentielle, en l’occurrence le parti du Front de Libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement populaire algérien (MPA) et Tajamou Amel El Djazair (TAJ), s’est en fin de compte réunie, hier, malgré les affirmations de sources proches du FLN de l’annulation de cette rencontre, en raison de la «démission» inattendue de Djamel Ould Abbès pour raisons de «maladie». Deux représentants de chaque parti ont pris part à la rencontre qui est chargée d’élaborer un programme unifié, en prévision de la prochaine élection présidentielle.

Pour le FLN, c’est Mustapha Karim Rahiel et Ahmed Boumehdi qui ont été désignés. Ahmed Boumehdi, le plus vieux membre du bureau politique de cette formation politique, a eu également la charge de superviser, la veille, les primaires des sénatoriales de la wilaya d’Alger en l’absence de Mouad Bouchareb, le fraîchement désigné comme coordinateur du FLN, selon une dépêche de l’agence de presse officielle (APS). Car, il faut le rappeler, seule l’APS a annoncé de manière formelle la démission du secrétaire général du FLN, en citant «une source officielle». L’agence a également fait état, dans une deuxième publication, de la désignation de Mouad Bouchareb comme intérimaire «en attendant que les organes habilités du parti du FLN se prononcent sur son remplacement». Ahmed Boumehdi a, dès le premier jour, réagi à ce qui peut être qualifié de «putsch déguisé».

Mercredi dernier, à l’annonce du départ surprise de Djamel Ould Abbès, Ahmed Boumehdi a déclaré au sortir du siège du FLN «Djamel Ould Abbès n’a pas démissionné». Il a continué à le répéter avant-hier et hier donnant chaque jour un peu plus d’informations. Ainsi lors des primaires d’Alger pour les sénatoriales, Ahmed Boumehdi, cité par TSA Arabi, a demandé la divulgation de l’identité de «la source officielle» à l’origine de l’information sur la démission du secrétaire général du parti. Le membre du BP a ajouté «il n’est pas possible de destituer un SG du FLN et de nommer un autre de cette façon», ne manquant pas ensuite de rappeler les statuts et le règlement intérieur du parti. Hier, et lors de la réunion de l’Instance de coordination de l’alliance présidentielle, Boumehdi va encore répéter non seulement que Djamel Ould Abbès est toujours le secrétaire général du parti, mais que ce dernier «continue d’assurer ses fonctions à partir de son domicile». Et si cette fidélité de Ahmed Boumehdi à son secrétaire général est cohérente et légitime, l’attitude de Mahdjoub Bedda, le ministre des Relations avec le Parlement, est pour le moins inattendue.

Cet ancien élu du FLN, dont le nom était souvent associé à celui de Djamel Ould Abbès, durant les semaines d’agitation qu’a connue l’APN, semble ne pas regretter Djamel Ould Abbès. Mieux, il estime que ce changement est le bienvenu. De Annaba où il se trouvait, samedi dernier pour une nouvelle activité de l’Association des anciens élus du FLN qu’il préside, Mahdjoub Bedda, accompagné de deux autres têtes d’affiche Amar Tou et Rachid Harraoubia, a commenté les derniers événements qui se succèdent au FLN, en disant: «Le changement arrive au bon moment au sein du parti. Il fallait du sang neuf.» Ce Flniste qui semblait être un compagnon de parcours du secrétaire général du FLN n’a pas attendu, selon un site électronique, pour remercier le président Bouteflika «président du parti pour avoir insufflé du sang nouveau qui sera un stimulant pour les militants pour fournir des efforts et appuyer la nouvelle direction provisoire du parti, à sa tête Mouad Bouchareb». Mahdjoub Bedda semble donc affirmer que Mouad Bouchareb a bel et bien été désigné par le président du parti. Ahmed Boumehdi n’en est pas du tout convaincu.

Les deux hommes, militants du même parti FLN, produisent deux sonorités différentes pour le même morceau de musique. Est-ce le début d’une brèche qui ne dit pas son nom? Ou est-ce que tout cela n’est en réalité qu’un nouvel écran de fumée, après celui de l’APN, celui des changements, des arrestations et autres événements qui ont capté l’opinion nationale? Est-ce que toute cette agitation, à quelques mois d’une échéance électorale capitale pour le pays, n’est qu’une distraction qui détourne les regards d’un événement majeur à venir? L’avenir proche nous le révèlera.

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Pour la CIA, MBS est «le commanditaire du meurtre de Khashoggi»: Trump annonce « un rapport complet »

Mon, 11/19/2018 - 14:12

Par Chaabane BENSACI 

Le président américain a évoqué un «rapport complet» des services de renseignements, sur la base des documents et autres preuves matérielles transmises par les autorités turques, rapport qui devrait être finalisé aujourd’hui même ou demain, au plus tard.

C’est au cours de sa visite à Malibu, en Californie, dans les zones ravagées par les incendies, que le président américain Donald Trump a évoqué lors d’un bref entretien avec les journalistes les derniers rebondissements de l’affaire Khashoggi. Suite aux révélations du Washington Post, journal pour lequel travaillait épisodiquement Jamal Khashoggi, on apprenait la veille que la CIA a déjà établi que «le commanditaire du meurtre» du journaliste saoudien au consulat d’Istanbul, le 2 octobre dernier, n’est autre que le prince héritier lui-même, Mohamed ben Salmane.

L’information également relayée par le New York Times n’a été ni confirmée ni infirmée par la centrale de renseignements américaine. Prudent en la circonstance, le président Trump a simplement indiqué samedi que les Etats-Unis vont déterminer dans les prochains jours, vraisemblablement quarante-huit heures tout au plus, qui a tué le journaliste critique Khashoggi. Il a évoqué, à cet égard, un «rapport complet» des services de renseignements américains, sur la base des documents et autres preuves matérielles transmises par les autorités turques, rapport qui devrait être finalisé aujourd’hui même ou demain au plus tard, le président Trump ayant tour à tour mentionné «dimanche ou lundi», puis «lundi ou mardi».

Quelques heures auparavant, la porte-parole du département d’Etat américain, Heather Nauert, avait, pour sa part, affirmé que les Etats-Unis ne sont toujours pas parvenus à «une conclusion définitive» sur les responsabilités dans l’assassinat de Jamal Khashoggi. C’était là une réaction implicite aux articles du Washington Post et du New York Times, dans le but évident de démentir leur affirmation en lieu et place de la CIA., surtout que Mme Nauert a ajouté qu’il est «prématuré de désigner tel ou tel responsable». «Les récentes informations selon lesquelles le gouvernement américain a abouti à une conclusion définitive sont inexactes», a-t-elle même souligné dans un communiqué, tout en ajoutant que «nombre de questions sans réponses demeurent». On sait que cette affaire qui a bouleversé le monde est loin de révéler tous ses secrets. Par-delà le crime ignoble en lui-même, il y a des enjeux politiques et stratégiques majeurs.

L’Arabie saoudite, engagée dans une guerre sans nom contre le voisin iranien, est également confrontée au rival turc dont le président Recep Tayyip Erdogan s’est imposé comme le chef de file des Frères musulmans, une mouvance honnie par les Wahhabites. Pour Ankara, c’est donc une occasion rêvée qui lui permet d’avoir à sa merci le royaume saoudien et de conforter d’autant son leadership dans la région moyen-orientale. Les dirigeants saoudiens sont peut-être dans une situation inconfortable, mais leur carte maîtresse reste prégnante. D’une part, ils ont l’atout du pétrole et les grandes puissances sont toutes concernées par cette arme. De l’autre, ils ont le carnet de chèques qui fait saliver tous les marchands d’armes, agenouillés aux portes du palais saoudien. C’est dire si les «menaces» évoquées, ici et là, ne sont pas de nature à empêcher le roi ou le prince héritier de dormir! Bien au contraire, la dynastie saoudienne traverse un moment «difficile» mais elle a les arguments qui lui permettent de passer outre la «recherche de la vérité» dont Erdogan, soutenu du bout des lèvres par Donald Trump, s’est fait le champion.

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Conférence ministérielle «finances et investissement» du dialogue 5+5: L’Algérie veut une coopération douanière

Mon, 11/19/2018 - 14:10

Par Zakaria ZEMRI

Abderrahmane Raouya, qui a coprésidé la conférence, a indiqué que «l’Algérie continue à contribuer pour faire de la Méditerranée une zone de paix».

Hier s’est ouverte la Conférence ministérielle «finances et investissement» des pays du Dialogue 5+5. C’est la 3ème édition de la conférence qui réunit les ministres des Finances des pays des deux rives de la Méditerranée occidentale. Le Dialogue 5+5 est constitué des pays de l’Union du Maghreb arabe et de la France, l’Espagne, l’Italie, Malte et le Portugal. La conférence a été coprésidée par Abderrahmane Raouya, ministre des Finances, et Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie et des Finances. Les participants ont pu débattre de plusieurs sujets d’intérêt commun, dont les principaux ont été l’échange d’informations et de renseignements dans le domaine douanier, l’attractivité de la politique fiscale pour l’investissement sans qu’elle ne soit dommageable, les aspects financiers et d’investissement liés au changement climatique et à la transition énergétique, et finalement les fintechs et les financements innovants. Il est à noter que la conférence est informelle, mais c’est ce qui donne toute liberté aux participants de discuter avec une plus grande liberté. Pour Bruno Le Maire, «la Méditerranée doit redevenir un espace de développement économique et d’échanges culturels».

En effet, l’enjeu majeur pour les pays de la rive nord est d’endiguer les mouvements migratoires «qui (leur) posent des problèmes politiques considérables.» Il a ainsi plaidé pour définir «les moyens économiques qui permettent de construire des classes moyennes dans les pays du sud de la Méditerranée de façon à enrayer les mouvements de migration». Selon Raouya, «les peuples de la Méditerranée occidentale font face à des défis multiples et communs», d’où la nécessité d’une coopération effective peur leur faire face. Parmi les défis, et en plus des mouvements migratoires, on compte le trafic de drogue ainsi que le financement du terrorisme.

Pour le ministre français des Finances, «seule une coopération entre les deux rives permettra de trouver une solution efficace». Coopération qui a été amorcée à partir de 1990 avec la création du Dialogue 5+5. Selon Raouya, «en abritant cette réunion, l’Algérie affirme sa volonté de toute mettre en oeuvre pour que cette dynamique se poursuive», et que «l’Algérie continue à contribuer pour faire de la Méditerranée une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagée».

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Affaire des 701 kg de cocaïne: Le frère et l’associé de Chikhi auditionnés aujourd’hui

Mon, 11/19/2018 - 14:06

Les auditions de fond de l’affaire de saisie de 701 kg de cocaïne en mai dernier au niveau du   port d’Oran se poursuivent aujourd’hui avec le  passage devant le juge de Nadjib Messaoud,  associé de Kamel Chikhi, et de l’un des frères de ce dernier, Nacer Chikhi. Le juge d’instruction de la neuvième chambre du pôle spécialisé du tribunal de Sidi M’hamed a entamé les auditions de fond dans cette affaire le 7 du mois en cours, par l’interrogatoire de l’importateur de viande et promoteur immobilier, Kamel Chikhi.

L’audition sous forme de questions-réponses, qui avait commencé à 8h30, s’est terminée vers 19h sans aborder les éléments constitutifs des chefs d’inculpation, à savoir trafic de drogue, blanchiment d’argent et constitution d’une organisation criminelle transfrontalière, sur lesquels Chikhi devrait s’expliquer devant la justice. La première audition de Chikhi surnommé “le Boucher”, qui s’est déroulée dans le cadre de l’enquête préliminaire, remonte à début juin dernier, à l’issue de laquelle Kamel Chikhi, ainsi que deux de ses frères Mohamed et Nacer, son associé et le directeur commercial de l’entreprise Dounia Meat ont été placés sous mandat de dépôt.

Selon nos sources, le coup d’accélérateur donné à cette affaire de cocaïne, après une pause de plusieurs mois, est motivé par la réception des premières réponses des autorités  brésiliennes et espagnoles aux commissions  rogatoires réclamées par la justice algérienne. Le juge d’instruction mène ses investigations  sur la drogue dure et le blanchiment d’argent parallèlement à son travail sur le dossier “abus de fonction, trafic d’influence et corruption”.

Nissa H.

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Plusieurs éléments de soutien au terrorisme arrêtés: L’armée détricote les réseaux

Mon, 11/19/2018 - 14:05

Par Ikram GHIOUA

Pas moins de 34 d’entre eux ont été arrêtés, notamment à Tissemsilt au niveau du commandement de la 2ème Région militaire.

De plus en plus d’éléments de soutien au terrorisme sont démasqués et arrêtés par les forces de l’Armée nationale populaire. Dans un communiqué du ministère de la Défense nationale, transmis hier à notre Rédaction, il est souligné: «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, des détachements combinés de l’Armée nationale populaire ont arrêté, le 17 novembre à Skikda et Chlef, deux éléments de soutien aux groupes terroristes.» Ce résultat s’ajoute aux bilans de l’ANP réalisés au quotidien.

Le 7 novembre dernier et grâce à l’exploitation de renseignements, des détachements de l’Armée nationale populaire ont appréhendé en coordination avec les services de la Sûreté nationale, à Tissemsilt et Boumerdès cinq éléments de soutien aux groupes terroristes. Ces résultats de qualité réitèrent l’efficacité de l’approche adoptée par le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire pour venir à bout du fléau du terrorisme et faire régner la sécurité et la quiétude dans tout le pays, commente le MDN. Il est important de rappeler que lors du mois d’octobre dernier l’Armée nationale populaire a mis hors d’état de nuire un terroriste, alors que 10 autres ont déposé les armes, notamment au niveau de la 6ème Région militaire à Tamanrasset. Mais le plus frappant durant ce mois, c’est le nombre des éléments de soutien au terrorisme.

L’ANP souligne que pas moins de 34 d’entre eux ont été arrêtés, notamment à Tissemsilt au niveau du commandement de la 2ème Région militaire. Ces opérations qui ont été combinées avec la Sûreté nationale ont été possibles grâce à l’exploitation efficiente de renseignements et viennent renforcer la dynamique de résultats positifs réalisés par les Forces de l’Armée nationale populaire, et dénotent de leur permanente veille et disponibilité, à travers l’ensemble du pays, pour contrecarrer toute tentative visant à porter atteinte à sa sécurité et sa stabilité. Ainsi, pour revenir à la communication du MDN datant du 18 novembre, il est également souligné, que «dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements combinés de l’Armée nationale populaire ont appréhendé, à Tiaret et Ghardaïa, un narcotrafiquant et saisi 108,13 kilogrammes de kif traité, tandis qu’un autre détachement a arrêté, à Tindouf, un contrebandier en possession de 1000 litres de carburant».
Lors de leurs interventions multiples l’ANP a intercepté à Tamanrasset 60 immigrants clandestins de différentes nationalités et saisi quatre détecteurs de métaux, deux groupes électrogènes et trois marteaux-piqueurs.

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Bénéficiez d’un Modem optique gratuit pour toute nouvelle souscription d’une durée de trois (03) mois ou plus!

Mon, 11/19/2018 - 14:03

Algérie Télécom a le plaisir de vous présenter, l’offre promotionnelle « Idoom fibre  » qui consiste à offrir un Modem optique pour toute nouvelle souscription avec une durée d’abonnement de 3 mois ou plus.

Cette offre promotionnelle destinée aux nouveaux clients résidentiels Idoom fibre, est valable du 20 Novembre au 19 Décembre 2018.

Algérie Télécom vous invite à travers cette nouvelle offre, à rejoindre le réseau Idoom fibre afin de profiter pleinement des multiples avantages de la téléphonie et de l’Internet très haut débit.

Pour plus d’informations, Algérie Télécom vous invite à visiter le site web: www.algerietelecom.dz , ou à prendre contact avec nos web conseillers sur la page Facebook d’Algérie Télécom:  www.facebook.com/algerietelecomgroupe/

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Tizi Ouzou: Le nouveau plan de circulation est prêt

Mon, 11/19/2018 - 12:07

Par Aomar MOHELLEBI 

L’absence des feux tricolores dans une ville où le trafic routier est aussi dense, engendre également une infinité de désagréments aux chauffeurs.

Ce nouveau plan de circulation soulagera sans doute les milliers d’automobilistes qui endurent quotidiennement le calvaire dans toute la ville de Tizi Ouzou pour une multitude de raisons, à commencer par l’absence presque totale de toute notion de Code de la route dans une ville où pourtant le trafic automobile est très dense. L’absence des feux tricolores dans une ville où le trafic routier est aussi dense engendre également une infinité de désagréments aux chauffeurs qui sont souvent confrontés à des chauffards qui ne connaissent qu’une seule règle de conduite, celle du plus fort! La révélation de la mise en oeuvre très prochaine de ce nouveau plan de circulation dans la ville de Tizi Ouzou a été faite hier par le directeur des transports de la wilaya en marge de la célébration de la Journée africaine de la sécurité routière qui a eu lieu hier au niveau du Centre des loisirs scientifiques (CLS) du centre-ville de Tizi Ouzou.

Selon le même responsable, ce nouveau plan sera aussi en mesure de réduire considérablement le nombre d’accidents de la route ayant atteint des proportions alarmantes ces derniers temps dans la région puisque jusqu’à hier, 42 personnes sont décédées sur les routes depuis le 1er janvier 2018 dans la wilaya de Tizi Ouzou dont six au chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou uniquement. «Nous demandons aux automobilistes d’être un peu plus indulgents et patients et de nous accorder un peu de temps, afin d’effectuer les essais nécessaires, notamment concernant les feux tricolores qui ont été déjà installés au niveau des carrefours importants de la ville», a déclaré hier le directeur des transports de la wilaya de Tizi Ouzou. Ce dernier a même lancé un appel à tous les citoyens ayant l’habitude de conduire dans la ville de Tizi Ouzou de transmettre à cette structure les suggestions et autres propositions qu’ils jugeraient nécessaires, ça ne ferait que l’aider à alléger la pression exercée quotidiennement sur les automobilistes.

Conduire au centre-ville de Tizi Ouzou ces 10 dernières années, avec l’augmentation phénoménale du nombre de voitures qui traversent la ville des Genêts est devenu un supplice. Malgré la réalisation de nombreux ouvrages et autres trémies, les choses ne se sont vraiment pas améliorées. Car à chaque trémie ou pont réalisé, des milliers de voitures s’ajoutent chaque année à celles existant déjà. Pourtant, tout le monde pensait qu’avec la réalisation des deux rocades (nord et sud) qui permet d’éviter un passage systématique des automobilistes par le centre-ville, Tizi Ouzou allait respirer un tant soit peu. Il s’est avéré que c’est faux.

Du centre-ville à la Nouvelle-Ville (un trajet de 20 minutes à pied), les transporteurs passent parfois plus d’une heure, voire une heure et demie pour aller d’un point à l’autre. Et quand il pleut, les choses empirent considérablement, faut-il le rappeler. Selon le même responsable, et dans le même sillage, le nouveau plan de circulation comporte aussi l’installation et le réaménagement d’un nombre important de panneaux d’indication. Ce qui ne sera pas sans répercussions positives sur l’organisation et l’amélioration de la fluidité du trafic routier au centre-ville de Tizi Ouzou et à la Nouvelle-Ville. Il y a lieu de souligner en outre que la mise en oeuvre du nouveau plan de circulation est un travail de longue haleine et dans lequel sont parties prenantes plusieurs administrations.

En effet, en plus de la direction des transports qui chapeaute l’opération, sont aussi directement impliqués les services concernés au niveau de l’Assemblée populaire communale de Tizi Ouzou, la daïra, les services de sécurité… En attendant que ce nouveau plan de circulation soit mis en oeuvre, les automobilistes qui sont obligés, pour une raison ou une autre, de passer par Tizi Ouzou, devraient donc prendre leur mal en patience car, en plus du temps énorme qu’il est obligé de gaspiller pour aller d’un endroit à un autre, tout chauffeur doit aussi subir les caprices et les réprimandes de ses «confrères». Ce qui engendre un stress des plus ingérables parfois et des contacts des plus tendus.

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Personnel de maintenance d’avion: Air Algérie lance un avis de recrutement

Mon, 11/19/2018 - 12:07

Au huitième jour, le conflit social à Air Algérie est toujours au point de départ et aucune tentative de dialogue n’est enregistrée.

La compagnie a lancé un appel à candidature pour le recrutement de techniciens et d’ingénieurs de la maintenance aéronautique, à travers un placard publicitaire paru dans la presse nationale, qui fixe le dernier délai de dépôt des dossiers au 30 novembre. Ces recrutements dont on ne connaît pas le nombre sont destinés à couvrir les besoins de la compagnie en ces catégories pour l’année 2019, apprend-on de source auprès de la compagnie. “C’est une société en pleine évolution, qui va acquérir prochainement de nouveaux appareils, donc elle s’y prépare”, a-t-on affirmé de même source en précisant que pour être opérationnel, un technicien nécessite une formation de cinq ans.

Pris à part, cet appel à candidature porte des relents de menaces ou d’intimidations envers les techniciens de la maintenance aéronautique qu’en cas de poursuite de leur mouvement de grève, les personnes suspendues pourraient être remplacées. Mais, une source auprès de la compagnie a tenu à assurer du contraire et à écarter cette interprétation.  Cependant, le président du Syndicat national des techniciens de la maintenance des avions (SNTMA), Ahmed Boutoumi, a une toute autre opinion. Il soutient, en effet, que “le recrutement envisagé n’est pas destiné à couvrir un déficit en la matière, mais à nous menacer, nous les mécaniciens d’avion en grève. Ce n’est pas un simple acte de gestion”.

Selon lui, les dirigeants de l’entreprise se trompent, car à supposer que nous sommes 200 personnes à observer la grève, et qu’ils veulent nous remplacer par 200 autres nouvelles qu’ils recrutent parmi les nouveaux diplômés de l’université, ces dernières ne pourront pas faire face au travail actuel, en ce sens que “pour être rentables, elles nécessitent un minimum d’exercice de trois à cinq ans, pour avoir l’approbation pour la mise en service, conformément à la loi”. “Dans notre vision, il s’agit de deux choses l’une : soit une tentative d’intimidation, soit ils veulent recruter leurs enfants ou leurs connaissances”, a affirmé M. Boutoumi. Et de faire remarquer que, selon le règlement intérieur de la compagnie, pour être mécanicien d’avion, il faut obligatoirement avoir le diplôme de l’Institut d’aéronautique.

Or, “l’appel à candidature s’adresse aux diplômés de mécanique, d’électronique et des pointillés, qui veulent dire même d’agriculture”, a-t-il noté sur une pointe d’humour, non sans rappeler l’accord pour recruter exclusivement les diplômés de l’Institut d’aéronautique. En tout état de cause, a-t-il rappelé encore, “le recrutement de nouveaux techniciens et d’ingénieurs pour couvrir le déficit en personnel qualifié que connaît la compagnie est une vieille revendication du syndicat”. Et ce, en prévision du remplacement du personnel qui partira en retraite et avec l’agrandissement du marché. Mais, “jusqu’au mois dernier, la direction générale a complétement refusé cela”, a-t-il enfin rappelé.

AMAR R.

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Les algériens ont choisi: Le Mawlid Ennabaoui se fête!

Mon, 11/19/2018 - 12:02

Par Ilhem TERKI 

Durant les 11 premiers mois de l’année en cours, les services de la Gendarmerie nationale ont saisi plus de 7million et demi de produits pyrotechniques.

Entre «halal et haram» la polémique stérile revient. La réalité est que les familles algériennes fêtent le Mawlid Ennabaoui. C’est un rituel. Chacun selon ses moyens. Ceux qui appellent au boycott ne sont qu’une minorité insignifiante. Tout indique que cette soirée de célébration spirituelle sera fameuse pour les familles qui se préparent à une soirée bien arrosée où le couscous et les bougies seront au rendez-vous. A la veille du Mawlid Ennabaoui, les maisons se transforment en lieux de fête. Cette année, fera l’exception. A notre grande surprise, pas de pétards! Les pétards, qui étaient indispensables, au point d’être synonymes de fête, sont pour cette soirée indisponible. Cette nouvelle fait le bonheur des parents, qui eux-mêmes, parfois cèdent aux caprices de leurs enfants.
Ces produits qui représentent un énorme danger, sont désormais indisponibles dans les marchés. Rares! Les années précédentes ont été marquées par une présence impressionnante de ces produits nocifs à chaque fois que l’occasion se présentait. A la veille de la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui, une tradition ancrée dans l’esprit du peuple algérien, on constate, une rupture des stocks pour de nombreux produits pyrotechniques. Cette occasion se profilera sans pétards. Selon des témoignages recueillis au centre-ville d’Alger, les Algérois sont divisés entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre l’achat des pétards. «Chacun selon ses moyens, les familles modestes célèbrent cette soirée autour d’un dîner spécial», souligne un parent en précisant qu’il achète des pétards simples qui ne sont pas dangereux pour faire plaisir à ses enfants âgés entre 5 ans et 8 ans.

A cause de ces bombes…
Il ajoute qu’il est content que les services de sécurité aient saisi d’énormes quantités de pétards afin d’éviter le pire. «A cause de ces bombes, nos fêtes deviennent une véritable menace pour nous et pour nos biens», ajoute-t-il. «Ce jour est une occasion pour se réunir en famille, dans la convivialité et échanger des voeux de joie et de santé. Je ne comprends pas pourquoi certains s’acharnent contre la célébration du Mawlid Ennabaoui?», souligne un autre parent. De son côté, Mohamed, un jeune marchand de pétards, installé à la rue Meissonier, révèle que cette année est particulière. «Je n’ai pu procurer ma marchandise que difficilement. La police est partout. Mon ami, on lui a saisi sa table avec sa marchandise… Personnellement je suis très vigilant», ajoutant que les parents et les adolescents achètent les pétards sans aucun problème… Pour lui, certains déboursent jusqu’à 10.000 DA. «Certes, ce n’est pas comme les années précédentes, mais ça marche toujours!»
Par ailleurs, nombreux sont les jeunes qui optent pour les agences de voyages qui leur proposent plusieurs formules de séjour au Sud algérien pour célébrer cette soirée spéciale dans une ambiance différente. A Ghardaïa, comme à Béchar ou ailleurs, les destinations sont nombreuses. Dans ce même ordre d’idées, beaucoup d’Algériens rejettent la flambée des prix à la veille des fêtes religieuses. Au marché, ils ont tous le même discours. «Comme à chaque approche d’une fête religieuse ou pas, les prix flambent, ils ne sont pas abordables pour toutes les familles», regrette une femme au foyer en ajoutant que la plupart des pères de famille ne sont pas en mesure d’offrir à leur famille un dîner digne de ce nom.

De nouveaux points noirs
Par ailleurs, les Algériens en général grands et petits, veulent faire la fête pour fuir la routine du quotidien et pour se réunir et faire de cet événement un moment de détente et de symbiose fraternelle, de joie et d’éclatement. Contactés par nos soins, le réseau algérien pour la défense des droits de l’enfant, Nada, nous a déclaré qu’il se mobilise à travers différentes actions, permettant aux enfants et leurs parents de célébrer cette journée dans une ambiance conviviale au parc zoologique de Benaknoun.
Dans un autre cadre, contacté par nos soins, le chef du bureau de l’information à la Dgpc, le capitaine Nassim Bernaoui, a indiqué que la Protection civile met en place un important dispositif. «La direction générale de la Protection civile a mis en place un important dispositif de sécurité pour le bon déroulement de cet évènement, notamment par le renforcement des effectifs d’intervention de la Protection civile au niveau des diverses unités opérationnelles et les postes de secours routiers», précise le même officier. Ajoutant, en outre, que des actions d’anticipation seront menées par des équipes mobiles de la Protection civile qui seront déployées sur le terrain au niveau des points noirs du réseau routier, des sites touristiques et des espaces publics qui connaissent des regroupements massifs de la population afin d’intervenir rapidement en cas d’accidents.
De leur côté, la direction générale de la Sûreté nationale et le Commandement de la Gendarmerie nationale ont mis un dispositif sécuritaire spécial renforcé. En revanche, il est important de souligner, que certaines familles algériennes boycottent El Mawlid Ennabaoui, non pas par souci financier, mais pour des convictions personnelles et religieuses. Pour rappel, le ministère de l’Éducation nationale a adressé une instruction aux directeurs des établissements scolaires tous paliers confondus au niveau national, les incitant à organiser des cérémonies et à la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui.

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Passe d’armes entre pékin et Washington au sommet de l’APEC: La guerre commerciale s’envenime

Mon, 11/19/2018 - 11:51

Le leader chinois s’est fait le chantre du multilatéralisme en s’attaquant frontalement au «protectionnisme et à l’unilatéralisme».

Les dirigeants de l’Asie-Pacifique ne sont pas parvenus à réconcilier leurs différences, hier, à Port Moresby lors d’un sommet marqué par une passe d’armes incisive entre la Chine et les Etats-Unis, sur fond de lutte d’influence dans la région. Pour la première fois, les dirigeants des 21 pays de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) ne sont pas parvenus à un consensus sur une déclaration écrite commune, en raison du fossé qui sépare les deux premières économies au monde sur les règles du commerce international, notamment. Son homologue canadien Justin Trudeau a observé que «quelques pays étaient en désaccord sur certaines approches au niveau du commerce, dont les Etats-Unis et la Chine entre autres».
Selon certaines sources, les Etats-Unis avaient poussé les autres Nations en amont du sommet à accepter une déclaration qui se serait apparentée à une dénonciation de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et à un appel à la réforme profonde de cette organisation multilatérale. Une exigence inacceptable pour Pékin, qui aurait beaucoup à perdre à une telle refonte.
M. O’Neill a nié que l’absence de déclaration commune puisse être gênante pour l’Apec ou pour son pays qui organisait pour la première fois un tel round. Les divergences de Port Moresby n’augurent cependant rien de bon pour le prochain sommet du G20, à la fin du mois, en Argentine, où le président chinois Xi Jinping fera face cette fois au président américain Donald Trump. Avant même le début du sommet, le ton avait été donné par Xi Jinping et Mike Pence.
Le vice-président américain avait appelé les pays de la zone à se ranger derrière les Etats-Unis et à ne pas céder aux sirènes d’une diplomatie chinoise fonctionnant à coups de prêts financiers aux conditions «au mieux opaques». «Nous ne noyons pas nos partenaires dans une mer de dettes», s’est-il emporté à la tribune d’un forum de chefs d’entreprise. «Nous ne contraignons pas, nous ne corrompons pas, nous ne compromettons pas votre indépendance.»
Quelques minutes plus tôt, M. Xi, vedette incontestée du sommet en l’absence de M. Trump et de Vladimir Poutine, avait défendu le titanesque programme d’investissements eurasiatiques dit des «Routes de la soie» promu par son pays, en expliquant qu’il ne s’agissait «pas d’un piège comme l’ont présenté certains». Malgré ces discours musclés, le sommet en lui-même s’est déroulé sans accroc, les dirigeants posant pour la traditionnelle photo de famille, vêtus cette année de chemises jaunes ou rouges à motifs.
Comme pour démentir tout désengagement américain face à une Chine de plus en plus présente dans la région, les Etats-Unis ont annoncé un projet conjoint avec l’Australie, le Japon et la Nouvelle-Zélande. Il vise à accélérer l’électrification de la Papouasie, avec l’idée de faire passer de 13 à 70% la proportion de la population ayant le courant.
La Papouasie est un des théâtres de la bataille d’influence que se livrent les Etats-Unis et la Chine dans le Pacifique. M. Xi a d’ailleurs inauguré à Port Moresby un «Boulevard de l’Indépendance» financé par Pékin. Washington, et Pékin dans la foulée, ont imposé ces derniers mois des droits de douane punitifs à leurs importations mutuelles, mais l’excédent commercial chinois bat record sur record.
Le leader chinois s’est fait le chantre du multilatéralisme en s’attaquant frontalement au «protectionnisme et à l’unilatéralisme». M. Pence a répliqué que Washington ne céderait rien sur sa stratégie douanière «tant que la Chine n’aura pas changé son attitude». En coulisses, certaines voix s’inquiètent des répercussions que pourrait avoir sur les économies de l’Apec la rivalité sino-américaine.

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Brexit: Les sept prochains jours seront « cruciaux »

Mon, 11/19/2018 - 11:49

La Première ministre britannique reste déterminée à faire passer son projet d’accord sur le Brexit malgré une série de démissions de ministres et une «rébellion» au sein de son parti.

La Première ministre britannique Theresa May, qui s’apprête à retourner cette semaine à Bruxelles afin de discuter de la «relation future» entre son pays et l’Union européenne, a déclaré que les sept prochains jours allaient être «cruciaux» pour ces négociations. Après une «semaine difficile», de son propre aveu, avec plusieurs défections au sein de son gouvernement en raison de désaccords sur le compromis trouvé (projet d’accord sur le brexit), Theresa May a déclaré à la chaîne de télévision Sky news, que les sept prochains jours allaient être «cruciaux». «Il y a en effet plus de négociations en cours et rien n’est convenu tant que tout n’est pas convenu» a-t-elle dit.
Après avoir décroché un projet d’accord sur le Brexit, annoncé mercredi soir, la cheffe du gouvernement britannique va retourner à Bruxelles ou elle rencontrera le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. La Première ministre britannique reste déterminée à faire passer son projet d’accord sur le Brexit malgré une série de démissions de ministres et une «rébellion» au sein de son parti.»Je crois, avec chaque fibre de mon être, que le chemin que j’ai suivi est le meilleur pour mon pays». Ce sont là des propos de Mme May devant la presse avant d’assurer quelle agit dans «l’intérêt national».
Elle parlait à l’issue d’une journée où elle avait défendu farouchement son projet d’accord de divorce avec l’Union européenne, faisant planer la menace d’un retour en arrière sur le Brexit si elle n’obtenait pas de soutien. Jeudi, Theresa May a affronté pendant trois heures des députés vent debout contre l’accord, tentant de les convaincre de soutenir le texte de près de 600 pages qui avait provoqué plus tôt la démission de quatre membres de son gouvernement, dont son ministre en charge du Brexit, Dominic Raab. «Le choix est clair: nous pouvons choisir de partir sans accord, risquer qu’il n’y ait pas de Brexit du tout, ou choisir de nous unir et soutenir le meilleur accord que nous pouvions négocier, cet accord», a prévenu Mme May. Des députés de divers bords lui ont déclaré qu’il n’y avait aucune chance que le plan ait leur approbation, mais Mme May a rejeté les appels à la démission qui lui étaient adressés.

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Violence dans les stades: Hattab implique les DJS dans l’organisation

Mon, 11/19/2018 - 11:48

Par Saïd MEKKI 

Le premier responsable du secteur du sport a estimé que les derniers actes de violence, lors du match USM Alger – CS Constantine, sont «des faits inacceptables».

Saisissant l’occasion d’une rencontre, au siège du ministère, avec les directeurs de la jeunesse et des sports (DJS) des 48 wilayas pour passer en revue les grands axes de la politique nationale et le programme du secteur, le MJS, Mohamed Hattab, s’est exprimé au sujet des derniers actes de violence dans les stades algériens. Le premier responsable du secteur du sport a estimé que les derniers actes de violence lors du match USM Alger – CS Constantine sont «des faits inacceptables».

Les stades devraient être des lieux de convivialité et de loisirs; le ministre déplore le fait que «les rencontres de football deviennent des terrains de guerre», car les derniers évènements ont pris leur source l’année dernière. C’était lors des autres scènes de violences qui ont eu lieu à Constantine. «Des supporters sont venus donc avec un esprit de guerriers. Ce qui est exaspérant car, en réalité, rien ne devrait expliquer de pareils actes, inadmissibles. Ce que nous avons vu ressemblait à une guerre: ralentissement de la circulation routière, dispositif sécuritaire et tout cela à cause d’un match», a fait remarquer le ministre avant de questionner: «Jusqu’à quand cette situation peut-elle encore durer?» Evoquant les incidents survenus lors de la rencontre MC Alger – USM Bel Abbès, le ministre a annoncé que «lors du dernier match, 1 200 chaises ont été cassées au stade olympique du 5-Juillet. Sachant que le prix unitaire est de l’ordre de 6 000 DA, cet argent gaspillé appartient au peuple algérien. Je pense que le temps est venu d’éradiquer ce phénomène d’une façon définitive, de notre société».

Il ajoutera: «Il est temps, aussi, de dire  »basta » à tous ceux qui s’oublient devant un micro. L’environnement du football algérien incite aux débordements». Autrement dit, les responsables doivent se retenir de faire des déclarations incitatives et mesurer, donc, les portées de leurs déclarations avant de s’exprimer, pour éviter tout effet négatif suite à ces dires. Et là, Hattab appelle tout un chacun à conjuguer ses efforts pour mettre fin à ces actes de violences, bien nuisibles. S’adressant aux DJS, il leur a demandé de tenir désormais des réunions avec les comités de supporters à la veille de chaque match, pour tenter de bien organiser les rencontres et éviter tout débordement. Le ministre a demandé également aux DJS de multiplier la création de comités de supporters, y compris dans le football amateur, pour mieux canaliser les jeunes et leur éviter des débordements nuisibles.

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Bientôt l’ouverture des commerces dans le métro d’Alger

Mon, 11/19/2018 - 11:45

Selon l’avis d’appel d’offre lancé par la RATP El Djazair en vue de l’attribution de “conventions d’occupation temporaires” d’emplacements commerciaux dans plusieurs stations du métro., il y aura bientôt une ouverture de commerces dans le métro d’Alger.

Les emplacements annoncés vont se situer  dans les stations de Tafourah Grande Poste, Bachdjarah Tennis, Bachdjarah, Place des Martyrs, Gué de Constantine et Ain Naâdja.

Des commerces variés tels que la restauration rapide, les cosmétiques, le tabac-presse, le prêt-à-porter, la bijouterie, la pharmacie, l’optique, la téléphonie mobile et l’informatique.

Il y’aurait également une supérette d’une superficie de 71 mètres carrés et une agence de voyage dans la station Bachdjarah Tennis, une salle de sport dans la station de Gué de Constantine et une bijouterie à Place des Martyrs.

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La première Guerre mondiale constitue « un pan de l’histoire de l’Algérie »

Mon, 11/19/2018 - 11:40

AIN DEFLA – La première guerre mondiale (1914-1918) constitue un pan de l’histoire de l’Algérie compte tenu du fait que des Algériens y ont pris part, périssant pour certains et gardant des séquelles indélébiles pour d’autres, ont soutenu dimanche à Khémis Miliana (Aïn Defla) des universitaires.

Au cours d’un séminaire national intitulé « les Algériens et la première Guerre mondiale » abrité par l’université Djillali Bounaâma de Khémis Miliana à l’occasion de la célébration du centenaire de la fin de la première Guerre mondiale (1914-1918), nombre d’enseignants universitaires spécialisés en histoire ont observé que les Algériens, impliqués de force dans ce conflit, ont grandement contribué à la victoire de la France sur l’Allemagne.

Pour le Pr Tlemcani Benyoucef, enseignant d’histoire à l’université de Blida, « le fait que des Algériens aient pris part à cette guerre qui, tout compte fait, ne les concerne ni de près ni de loin, fait que cette dernière constitue un pan de notre histoire », observant que nonobstant les pertes humaines enregistrées dans les rangs des Algériens, le plus important réside dans le fait que les survivants à cette guerre aient commencé à s’organiser pour mener la lutte contre l’occupant français sur le sol même de ce dernier.

« Alors que d’aucuns s’attendaient à ce que la France exprime ne serait-ce qu’un signe de reconnaissance à l’adresse des nombreux blessés et invalides qui ont combattu à ses côtés, ne voilà-t-il pas qu’elle fit preuve d’une ingratitude étonnante, oubliant (ou feignant d’oublier) dans la foulée sa politique expansionniste en Algérie », a-t-il tranché.

Pour ce spécialiste averti en histoire qui occupe également la fonction de président du conseil scientifique du Centre National des Etudes et de la Recherche dans le Mouvement National et la Révolution du 1er novembre 1954, les Algériens ont pris part à cette guerre la « mort dans l’âme », contraints par la force à combattre pour une cause qui n’était pas la leur.

Relevant que les Algériens se sont illustrés lors de cette guerre par leur courage et leur esprit de sacrifice, le président du séminaire, M’Hamed Draoui, a noté que ces qualités au combat sont louées par les autorités civiles et militaires françaises elles-mêmes, ainsi que par certains historiens.

« L’empire colonial a constitué, pour la France, un précieux réservoir de chair à canon », a-t-il expliqué, signalant que les jeunes algériens n’allaient pas passer leur service militaire de trois ans, mais étaient « détournés » pour aller se battre, contre leur gré, sur le front en Europe.

Faisant état de plus de 300 000 algériens ayant pris part à cette guerre, le président du comité d’organisation du séminaire, également responsable du département d’histoire de l’université de Khémis Miliana, Pr Oufa Salim a, pour sa part, souligné que l’objectif de cette rencontre est de se remémorer leurs sacrifices, observant que la première guerre mondiale a influé sur le mouvement national de façon général.

« Depuis une semaine à peu près, plus d’une soixantaine de chefs d’Etats ont fêté le centenaire de la fin de la première guerre mondiale à Paris, se remémorant leurs déboires dans ce conflit sanglant tout en tirant les enseignements qui s’imposent de ce conflit destructeur, ne soufflant mot sur ceux qui, par leurs sacrifices, ont contribué à la défaite de l’Allemagne », a-t-il asséné.

De nombreux spécialistes venus de 12 universités nationales ont pris part à cette manifestation scientifique organisée par le département d’histoire de la faculté des sciences sociales et humaines de l’université Djillali Bounaâma de Khémis Miliana.

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