You are here

Afrique

Changement de Gouvernement : La montagne accouche d’une souris!

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 10/30/2018 - 16:33
Mauriweb - Réformes constitutionnelles, élections générales et une présidentielle qui pointe à l’horizon. Les mauritaniens avaient placé...
Categories: Afrique

Le ‘'Trophée African Women 4 Tech Leader'' décerné à Aurélie A. Soulé Zoumarou

24 Heures au Bénin - Tue, 10/30/2018 - 16:28

La ministre de l'économie numérique et de la communication, Aurélie A. Soulé Zoumarou a participé à la 3ème édition de l'Africa CyberSecurity Conference du 24 au 26 octobre 2018, à Abidjan en Côte d'Ivoire. Au terme des travaux, le trophée African Women 4 Tech Leader lui a été décernée pour couronner ses nombreux efforts.

« Développement des nouvelles technologies en Afrique, comment les femmes dirigeantes font la différence », c'est le thème autour duquel les professionnels du digital en Afrique ont échangé dans le cadre de la 3ème édition de l'Africa CyberSecurity Conference.
Au cours de l'événement, les acteurs du secteur ont mené des réflexions sur les défis et opportunités du numérique pour l'Afrique.
La ministre de l'économie numérique Aurélie A. Soulé Zoumarou, a non seulement partagé ses expériences avec les participants mais aussi, a mis l'accent sur l'importance de la formation, des investissements du secteur privé, et l'inclusion des femmes dans les grandes décisions liées au domaine du numérique.
Elle a également fait part des dynamiques portées par le gouvernement béninois dans ledit secteur. Grâce aux efforts de la ministre pour le développement du digital en Afrique, le ‘'Trophée African Women 4 Tech Leader'' lui a été décerné.
En dehors des travaux de cette conférence, Aurélie A. Soulé Zoumarou, n'a pas manqué de visiter la Fondation « Jeunesse Numérique » de la Côte d'Ivoire, où elle a échangé avec des start-ups ivoiriennes.
Après son séjour en Côte d'Ivoire, la ministre de l'économie numérique a mis le cap sur Dubaï, aux Émirats Arabes Unis pour participer à la conférence plénipotentiaire de l'UIT 2018, qui se déroule du 29 Octobre au 16 Novembre 2018.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

L'Allocution du Chef de l'Etat à l'ouverture du Somment G-20 Afrique

24 Heures au Bénin - Tue, 10/30/2018 - 16:13

Le Chef de l'Etat prend part depuis ce matin en Allemagne au Sommet G-20 Afrique. Votre journal publie en intégralité le discours du Chef de l'Etat.

Madame la Chancelière,
Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement, Messieurs les Directeurs de la SAFRI et de Afrika Verein, Mesdames et messieurs,
C'est avec un réel plaisir que je participe au présent forum dont l'intérêt est d'importance pour mon pays.
Comme vous le savez, le Bénin est un pays de l'Afrique de l'Ouest membre de l'Union Economique et Monétaire Ouest africaine-zone monétaire liée à l'euro riche de plus de 90 millions de consommateurs - et voisin du Nigeria considéré comme le plus grand marché d'Afrique de l'Ouest.
Le Bénin partage avec ce pays plus de 700 km de frontière, faisant de lui une porte d'entrée privilégiée sur ce grand marché de plus de 180 millions d'habitants.
Le Bénin connaît depuis 1990, une expérience démocratique marquée par une stabilité politique exceptionnelle avec des alternances apaisées au sommet de l'Etat.
Mon ambition en accédant à sa gouvernance, est de faire de ce succès démocratique, une rampe de développement socio-économique.
Pour conforter ces atouts, mon Gouvernement a, depuis avril 2016, mis en œuvre des réformes majeures qui concourent à faire du Bénin, l'un des espaces les plus favorables à l'investissement privé étranger. Il s'agit notamment :
de l'assainissement du cadre macroéconomique et de la gouvernance permettant désormais au Bénin de disposer d'un cadre macro des plus stables avec l'appui du FMI,
de l'amélioration de l'environnement général des affaires, consistant entre autres à la simplification et à la rationalisation du cadre global d'intervention du secteur privé,
de la réforme du marché du travail,
du renforcement du secteur énergétique, et
de la sécurisation de la propriété foncière.
De manière concrète, nos actions ont permis de moderniser, dématérialiser et simplifier l'ensemble des formalités administratives, fiscales et douanières.
Une nouvelle loi sur les conditions d'embauche dérégule désormais le recrutement et simplifie la rupture du contrat de travail.
Aujourd'hui, les entreprises ont la possibilité de recruter sur contrat de travail à durée déterminée renouvelable quasi indéfiniment.
Le montant des indemnités à payer en cas de licenciement est plafonné à neuf mois de salaire, quel que soit le motif du licenciement.
Nous venons également de mettre en vigueur une réforme du droit de grève qui limite la durée totale des grèves à 02 jours maximum dans un même mois et à 10 jours maximum par an.
Ces mesures difficiles sur le plan social sont indispensables pour l'investissement privé.
Convaincu, que la disponibilité d'une main d'œuvre locale bien formée et à un coût compétitif est un élément important de compétitivité, nous avons lancé une réforme complète de notre système éducatif afin de rendre disponible à court terme la main d'œuvre qualifiée nécessaire.
Disposer de l'énergie de qualité à un coût raisonnable est une condition préalable à la mise en œuvre de toute politique de transformation structurelle de l'économie. A cet effet, notre programme de renforcement de capacités énergétiques nous permettra d'atteindre à très court terme, l'autonomie énergétique et d'exporter notre production à travers le marché régional de l'énergie électrique.
Mesdames et messieurs,
La mise en œuvre satisfaisante de ces réformes témoigne à juste titre, de notre volonté et de notre engagement à coopérer avec le secteur privé en général et les partenaires allemands en particulier.
Je vous invite donc à explorer les nombreuses opportunités qui se dégagent actuellement au Bénin, aussi bien dans les secteurs de l'agriculture, du tourisme, des infrastructures que de l'énergie et bien d'autres encore.
D'ores et déjà, je puis vous rassurer qu'au Bénin, vous serez comme chez vous.
Je vous remercie.

Categories: Afrique

Les infectiologues alertent le ministère de la santé – Antibiotiques : appel à l’interdiction de la vente libre

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:54

Cette situation catastrophique qui nous guette, en termes de thérapie, est une résultante logique et directe de la prescription abusive de ce type de médicaments et de l’automédication qui a pris de l’ampleur ces dernières années.

L’Algérie est classée cinquième consommateur de médicaments antibiotiques dans le monde. Ce constat accablant de l’OMS a été repris, hier, par le Pr Rabah Aït Hammouda, infectiologue exerçant au CHU de Batna, pour tirer la sonnette d’alarme sur les dangers qui guettent les Algériens en raison de l’utilisation excessive et anarchique de ces substances médicamenteuses qui ont, par définition, la propriété de détruire les bactéries. “Nous sommes de mauvais utilisateurs d’antibiotiques, nous avons même trop abusé dans la prescription de ces médicaments. Je sais bien que cela est un phénomène mondial, mais on doit agir pour revenir aux bonnes pratiques. C’est urgent”, lancera l’infectiologue de Batna à l’occasion de la troisième et dernière journée du congrès consacré aux maladies infectieuses, organisé par la Société algérienne d’infectiologie à l’hôtel El-Aurassi. Cet appel du spécialiste est lancé aussi bien en direction des prescripteurs de médicaments (médecins et vétérinaires) qu’en direction des malades. “Si l’on persiste sur ce rythme de consommation de ce types de substances médicamenteuses, on risque de ne plus en trouver pour soigner une infection mineure.

Les bactéries deviendront insensibles au traitement”, alertera le Pr Aït Hammouda qui rappellera que “la multirésistance des bactéries fera des dégâts plus que les dommages causés par le virus H1N1  de la grippe en 2009 qui avait fait beaucoup de morts.” La prescription abusive de molécules ayant la propriété de tuer les bactéries fait craindre aux spécialistes présents, hier au congrès, de se retrouver devant une impasse thérapeutique. Des mesures politiques et techniques doivent être, dit-on, prises dans les meilleurs délais avant que ne survienne une catastrophe. Le Dr Zmit Fatma-Zohra de l’hôpital El-Kettar soutiendra, pour sa part, que cette situation catastrophique qui nous guette, en termes de thérapie, est une résultante logique et directe de la prescription abusive de ce type de médicaments et de l’automédication qui a pris de l’ampleur ces dernières années. “L’exagération dans la prise de cette classe de médicaments entraînera inévitablement des résistances.

La moindre infection ne sera plus sensible à l’antibiotique”, dénoncera sans ambages la spécialiste qui ajoutera que “les participants au congrès de la SIA lancent un appel en direction de nos confrères médecins pour commencer à rationnaliser la prescription d’antibiotiques. La moindre fièvre ne sera pas systématiquement d’origine bactérienne, donc traitée par un antibiotique. L’infection pourrait être d’origine virale ou causée par des parasites ou encore par des champignons”. Les congressistes ont insisté, enfin, sur l’urgence de revenir aux bonnes pratiques de base dans la prise en charge des infections. Les praticiens devront, dit-on, au préalable, réunir des preuves cliniques et même parfois des preuves microbiologiques pour décider du type de traitement à prescrire. Les participants n’ont pas manqué d’interpeller les pouvoirs publics pour interdire la vente libre des antibiotiques et déclarer la guerre à l’automédication.

Hanafi H.

The post Les infectiologues alertent le ministère de la santé – Antibiotiques : appel à l’interdiction de la vente libre appeared first on .

Categories: Afrique

Plusieurs régions touchées par les intempéries: Neige, pluie, routes coupées et inondations

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:50

Des pluies diluviennes et de la neige se sont abattues ces dernières 48 heures sur plusieurs wilayas, entraînant une vague de froid et causant des désagréments aux populations.

Les premiers flocons de neige, accompagnés d’une baisse sensible des températures, ont fait leur apparition hier sur les hauteurs du Djurdjura, notamment dans les localités situées à plus de 1 000 mètres d’altitude, à l’exemple des régions d’Iferhounène et d’Aïn El-Hammam, dans la wilaya de Tizi Ouzou. La neige est tombée sans toutefois causer de grosses perturbations dans la circulation routière notamment au niveau des chefs-lieux de communes, alors qu’elle a rendu le passage difficile au niveau des deux cols de Chellata, sur la CW253, reliant Tizi Ouzou à Béjaïa et celui de Tirourda, sur la RN15, reliant Tizi Ouzou à Bouira. Il est à préciser que la wilaya de Tizi Ouzou a connu durant ces dernières 24 heures de fréquentes averses de pluie et de fortes rafales de vent qui continueront à affecter la région aujourd’hui,   comme annoncé dans un BMS de l’Office national de la météorologie (ONM) dont la validité prendra fin aujourd’hui.
L’ONM avait, pour rappel, précisé que les cumuls de pluie atteindront ou dépasseront les 40 mm dans la wilaya, durant la validité du BMS, ce qui est un acquis appréciable en matière de ressources en eau en cette période automnale. À Bouzeguène, les intempéries et les chutes de température annoncées par les services de météorologie semblent s’installer progressivement. À Bouira, les reliefs montagneux, notamment ceux dépassant les 1000 mètres d’altitude, ont été totalement recouverts par la neige. Plusieurs cols et axes routiers de la wilaya ont été fermés à la circulation automobile. En effet, les divers cols de la wilaya, à l’instar de Tirourda (RN15) et de Tizi N’kouilal (RN30), ont été fermés pour raison d’amoncellement de neige. De leur côté, les services de la Direction des travaux publics (DTP) ont enclenché, dès la réception du BMS  annonçant ces intempéries, leur plan de déneigement des routes. Ainsi, pas moins de 5 chasse-neiges,
25 camions, 1 rétro-chargeur avec
100 tonnes de sel ont été mobilisés. En outre, certaines communes de Bouira, notamment Aïn Turk, Sour El-Ghozlane, Lakhdaria et même certains quartiers du chef-lieu de la wilaya ont été inondés. À Aïn Turk, plusieurs quartiers de la ville ont été inondés, donnant à cette municipalité des allures de piscine à ciel ouvert. En effet, les importantes quantités d’eau qui se sont abattues ces deux derniers jours ont considérablement gêné la circulation automobile au niveau de cette commune, rendant parfois inaccessibles certaines routes. Même constat du côté de la commune de Sour El-Ghozlane (sud de Bouira), où plusieurs quartiers ont été partiellement inondés. À Aïn Témouchent, même si les dégâts ne sont pas d’une grande ampleur,  certaines familles ont vécu des moments de peur durant ces dernières 24 heures à la suite d’importantes chutes de pluie dans la région,  notamment après que leurs habitations ont été inondées. Ce qui a obligé les agents de la Protection civile à effectuer pas moins de cinq interventions au niveau des quartiers périphériques des localités d’Aïn El-Arba, d’Aïn Témouchent, de Béni Saf et de Bouzedjar dans des opérations de constat et de reconnaissance. Ainsi, pas moins de
10 familles ont été surprises par des infiltrations d’eau qui ont inondé leurs habitations situées dans les localités précitées. Dans le même sillage, deux autres interventions ont été effectuées dans la commune d’Oulhaça pour des opérations de sauvetage de deux véhicules légers cernés par les eaux pluviales et immobilisés dans la gadoue. Selon la Protection civile, fort heureusement, les deux conducteurs ont été sauvés et leurs véhicules retirés et éloignés du danger. Aussi, deux accidents de la circulation ont été enregistrés avant-hier dimanche sur les routes de la wilaya à la suite de dérapages et de collisions entre véhicules, en raison des mauvaises conditions atmosphériques, causant de graves blessures à sept personnes qui ont été évacuées vers les structures sanitaires les plus proches.

The post Plusieurs régions touchées par les intempéries: Neige, pluie, routes coupées et inondations appeared first on .

Categories: Afrique

Élection présidentielle 2019: La candidature de Bouteflika est quasiment actée

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:48

Il ne resterait que l’annonce officielle du concerné lui-même pour mettre fin au faux suspense qui plombe la vie politique dans le pays.

Après des mois d’atermoiements, d’allusions et parfois de diversions, la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un nouveau mandat présidentiel se précise. À moins d’un imprévu, la marche vers “la continuité” de l’œuvre de celui qui a déjà battu le record de présence à la tête de l’État est quasiment actée. Les doutes se dissipent l’un après l’autre et l’affirmation de Djamel Ould Abbes, qui a indiqué dimanche à l’APN qu’“Abdelaziz Bouteflika est le candidat” de son parti au scrutin présidentiel de 2019, n’est, en fait, que la confirmation d’un faux suspense qui a commencé il y a de cela plusieurs mois. Les éléments de langage utilisés par les partisans de “la continuité” ne laissent plus de place au mystère. Avant la déclaration de Djamel Ould Abbes, désormais prise comme un acte de candidature par procuration (alors que la loi précise que la déclaration de candidature doit être faite par le candidat lui-même), le porte-parole du RND, Seddik Chihab, avait déjà donné le tempo à partir de Tizi Ouzou où il était en déplacement samedi. “Impossible de trouver un autre président de consensus autre que Bouteflika”, avait-il assené. Pour le responsable du RND, tout comme pour ses alliés de la “majorité présidentielle”, la candidature d’Abdelaziz Bouteflika est comme une fatalité. Nul autre homme ou femme ne trouve grâce aux yeux des partisans de la “poursuite de l’œuvre”. Comme dans un orchestre, tous les soutiens de cette option exécutent leur part de la partition qui mène vers le maintien du statu quo. Quitte à plomber une classe politique déjà réfractaire à l’idée de voir le chef de l’État rempiler pour un nouveau mandat à la tête de l’État. “Au lieu de se retirer, l’opposition doit présenter un candidat de consensus”, répondait un jour Belkacem Sahli, président de l’ANR, sur un plateau de télévision.

L’état de santé de Bouteflika, un détail ?
Si la candidature d’Abdelaziz Bouteflika est quasiment une certitude, le timing choisi pour l’annoncer impose des questions. Car, à six mois du scrutin, cette annonce risque de tuer encore d’avantage les rares espoirs qui restaient quant à la possibilité de voir le chef de l’État renoncer à une nouvelle candidature.
D’autant plus que pour les élections précédentes, le chef de l’État avait toujours pour habitude de laisser cette annonce jusqu’à quelques semaines du scrutin. En 2004 et 2009, c’est Abdelaziz Bouteflika en personne qui avait annoncé son désir de “continuer l’œuvre” dans des shows organisés respectivement à l’hôtel El-Aurassi et à la Coupole du complexe olympique. Mais en 2014, affaibli par l’AVC qui l’avait touché une année auparavant, le chef de l’État n’a jamais rendu publique sa candidature. Il en avait laissé le soin à son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal.
C’était un jour de février lors d’un meeting animé à Oran. Au-delà de la forme et du timing, c’est surtout la manière avec laquelle les soutiens d’Abdelaziz Bouteflika vont mener la campagne présidentielle qui intrigue. Les supporters du chef de l’État ne se gêneront pas de faire campagne à sa place, comme ils l’ont déjà fait par le passé. C’était d’ailleurs le cas il y a 4 ans et demi. Mais lors du précédent scrutin, le chef de l’État avait fait des efforts surhumains pour la prestation de serment.
Pourrait-il honorer cette obligation constitutionnelle, lui qui ne s’est pas adressé aux Algériens depuis avril 2012 ? La question ne semble pas embarrasser, outre mesure, les partisans de la “poursuite de l’œuvre”.

Ali Boukhlef

The post Élection présidentielle 2019: La candidature de Bouteflika est quasiment actée appeared first on .

Categories: Afrique

Relation Algéro-Française: Passion, malentendus et obstacles

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:43

Les responsables des deux pays sont conscients, selon plusieurs sources, du poids de l’histoire en partage, mais également des potentialités de coopération qui ne sont pas encore assez explorées.

“La relation franco-algérienne a quelque chose d’unique ; nos sorts sont étroitement liés. Ça donne à l’Algérie un statut spécial.” Ces propos ne sont ni d’un “nostalgérique”, encore moins d’un potentiel investisseur, mais d’un ancien responsable français, aujourd’hui à la tête d’une fondation et qui s’emploie, depuis quelques années, dans ce qu’il y a lieu d’appeler la diplomatie parallèle, à renforcer la relation entre Alger et Paris, souvent grippée par le contentieux mémoriel.
Quelques jours avant la tenue de la cinquième réunion du Comité mixte économique algéro-français (Comefa), dont les travaux devaient commencer hier en début de soirée à Paris (réunion qui sera consacrée à l’évaluation de la coopération, à l’état d’avancement des projets de partenariat en cours et à dresser des perspectives de partenariat), ce responsable rencontré dans l’Hexagone a livré, au cours d’un échange à bâtons rompus avec un groupe de journalistes algériens, son point de vue sur le pays avec lequel il entretient des liens privilégiés.
Un point de vue qui se veut à la fois lucide et pragmatique, mais qui tranche singulièrement avec le jargon lisse, diplomatique. “C’est un pays vaste, difficile, compartimenté (…) mais il y a des atouts, un peuple endurant”, dit-il. “Votre pays n’est pas assez diversifié, ça doit venir des Algériens eux-mêmes (…) On a laissé beaucoup d’occasions entre l’Algérie et la France.” Et il n’ignore pas que, parfois, la question mémorielle est “instrumentalisée” pour des motifs politiques, autant en France qu’en Algérie. “Vous avez des lobbies de la mémoire qui font tourner la roue chez vous”, souligne notre interlocuteur. Reste qu’en dépit des vicissitudes que connaît la relation entre les deux pays, les responsables des deux pays sont conscients, selon plusieurs sources, du poids de l’histoire en partage, mais également des potentialités de coopération qui ne sont pas encore assez explorées.

“Des lobbies de la mémoire”
Si les deux pays “discutent de tout” et travaillent sur plusieurs chantiers, des “efforts restent à faire” et la relation n’a pas encore atteint une dimension à la mesure des ambitions des deux peuples.
En d’autres termes : des pierres d’achoppement existent encore. “Nous travaillons sur beaucoup de domaines : économique, sécuritaire et sur la mémoire (…) Tout n’avance pas, peut-être, au rythme souhaité, mais nous voulons une relation étroite”, soutient une source au fait du dossier de coopération entre les deux pays, rencontrée à Paris. “Il faut garder le cap et faire avancer la relation”, ajoute-t-il, elle qui considère que des déclarations, à l’image de celles tenues récemment par Bernard Bajolet sur le Président algérien, ne doivent en aucun cas impacter la dynamique des relations. Si cette source soutient que le geste envers la famille Audin contribue à apaiser davantage les mémoires et traduit l’attachement de la France à la question mémorielle, ce qui est de nature à “ouvrir des perspectives”, elle ne considère pas moins que la question de la “mobilité des personnes” peut être une source de malentendus. “Nous savons qu’il pourrait y avoir des malentendus, mais on s’inscrit dans le cadre de la mobilité légale, il faut continuer, mais lutter également contre l’immigration illégale. Il faut traiter la question de manière sérieuse et conformément au droit pour que le dossier ne fasse pas le lit des populismes”, souligne cette source. “Il y a un élément de la politique française qui nous préoccupe, c’est le retour des migrants en situation irrégulière : le taux est faible… Encore faut-il que les pays coopèrent. La France dispose d’un système juridique qu’elle espère exister ailleurs”, soutient une autre source spécialisée dans les questions migratoires.
À ses yeux, les deux pays peuvent coopérer davantage sur la question migratoire et, par ricochet, sur la question libyenne, un des foyers, source du fléau.
À Paris, on souhaite également que la coopération soit densifiée autour de la situation au Mali. Autre volet auquel Paris accorde une importance capitale dans ses relations avec l’Algérie : le volet économique, domaine où elle constitue le principal partenaire en dehors des hydrocarbures.

Climat des affaires, l’éternel frein
Dans ce contexte, si l’on se félicite de “quelques avancées”, l’on ne se cache pas, en privé, de critiquer le climat des affaires, particulièrement la “mouvance du cadre juridique”. Un investisseur a même été pris au dépourvu après la décision des autorités algériennes d’opérer un tour de vis aux importations. Il s’est retrouvé pris dans le piège de l’incapacité d’importer des produits dont il a besoin pour son projet… d’investissement ! “On a un dialogue avec les Algériens (…) Ils nous demandent d’être compréhensifs en nous expliquant les difficultés induites par la chute des prix du pétrole, mais il ne faut pas fragiliser les équilibres commerciaux”, estime notre source. Selon elle, le “dialogue doit être serein” et les autorités algériennes sont “conscientes” de certains aléas qui plombent le climat des affaires, comme la bureaucratie ou encore la corruption. “On doit faire des efforts pour avancer”, affirme cette source qui espère, par ailleurs, que le dossier “Peugeot soit débloqué au cours de la réunion de la Comefa”.
Un des partisans d’un meilleur renforcement de la coopération et grand connaisseur de l’Algérie, pour s’y être rendu plusieurs fois, soutient qu’“il faut changer de paradigme, de mode de coopération, faire des projets communs en associant les universités et mobiliser les territoires”. “On a énormément de choses à faire, par exemple améliorer l’image de l’Algérie en France”, dit-il. Et à ceux qui évoquent le départ massif de jeunes cadres algériens, sa recette est très simple : “Plus vous encouragez la logique du co-investissement, plus vous fixez vos jeunes.” “Mais le problème est que votre réglementation est mouvante”, déplore-t-il.

Karim kebir

The post Relation Algéro-Française: Passion, malentendus et obstacles appeared first on .

Categories: Afrique

Formation d’un nouveau gouvernement

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 10/30/2018 - 15:41
AMI - La Présidence de la République communique : Par décret en date de ce jour et sur proposition du Premier Ministre sont nommés : - M....
Categories: Afrique

Grève dans les lycées et les collèges de Tizi Ouzou: Retour graduel aux cours

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:40

Dans les daïras de Boghni, Draâ El-Mizan et Tizi Gheniff, le mouvement de grève s’est, en revanche, poursuivi hier.

Après deux semaines de perturbation des cours au niveau des établissements scolaires du moyen et du secondaire, un retour graduel à la normale a été constaté hier dans la wilaya de Tizi Ouzou où les parents d’élèves ont été appelés à accompagner leurs enfants à l’école. C’est ainsi que, dans certaines daïras de Tizi Ouzou, Draâ Ben-Khedda, Bouzeguène et Azazga, les élèves des deux paliers de l’enseignement, dans leur totalité, ont rejoint les bancs d’école.
En effet, après concertation avec les chefs d’établissement, les parents d’élèves et les comités de village se sont impliqués pour accompagner leurs enfants jusqu’au portail des différents établissements, afin de leur permettre de rejoindre en toute quiétude les salles de cours.
Tout semble, à première vue, rentrer dans l’ordre car depuis quelques jours, les parents d’élèves s’inquiétaient des conséquences néfastes de ces grèves ininterrompues qui pourraient mener, selon eux, à l’irréparable. Les parents se rappellent encore de la grève du cartable initiée en 1994 qui, bien qu’ayant porté ses fruits en matière d’avancée des revendications relatives à la langue et à la culture amazighes, a tout de même laissé des séquelles incalculables d’une année blanche. Par ailleurs, il a été enregistré une reprise partielle des cours, hier matin, dans la localité de Mâatkas, où les élèves des trois lycées et des sept collèges de la région ont entamé un mouvement de grève dimanche passé. Hier matin, il n’y avait que les lycéens scolarisés dans les établissements Mouzarine-Saïd et Ladlani-Amar, dans la commune de Maâtkas, et celui des frères Sadou dans la commune voisine de Souk El-Tenine qui ont continué à suivre le mot d’ordre de grève. Toutes les tentatives des parents, des responsables des lycées en question et des autorités pour la reprise des cours sont restées vaines devant la détermination des élèves qui continuent de bouder les classes. Concernant les collèges, un seul établissement situé dans le secteur d’Iverkouken continue d’enregistrer le suivi de la grève, alors qu’une reprise totale est constatée aux CEM d’Aït Aissa-Ouziane, d’Ighil Aouene, de Fekrane et d’Agarage, tandis que les élèves du CEM Ounar du chef-lieu de daïra, ils ont déserté les lieux à 10h, après avoir repris les cours à 8h du matin.
Par ailleurs, les lycées et les collèges de Boghni, de Draâ El-Mizan et de Tizi Gheniff étaient toujours paralysés hier par ce mouvement de grève, malgré l’intervention de certains parents et quelques enseignants qui ont tenté de raisonner les contestataires. Cette grève a gagné même les établissements des zones rurales comme c’est le cas du CEM Rabat-Meddour de Tafoughalt dans la commune d’Aït Yahia Moussa. À Tamdikt, dans la daïra de Tizi Gheniff, les enseignants sont parvenus à persuader les collégiens de reprendre les cours.
En revanche, si les collégiens des deux CEM de la ville de Tizi Gheniff ont rejoint les salles de cours, leurs camarades des lycées les ont contraints à sortir dans la rue dès 10h. “Il y a un travail de sensibilisation qui se fait avec les parents, les enseignants et l’administration pour trouver la solution”, nous déclarera le P/APC.
Enfin, à Boghni, les cours ont repris normalement après avoir convaincu les élèves pour un retour à la normale, mais une heure après, des lycéens les ont obligés à sortir. Selon un parent d’élève, “une assemblée est prévue aujourd’hui  afin de trouver, avec les autorités locales, une solution à cette situation inquiétante qui prend de l’ampleur”.

K. N. Oukaci/R. Achour/O. Ghilès

The post Grève dans les lycées et les collèges de Tizi Ouzou: Retour graduel aux cours appeared first on .

Categories: Afrique

La JSK a repris le chemin de l’entraînement hier matin: Les Kabyles préparent le choc contre l’USMA

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:37

Les Canaris semblent bien concentrés pour préparer la chaude empoignade de lundi prochain contre l’USMA.

Comme convenu, les joueurs de la JSK ont bénéficié de deux jours de repos et ont dû faire contre mauvaise fortune bon cœur pour profiter de cette nouvelle pause inattendue imposée par le report du match JSK-CSC au 19 novembre et reprendre ainsi le chemin de l’entraînement depuis hier matin, sous la direction de l’entraîneur en chef Franck Dumas, apparemment contrarié encore par cette programmation approximative des matchs de championnat de Ligue 1. Toujours est-il que les Canaris ont eu droit à une seule séance d’entraînement, hier en cours de matinée, mais ils seront soumis aujourd’hui à un travail biquotidien, puisque Dumas veut profiter de ce repos forcé pour privilégier le travail physique avant d’accorder une autre journée de repos à ses joueurs, demain mercredi. Tout cela a été programmé certainement pour couper la semaine et permettre aux camarades de Sadou de récupérer de l’énorme charge de travail de ces deux derniers jours, et ce, avant d’enchaîner le volet technico-tactique durant les trois jours du week-end pour préparer tel qu’il se doit le match choc de lundi prochain contre l’USMA au stade Omar-Hamadi de Bologhine.

En dehors des aléas de la nouvelle programmation qui a condamné la JSK à un manque de compétition de 17 jours, puisque le dernier match disputé à Oran remonte au 19 octobre, mais ensuite à un véritable marathon de quatre matchs en l’espace de 18 jours pour boucler la phase aller, la formation kabyle sera privée des services de son attaquant nigérian Uche Nwofor contre l’USMA, puisque ce dernier devait initialement purger son match de suspension à domicile, lors de ce fameux match contre le CSC qui a été malheureusement renvoyé le week-end passé. Toujours est-il que les Canaris semblent bien concentrés pour préparer la chaude empoignade de lundi prochain contre l’USMA, et ce, en toute sérénité, à l’image de son excellent défenseur Amir Belaïli qui semble avoir bien géré sa période d’adaptation en terre kabyle pour s’imposer de fort belle manière dans le couloir droit de l’arrière-garde kabyle, lui qui, à près de 28 ans, compte mettre toute son expérience au service du prestigieux club kabyle, dont il a toujours rêvé de porter les couleurs.

“C’est vrai que j’ai débuté ma carrière au sein de l’AS Khroub, le club de mon enfance et de ma ville natale, ensuite j’ai évolué successivement au Mouloudia de Constantine, puis au CRB Aïn Fakroun et enfin au CRB, mais j’ai toujours rêvé de jouer à la JSK, un club de renom qui a un palmarès élogieux tant sur le plan national qu’africain et qui possède un public merveilleux”, avoue Belaïli, dont la cote ne cesse de monter auprès du fidèle public kabyle, surtout depuis qu’il a inscrit ce fameux but d’anthologie contre le DRB Tadjenanet qui est toujours classé en tête du “top-buts” de Ligue 1 depuis quelques semaines déjà. “C’est vrai que les supporters de la JSK me vouent beaucoup de respect et d’admiration, et cela m’encourage pour aller encore de l’avant. Même si je suis un défenseur, je compte inscrire encore d’autres buts pour faire plaisir à ce merveilleux public et contribuer à renforcer notre belle dynamique axée sur la rigueur et la rage de vaincre”, conclut l’ancien défenseur du CR Belouizdad qui avoue “garder de bons souvenirs des années passées au CRB”, mais le destin a voulu qu’il atterrisse en Kabylie, terre de foot et de passion, où il se plaît à souhait, au grand bonheur des fans kabyles qui apprécient, à juste titre, sa fougue en défense, mais aussi son audace face au but.

Mohamed HAOUCHINE

The post La JSK a repris le chemin de l’entraînement hier matin: Les Kabyles préparent le choc contre l’USMA appeared first on .

Categories: Afrique

Après un cinglant revers électoral dimanche: Angela Merkel prépare sa sortie

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:30

Angela Merkel a posé, hier, les jalons de son retrait du pouvoir en annonçant que son mandat de chancelière était le dernier et en renonçant à la présidence de son parti, conséquences d’un cinglant revers électoral régional en Allemagne. “Aujourd’hui, il est temps d’ouvrir un nouveau chapitre”, a déclaré, visiblement émue, Angela Merkel lors d’une conférence de presse à Berlin. Son mandat actuel de chancelière entamé en mars, le quatrième depuis son arrivée au pouvoir en 2005, sera “le dernier”, a-t-elle dit. À l’échéance prévue en 2021, elle a dit aussi ne pas avoir l’ambition de commencer une carrière dans les institutions européennes, comme certains médias allemands lui en prêtaient l’intention. En clair : elle mettra alors un terme à sa carrière politique de premier plan. De même, en vue d’un congrès de la CDU prévu en décembre, elle a indiqué renoncer à se présenter à un renouvellement de son mandat de présidente du mouvement, qu’elle occupe depuis 18 ans.

Une manière pour elle de préparer sa succession. “Il n’est plus possible de faire comme si rien ne s’était passé” suite à l’élection régionale de dimanche en Hesse, qui avait valeur de test de popularité au plan national. Son parti démocrate-chrétien, bien qu’arrivé en tête avec 27%, y a perdu plus de 11 points par rapport au précédent scrutin. Il y a deux semaines, le camp conservateur avait déjà enregistré un résultat très décevant lors d’une autre élection régionale, en Bavière, tandis que l’extrême droite anti-migrants, d’une part, et les écologistes, d’autre part, progressent fortement. La chancelière apparaît fragilisée politiquement depuis le début de son mandat en mars. Elle n’a pu qu’au forceps constituer un gouvernement majoritaire de coalition avec des sociaux-démocrates récalcitrants. Une conséquence des élections législatives de 2017, marquées par la percée de l’extrême droite de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) qui a dynamité le monde politique allemand.

R. I./Agences

The post Après un cinglant revers électoral dimanche: Angela Merkel prépare sa sortie appeared first on .

Categories: Afrique

Ses membres ont tué quatre personnes et enlevé des policiers: Daech tente de se redéployer en Libye

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:29

Les experts avaient déjà alerté sur un mouvement des terroristes de Daech vers la Libye, après l’affaiblissement de cette organisation criminelle en Irak et en Syrie.

Quatre personnes ont été tuées et plusieurs autres enlevées, dont des policiers, dans la nuit de dimanche à lundi, dans une attaque armée contre la région d’al-Fokaha, relevant de la municipalité d’al-Jufra, dans le centre de la Libye.
Dans un communiqué publié hier sur sa page Facebook officielle le conseil municipal d’al-Jufra a indiqué qu’“un groupe terroriste a attaqué le poste de police d’al-Fokaha et a enlevé plusieurs policiers”. “Des voitures armées appartenant au groupe terroriste autoproclamé État islamique (EI/Daech) ont attaqué la région d’al-Fokaha, dont le nombre est estimé à 25 véhicules. Elles ont aussitôt quitté la région après avoir terrorisé les habitants et mis le feu dans certaines maisons. Plusieurs jeunes ont été enlevés, et quatre personnes ont été tuées”, a ajouté la même source. Le Conseil a appelé les forces de l’armée à les pourchasser et les neutraliser, qualifiant la situation de critique et tragique à la suite de cette attaque.
Début décembre 2016, Daech avait perdu le contrôle de la ville de Syrte, qu’elle avait occupée le 28 mai 2015. Le contrôle total de la ville avait été repris par les forces d’al-Bounyan al-Marsous formées par le Conseil présidentiel libyen par la suite. Après la défaite de Daech à Syrte, Benghazi, Derna, al-Nawfaliya (Est), et Sabratha (Ouest), l’organisation terroriste est réapparue à travers des attaques visant des centres de sécurité dans le centre de la Libye, ainsi que des sièges du gouvernement, notamment la commission électorale et la National Oil Corporation à Tripoli. Les experts sécuritaires avaient déjà alerté sur un mouvement des terroristes de Daech vers la Libye, après l’affaiblissement de cette organisation criminelle en Irak et en Syrie.
Le problème du retour des combattants islamistes des zones de tension vers la Libye avait été posé par des nombreux experts au sein de l’ONU qui peinent à faire avancer le processus politique dans ce pays, livré aux milices armées et miné par des divisions profondes entre le camp de l’Est et de l’Ouest, alors que le Sud est quasiment oublié.
Cela a laissé la porte ouverte aux groupes de criminels, de contrebandiers et aux réseaux de trafic en tous genres. Ces derniers sont interconnectés aux réseaux terroristes, dont celui de Daech qui a pu recruter de nouveaux éléments et se réarmer. Si ces capacités de nuisance ne sont plus les mêmes, il demeure un danger pour la Libye, tout comme il l’est en Irak et en Syrie où il a muté et s’est adapté aux changements des rapports de force. Il faut dire aussi que la création d’une branche sahélienne de Daech, sous les ordres de Nabil al-Sahraoui, complique la lutte contre la branche libyenne de l’autoproclamé État islamique qui trouve un réel soutien pour relancer ses attaques et se replacer en Libye.

Lyès Menacer/Agences

The post Ses membres ont tué quatre personnes et enlevé des policiers: Daech tente de se redéployer en Libye appeared first on .

Categories: Afrique

Une exposition photographique algérienne bientôt exposée à Paris

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:26

L’exposition algérienne « L’Algérie vue d’en bas »  se fera le 15 novembre prochain à  BeCoworking, une galerie d’art située dans le 17e arrondissement de la capitale française.

« L’Algérie vue d’en bas » est un engagement du photographe Ahmed Ait Isaad à descendre l’appareil photo afin de se rapprocher des citoyens algériens dans leur quotidien. Une inspiration du célèbre documentaire « L’Algérie vue du ciel » de Yann Arthus Bertrand.

The post Une exposition photographique algérienne bientôt exposée à Paris appeared first on .

Categories: Afrique

Zul-Kifl Salami et Panaco-Ned déterminés à soutenir Talon

24 Heures au Bénin - Tue, 10/30/2018 - 15:24

Le Parti panafricain du congrès pour le nouvel élan de la démocratie (Panaco-Ned) du Dr Zul-Kifl Salami a affiché sa détermination, le samedi 27 octobre dernier, au cours d'une conférence de presse organisée à Cotonou, à soutenir les réformes engagées par le gouvernement du Nouveau départ pour le mieux-être des populations.
« Par cette sortie, nous voulons dire au président Patrice Talon qu'il peut compter sur le Panaco-Ned pour dérouler ses actions », a déclaré Vincent Choubiyi, président du parti.
Après avoir rendu un vibrant hommage au chef de l'Etat Patrice Talon pour ses grandes ambitions pour le Bénin, le président d'honneur du parti, Zul-Kifl Salami a fait la genèse du Panaco. Il a rappelé que le premier congrès constitutif a eu lieu en 2010 et les idéaux sont inspirés de African National Congress (Anc) de feu Nelson Mandela. Pour lui, les actes que Talon pose s'inscrivent dans l'enracinement d'un Etat de droit ; une matrice qui porte le développement. Ces actes, poursuit Zul-Kifl Salami, sont exactement ce qu'il faut faire pour parvenir au développement. Il a expliqué que le Programme d'actions du gouvernement (Pag) est conçu à cet effet ; répondre efficacement aux besoins du pays. Le président d'honneur du Panaco-Ned se dit prêt à enclencher avec ses militants les jours à venir, une véritable croisade à travers tout le pays pour mieux expliquer les ambitions du président de la République.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les groupes de touristes de plus en plus nombreux s’y rendent: Quand la Casbah se dévoile au monde

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:23

Le sursaut est venu de la jeune génération, fière, ambitieuse et surtout désireuse de ne pas laisser la Casbah d’Alger tomber dans l’oubli qui la guette. Kenza, Yacine, Zakaria, mais aussi d’autres enfants de ce lieu mythique entretiennent la flamme et déploient des trésors d’imagination pour que l’Histoire ne s’efface pas…
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Leurs noms sont publics, affichés sur des pages du web dont ils font leur outil principal dans leur quête incessante de personnes voulant découvrir la Casbah. Leur Casbah d’abord puisque c’est là que les guides les plus en vue ont passé la plus tendre partie de leur vie.
Enfants, Kenza ou Yacine ont appris à connaître tous ses coins et recoins, couru dans ses ruelles étroites chargées d’histoire, écouté leurs parents et grands-parents, leurs voisins raconter, décrire des événements survenus durant la guerre de Libération, citer des noms de héros, ou partager des souvenirs beaucoup plus anciens en évoquant toutes ces traditions qui ont fait la fierté d’Alger.
Ici, chaque mur, chaque terrasse, chaque détail architectural a sa signification. Les enfants de la Casbah, aujourd’hui reconvertis en guides, gardent pleinement en mémoire les récits écoutés et les livres avidement parcourus sur conseil de leurs aînés. Aujourd’hui, ils les transmettent à d’autres au grand bonheur des amateurs de parcours touristiques. Le défi qu’ils se sont lancé a marché.
Les Algériens sont avides de découverte, de sorties et, chaque semaine, ces guides leur offrent cette opportunité. En général, elles se déroulent les samedis, mais en fonction des demandes, elles peuvent aussi se dérouler les jeudis. Et ce jeudi, Kenza a satisfait son groupe, des étudiantes dans leur majorité. Le parcours est le même qu’elle effectue depuis qu’elle s’est lancée dans cette entreprise intitulée «Djawla assimia» (balade citadine).
Le rendez-vous se déroule à Bab-J’did. La visite de la citadelle démarre par Sidi- Ramdane, puis Sidi-M’hamed-Chrif avec un arrêt inévitable à la demeure de Ali La Pointe. Regards curieux, questions et parfois pause prolongée. Le voisinage est maintenant habitué à ce genre de visiteurs. Certains d’entre eux sont même mis à contribution. A la mi-journée, khalti Fatiha, une pure «vent Casbah», organise des déjeuners traditionnels : rechta, salades et petits plats algérois concoctés sur la base de recettes qui lui viennent de sa mère et de sa grand-mère. Le groupe ne doit pas s’éterniser sur place, cependant. La visite doit reprendre de la rue Sidi-Ben-Ali puis s’étendre jusqu’au cimetière des deux princesses pour passer ensuite à la Basse-Casbah.
Près du tombeau de la princesse Fatma, fille du dey Hassan Pacha, une page d’Histoire se raconte. Celle de deux belles, deux sœurs (N’fissa et Fatma) mortes toutes deux d’un chagrin d’amour, un sentiment qu’elles portaient toutes envers un seul homme. Instant magique où les frontières du temps ne semblent plus exister. Mais la visite doit se poursuivre vers le musée Mustapha-Pacha. Pour tout ce parcours, les visiteurs doivent payer 1 000 DA. «Je dois payer les musées, il y a aussi les repas», explique Kenza, avec son accent purement algérois. Souvent, dit-elle encore, la pause-déjeuner s’effectue chez ammi Mustapha, spécialiste en sardines cuites sous toutes leurs formes. Le plat est à 200 DA. «Parfois, explique la guide, le groupe de visiteurs atteint les quarante personnes, tout dépend des périodes, j’adore faire cela, faire découvrir la Casbah, c’est un honneur… J’entendais tellement de choses qui se disaient ces dernières années, on parlait d’insécurité, mais cette époque est révolue…» C’est ce que dit aussi Yacine, un autre fils de la Casbah passionné par l’histoire des lieux. «Pendant des années, dit-il, j’ai fait découvrir les lieux gratuitement, mon but était de lutter contre l’oubli, détruire les fausses images que l’on avait, des préjugés sur l’insécurité. L’idée m’est venue lorsque j’ai vu des personnes étrangères à la Casbah faire visiter les lieux. Lorsque j’ai commencé les visites à mon tour, des personnes qui étaient déjà venues étaient étonnées de découvrir des détails qu’elles ignoraient.»
Les visites s’effectuent exclusivement le samedi. «Les réseaux sociaux m’ont beaucoup aidé à mettre en place un réseau, convaincre, expliquer, aujourd’hui, tout va normalement. J’ai des groupes qui atteignent une vingtaine de personnes. Je reçois aussi des étrangers, parfois des personnalités. Je travaille aussi avec des ambassades, avec ces dernières, je passe uniquement dans les endroits qui sont propres, mais en général je fais tout, et, parfois, on tombe inévitablement sur des images qui nous renvoient à la réalité. Les gens sont quand même contents d’être venus. Le prix de la visite est de 1 200 DA. Mais ce qui est fait est très insuffisant, la Casbah mérite mieux, beaucoup mieux. Le 23 février a été décrété journée nationale de la Casbah, mais que fait-on pour la sauvegarder en réalité ?»
A. C.

The post Les groupes de touristes de plus en plus nombreux s’y rendent: Quand la Casbah se dévoile au monde appeared first on .

Categories: Afrique

Ils sont 600 000 à quitter les établissements scolaires annuellement: Des centres d’orientation des élèves bientôt mis en place

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:15

La ministre de l’Education nationale s’attaque au problème de l’orientation scolaire. Benghabrit a décidé de mettre en place un groupe de travail pour étudier l’organisation des centres d’orientation et de guidance et professionnelle. Objectif : comment mieux orienter les élèves selon leurs compétences. L’enjeu est de taille, puisque 600 000 élèves, entre abandon et exclusion, quittent annuellement les établissements scolaires sans aucune orientation vers la formation professionnelle.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Ces élèves sont, généralement, des exclus en quatrième année moyenne ou troisième année secondaire. Mais pas que. Un grand nombre d’entre eux sont des élèves ayant décidé eux-mêmes d’abandonner l’école pour des raisons multiples.
Cette année encore, le problème de redoublement, notamment à la troisième année secondaire, a mis la ministre de l’Education dans l’embarras.  Benghabrit a dû faire face au manque de places pédagogiques, d’un côté, et le mécontentement des élèves et de leurs parents, de l’autre. La ministre, qui a fixé des modalités de redoublement, a fait appel à des conseils de classes extraordinaires pour étudier les dossiers des élèves et trancher les cas pouvant redoubler. La première responsable du secteur est consciente du problème de l’absence d’orientation. D’autant que, chaque année, la moitié des élèves qui passent le bac échouent. D’ailleurs, selon les estimations de Boualem Ammoura, président du Satef, l’exclusion dans les établissements touche 600 000 élèves annuellement. Ce nombre compte aussi bien les exclusions décidées par les responsables des établissements scolaires que les abandons décidés par les élèves eux-mêmes, soit la déperdition scolaire. Le taux de redoublement, aussi, en première année moyenne et première année secondaire est de 30% par an. Pour lutter contre le phénomène des élèves qui finissent dans la rue en l’absence d’une orientation professionnelle, la ministre de l’Education nationale s’est réunie, dimanche, avec les inspecteurs et les conseillers de l’orientation et de la guidance scolaires et professionnelles. L’objectif était d’étudier comment mieux orienter les élèves selon leurs compétences.
La ministre de l’Education a décidé de mettre en place un groupe de travail qui étudiera l’organisation des centres d’orientation et de guidance scolaires et professionnelles. Elle a décidé aussi de l’actualisation des procédures liées à l’orientation et de guidance scolaires et professionnelles. Selon Boualem Ammoura, le problème de l’orientation ne concerne pas uniquement le département de l’éducation. C’est un problème d’Etat, selon lui, qui doit impliquer aussi bien le ministère de l’Enseignement et de la Formation professionnels, que ceux des Finances et du Tourisme. «Jusque-là, un élève exclu à 16 ans est orienté dans son bulletin scolaire vers la vie active et non vers la formation professionnelle, cela se passe sans aucune orientation ni accompagnement, ce n’est pas une solution. L’orientation de ces élèves doit se faire comme l’orientation des élèves vers le lycée, selon leurs compétences. Les exclus des établissements scolaires n’arrivent pas toujours à trouver une place dans les instituts de formation professionnelle, c’est pourquoi les autres départements doivent également s’impliquer pour dégager des places. Où vont aller les  50% d’élèves ayant échoué au bac, à part dans la rue, en l’absence des instituts et de filières adéquates ? Sans oublier le taux énorme des déperditions scolaires», souligne le syndicaliste.  M. Amoura estime, cependant, que l’initiative de la ministre de l’Education est «une bonne chose, à condition que cela ne reste pas au stade de commissions et qu’elle réussisse à faire aboutir ses recommandations». Selon lui, plusieurs journées d’études sur l’orientation scolaire ont été déjà organisées. Sur le terrain, regrette-t-il, rien n’a encore abouti.
S. A.

The post Ils sont 600 000 à quitter les établissements scolaires annuellement: Des centres d’orientation des élèves bientôt mis en place appeared first on .

Categories: Afrique

En attendant les experts

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:10

Le ministre de la Santé a réuni le 23 septembre dernier les professeurs chefs de service pour leur annoncer la dissolution des comités d’experts. Hasbellaoui n’a pas procédé, depuis, à la nomination des nouveaux experts. Pourtant, les nouveaux chefs de service ont été installés.

The post En attendant les experts appeared first on .

Categories: Afrique

Mauritanie : le plan du président Aziz pour faire absorber par l’UPR les partis de la majorité

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 10/30/2018 - 15:10
Sahara Medias - Le président mauritanien entreprend actuellement un plan destiné à réduire considérablement le nombre des partis de la...
Categories: Afrique

Omar Belatoui (Entraîneur du MC Oran): «Terminer l’aller avec 19 points»

Algérie 360 - Tue, 10/30/2018 - 15:09

En football, c’est bien connu, tout va très vite. La saison dernière, Omar Belatoui, l’ex-libéro du MCO, était arrivé pour construire une équipe. Mais au bout de quelques semaines, il a dû se retirer, cette fois-ci, son club a de nouveau fait appel à lui pour requinquer une formation qui est à quatre points du premier relégable. A défaut d’être le constructeur, Belatoui se retrouve dans la peau du sauveur que le club d’El-Hamri attendait.
Le Soir d’Algérie : Il paraît que vous avez été gêné par le report de la journée de championnat?
Omar Belatoui : Non, cela ne m’a pas dérangé mais j’ai été surpris comme tout le monde par la nouvelle du report qui est tombée à onze heures du soir. C’est vrai que j’aurais aimé jouer le samedi mais c’est une décision qui a été appliquée à tout le monde.
La saison dernière, vous étiez déjà le coach du MCO et vous nous aviez déclaré que vous vouliez reconstruire, mais vous aviez quitté le club. Et aujourd’hui, vous revenez, pour quoi faire ?
Aujourd’hui je suis revenu parce que l’équipe est mal en point.
Le MCO est neuvième avec 13 points.
Oui, et c’est peu pour un club comme le MCO.
Et vous êtes revenu comme le sauveur qui doit faire remonter le MCO au classement ?
Inch’Allah, c’est l’objectif principal.
Et cela doit commencer par une victoire à tout prix en recevant le DRB Tadjenant qui est aussi en mauvaise posture ?
Oui, une victoire est nécessaire pour respirer un peu.
Le DRBT a neuf points et il faudra se méfier de cette équipe. Il ne faut pas se dire que c’est un petit club. Généralement, les grands clubs méprisent ce genre d’équipe. Mais nous aussi, on n’est pas au top et je dis prudence, ce ne sera pas un match facile et il faudra mettre le paquet.
Et comment avez-vous trouvé l’effectif qui est à votre disposition ?
Il y a un déséquilibre au niveau des postes et dans tous les compartiments. Par exemple, au niveau de l’attaque on n’a qu’un seul avant-centre, en l’occurrence Nadji. J’aurais  aimé avoir un deuxième attaquant de pointe. Comme arrière droit, j’ai Helaïmia qui est seul et je n’ai pas de doublure. Mais je vais faire avec d’ici à l’ouverture du mercato hivernal.
Mais avant le mercato, il y a le problème des joueurs qui n’étaient plus titulaires comme Fahem Bouazza ?
Fahem Bouazza est un joueur qui fait partie du groupe et j’ai bien l’intention de compter sur tous les éléments de l’effectif sans exception. Pour moi, la règle est simple. Si un joueur veut être titulaire, il n’a qu’à travailler. Je ne ferai de cadeau à personne et je ne ferai jouer que les meilleurs. Quant à Bouazza, je constate qu’il est en train de travailler sérieusement et il mérite une chance.
C’est aussi un remarquable tireur de coup-franc et quand on sait l’importance des balles arrêtées !
Il a de l’expérience et il peut apporter sa touche, mais moi je fais confiance au groupe et il n’y a pas de titulaire indiscutable.
Pour en revenir au prochain mercato, on dit que Benaldjia pourrait rejoindre le MCO ?
Il y a une touche avec Benaldjia.
Ce serait une excellente recrue au vu de ses dernières prestations avec la JSK ?
C’est un élément qui nous intéresse, mais rien n’est fait pour le moment. Maintenant, en ce qui concerne d’autres détails, cela me dépasse, mais je le répète, Benaldjia m’intéresse !
Finalement, et à long terme, l’objectif ce sera le maintien ou une place en haut du tableau ?
Pour moi, l’objectif immédiat qui compte, ce sont les quatre rencontres qui restent avant la trêve. On a treize points et j’aimerais bien qu’on termine avec dix-neuf points la phase aller.
Mais, il vous reste des rencontres très difficiles avec des duels face au CSC, l’USMA et le NAHD.
Je sais, ce sont des équipes du haut du tableau mais j’estime qu’on est capable de faire de bons résultats. A nous de sortir le grand jeu pour bien négocier ces rencontres.
La FAF vient de faire adopter un projet de création de quatre centres de formation. Qu’en pensez-vous ?
Il était temps qu’on s’occupe sérieusement de cet aspect. De mon temps, et même sans de véritables centres de formation, il y a eu l’éclosion de nombreux joueurs. Alors imaginez qu’aujourd’hui, un enfant intègre un centre où il a tout, il apprendra énormément, c’est une nouvelle pour le football algérien. Avec ce projet on va pouvoir vraiment progresser.
Propos recueillis par Hassen Boukacem

The post Omar Belatoui (Entraîneur du MC Oran): «Terminer l’aller avec 19 points» appeared first on .

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.