Le ministère de la Santé met le cap sur la formation continue. Une convention de partenariat a été signée dans ce sens avec les laboratoires Sanofi Algérie.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Le ministère de la Santé mise beaucoup sur la formation continue des professionnels de son secteur. Le ministre lui-même a insisté, à maintes reprises, sur l’importance de la formation continue des médecins, pharmaciens et autres cadres de la santé afin d’améliorer le système de santé national. Pour lui, la formation continue est aujourd’hui «plus qu’une nécessité si l’on considère l’évolution rapide que connaît la médecine».
Dans le but donc de fournir des prestations de santé de qualité à la hauteur des attentes des patients algériens, le ministère de la Santé a signé jeudi dernier, avec les laboratoires Sanofi, une convention de partenariat portant sur la formation médicale continue.
Cet accord couvre ainsi la formation continue des professionnels de la santé notamment les médecins spécialistes, les paramédicaux et toutes les professions qui ont trait à la santé dans la diabétologie, la cardiologie, l’oncologie et les maladies rares.
«Cette convention a pour objectif la formation continue des professionnels de la santé dans des maladies dont Sanofi Algérie a déjà une expertise», explique Abderrahmane Ziani, directeur médical à Sanofi Algérie.
D’ailleurs, poursuit-il, «la première formation de ce partenariat a débuté aujourd’hui, samedi 8 décembre, et se poursuivra durant cinq jours à l’Institut national de santé publique (INSP). Destinée aux formateurs psychologues en oncologie, cette formation est dispensée par une équipe de formateurs français».
Une formation dans le cadre de la recherche clinique a été également incluse dans cette convention de partenariat. «Sanofi Algérie a déjà cette spécialité à travers son projet de l’Académie de la recherche clinique, où des médecins algériens ont été formés», ajoute Abderrahmane Ziani. Pour le ministère de la Santé, cet accord s’inscrit dans sa stratégie pour la prise en charge des maladies telles que le diabète, les pathologies cardiovasculaires, le cancer, et les maladies rares. «Ces maladies figurent pour la plupart parmi les axes prioritaires du programme national de lutte contre les maladies non transmissibles et chroniques en Algérie», souligne Aït Messaoudène, directeur de la formation du ministère de la Santé, cité par le communiqué de Sanofi Algérie.
A travers ce partenariat, les laboratoires Sanofi Algérie affirment leur engagement aux côtés de tous les acteurs de la santé et ce, depuis près de trois décennies en Algérie. «Nous sommes très heureux aujourd’hui de conclure ce partenariat avec le ministère de la Santé par lequel nous confirmons à nouveau notre engagement à long terme auprès de tous les acteurs de la santé pour le développement de la recherche, l’innovation et de la formation médicale continue au service des patients algériens», a soutenu Haïssam Chraiteh, directeur général de Sanofi Algérie, rapporté par le même communiqué.
Ry. N.
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Depuis une semaine, Abdelaziz Belkhadem bénéficie d’une garde rapprochée et d’un véhicule de service. Il faut dire que jusqu’ici, ces moyens lui avaient été retirés au lendemain de son éviction du poste de secrétaire général du FLN.
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Une enquête a été ouverte par les services de sécurité au niveau de la direction des services universitaires de Jijel (DOU). Selon des indiscrétions, cette enquête s’intéresse au recrutement d’une personne avec de faux documents. Les faits remontent au temps de l’ex-directeur de cet organisme dépendant du ministère de l’Enseignement supérieur.
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«Finale du siècle» en Copa Libertadores, le choc des rivaux argentins River Plate et Boca Juniors a tourné au fiasco sur fond de violences. Finalement délocalisé à Madrid, cet affrontement controversé espère trouver son dénouement ce soir (20h30)… à condition que la sécurité prime enfin.
Ce match de football est à la fois vertigineux et improbable: qui aurait imaginé que le vénérable stade Santiago-Bernabeu, théâtre de tant de «clasicos» Real Madrid-FC Barcelone, reçoive pour la première fois le «superclasico» entre les deux voisins de Buenos Aires ? Et qui aurait cru que l’Espagne, ancienne terre des conquistadors, accueille la finale de cette compétition baptisée du nom des «Libérateurs» du joug colonial ? C’est pourtant à 10 000 km de Buenos Aires que les deux clubs argentins ont atterri cette semaine pour le match retour de leur finale, après le nul de l’aller (2-2) sur le terrain de Boca puis le report de la seconde manche le 24 novembre pour cause de débordements violents. Ce jour-là, le caillassage de l’autocar transportant l’équipe de Boca avait fait deux blessés parmi les joueurs. La Confédération sud-américaine (Conmebol) a dû reporter la rencontre, puis l’a délocalisée sur terrain neutre à Madrid, en dépit de l’opposition des deux clubs: River qui réclamait de pouvoir jouer à domicile, et Boca qui a exigé, en vain, une victoire sur tapis vert et a annoncé saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS). La capitale espagnole était la ville-hôte idéale pour sa forte communauté argentine et ses nombreuses connexions aériennes. Mais sans doute aussi pour son savoir-faire dans l’organisation de rencontres sportives risquées, alors que l’autre grande finale du football de clubs, la Ligue des champions européenne, se tiendra début juin au stade Metropolitano de l’Atlético Madrid.
Match à haut risque
Quelque 4 000 policiers et agents privés seront déployés dimanche, une mobilisation exceptionnelle, supérieure à celle de la finale de C1 au Bernabeu en 2010. «C’est un dispositif très important car c’est un match à haut risque», a prévenu vendredi le préfet de la région de Madrid, José Manuel Rodriguez Uribes. Mais c’est aussi un «match comme un autre» selon lui. Il n’est pas dit que le Bernabeu et ses 81 000 places affichent complet: en dépit d’une forte demande sur les quelque 50 000 billets mis en vente hors d’Argentine, moins de 6 000 des 10 000 places proposées aux résidents argentins avaient trouvé preneurs vendredi à la mi-journée. Sans doute à cause du coût très élevé d’un tel voyage : 2 200 euros le vol aller-retour éclair avec une place pour la finale, selon certaines offres. Reste à savoir si les «barras bravas», ces groupes de supporters radicaux et ultraviolents redoutés par les clubs eux-mêmes, auront fait le déplacement à Madrid. Les autorités ont affiché leur vigilance et promis de renvoyer vers l’Argentine les individus aux antécédents judiciaires graves.
«Cadeaux des dieux»
Pour minimiser les risques, deux «fan-zones» très encadrées ont été prévues sur la célèbre avenue de la Castellana, aux abords du Bernabeu. Et les deux camps doivent en principe s’installer dans des virages opposés de l’enceinte, avec entre eux des zones tampons. «Vivons la fête en paix», a exhorté en Une samedi le quotidien sportif Marca, le plus lu d’Espagne. Dans ce contexte de haute sécurité, la ferveur argentine saura-t-elle s’exprimer ? Certains sont ravis de cette chance unique d’assister à cette finale, épisode majeur de la rivalité centenaire Boca-River. «En Espagne, on voit ce match comme un cadeau des dieux», a déclaré à l’AFP Alfredo Relaño, directeur du quotidien sportif madrilène As. Mais les joueurs, honteux pour l’image de l’Argentine, ont déploré que la rencontre se joue dans une ambiance si « bizarre » et si loin de Buenos Aires. «Ce match a perdu de son aura dans mon cœur», a déclaré l’Argentin Santiago Solari, entraîneur du Real Madrid, dont l’équipe devrait croiser le vainqueur de dimanche lors du Mondial des clubs (12-22 décembre). En s’imposant, Boca rêve d’égaler le club argentin d’Independiente au panthéon de la Libertadores avec sept trophées. En gagnant une quatrième couronne, River espère réduire l’écart avec son voisin et s’offrir un fait de gloire mémorable. Et comme les buts à l’extérieur ne comptent pas, River Plate et Boca Juniors pourraient s’employer jusqu’au bout de la nuit madrilène… en espérant ne pas être rattrapés par leur face la plus sombre.
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La direction du MC Oran a saisi le Tribunal arbitral sportif (TAS) après le verdict prononcé par la Chambre de résolution des litiges (CRL) en faveur de son ex-staff technique et trois joueurs, a-t-on appris auprès du club d’El-Hamri.
Il s’agit de Moez Bouakaz et son adjoint, Bachir Mecheri, ainsi que les joueurs Boudoumi, Ferrahi et Aoued, qui ont eu gain de cause auprès de la CRL qu’ils ont saisie pour revendiquer leurs salaires impayés. Le verdict, prononcé il y a quelques jours, oblige la direction mouloudéenne à verser près de 40 millions DA aux concernés, et expose aussi le club à l’interdiction de recrutement lors du mercato hivernal, selon la même source, ajoutant que le président Ahmed Belhadj a fait appel au niveau du TAS pour contester cette décision. Bouakaz avait été démis de ses fonctions avant quelques journées de la fin de la saison précédente, alors que son adjoint et les trois joueurs concernés avaient quitté les rangs des «Hamraoua» en fin du même exercice, rappelle-t-on. Le fait de saisir le TAS devrait permettre à la direction oranaise d’éviter une éventuelle interdiction de recrutement au cours du mercato hivernal en attendant le verdict final de l’instance sollicitée dans cette affaire.
Le MCO, qui vient de libérer quatre joueurs, à savoir, le Malien Dossé, Hamar, Yettou et Bouchar, tous les quatre recrutés lors de l’intersaison, aura besoin d’engager de nouveaux éléments en prévision de la phase retour, comme ne cesse de le réclamer son entraîneur Omar Belatoui. Le club-phare de la capitale de l’Ouest a terminé la phase «aller» à la 9e place avec 18 points devançant de trois unités le troisième relégable, l’USM Bel-Abbès. Le club traverse une zone de turbulence ayant même suscité la colère du wali d’Oran qui a appelé, jeudi passé, les dirigeants à «mettre un terme à leurs divergences et travailler ensemble pour redresser la barre».
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Ce weekend, le célèbre comédien Algérien, Athmane Ariouet a été victime d’une fausse information. En effet, une publication Facebook annonçait son décès.
Dans une déclaration à Ennahar Tv, relayée par Alg24, Athmane Ariouet a tenu à préciser que ce n’était que de fausses rumeurs. « Je suis en bonne santé » a-t-il précisé au média.
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Le GS Pétroliers, champion d’Algérie en titre, a concédé sa seconde défaite à domicile vendredi à l’occasion de la 6e journée du championnat de la Division nationale 1 de basket-ball.
Après sa première défaite devant le NB Staouéli, le GSP a été battu vendredi par le NA Hussein-Dey à la salle de Hydra. Une défaite qui remet en cause l’équipe qui participera incessamment aux éliminatoires de l’Afro-League qui auront lieu à Radès en Tunisie. Les Sang et or, intraitables jusqu’à présent, ont ainsi remporté leur 5e victoire consécutive en attendant la mise à jour du championnat. Idem pour le WO Boufarik qui réalise un parcours sans faute en réalisant cinq victoires sur cinq.
Leur dernière victime fut l’US Sétif que les gars de la ville des Oranges ont battu avec une différence de 39 points; une rencontre qui a d’ailleurs attiré du monde. L’IRBordj Bou-Arréridj enchaîne avec une 6e victoire et reste leader indétrônable du championnat. Le choc NB Staouéli-CRB Dar El-Beïda est revenu aux locaux (79-78) dans une rencontre qui a tenu toutes ses promesses avec un engagement de part et d’autre. En revanche, l’AB Skikda, lanterne rouge, reste la seule et unique équipe qui n’a réalisé aucune victoire.
Ahmed A.
Résultats
AB Skikda-IRBBA 51-68
OMS Miliana-USM Blida 69-48
PS El-Eulma-O Batna 88-64
WO Boufarik-US Sétif 86-47
NB Staouéli-CRB Dar El Beïda 79-78
GS Pétroliers-NA Hussein-Dey 85-89.
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La sélection algérienne de handball seniors-dames sera mise à rude épreuve ce soir (19h) face à son homologue angolaise, tenante du titre, en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2018 qui se déroule à Brazzaville (Congo). Les Algériennes, exemptées de la 5e journée disputée vendredi, ont bouclé le tour préliminaire avec un bilan d’une victoire devant la Côte d’Ivoire (27-25), un match nul face à la Tunisie (24-24) et deux défaites, respectivement face au Cameroun (18-32) et au Sénégal (22-35).
De son côté, l’Angola a écrasé ses adversaires lors du premier tour : Guinée (40-17), Maroc (50-14), RD Congo (33-24) et Congo (32-19), affichant d’emblée son ambition de préserver sa couronne. La mission des joueuses du sélectionneur Abdelkrim Bendjemil s’annonce ainsi d’ores et déjà très compliquée pour espérer passer l’écueil des Angolaises, largement favorites.
Programme (heure algérienne) Aujourd’hui
Quarts de finale
11h30 : Sénégal-Guinée
14h00 : RD Congo-Tunisie
16h30 : Cameroun-Congo
19h00 : Angola-Algérie
Lundi 10 décembre
9e – 10e places
11h : Côte d’Ivoire-Maroc
5e – 8e places
13h : Perdant Sénégal-Guinée / Perdant RD Congo-Tunisie
15h : Perdant Cameroun-Congo / Perdant Angola-Algérie
Demi-finales
17h : Vainqueur Sénégal-Guinée / Vainqueur RD Congo-Tunisie
19h : Vainqueur Cameroun-Congo / Vainqueur Angola-Algérie.
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ORAN – Le ministre des Affaires religieuses et Wakfs, Mohamed Aissa a affirmé samedi à Oran que « L’Algérie, qui garantit la pratique religieuse aux Non musulmans, est immunisée et ne craint rien pour son islam ».
A l’issue de la cérémonie de béatification de 19 personnalités catholiques à la chapelle de Santa Cruz dans les monts du Murdjadjo (Oran), le ministre a souligné que l’Algérie, en abritant cet événement religieux prouve de par ses dimensions civilisationnelles et universelles qu’elle est ouverte aux autres, immunisée et ne craint rien pour son islam.
« Ma présence à cette cérémonie comme représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a une signification politique eu égard à la Constitution algérienne qui consacre dans son article 47 la liberté d’exercer les cultes religieux aux Non musulmans et les garantit », déclaré le ministre.
« Personne n’a désormais le droit de douter sur l’assassinat des moines de Tibhirine tout comme celui d’autres religieux victimes de la barbarie du terrorisme aveugle qui n’a pas épargné 114 imams », a ajouté Mohamed Aissa.
Et de noter que « les familles des victimes dont des religieux non musulmans ont reconnu notre réconciliation nationale et le terrorisme sanglant qu’a connu l’Algérie dans les années 90 et que la loi portant sur la paix et la réconciliation nationale est venue plier ses pages ».
Le ministre a félicité, à cette occasion, l’Algérie pour l’organisation de la cérémonie de béatification des religieux catholiques victimes du terrorisme qui ont préféré rester en Algérie en temps de crise.
« Ceci est un message au monde que l’Algérie est un pays de pluralisme et d’ouverture qui exporte son expérience en matière de paix, de vivre ensemble et de prévention contre l’extrémisme », a-t-il dit.
La cérémonie de béatification a été marquée par la présence de quelque 1.400 personnes sur l’esplanade de la chapelle de Santa Cruz, de délégations représentant des pays chrétiens, de personnalités politiques et diplomatiques, d’hommes du culte et des familles des 19 religieux catholiques.
Des imams d’Algérie, le cheikh de la confrérie Alaouiya de Mostaganem, Khaled Bentounès et des représentants de la société civile d’Oran étaient également présents lors de cette cérémonie.
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ALGER- Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a reçu dimanche, à Alger, le Cardinal Angelo Giovanni Becciu, Préfet de la Congrégation pour les causes des Saints, représentant du Pape François, qui effectue une visite en Algérie, dans le cadre de la cérémonie de béatification des religieux catholiques qui a eu lieu, hier samedi à Oran, indiquent les services du Premier ministre, dans un communiqué.
L’audience s’est déroulée en présence de Mohamed Aissa, ministre des Affaires religieuses.
La cérémonie de béatification de l’ancien évêque d’Oran Pierre Claverie (1938-1996) et de ses 18 compagnes et compagnons de culte chrétien, morts en Algérie durant la décennie noire, s’est déroulée à la chapelle de Notre Dame de Santa Cruz, dans les monts du Murdjadjo (Oran), rouverte vendredi après sa restauration.
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La Direction de distribution de Bouira s’apprête dès ce samedi à entamer une campagne de recouvrement de ses créances impayées auprès de ses abonnés de la daïra de M’chédallah.
D’après un communiqué diffusé ce mercredi, la Direction de distribution de Bouira espère une aide dans le cadre de la sensibilisation de ses abonnés pour le payement de leurs redevances impayées, estimées à 22 millions dinars sur un total de 113 millions dinars de créances impayées au niveau de cette daïra. La DD compte mobiliser tous ses agents pour recouvrer ces créances auprès de ses abonnés sans recourir aux autres moyens comme les coupures et les voies de justice.
Pour rappel, les créances impayées sont restées longtemps l’apanage de cette région de la wilaya qui a refusé, dans le cadre des événements du printemps noir 2001, de payer les factures d’électricité et du gaz, pour protester contre le mauvais traitement réservé à la marche du 14 juin 2001 à Alger par l’unique télévision existante à l’époque, à savoir l’ENTV, laquelle percevait une taxe auprès de la Sonelgaz.
Depuis 2005, après la rencontre des délégués du mouvement citoyen de Kabylie avec le chef du gouvernement de l’époque, qui n’était autre que l’actuel Premier ministre, Ahmed Ouyahia, il a été décidé l’effacement des dettes de toutes les créances impayées d’électricité et du gaz, survenues entre juin 2001 jusqu’au 31 décembre 2004. Cependant, même après cette date, des centaines de citoyens de Kabylie en général et de la wilaya de Bouira, particulièrement dans la daïra de M’chédallah, continuent à ne pas payer les factures d’électricité et du gaz. Aussi, ce refus de s’acquitter des factures d’électricité et du gaz, s’accumulait d’année en année, et la DD de Bouira se retrouve à chaque exercice avec des dizaines de milliards de centimes de créances impayées. Cependant, il est bon de signaler que ces factures impayées ne sont pas l’apanage exclusif des citoyens mais également des institutions étatiques.
Comme l’indique le communiqué de presse de la DD de Bouira qui rappelle que les créances impayées qui reviennent aux abonnés privés sont estimées à 22 millions dinars soit un peu plus de 2 milliards centimes et concernent quelque 853 abonnés, alors que le total des créances impayées au niveau de la daïra de M’chédallah s’élèverait à 113 millions dinars. Soit un peu plus de 9 milliards de créances impayées qui reviennent aux institutions étatiques.
Y. Y.
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Arbre séculaire dans tout le pourtour méditerranéen et très présent dans le nord de l’Algérie, à l’est comme à l’ouest, source de revenus et de richesse très importante, protecteur des sols des piémonts contre l’érosion, l’olivier, est connu et exploité depuis des siècles tant dans les zones montagneuses que dans les plaines comme celle de l’Oranie.
Certains témoignages rapportent qu’en Algérie, il existe des oliviers qui datent de l’époque romaine dans le sud-est du pays et qui continuent de produire ce fruit tant recherché pour son huile qui fait partie du mode culinaire, qu’on utilise à usage thérapeutique pour certaines affections de la peau et pour sa chair nourricière. Même les noyaux extraits lors du pressage étaient utilisés pour se chauffer dans les zones rurales.
Malheureusement, l’embellie pétrolière a eu pour conséquence le désintéressement du travail de la terre, la perte du savoir-faire et le vieillissement du verger oléicole du pays, ce qui a conduit à une réduction considérable des surfaces exploitées et du coup, de l’oliveraie algérienne.
Cependant, cette tendance au désintéressement de l’oléiculture a commencé à s’inverser à la fin de la décennie 90 avec la mise en place d’abord du PNDA (Programme national de développement agricole) et du FNRDA (Fonds national de régulation et de développement agricole) ensuite.
Selon les services concernés, de 2000 à 2010, la superficie occupée par l’olivier qui avoisinait les 170 000 ha, a connu une extension de plus de 50%, et ce, de par la réhabilitation des vergers existants et par des actions de nouvelles plantations qui, depuis, sont entrées en production.
S’agissant de la culture de l’olivier sur le territoire de la wilaya de Aïn Defla, selon les chiffres de la DSA communiqués lors de la réunion du conseil de la filière, réunion tenue jeudi dernier, d’après le dernier recensement, la superficie occupée par l’olivier est de 8 517 ha à raison d’une moyenne de 100 arbres par ha, dont 6 770 ha en masse et 1 747 ha en isolé.
Toujours selon le service concerné, 6 488 ha sont en production dont 4 817 ha en masse et 1 671 en isolé. Selon certains membres du conseil de la filière oléicole, il existe de nombreuses exploitation illicites entretenues par des arboriculteurs sans titre officiel, qui se sont adonnés à cette arboriculture en procédant au greffage de l’oléastre (olivier qui s’est propagé naturellement sans intervention de l’homme dit olivier sauvage).
Toujours selon les intervenants, ces arboriculteurs qui se sont mis à greffer et à entretenir les oléastres greffés, sont pourchassés par les éléments de la Conservation forestière, leur interdisant cette activité et même l’irrigation des arbres en zone montagneuse au prix de mille efforts et se sont vu même poursuivis en justice et traînés devant les tribunaux.
«Nous œuvrons à l’extension de l’arboriculture oléicole et on nous l’interdit, pourtant nous faisons œuvre utile pour tous.»
En réponse, le représentant de la Conservation des forêts dira : «Nous sommes des agents assermentés et nous appliquons les textes de loi et ces textes, nous ne faisons que les exécuter», et il ajoute : «Dans le cadre du programme de développement de l’arboriculture rustique principalement, une superficie de 600 ha a été mise à la disposition des intéressés, cette superficie est située sur la colline se trouvant à l’est de Aïn Defla, le domaine Kouadri, ex-domaine Guimbaud, une superficie divisée en lots qui seront attribués en fonction du projet agricole et de son importance.» De plus, dira-t-il : «D’autres sites sont en voie d’être choisis à cet effet.»
Le problème de l’homologation de certaines variétés a été soulevé par nombre d’intervenants, l’un d’eux dira à ce sujet : «On ne comprend pas pourquoi la variété “verdale” n’est pas homologuée, pourtant, c’est une des variétés ancestrales chez nous la plus rentable, la plus prolifique dans les zones montagneuses des piémonts du nord et du sud de la wilaya et la plus adaptée au climat» et selon un transformateur possédant une grande expérience, un arbre peut donner jusqu’à 22 litres par récolte, «cette variété est très recherchée dans les pays voisins et nous nous en importons des variétés».
Pour le représentant de l’ITAF (Institut des techniques de l’arboriculture fruitière), cette variété ne nous a jamais été proposée à l’homologation. «A cette réponse, nombre d’intervenants n’ont pas manqué de réagir». Alors quel est votre rôle ? Ce n’est pas à votre institut de répertorier et de sélectionner les meilleures variétés et de les homologuer ? Il faut qu’un arboriculteur vienne vous proposer la variété «verdale très connue ?»
Par ailleurs, il a été posé par des titulaires de concessions de la filière, le problème de la réalisation sur leurs parcelles de structures, même préfabriquées, destinées à la remise des outils, des matériels d’exploitation et de loge de gardiennage bien que des exploitations aient fait l’objet de vols et de dégradation.
Les intéressés ont même reçu du service concerné des mises en demeure de détruire ces structures faute de quoi, leur titre de concession leur serait retiré, une mesure qui a soulevé la désapprobation générale. «Laisser notre exploitation sans gardiennage et sans abri pour nos matériels, c’est les mettre à la disposition de n’importe quel passant», ont expliqué des membres de la filière.
Il a été décidé en conclusion des travaux de conseil de la filière qu’un nombre de propositions accompagnées de tous les arguments en faveur du soutien à l’extension de l’arboriculture sera adressé au Conseil national de la filière et au ministre de l’Agriculture.
Karim O.
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Sanofi s’engage pour les enfants diabétiques algériens en organisant une manifestation scientifique nationale, destinée aux médecins pédiatres, traitant de l’actualité de la prise en charge du diabète chez l’enfant, à travers des conférences soulevant les problématiques rencontrées dans la prise en charge de l’enfant diabétique de type1.
La rencontre nationale a eu lieu les 6 et 7 décembre 2018 au Centre International des Conférences à Alger, en présence d’une centaine de pédiatres et de médecins généralistes qui prennent en charge le diabète de type1 de l’enfant.
Le diabète de l’enfant âgé de moins de 15 ans est le plus souvent un diabète de type 1, insulinodépendant lié à la destruction progressive des îlots de Langerhans du pancréas, il en résulte une hyperglycémie avec glycosurie, soif et perte de poids. En l’absence de traitement substitutif insulinique, il se complique par des troubles de la conscience qui peuvent évoluer vers le coma et le décès.
En Algérie la prévalence du Diabète de Type 1 ne cesse de croitre chez l’enfant de moins de 15 ans. Selon le registre DT1 de 2015 mené au niveau de la wilaya d’Alger, on retrouve une prévalence de 1,38 ‰ (pour mille) (¹).
Les progrès en termes de traitement par insuline, l’apport des nouvelles technologies, l’élargissement de
l’usage des lecteurs glycémiques ainsi que le recours à l’éducation thérapeutique au profit des enfants diabétiques permettent d’améliorer l’équilibre glycémique tout en réduisant le risque d’apparition des complications vasculaires chez le jeune diabétique de type1.
« Depuis plus d’un siècle, Sanofi développe des traitements d’insuline pour le diabète. Aujourd’hui, pour une meilleure prise en charge du patient diabétique en Algérie, nous combinons nos services, nos dispositifs médicaux, à notre savoir-faire historique, en proposant davantage que des médicaments, visant à améliorer la qualité de vie et à soutenir les patients et les systèmes de santé.» a déclaré Haissam Chraiteh, Directeur Général de Sanofi Algérie. « Cette première édition de la Diabétologie en Mouvement Junior (DEM) répond parfaitement à notre volonté forte de renforcer notre contribution et notre partenariat avec les professionnels de la santé pour relever les grands défis de santé pédiatrique, ensemble.» a-t-il ajouté.
(¹) Registre diabète de type 1 de l’enfant de moins de 15 ans au niveau de la Wilaya d’Alger 2015.The post Sanofi réunit experts et pédiatres autour de la première rencontre intitulée la Diabétologie en Mouvement JUNIOR appeared first on .
Un ressortissant algérien ,âgé de 51 ans, est décédé dimanche dernier au Royaume-Uni après voir été retenu dans un centre de détention pour migrants.
Le corps du quinquagénaire devrait être rapatrié depuis l’aéroport Heathrow à Londres.
Le journal britannique “The Independent” a rapporté dans son numéro de vendredi que la nouvelle a été annoncée par le ministère britannique de l’Intérieur. “Nos pensées vont à la famille (du défunt) en ces moments tristes”, a déclaré le porte parole dudit ministère, avant de renchérir: “Comme lors de chaque décès survenu dans un centre de rétention, la police a été alertée et l’affaire a été confiée à l’Ombudsman des prison et de la surveillance”.
“Aucun détail supplémentaire ne sera communiqué au moment où les enquêtes se poursuivent”, a-t-il insisté.
Notons que cette source n’a pas précisé les causes de la mort du quinquagénaire, sachant que The Independent n’a pas non plus divulgué l’identité de la victime, soulignant que sa famille a été informée.
Echorouk / Traduit par: Moussa. K.
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Nouvelle consécration internationale pour Ooredoo Algérie, qui vient de remporter le Prix « Gold Stevie Award » pour son application « Haya ! Chiche » dans la catégorie Marketing lors de la 15ème cérémonie des International Business Awards 2018, organisée récemment à Londres (Royaume-Uni).
Le Jury des International Business Awards a ainsi distingué l’application « Haya ! Chiche » lancée par Ooredoo qui est un concept inédit de challenges et de jeux permettant aux participants de gagner de nombreux cadeaux.
L’application avait suscité un fort engouement auprès des clients de Ooredoo, notamment sur la page Facebook de Ooredoo Algérie qui regroupe aujourd’hui plus de 6 millions de fans, soit la page commerciale la plus suivie en Algérie.
Pour rappel, Ooredoo a déjà remporté, lors des précédentes éditions, huit (08) prix « Stevie Award » avec notamment le projet des cliniques médicales mobiles lancées en partenariat avec le Croissant Rouge Algérien, son prestigieux concours Media Star, destiné aux journalistes professionnels algériens, son programme Oobarmijoo destiné aux jeunes porteurs de projets de création d’applications et de solutions mobiles innovantes, ainsi que ses programmes iStart dédié aux jeunes développeurs algériens et tStart, pour le soutien aux jeunes créateurs de start-ups technologiques.
L’organisation « Stevie Awards » qui décerne les International Business Awards est basée aux Etats-Unis. Elle récompense les accomplissements des entreprises ainsi que les contributions positives des professionnels à travers le monde opérant dans différents domaines. En effet, les International Business Awards sont les seuls prix mondiaux qui reconnaissent les réalisations des entreprises à tous les niveaux.
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En arrivant à Alger, le prince saoudien était animé d’intentions qui semblent aujourd’hui bien plus évidentes qu’elles ne l’étaient. En crise politique avec plusieurs Etats membres de l’Opep, Mohammed Ben Salmane est venu solliciter l’aide de l’Algérie en vue des négociations serrées qui s’annonçaient.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Tous les éléments du puzzle se sont mis en place. Les événements survenus à la suite du déplacement de Mohammed Ben Salmane l’ont bien prouvé, le roi d’Arabie Saoudite a chargé son héritier de demander à Alger une sorte de médiation avec certains pays en rupture de relations avec Riyad mais inévitablement incluses dans le dialogue à amorcer à Vienne. C’est ce qui expliquerait en partie l’importance de la délégation accompagnant le prince, mais aussi la présence du ministre saoudien du Pétrole. Connu pour n’entamer des déplacements que dans les zones d’intérêt stratégiques, Khalid El Fallih se trouvait d’ailleurs au Nigeria, Etat jouant un rôle bien établi au sein de l’organisation pétrolière mondiale, avant de se poser à Alger. De là, il s’est envolé directement à Vienne pour préparer la cruciale rencontre des 6 et 7 décembre.
L’Arabie Saoudite avait clairement annoncé la couleur : le pays a fait savoir qu’il refusait de voir le prix du pétrole chuter davantage. Les 30% perdus durant le dernier mois ont fixé le prix du baril à moins de 60 dollars, une situation qui ne peut plus durer, avait affirmé Riyad.
La solution devant passer par une baisse de la production, les Saoudiens n’ignoraient pas qu’ils se trouvaient face à une mission bien difficile, celle de devoir négocier avec des adversaires redoutables tels que la Turquie et l’Iran. Il se trouve que les positions traditionnelles de l’Algérie font que le pays entretient de bonnes relations avec ces Etats, un point sur lequel comptait Ben Salmane pour dépasser les difficultés de dialogue auxquelles allaient inévitablement se heurter les Saoudiens à Vienne. Confrontée à une grave crise économique liée à la chute du prix du pétrole, Alger a vu en cette demande de mission diplomatique une aubaine pouvant annoncer une éclaircie en cas d’accord. Et cet accord a eu lieu. Les membres du cartel et leurs alliés se sont entendus pour une baisse de 1,2 million de barils.
La bonne nouvelle a fait rebondir les cours à 5%. Le prix du baril de Brent a ainsi atteint les 61 dollars après avoir entamé la journée à 59 dollars.
A. C.
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Juste une semaine après le congrès constitutif de l'Union Progressiste, Grand-Popo, commune d'origine des ministres José Tonato et Aurélien Agbénonci, a accueilli la première sortie de ce regroupement politique dans le département du Mono. Cette grande mobilisation qui a eu lieu, samedi 8 décembre 2018, a pour but de partager avec les populations des 17ème et 18ème circonscriptions électorales les idéaux de ce nouveau parti. Pour un coup d'essai, c'est plutôt un coup de maître car les populations de ce département qui ont répondu massivement à l'appel ont confirmé leur adhésion aux valeurs qu'incarne l'Union Progressiste.
La bataille pour les prochaines législatives s'annonces rudes et les différents acteurs politiques affûtent vaille que vaille les armes.
C'est pourquoi le jeune parti, Union progressiste, s'est jeté à l'eau dans la 17ème pour sonner la grande mobilisation autours des actions du gouvernement Talon et pour s'assurer une victoire certaine au cours des prochaines élections.
Ainsi, ils sont des milliers à répondre présents à l'appel des ministres Agbénonci et Tonato qui, pour la circonstance, ont reçu le soutien de leur homologue de la culture, Oswald Homeky et du député Dakpè Sossou.
Au cours de ce meeting, le ministre José Tonato a levé un coin de voile sur les projets prévus pour être réalisés dans la commune de Grand-Popo. C'est donc avec grand bonheur que les populations de cette commune ont entendu leur ministre annoncer le démarrage des travaux de protection de la côte pour 2019 car toutes les études sont déjà bouclées. Ces propos seront corroborés par le ministre Agbénonci qui a invité ses frères du Mono du Couffo à soutenir les actions du président Talon en donnant le maximum de députés pour la prochaine législature afin qu'il puisse continuer avec les réformes entamées.
''Nous avons connu Grand-Popo, nous connaissons Grand-Popo et nous estimons que Grand-Popo doit changer et saisir l'opportunité de développement qui s'offre à lui avec le vent du Nouveau départ'', a conclu le député Dakpè Sossou. Satisfaits des déclarations de leurs ministres, les chefs de village, qui ont massivement fait le déplacement, ont assuré leur soutien total aux actions du gouvernement et promettent de faire le travail sur le terrain afin que les résultats soient atteints. Cette première sortie de l'Union Progressiste dans le Mono a pu montrer qu'une frange importante de la population est acquise à la cause de ce regroupement et n'attend que le moment propice pour se manifester. Didier Tonato et Aurélien Agbénonci auront réussi le pari d'une grande mobilisation et surtout d'avoir montré la voie à suivre aux acteurs des autres départements pour une victoire écrasante aux prochaines élections.
Cokou Romain COKOU.
En marge du Sommet International pour le Développement de l'Électricité en Afrique (SIDE-AFRICA), le ministre de l'énergie du Bénin, Dona Jean-Claude Houssou et ses homologues de la Côte d'Ivoire et du Niger, ont visité le site de construction de la centrale thermique de Maria-Gléta 2, vendredi 07 décembre 2018.
Au terme d'une séance d'échanges dans la salle de réunion avec le coordonnateur du projet, Emérick Tokoudagba, la délégation a été conduite sur les lieux pour visiter les différentes installations et équipements. La centrale thermique, apprend-on, est déjà à un taux de réalisation physique de 81% et de 99% en taux de déploiement du matériel.
« Nous avons profité de ce sommet pour montrer concrètement les résultats qui commencent à prendre corps suite à la détermination et la volonté du président de la République, Son Excellence Patrice Talon », a déclaré Dona Jean-Claude Houssou.
Le ministre ivoirien de l'énergie, Thierry Tanoh a remercié son homologue du Bénin pour la visite du site. Pour lui, ce site va augmenter la capacité de production du Bénin, et on ne peut que s'en réjouir tant sur les plans social et économique.
Après la visite du site, la délégation conduite par le Ministre Dona Jean-Claude Houssou s'est rendue au Bénin Marina Hôtel de Cotonou pour la cérémonie de clôture du SIDE-AFRICA 2018.
F. Aubin AHEHEHINNOU
D. B.
56% du réseau routier de la wilaya et en état de dégradation et nécessite une opération de réhabilitation. C’est ce qu’a annoncé le wali d’Oran, lors de la dernière réunion tenue au siège de la wilaya et regroupant les différents secteurs.Lors de cette réunion, le rapport établi par la direction des Travaux publics, sur l’état des routes de la wilaya, fait état de la réhabilitation de plus de 68 km du réseau durant les 3 dernières années pour un montant de 4,1 milliards de DA.
Le wali a instruit les chefs de daïra, pour la tenue de réunions d’urgence avec les présidents des APC et les services techniques des communes, à partir de cette semaine, afin de prendre les disposition qui s’imposent en matière de réhabilitation de la voirie, notamment à l’intérieur du tissu urbain. Il faut signaler que le budget de wilaya 2018 a consacré une enveloppe de 912 millions de DA pour la réhabilitation et la réadaptation des routes. Une enveloppe qui s’ajoute au montant, 2 fois plus important (1,87 milliard de DA), alloué à ce même chapitre, au titre du BS 2017. Il est question, en gros, de la mise à niveau d’une partie du réseau, l’installation de dispositifs de sécurité et des aménagements.
En matière d’entretien des routes, il faut rappeler que la DTP s’est dotée, en 2015-2016, de 12 unités de surveillance et d’intervention routière (USIR), et devait porter cette flotte à 20, pour couvrir un réseau routier de 1.100 km, consistant en 20 km d’autoroute, 580 km de routes nationales (RN), 580 km de chemins de wilaya (CW) et 275 km de chemins communaux (CC). Ces unités devaient être réparties sur les 4 subdivisions de la wilaya, à savoir : Oran (188 km), Arzew (315 km), Es-Sénia (300 km) et Aïn El Türck (300 km), sachant que chaque USIR est équipé d’un camion de 2,5 tonnes, un pick-up, un outillage, des fournitures de voirie, des accessoires de sécurité routière et de signalisation temporaire. Toutefois au vu de l’état physique du réseau routier local, notamment les chemins intercommunaux, le moins qu’on puisse dire, c’est que l’impact du dispositif USIR est limité. D’aucuns estiment, en fait, que le plan de charges dépasse, et de loin, les moyens d’intervention effectifs mis à l’œuvre. Quand on y ajoute le manque, voire l’absence de coordination intersectorielle, notamment « collectivités locales-secteurs intervenants », le résultat ne peut être que pire. Il est à préciser que les 912 millions de DA, prélevés du BP 2018 (d’un montant global de 5,77 milliards de DA), pour le chapitre routes de wilaya’, consiste en 13 opérations. Ainsi, une enveloppe de 30 millions de DA est consacrée à l’acquisition de panneaux de signalisation, une autre de 40 millions de DA pour l’étude et la réalisation de passerelles sur le CW-75 et une autre de 200 millions de DA pour les travaux de revêtement et d’aménagement des routes du groupement urbain d’Oran. Un montant de 200 millions de DA est, par ailleurs, réservé à la réalisation d’une brise-lames à Aïn El-Turck, un autre de 60 millions de DA pour le parachèvement des travaux sur la route menant à l’aéroport Ahmed Ben Bella’, un autre de 10 millions de DA pour la mise en place de barrières en béton à travers le groupement d’Oran, un montant équivalent pour le renforcement de l’éclairage, un autre de 60 millions de DA pour l’aménagement d’espaces verts à travers le réseau routiers desservant le groupement d’Oran, un autre de 100 millions de DA pour l’éclairage architectural sur les ouvrages d’art.Il est question, également, d’une enveloppe budgétaire de 50 millions de DA pour la réalisation d’une glissière en béton adhérent (GBA) et d’une autre en métal, d’une enveloppe de 34 millions de DA pour la réalisation d’un tronçon routier de 2 km, reliant le CW-05 et le périmètre de sécurité de la caserne militaire de Sidi Ghalem, commune de Tafraoui, d’une autre de 12 millions de DA pour l’étude et le suivi des travaux de réfection du CC-08 reliant Les Planteurs’ au plateau de Sidi Abdelkader et, enfin, d’une enveloppe de 16 millions de DA consacrée à l’étude et au suivi des travaux de traitement du glissement survenu sur le CW-05.
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S. M.
La 14ème journée de formation médicale continue en colo-proctologie organisée chaque décembre par la Société des maladies hépatiques et de l’appareil digestif (SOMHAD) a été consacrée hier à l’hôtel Sheraton aux nouveaux traitements médicaux et chirurgicaux pour la prise en charge de la maladie hémorroïdaire et des lésions anopérinéales de la maladie de Crohn. «La maladie hémorroïdaire et les lésions anoperineales de la maladie de Crohn sont très fréquentes parmi la population en raison de l’existence de facteurs de risque. Le changement des habitudes alimentaires de la population et le non-respect de l’hygiène de vie favorisent l’apparition de la maladie hémorroïdaire. Il faut savoir que 90% ces cas de cette maladie peuvent être traités sans intervention chirurgicale grâce à une meilleure hygiène de vie et à de nouveaux traitements. La maladie de Crohn, par contre, est une pathologie lourde avec de nombreuses complications, ce qui nécessite un suivi médical permanent. Nous avons organisé justement cette journée de formation médicale continue pour initier les gastro-entérologues algériens aux dernières technologies de diagnostic et de traitement de ces deux pathologies. La journée est encadrée par trois professeurs en médecine français (deux de Toulouse et un de Paris). Cette journée a été une occasion pour rendre hommage au défunt professeur Mahmoudi ex-chef de service de gastro-hépato-entérologie (pavillon 5) qui a été le premier à introduire la colo-proctologie dans la région ouest», affirme le Dr Rahal, président de la SOMHAD. Le Dr Bouras, membre de la société SOMHAD, a regretté, quant à lui, les difficultés rencontrées par les malades atteints de la pathologie de Crohn qui fait partie des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). Cette affection inflammatoire chronique peut toucher tous les segments du tube digestif. L’iléon, le côlon et l’anus sont les segments les plus fréquemment atteints. «Cette maladie handicapante qui nécessite un traitement coûteux à vie n’est malheureusement pas reconnue en tant que maladie chronique par la CNAS. Les malades disposent seulement d’une carte Chifa de 80% et doivent ainsi payer le 20% qui reste du prix des médicaments. Plus grave avec l’adoption du tarif de référence à partir de fin janvier prochain, les malades devront débourser davantage pour l’achat des médicaments nécessaires», déplore notre interlocuteur. Les deux médicaments indispensables pour le traitement de cette maladie, Rowasa et Pentasa, coûtent très cher. Ainsi la boite de comprimés Rowasa revient à près 5.000 dinars et elle a une durée de seulement 20 jours. Le Dr Bouars a tenu à lancer un énième appel à la DG de la CNAS pour attribuer à cette pathologie le caractère de maladie chronique avec une prise en charge à 100%.The post 14ème journée de formation médicale continue en colo-proctologie: Les gastro-entérologues découvrent de nouveaux traitements prometteurs appeared first on .