Le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, à l'occasion de la plénière de ce Mardi 05 Juin 2018, a mis en demeure, la commission des lois. Cette mise en demeure fait suite à la mise à disposition du Cos-Lépi, de la liste exhaustive des Commissaires Communaux d'Actualisation (CCA), conformément à l'article 230 de la loi 2013 portant code électoral en République du Bénin, qui a été lue en plénière ce mardi 05 juin 2018 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Au regard de la sensibilité et de l'importance de cette liste exhaustive des CCA qui n'existe pas encore alors que la communication a été déjà faite en plénière, le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, a mis en demeure la commission des lois pour que diligence soit faite et que le parlement joue véritablement et au plus vite sa partition.
Le député Abdoulaye Gounou, vice-président de la commission des lois, en l'absence de son président, a rassuré l'autorité parlementaire.
Une position qui montre véritablement que le président Adrien Houngbédji tient à la bonne marche et au bon fonctionnement du Cos/Lépi.
F. A. A.
Environ 30 kg de tilapia et de silure blancs ont été incinérés à Aného, la semaine écoulée. Cette mesure est relative à l'interdiction d'entrée des poissons en provenance du Bénin sur le territoire togolais sans autorisation. Cette opération à été effectuée par la Direction préfectorale de l'Agriculture, de l'Elevage et de l'Hydraulique des Lacs.
Préserver la population togolaise contre une intoxication alimentaire. C'est l'objectif qui sous-tend cette opération d'incinération de milliers de possons par les autorités togolaises. La mesure conservatoire prise à travers un communiqué conjoint des ministères en charge de la Santé et de l'Environnement interdisant l'importation de poissons du Bénin voisin sans certifcat d'importation se met donc en application.
Le directeur préfectoral de l'agriculture a profité de cette opération pour sensibiliser l'opinion sur lesdites mesures conservatoires en date du 24 mai dernier afn de protéger la santé et la vie des citoyens.
G. A.
Yayi Boni naît à Tchaourou au début des années 50. Quatrième garçon de son père, il ne doit pourtant son éducation qu'à son oncle Aboumon, cousin de celui-ci, dont l'autorité planait sur toute la famille. Cependant, les événements malheureux successifs qui surviennent sur la descendance directe de son père génétique impacteront, à mon avis, profondément la formation de sa personnalité et la perception de ses rapports personnels avec ses nombreux cousins paternels, et de façon plus générale, avec ses interlocuteurs. Je souhaite lui laisser l'autorité de la décision de parler de certains de ces événements quand il comprendra qu'il faut fermer la baraque politique et écrire ses mémoires pour la postérité.
Une chose est sûre, il n'était pas bien parti dans la vie. Et cela explique la combativité dont il fut capable plus tard face aux défis de son existence. Combativité, oui, mais complexes et susceptibilités surtout. C'est sous l'autorité de son oncle qu'il grandit, bien que son père soit là. Les circonstances de sa scolarisation, déjà relatées dans maints ouvrages, révélaient déjà une grande pulsion chez ce jeune garçon qui voyait ses cousins partir à l'école chaque matin, alors que lui devait se rendre au champ, avec son oncle. On peut dire certaines choses sans y mettre les mots. Et c'est ce que j'essaie de faire.
Le petit garçon eût bien voulu, comme les autres, se rendre à l'école. Mais, ce n'était ni lui, ni son père biologique qui en décidait. Et celui qui trouva que sa place serait plutôt au champ ne le fit guère par méchanceté. Dans les circonstances du moment, cela paraissait même plutôt logique et normal. Le petit Boni voyait les choses autrement. Et profitant d'une des absences de son oncle parti vendre son tabac dans les hameaux voisins, il se fit conduire à l'école communale par l'un de ses cousins.
L'ambiance, au retour de l'oncle, fut houleuse. Mais, le fait était déjà accompli. En plus, cet oncle n'avait pas un intérêt particulier à le garder au champ. Peut-être doutait-il simplement de ses aptitudes pour l'école. Il finira par laisser faire, voyant une si grande détermination chez l'enfant. Et naturellement, le petit garçon eut une scolarité facile, pas parce qu'il fut autrement brillant, mais parce que, contrairement à ses camarades de classe, lui avait décidé, de son propre chef, d'aller à l'école.
Je ne compris que plus tard les nombreux changements radicaux de sujet que faisait Yayi, quand quelques fois, au cours des interminables causeries qui meublaient nos voyages à travers le pays, j'entreprenais de lui raconter les circonstances dans lesquelles je commençai l'école. La similitude, même partielle, avec sa propre histoire, réveillait peut-être chez lui des blessures. Mais, tout finit si bien entre lui et son oncle qu'il le fit plus tard partir à la Mecque ; ce qui constitue le cadeau suprême que l'on peut faire à un musulman fervent. Et ce fut cet oncle qui, au soir de sa vie, laissa une déclaration prémonitoire qui s'accomplira des décennies plus tard. _"Il se produira, dans cette famille si modeste, un événement de portée nationale. Mais, je ne serai plus là pour le voir"_, avait-il dit, avant de rendre l'âme.
Les rapports entre Yayi et ses cousins, dont la plupart se désolidarisèrent rapidement, furent-ils marqués par ce bégaiement de son destin aux portes de l'école ? Pas facile de le dire, surtout que André Aboumon, l'aîné de ses cousins, fils biologique du patriarche Aboumon, et qui, le premier, occupa un poste administratif, devint une sorte de tuteur et de soutien matériel pour le jeune Yayi. André était agent du développement rural et, à la suite de son père, était devenu, pour un moment, le pilier central de la famille.
Yayi, après son baccalauréat, partit pour l'université nationale du Bénin, après avoir raté de très peu de se retrouver dans un institut de formation aux métiers de l'assurance, à Yaoundé. Sur insistance de Abdoulaye Issa, jeune leader aux réflexes déjà futuristes, Yayi abandonna, la mort dans l'âme, ce billet d'avion conséquent à la bourse d'étude qu'il avait obtenue pour le Cameroun. Il s'inscrit à la faculté des sciences économiques. C'est à ce moment qu'il rencontra sa première épouse dont il eut sa première fille, Solange.
Les difficultés matérielles et financières s'amoncelèrent alors dans sa petite chambre d'étudiant à Gbégamey, non loin de la _"Place Bulgarie"_, et c'est avec la carte de visite de ce même Abdoulaye Issa qu'il se présenta, un peu plus tard, dans le bureau du directeur général de la Banque commerciale du Bénin, BCB, qui n'était rien d'autre qu'un certain Bruno Amoussou.
_"C'était un jeune homme travailleur, mais peu structuré"_, se souvient le renard de Djakotomey. Yayi garda un contact régulier et très suivi avec ses cousins restés à Tchaourou, jusqu'à ce qu'une violente attaque occulte, dont il se tira de justesse, l'éloigne de son Tchaourou natal. Il prit aussi radicalement ses distances avec la famille quand, quelque temps après, il partit pour la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, BCEAO, à Dakar. Ce séjour dakarois fut, pour lui, un long tuyau noir, tant au plan professionnel que privé.
Au plan professionnel, son séjour dans les locaux de l'institution régionale fut une longue succession de frustrations et de prostrations. Il lui était, par exemple, impossible d'emprunter le même ascenseur que Pascal Irénée Koukpaki, qui faisait figure de nabab, vu ses excellentes relations avec le gouverneur ivoirien. Demander et obtenir une simple photocopie au pôle de secrétariat relevait pour lui d'un parcours du combattant. Il se sentait rejeté, mal aimé. Il eût bien voulu entretenir des relations de fraternité avec son frère du nord, Abdoulaye Bio Tchané. Mais, les deux hommes n'ont ni la même essence, ni le même tempérament. Et leurs relations furent de façade.
Dans le même temps, des inquiétudes se renforçaient au village, chez ses frères et cousins, qui soupçonnaient son éloignement d'avoir été provoqué par des voies occultes. Yayi venait bien à Cotonou quelques fois, mais évitait tout contact avec la famille. Grâce à l'entregent du docteur Pierre Boni, fondateur de la _"Clinique Boni"_, beau-frère du président Nicéphore Soglo, Yayi fut rappelé au pays pour servir à la présidence de la République en tant que conseiller à l'économie du chef de l'État. Les appuis de ce même Pierre Boni seront décisifs pour l'aider à décrocher le prestigieux poste de président de la Banque ouest-africaine de développement, BOAD, à la place du ministre des Finances, Paul Dossou, et face aux appétits des prétendants comme Yacouba Fassassi et Guy Amédée Adjanonhoun.
Certaines sources situent à cette époque la naissance des ambitions présidentielles du petit neveu du patriarche Aboumon. Le calcul, fort simpliste, était celui-ci : le président Nicéphore Soglo rempile en 1996. Puis forclos en 2001, il libère le plancher. La première projection de Yayi se faisait donc sur l'horizon 2001. Mais, les choses ne se passèrent pas exactement comme prévues. Soglo perd les élections en 1996. Entre-temps, Yayi renoue avec son Tchaourou natal où il bat campagne pour Soglo, aux côtés de son aîné, le légendaire ministre de l'Education nationale, Dramane Karim, dont on se rappellera longtemps la silhouette émaciée et les épais verres correcteurs à grosse monture.
Yayi renoue donc avec Tchaourou, mais le scrutin présidentiel tourna à la correction pour lui et le ministre Karim. Plus tard, des informations parvenues au candidat malheureux Nicéphore Soglo dénonceront une certaine duplicité de sa part, l'accusant d'avoir battu campagne pour Kérékou. Cette accusation, bien que gratuite et fausse, se retournera en faveur du jeune président de la Banque ouest-africaine de développement dont la tête fut vainement réclamée par les princes du nouveau régime.
Il put se réconcilier plus tard avec Tchaourou, par le projet d'extension du réseau électrique qu'il fit financer par la BOAD et qui part de Parakou, pour chuter à l'hôpital de Papanè. L'électrification de Tchaourou fut un acte majeur qui le positionna de façon irréversible dans un Tchaourou où il ne faisait guère figure de grand leader.
C'est vers ce Tchaourou que se dirige, dans le crépuscule de ce samedi, neuvième jour de campagne, notre cortège électoral, après un meeting pharaonique dont l'un des objectifs était de donner la réponse au candidat Adrien Houngbédji qui y avait fait stade comble quelques jours plus tôt.
En route pour Tchaourou, là où Yayi faillit rater l'école...!
(✋À demain)
*Tibo*
Les dirigeants du club saoudien d’Al Ahli offrent un salaire de 2,5 M à l’international algérien, El Arbi Hillel Soudani, pour un éventuel transfert cet été selon la presse croate. De son côté, l’attaquant des Verts ne semble pas intéressé par un départ vers l’Arabie saoudite, la direction d’Al Ahli a fait une offre de 2,8 M aux dirigeants croates pour s’attacher les services de Soudani, une offre qu’aurait acceptée le président du club. Le meilleur joueur et buteur du Dinamo Zagreb reste lié au club jusqu’en 2020, il a disputé 28 rencontres et terminé meilleur buteur du championnat, avec 17 buts inscrits, il a aussi offert 09 passes décisives.
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Arts martiaux
La Fédération algérienne d’arts martiaux s’est affiliée officiellement à la Fédération internationale de jeet kune do, représentée par le président de la commission fédérale de jeet kune do et membre du bureau fédéral, Mohamed Ben Saâda.
Natation
Le nageur algérien Djawed Syoud (19 ans) a reçu un certificat honorifique de la part du président du Cabinet municipal aux sports de la commune de Chalon-sur-Saône (France), pour les efforts consentis et les résultats obtenus en 2017 et pour l’encourager en vue de l’année 2018. Syoud, nageur du club de Chalon, a reçu aussi un chèque bancaire en présence du maire de la commune.
Rafle
Le MJS, Mohamed Hattab, a félicité le président de la Fédération algérienne de rafle et billard, Mohamed-Amine Maïdi, à l’issue de son élection comme coordinateur au sein du bureau exécutif de la Fédération internationale de rafle.
Rugby
La Fédération algérienne a lancé l’Equipe nationale de rugby à sept, en organisant depuis samedi le 1er rassemblement au centre de formation du Racing-Metro (Paris) sous la direction du sélectionneur Bouhraoua Boris (joueur international algérien) et son adjoint Terry Bouhraoua (ancien capitaine de l’équipe de France lors des jeux olympiques de Rio 2016). La mission du staff technique est de préparer les Jeux méditerranéens 2021 d’Oran (Algérie).
Tennis
Les Algériens Abderrahmane Cherifa et Réda Benbarnou prennent part à Roland-Garros, 2e levée du Grand Chelem, comme juges de ligne.
Voile
La Fédération algérienne de voile (FAV) a annoncé le report du stage de l’Equipe nationale de la série Optimist, prévu initialement du 2 au 7 juin à l’Ecole nationale des sports nautiques et subaquatiques de Bordj El Bahri (Alger). Le report est motivé par le début des travaux de réhabilitation en prévision des Jeux africains de la jeunesse (JAJ), prévus à Alger au mois de juillet 2018.
Athlétisme
L’athlète algérien Mohamed Belbachir a réalisé les minima de qualification pour les Jeux méditerranéens-2018 de Tarragone (Espagne), après avoir enregistré un chrono de 1:45.96 lors du 800m au meeting international de demi-fond Montbéliard en France.
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ALGER- L’alimentation en eau potable sera suspendue mardi de 6h00 à 20h00 dans la totalité de la commune des Eucalyptus (Alger), en raison de travaux de raccordement de la déviation d’une canalisation principale de transfert d’eau potable alimentant cette commune, a annoncé lundi la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL) dans un communiqué.
Ces travaux, entrant dans le cadre du projet de la desserte républicaine des Eucalyptus, sont localisés à Haouch « Félit » et engendreront, mardi, une suspension de l’alimentation en eau potable dans la commune des Eucalyptus dans sa totalité, a précisé la même source, ajoutant que la situation se rétablira progressivement le même jour (mardi) à partir de 20h00.
Un dispositif de « citernage » est mis en place afin d’assurer les usages prioritaires, a assuré la SEAAL.
La SEAAL, qui affirme mettre tout en £uvre pour rétablir la situation et garantir de nouveau la continuité du service.
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Omar al Razzaz occupait le poste de ministre de l’Education dans le gouvernement sortant. Il devra prendre en charge les préoccupations exprimées par les jordaniens sortis manifestés dimanche dans la capitale, Amman, et dans les grandes villes de province, pour dénoncer les mesures d’austérité prises.
Hani Moulqi a démissionné lundi sur fond de ces protestations sociales qui secouent le pays. Il a présenté lundi après-midi sa démission au roi, qui l’a reçu au palais royal à Amman et l’a acceptée », ont indiqué des sources médiatiques.
M.Moulqi, à la tête du gouvernement depuis mai 2016, fait face depuis plusieurs jours à une vague de contestation après des mesures dénoncées par la population, notamment un projet d’impôt sur les revenus et des hausses des prix du carburant et de l’électricité.
Dimanche soir, quelque 5.000 manifestants se sont rassemblés devant les locaux du Premier ministère à Amman, réclamant le départ de M. Moulqi.
Ces manifestations, les plus importantes en cinq ans, se déroulent depuis plusieurs jours, de nuit, à Amman et dans d’autres villes du royaume, selon les médias. Des centaines de manifestants sont également descendus dans la rue dans les villes de Zarqa et Balqa (est), Maan, Karak (sud), Mafraq, Irbid et Jerach (nord).
Selon des sources médiatiques locales, le Parlement va demander au roi de pouvoir tenir une session extraordinaire, une majorité des députés étant favorable à l’annulation des mesures d’austérité, selon le président de l’Assemblée.
Des syndicats représentant plusieurs dizaines de milliers de salariés des secteurs public et privé ont lancé un mot d’ordre de grève générale pour mercredi.
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