“Il est grand temps que chacun assume ses responsabilités”, a écrit le groupe Cevital dans un tweet posté hier.
Le groupe Cevital a annoncé, hier, avoir écrit à la Direction générale des douanes pour lui demander d’appliquer le jugement en référé rendu en faveur d’EvCon, sa filiale spécialisée dans la production d’eau ultra pure. Le Premier ministre et le ministre des Finances ont également été informés des blocages dont souffre le projet du groupe et, plus particulièrement, son équipement confisqué par l’administration douanière, en dépit d’un jugement du tribunal de Boudouaou l’obligeant à lever le blocage sur la machine d’EvCon qui se trouve, depuis juillet dernier, au port sec Atlantic sis dans la commune de Boudouaou (Boumerdès). “Il est grand temps que chacun assume ses responsabilités !” a écrit le groupe Cevital dans un tweet posté hier.
L’administration des douanes a décidé de jouer l’inflexibilité jusqu’au bout, en dépit de la décision du tribunal ordonnant la libération de l’équipement industriel d’EvCon. Dans un premier jugement prononcé le 28 novembre dernier, le juge a ordonné à “l’administration de la douane (…) de finaliser les procédures de dédouanement de la marchandise importée par la partie demanderesse, la société par actions EvCon Industry (…), qui est une presse pour plaques sandwich DL 2 300 A5 qui se trouve au port sec Atlantic domicilié au quartier Ben Ajal, commune de Boudouaou (Boumerdès), et la restituer immédiatement à la demanderesse, sans conditions ni restrictions, tout en l’exemptant de tous les frais liés à son séjour au niveau des entrepôts de la défenderesse qui assume également les frais de justice”. Plutôt que de faciliter l’investissement, ce qui serait compatible avec l’une de ses vocations initiales dans une économie fonctionnant selon les règles universellement admises, cette administration s’érige en écueil, allant jusqu’à faire fi des décisions de justice en faveur de l’investissement.
Or, l’administration douanière aurait pu permettre des voies de recours, dont certaines sont prévues par la loi régissant ce genre de litiges, voire par le code des douanes qui a institué une commission de recours dédiée à statuer sur de tels différends. Cevital a fait le choix, hier, de tenter un recours auprès des plus hautes autorités du pays, à savoir le Premier ministre et le ministre des Finances, face à un blocage qui prend, désormais, les allures d’un sabotage systématique. Preuve en est que lors de la dernière audience, l’administration des douanes, censée apporter les pièces et éléments susceptibles de justifier le blocage de l’équipement d’EvCon pour “possible surfacturation”, s’est présentée au tribunal sans le moindre document attestant ses allégations. Le juge était alors dans l’obligation de renvoyer l’affaire à une date ultérieure. Il s’agit clairement d’“une tentative de gagner du temps”, commente un avocat d’affaires, joint par Liberté. Alors que l’équipement industriel d’EvCon, unique en son genre et hautement sophistiqué, risque une sérieuse détérioration au port sec de Boudouaou.
Il faudrait être sourd pour ne pas écouter le cri de détresse d’un industriel qui promet 15 milliards d’euros/an de retour sur investissement dès l’entrée en production du projet d’EvCon en Algérie. Il serait, désormais, peu utile d’aller chanter l’attractivité du pays sur les toits d’ici et d’ailleurs, lorsque l’on traîne ses industriels aussi méchamment dans la boue pour se soumettre au diktat de cette main invisible qui privilégie l’intérêt de certaines personnes au détriment de celui du pays.
Ali Titouche
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Les produits dermocosmétiques de marque Oze seront distribués et mis en vente à travers le réseau national des officines pharmaceutiques.
Avec une bonne dose d’assurance acquise au fil de ses succès dans l’industrie pharmaceutique, le laboratoire Biopharm s’ouvre à la dermocosmétique. Dans le cadre de sa stratégie de diversification le groupe Biopharm, présent dans les différents métiers de l’industrie pharmaceutique, a dévoilé, lors d’une conférence de presse organisée hier à l’hôtel Mercure à Alger, sa nouvelle gamme dermocosmétique.
Dénommée Oze, la nouvelle ligne, que propose Biopharm, est composée de 7 produits “de très haute qualité destinés aux soins du visage et du corps et fabriqués à base d’actifs naturels, brevetés et certifiés sans parabène”, souligne le groupe pharmaceutique privé algérien, coté à la Bourse d’Alger. “Nous avons fait le choix de la précaution. Les produits Oze ne contiennent pas de parabène”, a précisé Mme Nacima Drici, chef de produit chez Biopharm, ajoutant que les produits de la gamme Oze sont formulés à base d’extrait de plantes bio certifiées par un organisme européen, Ecocert. “À la pointe de l’innovation et de la technologie, cette ligne de soins est le fruit d’un travail de recherche de longue haleine initié par des laboratoires partenaires européens, puis parachevé à travers une phase de formulation réalisée par les équipes du laboratoire de recherche et développement de Biopharm”, souligne le groupe pharmaceutique privé algérien.
Fabriqués au sein de l’unité industrielle d’Oued Smar, tous les produits de la marque Oze bénéficient des mêmes exigences d’assurance-qualité que celles observées pour les produits pharmaceutiques que le groupe Biopharm met sur le marché.
Pour rappel, l’unité industrielle d’Oued Smar a été la première unité algérienne à obtenir la certification aux bonnes pratiques de fabrication de l’Agence nationale française de sécurité des médicaments. Les produits dermocosmétiques de marque Oze seront distribués et mis en vente à travers le réseau national des officines pharmaceutiques “où les utilisateurs seront conseillés selon leurs besoins”.
Mme Kahina Liani, pharmacienne, a laissé entendre que le marché des dermocosmétiques est en plein essor en Algérie. Selon elle, les produits dermocosmétiques occupent les trois quarts des surfaces des officines.
La directrice du marketing de Biopharm explique le choix de la mise en vente des produits dermocosmétiques de la marque Oze dans les pharmacies par la fait que “ce circuit est plus sûr par rapport à la contrefaçon et l’informel”, mais également, “il permet une traçabilité des produits”, ce qui est très important pour Biopharm. “Les prix de ces produits premium ont été spécialement étudiés pour les rendre accessibles à une large catégorie de femmes algériennes”, souligne le groupe pharmaceutique dans son communiqué. “Ils varient entre 950 et 2 990 DA”, a précisé la directrice du marketing.
Oze se veut avant tout une marque nationale. “Nous sommes conscients que nous entrons dans un marché très concurrentiel où des marques, des multinationales, sont établies depuis plusieurs années” a indiqué Abdelouahed Kerrar,
P-DG de Biopharm, faisant valoir les arguments du groupe privé algérien, liés à la qualité et à la sécurité des produits. “Nous offrons la valeur en Algérie. Ce sont des emplois et de la richesse qui sont créés en Algérie”, a insisté le patron de Biopharm, rappelant qu’il y a 20 ans, l’Algérie produisait à peine 5% de ses besoins en médicaments. Biopharm ne compte pas s’arrêter aux 7 produits lancés hier. Abdelouahed Kerrar annonce le développement en cours de trois autres produits.
Meziane Rabhi
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Le mouvement pointe “une lutte pour le pouvoir et rien que pour le pouvoir”, avertissant que “la dépolitisation de cet affrontement à huis clos constitue la plus grande menace pour le pays”.
Le Rassemblement pour la Kabylie (RPK) a mis en garde, hier, contre le risque d’une explosion sociale vers lequel le “pouvoir de l’ombre” est en train de diriger le pays, avec la contribution des partisans du 5e mandat qui, estime ce mouvement autonomiste, n’ont d’objectif que de sauvegarder leurs positions prééminentes, “quitte même à mettre le pays à feu et à sang”. “Alors qu’une demande forte pour un changement politique et institutionnel se fait sentir à travers tout le pays, les forces du statu quo poussent dangereusement vers une voie qui va directement vers l’effondrement de l’État et par conséquent l’effritement national”, avertit le RPK dans la déclaration de politique générale qui a sanctionné les travaux de sa rencontre de samedi dernier à Béjaïa.
Plus explicite, le RPK estime qu’“en dévoyant les institutions formelles de l’État par une instrumentalisation éhontée, en poussant la corruption à des niveaux jamais atteints, en bloquant tout processus de libéralisation politique, le pouvoir de l’ombre est en train de préparer les conditions objectives pour une explosion sociale”. Les affrontements des clans au sommet de l’État ne sont pas, aux yeux des rédacteurs de la déclaration, de nature à arranger les choses, bien au contraire, puisque, estiment-ils, ils ne sont motivés que “par des considérations de prébendes”. “Quelle que soit l’issue de ces tiraillements, c’est la domination politique, comme moyen de régence de la société, qui sera mise en œuvre par le clan qui va s’imposer”, anticipe, à ce titre, le RPK, qui estime que la lutte se révèle déjà au grand jour comme une lutte pour le pouvoir et rien que pour le pouvoir et que “la dépolitisation de cet affrontement à huis clos constitue la plus grande menace pour le pays”.
Pour illustrer ce dangereux affrontement au sommet de l’État, les responsables du RPK citent la valse des arrestations et libérations d’officiers supérieurs de l’armée qui n’a, d’ailleurs, donné lieu à aucune explication par ceux qui sont chargés et censés de le faire. Cette affaire est, à leurs yeux, “assez révélatrice de la rupture de l’unité de commandement dans les affaires de l’État”. C’est dans ce même sillage que le RPK s’en prend également aux partisans du 5e mandat qui ne font, accuse-t-il, aucun cas de l’ordre constitutionnel ni de la nécessité de maintenir certains équilibres formels pour maintenir un minimum de lien entre l’État et la société. Soupçonnant un nouveau plan diabolique de règlement de comptes sur le dos de la Kabylie, le RPK en cite plusieurs éléments qui ne trompent pas.
“C’est dans ce contexte à hauts risques qu’une stigmatisation à outrance est engagée contre la Kabylie”, estime le RPK, tout en citant la récurrence des attaques contre tamazight, l’alimentation, par la police politique, des guéguerres dans les milieux de la militance kabyle, le dénigrement de tout ce qui symbolise la culture kabyle, y compris la JSK dont le président, Cherif Mellal, n’est pas épargné, et ce, malgré la réussite de son projet. À cela s’ajoute, poursuit le RPK, la répression policière comme celle observée tout récemment à Béjaïa à la suite de l’appel à manifester pour réclamer la libération des détenus politiques, des journalistes et du blogueur Merzoug Touati.
Samir LESLOUS
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En dépit d’une œuvre quantitative et qualitative exceptionnelle, le flamboyant dramaturge demeure méconnu du grand public, et des villages entiers sont aujourd’hui orphelins du théâtre de Mohia.
Sur son lit d’hôpital à Paris, Mohia ironisait devant les gens qui lui rendaient visite : “Ewwtet kan a les Brobros, assmi ar emmtegh, ad txedmem tameghra” (ah, les Berbères, le jour de ma mort, vous allez faire la fête). L’anecdote, banale par endroits, renseigne sur le tempérament du personnage, lui qui a mis sa vie et son génie au service de la cause amazighe. Muhend u Yehya, de son vrai nom Abdellah Mohia, a marqué de son empreinte le paysage culturel berbériste. Depuis les années fac à Alger, après avoir décroché son baccalauréat en mathématiques en 1968, Mohia ne tardera pas à s’impliquer dans les milieux culturels revendicatifs. Il rejoint ainsi le Collectif culturel berbère de Ben Aknoun et, plus tard, le Groupe d’études berbères (GEB) de l’université de Vincennes, en France.
C’est justement outre-mer où il donnera libre cours à son génie soutenu par une inspiration intarissable. Ce natif d’Aït Erbah en 1950 en Haute Kabylie a très tôt tutoyé la littérature universelle d’où il a adapté des chefs-d’œuvre qui ont fondé le théâtre d’expression kabyle. Tartuffe de Molière, En attendant Godot de Beckett, La Décision de Brecht, Ubi Roi de Jarry, La Jarre de Pirandello, etc., sont quelques-unes de ses adaptations en kabyle. De ce dernier texte du prix Nobel italien, Mohia a fait une adaptation d’anthologie. Avec Sinistri, Tacbaylit (la jarre) constitue en effet le fondement d’une œuvre emblématique qui irrigue la mosaïque culturelle kabyle et amazighe plus prosaïquement. Sinistri, une comédie satirique qui emprunte beaucoup au théâtre médiéval, est née de l’adaptation par Mohia de La farce de maître Pathelin, un texte qu’on prête à un auteur anonyme du XVIe siècle.
Outre le théâtre et le conte, Mohia est également l’auteur d’une poésie atypique qui a irrigué la chanson kabyle de la “protest song” engagée : Imazighen Imula, Ideflawen, Djurdjura, Malika Domrane, etc.
Plusieurs artistes ont puisé dans l’œuvre de Muhend u Yehya. Et certains n’ont même pas eu la présence d’esprit d’indiquer son nom sur la jaquette de leurs cassettes ou CD. Mais il y a pire. En dépit d’une œuvre quantitative et qualitative exceptionnelle, le flamboyant dramaturge demeure méconnu du grand public, et des villages entiers sont aujourd’hui orphelins du théâtre de Mohia.
Combien de thèses universitaires ou de colloques académiques ont été consacrés à l’œuvre que Muhend u Yehya a léguée à la postérité ? Qu’en est-il du théâtre universitaire amateur ? C’est pourtant dans ce milieu, autrefois véritable bouillon de culture, qu’est née l’œuvre monumentale de Mohia. Une œuvre qui a pris vie dans des cassettes enregistrées de manière artisanale et que les militants s’échangeaient sous le manteau. Mais parler aujourd’hui aux jeunes de cassettes ou de transistor à piles plates, c’est comme évoquer la préhistoire, eux qui sont formatés aux nouvelles technologies et à la réalité augmentée.
Entre-temps, on a oublié Ccix Ahecraruh, Jeddi Brahim et Moh Terri. On a oublié le théâtre de Mohia, lui qui est sans doute en train de “vociférer” sa poésie contestataire dans le firmament du ciel où il repose en paix depuis le 7 décembre 2004 : “Ahya ddin qessam !”
Yahia Arkat
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Le début de cinq jours de débats au Parlement britannique sur les termes du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne a été retardé hier par une polémique provoquée par le refus du gouvernement de publier l’intégralité de l’avis juridique sur le texte. Rappelons que le Parlement doit se prononcer le 11 décembre sur l’accord de divorce entre le Royaume-Uni et l’UE, fruit de 17 mois de difficiles négociations. Avant l’intervention de Theresa May, qui doit ouvrir les débats, les députés de la Chambre des communes ont décidé de voter si le gouvernement s’est rendu coupable d’outrage au Parlement en refusant d’accéder à leur demande de publier la totalité de l’avis juridique britannique sur le traité de retrait.
Lundi, l’Attorney General (ministre chargé de conseiller juridiquement le gouvernement), Geoffrey Cox, a publié un résumé de cet avis juridique. Lors d’un débat animé au Parlement, il a justifié sa décision en expliquant que ce document était destiné à rester confidentiel. Ce nouvel épisode intervient dans une atmosphère déjà électrique à la Chambre des communes où des députés de tous bords sont hostiles à l’accord de divorce négocié par la Première ministre. Outre l’opposition travailliste, les europhiles du Parti libéral-démocrate et les députés écossais indépendantistes, l’allié nord-irlandais de Theresa May, le petit parti unioniste DUP, s’opposent au texte, ainsi que des dizaines de députés conservateurs favorables à une rupture franche avec l’UE.
Menacée d’un échec au Parlement, la cheffe du gouvernement a fait planer la menace d’un départ de l’UE sans accord, avec de lourdes conséquences pour l’économie britannique. Elle a aussi averti qu’il pourrait bien ne pas y avoir de Brexit du tout. Le Labour compte déclencher une motion de défiance si Theresa May échoue à faire adopter le texte. Mme May affronte, en outre, certains eurosceptiques de son propre camp, qui voudraient aussi la renverser.
R. I./Agences
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Beaucoup de sites militaires américains, non divulgués, existent dans plusieurs régions sensibles de l’Afrique, notamment en Libye, au Niger et en Somalie.
Le magazine spécialisé The Intercept a révélé hier que les véritables chiffres de la présence militaire des États-Unis en Afrique n’ont jamais été rendus publics, alors que l’armée américaine affirme qu’elle n’a qu’une empreinte légère sur le continent africain. Et c’est l’embuscade de 2017 au Niger qui a conduit à des rapports afin que des prélèvements soient opérés au sein des forces d’opérations spéciales ainsi que la fermeture de postes d’observation en Afrique.
Les documents confidentiels obtenus de l’Africom par cette publication, par le biais de la “Freedom of Information Act”, donnent un aperçu sur le réseau tentaculaire des avant-postes militaires américains en Afrique. Selon un exposé de l’année 2018, présenté par le conseiller scientifique Peter E. Teil de l’Africom, il existe 34 sites militaires américains dispersés à travers le continent africain avec une concentration plus élevée, notamment dans le Nord, dans l’Ouest et dans la corne de l’Afrique. À noter que ces régions ont été le théâtre de nombreuses attaques de drones et des raids commando américains. Genese Thomas Waldhauser, commandant de l’Africom, a indiqué à la House Armed Services Committee que “le plan de présence du US Africa Command est conçu pour garantir un accès stratégique à des endroits clés sur un continent caractérisé par de grandes distances et le manque d’infrastructures”.
Durant les 10 dernières années, Africom a créé des avant-postes militaires et de petites bases temporaires, où les Américains s’installent durablement. À l’exemple d’un avant-poste de drones en Tunisie, à propos duquel le chef de l’Africom dira : “Ce n’est pas notre base, c’est la base des Tunisiens.” C’est le cas également au Sénégal où, lors de l’une de ses visites à une usine, Genese Thomas Waldhauser a souligné que les États-Unis n’ont eu aucune intention de mettre en place une base permanente là-bas. On apprend que l’US Air Force pour l’Afrique travaille actuellement pour la concrétisation de 30 projets dans quatre pays du continent. “L’empreinte américaine sur le continent africain s’est développée sensiblement au cours de la dernière décennie pour promouvoir les intérêts de sécurité américains sur le continent”, reconnaît le capitaine de frégate Candice Tresch, un porte-parole du Pentagone, dans des déclarations rapportées par The Intercept.
Le Pentagone conforte ses
positions dans le Sahel
À l’instar du Camp Lemonnier de Djibouti pour l’Afrique de l’Est, les États-Unis sont en train de mettre en place un pôle pour l’Afrique de l’Ouest, à Agadez au Niger, avec une base de drones, dont la construction coûtera 100 millions de dollars américains environ. À en croire le contenu des documents cités par cette même publication, le réseau d’Africom de bases comprend des avant-postes plus “durables”, consistant en des opérations avancées, et des emplacements de sécurité coopérative, ainsi que de plus nombreux sites austères appelés “lieux d’intervention”.
Il faut savoir que les troupes et les avant-postes périodiques sont amovibles sur le continent africain, et que certains endroits utilisés par des commandos des missions sensibles sont probablement gardés sous le sceau du secret. Adam Moore, professeur de géographie à l’université UCLA de Los Angeles, explique que “la répartition des bases suggère que l’armée américaine s’articule autour des endroits de lutte contre le terrorisme en Afrique, à savoir la corne de l’Afrique, la Somalie, Djibouti, le Kenya, la Libye, le Sahel, le Cameroun, le Tchad, le Niger, le Mali et le Burkina Faso”.
Les responsables militaires US tentent de relativiser, à propos de l’Africom, qui dispose de près de 7000 soldats sur le continent. Comparé aux 50 000 militaires US en Europe ou aux 23 000 en Corée du Sud, cela paraît assez peu de chose. Il n’en demeure pas moins que c’est en fonction des menaces terroristes qu’évoluera la présence militaire américaine en Afrique. Ainsi, si l’on voit par exemple une montée de Boko Haram ou de l’instabilité en Libye, on pourrait très facilement voir augmenter cette présence sur le continent. Par contre, si on arrive à maîtriser ces menaces, on optera pour la réduction des effectifs, ajoute-t-on. Ce qui est sûr, c’est que cela obéit également à la nature de la présence militaire des autres puissances en Afrique.
Merzak Tigrine
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Aux fins de hâter le développement et la promotion économique des régions, le gouvernement a décidé de déconcentrer certaines de ses prérogatives pour les confier aux élus et cadres locaux.
Accueilli, mercredi, à la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur de la formation au ministère de l’Intérieur explique qu’à l’effet d’assurer au mieux les nouveaux pouvoirs qui leurs sont désormais dévolus, les élus et cadres locaux bénéficiéront d’une formation à divers niveaux pour être à même de gérer leur circonscription administrative respective et améliorer ainsi la qualité de service public.
Cette formation, précise M. Nourredine Benaïdja, vise à inculquer à ces derniers de nouvelles méthodes de gestion, « pour améliorer ce qui existe actuellement » et également hausser les administrations locales « à des niveaux de développement satisfaisants ».
A travers cette décentralisation des pouvoirs, explique-t-il encore, il s’agit d’assurer un transfert de compétences vers les élus et cadres locaux, pour leur permettre d’assurer leur mission dans les meilleures conditions possibles, à l’effet de promouvoir les potentialités économiques et sociale de leur région respective.
L’invité signale que dans cette perspective, le ministère de l’Intérieur a élaboré une stratégie de formation quadriennale, dont il précise qu’elle a commencé à être mise en œuvre, en 2015, et dont, dit-il, le premier bilan sera établi en 2019.
M. Benaïdja indique qu’une première session de formation, entre février et mai 2018, a concerné 1.700 élus, parmi lesquels figuraient 1.541 présidents et des vice- présidents d’APC. La seconde étape, déclare-t-il, donnera lieu à une formation « plus ciblée » autour du concept de « démocratie participative », à laquelle devraient prendre part 225 élus.
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ALGER- Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar prendra part, à partir de mercredi, au 5e Sommet du savoir, prévu à Dubaï, à l’invitation du président de la Fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum (MBRF), indique un communiqué du ministère.
Placée sous le thème « La jeunesse et le futur de l’économie du savoir », cette 5e session abordera plusieurs thèmes relatifs à l’économie du savoir, dont « Le capital du savoir: richesse durable » et « Le rôle des gouvernements dans l’autonomisation des jeunes et l’économie du savoir », « L’économie du savoir dans les villes du futur » et « Le citoyen numérique à l’ère de l’intelligence artificielle », ajoute le communiqué.
La conférence de deux jours verra la participation de plusieurs personnalités éminentes issues de plusieurs pays, conclut le document.
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GENEVE – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a été reçu à Genève, par le fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, Klaus Schwab.
Lors de son séjour à Genève où il prend part à la table ronde sur le Sahara occidental, M. Messahel a exprimé à M. Schwab les félicitations de l’Algérie quant au rôle joué par le Forum dans la formulation et le développement de l’agenda international sur les questions économique, de paix et de sécurité et son appui à la prise en charge des défis mondiaux dans divers domaines.
Il a également abordé avec M. Schwab des questions régionales et internationales notamment la situation dans la région et les menaces liées au terrorisme et à la radicalisation.
Dans ce même cadre, M. Messahel a fait un exposé sur l’expérience algérienne en matière de déradicalisation, de lutte contre le terrorisme ainsi que dans le domaine de la réconciliation nationale, un processus conçu et conduit par Monsieur le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
M. Schwab a, à cet égard, salué le rôle de l’Algérie et sa contribution considérable à la préservation de la paix et de la sécurité sur les plans régional et international.
Il a ajouté que l’Algérie, pays pivot de la région ayant réalisé des avancées considérables sur les plans politique et économique, peut toujours apporter sa contribution au développement de l’agenda international, notamment dans le cadre de sa participation régulière au Forum de Davos, dont la prochaine session se tiendra du 22 au 25 janvier 2019.
Le fondateur du Forum mondial a exprimé un intérêt particulier à cette expérience et a souligné son intention de poursuivre la coopération avec l’Algérie en vue d’intégrer les enseignements qui en découlent dans le cadre des activités du Forum, notamment pour ce qui est du Dialogue global sur la paix et la sécurité.
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ALGER- Six bombes de confection artisanale et une casemate pour terroristes ont été détruites mardi par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) à Tizi-Ouzou et Médéa, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’Armée nationale populaire ont découvert et détruit, le 04 décembre 2018 lors d’opérations de fouille et de ratissage à Tizi-Ouzou et Médéa (1ère Région militaire), six (06) bombes de confection artisanale et une casemate pour terroristes », a précisé la même source.
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’ANP « a intercepté, à Tamanrasset (6ème RM), huit (08) orpailleurs et saisi 1 véhicule tout-terrain, 3 marteaux piqueurs et 3 groupes électrogènes ».
Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestin et suite à une opération de recherche et de sauvetage près des côtes d’Azzefoun à Tizi-Ouzou (1ère RM), des Garde-côtes « ont réussi à sauver six (06) personnes, alors qu’ils ont déjoué également d’autres tentatives d’émigration clandestine de 98 personnes à bord d’embarcations de construction artisanale à Oran et Mostaganem (2ème RM) », ajoute le communiqué.
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ADRAR- Les participants au premier colloque international sur l’investissement dans le tourisme saharien ont mis l’accent, au terme de leur travaux mardi à Adrar, sur l’intérêt d’impulser et de diversifier l’offre touristique en Algérie et d’encourager l’investissement dans ce segment.
Il a été recommandé également la nécessité d’accorder davantage d’intérêt au tourisme intérieur comme vecteur de promotion de l’économie touristique et d’asseoir une coordination entre les secteurs public et privé afin de valoriser les potentialités des régions.
Les participants à cette rencontre ont recommandé aussi l’introduction de normes et d’offres universitaires et professionnelles en rapport avec la formation et la qualification touristique, en plus de l’exploitation des études et travaux de recherches universitaires dans le domaine.
Ils ont appelé, par ailleurs, à développer les infrastructures pour renforcer l’attractivité de l’offre touristique saharienne et à oeuvrer à élever le sens de responsabilité sociétale des opérateurs touristiques, tout en valorisant le potentiel touristique concurrentiel des régions sahariennes.
Les intervenants au cours du colloque ont insisté sur le respect des normes internationales dans l’offre de prestations dans ce segment (tourisme saharien), et l’encouragement de l’organisation de manifestations sportives et culturelles qui drainent des flux de touristes dans les régions sahariennes et promeuvent leurs potentiels touristiques.
En marge du colloque, organisé à l’initiative de l’Université d’Adrar (Laboratoire de l’intégration économique algérienne et faculté des sciences commerciales et de gestion) , avec la participation d’expert et chercheurs nationaux et étrangers, s’est tenu un salon du tourisme saharien visant à
mettre en relief la richesse de l’artisanat traditionnel que recèle la wilaya d’Adrar.
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LUXEMBOURG- Le Tribunal de l’Union européenne (UE), saisi par le Front Polisario, juge que l’accord sur l’aviation civile conclu en janvier 2018, entre l’Union européenne et le Maroc, est sans application au territoire du Sahara occidental et à son espace aérien, une décision « largement saluée » par le Front Polisario, selon un document transmis mercredi a l’APS.
« Le Tribunal de l’UE, saisi par le Front Polisario, a jugé vendredi dernier dans une ordonnance, que l’accord sur l’aviation civile conclu en janvier 2018, entre l’UE et le Maroc, est sans application au territoire du Sahara occidental et à son espace aérien », a-t-on précisé dans le verdict.
Pour le juge européen, il y a lieu de comprendre la notion de territoire du Maroc comme « renvoyant à l’espace géographique sur lequel le royaume du Maroc exerce la plénitude des compétences reconnues aux entités souveraines par le droit international, à l’exclusion de tout autre territoire tel celui du Sahara occidental ».
Le Tribunal a ajouté, que l’inclusion du territoire du Sahara occidental enfreindrait « le principe d’autodétermination rappelé à l’article premier de la charte des Nations unies et le principe de l’effet relatif des traités ».
De même, l’ordonnance a souligné « avec une grande précision » que l’UE « ne saurait valablement partager une intention du royaume du Maroc d’inclure le territoire en question dans la chambre d’application de l’accord ».
== Nouvelle victoire juridique et diplomatique pour le Polisario==
Pour sa part, le Front Polisario,il s’est félicité d’avoir engagé ce recours qui, après les arrêts de 2016 et 2018, permet de « dégager un édifice complet de souveraineté: la terre, la mer et l’espace aérien, alors que, a-t-il souligné, le pouvoir politique européen s’égare dans des manoeuvres de contournement du droit, la juridiction européenne, pour une troisième fois, statue de manière explicite sur la question de souveraineté ».
Cette décision montre, selon le coordinateur entre le Polisario et la Minurso, M’hamed KHADAD, « l’amateurisme et l’absence de vision de la Commission européenne qui affirmait ces jours-ci qu’avec le soi-disant procédé d’extension elle allait apporter la sécurité juridique, et ce alors qu’elle avait simplement oublié dans son raisonnement qu’il existait un espace aérien Sahraoui! Tout est à refaire ».
Le coordinateur sahraoui avec la Mission de l’Onu pour l’organsiation du référendum eu Sahara occidental (Minurso) a également affirmé que cette décision de justice à des implications concrètes et immédiates.
« A ce jour, les compagnies aériennes comme Transavia, Binter ou Royal Air Maroc n’ont plus aucun support juridique pour prétendre effectuer des vols réguliers entre El Aâyoun ou Dakhla, villes sahraouies occupées et l’Union européenne ».
Ces entreprises, qui sont soumises au droit européen, a-t-il poursuivi, « engagent clairement leur responsabilité civile et pénale. Mais, cet arrêt a une portée beaucoup plus large, En effet, c’est tout l’espace aérien qui est concerné : aucun accord international ne s’applique sur ce territoire, en l’absence d’autorisation du représentant du peuple du Sahara occidental (le Front Polisario) ».
M.Khadad a, en outre, indiqué qu' »aucun accord international n’est applicable sur l’espace aérien, et aucune autorité ne peut prendre des décisions pour donner la sécurité juridique aux avions qui voudraient transiter par le territoire ».
Par conséquent, a-t-il soutenu, le Front Polisario « s’oppose à ce que les avions civils et militaires utilisent l’espace aérien du Sahara occidental, sous la seule réserve des avions de la MINURSO, dans le cadre de la mission pour la paix ».
« Plus que jamais, il est clair que la stabilité et la sécurité dans cette partie du monde reviendra par l’application du droit international, avec le retrait de toutes les entreprises étrangères, et l’organisation du référendum d’autodétermination », a conclu M. Khadad.
Alors que s’ouvrent les pourparlers de Genève, cette décision de justice vient à point nommé pour rappeler qu’elle est la réalité du droit applicable, c’est-à-dire le statut séparé et distinct du territoire
terrestre, maritime et aérien du Sahara occidental et l’absence de toute souveraineté marocaine à l’égard de ce territoire sahraoui, a-t-on estimé.
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COPENHAGUE – La Secrétaire générale de la Confédération Syndicale Internationale (CSI), Sharan Burrow a annoncé que son instance s’engageait à envoyer, en 2019, une délégation aux camps des réfugiés sahraouis, afin de s’enquérir de près de leur situation.
Cet engagement a été pris lors d’une rencontre entre Mme Burrow et une délégation syndicale sahraouie, tenue en marge des travaux du 4ème Congrès de la CSI, organisé jusqu’au 7 décembre en cours à Copenhague (Danemark), sous le thème « Renforcer le pouvoir des travailleurs et des travailleuses: changer les règles ».
Il constitue « un acquis très important » qui vient s’ajouter aux réalisations de l’Union générale des travailleurs de Sakiet el Hamra et Oued-Edhahab (UGTSARIO), sachant que la CSI est la plus grande organisation démocratique au monde.
Présidée par M. Salama Ibrahim Bachir, membre du secrétariat national de l’UGTSARIO, avec le représentant du Front Polisario au Danemark, Mohamed Lammam Mohamed Aali Sid Al-Bachir, la délégation sahraouie participe aux travaux de ce Congrès, qui se tient tous les 4 ans et qui a vu la participation de 1200 syndicats représentant 130 pays.
En marge de ces travaux, la délégation syndicale sahraouie a assisté aux principales activités inscrites au programme du 4ème Congrès de la CSI, et ce depuis le début des travaux dimanche dernier. La délégation a rencontré, lors des activités consacrées aux délégations étrangères, plusieurs délégations représentant les centrales syndicales de plusieurs pays.
Pour rappel, la CSI qui compte environ 207 millions d’adhérents relevant de 331 centrales syndicales nationales, est la plus grande organisation syndicale au monde.
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NEW YORK – Les Nations Unies ont lancé mardi un appel de fonds de 21,9 milliards de dollars pour subvenir aux besoins de 93,6 millions de personnes parmi les plus vulnérables dans le monde.
En 2019, « les besoins humanitaires vont rester importants », a déclaré à la presse le chef des affaires humanitaires de l’ONU, Mark Lowcock, soulignant que « la situation s’est détériorée dans certains pays ».
Contrairement aux années précédentes, le montant requis n’est pas totalement arrêté dans l’appel lancé mardi à Genève par Mark Lowock et auquel doit encore s’ajouter le chiffre pour la Syrie, dont l’appel sera confirmé lors de la finalisation du plan de réponse humanitaire 2019 consacré à ce pays.
« Les financements requis, au total, y compris ceux pour la Syrie, devraient avoisiner les financement requis actuels, soit près de 25 milliards de dollars », précise le chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
Premier enseignement de cet appel, le nombre de personnes qui auront besoin d’assistance est passé de 135 à moins de 132 millions.
En revanche, l’ONU veut aider 93,6 millions de personnes, un peu plus que les 90 millions arrêtés dans son appel lancé fin 2017.
L’OCHA justifie cette évolution par le fait que « le monde se retrouve confronté à des besoins humanitaires extrêmement élevés essentiellement dû aux conflits armés qui engendrent d’énormes souffrances humaines et des déplacements pendant des périodes de plus en plus longues ».
Détérioration de la situation au Yémen
Selon l’ONU, les besoins globaux en 2019 sont comparables à ceux de cette année. Mais c’est au Yémen que l’action de l’ONU sera la plus importante.
« Le Yémen sera le pays avec les plus grands problèmes », souligne Lowcock. Les organismes humanitaires veulent apporter une aide alimentaire d’urgence à 12 millions de personnes par mois en 2019 contre 8 millions actuellement.
Au total, l’ONU demande 4 milliards de dollars pour le Yémen afin d’aider 15 millions de personnes, soit 60% de la population affectée.
La situation humanitaire est également préoccupante en Syrie. Dans ce pays, sur les 13 millions de personnes dans le besoin, l’ONU prévoit de venir en aide 11,2 de Syriens.
Outre l’Ethiopie et le Nigéria, l’ONU portera également une attention particulière à la République démocratique du Congo (RDC), avec 9 millions de personnes ciblées sur les 12,8 millions vulnérables.
Mais en termes de financement demandé, la RDC est toutefois dépassée par le Soudan du Sud et ses voisins pour lesquels l’ONU souhaite accorder 2,9 milliards.
De plus, il y a une détérioration de la situation humanitaire au Cameroun, mais aussi en Centrafrique avec une recrudescence des conflits et de la violence », relève le chef de l’OCHA.
En Amérique Latine, l’ONU a demandé 740 millions de dollars pour la crise vénézuélienne. En revanche, les besoins sont réduits en Somalie, en Iraq, en Haïti ou au Burundi.
Par ailleurs, l’ONU estime que le Burkina Faso, la Mauritanie et le Sénégal n’ont plus besoin d’assistance.
Outre les conflits, un effort sera mené face aux désastres qui affectent environ 350 millions de personnes par an.
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ALGER – Le représentant du front Polisario en France, Oubbi Bouchraya Bachir, a affirmé mardi que le peuple sahraoui et sa direction attendent de la rencontre, prévue mercredi et jeudi à Genève entre le Maroc et le Front Polisario, qu’elle constitue une première étape vers l’exercice du droit à l’autodétermination à travers un référendum libre et juste, mettant l’accent sur l’attachement du Polisario à cette option, en tant qu’unique solution à la question sahraouie.
Contacté par téléphone, M. Oubbi Bouchraya a précisé que les représentants du Polisario prendront part aux négociations de Genève dans le cadre d’une « feuille de route bien claire, basée sur les deux dernières décisions du Conseil de sécurité ».
Soulignant que cette feuille de route est axée sur trois principaux points, il a expliqué qu’il s’agit, premièrement, de la définition précise des parties au conflit, à savoir l’Etat occupant « le Royaume du Maroc » et le représentant légitime du peuple sahraoui privé de son droit à l’autodétermination depuis plus de quatre décennies, « le Front Polisario ».
Le deuxième point a trait à « la reprise de négociation directes entre les deux parties sans pré-conditions et de bonne foi », a-t-il ajouté estimant que c’est là un fin de non recevoir aux conditions marocaines, dont l’option relative à l’autonomie.
Le dernier point, a-t-il précisé, fixe l’objectif final du processus, en l’occurrence « permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination conformément aux principes et à la charte de l’ONU ».
Après avoir indiqué que le cadre de négociation avec la partie marocaine a été clairement défini par le Conseil de sécurité, le représentant du Front Polisario a dit ne pas exclure « des manœuvres » auxquels l’occupant marocain pourrait recourir pour compromettre le processus de paix, affirmant que « le Polisario est prêt à y faire face comme cela a été le cas lors des précédentes rencontres ».
Pour M. Bouchraya, l’ordre du jour proposé correspond, d’un point de vue méthodologique, au fait que ce rendez-vous soit le premier depuis six années, et que c’est une rencontre préliminaire dont le but est de briser la glace et enclencher un processus qui doit aboutir au règlement du conflit en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit irrévocable à l’autodétermination et à l’indépendance ».
Les points proposés se rapportent à l’évaluation du processus, à l’arrêt depuis 2012, à ce jour et à l’examen des prochaines étapes du processus de négociations après le rendez-vous de Genève outre la situation dans la région, en général, a-t-il fait savoir.
Lors de cette rencontre, le Front Polisario exprimera, en tant que représentant légitime de son peuple, son point de vue, connu de tous et qui reste « en harmonie totale » avec le statut juridique du conflit et du territoire, a-t-il insisté affirmant que « le Polisario est prêt à payer une partie de la facture de la paix juste et durable, sans préjudice au droit sacré du peuple sahraoui à l’autodétermination et à sa souveraineté sur son territoire, et dont il est le seul a détenir le droit d’en fixer le statut juridique final.
C’est là, « une ligne rouge » aussi bien pour nous qu’au regard du droit international, a-t-il soutenu.
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ALGER – Le tirage au sort des 1/32 et 1/16e de finale de la Coupe d’Algérie de football, aura lieu, dimanche à l’ESHRA d’Aïn Benian (Alger), a annoncé mercredi la Ligue de football professionnel(LFP).
Les 1/32 de finale verront l’entrée en lice des clubs de Ligue 1 Mobilis dont le détenteur du trophée de l’édition précédente l’USM Bel Abbès.
Les rencontres des 1/32 de finale se dérouleront les 17 et 18 décembre et celles des 1/16 auront lieu les 27,28 et 29 décembre.
Liste des clubs qualifiés pour le premier tour
Ligue 1: MC Oran, USM Alger, CS Constantine, DRB Tadjenanet, JS Kabylie, NA Hussein Dey, O Médéa, CABB Arreridj, ES Sétif, JS Saoura, CR Bélouizdad, MO Bejaia, MC Alger, USM Bel Abbès (tenant du trophée), Paradou AC, AS Ain M’lila.
Ligue 2: RC Kouba, USM El Harrach, USM Annaba, WA Tlemcen, ASM Oran, JSM Bejaia, JSM Skikda, MC El Eulma, A Bou Saada, NC Magra, USM Blida.
Division amateur: MBS Oued Sly, USB. Douala, IB Lakhdaria, CA Batna, CRB Kais, USM Khenchela, CR Beni Thour, CRV Moussa, US Remchi, ASB Maghnia, NT Souf, JSM Tiaret, SA Mohammadia, GC Mascara, CRB A. Oussera.
Inter-régions: MB Rouissat, RA Ain Defla, ICS Tlemcen, MSP Batna, SA Sétif, USM Sétif, HAMR Annaba, ESB Besbes, CR Bouquirat, O Magran, Ghris
Régionale 1: MS Cherchell, FCB A.Ramdane, El Bayadh, RC Bougaaa, USMD BenKhedda, JS Ghir Abadla, I HChellala, ORB Boumahra.
Régionale 2: ASS Nationale, MBBazer Sakhra
Honneur: O Akbou.
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ALGER – Fayçal Bouaziz, président de la section de tennis du Groupement sportif des pétroliers (GSP), est décédé mercredi matin à l’âge de 53 ans, a-t-on appris de la Fédération algérienne de tennis (FAT).
Docteur en pharmacie et président de la section de tennis du GSP depuis 3 ans, Bouaziz est décédé suite à un malaise cardiaque.
»Aujourd’hui, l’Algérie et le tennis national ont perdu un grand monsieur. Un homme ambitieux, très serviable et courageux, qui a beaucoup donné à notre discipline et aux joueurs depuis son élection. Il ne s’est pas contenté de sa section mais il a tant aidé la FAT et nos équipes nationales. Il était toujours à nos côtés dans les pires et meilleurs moments », a témoigné à l’APS le président de la FAT, Mohamed Bessaâd.
L’enterrement aura lieu mercredi après la prière d’Al-Asr au cimetière de Sidi-Yahia (Alger).
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