Cet article Nous sommes prêts pour la seconde négociation, sur le futur des relations. Soyez prêts ! (Michel Barnier) est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Carnet (05.04.2019). Confidentiels (UE-ONU terrorisme, Afrique rurale). PESC (Diplomatie européenne, Bank Mellat). Opérations (KFOR Albanie). Défense (USA-Hongrie accord, Bulgarie armée de l’air, USA-Turquie F-35). Diplomatie (Venezuela défiance, Algérie transition, Haut-Karabakh évolutions, Mines objectif 2025, Sécurité durable, Brunei torture). Aides (Libye urgences, Iran inondations). Sécurité (Contenu terroriste, Brexit visas, Carte identité, G7 intérieur, UE-USA preuves). Pouvoirs (Procureur européen choix et Kövesi, Budget rabais britannique, Pologne infraction, Etat de droit débat, Justice MFF). A lire. est apparu en premier sur Bruxelles2.
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(B2) Durant ces dernières 48 heures, à Washington, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Alliance atlantique se sont rassemblés autour d’un même message : l’OTAN est un merveilleux instrument, l’Alliance atlantique est nécessaire, et grâce à l’impulsion de Donald Trump, nous avons fait un grand bond en avant…
Jens Stoltenberg et Donald Trump dans une poignée de mains virile (crédit : US – Maison Blanche)
Grâce à Donald, quel chemin parcouru !
Ce dernier point n’est pas de la flagornerie pure. Il s’agit de démontrer à l’hôte actuel de la Maison blanche que les efforts des Alliés pour augmenter leurs dépenses de défense et atteindre l’objectif des 2% du PIB tiennent essentiellement à son action, et non à celle de son prédécesseur, Barack Obama. Il faut faire oublier que c’est le Démocrate, ennemi de D. Trump, qui a initié ou soutenu la nouvelle politique adoptée au sommet du Pays de Galles, avec à la clé, un ‘stop’ à la baisse des budgets de défense et un calendrier pour leur remontée.
La trace de Obama, soigneusement effacée
Fidèle à cette tactique, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a soigneusement gommé de son discours (devant le congrès US) toute référence à Barack Obama, et même au sommet du Pays de Galles, pour ne rendre hommage qu’à l’actuel président : « Les alliés de l’OTAN doivent dépenser plus pour la défense. Cela a été un message très clair du président Trump. Et ce message a eu un réel impact » (1).
La crainte d’une porte claquée
Cette attention a un objectif concret : éviter que le doigt agité de Donald ne dérape en direction de son tweeter pour lâcher une bordée d’injures ou de remarques négatives sur l’un ou l’autre. Chacun garde en souvenir les moments douloureux du dernier sommet de l’Alliance, en juillet à Bruxelles, où l’ancien homme d’affaires, devenu président, avait semé le trouble et la stupeur dans cette assemblée d’ordinaire plus policée (2). A l’époque, la crainte de le voir claquer la porte, voire de dénoncer le Traité de l’Alliance atlantique, était si réelle que, en urgence, les juristes de l’organisation avaient été sommés de farfouiller dans le texte originel du Traité — et les autres dispositions internationales —, pour voir quelles étaient les conditions exactes d’un USexit…
Un cirage de pompes efficace
Cette menace semble éloignée aujourd’hui, grâce à cet effort général de cirage de pompes du président américain. Le secrétaire général « a un bon sens politique. Il rend hommage au travail de Donald Trump » nous confie un diplomate en poste à l’alliance. « C’est efficace. Cet empire des signes a éteint les menaces sur une sortie de l’OTAN ».
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) On semblerait être au temps de l’Union soviétique des grands jours, quand on effaçait soigneusement toute référence à l’ancien chef…
(2) Lire sur le sommet de Bruxelles :
Cet article Cirage de pompes généralisé à Washington. Donald, le petit père de l’Alliance est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Alerte ! Les appels à propositions pour le programme de développement industriel de défense publiés est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Fonds européen de défense : l’Agence reste un lieu irremplaçable d’élaboration des projets (Jorge Domecq) est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Des valeurs et des actes au service de l’utopie européenne (Stefan Löfven) est apparu en premier sur Bruxelles2.
À Bobigny et à la Colline des artistes se frottent à la question du racisme et du sexisme dans des formes poétiques et politiques qui font mouche. Il y a d'abord James Baldwin et sa silhouette longiligne, l'une des figures de proue du mouvement civique aux États-Unis, prédisant « La prochaine fois le feu », puis Toni Morrison, solaire et généreuse, seule auteure noire lauréate du prix Nobel de littérature, Mohamed Ali qui « vole comme le papillon et pique comme l'abeille », Claude Lévi-Strauss, fondateur (...)
- Contrebande / France, Racisme, Histoire, Intellectuels, Culture, ThéâtreCet article A l’agenda du Conseil des Affaires étrangères (8 avril 2019) est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Notre collègue allemand Eric Bonse a fait un éditorial intéressant sur son blog Lost in Europe, comparant la réaction européenne sur le Venezuela et celle sur l’Algérie. C’est en effet troublant et cela mérite réflexion.
Comment l’UE réagit-elle au changement de pouvoir en Algérie ? Rien du tout ou presque. La commissaire chargée des Affaires étrangères, Federica Mogherini, reste silencieuse. Elle préfère largement interférer dans la lutte pour le pouvoir au Venezuela.
L’Europe qui tonne sur la situation au Venezuela…
Dès que le monde a appris que le président intérimaire autoproclamé Juan Guaidó allait perdre son immunité au Venezuela, Federica Mogherini a fait une déclaration indignée. « L’Union européenne condamne fermement la décision illégale prise récemment par le contrôleur général du Venezuela de disqualifier le président de l’Assemblée nationale, Juan Guaidó, pour 15 ans, de ses fonctions publiques. Une telle décision politiquement motivée, sans respect des garanties d’une procédure régulière, démontre une fois de plus le caractère arbitraire des procédures judiciaires dans le pays. Le rétablissement de la démocratie, de l’État de droit et de la séparation des pouvoirs est impératif. »
… se tait sur l’Algérie
Si on le lit ainsi, on se demande pourquoi l’UE n’est pas en mesure d’exiger la même chose de l’Algérie ? « Le rétablissement de la démocratie, de l’Etat de droit et la séparation des pouvoirs »… cela vaut également à Alger. Après la démission du président actuel Abdelaziz Bouteflika, qui n’était apparemment pas tout à fait volontaire, l’armée menace aujourd’hui de prendre le pouvoir pour de bon. Les gens qui ont renversé Bouteflika, avec des semaines de manifestations pacifiques de masse, se sentent trahis. A la place qu’a-t-on eu ? … surtout le silence.
Un vrai catalyseur
Il est clair cependant qu’en Algérie, l’Union européenne pourrait mettre les pieds dans le plat, d’autant plus que l’Algérie est un pays voisin et pas aussi éloigné que le Venezuela. Il est clair aussi que l’Union européenne pourrait être le catalyseur d’un changement démocratique — contrairement au Venezuela, où elle ne joue qu’un rôle mineur. Pourquoi n’essaie-t-elle pas ?…
La peur, les intérêts ou une tactique
L’Europe a-t-elle peur d’un deuxième printemps arabe ?… Ou est-ce que parce le pays d’Afrique du Nord possède également d’importantes réserves de gaz et est un acheteur « populaire » d’armes fabriquées en Allemagne (et en France) ? Ou est-ce parce qu’en Algérie — exactement ce que l’UE et les États-Unis veulent pour le Venezuela s’est produit — que l’armée abandonne le dirigeant et passe du ‘bon’ côté ? C’est cynique, mais évident…
(Eric Bonse)
Texte issu de deux articles ici et ici (en allemand). Traduction et intertitres sont de la rédation
Cet article Pour l’Europe l’important se passe au Venezuela, pas en l’Algérie. Une erreur ? est apparu en premier sur Bruxelles2.
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Cet article La Lituanie s’engage avec les États-Unis dans un pacte de coopération militaire. Équipements à la clé est apparu en premier sur Bruxelles2.