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Accord Maroc-UE: le Polisario saisira de nouveau la justice européenne

Mon, 01/21/2019 - 14:12

CHAHED El-HAFEDH – Le Front Polisario a décidé de contester à nouveau devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) l’accord commercial controversé Maroc-UE incluant les territoires sahraouis, adopté mercredi dernier par leParlement européen, affirmant que la bataille pour la préservation des ressources naturelles sahraouies constituera un facteur de pression déterminant sur l’occupant marocain.

Le Front Polisario a souligné dans un communiqué cité dimanche par l’agence Sahara presse service (SPS) que « la bataille se fera entre les organes judiciaires et exécutifs de l’Europe, d’autant plus qu’aucune partie ne reconnaît la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, y compris l’Union européenne elle-même qui l’a précisé dans sa dernière résolution sur l’accord commercial illégal Maroc-UE ».

Condamnant le vote du Parlement européen sur le dit- accord, ce qui traduit à la fois la « contradiction » et « la violation » de l’UE des décisions de la CJUE, le Front Polisario a ajouté que l’UE a « légitimé à travers cet accord le pillage flagrant des ressources naturelles du Sahara occidental occupé ».

Dans ce contexte, le Front Polisario a annoncé sa décision définitive de saisir de nouveau la Cour de justice européenne pour faire respecter les arrêts de 2016 et 2018 qui avaient statué que les territoires sahraouis sont « séparés » et « distincts » de ceux du Maroc et ne relevant pas de la prétendue « souveraineté » du Royaume marocain.

Les arrêts de la Cour de justice européenne avaient exigé également des instances de l’Union européenne de solliciter préalablement le consentement du peuple sahraoui pour tout accord prévoyant l’exploitation de ses ressources naturelles.

Saluant le soutien exprimé notamment par les différents groupes parlementaires européens et organisations de la société civile, qui ont dénoncé et rejeté cet accord « illégal », le Front Polisario a souligné que les décisions de la Cour de justice européenne reconnaissant le Front Polisario en tant que représentant unique et légitime du peuple sahraoui constituent une « victoire majeure » et permettra de « bloquer toute exploitation illégale » des ressources naturelles du Sahara occidental occupée.

Une lettre adressée officiellement au Conseil de sécurité de l’ONU

Le Front Polisario a adressé, en outre, par le biais de son représentant aux Nations unies, Sidi Mohamed Amar, une lettre au président du Conseil de sécurité de l’ONU.

La lettre, citée par l’agence sahraouie SPS, a informé les membres du Conseil de sécurité sur la « grave menace que représentent les tentatives de l’Union européenne d’inclure les territoires sahraouis occupés dans ses accords commerciaux avec le Maroc ».

Le Front Polisario a dénoncé, dans ce contexte, des « conséquences de ces tentatives risquant de compromettre les perspectives d’un règlement pacifique du conflit au Sahara occidental dans le cadre des efforts sérieux déployés actuellement par le Conseil de sécurité et l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Horst Kohler.

« L’approbation de cet accord aura des conséquences négatives sur le processus politique mené sous l’égide de l’ONU puisqu’elle encouragera le Maroc à consolider son occupation illégale des parties du Sahara occidental », a souligné le Front Polisario qui demande au Conseil de sécurité de s’adresser à l’Union européenne pour mettre un terme à cet accord illégal incluant l’exploitation des ressources naturelles sahraouies.

Condamnant fermement le vote du parlement européen sur l’accord commercial Maroc-UE, le Front Polisario a appelé dans ce sillage les membres de l’Union européenne à revoir leur décision illégale et à arrêter immédiatement toute activité incluant le Sahara occidental occupé.

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Le projet hydraulique d’envergure de transfert des eaux de Beni-Ounif vers cinq communes de Béchar : Reception et mis en service en avril prochain

Mon, 01/21/2019 - 14:08

Le projet hydraulique d’envergure de transfert des eaux albiennes du champ de captage de la région de Béni-Ounif vers cinq commune de la wilaya à savoir Béchar, Kenadza, Abadla, Mechraa Houari-Boumediene et Erg Farradj, sera réceptionné et mis en service dès la fin du mois d’avril prochain, a annoncé à Béchar, le ministre des eaux Necib Hocine.

Cet important projet dont les travaux ont été lancés au mois de juillet dernier dont le but est la sécurisation de l’alimentation en eau potable des habitants des mêmes collectivités, et qui s’inscrit au titre du programme du président de la République et de la stratégie nationale de mobilisation des eaux souterraines dans l’unique souci de la diversification des ressources d’alimentation en eau potable des populations de ces communes, vise aussi à mettre un terme à la dépendance de leur alimentation en eau du barrage de ‘’Djorf Ettorba’’, sujet à des réductions de son volume a cause de sécheresses périodiques», a précisé M.Necib Hocine en marge de sa visite du site de ce projet.

Cet important projet, qui vise à assurer une alimentation régulière en eau potable des mêmes communes a été précédé par la concrétisation d’une étude hydrogéologique réalisée par l’Agence nationale des ressources hydriques (ANRH), au titre d’un programme de mobilisation des ressources hydriques souterraines de la wilaya pour répondre aux besoins des populations de la région en eau potable», a souligne le membre du gouvernement. A ce titre, une enveloppe financière d’urgence de 9,5 milliards DA a été allouée pour la réalisation du projet afin de permettre le transfert quotidiennement de 30.000 m3 d’eau à partir de dix à forages d’une profondeur variante en 400 a 500 mètres , et qui sont tous localisés dans la région de Béni-Ounif, a-expliqué,le directeur général de l’Agence nationale des barrages et des transferts hydrauliques (ANBT)».

Les travaux en cours de cette importante réalisation, confiés à des entreprises nationales, permettra la réalisation à la fin d’avril prochain de 190 km de conduites, de trois stations de pompage et de deux grands réservoirs de 15.000 et 20.000 m3, qui seront alimentés à partir des forages précités», ajoute M. Arezki Beraki, dont l’agence pilote ce même projet. Ce projet, qui est scindé en neuf lots pour permettre une intervention plus soutenue des entreprises réalisatrices dans la perspective de sa réception a l’échéance annoncée par le ministre des ressources en Eau des moyens humains et matériels très importants ont été déployés dans son site de concrétisation et dans le souci de répondre aux préoccupations des habitants des mêmes communes»,a indiqué l’APS, le même responsable de l’ANBT.

Ce projet hydraulique d’envergure qui a été accueilli favorablement par les populations de la region, vient aussi en application des mesures prises en mars 2018 par le ministre des ressources en Eau, Hocine Necib, qui a insisté, lors de sa visite de travail dans la wilaya, sur la diversification des ressources hydriques pour l’AEP et ne pas dépendre exclusivement des eaux du barrage de «Djorf Torba» qui restent une ressource aléatoire, dépendante de la pluviométrie.

C’est sous le sceau de l’urgence, et suite à la baisse aggravante des eaux du même barrage qu’une dizaine de grandes entreprises ont été consultées par l’ANBT , qui est chargée du pilotage et la gestion de ce projet pris en charge actuellement par huit d’entre elles qui ont été choisies en étant les «moins-disantes» sur leur offre financière, et aussi en fonction de leur expérience dans le domaine de l’hydraulique et pour l’importance de leurs moyens humains et matériels à mettre à contribution pour la concrétisation du projet «,ont tenu à souligner des responsables nationaux et locaux du secteur des ressources en eau. M. Hocine Necib et au cours de sa visite d’inspection de ce projet a en outre décidé le renforcement de sa station de pompage pour permettre le transfert de 45.000 m3 d’eau par jour au lieu et place des 40.000 m3 prévus inégalement et ce dans le seul souci de la satisfaction davantage des habitants en AEP et aussi en prévision de l’extension urbaine de la ville de Béchar où il est prévu la distribution de plus de 11.000 lots à bâtir au titre de l’auro-construction. Coup d’envoi des travaux de réalisation d’une station de traitement et épuration des eaux usées.

Le ministre des ressources en Eau et à l’occasion de sa visite de travail d’une journée à Béchar a aussi donné le coup d’envoi officiel des travaux de réalisation d’une station de traitement et épuration des eaux usées, (Step), localisée au sud de cette ville. Cette Step destinée à la prise en charge des rejets d’une population de 386.000 habitants, dispose d’une capacité de traitement de 55.584 m3 d’eaux usées par procédé d’épuration boue activée à faible charge, selon la fiche technique du projet dont le coût de réalisation pour un délai de 30 mois est de plus de 5 milliards de DA, dégagé par le secteur des ressources en eau.

L’inscription et la réalisation de cette Step a pour objectif la protection de l’oued de Bechar des rejets des eaux de même qualité, la réutilisation des eaux épurées pour les besoins de l’irrigation agricole soit une superficie de 1.250 hectares ,la valorisation de la boue et la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH), selon des responsables du secteur. Une partie des eaux épurées sera à l’avenir rejetées dans le même oued, qui ferra à l’avenir l’objet d’un projet de réhabilitation pour en faire un véritable espace de détente et de loisirs des habitants de la ville de Béchar. Sur le site de ce chantier, le ministre des ressources en Eau a pris la mesure d’allouer un montant de 100 millions de DA pour la poursuite des travaux en cours de confortement et réhabilitation de cet espace naturel qui longe sur plus de 17 km la ville du même patronyme.

Le ministre qui a achevé sa visite de travail d’une journée dans la wilaya par une visite a la station de traitement des eaux du barrage de ‘’Djorf Ettorba’’,qui a fait l’objet de rénovation pour lui permettre d’augmenter sa production de 40.000 à 45.000 m3 d’eaux destine à l’AEP des villes de Bechar,Kenadza et Abadla, a inspecte auparavant le projet finalisé de rénovation de la conduite d’adduction d’eau potable sur 20 km de Ouakda à Béchar, qui a nécessité un investissement public de plus de 400 millions de DA.

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Aquaculture : Une production de plus de 1000 tonnes en 2018 à Chlef

Mon, 01/21/2019 - 14:07

La production aquacole à Chlef, a dépassé les 1000 tonnes en différents poissons et fruits de mer durant l’année 2018, a-t-on appris samedi du directeur de la pêche et des ressources aquacoles de la wilaya.

La wilaya a réalisé une production globale de 5 600 tonnes de poissons (tous types confondus) dont plus de 1000 tonnes issues de l’élevage aquacole, «devenu désormais un secteur qui compte dans le renforcement de la production piscicole de la wilaya, au double plan qualité et quantité», a indiqué à l’APS, Abed Abderrahmane. Soulignant l’importance de la contribution des projets d’élevage aquacole de la wilaya dans ce bilan 2018, le responsable a fait part d’une prévision d’atteinte (au titre de ces mêmes projets) de près de 3000 tonnes de poissons/an, à partir de cette année 2019, dans l’attente, a-t-il dit, de l’entrée en production de trois nouveau projets similaires, devant porter la production aquacole de la wilaya à près de 5000 tonnes de poissons à l’horizon 2021, selon les prévisions.

Actuellement, la wilaya compte sept fermes en aquaculture, qui font l’objet d’opérations d’extension en vue d’augmenter leur production, au moment où une nouvelles ferme d’élevage de moules (120 tonnes /an) est attendue à la mise en exploitation durant cette année dans la région de Teraghnia. L’aquaculture intégrée à l’agriculture est l’autre solution trouvée pour développer la production piscicole dans la wilaya, et ce à travers l’ensemencement, en 2018, de plus de 6000 alevins de poissons dans deux bassins d’irrigation agricole de la région.

L’expérience a été couronnée de résultats «forts encourageants au double plan qualité et quantité», selon les témoignages des agriculteurs concernés, qui se sont, également, félicité de l’impact de cette opération sur leurs bassins d’irrigation «qui ont été enrichis en engrais naturels bénéfiques pour leurs terres et cultures», ont-ils assuré. M. Abed a, par ailleurs, signalé l’adoption attendue, durant cette année 2019, de deux nouvelles fermes en aquaculture (élevage de moules) outre la réalisation de deux plages d’échouage dans les communes d’El-Guelta, à l’Ouest, et de l’Oued Goussine, à l’Est.

Au vu de son importance dans la promotion de la production piscicole , au double plan local et national, une spécialité en aquaculture sera ouverte à la formation, au niveau de l’université Hassiba-Ben-Bouali de Chlef, qui soutiendra ainsi les efforts fournis en la matière, par l’Institut supérieur de pêche et d’aquaculture d’El-Marsa, assurant actuellement plusieurs spécialités de formation pour devenir capitaine de pêche, marin qualifié et agent en aquaculture, notamment, a indiqué le même responsable.

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Personnes handicapées: Vers le remboursement des sondes urinaires

Mon, 01/21/2019 - 14:01

Bonne nouvelle pour les personnes vivant avec un handicap. La Cnas a donné son aval pour le remboursement d’appareillages, notamment les sondes urinaires. Un accord de principe a également été donné pour l’élaboration d’une carte Chifa spécial appareillages. La Fédération nationale des personnes handicapées applaudit. Sa présidente revendique néanmoins une véritable politique basée sur l’octroi de droits entiers aux personnes handicapées.

Nawal Imès – Alger (Le Soir)- Revendiqué depuis longtemps par la Fédération des handicapés, le remboursement des sondes urinaires à usage unique devrait devenir, dans les semaines à venir, enfin une réalité. La Caisse d’assurances sociales a fini par être sensible au discours des représentants des handicapés mais également à celui du corps médical. Le professeur Hocine Cherid, chef de service en rééducation au niveau de l’EHS Azur-Plage, est formel : la première cause de mortalité chez les personnes à mobilité réduite sont les complications urinaires. Face à la cherté de ces dernières et à leurs usages fréquents, beaucoup de personnes sont réduites à réutiliser plusieurs fois une même sonde avec des risques avérés sur leur santé. Vendu entre 250 dinars et 300 dinars l’unité, ces sondes nécessitent un budget conséquent vu qu’il en faut au moins quatre par jour.

La présidente de la Fédération des personnes handicapées, qui animait hier une conférence de presse, s’est dite «pour une fois optimiste». Et pour cause, dit-elle, la fédération qu’elle préside a trouvé une écoute auprès de la Cnas. Les discussions avec cette dernière ont, dit-elle, abouti à un accord sur la nécessité de mettre en place une carte Chifa spécialement conçue pour les appareillages. Elle permettra aux personnes qui en ont besoin de s’approvisionner et de se faire rembourser. Autre bonne nouvelle : les discussions avancent bien sur la possibilité d’octroyer un tricycle à moteur à toute personne handicapée formulant la demande alors qu’actuellement, il n’est octroyé qu’aux seules personnes travaillant.

Pour Mme Mammeri, il s’agit de répondre à des préoccupations «urgentes» et «prioritaires» visant à rendre le quotidien des personnes handicapées supportable. La présidente de la Fédération des handicapés assure militer pour l’adoption de lois qui prennent en compte l’ensemble des dimensions faisant partie de la vie d’une personne handicapée. Il ne suffit pas d’appareiller pour régler les problèmes. Les personnes vivant avec un handicap doivent être en mesure de réaliser leurs rêves : avoir une vie professionnelle, amoureuse et sexuelle sans entraves. Il manque, selon Mme Mammeri, une organisation adéquate pour arriver, dit-elle, à une politique de protection sociale qui prenne en charge toutes les situations liées non seulement au handicap mais à la dépendance en général afin d’améliorer la qualité de vie.

Cette absence de cadre adéquat a donné naissance à des situations dramatiques. Atika Mammeri évoque le cas de parents d’enfants handicapés réduits à faire adopter leurs enfants à l’étranger pour les faire bénéficier de soins adaptés. Tandis que d’autres recherchent désespérément des certificats attestant que leur progéniture ne peut faire l’objet d’une bonne prise en charge en Algérie pour éviter d’être expulsé de France.
Pour sortir de cette situation, elle propose des assises nationales dédiées à la question du handicap.

N. I.

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Amara Benyounès se distingue de tous ses partenaires: «Personne ne doit obliger Bouteflika à se porter candidat»

Mon, 01/21/2019 - 13:59

De tous les partis de la coalition présidentielle et des grandes organisations nationales du pouvoir, le Mouvement populaire algérien (MPA) de l’ancien ministre Amara Benyounès est le seul à ne pas appeler Abdelaziz Bouteflika à se présenter pour un cinquième mandat. Même après la convocation officielle du corps électoral, qui enclenche le compte à rebours pour le rendez-vous de la présidentielle qui interviendra dans moins de trois mois.

Contrairement à ses partenaires de l’Alliance présidentielle, à savoir le FLN, le RND et le TAJ qui, immédiatement après l’annonce de la convocation du corps électoral, vendredi dernier, ont officiellement et publiquement réitéré leur position, en l’occurrence appeler Abdelaziz Bouteflika à se présenter pour la prochaine présidentielle, le MPA a, lui, tenu à cultiver sa singularité sur cette question. «Le MPA réitère sa position de principe, lit-on ainsi dans un communiqué du bureau national rendu public hier dimanche, à savoir que c’est son conseil national qui déterminera au moment opportun et de manière définitive la position du parti vis-à-vis de cette élection».

Le parti de Amara Benyounès, qui réagissait à la convocation du corps électoral, estime qu’il s’agit là «d’une procédure tout à fait ordinaire de la part d’un Président qui a toujours respecté la Constitution et les lois de la République». S’agissant toutefois de la question de fond, la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat, le MPA ne modifie en rien sa position qui le distingue du reste des coalisés depuis une année.

Ainsi, d’une part, «le MPA rappelle que personne ne peut empêcher un candidat de se présenter, en dehors du Conseil constitutionnel seul habilité à se prononcer sur la validité des candidatures». L’allusion, ici, à l’état de santé de Abdelaziz Bouteflika est évidente. D’autre part, le parti de Amara Benyounès, comme pour lancer une pique envers ses partenaires de la coalition, estimera qu’en même temps, «personne ne doit également obliger un citoyen de se porter candidat».

Dans la mode et le discours convenus au sein de la classe et du personnel politiques du régime, une telle position distingue, en effet, de manière assez significative, Amara Benyounès et son parti. Une sorte d’indiscipline qui, toutefois, ne peut être assimilée à de l’aventurisme. Pour un homme qui est au cœur du dispositif d’ensemble, une telle position n’est nullement le fait du hasard.

K. A.

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Internet: raccordement de plusieurs établissements via ALCOMSAT1

Mon, 01/21/2019 - 13:56

ALGER – Le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique a initié un programme de grande envergure visant à interconnecter 27000 établissements scolaires et 4000 établissements sanitaires à travers le pays, a indiqué un communiqué de ce ministère.

Le ministère précise que cette connectivité sera assurée par l’Entreprise Algérie Télécom Satellite (ATS), grâce au satellite ALCOMSAT-1, mis en orbite par l’Agence Spatiale Algérienne (ASAL), afin de bénéficier des avantages d’une liaison satellitaire, notamment la « rapidité de déploiement, la haute disponibilité, et la bande passante garantie et mutualisée ».

Une opération qui est en adéquation avec l’engagement de l’Algérie pour la mise en œuvre des dix-sept objectifs établis par les Nations Unies dans son agenda 2030 « Objectifs de Développement Durable ».

Elle s’inscrit, aussi, dans le cadre de l’amélioration de l’accès aux services des secteurs de l’éducation nationale et de la santé publique, dont l’objectif est « de consolider et d’élargir le développement humain, à l’effet de satisfaire les besoins croissants de la population et de garantir la disponibilité de ces services dans toutes les régions du pays ».

La mise en place de ce nouveau réseau satellitaire, selon la même source, a pour objectifs de garantir l’équité et le service public de qualité pour optimiser les budgets de fonctionnement dédiés aux secteurs de l’éducation nationale et de la santé publique, en utilisant une gestion moderne, basée sur les outils TIC et de réduire la fracture numérique, en fournissant aux élèves des solutions modernes pour l’apprentissage.

Il vise également à bénéficier des services de l’intranet pour assurer la confidentialité des dossiers médicaux des usagers, d’ouvrir des perspectives pour le développement d’un contenu national, et de services à valeur ajoutée qui viendront s’y greffer, au profit des citoyens.

Il a pour objectif  de créer un environnement propice au développement des usages, afin de stimuler l’intégration des nouvelles technologies dans les usages quotidiens des deux secteurs.

Il convient de rappeler que le secteur de l’éducation nationale en Algérie compte plus de 8.451. 370 élèves et 700.000 employés, dont un tiers est localisé dans des zones rurales. Le secteur de la santé, quant à lui, compte plus de 49.750 médecins, avec une moyenne de 1 médecin spécialiste pour 1.413 habitants.

C’est « l’étendu de ces deux secteurs, ainsi que la volonté des pouvoirs publics de satisfaire les besoins croissants de la population, en matière de disponibilité des services de santé publique et d’éducation nationale, pour tous, dans les meilleures conditions, sur l’ensemble du territoire du pays, avec une prise en charge efficace des zones enclavées et des zones peu peuplées, qui a motivé le lancement de cette opération ».

Enfin, il est à noter que cette initiative fait partie des stratégies en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) et du e-gouvernement qui sont « des catalyseurs symbiotiques du développement durable », a relevé le communiqué du ministère, ajoutant qu’ »ensemble, ils ont le potentiel d’augmenter la productivité, stimuler la croissance économique et réduire la pauvreté ».

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Victime d’une chute d’un rocher, le photographe du « Quotidien d’Oran » porté disparu

Mon, 01/21/2019 - 13:51

ORAN – Le photographe de presse du journal « Le Quotidien d’Oran », Karim Benhalima, âgé de 38 ans, est porté disparu depuis dimanche soir, après une chute d’un rocher, à Mers El Kebir, alors qu’il s’adonnait à sa passion, la pêche à la ligne, a-t-on appris lundi des services de la Protection civile de la wilaya d’Oran.

Alertés par des amis de la victime, les services de la Protection civile ont dépêché d’importants moyens de recherche et de sauvetage, a-t-on indiqué de même source, ajoutant que des plongeurs professionnels ont entamé les recherches, soutenus par d’autres équipes en mer, dans des conditions climatiques très difficiles et avec une mer très agitée.

Le wali d’Oran, Mouloud Cherifi ainsi que les autorités locales se sont également rendus sur les lieux du drame, « le rocher de la vieille », situé sur la corniche d’Oran, à Mers El-Kebir daïra d’Ain El-Turk), pour s’enquérir du déroulement des opérations de recherche.

Le wali a rassuré que tous les moyens sont mobilisés pour retrouver la victime, notant qu’un important dispositif de recherche et de sauvetage est assuré par les unités navales, relevant de la 2ème région militaire (2RM), pour venir en appui à cette opération.

Les opérations de recherches sont toujours en cours et un dispositif aérien sera également mobilisé, selon le wali.

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Shutdown : Trump présente des concessions, les démocrates pas d’accord

Mon, 01/21/2019 - 13:44

Le président américain Donald Trump a proposé samedi de prolonger des statuts temporaires pour environ un million de migrants qui risquent d’être expulsés des Etats-Unis, en échange du financement par le Congrès de son mur frontalier.

Cette offre, faite dans un discours télévisé solennel, vise selon M. Trump à «sortir de l’impasse» du blocage budgétaire des services fédéraux qui dure depuis près d’un mois. La chef de la majorité démocrate à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, avait au préalable rejeté cette proposition dont la teneur avait été dévoilée par la presse. Selon Mme Pelosi, ce qui est présenté comme une concession présidentielle n’est qu’une «compilation de plusieurs initiatives déjà rejetées par le passé et chacune inacceptable». Et Chuck Schumer, le leader de la minorité démocrate au Sénat, a déclaré que M. Trump avait lui-même dans le passé supprimé des protections pour les migrants qu’il propose à présent de protéger. «Offrir des protections en échange du mur n’est pas un compromis mais une nouvelle prise d’otages», a tweeté M. Schumer.

Les démocrates refusent d’accorder à M. Trump les 5,7 milliards de dollars qu’il exige pour réaliser le mur, sa promesse emblématique de campagne. Le président républicain s’est notamment engagé à rallonger de trois ans un permis de séjour temporaire créé par Barack Obama et supprimé après son arrivée à la Maison Blanche, connu sous le nom de programme Daca. Cette mesure, dans un contexte de division politique extrême, profiterait à quelque 700.000 clandestins auto-baptisés «Dreamers» (rêveurs), entrés illégalement sur le sol américain avec leurs parents. M. Trump a aussi proposé de prolonger de trois ans un statut de protection temporaire (TPS) qui permet à environ 300.000 immigrants de travailler légalement sans titre de séjour.

Ce statut avait été abrogé pour les ressortissants de plusieurs pays depuis l’arrivée au pouvoir de M. Trump. Il a une nouvelle fois insisté sur l’angle sécuritaire d’une crise également humanitaire, accusant les caravanes de migrants d’Amérique centrale qui tentent d’entrer aux Etats-Unis d’y amener également de nombreux criminels et de vastes quantités de stupéfiants. Le président a parlé de «compromis fondé sur le bon sens», mais la première réaction des démocrates semblait indiquer que le «shutdown» avait toutes les chances de se poursuivre.

Intransigeance
«Enlevons la politique de tout ça, mettons-nous au travail et trouvons un accord», avait dit auparavant M. Trump. Le New York Times a écrit samedi que les démocrates avaient rallongé d’un milliard de dollars leur offre précédente de 1,3 milliard pour la sécurité à la frontière, mais toujours sans argent pour le mur. L’intransigeance de part et d’autre jusqu’à présent provoque depuis le 22 décembre un «shutdown» partiel, une paralysie des administrations fédérales faute d’adoption de leur budget par le Congrès.

Quelque 800.000 fonctionnaires fédéraux sont affectés, placés en congé sans solde ou contraints de travailler mais sans être payés. Ils devraient tous recevoir leurs salaires à la fin du «shutdown» mais, en attendant, certains rencontrent de graves difficultés pour payer leurs factures, leurs remboursements de prêts ou tout simplement faire leurs courses alimentaires. Le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a salué une «décision courageuse» du président «pour rouvrir les administrations, sécuriser les frontières et agir de manière non partisane pour régler les questions actuelles sur l’imigration». Il a indiqué qu’il soumettrait la proposition présidentielle à la haute assemblée dès la semaine prochaine.

Le texte sera ensuite discuté à la chambre basse, contrôlée par les démocrates. Lors d’une première allocution solennelle le 8 janvier depuis le Bureau ovale, le président avait assuré que les Etats-Unis étaient confrontés «à une crise humanitaire et sécuritaire grandissante à la frontière sud». Il avait également mis en garde contre les immigrants clandestins qui font couler «le sang américain». Et, samedi matin, il s’en est une nouvelle fois pris aux autorités mexicaines, évoquant une «caravane» de migrants partie comme plusieurs autres ces derniers mois d’Amérique centrale en direction des Etats-Unis.

«Le Mexique ne fait RIEN pour arrêter la Caravane qui est désormais totalement formée et qui se dirige vers les Etats-Unis», a-t-il tweeté. Environ 2.000 migrants centroaméricains, en grande majorité des Honduriens, ont illégalement franchi vendredi la frontière entre le Guatemala et le Mexique. Et une nouvelle caravane a quitté mardi San Pedro Sula au Honduras et avance en groupes séparés. Il s’agit de la troisième provenant de ce pays depuis le départ le 13 octobre d’un premier cortège, qui avait rassemblé jusqu’à 7.000 personnes.

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France : Les «gilets jaunes» dans la rue pour leur 10e samedi

Mon, 01/21/2019 - 13:39

Les «gilets jaunes» ont manifesté samedi, pour la 10e fois de leur mobilisation, dans plusieurs villes de France malgré le lancement par le président Emmanuel Macron du «grand débat national», dans le but de solutionner la crise sociale et politique qui s’est installée depuis déjà deux mois.

Les autorités françaises ont mobilisé 80.000 membres des forces de sécurité au moment où l’on s’attendait, avec le lancement du «grand débat national», à un apaisement, malgré l’avertissement du sondage Elabe de mercredi qui a annoncé que le soutien des Français au mouvement des «gilets jaunes» a connu une hausse. Ils sont 67 % des Français sondés qui disent soutenir le mouvement. La mobilisation de ce samedi, avec comme slogan «Macron, démission !» et «Référendum d’initiative citoyenne, RIC), est considérée, en tant que première incidence politique, comme un refus des «gilets jaunes» du débat engagé par le Président et son gouvernement, après avoir pris en décembre des mesures sociales d’une enveloppe de 10 milliards d’euros, dans le but de régler une crise sociale née du ras-le-bol fiscal des Français et de la dégradation de leur pouvoir d’achat.

La Cour des comptes a d’ailleurs critiqué vendredi l’action du gouvernement dans le financement de ces mesures qui va, selon elle, accentuer la dette publique. En raison de l’enveloppe dégagée par le gouvernement pour les mesures sociales, le déficit devrait s’établir à 3,2 % du PIB en 2019, mais d’après plusieurs économistes, il pourrait être «plus important». Cette énième mobilisation intervient, rappelle-t-on, au moment où une polémique est installée sur l’utilisation, par les forces de sécurité, des armes dites de force intermédiaire lors des échauffourées avec les manifestants. Jeudi, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a demandé la «suspension» de l’usage par les forces de l’ordre des lanceurs de balle de défense (LBD). De nombreux manifestants ont été blessés, parfois grièvement au visage lors des mobilisations de «gilets jaunes».

D’après un décompte de «Libération», au moins 69 «gilets jaunes» ou journalistes ont été blessés par des tirs de LBD depuis le début de la mobilisation et au moins 14 d’entre eux ont perdu l’usage d’un úil. Pour la journée de samedi, le ministère de l’Intérieur a annoncé à 14h00 le chiffre de 27.000 manifestants en France, dont 7.000 à Paris et 10.000 à Toulouse, précisant qu’à 17h30, la police a interpellé une trentaine de personnes à Paris suite à des heurts. Des heurts et échauffourées ont été signalés dans plusieurs autres villes qui ont causé des blessures du côté des «gilets jaunes» et des forces de l’ordre. Sur les réseaux sociaux, le mouvement continue son combat en lançant une application mobile permettant de recenser le nombre de «gilets jaunes» actifs chaque jour sur le terrain et les soutiens du mouvement.

En tout avec cette nouvelle mobilisation, les «gilets jaunes» ne semblent guère, de l’avis des observateurs, impressionnés par le «grand débat» du président Macron, censé canaliser la colère sociale inédite, qu’ils considèrent comme un «traquenard» ou de «piège».

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Avant-première du documentaire Juba II de Mokrane Ait Saada à Tizi Ouzou : L’épopée d’un roi bâtisseur

Mon, 01/21/2019 - 13:36

Le film documentaire Juba II, du réalisateur Mokrane Ait Saada, qui sera présenté en avant-première samedi en fin d’après-midi à la cinémathèque de Tizi-Ouzou, retrace l’épopée d’un roi bâtisseur, pacifiste et savant. Ce film de 56 mn, projeté dans la matinée en exclusivité pour l’APS, s’ouvre sur un plan de la mer, la Méditerranée qui sépare et unit à la fois, deux États Rome et la Numidie.

Une scène de sac et de ressac qui introduit déjà le spectateur dans le parcours de Juba II entre la Numidie où il est né et a régné et Rome où il a été élevé après avoir été enlevé. Mokrane Ait Saada, également auteur du scenario de ce documentaire-fiction, rappelle brièvement la fin du règne du Juba I en 46 avant J-C après la bataille de Thapsus qu’il mena contre César et l’enlèvement de son fils Juba II alors âgé de 5 ans arraché des bras des sa mère par des soldats romains pour qu’il soit conduit à Rome comme trophée.

Après une enfance dorée à Rome, où il fut éduqué par la sœur de l’empereur Octave, il retraversa la Méditerranée dans l’autre sens pour revenir en Afrique du Nord où il sera intronisé par Rome à l’âge de vingt cinq ans, roi de Maurétanie. Juba II choisi Césarée (actuelle Cherchell) comme capitale, choix dicté par sa position géographique sur les bords de la Méditerranée, une ouverture sur la mer lui permettant de développer le commerce avec les pays de la rive nord de la Méditerranée tels la Gaule, l’Italie, l’Espagne et la Grèce.

Tout au long du documentaire, l’historien Abderrahmane Khelifa endosse le personnage de Juba II pour accompagner en off les images dans une sorte de récit autobiographique, entrecoupé par l’intervention de spécialistes qui expliquent certains faits historiques du parcours de ce roi Amazigh et son œuvre, dont la construction de grand édifices comme les bâtiments, les théâtres, sa contribution au développement du commerce extérieur, de l’agriculture et des arts et du savoir. Juba II écrivit plusieurs œuvres dont la plus connue est «Libyca» en plusieurs volumes, consacrés à son pays natal.

De ses úuvres, il ne reste que quelques fragments rapportés par des auteurs anciens. C’est lui qui donna le nom d’Euphorbe du nom de son médecin grecque qui à découvert cette plante et ses vertus médicinales, rappelle le documentaire. L’un de moments forts de ce documentaire est la rencontre (dans deux scènes) entre Takfarinas et Juba II, le premier demandant au roi de se joindre à lui pour combattre l’occupant romain, le second plaidant en faveur d’une paix avec Rome beaucoup plus puissante militairement.

C’est d’ailleurs, les seuls passages de la partie fiction de ce documentaire que le réalisateur a habillé d’un dialogue, «Pour donner plus de présence, d’intensité à ces deux scènes», a expliqué M. Ait Saada. Juba II a été «élevé et façonné par Rome qui l’a intronisé roi de Mauriténie, il ne pouvait donc pas de par sa position, se rebeller contre les Romains. Aussi avait-il les moyens de mener une guerre contre Rome». Takfarinas était par contre, le rebelle ets’est opposé militairement à la présence des Romains. Les scènes ont été tournées dans un décor reconstituant le bureau de Juba II, dans le musé des antiquités, à Cherchell et à Tiaret, pour une scène montrant Juba II chevauchant pour aller à la rencontre de Takfarinas, a-t-on appris du réalisateur.

Evoquant le manque de moyens financiers qui limite l’ambition du réalisateur, Mokrane Ait Saada à lancé un appel à tous ceux qui ont les moyens de contribuer à la réalisation de ce genre de films qui nécessitent beaucoup de recherches, des reconstitutions des costumes et des décors de l’époque et qui coûtent très cher. «Jusqu’à présent, nous n’avons que la subvention du ministère de la Culture et très peu d’institutions et de sponsors viennent à notre aide», a-t-il dit.

Les décors et accessoires de ce film en tamazight, sous-titré en français, sont signés Mohand-Saïd Idri et Samir Terki, de l’école des Beaux-Arts d’Azazga, les Costumes sont d’El Boukhari Habbel. On retrouve l’acteur Dahmane Aidrous dans le rôle de Juba II, Aldjia Belmessaoud, dans celui de Séléné et Slimane Grim dans celui de Takfarinas.

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Pour la première fois depuis 1989 : La cérémonie des Oscars sans présentateur

Mon, 01/21/2019 - 13:34

La soirée la plus suivie par Hollywood, la remise des Oscars, devrait se dérouler sans présentateur pour la première fois en trente ans, après le retrait de l’acteur et humoriste Kevin Hart à la suite d’une polémique sur de vieux tweets jugés homophobes.

Les organisateurs de la soirée ne l’ont pas encore officiellement annoncé mais plusieurs sources du milieu cinématographique ont confirmé que les préparatifs de la 91e cérémonie des Oscars, le 24 février, ne prévoyaient aucun animateur en titre, faute d’avoir pu trouver un remplaçant. Pour la première fois depuis 1989, le spectacle sera donc privé de «Monsieur Loyal» pour assurer les transitions entre les remises de statuettes et débiter des plaisanteries. Selon certains professionnels pointant du doigt la désaffection du public pour ce rendez-vous télévisé, c’est plutôt une bonne nouvelle.

«C’est un mal pour un bien car les gens disent depuis des années que ce format – le même depuis 1953 – a besoin de changer, et qu’ils essayent de réduire la durée» de la soirée, déclare ainsi à l’AFP Tim Gray, spécialiste des prix au magazine spécialisé Variety. «Personnellement, je pense que c’est une idée géniale de ne pas avoir de présentateur», lance-t-il. La dernière cérémonie organisée sans présentateur, en 1989, est cependant restée dans la mémoire d’Hollywood comme l’une des plus embarrassantes de l’histoire, avec un long numéro d’ouverture totalement ruiné par les fausses notes que l’acteur Rob Lowe poussait aux côtés d’une fausse Blanche Neige.

Début décembre, deux jours après avoir annoncé qu’il présenterait la 91e cérémonie des Oscars en février, Kevin Hart avait brutalement renoncé après la résurgence de vieux tweets dans lesquels il tournait en dérision les homosexuels. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, l’acteur américain de 39 ans avait estimé avoir «répondu plusieurs fois sur cette affaire» et préféré se retirer de la cérémonie plutôt que de s’excuser. Il avait toutefois par la suite dit regretter ses «mots indélicats» dans un message adressé à la «communauté LGBTQ». «J’ai évolué et je veux continuer à le faire. Mon objectif est de rapprocher les gens, pas de les diviser», a dit Kevin Hart.

«Boulot ingrat»
Les deux dernières éditions de la remise des Oscars avaient été présentées par l’humoriste Jimmy Kimmel. Celle de 2018 avait été suivie par seulement 26,5 millions de téléspectateurs, contre par exemple 43 millions en 2014. Il n’a apparemment pas souhaité remplacer Kevin Hart au pied levé, pas plus que l’humoriste Chris Rock ou la présentatrice vedette Ellen DeGeneres, qui se sont aussi essayé à plusieurs reprises à cet exercice de haute voltige. «Je pense que beaucoup de gens, particulièrement s’agissant des Oscars, estiment aujourd’hui que ça ne vaut pas le coup d’accepter de présenter (une soirée de remise de prix, ndlr) parce que ça vous place sous surveillance», dit Tim Gray. «C’est un boulot plutôt ingrat.

De nombreux présentateurs ont dit à quel point c’est un travail difficile parce que vous arrivez dans une salle où se trouvent 3.000 personnes, et tout ce qui les intéresse c’est de savoir qui a gagné dans chaque catégorie», poursuit-il. Contactée par l’AFP, l’Académie des arts et sciences du cinéma qui organise les Oscars s’est refusée à tout commentaire. Mais d’après de nombreux sites et magazines spécialisés, des stars devraient se succéder pour présenter chacune des 24 catégories. «Les Oscars ont régulièrement eu des présentateurs multiples dans les années 1970 et 1980, et la retransmission télévisée a très bien marché», souligne Dave Karger, correspondant du site IMDb.

«Donc si les producteurs sont cette année capables de trouver des grandes stars pour des petits sketches et remettre les prix, je ne pense pas que le spectacle souffre le moins du monde» de l’absence d’un présentateur, déclare-t-il à l’AFP. Pour Tim Gray, le plus gros défi reste encore de rendre divertissant un spectacle long de trois heures: «la situation va les contraindre à faire preuve d’imagination», espère-t-il.

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Makri affirme que personne ne peut dire si Bouteflika sera candidat ou pas : “Un 5e mandat aggraverait

Mon, 01/21/2019 - 11:58

La crise” “à l’intérieur du système, il y a deux clans, celui qui veut que Bouteflika se représente et un autre qui est contre”, dira le président du MSP.

à trois mois du scrutin présidentiel, le président du Mouvement de la société pour la paix estime que la question de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika n’est toujours pas tranchée. “Personne n’est en mesure de dire si Abdelaziz Bouteflika sera candidat ou pas”, a indiqué Abderrezak Makri, lors de son passage hier au Forum de Liberté. “C’est le flou total. Pis encore, même s’il déclare sa candidature, rien ne dit qu’il mènera cette démarche jusqu’au bout”, a-t-il indiqué comme pour rappeler la santé délicate du chef de l’État depuis son AVC en 2013. Pour l’invité du Forum, la situation indique que nous “sommes dans un scénario différent” de celui de 2014. Il y a 5 ans, le chef de l’État “recevait quelques personnes, faisait des activités. Plus maintenant”, tranche l’homme qui a proposé au régime “une occasion de sortie”. “À l’intérieur du système, il y a deux clans : celui qui veut que Bouteflika se représente et un autre qui est contre”, rappelle le président du MSP.
Le plus dangereux dans la situation actuelle pour Abderrezak Makri, c’est le flou nourri autour des intentions d’Abdelaziz Bouteflika. Pour lui, les rares personnes qui connaissent la configuration de l’élection présidentielle “ne disent rien”. Ces derniers ne se prononcent pas “parce qu’ils savent ce qu’ils font”.
Parmi les scénarios qui font peur au président du MSP, on peut trouver “un coup de force de certains pour maintenir le système”. Des cercles “cachent” les intentions du chef de l’État pour réaliser leurs “desseins”, a-t-il accusé, sans citer personne. Il a, notamment, mis en cause un plan qui viserait à “effacer” les partis politiques de la compétition électorale en faveur de candidatures de personnalités. Pour Makri, il y a un plan élaboré pour “geler les partis politiques et les éloigner de la course à la présidentielle”. Invité à dire s’il disposait d’informations pouvant confirmer ce qu’il dit, l’orateur a souligné qu’il s’agissait d’analyses “tirées de faits” politiques.
Là, l’homme fait sans doute allusion à des parties du pouvoir qui seraient en train de pousser l’ancien président du MSP, Aboudjerra Soltani, à se déclarer candidat. S’il rappelle que le sort de l’ancien ministre d’État sera tranché par “le Conseil consultatif” du parti s’il se déclare en dehors des structures de sa formation politique, Abderrezak Makri a promis de résister. “Nous n’allons pas nous laisser faire”, a-t-il lancé.
Invité à donner son avis et l’attitude que tiendra l’opposition si un cinquième mandat se précisait, Abderrezak Makri a mis en garde contre les dangers que cela pourrait engendrer. Tout en évitant d’évoquer d’éventuelles manifestations de rue, le dirigeant islamiste a indiqué que cette éventualité “ne ferait qu’aggraver la crise du régime”. “Cela ne réglera rien à la crise”, a ajouté le responsable qui a promis de poursuivre le même combat pour mener le pays vers la démocratie.
Abderrezak Makri ne craint pas de tomber dans la contradiction. L’homme, qui a toujours affirmé que sa candidature à la présidentielle n’aura pas lieu au cas où le chef de l’État briguerait un nouveau mandat, change de discours. S’il affirme être certain de remporter le scrutin si les conditions étaient réunies pour une élection transparente, Abderrezak Makri estime que ce sera, pour lui, une occasion d’aller à la rencontre des Algériens. Interrogé sur ses propos tenus sur une possible candidature d’Ahmed Ouyahia à la présidence de la République, Abderrezak Makri a expliqué que son parti “ne barre” la route à personne. “Cela ne fait pas partie de nos pratiques et de notre éthique politique”, a assuré le responsable du MSP, qui ne veut pas donner l’impression de s’en prendre à des personnes. A contrario, Makri met en garde contre la volonté d’utiliser “les moyens de l’État pour arriver au pouvoir”.

Ali Boukhlef

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Grève dans les écoles : Les parents d’élèves appellent à la sagesse

Mon, 01/21/2019 - 11:52

Le président de l’Association nationale des parents d’élèves, Khaled Ahmed, a appelé, hier, les syndicats autonomes du secteur de l’éducation, ayant appelé à l’organisation d’une grève aujourd’hui, à la sagesse. Khaled Ahmed, qui regrette la prise en otage des élèves, recommande aux syndicats de recourir à d’autres voies pour la prise en charge des revendications des travailleurs.

S’exprimant hier, à ce sujet, le représentant des parents d’élèves a estimé que les enseignants devraient d’abord prendre en considération l’intérêt des élèves avant d’aller vers une quelconque action de contestation. Selon Khaled Ahmed, les syndicats peuvent très bien éviter de paralyser les écoles et de prendre en otage les apprenants, en recourant à titre d’exemple à la justice pour arracher leurs droits. «Pourquoi ne pas entamer des poursuites judiciaires contre le ministère s’ils pensent réellement que leurs droits ont été bafoués», a-t-il déclaré dans ce sens.

Tout en prenant clairement position, le même intervenant a souligné que les portes du dialogue n’ont jamais été fermées avec le partenaire social, et que depuis l’arrivée de Nouria Benghebrit à la tête de ce département, 65 rencontres de concertation ont été organisés. Pour lui, les contestataires n’ont donc pas raison d’organiser des grèves, puisque le dialogue a toujours été présent. Pour ce qui est des revendications des enseignants, le président de l’association des parents d’élèves a souligné que la plupart d’entre-elles ne sont pas du ressort du ministère comme c’est le cas pour la protection du pouvoir d’achat des travailleurs.

Évoquant le dossier des œuvres sociales, il a indiqué que son association a fourni des propositions au ministère pouvant mettre fin au bras de fer sur cette question avec les syndicats de manière définitive. Khaled Ahmed pense en effet détenir la solution de ce problème qui pourra convaincre le gouvernement, le ministère de l’éducation, les syndicats et les enseignants. Il a invité, dans ce contexte, tout ces acteurs à se réunir autour d’une table et d’entendre ses propositions.

Benghebrit ne jure que par le dialogue
De son côté, la ministre du secteur, Nouria Benghebrit, tente de jouer les cartes de l’apaisement à la veille même de la tenue de la grève. S’exprimant, hier, en marge d’une visite de travail et d’inspection à la wilaya d’Oran, la ministre a en effet rappelé que les portes du ministère n’ont jamais et ne seront jamais fermées devant les syndicats. Tout en soulignant que les négociations sont toujours en cour avec l’intersyndicale qui est l’initiatrice d’une série de mouvement de contestation, Benghebrit reconnaît le droit de grève autorisé par la loi.

Pour rappel, le Collectif des syndicats autonomes du personnel de l’éducation nationale organise aujourd’hui une grève générale qui sera suivie demain de rassemblements au niveau des Directions de l’éducation du pays. Ce collectif compte, faut-il le rappeler également, de six syndicats, à savoir : l’UNPEF, le SATEF, le CLA, le SNAPEST, le SNTE, et le Cnapeste qui a décidé de ne pas prendre part à la grève. La plateforme des revendications porte essentiellement sur des aspects socioprofessionnels et pédagogiques ainsi que le respect des libertés syndicales.

Les rencontres (partenaires sociaux, syndicats) ont débuté mercredi 9 janvier avec des représentants de l’UNPEF, suivie d’une rencontre avec la Fédération des associations des parents d’élèves et l’Association nationale des parents d’élèves ainsi que l’Union nationale du personnel de l’éducation (UNPE) affiliée à l’UGTA.

Ania Nait Chalal

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Six individus arrêtés à Ali Mendjeli: Chantage, extorsion de fonds et tentative d’enlèvement

Mon, 01/21/2019 - 09:43

A. Z.

     Un dangereux groupe de criminels a été neutralisé, ces derniers jours, par les éléments de la 2ème Sûreté urbaine de Ali Mendjeli. Les griefs retenus contre les membres de ce groupe composés de 6 individus, relèvent du chantage, l’extorsion de fonds, d’une tentative d’enlèvement et de coups et blessures volontaires, à l’arme blanche » et illustrent parfaitement le danger qu’ils font peser sur les citoyens. L’enquête, déclenchée sur cette affaire, à la suite d’une plainte, déposée par une victime, une jeune fille, qui fait état de la pression et du chantage exercé contre elle par un individu, menaçant de poster des vidéos compromettantes sur le réseau social facebook, si elle ne lui remettait pas de l’argent, selon l’objet de sa déposition devant les services de sécurité.

Ajoutant dans ce contexte que l’individu, en question a tenté de l’enlever en la faisant monter de force dans un véhicule, et qu’elle a été victime d’une agression, à l’arme blanche, toujours par le même individu, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la Sûreté de wilaya. Exploitant ces renseignements, les policiers identifieront le suspect qui sera arrêté à Aïn Smara, ajoute la même source. Les investigations permettront d’identifier cinq autres complices dans cette affaire.

Ces criminels tenaient entre leurs griffes cette jeune fille depuis deux mois, indique encore le communiqué de la police. Exerçant sur elle une pression terrible pour lui soutirer de l’argent et même des bijoux. Les 6 mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République, territorialement compétent.

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Ali Mendjeli: Une jeune femme sauvée de l’asphyxie

Mon, 01/21/2019 - 09:38

A. Z.

         Les sapeurs pompiers de l’unité principale de la Protection civile, à Ali Mendjeli, ont opéré une intervention, hier, en plein jour, pour porter secours à une jeune femme de 27 ans, trouvée au bord de l’asphyxie. La victime, qui éprouvait d’énormes difficultés respiratoires, avec d’autres symptômes provoqués par l’inhalation du monoxyde de Carbone, comme les vomissements et les étourdissements, a été secourue en milieu de journée de ce dimanche 20 janvier, précisément à 11h 51mn, au niveau de l’unité de voisinage n° 20, selon un communiqué de la Protection civile. Le problème est dû à une défaillance du chauffage, d’où se dégageait le monoxyde de carbone qui a failli tuer la jeune femme, indique la même source. Ajoutant que les premiers soins lui ont été prodigués sur place avant son évacuation vers l’hôpital Abdelkader Bencharif, à Ali Mendjeli. Ce dernier cas porte le bilan de ce début du mois de janvier à 33 victimes du monoxyde de carbone qui ont été sauvées d’une mort certaine, alors que trois autres ont péri entre la nuit du jeudi et celle du vendredi 4 janvier des suites d’une intoxication au monoxyde de carbone.

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Annaba: 23 morts et 1.802 blessés sur les routes en 2018

Mon, 01/21/2019 - 09:36

Tayeb Zgaoula

          Selon le bilan établi par la Protection civile de la wilaya de Annaba, il ressort que 23 personnes sont mortes et 1.802 autres blessées à travers la wilaya au cours de l’année 2018, dans 1.475 accidents de la route, a-t-on indiqué. « La plupart des accidents sont survenus durant le week-end, plus précisément le jeudi, sur les routes nationales, qui ont fait 14 morts », a-t-on fait savoir. En ce qui concerne les interventions effectuées, on relève plus de 28.000 interventions, 15.477 personnes ont été évacuées dont 2.364 blessées et 332 décès.

En ce qui concerne les incendies, les services de la PC sont intervenus dans 2.097 cas, faisant 44 blessés et un mort.

Il faut dire que de nombreuses actions de sensibilisation sont toujours menées sur le respect du code de la route, notamment l’excès de vitesse, par les services de la sûreté, la gendarmerie et d’autres organes. Cependant, les routes continuent à tuer.

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Tébessa: Le rôle de l’APC, ses prérogatives et ses carences

Mon, 01/21/2019 - 09:36

Ali Chabana

     L’ordonnance 67-24 du 18 janvier 1967 spécifie que « la commune est la collectivité territoriale, politique, administrative, économique, sociale, culturelle de base » et d’ajouter que « la commune constitue l’assise de la décentralisation et le lieu d’exercice de la citoyenneté » et si aujourd’hui on célèbre cet évènement avec la création de la cellule de base de l’échafaudage politico-administratif de l’Etat algérien, ce n’est certainement pas pour une simple commémoration de la date, mais un moment d’une profonde réflexion sur le long parcours effectué dans la mise en place des fondations essentielles des institutions des collectivités locales. Depuis d’autres péripéties se sont greffées sur le socle fondamental d’une commune à la croisée des chemins, de son rôle, ses missions.

Si Ali Ali (84 ans), premier P/APC de la commune de Tébessa élu au suffrage universel direct après avoir assumé la transition de passation des pouvoirs de l’administration coloniale à celle de l’Etat algérien renaissant, nous dira qu’il avait travaillé avec un personnel pour la plupart de nationalité française et qu’il a fallu du temps pour mettre progressivement les rouages de la nouvelle administration nationale. Déjà la commune d’alors jouissait de larges prérogatives, en dépit du peu de ressources humaines et matérielles dont elle disposait. De nos jours, on commémore la journée nationale de la commune et moult interrogations viennent à l’esprit de tout à chacun, d’une APC exposée à tous les vents et critiques, d’une gestion approximative, dans une conjoncture socio-économique des plus défavorables.

La quasi-totalité des 28 communes de la wilaya de Tébessa sont souvent mises devant le fait accompli par manque de moyens, d’encadrement, résultat la gestion des affaires locales se fait dans une atmosphère délétère, bureaucratique, sur une toile de fond d’antagonisme d’intérêts. Et tout cela, le citoyen crie à l’injustice, à l’incompétence, au népotisme. Que faudra-t-il entreprendre afin de libérer les énergies des uns et la mise à l’écart de fauteurs de trouble ? Car, s’il y a une stratégie de développement local que les pouvoirs publics renforcent au fur et à mesure par un nouveau cadre juridique adéquat, ce sera justement aux équipes municipales de les mettre en exécution, avec sûrement l’adhésion de la population.

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Tébessa: Plus de 7.800 demandeurs d’emploi placés par l’ANEM

Mon, 01/21/2019 - 09:35

Ali Chabana

      Pas moins de 7821 demandeurs d’emploi ont été placés par les services de l’ANEM à Tébessa, et ce, durant l’année 2018. Cela constitue une hausse de plus de 34%, en comparaison avec le chiffre réalisé en 2017, 6.600 postes pourvus. Parmi ce chiffre de 7.821 placements, notons que 903 postes sont revenus au profit des cantines scolaires et 1.620 autres aux secteurs de l’Education, de la Santé et aux communes. Au total, l’ANEM a enregistré 85.875 demandes déposées au niveau de ses 5 antennes dans la wilaya de Tébessa pour une offre de 20.229 postes d’emploi dont 76% ont été satisfaits. Beaucoup d’universitaires se tournent vers l’ANEM afin de dénicher un travail, ainsi que des diplômés de la formation professionnelle. Aussi, l’ANEM joue son rôle d’intermédiaire auprès des demandeurs de travail et les entreprises et administrations publiques et privées.

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Migration: Mettre en place une nouvelle gouvernance

Mon, 01/21/2019 - 09:31

Yazid Alilat

«Nous ne pouvons pas continuer à lutter contre le phénomène migratoire avec les mêmes stratégies adoptées il y a dix ans». C’est ce qu’a affirmé, hier dimanche, au lendemain d’un forum sur le phénomène de la «Harga», à la Radio nationale, le directeur du Centre de Recherches en Economie appliquée et Développement (CREAD), Mohamed Saïb Musette.

«C’est la première fois, a-t-il affirmé, qu’il y a une volonté politique pour prendre en charge le phénomène, à travers un forum national.» Le ministère de l’Intérieur a organisé, samedi, un forum sur le phénomène de la ‘harga’, et comment le circonscrire, le prendre en charge et éliminer les réseaux de passeurs. Selon un décompte du ministère de l’Intérieur, 119 corps de migrants ont été repêchés sur les côtes algériennes, en 2018, alors que 96 sont portés disparus, à la suite d’une tentative d’émigration par mer.

De son côté, le ministère de la Défense nationale a recensé 3.983 tentatives d’émigration clandestine, durant l’année dernière. Saïb Musette a indiqué que ce forum sur la migration clandestine «a mobilisé des experts, des consultants, des membres de la société civile et des acteurs de la communication et la culture, et donc il y a une volonté à traduire, à travers une démarche nationale, ce besoin de lutter contre le phénomène migratoire». Pour le sociologue et chercheur, «il faut cerner quelle manière faut-il mettre en œuvre pour cette gouvernance de la politique migratoire, car nous sommes devant un phénomène de société avec la migration dans sa globalité, qui ne concerne plus les jeunes mais des familles qui y sont impliquées en prenant le risque de partir.

Le directeur du CREAD, refusant de parler «d’ émigration clandestine», estime que «le problème migratoire, en Algérie se traduit par le fait que nous sommes devant une gouvernance éclatée où l’on s’occupe, chacun de son côté, du problème.» Or, ajoute-t-il, on n’a jamais fait une étude sur la ‘Harga’ en Algérie, ni fait un diagnostic stratégique. Mais, une fois que tout cela soit fait, on peut sortir avec un plan d’action, une stratégie et un plan de communication», même si «le phénomène n’est pas un problème exclusif, à l’Algérie, mais aux pays de la région se trouvant face à l’Europe. Mohamed Saïb Musette a, d’autre part, critiqué le ministère de la Jeunesse qui n’a pas mis en place «une stratégie ou une structure de prise en charge de la jeunesse, encore moins une politique nationale de la jeunesse.» «Elle est inexistante», a-t-il affirmé, avant de rappeler que la ‘Harga’ touche, en particulier la jeunesse, c’est un segment de la politique migratoire.»

Pour autant, la ‘Harga’ est une petite hémorragie dans le corps social, et donc il faut traiter le corps social dans sa totalité, que ce soit en termes de mobilité ou de migration internationale.» D’autre part, il a estimé que les différents dispositifs mis en place par les pouvoirs publics, depuis 2007, pour prendre en charge les besoins de la jeunesse et lutter contre l’émigration clandestine, «n’ont pas donné de résultats». «On pensait régler les problèmes de la Jeunesse, à travers un certain nombre de dispositifs (ANSEJ, CNAC), mais toute politique sociale a une durée de vie», a-t-il fait remarquer, avant d’affirmer que «je ne pense pas que le dispositif ait eu les résultats escomptés, et donc il nous faut une nouvelle politique qui prenne en compte les différentes dimensions sociétales, d’autant que nous sommes en crise financière.»

Pour le directeur du CREAD, «il faut aller vers une instance intersectorielle pour prendre en charge cette problématique migratoire», comme il faut «améliorer les choses dans la région.» Il s’agit en outre de «s’intéresser à ce qui est caché derrière ce phénomène, ce qui n’est pas visible ou ce qu’il y a derrière les corps sans vie des ‘harraga’, et sans collaboration internationale, on ne peut rien faire, car il faut suivre le processus de la migration, dans son intégralité, pour pouvoir agir», estime le chercheur. Comme il a, d’autre part, rappelé, selon différentes études, qu’ «il y a toute une industrie du phénomène migratoire, c’est un marché, et il faut voir combien cela coûte.» «Il y a une économie parallèle qui se met en place, et cela se chiffre à près de 7.000 milliards de dinars pour l’Europe, et beaucoup plus pour les Etats-Unis», a t-il affirmé. Pour l’Algérie, «il y a trois types de migration, indique-t-il: il y a le réseau autonome des jeunes regroupés entre eux, le réseau semi-professionnel et celui professionnel à l’International, où les migrants sont accueillis de l’autre côté, logés et avec de faux papiers. Ces réseaux sont connus (France, Portugal, Espagne, USA), et il y a une économie parallèle pour prendre en charge cette demande de migration.» Donc, «il faut organiser la lutte contre ces réseaux, et si on ne le fait pas nous-mêmes, d’autres le feront pour nous, et on subira après les consequences», estime le directeur du CREAD.

Enfin, il a rappelé que «tous les Etats membres des Nations unies, qui veulent signer le pacte sur la migration, doivent organiser la migration régulière et lutter contre celle irrégulière», avant de prévoir que le phénomène migratoire va encore augmenter, notamment, avec les dérèglements climatiques. Ce phénomène «a bon dos dans les programmes politiques et des élections», dans les pays développés «où le thème de la migration est utilisé».

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Personnes handicapées: Bientôt une carte Chifa «d’appareillage»

Mon, 01/21/2019 - 09:30

M. Aziza

   Bonne nouvelle pour les personnes souffrant de handicap physique. Les services de la sécurité sociale, en partenariat avec la Fédération des personnes handicapées, sont en train de finaliser un projet portant sur la mise en place d’une carte Chifa « d’appareillage et de traitement » destinée exclusivement aux personnes handicapées. C’est ce qu’a annoncé la présidente de la Fédération nationale des personnes handicapées, Mme Atika Mameri, lors d’une conférence de presse qu’elle a animée hier à l’hôtel Sheraton à Alger.

La conférencière a précisé que l’annonce officielle de cette nouveauté se fera dans une semaine, ou au plus tard dans quinze jours, par les autorités concernées, celles du Travail et de la Sécurité sociale. En précisant que, désormais, les personnes handicapées en Algérie n’auront plus besoin de faire appel aux ONG nationales et internationales pour se procurer un fauteuil roulant, des sondes lubrifiées ou autres traitements permettant aux personnes handicapées d’avoir une vie « normale ». Elle a souligné qu’une fois ce projet entré en vigueur, les personnes handicapées vont pouvoir se procurer « tous types d’appareillage et de traitements» auprès des officines les plus proches ou dans les centres de traitements spécifiques.

Et d’ajouter qu’il y a encore une possibilité d’élargir l’octroi de tricycles (motos) aux personnes handicapées à d’autres catégories, sachant qu’actuellement, ces « motos » sont destinées exclusivement aux personnes handicapées qui travaillent ou celles qui suivent des études. Elle précise qu’après tant d’années, « aujourd’hui, on a trouvé de l’écoute de la part des autorités concernées, notamment celles de la sécurité sociale ». « Cela ne veut pas dire qu’on a résolu tous les problèmes et les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes handicapées en Algérie.

En insistant sur le fait que « la personne handicapée n’a pas besoin uniquement d’un fauteuil roulant », mais elle a besoin, selon la présidente de la fédération, « d’un environnement qui lui permet d’avoir une vie normale, l’accès aux services communautaires comme les soins médicaux, aux bâtiments, aux transports publics, aux trottoirs, ainsi que d’autres commodités dont jouissent les personnes qui ne souffrent pas de handicaps mais qui ne sont pas à l’abri d’un accident, d’une erreur médicale, d’une maladie invalidante et autres ». La présidente de la fédération a voulu préciser que les personnes handicapées « ont des désirs et des ambitions dans la vie, elles veulent se marier, elles veulent faire des enfants, travailler, étudier, atteindre des postes supérieurs, etc. ». Elle résume en affirmant que « les personnes handicapées n’ont pas besoin d’un barème médical, un handicapé à 100%, ou à 80%, mais ont besoin d’un barème social qui définit le besoin de chaque cas ». Autrement dit, «les handicapés ont besoin de dispositif scolaire, des agents d’insertion, des auxiliaires, des appareils, des traitements et des dispositifs médicaux remboursés ».

Prenant la parole, des jeunes handicapés (certains sont devenus paraplégiques suite à des accidents de voiture) ont fait des témoignages émouvants. Une parmi les intervenants a affirmé qu’elle a obtenu difficilement des sondes à demeure auprès des pharmaciens, sans parler des sondes lubrifiées pour auto-vidange de la vessie qui sont coûteuses (un paquet de 30 sondes cédé à 8.000 DA). Sachant que certains utilisent 4 à 5 sondes par jour. Il faut savoir aussi que le prix d’un paquet de sondes lubrifiées est le double de la pension accordée à des personnes handicapées à 100%, qui est l’équivalent de 4.000 DA par mois. De son côté, le Pr. Hocine Cherid, chef de service à l’EHS d’Azur- Plage, a affirmé que les sondes à demeure ont des conséquences désastreuses sur les malades et un impact financier plus lourd sur les caisses de l’Etat. En alertant que la plupart des cas de mortalité chez les personnes handicapées sont dus à des complications (infections) urinaires.

Les intervenants ont tous plaidé pour la promulgation d’une loi garantissant les droits des handicapés « car aujourd’hui, des familles de personnes handicapées réclament des attestations prouvant qu’on n’a pas les moyens nécessaires et des centres pour la prise en charge de cette catégorie, afin de permettre à leurs enfants de se soigner ailleurs, notamment en France, leurs enfants sont parfois adoptés par des familles résidant à l’étranger », dira Mme Atika Mameri avec regret.

Et de préciser que « certains groupes médicaux, venant du Maroc, d’Espagne, de France et de Turquie, font parfois du  »racolage » pour attirer les malades algériens en leur proposant des interventions chirurgicales dans leurs pays à des prix inimaginables, alors que nous avons des compétences en Algérie qui ont besoin seulement de moyens ».

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Categories: Afrique

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