ALGER- La 8e Edition du Festival national de la création féminine, prévue du 13 au 17 décembre, au Palais de la Culture Moufdi Zakaria (Alger), sera consacrée aux jeunes talents, en fixant, pour la première fois, un âge limite aux participantes, ont affirmé les organisateurs de cette manifestation.
Les organisateurs ont sélectionné, pour cette édition, organisée sous le thème « Jeunes regards sur les arts », 27 participantes parmi les candidates inscrites sur la page Facebook, ouverte par le festival en août dernier, en fixant un âge limite aux participantes, qui ne doit pas dépassé 40 ans, pour le thème 1 dédié aux arts du patrimoine (broderie, tissage, poterie, sculpture, peinture et autres) et moins de 30 ans pour le thème 2 consacré au traitement de l’image (photographie, infographie, vidéo et autres).
Le programme de cette nouvelle édition englobe des ateliers d’exposition consacrés au tissage et à la broderie, ainsi que des activités scientifiques et culturelles, notamment des conférences sur le patrimoine et l’art dont une conférence sur les arts visuels animée par la réalisatrice Malika Laichour Romane, intitulée « les métiers de la photo:
question de vision » et une autre sur « les arts du patrimoine » intitulée « l’art de la broderie: nouveau et ancien », animée par Warda Segni, enseignante en sociologie à l’université de Constantine, spécialisée dans l’étude des pratiques sociales et des traditions de Constantine.
Les organisateurs ont choisi d’organiser une soirée artistique à la clôture de la manifestation, animée par Malya Saadi, dans l’art chaabi, un genre musical qui était réservé jusque-là aux hommes.
Lancée en 2010, cette 8e édition sera marquée par un hommage à la mémoire de Aïda Lazib, membre organisateur du festival depuis sa création, décédée récemment.
En parallèle aux expositions et activités organisées dans le cadre du festival, un jury veille à choisir les meilleurs travaux exposés.
Un nouveau thème est retenu pour chaque édition de ce rendez-vous qui attire des exposantes issues de plusieurs wilayas, dont « les différentes formes de textile » (1e édition) et autres thèmes liés au patrimoine.
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ALGER- Le ministre de la Santé, de la Population et de a Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a décidé de mettre fin aux fonctions du Directeur général et du secrétaire général du Centre Hospitalo-universitaire (CHU) de Bejaia, pour « mauvaise gestion », a annoncé mardi un communiqué du ministère.
Le ministère de la santé a constaté « la mauvaise gestion » lors « des différentes opérations de contrôle et d’inspection effectuées dernièrement », a précisé le communiqué, ajoutant que « ces dépassements ont influé négativement sur le fonctionnement de l’établissement et la qualité des prestations prodiguées aux patients ».
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Cette manifestation économique, ouverte dimanche au public, se décline en vitrine de l’industrie locale, donnant visibilité sur la plupart des marques et modèles produits et commercialisés en Algérie.
“La production automobile algérienne : diversification et développement” est le slogan de l’événement, qui attire des foules de visiteurs entre particuliers, professionnels désirant renouveler leurs parcs roulants, et simples curieux.
Une quarantaine de firmes sont représentées dans les différents stands disposés sur une superficie totale de 12.000 mètres carrés, où elles rivalisent d’arguments attractifs pour séduire les acheteurs potentiels.
Ainsi, des remises de plus de 300.000 dinars sont concédées par certaines marques de véhicules touristiques et utilitaires, alors que le montant déduit du prix initial des gros engins (travaux publics) peut atteindre 500.000 dinars.
Toutefois, plusieurs visiteurs abordés à cette occasion affichent une moue mitigée quant aux prix affichés, estimant que les participants auraient gagné à faire montre d’une meilleure compétitivité pour mieux convaincre les consommateurs.
“J’espérais trouver des prix à un niveau moins élevé, pensant que la tradition de tout salon spécialisé est de proposer du neuf à un prix imbattable”, a déclaré Nabil, fonctionnaire qui misait sur un petit véhicule “pas cher”.
“Je ne cherche pas le luxe, je veux juste ce qu’il faut pour déposer mes deux enfants à l’école le matin et rejoindre mon lieu de travail plus éloigné aujourd’hui puisque je viens d’emménager dans une nouvelle habitation à la sortie d’Oran”, a confié ce salarié qui escompte une perspective plus heureuse dans le marché de l’occasion.
D’autres visiteurs se font plus pragmatiques, affirmant que si les remises sont insuffisantes, le salon n’en constitue pas moins une opportunité à saisir quitte à “emprunter” via les organismes bancaires ou financiers dédiés au leasing (crédit-bail).
Une des grandes nouveautés de ce 18ème Salon “AutoWest” réside dans le fait qu’il se conjugue aux trois temps, à savoir le présent, le passé et le futur.
Ainsi, tout visiteur, acheteur ou simple curieux, peut y découvrir les marques les plus prisées de l’heure, côtoyant leurs aînées du temps jadis exposées dans les pavillons de deux clubs oranais collectionneurs de vieilles voitures.
Le futur de l’industrie nationale se reflète, quant à lui, dans les projets d’extension des usines de construction locales déjà en activité.
L’avenir se dessine aussi dans la création d’un nouveau modèle de véhicule algérien, tel le pick-up monocabine “Oryx” dont le prototype final est dévoilé à l’occasion de ce Salon.
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Après trois générations de prototype, des milliers d’heures d’ingénierie et trois ans de développement , le modèle final d’Oryx Motors, dénommé Timgad, voit le jour et est présenté au cours de cette 18ème édition du Salon d’Oran.
Disposant d’un numéro de châssis international en tant que Constructeur Algérien et obtenu sous la référence BRH, l’Oryx Timgad est un pick-up 4×2 simple cabine de 1230 kilogrammes animé par 1.6 Ess 115ch et un couple maxi de 150 Nm à 4000 Tr/Mn de PSA Powertrain avec qui le constructeur algérien a signé un contrat de partenariat pour la fourniture de groupes propulseurs. Associé soit à une BVM5 soit à une BVA, le Timgad affiche, selon Oryx Motors, un 8,7 secondes pour abattre le 0 à 100Km/h.
Considérant que le GPL est le «Diesel algérien», écologique et 2.5 fois moins cher que le Diesel, Oryx Motors annonce également la possibilité de doter son pick-up, en option, d’un kit GPL adapté tout en précisant que la châssis
a également été conçu pour recevoir un kit GPL de manière sécurisée.
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SETIF – Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a affirmé mardi à Sétif que le site archéologie d’Aïn Boucherit dans la commune de Guelta Zerga près d’El Eulma est devenu « un pôle d’attraction mondial qu’il faut préserver ».
Dans une déclaration à la presse sur ce même site, où il a été récemment découvert que la présence humaine remontait jusqu’à 2,4 millions d’années en Afrique du Nord, le ministre en visite dans la wilaya dans le cadre de la célébration des manifestations du 11 décembre 1960 a considéré que ces découvertes « nous poussent à accorder en urgence un intérêt majeur pour ce site ».
Selon M. Mihoubi, le site exige « un intérêt particulier et global » incluant sa sécurisation contre toute possibilité d’atteinte, estimant qu’il (le site) est appelé à devenir « un pôle d’attraction pour les chercheurs du monde soucieux de procéder à des recherches supplémentaires ».
Il a assuré à ce propos que son département allait mettre en place des mécanismes pour aider et accompagner le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) à pousser plus loin ses fouilles sur ce site pour y installer une station de recherche permanente et un centre d’interprétation archéologique.
« Un tel espace scientifique permettra aux professionnels d’être à proximité des sites de découvertes et leur épargne la déplacement à Alger pour analyser les pièces archéologiques », a souligné le ministre, estimant que cela offrira la possibilité aux chercheurs de parvenir à d’autres résultats et, a-t-il ajouté, « c’est ce que nous attendons d’eux ».
M. Mihoubi s’est dit attendre à ce que ce site qui a acquis une notoriété mondiale devienne, un lieu de tourisme culturel donnant à la région « une dimension culturelle, historique et touristique ».
Le ministre a salué le grand intérêt et attention particulière accordés à ces recherches par le président de la République Abdelaziz Bouteflika relevant qu’en dépit de la conjoncture économique du pays, le budget consacré à la recherche scientifique a connu une hausse montrant l’importance qui lui est accordée par l’Etat.
Lors de sa visite au moudjahid invalide Ferhat Benbebouch à son domicile dans la commune de Bir El Arch, M. Mihoubi a noté que les manifestations du 11 décembre 1960 représentent un moment fort de la marche du peuple algérien et a estimé que la visite de moudjahidine est « un devoir qui contribue à transmettre le message des chouhada aux nouvelles générations ».
Le ministre a entamé sa visite dans cette wilaya par une cérémonie de recueillement à la mémoire des chouhada devant le monument du chahid de la ville de Sétif et a visité dans la commune de Bir El Arch une exposition historique tenue à l’occasion, à la maison de jeunes locale.
Il poursuivra sa visite en assistant au musée public national à une partie des travaux d’une journée d’étude sur »Sitifis, 19 siècle depuis la fondation, référent historique et évolution civilisationnelle ».
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ANNABA – Les travailleurs du complexe sidérurgique Sider El Hadjar (Annaba) sous Contrat de travail aidé (CTA) ont maintenu mardi leur mouvement de protestation pour la troisième journée consécutive pour exiger leur titularisation, un mouvement qui n’a pas perturbé l’activité de l’entreprise, a indiqué le secrétaire général du syndicat de l’entreprise.
Les protestataires ont organisé une marche pacifique dans l’enceinte du complexe pour réclamer que leur situation soit régularisée, sans perturber les activités habituelles du complexe, a affirmé Riad Djemai, ajoutant que plus de 300 travailleurs ont participé à cette marche.
De son côté, Chemseddine Maâtallah, président directeur général du complexe sidérurgique Sider El Hadjar, a déclaré que « les portes du dialogue demeurent ouvertes », rappelant que des représentants des protestataires avaient été reçus et informés des possibilités du complexe et des perspectives futures en matière de préservation des acquis des travailleurs, de stabilité de l’entreprise et de son développement.
Au total, 1.599 travailleurs recrutés avec des contrats de travail à durée déterminée (CDD), dont 498 avec des contrats de travail aidés (CTA) jusqu’au mois de novembre 2018, sont concernés.
Ces contrats remontent aux années 2016, 2017 et 2018, selon des responsables de la direction générale du complexe Sider, qui emploie au total 4 500 travailleurs
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TIPASA – Le président du Conseil supérieur de la langue arabe (CSLA), Salah Belaid, a mis l’accent, mardi à Tipasa, sur l’impératif pour l’école algérienne d’évoluer, ultérieurement, vers le plurilinguisme après avoir assuré aux générations une maîtrise des deux langues officielles que sont l’arabe et tamazight.
« La première étape nécessite une maîtrise des deux langues officielles par les générations montantes, avant de s’orienter impérativement vers une ouverture sur les autres langues mondiales, soit un plurilinguisme ‘ciblé’ », a indiqué M. Belaid dans une déclaration à l’APS, en marge d’une rencontre sur les « Réformes des ouvrages de 2ème génération dans l’école algérienne », organisée au centre universitaire de Tipasa.
« S’attacher aux langues arabe et tamazight ne veut pas dire s’enfermer et négliger la langue de l’Internet (anglais) et d’autres langues (espagnol, chinois), qui ont leur place sur l’échiquier mondial », a-t-il relevé. Le plurilinguisme ciblé en Algérie « veut également dire la préservation de la langue française en tant que butin de guerre », tout en restant « ouverts aux langues des sciences et du savoir », a-t-il soutenu, avant d’ajouter que « rester attaché à une seule langue, mène vers une voie de garage (…) ».
Concernant l’appellation dite « 2ème génération », le président du Conseil supérieur de la langue arabe a assuré qu’il n’existe qu' »une seule génération » qui veut dire, selon lui, « des réformes, à savoir offrir une valeur ajoutée et réviser certaines insuffisances en prenant en compte les changements et les évolutions, tout en accordant assez de temps au ministère de tutelle pour éditer un livre exempt d’erreurs. » Le CSLA, a-t-il toutefois soutenu à ce propos, « est un partenaire du ministère de l’Education nationale dans l’élaboration du livre dit de 2ème génération ».
M. Belaid a, par ailleurs, prôné le dialogue et le vivre ensemble, précisant que les nations se sont développées grâce à la critique constructive qui met en avant les spécialistes et savants dans différents domaines des sciences et leur fait écho, estimant que la langue arabe est une « langue universelle du fait qu’elle n’a pas disparue et a résisté au temps. Mais demande toutefois un enrichissement dans le domaine scientifique pour remédier à certaines insuffisances ».
Dans le même sillage, il a relevé le besoin des générations futures de « réformes à court, moyen et long termes », tout en recommandant de se « méfier de certains contenus douteux » des réseaux sociaux, liés notamment aux classements des langues et des universités mondiales, entre autres.
« Il faut s’intéresser aux langues mères et aux mathématiques, s’intéresser à la logique en générale », a-t-il plaidé, car, a-t-il dit, « l’enfant a plus besoin d’explications rationnelles et scientifiques » pour évoluer, « vient ensuite l’apprentissage des langues, notamment l’anglais ».
Salah Belaid a, également, appelé à s’ouvrir davantage sur les nouvelles technologies, tout en sensibilisant parents et élèves sur les risques liés aux supports technologiques (tablettes, smartphones) et au « langage » utilisé sur les réseaux sociaux.
La rencontre, abritée par l’Institut de langues et littérature arabe du centre universitaire « Morsli Abdellah » de Tipasa, a abordé différents axes liés aux exigences de la réforme de l’Ecole algérienne, selon Adel Lakhdar, président du comité d’organisation.
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Dans un communiqué signé du secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Irénée Koupaki fait savoir qu'il a été constaté " ce jour mardi 11 décembre 2018 que des affiches propagandistes à l'effigie du président de la République ont été posées à divers carrefour de la ville de Cotonou et ses environs ". Il déplore cette attitude puisqu'il fait savoir que " Une telle initiative comparable au culte de la personnalité est contraire à la démarche du président de la République qui s'emploie à exercer ses fonctions avec humilité depuis son investiture le 6 avril 2016 ". Afin de mettre fin à ce comportement déplaisant, il signale que " la présidence de la République demande instamment aux initiateurs de retirer sans délai lesdites affiches ". Il leur rappelle par ailleurs " qu'il est formellement interdit d'utiliser l'effigie du président de la République à ces fins, hors la période électorale, l'impliquant sur toute l'étendue du territoire national". Le ministre Pascal Irénée Koupaki martèle dans le communiqué que " tout contrevenant à cette interdiction sera appelé à répondre de ses actes".
G.A.
ALGER- Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a réitéré, mardi à Alger, l’attachement de l’Etat « à promouvoir la liberté de la presse et à soutenir les médias dans l’accomplissement de leurs missions ».
Dans son allocution à l’occasion de la célébration du 56e anniversaire de création du quotidien Ec-Chaab (11 décembre 1962), M. Kaouane a mis en avant « l’attachement de l’Etat à promouvoir la liberté de la presse et à soutenir les médias dans l’accomplissement de leurs missions », rappelant, à ce titre, le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de la Journée nationale de la presse, dans lequel il avait mis en avant « le souci de l’Algérie de développer une presse nationale professionnelle et indépendante ».
Soulignant « la grande responsabilité des médias nationaux dans la transmission de l’histoire des luttes de notre vaillant peuple et ses sacrifices aux générations montantes », le ministre a indiqué que le 11 décembre, qui coïncide avec l’anniversaire de création du quotidien Ech-Chaab, demeurera l’une des honorables stations de la glorieuse Histoire de l’Algérie, une histoire écrite en lettres d’or par ses valeureux chouhada et ses vaillants moudjahidine ».
Un évènement comme les manifestations du 11 décembre 1960 « est un symbole phare de la résistance de tout un peuple et un message à l’humanité entière quant à sa résignation à recouvrer ses droits à l’autodétermination à l’indépendance ».
Rappelant le rôle important de la presse nationale dans cette histoire et dans son écriture », le ministre a affirmé qu’elle poursuit aujourd’hui son oeuvre de concert avec la politique de l’Etat et les attentes du peuple en vue d’atteindre le progrès et le développement escompté », saluant, à ce propos, le rôle du quotidien « Ech-Chaab » dans l’accompagnement des efforts de construction et d’édification après l’indépendance et pour l’adaptation au exigences du pluralisme médiatique et aux développements technologiques modernes.
Dans une déclaration à la presse, en marge de cette cérémonie, M. Kaouane a affirmé que le journalisme a « ses principes, ses règles et son éthique » et que « seul le professionnalisme fera la différence ».
Il a fait savoir qu' »il n’existe, à ce jour, aucun dossier d’accréditation de nouvelles chaines de télévision privée », ajoutant que les procédures y afférentes « sont connues et que celui qui veut l’accréditation d’une nouvelle chaine n’a qu’à se rapprocher des services compétents ».
Pour sa part, la directrice générale du quotidien « Ec-Chhaab », Amina Debèche a indiqué, à cette occasion, que « le travail journalistique requiert le sens du patriotisme et le respect de l’éthique professionnelle ».
Cette cérémonie a été marquée par la remise des distinctions à nombre de journalistes, techniciens et fonctionnaires administratifs du quotidien « Ec-Chaab » et la projection d’un film documentaire retraçant son histoire depuis sa création.
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ALGER- Le potentiel photovoltaïque de l’Algérie est estimé à près de 2,6 millions de térawatts/heure (TW/h) par an, soit 105 fois la consommation mondiale d’électricité, a indiqué mardi à Alger le consultant et chercheur dans le secteur des énergies renouvelables, M’hamed Hammoudi.
Intervenant lors de la conférence-débat « Le potentiel, les opportunités et les défis de la mise en place des énergies renouvelables en Algérie » organisée par le collectif de réflexion CARE, ce consultant a fait savoir que « logiquement », les wilayas du sud sont celles pouvant contribuer le plus dans la production des énergies renouvelables au vu de la surface disponible et du taux d’ensoleillement.
Ces wilayas étant Tamanrasset avec un potentiel de contribution à la production photovoltaïque nationale de 28%, Adrar avec 21%, Illizi avec 14% puis Tindouf, Bechar et Ouargla avec 7,5% chacune.
Le consultant a également indiqué que l’Algérie bénéficie d’un potentiel important d’énergie éolienne alors que cela n’est pas assez pris en considération.
Il a ainsi cité les wilayas d’Oran, Médéa et Alger dans le top 3 en terme de potentiel éolien.
Dans le cadre de la mise en place du programme national de développement des énergies renouvelables (PNDER), l’Algérie ambitionne l’installation de 22.000 MW, soit un investissement de 34 milliards de dollars.
« Il y a 5 ans, le même projet aurait coûté 60 milliards de dollars », a fait savoir M. Hammoudi se félicitant de l’actualisation du PNDER en 2015.
Cette actualisation a permis d’offrir la plus grande part de ce programme à l’énergie photovoltaïque (61,7%) et à l’éolien (22,77%) et à différer l’investissement dans certaines technologies plus onéreuses sur du plus long terme, notamment concernant la technologie solaire thermique.
De plus, d’ici 2030, ce programme permettra d’atteindre 27% de renouvelable dans le mix national énergétique, ce qui induirait pour le pays une économie annuelle de 38 milliards de m3 de gaz naturel.
Actuellement, la part de consommation locale de gaz par rapport à la production nationale ne cesse d’augmenter passant de 31% à 46% entre 1991 à 2017.
Par ailleurs, M. Hammoudi a salué la volonté d’adhésion de l’Algérie au marché spot européen afin de fournir l’Europe en énergie, soulignant que l’Italie et la Finlande sont les plus importants importateurs européens d’énergie électrique.
Il a également mis en lumière le potentiel du marché africain que l’Algérie pourra intégrer par l’établissement d’une liaison avec la Mauritanie.
En Afrique, 640 millions de personnes n’ont pas accès de manière régulière à l’électricité.
L’Europe et l’Afrique pourraient ainsi constituer des marchés porteurs pour le renouvelable algérien, surtout si l’Algérie installe des capacités de stockage de cette énergie pour la commercialiser à des moments où la demande extérieure est plus forte au cours de l’année, a-t-il souligné.
En effet, les prix spot moyens du marché européen atteignent 120 euros/MWh, en Italie le MWh se commercialise à 276 dollars et en Espagne à 228 dollars.
En Afrique, le prix moyen est de 140 dollars/MWh, tandis qu’en Algérie, celui-ci coûte 42 dollars.
Concernant les moyens de stockage, des technologies existent permettant de stocker les surplus de production et ainsi remédier à l’instabilité de la disponibilité des ENR.
Pour ce faire, le chercheur a évoqué plusieurs moyens de stockage telles que des batteries spécifique (stockage de l’énergie de quelques heures à quelques jours), un autre stockage sous forme d’air comprimé ou bien à travers la transformation de l’énergie en gaz (hydrogène puis méthane) dont le stockage peut durer entre plusieurs mois à quelques années.
A noter qu’en 2017, la consommation électrique mondiale était de 24.800 TWh/an. L’Algérie consomme annuellement 78 TW/an.
Selon M. Hammoudi, les prévisions scientifiques affirment que d’ici 2025, l’Algérie consommera entre 123 à 160 TWh/an.
De plus, l’électricité à travers le monde provient de sources non renouvelables carbonées à hauteur de 73,5%. En Algérie, la production électrique provient pour sa part à 97% du gaz naturel.
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ALGER- Les travaux de la conférence nationale sur l’exception d’inconstitutionnalité ont pris fin mardi, avec comme toile de fond le renforcement de l’Etat de droit, des libertés et des droits de l’homme en Algérie.
Le principe de l’exception d’inconstitutionnalité, consacré par la Constitution révisée en 2016 et qui sera effectif à partir de mars 2019, est une procédure permettant à l’une des parties au procès de contester une disposition législative si elle estime qu’elle porte atteinte à ses droits et libertés garantis par la Constitution.
Le citoyen peut, ainsi, par le biais de son avocat, soulever cette exception d’inconstitutionnalité devant le juge de fond qui a entre les mains ce contentieux, c’est à dire devant un tribunal, une Cour d’appel, la Cour suprême, un tribunal administratif ou le Conseil d’Etat.
Pour soulever cette exception d’inconstitutionnalité, la requête présentée doit être « écrite, motivée, distincte et indépendante » du dossier judiciaire, avait expliqué le procureur général près de la Cour de Guelma, Djadi Abdelkrim, précisant que cette question « doit être liée à une disposition législative dont l’issue du contentieux en dépend ou bien la poursuite pénale est fondée sur cette disposition ».
« Pour que cette exception d’inconstitutionnalité soit valable, il faut qu’il n’y ait pas auparavant une décision du Conseil constitutionnel à travers laquelle ce dernier avait déjà déclaré que cette disposition est conforme avec la Constitution », avait relevé ce juriste.
Les éléments soulevés « doivent reposer sur des arguments sérieux pour les présenter au juge qui aura à se prononcer sur la recevabilité ou l’irrecevabilité de cette demande », avait-il souligné, ajoutant que « si les conditions sont réunies, la requête, avec les différents documents relatifs au dossier, est transmise à la Cour suprême (si c’est le tribunal administratif, elle est transmise au Conseil d’Etat) ».
Les parties, représentées par leurs avocats, ainsi que le représentant du gouvernement, ont la possibilité de présenter leur observation au sein même du Conseil constitutionnel qui se prononcera par décision. Si ce dernier juge non conforme la disposition législative, cette dernière sera corrigée par l’instance législative.
Pour le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, le mécanisme de l’exception d’inconstitutionnalité qui entrera en vigueur en mars prochain « permettra d’épurer le cadre juridique pour être en conformité avec la Constitution ».
De son côté, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait indiqué que l’introduction de l’exception d’inconstitutionnalité était destinée notamment à l’élimination de tous les facteurs qui pourraient constituer « une faiblesse ou un fléchissement du pays ».
Il avait ajouté que grâce à l’usage de cette disposition, le citoyen « contribuera au renforcement de l’Etat de droit et veillera à la préservation de ses droits garantis par la Constitution », précisant qu’il deviendra « un partenaire dans la consécration, la sauvegarde et le respect de ses droits ».
Le ministre avait estimé que ceci constitue « une avancée significative dans le renforcement de l’Etat de droit pour lequel nous continuerons à oeuvrer, sans relâche, à l’approfondissement de ses fondements, à la promotion de ses composantes et à l’ancrage de ses règles dans les faits ».
Pour sa part, le représentant résident adjoint de du Programme des Nations Unis pour le développement (PNUD), Edwine Carrié, avait soutenu que l’introduction du principe de l’exception d’inconstitutionnalité s’inscrit « en droite ligne du renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit en Algérie ».
Il avait souligné que les reformes engagées par l’Algérie, notamment le principe de l’exception d’inconstitutionnalité, représentent « une étape cruciale dans la dynamique des réformes pour la concrétisation de la primauté du droit et du renforcement de la démocratie participative ».
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Réunis au palais des gouverneurs, ce mardi 11 Décembre 2018, les députés membres de la commission budgétaire ont étudié la loi des finances, gestion 2019. Présidé par le président de la commission budgétaire, l'honorable Raphaël Akotègnon, le ministre de l'Économie et des finances, Romuald Wadagni a donné des précisions et a convaincu tous les députés de l'opposition et de la mouvance présents aux travaux. Tout s'annonce merveilleux pour l'adoption du rapport général du projet budget général de l'État, exercice 2019 qui sera adopté le 17 Décembre prochain.
En effet le Projet de loi de finances pour la gestion 2019 s'équilibre en ressources et en charges à la somme de 1.877.543 milliards de FCFA. Il concrétise avec le passage du déficit global de 4,7% en 2018 à 2,7% en 2019 le respect par le Benin du critère communautaire de l'UEMOA limitant le déficit à un niveau de 3%. Quatre temps forts ont marqué la présentation du ministre Romuald Wadagni. Il s'agit du contexte d'élaboration du Projet de loi de finances (PLF) 2019 ; de l'aperçu sur l'exécution de la Loi de finances 2018 à fin septembre et principales orientations du PLF 2019 ; du PLF 2019 en chiffres et enfin des principales mesures fiscales. Il faut dire que le PLF 2019 est conçu dans un contexte marqué par la consolidation de la croissance économique depuis 2016 : 6,8% attendu en 2018 contre 5,8 % en 2017 et 4% en 2016. Pour 2019, il est attendu un taux de 7,6%. Pour ce qui est de l'aperçu sur l'exécution du budget 2018 à fin septembre 2018, il faut dire que sur une prévision de 1402,9472 milliards de FCFA attendus à fin septembre 2018 pour les recettes, 1482,8 milliards de FCFA ont été réalisés soit un taux de 105,7%. De 1. 862,918 milliards de FCFA attendus dans la même rubrique pour fin décembre 2018, 1.859,909 milliards de FCFA pourront être recouvrés soit un taux de 99,8%. Par ailleurs pour une dotation de 1408,70 milliards de FCFA à consommer pour fin septembre 2018, seulement 1450,10 milliards de FCFA ont été finalement consommés soit un taux de 102,9%. Et dans la même optique, pour une dotation de 1862,92 milliards de FCFA à consommer d'ici fin décembre 2018, 1854,30 milliards de FCFA pourront être véritablement consommés, soit un taux de 99,5%. Il faut rappeler à ce niveau que les éléments caractéristiques de la gestion budgétaire en 2018 sont le maintien de la dynamique d'accélération de la consommation des crédits facilitée par (i) l'application du nouveau code des marchés publics ; (il) les effets positifs cumulés de la systématisation de la production des PTA à bonne date et la tenue des revues de monitoring ; la progression des dépenses induites, entre autres, par une mise en oeuvre accrue des dépenses d'investissements publics et enfin l'optimisation du fonctionnement général de l'État (réformes organisationnelles, mutualisation des moyens des services, mise en oeuvre de la revue des dépenses). En 2019, le cadre macroéconomique restera stable.
Le PLF 2019 en chiffres
En 2019, les recettes du budget général ( recettes des régies [non compris recettes affectées], aide et dons budgétaires, fonds de concours et recettes assimilées ) sont de 1137, 60 milliards de FCFA contre 1063,61 milliards de FCFA en 2018 soit un écart de 73,99 milliards de FCFA avec un taux de 6,96%. Pour ce qui est des dépenses du budget général de l'État, gestion 2019 ( dépenses ordinaires [dépenses de personnel, charges financières de la dette, dépenses d'acquisition de biens et services, dépenses de transfert], dépenses en capital [sur financement intérieur et sur financement extérieur], elles s'élèvent en 2019 à 824,489 milliards de FCFA contre 800,035 milliards de FCFA en 2018 soit un écart de 24,454 milliards de FCFA avec un taux de 3,06%. Parlant des recettes du Budget annexe, elles sont de 51,000 milliards de FCFA en 2019 contre 44,800 milliards de FCFA en 2018 soit un montant de 6,200 milliards de FCFA avec un taux de 13,8%. Pour les dépenses du budget annexe( fonds national des retraites du Bénin), 85,450 milliards de FCFA en 2019 contre 80,050 milliards de FCFA. Pour les recettes et dépenses des comptes d'affectation spéciale (compte OME, compte Partenariat Mondial pour l'Éducation, compte opérations RAMU, autres dont Compte Promotion de la recherche agricole et Compte Prévention et Gestion des catastrophes), elles sont de 23,302 milliards de FCFA en 2019 contre 27,202 milliards de FCFA en 2018. En résumé, 1877,543 milliards de FCFA en 2019 contre 1862,918 milliards de FCFA en 2018.
Les principales mesures fiscales
À ce niveau, il y a *des mesures de soutien aux entreprises et aux ménages* ( -modification des dispositions en vue de l'amélioration de la taxation des micros et petites entreprises [un minimum de 150000 FCFA au lieu de 400000 FCFA], Dispense de l'AIB sur les achats intérieurs de produits pétroliers par des distributeurs auprès d'entreprises importatrices agréées et pratiquant les prix homologués ;- reconduction de l'exonération des droits et taxes de douanes et de la TVA sur les récipients de gaz,-reconduction de l'exonération des droits et taxes de douane et de la TVA sur les autobus autocars et minibus destinés au transport en commun) ; *des mesures de promotion du sport et tourisme* (-Élargissement du champ d'application de la taxe sur les nuitées et transfert de son recouvrement à la DGI,-Création d'une taxe de solidarité pour le développement du sport,-Reconduction de l'exonération des droits et taxes de douane et de TVA sur les aéronefs et aérostats,-Réaménagement du droit d'accise sur les tabacs [de 40 à 50%],-Reconduction de l'exonération des droits et taxes de douane et de la TVA sur les véhicules à quatre roues importés, fabriqués ou vendus à l'état neuf au Bénin et destinés à la mise en place de flotte de taxi.) ; *des mesures de renforcement des moyens de l'État* (-Institution d'un prélèvement libératoire sur les ventes d'hydrocarbures réalisées au Bénin par les personnes non domiciliées,-Harmonisation à 1% du prix d'acquisition des biens immobiliers, des frais d'affirmation de conventions de vente perçus au niveau des communes du Bénin,-Intégration du soja à la liste des produits à taxer à la contribution à la recherche agricole,-Création d'une contribution à la promotion de la transformation des noix d'anacarde,-Institution d'un système de remboursement des frais d'installation des machines électroniques de facturation de TVA.
Paul Tonon
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Une grande quantité de produits alimentaires, boissons frelatés et jouets ‘'dangereux'' ont été saisis, vendredi dernier, dans les marchés de Bohicon, par une équipe de la direction départementale de l'industrie et du commerce (DDIC), du Zou et des Collines.
Selon le directeur départemental de l'industrie et du commerce, Rafiou Challa, l'équipe a pu mettre la main sur plus de 45 casiers de bière, de boissons en plastique en provenance du Nigéria, des jouets ‘'dangereux'' et des produits alimentaires avariés.
Selon Rafiou Challa, cette saisie faite à la veille des fêtes de fin d'année révèle que les populations sont exposées à la consommation de produits impropres à la consommation.
Invitant, les consommateurs à la vigilance, il a souligné que ces derniers doivent contrôler les dates de péremption inscrites avant tout achat du produit. Les revendeurs et commerçants doivent également procéder au même exercice pour s'assurer de l'état des produits qui leurs sont livrés.
Des visites régulières vont être effectuées dans les marchés pour décourager cette pratique qui s'observe à l'approche des fêtes de fin d'année.
Akpédjé AYOSSO