ALGER – Dans son rapport d’évaluation sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2016, la Cour des Comptes a formulé 25 recommandations prônant « une meilleure » maîtrise de l’élaboration des budgets et « la rigueur » dans la gestion des budgets d’équipement.
Concernant les dépenses budgétaires, la Cour des Comptes a mis en avant l’impératif du respect du cadre juridique de l’application des principes de la loi de Finance en veillant à restreindre le recours à la prorogation des délais de clôture des engagements et le paiement des dépenses, prévues par la loi, à titre exceptionnel.
En outre, elle a recommandé l’affectation et l’octroi des allocations dans des délais raisonnables afin de garantir leur bon suivi et éviter les charges supplémentaires, à l’instar de celles découlant du recours de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) et la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) aux crédits bancaires en raison du retard dans la contribution financière destinée à la prise en charge des incidences du Service public et l’écart des prix des matières premières dans la cadre du soutien des prix.
Soulignant l’importance du principe d’utilisation des affectations conformément à leur vocation, la Cour a fait état de départements ministériels ayant pris en charge des dépenses de Directions de wilayas relevant d’autres secteurs ou d’instances dotées de l’autonomie financière.
Lire aussi: Cour des Comptes: adoption d’un nouveau mécanisme pour le suivi des recommandations annuellesLe rapport a mis l’accent, également, sur l’importance de « la maîtrise de tous les volets de l’évaluation des risques pouvant affecter la dynamique des dépenses, ce qui induirait une hausse des crédits de l’Etat avec le risque de compromettre la viabilité budgétaire », citant en exemple, les créances des établissements sanitaires et de l’Administration pénitentiaire.
Pour une plus grande efficience de la gestion, la Cour des Comptes réitère la recommandation d’une meilleure maîtrise budgétaire afin de satisfaire les besoins réels et durables à travers la mise en place de systèmes d’information soutenus par des instruments de conduite de la performance des services publics.
Il s’agit également de renforcer le contrôle interne, notamment en matière de gestion des carburants, de paiement des salaires et primes, d’octroi de frais de missions et de communications téléphoniques ainsi que le paiement des cotisations de la sécurité sociale.
Un dossier de ciblage des démunis et des contrats de performance pour un soutien plus efficient
Concernant la question du soutien, le rapport relève la hausse des transferts sociaux en 2016 par rapport à 2015 à hauteur de 7,77% avec 1.841,57 milliards de Dinars soit 9,83% du PIB.
Son niveau reflète la difficulté à contenir ce genre de dépenses, d’une part parce que leur gestion (…) rencontre des contraintes en matière de suivi et d’efficacité, et d’une autre part, parce que leur couverture est confrontée à des contraintes dans un contexte affaibli par la chute des cours du pétrole et la rareté de sources de financements plus stables, explique le document.
D’autre part, la Cour des comptes a appelé, de nouveau, à la mise en place d’un dossier de ciblage des catégories les plus démunies pour conférer la rigueur et l’efficience à l’ocrtoi des aides au titre de soutien de l’Etat aux produits de base et aux produits énergétiques en vue de couvrir les dépenses des secteurs de la Santé et de l’Education.
En outre, le rapport de la Cour des Comptes recommande le recours à la contractualisation à travers des contrats de performance dans les domaines de l’Education, l’Enseignement et la Santé afin de réaliser un maximum de marges de réussite scolaire et améliorer la qualité des services. De même qu’est recommandée la mise en place d’un mécanisme de suivi permettant la concrétisation des objectifs fixés à chaque type de programmes d’aide à l’insertion sociale et professionnelle, ainsi que des instruments d’évaluation périodique à même de permettre de corriger les possibles insuffisances.
Dans son rapport d’évaluation, la Cour des Comptes a préconisé, encore une fois, d’éviter le financement des entreprises publiques exclusivement sur le budget de l’Etat dans un contexte de recul des capacités financières de l’Etat.
Il est prôné aussi de doubler d’efforts dans le secteur de la Santé en limitant le retard notable enregistré dans la mise en place d’un système d’informations fiscales et administratives au sein des établissements sanitaires, et en veillant à l’optimisation de l’utilisation des équipements médicaux, ainsi que leur inventaire pour avoir un état des lieux documenté et global et la parachèvement de la contractualisation avec les dispositifs de sécurité sociale.
Maturation des projets pour éviter la réévaluation
En matière de gestion des affectations destinées aux opérations d’équipement, la Cour des Comptes recommande de se soumettre « strictement » au cadre législatif régissant ce volet, notamment en s’assurant de la bonne maturation des opérations d’équipement (définir la faisabilité, l’exploitation et les impacts) pour limiter le dépassement des délais et les coûts supplémentaires découlant des réévaluations successives et assainir de code des investissements publics à travers l’annulation les projets en début de réalisation.
Par ailleurs, elle a appelé à l’implication des citoyens et des acteurs locaux dans les choix et priorités du développement économique, social et culturel dans le cadre de la démocratie participative en vue d’asseoir un cadre réglementaire permettant aux citoyens d’exprimer leurs besoins et aux responsables locaux de connaitre leurs préoccupations.
A ce propos, la Cours a évoqué « la faible résorption des affectations d’équipement consacrées par l’Etat pour promouvoir les secteurs de développement », relevant que « la mise en oeuvre des plans communaux de développement (PCD) sans planification, ni implication des citoyens au niveau de plusieurs communes ».
Les PCD ont enregistré un taux de réalisation de 47,73% en 2016 soit 91,21 milliards de Dinars sur un total d’affectations estimé à 191,11 milliards de Dinars, a fait savoir la Cour, soulignant que leur gestion a connu plusieurs lacunes ayant impacté négativement le développement durable des Collectivités locales et l’amélioration du niveau de vie des citoyens.
Concernant les estimations budgétaires, la Cour a renouvelé sa recommandation d’élaborer et de publier un modèle et un guide de prévision des recettes à même de fournir des méthodes de recherche et de collecte d’informations pour chaque opération et permettant d’effectuer des études économiques basées sur des données plus réelles à travers une large coordination entre les différents services techniques compétents.
L’accent a été mise, dabs ce cadre, sur l’appui des prévisions budgétaires prévues dans les lois de Finances par des annexes explicatives illustrant leur évolution, en fonction des types d’impôts, notamment celles relatives aux nouvelles dispositions et à l’évaluation de leurs coûts ce qui permet de mieux comprendre les causes et orientations implicites de l’évolution des recettes.
Dans ce contexte, la Cour des comptes a réaffirmé son point de vue concernant les dépenses imprévues prélevées « anormalement » sur le compte d’exécution et reportées, à fin de l’année, au compte de résultats.
Le rapport de la Cour des Comptes a mis l’accent, par ailleurs, sur l’importance d’accorder et d’utiliser les dotations budgétaires en faveur des programmes et différents Comptes d’affectation spéciale (CAS), conformément aux objectifs tracés au titre de la loi de Finances, et ce afin de garantir leur bonne gestion et opérer les reports adéquats pour les comptes clôturés aux comptes de résultats.
Le rapport a estimé que la prise en charge par l’Etat de la différence des prix à l’importation de carburants par le groupe Sonatrach en 2012, 2013 et 2014 aurait du être s’opérer à travers un soutien au budget de fonctionnement, comme c’est le cas pour les prix soutenus par l’Etat dans le volet des transferts sociaux et économiques et non à travers la souscription de titres au profit du groupe contre des créances.
S’agissant des comptes spéciaux du trésor, la Cours des comptes a préconisé le respect des principes définis dans les législations en vigueur concernant la fermeture des CAS.
L’accent a été mis, également, sur l’importance d’un bon suivi des remboursements des crédits alloués pour la réduction du volume des restants estimés à 1.455,367 milliards de Dinars à fin 2016.
Le rapport d’évaluation de la Cours des comptes comprend 7 nouvelles recommandations et 11 recommandations révisées, en sus de 7 recommandations reformulées.
L’avant projet de la loi portant Règlement budgétaire de 2016 est actuellement en cours d’examen au niveau de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN).
The post La Cour des Comptes prône une meilleure maîtrise de l’élaboration des budgets et la rigueur appeared first on .
ALGER – Le président du mouvement El Infitah, Omar Bouacha, a annoncé, lundi à Alger, sa candidature à la prochaine présidentielle.
Dans une déclaration à la presse au siège de son parti, M. Bouacha a annoncé son souhait de se « porter candidat à la prochaine présidentielle » pour contribuer à l' »édification de l’Algérie et à l’instauration de la paix et de la sécurité à travers tout le pays », estimant qu’il était temps de « remettre le flambeau à la génération de l’indépendance dans le cadre de l’alternance politique en concrétisation des valeurs de la démocratie ».
Soulignant que « l’Algérie passe aujourd’hui par une crise économique provoquée par le recul des cours des hydrocarbures », M. Bouacha a appelé à l’impératif « relance des projets économiques efficaces répondant aux exigences de cette étape ».
Après avoir salué les efforts de l’Armée nationale populaire (ANP) pour la préservation de la paix et de la sécurité du pays, le président du mouvement El Infitah a mis en exergue l’importance et le rôle de l’élite culturelle dans le développement d’une économie créatrice de richesse.
The post Le président d’El Infitah annonce sa candidature à la prochaine présidentielle appeared first on .
ALGER- Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) a poursuivi lundi sa visite officielle aux Emirats arabes unis, à l’invitation de Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Commandant suprême adjoint des Forces armées, Prince héritier d’Abu Dhabi, a indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
Au troisième jour de sa visite aux Emirats arabes unis, le Général de Corps d’Armée a été reçu par Cheikh Mansour Ben Zayed Al Nahyane, vice-Premier ministre, ministre des Affaires de la présidence des Emirats arabes unis, à qui « il a transmis les salutations du président de la République Abdelaziz Bouteflika, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, qui veille à la consolidation des relations de coopération fraternelles, et ce, conformément à la volonté des Chefs des deux Etats », a souligné la même source.
Le Général de Corps d’Armée a mis l’accent sur « les grands pas accomplis dans les relations algéro-émiraties sur plusieurs niveaux », a-t-on ajouté, affirmant que le Cheikh Mansour Ben Zayed Al Nahyane a réaffirmé, à cette occasion, « la solidité des relations entre les deux pays et la nécessité de les renforcer et de les intensifier davantage ».
Au siège de l’Etat-Major des Forces armées émiraties, le Général de Corps d’Armée a été reçu par le Général de Corps d’Armée Hamed Mohamed Thani Alroumaithi, Chef d’Etat-Major des Forces armées émiratis.
Après les honneurs militaires accomplis par un détachement des Forces armées émiraties, le Général de Corps d’armée a eu une séance de travail avec le Général de Corps d’Armée Hamed Mohamed Thani Alroumaithi, à qui « il a exprimé sa satisfaction quant au niveau de la coopération militaire entre les deux pays à travers une évaluation globale et objective de cette coopération, notamment dans le domaine des fabrications militaires », a-t-on encore souligné.
De son coté, le Chef d’Etat-Major des Forces armées émiraties a « réaffirmé la nécessité de poursuivre la consolidation de la coopération bilatérale entre les armées des deux pays », selon le MDN.
Le Général de Corps d’Armée a été reçu également par Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Commandant suprême adjoint des Forces armées, Prince héritier d’Abu Dhabi à qui « il a renouvelé les vœux et les salutations de son excellence Monsieur le président de la République Abdelaziz Bouteflika, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale à l’occasion de la fête nationale des Emirats arabes unis ».
A cette occasion, les deux parties ont eu des entretiens autour des relations bilatérales, notamment dans le domaine militaire, avant de convier le Général de Corps d’Armée pour assister, une nouvelle fois, à une partie des festivités.
The post Gaïd Salah poursuit sa visite officielle aux Emirats Arabes Unis appeared first on .
ALGER – Des représentants de plus de 100 entreprises algériennes et des responsables de 50 entreprises saoudiennes activant dans différents domaines économiques ont examiné, lors des rencontres bilatérales (B2B) tenues lundi à Alger en marge des travaux du Conseil d’affaires algéro-saoudien, les opportunités de partenariat et de coopération existantes dans les deux pays.
Ces entreprises œuvrent à nouer des relations de coopération et à relancer des partenariats dans différents domaines, dont notamment le développement agricole, l’investissement foncier, les industries chimiques, l’entrepreneuriat, la technologie verte, et les mines.
Les entreprises algériennes ont exprimé, lors de ces rencontres, leur souhait de développer des partenariats gagnant-gagnant avec leurs homologues saoudiennes, principalement dans les énergies renouvelables, les industries agroalimentaires, le marketing et la gestion touristique, le fabrication des produits médicaux, les industries de base et les industries chimiques.
Pour leur part, les entreprises saoudiennes ont exprimé leur souhait d’investir notamment dans les domaines des hydrocarbures, des mines, des engrais phosphatés, du carton, des industries agroalimentaires, de l’aviculture, de l’électroménager, des produits plastiques et du textile.
Par ailleurs, le président de la Chambre algérienne du commerce et de l’industrie (CACI), Mohamed Laid Benamor a appelé à libérer le commerce et l’investissement dans les deux pays et à fournir les conditions nécessaires permettant l’aboutissement des projets portés par les hommes d’affaires des deux pays.
« Nous avons réussi à donner une forte dynamique à la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, d’autant plus que les deux pays ciblent les marchés régionaux et les pays voisins, ainsi que d’autres pays du monde ».
De son côté, M. Al Abidi , président des Chambres saoudiennes, a indiqué que le renouvellement des rendez-vous bilatéraux entre les entreprises des deux pays a permis la création et le déploiement d’un grand nombre de mécanismes au service du partenariat économique que les deux parties désirent édifier.
Selon M. Al Abidi, les secteurs du commerce, d’industrie et d’investissement ,dans les deux pays, aspirent à tenir des rencontres, activer les échanges commerciaux et à relever les défis qui se posent aux différents nivaux.
L’intervenant a fait part de son vœux de voir ces rencontres directes entres les sociétés saoudiennes et algériennes aboutir à des accords qui contribuent au développement des relations économiques entre les deux pays et leur donner davantage d’élan.
Il a adressé, dans ce cadre, une invitation aux hommes d’affaires algériens pour visiter le Royaume d’Arabie Saoudite, pour rechercher des partenaires et examiner l’éventualité d’établir des partenariats avec les différentes entreprises saoudiennes.
Les rencontres bilatérales se poursuivent entre les entreprises des deux pays en vue de déterminer les intérêts, d’autant que les entreprises saoudiennes avaient fait part de leur disposition à assurer toutes les facilitations indispensables à leurs homologues algériennes, afin de mener à bien ces partenariats.
Les échanges commerciaux entre les deux pays, au cours des dix (10) premiers mois de l’année 2018 se sont élevés à 571 millions USD , soit en hausse de 77,29% , par rapport à la même période de 2017.
Au cours des dix (10) premiers mois de 2018, le volume des exportations algériennes vers l’Arabie Saoudite a atteint 3 millions USD, contre un volume de 560 millions USD d’exportations saoudiennes vers l’Algérie. Les travaux de la 12e session du Conseil d’affaires algéro-saoudien ont été tenus en marge de la visite du Prince héritier, l’Emir Mohammed Ben Salmane en Algérie.
The post Algérie-Arabie Saoudite: rencontres entre les représentants d’entreprises des deux pays appeared first on .
Le Prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, a achevé lundi sa visite officielle de deux jours en Algérie.
L’Emir Ben Salmane a été salué à son départ à l’aéroport Houari Boumediene par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia et des membres du Gouvernement.
A l’issue de cette visite, les deux pays ont convenu de créer un Haut Conseil algéro-saoudien de coordination, sous la présidence de M. Ouyahia et du Prince héritier pour le renforcement de la coopération politique, sécuritaire, la lutte antiterroriste et l’extrémisme, ainsi que les volets économique, commercial, l’investissement, l’énergie, la sidérurgie, l’éducation et la culture.
Le Prince héritier avait entamé dimanche une visite officielle en Algérie, à la tête d’une délégation de haut niveau. Il a eu au cours de cette visite des entretiens avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’a pu recevoir, comme prévu, le Prince Ben Salmane, à cause d’une « grippe aigue », a indiqué un communiqué de la Présidence de la République.
« Devant cet empêchement, l’illustre invité a formulé ses meilleurs vœux de prompt rétablissement pour le chef de l’Etat », a ajouté le communiqué.
Cette visite a été l’occasion également de la tenue du 12 Conseil d’affaires algéro-saoudien qui a constitué une opportunité en vue de renforcer le partenariat entre les opérateurs des deux pays.
Les opérateurs économiques algériens souhaitent augmenter leurs exportations vers l’Arabie saoudite, pour équilibrer la balance des échanges dominés par les exportations saoudiennes.
Le volume des exportations algériennes vers l’Arabie saoudite a atteint durant les 10 premiers mois de 2018 un montant de 3 millions USD, contre 560 millions USD d’exportations saoudiennes vers l’Algérie.
Cette visite du Prince héritier qui s’inscrit, dans le cadre de la consolidation des relations privilégiées entre les deux pays et peuples frères a permis de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale et de concrétiser des projets de partenariat et d’investissement, en ouvrant de nouvelles perspectives aux hommes d’affaires, en vue d’augmenter le volume d’échange commercial et d’élargir le partenariat économique entre les deux pays.
La visite du Prince héritier saoudien a été aussi l’opportunité d’examiner et d’échanger les points de vue sur les questions politiques et économiques arabes et internationales d’intérêt commun, et à leur tête la question palestinienne et les situations dans certains pays frères, outre les évolutions du marché pétrolier.
The post Le Prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane achève sa visite officielle en Algérie appeared first on .
ALGER – La facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme s’est établie à 2,38 milliards de dollars sur les dix premiers mois de 2018 contre 1,27 milliard de dollars sur la même période de 2017, a appris l’APS auprès du Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (CNTSID).
Ainsi, ces importations ont augmenté de 1,11 milliard de dollars sur les 10 premiers mois de 2018 par rapport à la même période de 2017, soit une hausse de 87,4%.
Quant aux importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et de collections CKD de cette catégorie de véhicules, elles ont également augmenté pour s’établir à 518,62 millions de dollars sur les dix premiers mois de 2018 contre 377,1 millions de dollars à la même période de 2017, soit une hausse de 141,53 millions de dollars (+37,53%).
Ainsi, la facture globale d’importation des véhicules et des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ces deux types de véhicules et l’importation des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises (produits finis) s’est chiffrée à près de 2,9 milliards de dollars (mds usd) sur les 10 premiers mois contre 1,65 mds usd à la même période de 2017, en hausse de 1,25 mds usd (+76%) entre les deux périodes de comparaison.
Concernant les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles (pièces détachées pour les véhicules d’occasion…), elles ont baissé à 306,33 millions de dollars contre 340,16 millions de dollars, soit une baisse de près de 34 millions de dollars (-10%).
En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc se sont chiffrées à 114,56 millions usd sur les dix premiers mois de 2018 contre 106,02 millions usd à la même période de l’année dernière, en hausse de 8,5 millions usd (+8,06%).
Pour rappel, sur toute l’année 2017, la facture d’importation globale des Véhicules de Tourisme finis et des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ce type de véhicules s’était chiffrée à 1,62 milliard de dollars (contre 1,35 milliard de dollars en 2016).
Concernant les importations des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, elles s’étaient chiffrées à 512,6 millions de dollars en 2017 (contre 767,7 millions de dollars en 2016).
Ce qui avait donné une facture globale de 2,13 milliards de dollars en 2017 (contre 2,12 milliards de dollars en 2016).
The post Forte hausse des importations des CKD sur les 10 premiers mois de 2018 appeared first on .
ALGER – Une cache d’armes et de munitions a été découverte dimanche, lors d’une opération de fouille menée à Bordj Badji Mokhtar par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), en coordination avec les services des douanes algériennes, indique lundi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et de la sécurisation des frontières et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, le 2 décembre 2018, en coordination avec les Services des douanes algériennes, lors d’une opération de fouille et de recherche, menée dans la zone frontalière Adellag, à Bordj Badji Mokhtar en 6ème Région militaire, une cache d’armes et de munitions », précise la même source.
Cette cache contenait « un fusil mitrailleur (FMPK), un pistolet mitrailleur de type kalachnikov, deux fusils semi-automatiques de type simonov, deux fusils à répétition, 1927 balles de différents calibres, ainsi que 20 kilogrammes de kif traité ».
« Cette opération vient s’ajouter à l’ensemble de résultats concrétisés sur le terrain et confirme la grande vigilance et la ferme détermination des Forces de l’ANP mobilisées le long des frontières, à déjouer toute tentative d’intrusion, d’introduction d’armes ou d’atteinte à la sécurité et la stabilité du pays », ajoute le communiqué.
The post Une cache d’armes et de munitions découverte à Bordj Badji Mokhtar (MDN) appeared first on .
ALGER – Le Secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Rabah Hamdi, a affirmé, dimanche à Alger, qu’il sera procédé, en début 2019, au contrôle de la mise en œuvre des dispositions du décret exécutif qui consacre au moins 1% des postes d’emploi au profit des personnes handicapées.
Il sera procédé, » en début 2019, au contrôle au niveau des entreprises, des secteurs et du patronat, de la mise en oeuvre des dispositions du décret exécutif qui consacre au moins 1% des postes d’emploi au profit des personnes handicapées », a indiqué M. Hamdi lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la Journée maghrébine des personnes handicapées.
Il a, à cet égard, souligné que le ministère avait mis en place des programmes de sensibilisation en vue de faire connaître ce dispositif juridique et de l’expliquer, ajoutant que le ministère recensait le nombre des travailleurs handicapés dans les secteurs en coordination avec les services de l’Inspection du travail.
Le décret exécutif relatif à l’emploi fait obligation aux entreprises d`employer des personnes handicapées dans la proportion de 1% de leur effectif, et ce dans le cadre de la loi promulguée en 2002, relative à la protection et promotion des personnes handicapées.
The post Mise en œuvre du décret consacrant 1% des postes d’emploi au profit des handicapés en 2019 appeared first on .
SKIKDA – Une société algéro-chinoise pour la promotion du produit local sera créée prochainement à Skikda dans le cadre d’un partenariat entre des entreprises algériennes et chinoises, a indiqué dimanche le président de la chambre du commerce et de l’industrie, Kamel Hamani.
Le même responsable a précisé à l’APS en marge du lancement de la première édition des Journées algériennes de la qualité et de l’innovation, que quarante (40) entreprises algériennes feront association avec quarante (40) autres entreprises chinoises spécialisées dans divers domaines et ce conformément à la règle 51/49%, en vue a-t-il ajouté de la création d’une société mixte chargée de la promotion du produit local.
La future société mixte « oeuvrera pour rendre le produit national algérien compétitif et exportable », a souligné le même responsable, qui a mis l’accent sur l’importance de cette société dans la réduction du taux d’importation.
Il sera procédé à travers cette société mixte à la production de plastique, de pièces détachées entre autres produits que l’Algérie importait, a fait savoir le même responsable.
Il a aussi fait part d’une visite programmée d’un groupe d’opérateurs économique de l’île de Sumatra (Indonésie) pour prospecter les possibilités d’investissement dans cette wilaya dans les domaines agricoles, touristiques et industriel.
The post Skikda: une société algéro-chinoise pour promouvoir le produit local créée prochainement appeared first on .
ORAN – Un guide visant à consolider les dispositifs de lutte contre les violences à l’égard des femmes a été élaboré au profit des acteurs de la prise en charge des victimes, a-t-on appris dimanche à Oran d’un représentant de l’Agence nationale de développement social (ADS).
« Il s’agit d’un ouvrage pratique uniformisé mettant en relief les aspects juridiques et psychologiques relatifs à la prise en charge des femmes victimes de violence », a précisé Ali Bouteldja lors d’une rencontre organisée par l’association socioculturelle locale « Chougrani ».
Le guide a été élaboré et sera prochainement publié, a-t-il fait savoir, rappelant que cette initiative entre dans le cadre d’une convention conclue entre l’ADS et l’association « Chougrani » en janvier 2017 pour une durée de deux années.
« Le renforcement des capacités des cadres des structures de prise en charge des femmes en situation vulnérable constitue l’objectif majeur ciblé à travers cette publication », a souligné M. Bouteldja, également chargé des Cellules de proximité de solidarité (CPS) au niveau de l’antenne régionale de l’ADS à Mostaganem.
Ce responsable est aussi représentant de la Direction générale de l’ADS au sein de la Commission de suivi et d’évaluation des actions menées au titre du partenariat de l’Agence avec l’association « Chougrani ».
Ce partenariat a en outre permis la mise en oeuvre d’une opération pilote au niveau du Centre national des femmes victimes de violence, implanté à Mostaganem.
L’opération en question a consisté en la formation et insertion socio-professionnelle de jeunes pensionnaires de ce Centre par l’apprentissage d’une activité dédié à la prise en charge des personnes à mobilité réduite, a expliqué M. Bouteldja.
Des ateliers thématiques, des caravanes de sensibilisation et une étude de terrain figurent parmi les autres actions initiées dans le cadre de ce même partenariat avec l’association « Chougrani ».
Un projet porté par cette association, intitulé « Aswat », a été présenté lors de cette rencontre tenue à la salle de conférences du Théâtre régional d’Oran, à l’occasion de la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Initié dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et l’Union européenne, « Aswat » a permis à l’association « Chougrani » de contribuer à la sensibilisation autour du phénomène considéré.
The post Élaboration d’un guide pour la prise en charge des femmes victimes de violence appeared first on .
ORAN – Les corps sans vie de deux candidats à l’émigration clandestine de sexe masculin ont été repêchés tôt dans la matinée de dimanche au large d’Arzew, a-t-on appris des services de la direction de la protection civile de la wilaya d’Oran.
Selon la même source, lors de la même opération, 32 autres harraga âgés entre 25 et 31 ans, dont une femme ont été secourus dimanche aux alentours de 1 heure du matin, a-t-on indiqué.
Les dépouilles mortelles ont été déposées à la morgue de l’hôpital d’El Mohgoun et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce drame, a-t-on ajouté.
The post 2 corps repêchés et 32 candidats à l’émigration clandestine secourus au large d’Arzew appeared first on .
ALGER – L’Algérie a réalisé de « nouveaux progrès » en 2018 dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) en se classant à la 83ème place au niveau mondial, après avoir gagné huit places par rapport au dernier classement de 2016, selon le dernier rapport du Forum économique mondial (FEM).
Les progrès relevés dans ce rapport sur la compétitivité mondiale pour cette année « traduisent les efforts consentis par l’Etat algérien pour le développement de la société de l’information et l’amélioration de l’accès à l’internet pour tous les citoyens », note la même source.
En outre, et au niveau régional, l’Algérie s’est positionnée à la tête des pays du Maghreb, quatrième en Afrique et neuvième parmi les pays arabes. Elle est ainsi « leader » en Afrique en ce qui concerne l’accès aux services mobiles à large bande.
Il y a lieu de noter que cinq critères ont été pris en compte pour ce classement, à savoir le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile, à l’internet mobile et fixe et à l’internet très haut débit via la fibre optique (FTTH), ainsi que le nombre d’utilisateurs à l’internet.
Il est à rappeler que le Forum économique mondial, créé en 1971 et connu pour sa réunion annuelle de Davos, est une fondation à but non lucratif dont le siège est implanté à Genève en Suisse.
The post Le Forum économique mondial relève les « progrès » de l’Algérie en matière des TIC appeared first on .
Sous le slogan «l’Ame des Andes», Leo Rojas animera, à partir de demain, trois soirées consécutives à l’Opéra d’Alger Boualem- Bessaïh.
L’histoire de l’artiste amérindien ressemble à un conte merveilleux. Juan Leonardo Santillia Rojas, né le 18 octobre1984 à Otavolo, est un joueur de flûte de Pan originaire de l’Equateur. En l’an 2000, Leo Rojas traverse l’Atlantique et s’installe en Europe, plus précisément en Espagne. De l’Espagne, il se rend à plusieurs reprises en Allemagne avec un visa touristique. Un peu plus tard, il vit avec sa femme polonaise à Berlin, où il gagne de l’argent comme artiste de rue. Un jour, un passant, impressionné par son talent, l’informe de l’existence de l’émission de télévision allemande «Das Supertalent» dont l’objectif, comme son nom le laisse deviner, est la découverte des talents. Il participe à la cinquième saison en 2011.
Avec une magnifique interprétation de El Condor Pasa, il arrive à se qualifier aux demi-finales. Il organisa alors une réunion de chanteur d’Equateur, pour faire un spectacle impressionnant. Pour la finale, le 17 décembre 2011, Rojas a joué l’instrumental de The Lonely Sheperd, écrit par James Last. Le Sud-Américain remporte la compétition haut la main. Sa chanson gagnante est sortie après le concours et devient un succès des ventes allemandes durant la semaine de Noël. Le 27 janvier 2012, il sort son premier album constitué de pièces instrumentales connues, intitulé Spirit of the Hawk. Produit par Dieter Bohlen, l’album a atteint le Top 5 des palmarès des pays germanophones. A la fin du mois de février, il devient disque d’Or en Allemagne. Après avoir atteint 105 000 000 clics sur YouTube et deux prix disque d’or, le multi-instrumentiste a enregistré son 5e album studio en 2017.
Leo Rojas décrit son nouveau son comme une symbiose de rythmes électroniques et de sons traditionnels amérindiens. Leo décrit ainsi son nouvel album : «Les voix de mes ancêtres amérindiens vous parlent à travers ma musique. C’est la porte d’entrée des âmes des temps passés.» Leo Rojas s’est produit dans de nombreux pays comme l’Allemagne, la Suisse, le Brésil, l’Iran, la Pologne, la France et la Tunisie. Ses trois concerts à Alger, les 4, 5 et 6 décembre 2018 sont un événement à ne pas rater.
Kader B.
The post Opéra d’Alger: Leo Rojas en concert appeared first on .
Un nouvel ouvrage, Algérie, les écrivains de la décennie noire, tente d’apporter une autre lecture littéraire et sociologique sur les années 1990 où l’Algérie était confrontée à la barbarie terroriste qui n’a épargné aucune frange de la société et encore moins les intellectuels. L’auteur de cet ouvrage (2018, CNRS Editions, 344 pages) Tristan Leperlier, chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique (EHESS) essaie de faire comprendre, à travers son étude, la guerre des écrivains algériens dans les années 1990 en mettant la lumière sur leur place dans les sociétés algérienne et française.
S’adressant à des lecteurs curieux qui veulent découvrir une littérature algérienne «proche et lointaine de langue française ou arabe», Tristan Leperlier, normalien et docteur en sociologie et littérature, dont sa thèse de doctorat soutenue en 2015 avait pour thème «Une guerre des langues ? : le champ littéraire algérien pendant la décennie noire» (1988- 2003) : crise politique et consécrations transnationales», estime que, face à une telle tragédie, le poète et journaliste, se référant à Tahar Djaout, «réveille le sens héroïque de la littérature». En analysant cette période douloureuse vécue par les Algériens, l’auteur ambitionne de comprendre «ce que le politique fait à la littérature et ce que fait la littérature au politique», tout en soulignant que l’écrivain algérien est «l’objet de luttes permanentes» entre les acteurs du champ littéraire qui est multilingue et transnational. Son étude, très riche en références bibliographiques, s’appuie sur des méthodes littéraires et sociologiques formant ainsi un corpus littéraire élargi, constitué à partir de la littérature critique et des entretiens avec plus de 70 écrivains.
L’auteur montre que les engagements littéraires et politiques des écrivains algériens pendant la «décennie noire» étaient liés à leurs positions dans leur champ littéraire qui a une «triple caractéristique» : bilingue, transnational et politisé. A cet effet, les premiers chapitres de l’étude, qui s’ébranle des événements du 5 Octobre 1988, rendent compte des prises de position politique des écrivains et montrent que les violences de cette période illustrent une «véritable crise» pour le champ littéraire. C’est ainsi que cette analyse poussée, ayant une base documentaire solide, tente de «montrer la nécessité pour comprendre les prises de position des écrivains algériens dans la ‘‘décennie noire’’, de les restituer dans leur champ d’exercice, un champ littéraire surpolitisé, bilingue et transnational». Pour le sociologue, qui fait également un travail de critique littéraire, la tragédie nationale n’a pas «révolutionné» le champ littéraire, «mais en a modifié les contours».
Pour mettre en valeur la diversité du champ littéraire algérien, Tristan Leperlier revient sur les romans des écrivains qui ont marqué l’Algérie d’avant et après l’indépendance comme Mohammed Dib, Assia Djebar, Maïssa Bey, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni et Yasmina Khadra, pour ne citer que ceux-là.
The post Un ouvrage écrit par Tristan Leperlier: Les conséquences de la «décennie noire» sur les écrivains algériens appeared first on .
La pièce Tic-tac boom, coproduite en 2018 par le Théâtre régional de Constantine Mohamed-Tahar-Fergani et la coopérative culturelle El Massil, représentera la wilaya de Constantine au 12e Festival national de théâtre comique de Médéa, prévu du 3 au 7 décembre, a-t-on appris samedi du président d’El Massil, Salah-Eddine Torki. Co-réalisateur de la pièce avec Serhane Daoudi, Torki a précisé que Tic-tac boom rivalisera avec six autres œuvres pour les prix de ce festival dont le jury sera présidé par le réalisateur de théâtre, Ahmed Khoudi.
«Comédie noire», Tic-tac boom est interprétée par le trio Faïza Bibech, Serhane Daoudi et Salah-Eddine Torki. Elle est adaptée de la pièce Add tanazouli li Macbeth (Compte à rebours de Macbeth) de l’Irakien Abdennabi Ezzaïdi, selon la même source qui précise que la figure centrale de l’œuvre est un malade mental se prenant pour un général de l’armée et un grand chef redouté dont la maison a été piégée d’une bombe à compte à rebours qu’il tente de trouver et désamorcer.
Lors de l’édition 2017 du Festival de Médéa, la pièce Pirates kharaïb, également coproduite par le TRC Mohamed- Tahar-Fergani et la coopérative El Massil, avait décroché les prix de la meilleure interprétation masculine (Djamel Mezaouri) et de la meilleure mise en scène (Karim Boudchich), rappelle-t-on.
The post Festival national du théâtre comique de Médéa: Lever de rideau ce soir appeared first on .
Pour 4 personnes, préparation :
25 min, cuisson : 35 min
Escalopes de veau : 4, œuf : 1, chapelure :
4 c. à soupe, huile : 4 c. à soupe, beurre :
2 c. à soupe, pomme de terre : 1 kg
Pour la sauce béarnaise : oignon : 1, estragon :
2 feuilles, poivre concassé : 1/2 c. à café, vinaigre : 5 cl, œufs : 2, beurre : 180 g
Faites cuire les pommes de terre avec leur peau à l’eau. Salez les escalopes et passez-les dans 1 jaune d’œuf battu, puis dans la chapelure. Faites chauffer 2 c. à soupe d’huile et 2 c. à soupe de beurre dans une grande poêle. Mettez-y à cuire les escalopes. Égouttez et épluchez les pommes de terre. Faites chauffer 2 c. à soupe d’huile dans une sauteuse et faites-y dorer les pommes de terre. Mettez à bouillir dans une casserole le vinaigre, l’estragon, l’oignon et le poivre. Mettez hors du feu 1 c. d’eau froide dans la casserole et laissez refroidir. Ajoutez 2 jaunes d’œufs et fouettez vivement. Placez la casserole dans une autre de manière à faire cuire au bain-marie et à feu doux. Continuez de fouetter les jaunes jusqu’à ce qu’ils deviennent mousseux. Incorporez le beurre en morceaux et dès que la sauce est onctueuse, passez-la au chinois. Servez les escalopes accompagnées de pommes sautées et de sauce béarnaise.
The post Recette: Escalopes de veau et pommes sautées à la sauce béarnaise appeared first on .
Banni des rangs du FLN depuis 2015, Abdelaziz Belkhadem est en train d’être réhabilité. L’ancien chef de gouvernement a été reçu, hier en fin de journée, par le coordinateur de l’instance dirigeante du FLN, Mouad Bouchareb, dans le cadre des consultations qu’il mène actuellement pour dégager la composante de l’instance exécutive du parti, laquelle travaillera à la préparation d’un congrès extraordinaire dont l’échéance n’est toujours pas fixée. Chassé du parti par un communiqué émanant de la présidence de la République, Abdelaziz Belkhadem a vainement tenté de reprendre les choses en main. Mais il n’a pas, pour autant, désespéré de se refaire un jour une santé politique. Preuve en est le regain d’activité, ces derniers mois, à travers des rencontres informelles avec des militants aux quatre coins du pays. Les fêtes de mariage, les funérailles sont autant d’occasions opportunes pour lui d’aller à la rencontre des militants.
Mais à la faveur de la dissolution de toutes les structures du FLN, Abdelaziz Belkhadem a repris de militer ouvertement au sein du parti. Il a pris part, ces dernières semaines, aux campagnes des candidats FLN aux élections sénatoriales de décembre. À Sidi Bel-Abbès, l’homme a pris la parole publiquement pour soutenir les candidats de son parti.
Depuis son installation, il y a maintenant deux semaines, à la tête d’une instance dirigeante du FLN, Mouad Bouchareb mène des consultations pour la constitution d’une “instance exécutive” qui sera chargée d’organiser la tenue d’un congrès extraordinaire. Le nouveau patron du FLN bat le rappel de toutes les personnalités et cadres du parti marginalisés, ces dix dernières années, par les trois secrétaires généraux qui se sont succédé à la tête du parti, à savoir Abdelaziz Belkhadem, Amar Saâdani et, enfin, Djamel Ould Abbes. Pour l’instant, son entreprise ne rencontre pas de résistances significatives. Bien au contraire. Deux animateurs du mouvement de redressement du FLN, à savoir Abderrahmane Belayat et Salah Goudjil, ont déjà été consultés par Bouchareb et ont dit accepter sa proposition de faire partie de l’instance exécutive.
Ali B.
The post Il a été reçu hier par Mouad Bouchareb: Abdelaziz Belkhadem réhabilité appeared first on .
La facilité accordée aux opérateurs qui ont soutenu le quatrième mandat contraste avec les blocages dont souffrent ceux qui ont affiché une certaine neutralité.
La Banque mondiale avait publié, en 2009, un rapport phare intitulé “Des privilèges à la concurrence : renforcer la croissance par le développement du secteur privé au Moyen-Orient et en Afrique du Nord”. Le rapport relève en filigrane que le capitalisme de connivence ou de copains est destructeur d’opportunités, de richesses et d’emplois. Le document souligne que la région, dans son ensemble, souffre d’une application discrétionnaire et arbitraire des lois et règlements par les administrations. Le problème ne relève pas d’un manque de réformes des textes, mais plutôt de leur qualité et de la perception largement répandue que le cadre réglementaire relatif aux entreprises tel qu’il figure “sur le papier” ne s’applique pas de façon égale à tous. “Alors que la concurrence est un moteur essentiel d’innovation et d’efficacité opérationnelle, les freins à l’entrée sur le marché et à la concurrence, ainsi que l’orientation des marchés financiers, des marchés fonciers et des stratégies industrielles en faveur de quelques privilégiés et au détriment du plus grand nombre étouffent le dynamisme économique et la croissance de l’emploi”, écrivait Simon Bell, expert de la Banque mondiale.
Selon lui, les liens entre décideurs politiques et économiques ont infléchi le développement de l’économie au profit de quelques acteurs bien placés qui avaient la mainmise tant sur les opportunités que sur les ressources. Le quatrième mandat du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, semble avoir accentué cette situation. La facilité accordée aux opérateurs qui ont soutenu le quatrième mandat contraste avec les blocages dont souffrent ceux qui ont affiché une certaine neutralité. “Entreprendre est extrêmement difficile, voire dans certains cas suspect”, estime un opérateur économique, précisant que l’opérateur qui n’a pas les faveurs des pouvoirs publics va rencontrer “tous les obstacles du monde”. Plusieurs projets d’investissement ont été bloqués ou rejetés. Il y a bien sûr le cas de Cevital.
C’est le cas aussi d’un projet de production de canettes en aluminium pour l’industrie des boissons porté par l’entreprise OlbaPack, incluant des investisseurs algériens et internationaux de premier rang, rejeté systématiquement pendant près de 3 ans sans aucune explication. Parallèlement, un projet similaire présenté par la société Alcan, qui venait juste d’être créée, a été agréé par le Conseil national des investissements (CNI). Le fait de rejeter le projet OlbaPack place de facto l’entreprise Alcan en situation de monopole. Il aurait été plus judicieux de laisser les deux projets se concurrencer dans l’intérêt des consommateurs et de l’Algérie. Le CNI semble privilégier certains opérateurs et sanctionner d’autres qui tentent de s’émanciper.
L’engagement crédible dans un programme de réforme visant la réduction des pouvoirs discrétionnaires suppose un changement de conception et d’application des politiques économiques. Un tel engagement ne peut être crédible que si les réformes mises en œuvre réduisent les situations de rente, réduisent le pouvoir discrétionnaire dans les administrations. Les politiques de développement du secteur privé devront systématiquement être liées à des réformes des administrations en charge de les appliquer, en vue de réduire l’arbitraire et l’opacité et d’améliorer la qualité et la prévisibilité des services aux entreprises. Cela exige d’accroître la transparence et la responsabilisation des administrations qui régulent les marchés et interagissent avec les entreprises. La crédibilité des réformes ne s’accroîtra pas sans réduction des situations de rente, de l’arbitraire et du pouvoir discrétionnaire de l’administration.
Meziane Rabhi
The post Des projets bloqués ou rejetés sans argument juridique ou économique: Investissements : la loi du copinage appeared first on .
Par François Duclos
Deux Airbus A380 d’Emirates Airlines et Etihad Airways, et pour les low cost un A320 d’Air Arabia et un Boeing 737 MAX 8 de Flydubai ont effectué un vol en formation avec les sept avions de l’équipe de voltige Al Fursan, à l’occasion du 47eme anniversaire de s Emirats Arabes Unis.
Les avions participant à ce vol anniversaire le 2 décembre 2018 à Dubaï, arborant une livrée « Year of Zayed », ont décollé à 13h00 de l’aéroport World Central-Al Maktoum. Une fois que tous les aéronefs ont établi leurs positions d’attente à des altitudes allant de 2000 pieds à 5000 pieds, avec une séparation verticale de 1000 pieds, la formation a commencé. Au-dessus du ciel de Ras Al Khaimah, chaque aéronef a ajusté sa vitesse et a rejoint sa position, avec une séparation verticale réduite à 300 pieds. Flydubai menait la formation à une altitude de 1000 pieds et à une vitesse de 210 nœuds, suivi de près par Air Arabia 400 pieds plus haut. Venait ensuite le superjumbo d’Etihad Airways, volant à 1600 pieds, puis celui d’Emirates à 1900 pieds, et enfin les sept avions à réaction d’Al Fursan disposés en flèche et prêts à libérer leurs fumées aux couleurs du drapeau des Emirats Arabes Unis.
La formation a suivi le long du littoral de Ras Al Khaimah à Um Al Quwain et Ajman, avant de franchir des points de repère tels que Sharjah Corniche, Dubai’s Palm et World Islands avec le Burj-Khalifa en arrière-plan, puis a survolé la corniche d’Abou Dhabi et la mosquée Sheikh Zayed, où tous les aéronefs se sont séparés pour rentrer dans leurs bases respectives.
La planification de ce vol a duré plus de cinq mois en raison de la complexité de la formation et du nombre d’aéronefs impliqués. Toutes les parties prenantes ont collaboré pour identifier les emplacements appropriés pour les modèles de formation de vol, en tenant compte du trafic aérien, des zones survolées, de la planification des itinéraires, de la visibilité ainsi que des conditions météorologiques et des vents potentiels. L’ensemble du parcours de la formation était protégé de tout trafic dans une zone réglementée temporaire contrôlée par la GCAA. En outre, tous les pilotes ont subi des exercices de simulation de vol rigoureux, avant un vol de répétition le 8 novembre pour s’assurer que les positions de la formation fonctionnaient correctement avec l’équipe de voltige Al Fursan. La formation ‘Year of Zayed’ comprenait également deux hélicoptères et un avion de chasse Aero L-39 Albatros des Baltic Bees, basée en Lettonie, pour filmer tous les détails et tous les aspects de la formation.
The post Emirates, Etihad, Air Arabia et Flydubai volent ensemble (vidéo) appeared first on .
“Tant qu’on n’a pas revu en profondeur les disparités de revenus et leurs causes directes, nous ne sommes pas près de limiter la casse pour les petits et moyens ménages, ni de refréner la frénésie de consommation des détenteurs de gros revenus”, estime l’expert financier, Ferhat Aït Ali.
Les prix des produits et des services ont connu une hausse considérable ces dernières années. L’on peut citer l’exemple des tarifs des fruits de saison qui ont enregistré des flambées atteignant parfois 100%. La consultation chez un médecin spécialiste qui était fixée entre 1 000 et 1 500 DA est proposée de nos jours à 2 000 voire 2 500 DA. La vie est devenue depuis au moins deux décennies de plus en plus chère. Si la courbe des prix des produits alimentaires très prisés a suivi une tendance haussière, celle des salaires, en revanche, a stagné depuis 2012. Le citoyen algérien au revenu modeste vit actuellement les moments les plus difficiles de son existence. Les méfaits de la crise à laquelle est confronté le pays n’ont pas été sans conséquences sur son quotidien. Son pouvoir d’achat ne cesse de s’éroder face à une inflation et une cherté de la vie impitoyables. Entre ses capacités à s’offrir les produits de consommation et les prix pratiqués existe un véritable fossé.
Ses difficultés à remplir son couffin du strict minimum d’aliments indispensables illustre parfaitement l’érosion de son pouvoir d’achat. La dévaluation du dinar n’a fait qu’envenimer la situation. Et cette impuissance des ménages face à la hausse des prix a impacté l’activité commerciale puisque le chiffre d’affaires d’innombrables commerçants a nettement chuté. L’indice brut des prix à la consommation de la ville d’Alger enregistre une hausse de 1,2% en octobre 2018 par rapport au mois de septembre, soit un taux largement supérieur à celui observé au même mois de l’année 2017 (+0,5%). Cette tendance (+1,2%) est le fait, particulièrement, de la croissance des prix des biens alimentaires. Ces derniers se caractérisent par une variation de +2,4%, résultat d’une augmentation importante des prix des produits frais, soit +4,9%. L’évolution des tarifs des produits agricoles frais est induite, essentiellement, par le relèvement des prix des fruits et légumes (respectivement +15,7% et +12,6%), de la viande de poulet (+5,6%) et des œufs (+6,0%).
Avec le niveau bas de son salaire, l’Algérien ne peut vivre dignement dans son pays. Un “salaire digne”, tel que le conçoit l’Association de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce) ne doit pas être au-dessous des 60 000 DA par famille de cinq membres. Cette paie permettra plus ou moins, aux ménages de s’assurer un seuil minimal de denrées alimentaires et quelques soins de santé. Mais, l’on ne doit pas penser à faire des économies ou évoquer d’autres dépenses liées aux loisirs ou réaliser des projets… Or, l’Algérien perçoit en moyenne un salaire estimé à 30 000 DA. Une rémunération qui ne peut lui garantir des conditions de vie acceptables. Entre les dépenses des diverses fêtes et autres événements tels que la rentrée sociale, la saison estivale… les familles algériennes aux bourses moyennes subissent une véritable saignée. Les familles sont fort heureusement un peu soulagées par les quelques produits de première nécessité et d’autres prestations pour lesquels les pouvoirs publics n’ont pas levé la subvention. “Sinon, ça aurait été carrément la misère !”, avoue un citoyen. Le soutien apporté par l’État à certains produits notamment le pain, le lait, l’eau, l’électricité, le gaz, le transport public… ne suffira pas toutefois à contenir l’inflation dans une proportion acceptable tant la flambée des prix affectera toute une série de produits auxquels se réfèrent habituellement les statisticiens de l’Office national des statistiques (ONS) pour calculer les taux d’inflation.
Une politique salariale à revoir
“L’équation du pouvoir d’achat en Algérie, sera insoluble tant qu’elle est prise sous l’angle de la valeur de la monnaie nationale, et celui des marges commerciales, en lieu et place de celui de la répartition des revenus issus de l’emploi salarié”, avoue l’expert financier, Ferhat Aït Ali. Il est de coutume, explique-t-il, d’annoncer en période de baisse des recettes en dollars, une “mauvaise année en perspective pour ce fameux pouvoir d’achat, et de revenir à plus de faux optimismes à chaque embellie même éphémère sur le prix du baril”. À tel point où “mêmes les citoyens attendent une amélioration immédiate de leur niveau de vie et de leur pouvoir d’achat tout de suite après une hausse des prix du pétrole”, indique-t-il encore. Or, dans les faits, le pouvoir d’achat des uns et des autres est déterminé par les “disparités de revenus dans le salariat algérien qui représente le gros des revenus des ménages dans le pays et dont la majeure partie est indirectement liée à la rente pétrolière à travers la Fonction publique et le secteur public économique”, relève l’économiste.
Pour M. Aït Ali, il est tout à fait normal que la sphère marchande tant qu’elle peut capter une partie des revenus de la classe moyenne supérieure qui, tout en étant peu nombreuse, capte presque la moitié des revenus du reste des trois quarts du salariat local, peut encore offrir de belles marges aux commerces, et les dispenser de baisser leurs prix et marges pour les mettre au niveau des revenus les plus bas, qui eux sont tenus d’affronter les prétentions du marché alignées sur les moyens des ménages les plus nantis. “De ce fait, tant qu’on n’a pas revu en profondeur les disparités de revenus et leurs causes directes, nous ne sommes pas près de limiter la casse pour les petits et moyens ménages, ni de refréner la frénésie de consommation des détenteurs de gros revenus”, constate-t-il. La problématique du pouvoir d’achat est, selon lui, “directement liée aux revenus en valeur courante et à leur mauvaise répartition et non pas à la valeur du dinar uniquement ou la disponibilité des produits”.
Cet observateur très au fait de la situation économique du pays, soutient que “tant que nous utilisons le repère comme base de calcul en lieu et place des coordonnées de courbe qui déterminent la répartition de ces revenus, nous nous trompons et trompons notre monde”. Il faut dire en effet que la faiblesse d’une politique salariale cohérente privilégiant les créateurs de valeur ajoutée, le travail et l’intelligence au profit des postes d’emploi a contribué à cette inflation. À cela il y a lieu d’ajouter “l’extension de la sphère informelle qui contrôle quatre segments à savoir celui des fruits et légumes, des viandes rouge et blanche, du poisson et du textile et cuir. L’allongement des circuits de commercialisation à travers leur désorganisation entre le producteur et le consommateur favorise les rentes de monopole”, estime l’expert financier, Abderrahmane Mebtoul.
La sphère informelle avec des structures “monopolistiques et oligopolistiques”, déplore-t-il, favorise les actions spéculatives, synonymes de hausse inexorable des prix. Le constat unanime mais amer : l’Algérie est considérée comme un État riche avec environ 80 milliards de dollars dont 86% déposés à l’étranger mais une population de plus en plus pauvre où 70% perçoivent moins de 20 000 DA par mois consacrant plus de 80% de ce modeste revenu aux biens de première nécessité…
Badreddine KHRIS
The post 70% des salariés perçoivent moins de 20 000 da: Pouvoir d’achat, l’érosion s’accentue appeared first on .