A l'invitation du Président de la République Togolaise, son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, le Président de la République du Bénin, Son Excellence Monsieur Patrice TALON a effectué une visite de travail à Lomé ce 27 novembre 2018.
La séance de travail des deux chefs d'Etat a eu lieu au Palais de la Présidence de la République à Lomé. Elle a porté sur l'examen de la situation de la Communauté Electrique du Bénin et les relations bilatérales.
Lors de cette rencontre au sommet, l'évolution récente du secteur de l'énergie électrique au Togo et au Bénin a été présentée, notamment en ce qui concerne la sécurité de l'approvisionnement, l'autonomie énergétique pour accompagner les missions régaliennes des deux Etats et la consolidation d'un service public de l'électricité qui ouvre plus d'accès au plus grand nombre, tant pour les besoins sociaux qu'économiques.
A l'issue de la séance à huis clos entre les deux Chefs d'Etat et leurs ministres en charge des finances et de l'Energie, les orientations suivantes ont été prises :
S'agissant de la dette de la CEB à l'égard de ses fournisseurs d'énergie (TCN, VRA, GRIDCo et CIE), il sera procédé, en accord avec ces créanciers, aux paiements partiels et la mise en place d'un échéancier pour le solde avec la garantie des Etats au plus tard le 31 décembre 2018
Changement de l'objet social de la CEB à compter du 1er janvier 2019. La CEB devient désormais gestionnaire de réseau de transport d'énergie avec pour activité connexe la poursuite de l'exploitation des moyens de production du barrage de Nangbéto et des deux turbines à gaz installées dans les deux pays. En conséquence chaque Etat assurera l'importation directe de ses besoins complémentaires en énergie.
Mise sous administration provisoire de la CEB pour une durée de six mois à compter du 1er janvier 2019. Sous l'autorité du Haut Conseil inter étatique, l'administration provisoire sera chargée entre autres de :
Engager la procédure de recrutement d'un gestionnaire délégué
Démarrer la restructuration de l'entreprise
Les deux Chefs d'Etat expriment leur gratitude à leurs Excellences Messieurs les Présidents de la République fédérale du Nigéria, de la République du Ghana et de la République de Côte d'Ivoire pour leur compréhension et leur soutien à la CEB.
Par ailleurs les deux Chefs d'Etat ont salué la bonne coopération entre les deux pays, notamment entre les administrations douanières et ont convenu de la mise en place d'un cadre de concertation qui permettra de mieux lutter contre la fraude. Il sera ainsi procédé à la mise en place de l'interconnexion informatique des deux douanes et de la création de postes de contrôle avancés.
Les deux Chefs d'Etat se sont félicités de la tenue de ce sommet et ont émis le vœu de voir de telles rencontres se tenir plus souvent.
Le Président de la République du Bénin, Son Excellence Monsieur Patrice TALON, remercie le Président de la République Togolaise, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE pour l'accueil chaleureux réservé à lui-même et à toute la délégation qui l'accompagne et l'invite à effectuer une visite de travail en République du Bénin.
Fait à Lomé, le 27 novembre 2018
Le Sommet des chefs d'Etat
Le gouvernement du Nouveau Départ dans son ambition de faciliter l'accès à l'eau potable à tous les Béninois d'ici 2021 va mettre bientôt à la disposition des populations de la commune de Toffo, 24 adductions d'eau villageoise. C'est un projet subdivisé en 4 lots dont les arrondissements de Damè et Sèhouè sont les premiers bénéficiaires.
Selon le responsable en charge du lot 2 du projet, Loïc Kpanou, il s'agit de réaliser à Sèhouè, un grand château de 100 m³ et une baille hors sol de reprise de 100 m³, 31 bornes fontaines et des branchements privés.
Dans l'arrondissement de Damè, il est prévu un grand château de 150 m³, une baille de reprise de 75 m³ et une quarantaine de fontaines auxquelles s'ajoutent des branchements privés.
Pour la chargée de la planification des études techniques, Déborah Koussakou, il s'agit de réaliser des systèmes plus grands pour couvrir et alimenter toutes la population des arrondissements de Damè et de Sèhouè pour un montant estimé à plus de 2 milliards de francs CFA. « C'est assez louable surtout que nous allons beaucoup plus dans les branchements privés à domicile en milieu rural, c'est du nouveau ça », s'est-elle réjouie.
Selon le chef de l'arrondissement de Sèhouè, César Zoumavo, ce projet vient à point nommé. L'eau que les populations utilisent, indique-t-il, est un forage réalisé depuis les années 1958. Ce forage rappelle le chef d'arrondissement, est fait avec des tuyaux en fer qui, à tout moment peuvent s'user et céder.
Toute heureuse des projets à réaliser dans les deux arrondissements, le maire de Toffo, Urbaine Dégbèhoundé, a souligné que « dans la commune de Toffo, on a besoin de cette eau là ».
Elle a remercié le chef de l'Etat pour les nombreuses actions entreprises pour le développement de sa commune.
La remise des sites pour les projets d'adduction d'eau villageoise étant effectuée, les entreprises en charge des travaux ont commencé à exécuter les travaux.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Kersti Kaljulaid, présidente de la République d'Estonie, sera en visite de travail au Bénin, du mardi 04 au jeudi 06 décembre 2018. Au cours de son séjour, Patrice Talon et son hôte vont définir les bases d'une nouvelle coopération entre les deux pays.
Plusieurs séances de travail seront au cœur de cette visite de la présidente d'Estonie au Bénin. Le Chef de l'Etat béninois et la présidente estonienne vont échanger sur la question de coopération bilatérale. Le Bénin va bénéficier d'un accompagnement de la part de l'Estonie dans le cadre de la réalisation des nombreux projets inscrits dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG). Aussi, cette visite de la présidente de la République d'Estonie, Kersti Kaljulaid, pourrait-elle déboucher sur la signature de plusieurs accords de partenariat.
Cette visite de la présidente estonienne montre une fois encore que la diplomatie mise en place par le président Patrice Talon est entrain de porter ses fruits.
Ce voyage fait suite à la visite de travail effectuée par le chef de l'Etat à Tallinn, le 13 décembre 2016. Une première dans l'histoire des relations bilatérales entre les deux (02) pays et qui s'inscrit dans le cadre de la dynamisation des relations de coopération entre le Bénin et l'Estonie.
La visite a été marquée entre autres par la signature avec la e-Governance Academy de Tallinn, de deux Mémorandums d'entente relatifs au partenariat stratégique dans le domaine de la e-Gouvernance et de la cybersécurité ; et à la coopération technique en matière de renforcement des capacités au profit des fonctionnaires.
Akpédjé AYOSSO
La ville de Marrakech se prépare activement pour accueillir la Conférence intergouvernementale chargée d'adopter le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui se tiendra au Maroc, les 10 et 11 décembre 2018.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Royaume du Maroc, Nasser Bourita, ainsi que Louise Arbour, Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour la migration, et Catherine Pollard, Secrétaire générale adjointe chargée du Département de l'Assemblée générale et de la gestion des conférences, ont effectué une visite de travail au site « Bab Ighli » à Marrakech, qui accueillera les travaux de cette rencontre.
« C'est un immense honneur et plaisir d'être à Marrakech pour visiter le site de la Conférence intergouvernementale pour les migrations. Je remercie de tout cœur le Maroc d'accueillir cet événement historique », a déclaré Mme Arbour, très satisfaite de l'état d'avancement des préparatifs liés à l'organisation de cet événement.
Le chef de la diplomatie du Royaume chérifien a mis l'accent sur l'importance du Pacte mondial sur la migration pour la communauté internationale. M. Bourita a souligné la symbolique du choix du Maroc pour abriter cette réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations-Unies, une première sur la migration.
Lors d'une rencontre sur la migration organisée dans le cadre de la quatrième session du dialogue sur la Méditerranée (MED 2018), la secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale a déclaré, vendredi dernier, à Rome, que le pacte de Marrakech permettra également de renforcer la coopération multilatérale qui réside dans le respect de la souveraineté des pays et la consolidation de l'action commune.
Mme Boucetta a énuméré les fondements des politiques adoptées par le Maroc en matière de migration, sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, basés sur les principes de solidarité, de responsabilité et d'action internationale. Ce qui a permis entre autres, la régularisation par le Maroc de la situation de près de 50.000 migrants et l'adoption d'un plan national pour leur insertion socio-économique.
La secrétaire d'État a assuré que le Maroc poursuivra la lutte contre les réseaux de contrebande et de traite d'êtres humains et le déploiement davantage d'efforts pour la recherche de solutions efficientes et le traitement de ces phénomènes, sur les plans économique et social.
Le leadership du Maroc et de son Souverain reconnu
La Représentante du chef de la diplomatie du Royaume chérifien n'a pas manqué d'attirer l'attention sur le Souverain, qui a été choisi par les chefs d'Etat et de gouvernement africains pour défendre la question migratoire. Le Roi du Maroc a proposé un Agenda africain sur la migration, qui a été adopté récemment par le Sommet de Nouakchott, notamment la création d'un « Observatoire africain pour la migration » dont la mission consiste en l'échange d'informations entre les pays africains pour une meilleure gestion du flux migratoire et la création d'un poste d'envoyé spécial de l'Union africaine chargé de la migration pour la coordination des politiques africaines.
Après avoir montré l'engagement du Maroc dans les efforts de la communauté internationale pour le traitement de cette question, Mme Boucetta a affirmé que la migration reste un phénomène naturel bénéfique, aussi bien pour les pays d'origine que les pays d'accueil, si les conditions sont réunies pour en assurer une meilleure gestion. « 85% des revenus gagnés par les migrants sont dépensés dans les pays d'accueil », a-t-elle précisé.
Le Pacte mondial sur la migration vise à ce que les migrants, qu'ils recherchent une vie meilleure ou fuient la violence et la pauvreté, puissent le faire de manière sûre, prévisible et ordonnée. Le document montre qu'aucun pays ne peut faire face seul à la migration et met en avant la nécessité d'une « approche globale pour optimiser les avantages de la migration ».
Le document rappelle que la migration a toujours fait partie de l'expérience humaine à travers l'histoire, appelant les États membres à reconnaître qu'elle peut être une source de prospérité, d'innovation et de développement durable dans notre monde globalisé.
Ce Pacte constitue « un pas sans précédent » pour renforcer la coopération internationale sur la question migratoire, avait déclaré en juillet dernier, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
C'est le 13 juillet dernier, à New York, que l'Assemblée générale des Nations-Unies a statué sur le texte final du Pacte mondial, en vue de son adoption formelle en décembre prochain à Marrakech. « Aujourd'hui est une journée historique pour les Nations-Unies », avait déclaré le Représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, pour saluer le consensus construit autour de ce Pacte. « Ce jour où nous endossons le tout premier document des Nations-Unies traitant de la question de la migration dans tous ses aspects restera gravé, non seulement dans les annales de l'ONU, mais également et surtout dans les mémoires des 244 millions de migrants partout dans le monde », a ajouté M. Hilale devant les représentants des États membres de l'Assemblée générale.
Cette conférence viendra compléter les travaux du Forum Mondial sur la Migration et le Développement, co-présidé par le Maroc et l'Allemagne, et dont le 11ème Sommet se tiendra à Marrakech, du 5 au 7 décembre, soit la veille de cette rencontre.
La première conférence ministérielle euro-africaine sur les migrations et le développement s'est tenue à Rabat, les 10 et 11 juillet 2006.
I. FANOU
Le manager général du club de football du CS Constantine, Tarek Arama, a déclaré dimanche, à deux jours du match qui devra opposer au stade du chahid Hamlaoui son équipe au FC Gamtel (Gambie) pour le compte de la manche aller du tour préliminaire de la Ligue des champions de la CAF, que « les joueurs sont déterminés à remporter la victoire, synonyme du retour en force du CSC ».
S’exprimant en marge de la troisième séance d’entraînement de l’équipe des Sanafirs dans le cadre de la préparation de cette rencontre, le premier responsable du club a assuré que « les joueurs du CSC sont déterminés à défendre de toutes leurs forces le maillot vert et noir afin d’honorer leur pays et prouver que leur équipe mérite de représenter l’Algérie sur la scène continentale ». « Durant le stage de préparation entamé samedi dernier à Constantine, nous avons focalisé notre travail sur la gestion de l’effort et du temps ainsi que la possession du ballon afin de priver notre adversaire du jeu, dominer la rencontre et tuer le match en première mi-temps », a fait savoir Arama. Il a également affirmé que la formation du champion en titre de la saison précédente entamera ce match en force en vue d’assurer la victoire qui nous permettra d’avoir une position confortable au match retour et qui servira également à redonner un deuxième souffle à l’équipe pour renouer avec la série des victoires au championnat de Ligue 1 Mobilis.
L’avant-dernière séance d’entraînement du CSC a été marquée par le retour du coach Abdelkader Amrani pour diriger la barre technique du club, après que la direction du CS Constantine ait refusé de le laisser partir à la demande des propriétaires du club qui ont insisté auprès du technicien tlemcénien de ne pas partir, a ajouté le même responsable. Le CS Constantine qui participe pour la deuxième fois de son histoire à cette compétition continentale, fera face à un club gambien ayant été à deux reprises le tenant du titre du championnat local, vainqueur de la coupe de la Gambie quatre fois consécutives et deux fois finaliste a-t-on souligné.
De son côté, l’entraîneur du Gamtel FC, Souleymane Kanté, a estimé que son équipe n’a pas eu assez de temps pour bien préparer cette rencontre, affirmant cependant s’être fait une idée du club constantinois et sur ses points faibles après avoir visionné ses deux derniers matchs. Le climat n’est pas très différent de celui de la Gambie, dit-il, ajoutant : ‘’nous avons programmé quatre séances d’entraînement dont la dernière aura lieu dans le stade où se déroulera la rencontre pour que nos joueurs s’adaptent’’, a informé le coach gambien. Il est à noter l’équipe du Gamtel FC, qui est arrivée, samedi, à Constantine avec une délégation de 29 membres, a été chaleureusement accueillie par les responsables du club constantinois à l’aéroport Mohamed Boudiaf avant de se rendre à l’hôtel El Khiam de la nouvelle ville Ali Mendjeli (commune d’El Khroub), où elle séjourne.
Il est à signaler qu’un trio arbitral de la Mauritanie a été désigné par la Confédération africaine de football (CAF) pour diriger cette rencontre, précisant que ce match sera officié par l’arbitre central Boubakeur Sar ainsi que les juges de touche Abderrahmane Ouar et Ismail Hamidou.
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Auteur d’un but et d’une passe décisive, l’attaquant algérien Oussama Darfalou a été l’un des artisans de la victoire de Vitesse Arnhem sur la pelouse de Willem II (3-1), ce dimanche à l’occasion de la 13e journée de l’Eredvisie. L’ancien usmiste a servi d’une superbe talonnade le Slovène Bero à la 13e minute de jeu pour l’ouverture du score (1-0, 13’).
Auteur de trois buts toutes compétitions confondues avec les Jaune et Noir cette saison, Darfalou a doublé la mise à la 35e minute de jeu (2-0, 35’). Juste avant la pause, Linssen enfoncera le clou en inscrivant le troisième but des hommes du technicien russe Leonid Sloutski (3-0, 44’).
Devenu titulaire indiscutable, l’enfant de M’sila cèdera sa place à la 82e minute de jeu. La formation de Willem II qui reste sur une série de quatre matches sans victoire à domicile en championnat sauvera l’honneur en fin de rencontre grâce à l’Espagnol Fran Sol sur penalty (3-1, 87’). Au classement Vitesse occupe la septième place à… 21 points du leader l’Ajax.
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Les participants à un séminaire portant sur l’irrigation agricole et son développement ont mis l’accent, samedi, lors d’une rencontre à M’sila, sur la nécessaire extension à 60 000 hectares des surfaces irriguées dans la wilaya. Dans son allocution d’ouverture, au cours de cette rencontre organisée à la Maison de la culture Genfoud Hemlaoui, le wali, Hadj Mokdad, a précisé que des efforts sont consentis pour l’extension à 60 000 hectares des surfaces irriguées dans la wilaya, actuellement estimées à 41 000 hectares, rappelant qu’en l’an 2000, la wilaya ne disposait que de 20 000 hectares irrigués.
Le développement des superficies irriguées dans la wilaya a été concrétisé à travers la mobilisation des eaux superficielles et la réduction de l’utilisation des eaux souterraines, a ajouté le même responsable, rappelant que la wilaya de M’sila a réceptionné, durant les deux dernières années, le barrage de Sobla, dans la commune de Magra, réservé aussi bien pour l’alimentation en eau potable qu’à l’irrigation des terres agricoles. De son côté, le Directeur des services agricoles (DSA), Maâmar Herizi, a indiqué que la mobilisation des eaux superficielles de plus de 11 oueds, d’où des millions de mètres cubes d’eau sont déversés au chott El Hodna, est devenue «une obligation» pour diminuer l’utilisation des eaux souterraines dans le domaine de l’irrigation agricole, tout en mettant en avant les efforts déployés dans le soutien de la mobilisation des eaux superficielles à travers, notamment l’introduction des techniques modernes d’irrigation économe d’eau, à l’instar du système goutte à goutte et l’irrigation par aspersion. Il a, dans ce contexte, souligné l’apport des efforts orientés vers le développement des cultures protégées «peu consommables d’eau» dans l’économie des eaux souterraines.
Pour le responsable local du Haut-Commissariat de la steppe (HCDS), Aïssa Sahraoui, l’extension des surfaces irriguées en milieu des steppes se fait en deux mécanismes, dont le premier axe sur l’intensification des barrages pour l’orientation des crues vers les plaines qui permettent de développer les cultures des fourrages et des céréales, alors que le second consiste en l’exploitation du système d’épandage (déversement de poche d’eau de pluies dans une terre agricole).
Plusieurs communications liées au domaine de la promotion de l’irrigation agricole sont au programme du séminaire, qui s’étend sur deux jours, ont indiqué les organisateurs.
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La coalition progouvernementale sous commandement saoudien au Yémen a lancé dimanche, des raids aériens sur les lignes d’approvisionnement des rebelles aux alentours de la ville stratégique de Hodeida tenue par les Houthis, ont indiqué des responsables progouvernementaux, des insurgés et un habitant.
Ces raids, accompagnés d’échanges de tirs dans l’est de la ville portuaire, font suite à une visite sur place vendredi de l’émissaire de l’ONU, Martin Griffiths, qui a souhaité une trêve permanente à Hodeida avant les négociations de paix en Suède. Elles auront lieu début décembre selon les États-Unis. Les raids aériens ont pris pour cible des convois de renforts rebelles à l’entrée nord (bien nord) de la ville de Hodeida, ainsi que dans des zones situées à quelques kilomètres au sud de la cité, ont précisé des responsables des forces progouvernementales. Hodeida, dont le port est crucial pour l’entrée de l’aide humanitaire destinée aux populations de ce pays ravagé par la guerre, est située à l’ouest du Yémen, au bord de la mer Rouge.
Un habitant, contacté au téléphone, a également indiqué avoir entendu des échanges de tirs entre rebelles et forces du gouvernement dans les quartiers est de Hodeida. Un porte-parole des rebelles, Mohammed Abdessalam, a fait état dimanche, sur Twitter de «35 raids aériens durant les douze dernières heures sur Hodeida accompagnés de pilonnages à l’artillerie». Selon des sources progouvernementales et deux médecins opérant dans des hôpitaux, 26 rebelles ont été tués au cours des dernières 24 heures: 14 dans les affrontements dans l’est de la ville et 12 dans ceux ayant eu lieu au sud de Hodeida. Cinq membres des forces progouvernementales ont également trouvé la mort dans la ville au cours des dernières 24 heures, soit dans l’explosion de mines soit dans des affrontements, selon des sources loyalistes. Le port de Hodeida est vital pour l’acheminement de la quasi-totalité des importations et des aides au Yémen, pays au bord de la famine.
Selon l’ONU, 14 millions de personnes vivent en situation de pré-famine. Sous la pression internationale, une trêve dans les combats était globalement respectée depuis une dizaine de jours dans cette ville aux mains des Houthis et que les forces progouvernementales, appuyées par une coalition militaire sous commandement saoudien, tentent de reprendre depuis des mois au prix de combats meurtriers. Mais pour Mohammed Abdessalam, un porte-parole rebelle, «cette escalade (à Hodeida) détruit les efforts de l’émissaire de l’ONU». Pour Mohammed Ali al-Houthi, chef du Conseil révolutionnaire suprême des rebelles, les affrontements et les raids près de Hodeida sont «une insulte à l’émissaire de l’ONU». La guerre au Yémen a fait depuis 2015 quelque 10 000 morts et provoqué la pire crise humanitaire au monde selon l’ONU.
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Pas moins de 30 entreprises publiques et privées participent à la quatrième édition du Salon régional de l’emploi de Sétif, a indiqué le directeur général de l’Institut de Management, business international (MBI), Mohamed Yahiaoui, organisateur de cette manifestation.
La même source a affirmé, dans une déclaration à l’APS, en marge de l’ouverture de la 4e édition de ce Salon, de deux jours, abritée par la Maison de la culture «Houari Boumediène», que cet événement est une occasion de créer de nouveaux emplois et projets et d’échanger des idées dans le monde de l’emploi et l’entrepreneuriat. M. Yahiaoui a ajouté que cette édition a enregistré, au premier jour de son ouverture, la venue d’environ 1000 demandeurs d’emploi et porteurs d’idées au niveau des 30 stands des différentes entreprises économiques, proposant des postes d’emploi, à l’instar de l’entreprise «Safsar’’, le groupe «Khenfri», «SAC Ceram» et l’unité de ciment d’Aïn-Kebira relevant du complexe GICA, et Brandt.
L’objectif des organisateurs de la manifestation est d’arriver à placer 300 étudiants et décrocher 800 stages de formation au profit des jeunes dans divers domaines techniques tels que la mécanique, l’électricité, la maintenance industrielle, la programmation numérique de machines et autres spécialités retenues en fonction des exigences du marché du travail et de l’entrepreneuriat. De son côté, le responsable de l’agence de wilaya de l’emploi, Salah Eddine Maârcha, a affirmé à l’APS, que cette agence a enregistré durant la période comprise entre janvier et le 31 octobre 2018, pas moins de 36 901 demandes d’emploi contre 21 242 offres d’emploi, dont 76% dans le secteur privé, 15% dans secteur public et 9% émanant du secteur étranger, se soldant par le recrutement de 17 722 étudiants au cours de cette même période.
Au cours de cette manifestation, Rabiê Harkati, responsable de l’agence spécialisée emploi cadres supérieurs de Sétif, a révélé que ses services qui regroupent 11 wilayas, à savoir Sétif, Bordj Bou-Arréridj, Jijel, Béjaïa, M’sila, Batna, Mila, Khenchela, Constantine, Oum El-Bouaghi et Skikda, ont enregistré au 31 octobre de la même année, 607 demandes d’emploi cadres, contre 433 offres d’emploi et 374 placements au cours de la même période, alors que 59 offres d’emploi cadres sont en cours d’étude.
Ce Salon est organisé, à l’initiative de l’Institut de Management, business international de Sétif, en coordination avec le forum des chefs d’entreprises (antenne locale) et divers dispositifs de soutien à l’emploi (Anem, Cnac, Angem, Ansej), en plus de la présence de la Banque d’Algérie, le CPA et la CNEP, notamment, sous le slogan «Transformation numérique des entreprises».
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Au moins 22 policiers ont été tués dans une embuscade des talibans dans la très instable province de Farah, dans l’ouest de l’Afghanistan, a-t-on appris lundi, auprès de responsables locaux. «Vingt-deux corps et deux policiers blessés ont été emmenés à l’hôpital de Farah. Ils ont tous été tués dans l’embuscade», a déclaré le docteur Shir Ahmad Weda, qui dirige cet établissement. Les talibans ont revendiqué l’assaut, assurant avoir tué 25 policiers. «Quatre véhicules ont été détruits et une large quantité d’armes a été saisie», a déclaré Qari Yousuf Ahmadi, un porte-parole des insurgés, via la messagerie WhatsApp.
Le porte-parole de la police de Farah, Mohibullah Mohib, a de son côté fait état de 5 policiers tués et 7 blessés lors de l’attaque d’un convoi de police dans le district de Juwain. Les forces de sécurité afghanes sont enclines à minimiser leurs pertes, quand les talibans exagèrent au contraire celles qu’ils leur infligent. L’adjoint au chef de la police de Farah a été tué dans l’incident, a déclaré Shahla Abubaker, un membre du conseil provincial. Police et armée sont régulièrement acculées par les talibans dans la province de Farah, frontalière de l’Iran, où la culture du pavot est répandue et qui a été le théâtre d’intenses combats ces dernières années. Les rebelles ont essayé à trois reprises de s’emparer de Farah, la capitale provinciale éponyme, en 2017, selon le réseau d’analystes Afghanistan Analysts Network. Ils ont tenté à nouveau en mai dernier, avant que des frappes afghanes et américaines ne les contraignent à reculer.
Le contrôle du gouvernement de Kaboul sur le territoire afghan est tombé à son plus bas niveau depuis trois ans ces derniers mois, alors que les services de sécurité subissaient des pertes record, selon un rapport récent de l’Inspecteur général pour la reconstruction de l’Afghanistan (Sigar), une entité publique américaine. Cette intensification des combats se produit alors que les talibans ont donné des signes de vouloir négocier. L’envoyé spécial américain Zalmay Khalilzad a dernièrement indiqué qu’il espérait qu’un accord de paix sera signé avant la prochaine présidentielle, prévue le 20 avril. Cette élection pourrait toutefois être reportée de trois mois, a annoncé lundi ,la Commission électorale indépendante (IEC), organisatrice du scrutin, et la Commission de vérification électorale (ECC). Depuis le début de l’année 2015, quand les forces afghanes ont pris le relais des troupes de combat de l’Otan dirigées par les États-Unis, près de 30 000 soldats et policiers afghans ont été tués, a révélé ce mois-ci le président Ashraf Ghani.
Un chiffre qui équivaut à 20 morts par jour, beaucoup plus élevé que tout ce qui avait été reconnu jusqu’ici.
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Devant les colonnes corinthiennes du théâtre romain de Bosra, dans le sud de la Syrie, des dizaines de jeunes posent pour une photo de groupe. Inscrit par l’Unesco sur sa liste du patrimoine mondial en péril, le site a survécu aux combats.
Pour prendre part à une visite de Bosra, organisée par une petite association syrienne sous le patronage du ministère du Tourisme, certains des 150 participants ont parcouru des centaines de kilomètres, à l’instar du jeune Abdel Aziz, venu d’Alep, la grande métropole du Nord. Perché tout en haut des gradins de pierre de ce théâtre datant du IIe siècle, l’étudiant de 23 ans ne cache pas sa stupéfaction. «Je m’attendais à le trouver détruit, mais il a échappé à cette guerre impitoyable», lance-t-il. Depuis plus de sept ans, la Syrie est déchirée par une guerre qui a fait plus de 360 000 morts et contraint des millions de personnes à l’exil. Le sud du pays où se trouve le théâtre de Bosra n’a pas échappé aux violences. Au terme d’une offensive militaire meurtrière et d’accords de reddition imposés aux rebelles, le pouvoir du président Bachar al-Assad a reconquis en juillet des zones qui étaient tombés dès 2012 aux mains des insurgés opposés à son pouvoir. Même si le théâtre a survécu, les affrontements ont laissé des traces. Une partie des gradins semi-circulaires s’est écroulée. Des impacts de balles sont visibles sur l’imposant mur de scène, haut de plusieurs mètres, ainsi que sur les élégantes colonnes blanches coiffées de chapiteaux corinthiens. «Le pourcentage des dégâts dans le théâtre ne dépasse pas les trois à cinq pour cent», assure toutefois le président du conseil local de la ville de Bosra, Wafi al-Douss.
«Icône» du sud
L’ancienne ville de Bosra, célèbre aussi pour ses ruines byzantines, ses églises chrétiennes, ses mosquées et madrasas (établissement islamique d’enseignement) historiques, fait partie des six sites antiques de Syrie classés en 2013 par l’Unesco sur la liste du patrimoine mondial en danger. «Le théâtre romain, bâti probablement sous l’empereur Trajan, avait ensuite été intégré à des fortifications plus tardives pour créer une puissante citadelle gardant la route de Damas», rappelle l’organisation onusienne. Avant le début du conflit en 2011, le théâtre accueillait un prestigieux festival de musique, auquel la diva libanaise Fairouz avait participé. En 2004, l’orchestre philharmonique de la Scala de Milan y avait donné une représentation devant
4 000 spectateurs. Les autorités ambitionnent d’effacer les traces de la guerre, mais aussi de faire revivre le festival, assure à l’AFP M. al-Douss. «Bosra, c’est l’icône du Houran», lance-t-il avec enthousiasme, utilisant le nom traditionnellement donné au sud syrien, devant les visiteurs prenant part à l’excursion organisée par la «Société syrienne d’exploration et de documentation». Les participants déambulent dans les gradins et se prennent en photo, tenant à la main un petit drapeau syrien.
Tourisme asséché
En 2010, le secteur touristique avait engrangé quatre milliards de dollars (3,5 milliards d’euros) de revenus, et représentait la deuxième source de devises étrangères du pays, derrière les exportations pétrolières, selon le Fonds monétaire international (FMI). Avec la guerre, cette manne s’est «totalement asséchée», selon la même source. Et tout au long du conflit, plusieurs sites archéologiques ont souffert de pillages et de destructions. En 2015, le groupe Etat islamique (EI) avait ainsi saccagé Palmyre, la «perle du désert», un site antique de plus de 2.000 ans inscrit par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité. Palmyre, mais aussi la vieille ville d’Alep et le château du Crac des chevaliers, font notamment partie des sites classés en danger par l’Unesco. A Bosra, Manal est venue avec sa petite fille de sept mois, Arij: «On ne peut pas voyager à l’étranger, c’est pas grave, on va faire du tourisme en Syrie».
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Vingt-trois (23) films seront projetés lors de la 1ère édition des journées nationales du court métrage amateur à Bouira, qui a débuté dimanche à la maison de la culture Ali Zaâmoum et qui s’étalera jusqu’à mardi prochain, a indiqué la directrice de la maison de la culture.
«Il y’a 23 films qui seront projetés lors de ces journées nationales du court métrage et une récompense sera remise au premier meilleur film court métrage amateur», a expliqué Saliha Cherbi à l’APS, précisant que Bouira est présente avec 11 films qui devront être projetés lors de ces journées. Mme Cherbi a déclaré que 12 wilaya sont également présentes à cet évènement, dont l’objectif est d’encourager notamment les échanges de connaissances dans le domaine du septième art entre les différents acteurs et réalisateurs. « Il s’agit d’une occasion pour eux d’échanger des idées, des projets, en vue de booster la production du film court métrage », a-t-elle dit. « Une enveloppe financière de 100 000 dinars ainsi qu’un cadeau symbolique seront remis à l’auteur du meilleur film.
Des montants de 50 000 et 30 000 dinars seront aussi décernés au deuxième et au troisième films », a fait savoir la responsable. Selon les détails fournis par Mme Cherbi, un jury procèdera à la sélection des trois vainqueurs . Un vibrant hommage sera rendu au réalisateur Larbi Rachid, connu pour ses films notamment celui « El-Maâssara » réalisé en 1986 et par lequel il a pu récolter quatre titres d’encouragement au niveau national, a relevé Mme Cherbi. « La majorité des films court métrage qui seront projetés à cette occasion racontent en général les souffrances qu’endure la jeunesse algérienne », a encore expliqué la même responsable, qui a donné le coup d’envoi officiel de cette manifestation culturelle en présence des autorités locales de la wilaya.
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