DJELFA – Le projet de modernisation d’un tronçon de 20 km de la RN1 reliant Djelfa à Laghouat a été inauguré, mercredi, à Djelfa.
La mise en service de cet axe stratégique du trafic routier entre le Nord du pays et le Grand sud est inscrite au titre des festivités commémoratives du 56ème anniversaire de la fête de l’Indépendance et de la Jeunesse.
Dans son intervention à l’occasion, le wali Hamna Guenfaf a souligné la contribution attendue de cet axe routier, auquel s’ajoutera un tronçon prévu à la livraison en août prochain, dans la fluidification du trafic, tout en participant à la réduction des accidents de la circulation sur cet axe routier, théâtre auparavant d’une moyenne de deux décès tous les deux jours. « Un chiffre qui a sensiblement baissé, depuis sa modernisation », s’est félicité le wali.
Durant cette semaine, le secteur des travaux publics, à Djelfa, a été le théâtre de la réception d’un axe routier global de pas moins de 74 km, représenté par la réalisation d’un dédoublement de voie sur la RN1, traversant le Nord de la wilaya. Il s’agit d’un axe de 34 km reliant Ain Ouessara à Boughezoul (W.de Médéa), et de l’axe Hassi Bahbah – Ain Ouessara, reliant ces deux villes, sur une distance de 40 km.
Le wali a fait, aussi, part d’une prévision de réception « pour septembre prochain » d’un autre projet routier d’importance. Il s’agit de la réhabilitation d’un axe de 35 km de la RN 1 devant relier Hassi Bahbah à Djelfa.
L’ouverture officielle au trafic de l’axe (voie unique) Djelfa- Laghouat, ayant bénéficié d’une action de modernisation, a, aussi, donné lieu au lancement, par le wali, des travaux de dédoublement du même axe routier sur une distance de 64 km, dont 24 km constituant un évitement de la ville de Djelfa, et 40 km en direction de Laghouat.
Selon les chargés de la direction des travaux publics, ce projet affecté d’une enveloppe de 19 milliards de dinars, a pour objectif principal d’aider à l’éradication des points noirs au niveau de cet axe, tout en contribution à la fluidification du trafic sur cette route stratégique, reliant de nombreuses wilayas du pays entre elles.
Outre l’évitement de Djelfa et le dédoublement de voie, le projet englobera un viaduc de 1.400 mètres de long, six échangeurs et trois ponts, a-t-on ajouté de même source.
Ces festivités de commémoration du 56eme anniversaire de la fête de l’Indépendance ont, également, constitué une opportunité pour la mise en service d’un nouveau centre payeur de la Caisse nationale des assurances sociales à Messaàd ( 75 km au Sud de Djelfa) , outre l’inauguration dans la même ville d’un siège de l’Agence de l’emploi et d’une salle polyvalente à la cité « Saàifi ».
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ORAN – Le ministre des travaux publics et des transports, Abdelghani Zaâlane, a instruit, mercredi, les responsables du projet du nouvel aéroport international d’Oran de régler tous les problèmes pouvant retarder la réception du projet et de ne pas dépasser le délai prévu, qu’il a qualifié d’ »incompressible ».
Lors de la visite du chantier du nouvel aéroport international d’Oran « Ahmed Ben Bella », le ministre a souligné que « la réception du projet est tributaire du règlement de tous les problèmes, et afin de ne pas dépasser les délais prévus ».
Dans ce cadre, il a instruit les responsables du projet de réunir, la semaine prochaine, tous les sous-traitants du projet pour discuter avec eux des difficultés auxquelles ils font face dans le cadre de leurs sections respectives. Cette réunion sera présidée par le wali, en présence d’un représentant du ministère.
« L’objectif de cette réunion sera de régler tous les problèmes que rencontrent les sous-traitants afin de faire avancer les travaux pour livrer le projet dans les délais prévus », a déclaré le ministre, ajoutant que le responsable du nouvel aéroport devra, dès maintenant, préparer tout ce qui concerne la gestion de cette nouvelle infrastructure répondant aux standards internationaux. « Cet aéroport sera l’une des importantes vitrines d’Oran », a-t-il dit.
Le nouvel aéroport international d’Oran sera livré à la fin de l’année 2018, selon les responsables du projet dont l’Entreprise de Gestion des Services Aéroportuaires (EGSA) est le maitre d’ouvrage. Les gros œuvres du bâtiment ont été achevés et le taux d’avancement global est estimé à 76%, indiquent les responsables du projet.
La nouvelle aérogare sera également dotée d’un système de gestion de type centralisé avec détection des mouvements des passagers et disposera de 12 postes de contrôle passagers extensibles à 20, ainsi que 18 postes d’enregistrement, des escalators, des ascenseurs et des passerelles panoramiques.
Cette infrastructure devra accueillir annuellement quelque 3,5 millions de passagers. Elle sera dotée aussi d’un nouveau parking pour avions de 18 hectares ainsi qu’un parking à étages de véhicules qui sera livré en novembre prochain.
Par ailleurs, le ministre a visité le projet de la nouvelle pénétrante du port d’Oran, s’étendant sur 8 km et considérée comme un projet structurant qui aura pour principal objectif de désengorger la circulation automobile au niveau de plusieurs secteurs du centre-ville.
Le ministre a procédé à l’ouverture du tunnel et ce par la destruction d’un pan entier du mur séparant les deux parties du tunnel, permettant ainsi aux deux tranches de se rejoindre. Ce tunnel reliera le site des Genêts à Haï El Menzah (ex-Canastel).
Il est à noter que la première tranche de ce projet de pénétrante du port, devra être réceptionnée à la fin de l’année 2018. Les travaux de réalisation de cette infrastructure qui reliera le port d’Oran à l’autoroute Est-Ouest, ont connu plusieurs interruptions en raison de difficultés budgétaires, contraignant ainsi les entreprises chargées de sa réalisation, la société turque « Makyol » et l’Entreprise nationale des grands ouvrages d’art (ENGOA), à suspendre les travaux.
Toutefois, l’adoption d’une autorisation de programme de l’ordre de 40 milliards DA, affectée à ce projet, décidée par le Conseil des ministres en décembre 2017, a permis de lever les contraintes et la reprise des travaux au niveau des différents chantiers du projet.
Cette pénétrante va permettre de fluidifier la circulation des poids lourds, en créant un deuxième accès à l’enceinte portuaire et réduire de manière drastique la pression enregistrée sur le réseau routier intra-muros qui connait de fréquents bouchons, notamment aux heures de pointe.
Cette réévaluation du coût du projet est justifiée par les changements introduits dans la consistance du projet, prévoyant la réalisation d’un second tunnel à double voie, d’une longueur de 1.680 mètres, afin d’éviter le déplacement d’un ensemble urbain et le transfert des différents réseaux. Le projet révisé prévoit de réaliser un accès reliant la nouvelle pénétrante au rond-point des Falaises via un ouvrage d’art.
Pour rappel, le projet de la pénétrante du port d’Oran consiste en trois sections, à savoir la réalisation d’une liaison autoroutière reliant le port d’Oran à la 1ère rocade-sud, au niveau du carrefour de Haï El-Menzah sur une distance de 8 km, la mise à niveau de la 1ère rocade-sud entre le carrefour de Haï El-Menzah et l’échangeur de la RN 4 (sur 10 km) et la mise à niveau de la RN 4 de l’échangeur de la 1ère rocade-sud jusqu’à la bretelle autoroutière d’Oran (sur une distance de 8 km).
Comportant deux tranchées couvertes, un viaduc, quatre murs de soutènement et deux échangeurs, le projet verra sa première tranche livrée à la fin de l’année en cours.
Lors d’un point de presse, tenu à l’issue de cette visite, le ministre a indiqué que le projet de la nouvelle pénétrante du port d’Oran et celui du nouvel aéroport international « Ahmed Ben Bella » sont deux projets structurants très importants, inscrits dans le cadre des projets prévus par le programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, surtout qu’Oran accueillera, en 2021, les Jeux Méditerranéens. Pour lui, le projet de la pénétrante est un « véritable projet-école », car réunissant tous les aspects des travaux publics, notamment des travaux maritimes, des travaux sur le réseau routier et autres.
Le ministre a aussi révélé que tous les problèmes qui ont « miné » le téléphérique d’Oran, à l’arrêt depuis six ans, ont été réglés et le projet sera relancé incessamment.
Concernant le tramway d’Oran le ministre a ajouté que trois extensions sont prévues, la première vers le nouvel aéroport, la seconde vers le nouveau pôle urbain de Misserghine « Ahmed Zabana » et la troisième vers le pôle de Belgaïd qui accueille les infrastructures sportives prévues pour les JM 2021 et un important pôle universitaire ainsi qu’une zone urbaine.
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Le transport par tramway sera gratuit jeudi à l’occasion de la fête nationale de l’indépendance, a indiqué mercredi la Société d’exploitation des tramways (Setram) dans un communiqué.
Le service sera, ainsi, gratuit sur les tramways d’Alger, d’Oran, de Constantine, de Sétif, de Sidi Bel Abbès et de Ouargla, a précisé la même source.
Le transport par tramway a enregistré 43,2 millions de voyageurs en 2017 dans les six (6) villes dotées de ce mode de transport, selon Setram qui précise que le nombre global des stations est de 143 avec une distance totale de 87 kilomètres de lignes.
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Lancé en 1993, le Volvo FH était un véhicule doté de la technologie la plus avancée à l’époque et, 25 ans plus tard, il reste le leader en matière d’innovation, notamment dans des domaines qui profitent directement aux conducteurs, comme la sécurité et le souci du confort.
Lorsqu’il s’agit de l’image d’une marque, de créer de la rentabilité pour les clients ou d’offrir aux conducteurs un espace de travail à la pointe de la technologie, Claes Nilsson, Président de Volvo Trucks, n’hésite pas à considérer le Volvo FH comme la colonne vertébrale de Volvo Trucks. Il se rappelle combien cet audacieux lancement sur le marché en 1993 marqua le début de la success story pour Volvo Trucks.
La première version était basée sur un nouveau châssis dont la conception dynamique facilitait les solutions flexibles pour différentes applications de transport. Tout était orienté sur une activité claire, y compris un aérodynamisme économe de carburant, une chaîne cinématique révolutionnaire et le frein moteur Volvo Engine Brake. Néanmoins, c’est la nouvelle cabine qui a réellement apporté quelque chose de spécial au Volvo FH. Très tôt, Volvo Trucks a pris la décision de placer le conducteur sur le devant de la scène et plus de 1 500 conducteurs ont pris part à cette opération d’envergure. Résultat final : une cabine, avec pas moins de trois liftings de cabine entre 1993 et 2008, plus sûre et confortable qui confère une toute nouvelle expérience de conduite, de repos et de sommeil.
C’est en 2012 qu’a été lancé sur le marché le tout nouveau Volvo FH avec lequel une cabine entièrement redessinée et un système de climatisation I-Park Cool intégré octroyant un confort haut de gamme. Quant aux fonctionnalités comme le Volvo Dynamic Steering (en 2013), elles ont été à l’origine d’une conduite plus facile, plus sûre, plus stable et plus précise tout en réduisant les microtraumatismes subis par les conducteurs.
Depuis son lancement, le Volvo FH est un précurseur en matière de sécurité. En particulier en ce qui concerne la sécurité passive par le biais de laquelle Volvo Trucks a été le premier constructeur de poids lourds à installer un airbag (en 1995) et à intégrer un dispositif de protection anti-encastrement avant (en 1996), dix avant que cela ne devienne obligatoire. Ces avancées continuent encore à ce jour et le véhicule est également équipé des derniers systèmes de sécurité active.
Outre le confort du conducteur, le concept de sécurité a guidé les recherches lors de la conception de la cabine. Lors de son développement, le véhicule a subi des milliers de tests de collision simulée et une centaine de tests de collision en conditions réelles. Les barres anti-encastrement et les portes sont fabriquées en acier double phase et les panneaux de la carrosserie sont fabriqués dans l’acier le plus résistant qui existe. En bref, chaque détail extérieur et intérieur a été conçu pour faire du Volvo FH le véhicule signé Volvo Trucks le plus sûr à ce jour.
Le Volvo FH a fait passer les performances et la productivité des poids lourds à un niveau inédit. Parmi les nombreuses innovations, la boîte de vitesses automatique I-Shift révolutionnaire (en 2001) mérite une mention spéciale. Elle constitue aujourd’hui une référence dans l’industrie et a évolué pour satisfaire à différentes exigences et besoins. L’I-Shift à double embrayage est très prisée pour le transport régional et longues distances sur routes vallonnées et sinueuses. Toutes les sélections de rapport sont calculées avec précision sans perte de puissance ou de couple, ce qui améliore le confort du conducteur et permet une vitesse moyenne plus élevée. Dans le secteur de la construction ou du transport lourd, l’I-Shift à rapports extra lents est idéale. Elle permet au véhicule de démarrer à l’arrêt avec des charges pouvant atteindre 325 tonnes et rouler très lentement, à 0,5 km/h, ce qui facilite les manœuvres précises sur terrain difficile.
L’I-Shift est le parfait exemple de ce que l’innovation peut apporter aux conducteurs et aux opérateurs tout en réduisant l’empreinte environnementale du véhicule. Le respect de l’environnement est l’une des valeurs fondamentales de Volvo Trucks et, année après année, le Volvo FH a réduit ses émissions polluantes ainsi que sa consommation de carburant. Une avancée majeure a été réalisée en 2017 avec le lancement sur le marché du Volvo FH GNL. Ce véhicule fonctionnant au gaz fournit les mêmes performances que les autres Volvo FH. Il peut fonctionner au biogaz, avec une réduction des émissions de CO2 pouvant atteindre 100 %, ou au gaz naturel, avec une réduction des émissions de CO2 de 20 % par rapport à son homologue Diesel. Ces chiffres concernent les émissions du véhicule pendant son exploitation, du réservoir à la roue.
Le Volvo FH est le seul modèle à avoir été nommé « Camion de l’année » trois fois (en 1994, 2000 et 2014) et près d’un million de véhicules de ce modèle ont été vendus. Lorsqu’il a été lancé sur le marché en 1993, Volvo Trucks avait annoncé que le futur était là. Un quart de siècle plus tard, la société est catégorique : le Volvo FH est toujours le véhicule du futur !
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Hyundai Motor Group a choisi Wärtsilä pour sceller un nouveau partenariat technologique et commercial destiné à donner une seconde vie aux batteries de véhicule électrique grâce au secteur en pleine expansion du stockage d’énergie.
Ce partenariat d’envergure internationale associera Hyundai Motor Group, qui ne cesse d’étendre son activité dans le domaine des véhicules électriques, à la division Énergie de Wärtsilä, qui compte une base installée de centrales électriques de 67 GW et développe des technologies et solutions logicielles évoluées pour le stockage d’énergie, suite à l’acquisition de Greensmith Energy.
Ce partenariat se focalisera sur des produits et plates-formes de stockage d’énergie d’avant-garde à même de maximiser les performances des anciennes batteries de véhicule électrique du groupe Hyundai Motor, en vue de leur commercialisation dans les réseaux client et de distribution de Wärtsilä dans 177 pays du monde.
Ce partenariat contribuera également au développement du secteur et du marché des systèmes de stockage d’énergie de pointe, et ciblera des applications commerciales et publiques adaptées aux batteries de véhicule électrique de seconde vie. Le business model et les projets de collaboration définis dans le cadre de ce partenariat viseront à établir une chaîne logistique continue au niveau mondial. Celle-ci s’appuiera sur des relations privilégiées avec les équipementiers afin d’adopter une approche globale, de la production des batteries jusqu’à leur redéploiement dans des solutions de stockage d’énergie et le recyclage des matériaux, en passant par leur cycle de vie au sein des véhicules électriques.
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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé, mercredi, un message à l’occasion de la célébration du 56ème anniversaire de la fête de l’Indépendance et de la Jeunesse.
« Mesdames, messieurs,
Je ne puis évoquer cette glorieuse journée sans m’incliner avec déférence à la mémoire de nos valeureux Chouhada qui ont combattu, sur de longues périodes, et payé un lourd tribut aux forces coloniales dont ils ont brisé le joug pour affranchir le pays et hisser haut son emblème aux côtés de ceux des Etats indépendants.
La célébration de cette mémorable journée m’offre l’agréable opportunité d’adresser mes salutations et d’exprimer toute l’estime et la reconnaissance que je voue à mes compagnons moudjahidine et moudjahidate, ceux toujours en vie et ceux qui ont rendu l’âme, tout comme je tiens à rendre hommage à leurs sacrifices pour la libération de l’Algérie et leur apport à l’édification et la construction du pays.
Mesdames, Messieurs,
Certes, l’indépendance de l’Algérie a été arrachée au prix fort payé par des générations qui se sont succédées pour briser le joug colonial par des révoltes continuelles et un combat politique puissant et perpétuel, combat d’un peuple contre lequel le colonisateur a porté sa barbarie répressive à ses ultimes extrémités, en témoignent les massacres du 8 mai 1945.
Ce combat continuel de nos aïeuls contre la tyrannie du colonisateur s’est poursuivi jusqu’à la glorieuse Révolution de Novembre dont l’histoire a été écrite en lettre d’or sur le registre de l’Histoire universelle contemporaine et l’histoire de la lutte des peuples pour la liberté et l’indépendance.
La Révolution de Novembre a été menée, convient-il de rappeler, par des jeunes qui ont voué leur vie pour que vive l’Algérie. L’aboutissement de cette Révolution est le résultat d’un lourd tribut payé par un peuple tout entier qui a sacrifié un million et demi de ses enfants tombés en martyrs et en a vu des millions déportés et dépossédés de leurs terres et de leurs bien.
Comme disait le poète: « Lorsque le peuple un jour veut la vie……Force est au destin de répondre ».
Nous célébrons, aujourd’hui, le 56ème anniversaire de cette épopée unique en son genre.
L’Algérie a décidé d’instituer le 5 juillet, Fête de l’Indépendance et de la Jeunesse, en reconnaissance de la lutte et des sacrifices de jeunes artisans de la liberté de l’Algérie. Notre pays entend, par là, assurer la continuité du combat mené, hier, par des jeunes qui ont pris les armes et payé de leur vie pour que vive l’Algérie et ,aujourd’hui, par des jeunes appelés à redoubler d’efforts pour construire et édifier leur pays.
Mesdames, Messieurs,
Si l’évocation des hauts faits de notre glorieuse Révolution de Novembre est source de fierté pour nous tous, il n’en demeure pas moins que les réalisations accomplies par l’Algérie, depuis l’indépendance, constituent un acquis dont notre peuple doit s’enorgueillir.
J’ai eu à vous parler, à maintes occasions, de la situation de l’Algérie au lendemain de l’indépendance: pauvreté généralisée, analphabétisme imposé par le colonisateur qui interdisait aux enfants algériens l’accès à l’éducation et une dépendance aux cadres de l’occupant qui avaient quitté le pays à l’aube de l’indépendance pour empêcher toute tentative de renaissance et d’édification du pays.
Le manque de moyens financiers et de compétences humaines n’a nullement entamé la volonté et la détermination de notre vaillant peuple qui s’était élevé en un seul homme pour construire son Etat moderne fort d’institutions alliant suprématie de la loi et fidélité au serment des Chouhada lorsqu’il fallait préserver la souveraineté nationale en s’attachant à la justice sociale et aux composantes de l’identité nationale.
Déterminé à aller de l’avant, notre vaillant peuple, guidé par des Moudjahidine et des militants du Mouvement national a su opérer le sursaut socio-culturel escompté en matière d’accès à l’éducation, à la santé et à l’habitat.
Au lendemain de l’Indépendance, l’Algérie a pu, grâce aux efforts de ses enfants et aux compétences de jeunes diplômés, jeter les bases d’une assise économique prometteuse.
Mesdames, Messieurs,
C’est vrai, la volatilité des marchés internationaux et la chute des cours du pétrole durant les années 80 étaient à l’origine malheureusement d’une crise économique, puis politique et sécuritaire dans notre pays.
Encore une fois, notre vaillant peuple qui a, jadis, rompu les chaines d’un rude joug colonial ayant duré un siècle et demi, a su surmonter cette crise multidimensionnelle par amour pour sa patrie, mû en cela par une forte volonté de reconstruire son pays.
Ainsi, et par la grâce de Dieu, l’Algérie a donné un autre exemple de dévouement de son peuple fidèle à sa religion de tolérance et unis au sein de sa patrie, un peuple enclin à la concorde et à la réconciliation nationale, lesquelles constituent désormais un modèle à suivre en matière de lutte antiterroriste.
Aujourd’hui et à l’heure où je m’adresse à vous, l’Algérie, entourée de foyers de conflits et de crises où sévit la criminalité transfrontalière, veille à la protection de son peuple et à la préservation de son intégrité territoriale grâce aux efforts et sacrifices de ses enfants engagés sous la bannière de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) et des forces de sécurité, des jeunes qui veillent à notre sécurité le long des frontières et qui combattent encore les résidus du terrorisme dans les maquis.
Ce jour mémorable nous permet, une fois de plus, de rendre un vibrant hommage à notre Armée nationale populaire et à nos forces de sécurité et de nous incliner humblement à la mémoire des martyrs du devoir national.
Mes frères, mes sœurs,
Je voudrais, par l’évocation de cette glorieuse épopée, œuvre de notre peuple sur plusieurs pans de son histoire, adresser un message à nos jeunes en particulier: « la volonté et l’amour de la patrie nous aident toujours à surmonter les difficultés et à relever les défis quelles qu’en soient les proportions.
Force est de rappeler qu’en dépit de toutes les réalisations accomplies, de tous les pas franchis par notre pays, beaucoup reste encore à faire et nous aurons à relever le défi de la diversification de l’économie nationale pour nous affranchir de la dépendance démesurée aux hydrocarbures, et celui de l’ancrage de la démocratie et de la promotion du sens civique pour tirer le meilleur avantage de la diversité de nos opinions et régler tous les conflits de la manière la plus civilisée qui soit.
Aussi, sommes-nous appelés à préserver l’indépendance nationale et la souveraineté dans la prise de décisions dans un monde instable et non régulé.
Autant de batailles qui pèsent sur notre pays et sur bien d’autres pays du monde, des batailles qui nous interpellent fortement à l’effet de prendre exemple sur nos aïeuls et de s’appuyer sur toutes les compétences de l’Algérie que nous sommes appelés à mieux exploiter.
Demeurons fidèles aux sacrifices des Chouhadas et édifions une Algérie à la hauteur de leurs vœux et du potentiel que recèle ce grand pays.
Voilà comment nous devons célébrer, d’année en année, le recouvrement de notre chère indépendance et rendre hommage à nos Chouhadas qui ont libéré notre patrie. Voilà aussi comment ériger notre jeunesse en véritable acquis pour l’Algérie.
Je vous adresse, mes frères et sœurs, mes vœux les meilleurs de bien-être et de prospérité au sein de notre pays, l’Algérie indépendante.
Vive l’Algérie libre et indépendante…
Gloire à nos martyrs. (APS)
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Le séminaire international sur le développement transfrontalier au Sahel lancé hier, mardi, à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou a pris fin ce mercredi 4 juillet 2018. A l'issue des deux jours de réflexion, les participants lancent à travers les conclusions, un appel pressant aux gouvernements des différents Etats, aux autorités administratives, coutumières, communales et aux partenaires techniques et financiers.
Cette Initiative de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et le Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO) de l'OCDE, dont le but principal est de proposer une vision alternative des frontières de la région s'est achevée par des conclusions. Il s'agit d'un descriptif sur le mode opératoire de mise en oeuvre des projets transfrontaliers à l'intention d'un ensemble de partenaires financiers.
Durant les deux jours de réflexion, les participants sont arrivés à la conclusion qu'il faut se constituer en réseau pour en finir avec la dispersion des initiatives qui empêchent la construction d'une véritable ambition politiques sahélienne et ouest africaine de coopération transfrontalière. Ils ont demandé à L'UEMOA et la CEDEAO responsables de l'intégration sociale et économique des mêmes peuples de mettre en œuvre un leadership commun, proclamant la coopération transfrontalière, de mettre en œuvre un leadership commun pour placer la coopération transfrontalière au cœur des préoccupations et des financements.
Il s'agit : du fonds fiduciaire d'urgence pour le sahel mise en place par l'Union européenne, de l'alliance pour le sahel, des fonds climatiques et toute autre grande source de financement international.
Par ailleurs il a été décidé le cofinancement du fonctionnement du réseau et l'organisation deux fois par an, d'un panel représentatif des responsables communautaires et nationaux, d'élus locaux, d'organisation de la société civile, des chercheurs, des ONG et des partenaires internationaux.
Il a été souhaité la mise en place d'une plate-forme de concertation et de capitalisation des bonnes pratiques. Les participants ont enfin exprimé leur volonté de voir converger politiquement le processus de décentralisation et d'intégration régionale.
A partir des conclusions retenues, il sera élaboré un document de politique pour une grande coordination.
« Ce séminaire international porte une lueur d'espoir et au-delà de cette lueur, ce séminaire sera le déclencheur du développement transfrontalier au Sahel », a fait savoir Monsieur Abdou Kader Dicko, Conseiller régional de la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC).
Marcel HOUETO
En vue de réduire considérablement le taux de mortalité infantile dans les hôpitaux et centres de santé, la fondation Etisalat Bénin fait œuvre utile en dotant le centre de santé de grand popo d'une table de réanimation de nouveau né d'une valeur de 3.550.000FCFA ce mercredi 04 juillet 2018
C'était à l'occasion d'une cérémonie de remise officielle qui a réuni l'équipe communale de la ville de Grand popo, le coordonnateur de la zone sanitaire Come, Bopa, Grand popo, Houeyogbe, le médecin chef du centre de santé de Grand popo, le bureau de l'association Nonvitcha et les populations de la ville qui n'ont pas manqué de témoigner leur profonde gratitude à l'endroit de la fondation Etisalat Bénin.
Cette table de réanimation rappelons le, est la seule table pour toute la région du mono ( Bopa, Come, grand popo et Houeyogbe).
A travers ce don, la Fondation Etisalat Bénin, dont le thème de la campagne sociale 2018 est Ensemble, sauvons des vies, réaffirme son attachement aux valeurs sociales de la marque et son combat à l'éradication de la mortalité infantile dans les centres de santé.
Madame Dolorès CHABI KAO, secrétaire exécutive de la Fondation Etisalat Bénin n'a pas manqué de réaffirmer l'engagement de la Fondation dans les domaines de l'éducation et de la santé, aux côtés des couches vulnérables de la population .
Paul Tonon
La cérémonie de remise du don en images
Le sixième forum africain sur le Domain Name Server se déroule à Cotonou depuis mardi 3 juillet 2018. Pendant trois jours, les acteurs se pencheront sur comment promouvoir le domaine. Plusieurs communications meubleront ces assises.
Regroupant 31 pays africains, ce forum dont le thème est " Bâtir une industrie durable des noms de domaine en Afrique" vise la promotion des domaines en Afrique. Co-organisé par la société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur internet (ICANN), l'Association africaine de noms de domaine de premier niveau (Aftld) et AfRegistrar, ce forum abordera des questions clés concernant l'industrie régionale. Accueilli par l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), ce forum sera auréolé d'importantes communications. Le président de l'Arcep-Bénin, Flavien Bachabi, se dit heureux d'accueillir cette édition dédiée au nom de domaine en Afrique. Selon lui, " Les autorités compétentes du pays ont pris toutes les dispositions pour rendre le séjour agréable à tous ". Le thème de ce forum est selon lui, évocateur et interpelle tous. Même s'il estime que " l'Internet peut être embryonnaire en Afrique ", il rassure qu'il est véritablement en ascendance. Il confirme l'importance pour l'Arcep de réorganiser le domaine point bj. " L'Arcep met en œuvre la gestion du site et sa gestion technique est confiée à un prestataire ", fait-il savoir. " Cette réorganisation permettra d'aller au model épais. Cela permettrait de moderniser et d'allerger le système d'enregistrement, et d'autres paramètres ", a expliqué M. Bachabi. Le président de l'Arcep se dit être convaincu que cette assise permettra de donner à l'Afrique une image nouvelle qui donnera à ses citoyens un accès à internet favorable ".
Alex Corenthin président de l'Aftlb pense que " C'est un honneur pour le président de l'Arcep-Bénin d'avoir accepté que ce forum se tienne chez lui ". Il dira que " l'extension nationale est une valeur aussi forte que le drapeau national ". Il souhaite que chacun soit abonné à ce domaine lié à l'identité du pays ". L'objectif est de créer une économie autour du nom de domaine. Il y a un ensemble de chose une fois mis ensemble, vont créer une ascension. Pour Alex Corenthin, " Il faut que nous soyons fiers d'avoir une identité numérique. L'Arcep a cette mission de promouvoir l'identité numérique. Il faut que les gouvernants exigent aux gens de promouvoir l'identité numérique pour les publications sur internet ". La souveraineté numérique dira-t-il, voudrait que l'ensemble des domaines liés à l'identité numérique soit localisé.
Pierre Dandjinou de l'Icann, souligne que " Ce n'est pas toujours facile d'organiser un évènement du genre, qui est à sa sixième édition ". Il confie que " l'ICANN est heureux de s'associer à ces événements". Pour l'Afrique, soutient-il, il faut avoir les capacités pour pouvoir suivre les enjeux. " Le nom de domaine, c'est la base de l'économie numérique et centrale à nos vies", explique Pierre Dandjinou. Confiant du parcours non moins élogieux de cette initiative, il rappelle que, " nous avons commencé ceci, il y a six ans et l'objectif est de mettre en place une plateforme pour réfléchir autour de l'Afrique. Nous sommes là parce qu'il est temps de réfléchir ". Aussi, se demande-t-il "qu'allons nous faire pour les prochaines années pour que le nom du domaine soit en partie soutenu ". " Nous voulons écouter la jeunesse sur l'avenir de l'Internet en Afrique ", a-t-il ajouté. Représentant de AfRegistrar, Mohamed Diop confie que " tout le monde croit à l'industrie numérique mais peu se soucis de ce qu'il faut faire pour que ça crée l'économie". Pour lui, " Il faut créer de la valeur mais que cet environnement soit un environnement sécurisé. Il faut que se fassent des discussions sérieuses entre tous les secteurs d'innovation et de création de valeur ", insiste-t-il. Cela permettra selon lui, de se dire la vérité pour aider à créer l'environnement pour développer. Directeur de cabinet du ministre de l'économie numérique et de la communication, Yarou Ahmed a fait l'historique de l'Internet au Bénin et la vision du gouvernement à faire du Bénin, un pays numérique. " Le Bénin est l'un des premiers pays ayant connu l'Internet en Afrique ", a-t-il déclaré. Depuis lors, il fait savoir que " la connectivité a connu une accession significative" . Il avoue que le gouvernement est conscient de " la protection des données et la vie privée, les possibilités d'investissement dans le DNS en Afrique". Ce qui martèle-t-il, " participe à la concrétisation de la vision du chef de l'État à faire du Bénin une plateforme de l'Internet en Afrique." M. Yarou salue l'organisation de ce forum au Bénin qui une fois témoigne de l'importance que revêt l'internet et surtout le nom du domaine. Il remercie au nom du ministre tous les participants à ce forum et se dit convaincu que les résultats de ces assises permettront de promouvoir au Bénin et en Afrique le nom du domaine qui reste notre identité. Il n'a pas manqué de dire son satisfecit pour le combat de l'Arcep non seulement dans la promotion du point bj mais aussi pour favoriser un accès à internet à moindre coût.
G. A.
Le chargé de production animale de le ferme agricole de Samiondji, dans la commune de Zogbodomey, Pacôme Djèbou, et certains de ses collaborateurs seront bientôt poursuivis par la justice. C'est l'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 04 juillet 2018. Il est reproché au chargé de production animale, la vente frauduleuse de seize bovins pour un montant total de 1. 780. 000 FCFA. L'intéressé a reconnu les faits et passé aux aveux concernant d'autres opérations qu'ils a mené avec les sieurs Prosper Mèhomè, comptable de la ferme, Gérard Agbanté, caissier et Jassaou Koutchiko, chef d'équipe. Selon le relevé du Conseil des ministres, les opérations menées portent sur la vente frauduleuse de carcasses de bovins, l'affermage d'une partie du domaine à des transhumants et l'exploitation du bois d'œuvre de la ferme par un exploitant forestier, le tout contre rémunération.
Des mesures conservatoires de sanctions disciplinaires ont été prises par le ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche contre les mis en cause.
F. A. A.
Le gouvernement lors de la session ordinaire du Conseil des ministres ce mercredi 04 juillet 2018, a autorisé la création de la société de radiodiffusion dénommée Bénin Diffusion, et la société de patrimoine dénommée « Société Nationale des Infrastructures de Radiodiffusion numérique ». La décision de créer ces sociétés fait suite à l'adoption au cours du même Conseil, des décrets d'application de la loi relative à la radiodiffusion du numérique en République du Bénin. Au total, cinq décrets ont été adoptés. Il s'agit : du décret fixant les normes et spécifications techniques relatives à la Télévision Numérique Terrestre en République du Bénin ; du décret portant régime d'agrément ou d'homologation des équipements terminaux et des équipements ou installations aux services de communication audiovisuelles en République du Bénin ; du décret portant condition d'exercice des activités d'édition, de diffusion et de distribution des services de communication audiovisuelle par le privé en République du Bénin ; du décret portant modalités de gestion et clé de répartition du fonds de dividende numérique en République du Bénin ; du décret portant interdiction d'importation et de commercialisation des postes téléviseurs non conformes aux normes en vigueur pour la télévision numérique terrestre en République du Bénin.
Selon le relevé du Conseil des ministres, ces décrets permettront au pays de disposer d'un cadre juridique approprié en vue de la mise en œuvre de la Télévision Numérique Terrestre et de la radiodiffusion sonore terrestre.
F. A. A.